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You are physically flawless, but that doesn’t mean I like you. + Boboé ♥ (mignonneté & kiki)

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You are physically flawless, but that doesn’t mean I like you. + Boboé ♥ (mignonneté & kiki) ✻ ( Sam 3 Sep - 21:08 )


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J'observe mon reflet dans le miroir de la salle de bain quelques secondes. Je suis en retaaaaaard ! Même si, ok, au fond il n'y a pas vraiment d'heure d'arrivée pour une soirée d'anniversaire. Si ? Bon, au pire. Nolan a beaucoup d'amis et ne fera pas attention à moi. Je pense qu'il m'a invité par courtoisie parce que je travaille au Catalina, et qu'il a invité tout le monde. Je voulais faire semblant d'être une personne décente et de me préparer bien comme il faut, mais je me suis endormie devant la télé. Parce que je ne dors plus la nuit, ce qui en soit est assez emmerdant comme ça, mon rythme de sommeil est inexistant. Et si je ne dors plus la nuit, c'est parce que je déteste ces minutes qui durent finalement des heures où je dois penser à ma vie merdique et à Lena et Sam. « Urg, bordel. » Oui, j'ai appris la vulgarité ces dernières semaines. Voilà, j'y repense encore. Je déteste être seule, vraiment. Mes cheveux sont encore mouillés de la douche que je viens de prendre mais je ne m'en formalise pas. Outre les cernes qui se sont installés sous mes yeux, j'ai l'air parfaitement décente. C'est donc l'heure pour moi de partir. Je fais le tour de l'appart pour vérifier que tout marche bien, pousse un grand soupir parce que ma cousine n'est pas là et que, ok je suis contente qu'elle et Cameron aient renoué mais merde, je me sens seule moi ! et bref, je pars.

Comme prévu, lorsque j'arrive au restaurant la fête a déjà bien débuté. En même temps, il est un peu vingt-trois heures passé, les gens n'attendent pas que tout le monde soit arrivé pour s'ambiancer. Un sourire prend doucement place sur mes lèvres tandis que je traverse la foule, et je finis par repérer le roi de la soirée au bar en compagnie d'une blonde. Ok, j'espère ne pas interrompre quelque chose de beau et grand. « Salut salut ! Joyeux anniversaire, et eurm... Non, je ne sais pas. Moult choses ? » Nolan m'observe sans rien dire avant d'éclater de rire. Et parce qu'il a sans doute un peu bu et est heureux de vivre, il décide même de me faire un câlin. OK TRÈS BIEN ! Je lui pat-pat brièvement le dos en riant légèrement. « Merci Zoé ! Moult ! » Qu'il répète en gloussant. Ah bah oui. Nolan a effectivement bu. J'essaie de ne pas me moquer de lui et lui tends son cadeau. « Si c'est pas ta taille, sache que je m'en fiche. » C'est un tee-shirt à son effigie, avec sa tête et un beau cousin Miguel dans son dos. Il glousse, encore une fois, et me remercie, encore une fois. La blonde rajoute une petite blague que je ne comprends pas et je pense qu'il est temps pour moi de les laisser tranquille.

Bon ok. Parce qu'il fallait que je rattrape mon retard, peut-être que j'ai bu un peu trop et surtout trop vite. Mais je ne suis pas complètement bourrée non plus.  Ma vision est normale et je marche droitement. Par contre, j'ai un peu plus chaud que d'habitude et je me sens d'humeur bisounours. J'ai peut-être agressé beaucoup de monde de câlins et de bisous, entre deux pas de danse. « Kevin tu pues. » Kevin ne veut pas de mes bisous. « Eh oh nique ta mère j'me suis lavé aujourd'hui ! » C'est gentil de préciser aujourd'hui. « NON PAS MA MÈRE ! Je suis fâchée avec elle. Laisse-moi tranquille, tu pues. » Et sur ce, je le laisse planté là comme une princesse et me retourne vivement, juste pour me cogner dans un abruti. Oh, mais un vrai abruti en plus ! « Booob ! » Je fais pour le saluer, un grand sourire aux lèvres. « Oh mon dieu, mais ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu ! Comment diable ai-je fait pour survivre sans toi, tu peux me le dire ? » Ceci est une plaisanterie. S'il ne la comprend pas, je le frappe. Mais en vrai, je ne sais pas. Je ne sais pas si c'est l'alcool qui fait ça ou si je suis vraiment contente de le voir, mais en tout cas mon petit cœur fait des petits bons dans ma poitrine parce que je suis contente de le voir. Et je n'arrive pas à enlever ce sourire de mon visage et diantre quoi ! « Tu veux danser ? » Oui. Non. Je n'attends pas sa réponse pour m'emparer de sa main et l'entraîner à ma suite en me dandinant comme un pingouin des Alpes. C'est l'alcool. Qu'on se le dise.


Dernière édition par Zoé Barton le Dim 25 Sep - 19:02, édité 1 fois
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Re: You are physically flawless, but that doesn’t mean I like you. + Boboé ♥ (mignonneté & kiki) ✻ ( Mar 6 Sep - 20:52 )

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Pour l'anniversaire de Nolan j'avais fait les choses en bien. Enfin en mieux que d'habitude et même que j'avais trouvé un cadeau génial. J'aurai pu profiter de ce moment pour lui offrir ma sœur, mais je n'étais pas sûre que c'était légalement possible. J'aurai juste pour lui offrir son numéro ou un cadre photo avec la plus belle photo de Steffi, mais non je n'avais absolument pas fait ça. J'avais décidé que ce soir pour son anniversaire je lui laissait du répit. Ce qui en soit était déjà un très beau cadeau d'anniversaire je trouvais. En vrai comme je n'avais aucune idée de ce qui pourrait réellement lui faire plaisir, je lui avait offert une box pour qu'il puisse faire le week end de ses rêves en compagnie de la personne de son choix. J'avais subtilement proposer le nom de ma sœur, mais c'était mal passé. Il me regardait avec ce regard qui pour le commun des mortels voulait dire Je vais te tuer si tu continues, mais qui pour moi voulait tout simplement dire Je t'aime Boris. Oui, oui c'était tout à fait ça. Même si je le faisais chier, je savais que Nolan m'aimait et je l'aimais aussi. C'était aussi simple que ça.

La soirée était parfaite, il y avait de l'alcool, des femmes et surtout Kevin. D'accord Nolan était l'homme de la soirée, mais pour moi ça restait Kevin. Seulement même s'il était l'homme de ma vie, j'étais fourbe et je l'oubliais un peu pour essayer de draguer une femme ou deux. Manque de chances pour moi, mon charme naturel n'opérait absolument pas. Je ne comprenais absolument pas pourquoi. Qu'est ce que j'avais fait dans la vie pour mériter ça ? Est ce que c'était parce que je revenais d'Allemagne et donc je sentais encore l'air européenne et les américains n'aimaient pas du tout ça ? Ou parce que justement depuis l'Allemagne j'avais des relations sexuelles régulières avec Lynn ? C'était peut-être ça et bah tant pis, puisque c'était comme ça, ce soir je serais fidèle à Lynn. D'ailleurs en y réfléchissant bien, en ce moment je couchais de manière exclusive avec ma jolie partenaire de radio. Est ce que cela voulait dire qu'on était un couple ? Je savais pas, ça sonnait un peu trop bizarre à mes oreilles. Je voulais pas être un couple moi. Alors oui j'aimais beaucoup Lynn, mais après ça s'arrêtait là. On en avait jamais discuté, mais j'espérais que pour elle c'était la même chose. D'ailleurs même si on était pas en couple est ce que j'aurai du l'inviter ? Je savais pas, c'était un peu trop confus dans ma tête. Voilà pourquoi je ne pouvais pas être dans une relation sérieuse. Même quand ce n'était pas sérieux, je me posais trop de question et je flippais. Alors qu'est ce que ça serait dans une vraie relation.

C'était le moment ou je devais faire part de mes questions existentielles à Kévin. J'avais besoin de lui. Je tournais sur moi même pour essayer de le repérer. Mon radar était toujours aussi efficace parce qu'en 10 secondes je l'avais trouvé et en plus il était en compagnie de Zoé. Maiiiis, pourquoi je n'avais pas vu plus tôt que Zoé était là ? Ça me rendait triste, j'avais perdu du temps à ne pas l'embêter. Il était temps de rectifier le tire. Pendant que je m'approchais subtilement, Zoé elle essayait de partir et la collision était inévitable. « Booob ! » Il était passé où le Mon Dieu ? Oublié ? « Zozooo » Moi aussi je pouvais mettre plein de O dans son prénom. Même que j'affichais le même sourire qu'elle parce que oui j'étais contente de la voir. « Oh mon dieu, mais ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu ! Comment diable ai-je fait pour survivre sans toi, tu peux me le dire ? » Zoé me semblait un peu plus alcoolisé que moi. C'était drôle, peut-être que j'allais pouvoir lui soutirer des informations de cette façon. « J'étais en Allemagne. T'as pas reçu ma carte ? » Je n'avais envoyé aucune carte. Enfin si, avec Kévin on en avait fait une pour Simon, mais c'était tout. « Tu veux danser ? » Je ne savais pas pourquoi elle posait vraiment la question, parce qu'au final elle ne me laissait pas le choix. Je regardais Kévin en haussant les épaules, l'air de dire, Je reviens bientôt. Ou pas. Je sais pas. Après je n'allais pas me plaindre de voir Zoé danser contre moi. Je serais bien stupide de râler. « Je savais que je t'avais manqué » Oui bah j'avais le droit de profiter un peu du fait qu'elle soit alcoolisé. Surtout que j'étais quand même en train de me dandiner devant elle. Je ne faisais pas ce genre de chose pour tout le monde, qu'on se le dise.

Danser avec Zoé c'était très bien, mais il commençait un peu beaucoup à faire chaud. Tant pis si elle protestais. Sa main dans la mienne, je nous guidais jusqu'au bar pour récupérer deux verres de ce cocktail inconnu mais très bon. Maintenant qu'on avait de quoi boire, sans lâcher sa main, j'allais dehors. L'air frais faisait définitivement du bien, en plus victoire pour le peuple, il y avait un petit muret tout mignon tout pas propre pour s'asseoir. Cette fois je pouvais lui rendre sa main pour lui donner son verre, ça serait quand même un chouïa plus facile pour boire. Surtout qu'elle avait déjà bu donc si je la privée du peu de motricité qu'il lui restait, elle allait tout renverser. « Je propose de trinquer à mon retour en ville et du coup à ta joie retrouver de me revoir » Oui, oui je sous entendais que sa bonne humeur dépendait de moi. J'allais sûrement me faire taper, mais il fallait savoir vivre dangereusement. Comme Simba qui se riait du danger. J'avais sa crinière c'était déjà ça. « Dit moi, qu'as tu fais pour t'occuper quand j'étais pas là pour t'emmerder ? A part noyer ton chagrin dans l'alcool évidemment » Personnellement j'avais essayé de chasser le Schweinsteiger sauvage avec KC mais sans résultat et j'avais aussi couché avec Lynn, mais ça je n'allais pas forcément en parler. 


Dernière édition par Boris Schopenhauer le Ven 16 Sep - 16:49, édité 3 fois
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Re: You are physically flawless, but that doesn’t mean I like you. + Boboé ♥ (mignonneté & kiki) ✻ ( Dim 11 Sep - 20:10 )


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Finalement, j'ai bien fait de faire une sieste avant de venir à la soirée d'anniversaire de Nolan. Parce que je suis fraîche et pimpante et pleine d'énergie pour danser et bordel, ça faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas autant amusée en dansant ! Et oui, les deux verres d'alcool consommés aident sans doute un peu à ma soudaine dévergondance. J'ai fait tomber la chemise il y a longtemps, non littéralement puisqu'elle est maintenant attachée autour de ma taille. Elle empêche un peu ma robe de virevolter quand je tourne et gâche un temps soit peu ce sentiment de liberté qui m'habite présentement. Mais ce n'est pas grave ! Ça ne m'empêche pas d'être heureuse à cet instant i de ma vie. Par contre, cet abruti de Kevin Kinsella le peut. Il ne veut pas me faire de câlin, et il veut que j'aille pratiquer le sexe protégé avec ma maman. Franchement c'est moche. Et il n'en faut pas plus pour me fâcher. « Laisse-moi tranquille, tu pues. » Alors je m'en vais. En virevoltant, parce que je le vaux bien ! Puis finalement, je me prends un autre abruti en pleine poire. Forcément, si Kevin traîne dans le coin, Bob est là aussi ! « Booob ! » Oui, il est possible que je sois heureuse de le retrouver. J'en suis la première surprise. Mais ce soir, je suis heureuse de vivre. Et je n'ai jamais été vraiment triste en présence de Boris Schopenhauer. Les envies de meurtre je ne dis pas, mais la tristesse non ! Alors, ouais. Zoé contente. « Zozooo ! » Euw. Je fais une petite grimace pour exprimer mon dégoût à ce nouveau surnom, mais ne peux pas luter bien longtemps contre ce foutu sourire que Fluffy Princess m'inspire.

« Oh mon dieu, mais ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu ! Comment diable ai-je fait pour survivre sans toi, tu peux me le dire ? » En vrai, ça fait juste deux semaines. Mais bon, en deux semaines ma vie a encore décidé de jouer aux montagnes russes, alors faut pas être médisant sur notre temps de séparation ! Non, cette phrase ne veut rien dire mais elle est jolie alors je la laisse. Et puis, oui bien sûr, ceci est une blague. J'ai réussi à survivre sans lui toute ma vie, hein. « J'étais en Allemagne. T'as pas reçu ma carte ? » Je fronce les sourcils. « Oui je savais ! Et non, tu m'as envoyé une carte ? » Alors ça, c'est fichtrement trop mignon ! Même si ça m'étonne beaucoup de lui. Mais genre beaucoup beaucoup. Genre au point que je pourrais en tomber par terre ! « Si tu dis non, sache que je vais être triste. » Et bouder avec toute la force que mon petit corps peut mettre en énergie boudance. Et mine de rien, ça fait beaucoup oké ? Bon ! « Tu veux danser ? » Je ne suis pas venue ici pour lui compter pâquerette, fleurette ? et j'ai très envie de danser alors hop hop hop ! Je m'en fiche de sa réponse et le kidnappe. Je lui laisse quelques secondes pour qu'il fasse ses adieux à l'homme de sa vie et c'est parti mon kiki ! Ressortons les expressions des années 30. « Je savais que je t'avais manqué. » Apfeu ! Je hausse les épaules et lui offre une magnifique danse des mains. « J'ai survécu ! » Je n'ai pas envie de lui dire qu'il m'a manqué, parce que ce n'est pas le cas. Mais je n'ai pas non plus envie qu'il me fasse un doigt d'honneur et aille chercher Kevin pour lui faire l'amour dans les toilettes. Je le prendrais mal.

Ma température corporelle augmente au fur et à mesure que les musiques s’enchaînent et que nous en suivons le rythme endiablé avec Boris.  Boris n'est pas un très bon danseur et c'est assez drôle à voir. Mais c'est pas grave, j'aime bien quand même ! Et puis, moi je danse bien alors ça doit augmenter un peu son niveau. L'émulation, tout ça tout ça ! Sauf que au bout d'un moment, il doit en avoir marre et attrape ma main pour me traîner à sa suite jusqu'au bar. « Maiiis ! » Je proteste, d'accord ? Moi, j'étais partie pour danser des heures durant ! Alors que nos commandes sont servies, il ne lâche pas ma main et nous traversons une nouvelle fois la foule. « Mais que fais-tu ?! » Voilà ça y est, je ne comprends plus cet homme ! Encore faut-il qu'il soit possible de comprendre Boris Schopenhauer. Mais sinon, nous ne sommes pas amis et je trouve ça bizarre qu'il me tienne la main si longtemps. Je n'ai pas l'habitude et je ne sais pas lui, mais ce n'est pas le genre de choses que je fais avec les gens pour le plaisir de vivre ! Finalement on se retrouve dans l'air de dehors et ok. Ok, je dois dire que ça fait fichtrement du bien de sentir une douce brise contre ma peau brûlante. Mais quand même, j'aurais bien aimé être prévenue ! Je récupère la liberté de ma main et regarde Boris s'asseoir sur un bout de mur. Je fronce légèrement les sourcils... Est-ce que je dois le rejoindre ? Enfin, plutôt, est-ce que j'en ai envie ? Il me sourit en tapotant la place à côté de lui et je finis par hausser les épaules avant d'y aller.

Je prends le verre qu'il me tend en le remerciant d'un sourire. Le calme de dehors contraste de manière étrange avec l'ambiance chaleureuse de l'intérieur du Catalina. J'ai surtout l'impression de me retrouver isolée à l'intérieure d'une bulle avec Bob et ça, je ne sais pas vraiment comme le vivre. D'un coup, j'ai l'impression qu'une timidité nouvelle prend place en moi. Dans l'idée que Bob est un homme et que je suis une femme et, en même temps, qu'il est fichtrement canon et que si dans un monde meilleur il n'étais pas aussi débile, il y aurait de fortes chances que je sois un peu attirée par lui. Sinon le fait qu'il me tienne la main si longtemps ne m'a pas du tout chamboulé. « Je propose de trinquer à mon retour en ville et du coup à ta joie retrouver de me revoir » Mon sourire s'élargit un peu tandis que je secoue négativement la tête. « Un jour tes chevilles exploseront, Schopenhauer. » Mais je vais tout de même faire cogner mon verre contre le sien, parce que soit. Okay, je veux bien ! Par contre, il me suffit de deux gorgées pour me rendre compte que peu importe ce qu'il a commandé, c'est absolument pas bon. « I-eeuw ! » Vraiment pas ! Je pose donc le verre sur le sol, loin de mes lèvres. J'ai mes limites merci. « Dit moi, qu'as tu fais pour t'occuper quand j'étais pas là pour t'emmerder ? A part noyer ton chagrin dans l'alcool évidemment. » Je pose immédiatement mon regard dans celui de Boris, un tantinet choquée. Comment il sait ? Puis je me rends compte qu'il plaisante, en fait. Mais... Ouais, non, je n'étais pas prête. Je me force à rire un peu avant de hausser les épaules, l'air de dire, boarf pas grande chose. « Oh tu sais, la routine ! J'ai juste retrouvé mon père biologique, parce que eh figure-toi que je suis le fruit d'un adultère ! Et ma cousine et l'amour de sa vie ne se font plus la gueule, donc c'est chouette. Mais du coup elle ne passe plus autant de temps avec moi et je me sens seule. Alors ouais, j'ai peut-être un peu consommé plus d'alcool ces deux dernières semaines que toute ma vie entière, mais rassure-toi ce n'est pas de ta faute. » A part ça, tout va bien dans ma vie ! Au fur et à mesure que je parle, mon attention se porte sur une manche de ma chemise que je tripote pour me distraire. Bob ne m'avait absolument pas posé cette question pour en arriver là, mais en même temps je crois que ça m'a fait du bien de l'embêter un peu avec mes tracas quotidien.

Je pousse un léger soupir et relève la tête, un mince sourire sur les lèvres. « Pardon, ça ne doit absolument pas t'intéresser mais... Ouais. » Oui, finalement retrouver Boris ce soir n'est pas la pire chose qui me soit arrivée ! Plutôt le contraire, même. « Maintenant tu peux dire quelque chose de débile, pour que je puisse rire et on oublie ce passage ? » Je n'ai pas envie de passer une soirée supplémentaire à me morfondre, alors ce serait aimable à lui de, beh d'être lui en fait. Mais au lieu de faire ce que je lui demande, voilà qu'il ouvre en grand ses bras, puis les referme autour de moi et paf ! Le câlin. « Oh okay j'étais pas prête. » Mais alors cette fois, vraiment pas ! Malgré tout, je me laisse aller contre lui et vais poser ma tête contre son cou. Puis je ferme les yeux. Il faut que je le dise, c'est vraiment très agréable... Je pourrais m'y habituer rapidement, en tout cas. Après quelques secondes je gigote un peu, parce que je sens que ça va devenir gênant tout ça. Mais il ne me relâche pas. « Meh. » Que je proteste faiblement. « Cesse, veux-tu ? Je ne sais pas si j'ai trop bu ce soir ou bien que je suis en plein cycle ovulatoire et que mes hormones font des folies, mais je te trouve particulièrement mignon et adorable ce soir. » Et je n'ai pas envie que ça se termine mal. Alors, oui, un minimum de distance de sécurité ne serait pas de refus !
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Re: You are physically flawless, but that doesn’t mean I like you. + Boboé ♥ (mignonneté & kiki) ✻ ( Ven 16 Sep - 16:44 )

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En allant au Catalina ce soir pour l'anniversaire de Nolan, je ne m'attendais absolument pas à tomber sur Zoé. Pourtant j'aurai du m'en douter parce qu'elle travaillait ici et qu'elle devait bien s'entendre avec Nolan. Enfin j'en savais rien en fait, mais j'imaginais que c'était le cas. Au pire ce n'était pas ce qui m'importait le plus. Non le plus important, c'était qu'elle semblait ravie de me revoir et même qu'elle savait que j'avais été en Allemagne. Je savais qu'elle s'intéressait à moi et essayer de tout savoir. Peut-être qu'elle était une psychopathe en fait. Est ce que je devais avoir peur de Zoé ? Je décidais que non. De toute façon elle était bien trop frêle pour pouvoir me faire du mal.
Tout ça pour dire qu'elle savait et la seule chose que j'avais trouvé à rajouté en parlant de l'Allemagne c'était que je lui avais envoyé une carte. « Et non, tu m'as envoyé une carte ? » Comment lui dire que non ? Que c'était un affreux mensonge juste pour lui faire plaisir. J'étais en train de cogiter en moi même pour trouver quelque chose à dire, autant dire que c'était difficile. « Si tu dis non, sache que je vais être triste. » Doux Jésus, j'allais briser le coeur de cette pauvre enfant. Est ce que j'avais le courage de le faire ? Huum je ne savais pas trop. « Pour ma défense, je n'ai pas envoyé de carte à mes parents non plus » J'avouais sans vraiment le faire que je n'avais pas écrit cette carte. « Mais en vrai j'ai pas ton adresse » ] Cette information venait de me frapper. Alors certes je savais qu'on habitait au même endroit, mais je ne connaissais pas le numéro de son appartement. C'était une excuse minable, mais une excuse quand même. Au pire si vraiment elle en voulait, bah je lui en ferait une.
Mon explication semblait un minimum lui convenir – ou alors elle s'en foutait complètement – parce qu'elle me kidnappais pour danser. J'étais pas prêt d'accord. En plus elle me posait une question fermée, j'avais le choix entre deux réponses, mais en fait je n'avais pas le choix du tout parce que Zoé avait déjà choisi pour moi. Si Kévin voulait me sauver, c'était maintenant ou jamais. Ca serait donc jamais parce qu'il me regardait en souriant et en me faisait un petit signe de la main. Okay pas de soucis, j'allais ondulait mon corps autant que possible. Enfin j'allais essayer de faire quelque chose quoi, mais je ne garantissais absolument pas le résultat.
Cet élan de joie de la part de Zoé et son envie de danser pour coller son corps contre le mien, n'avait qu'une explication. Je lui avait manqué. Bien sur quand je lui faisait la remarque elle prétendait le contraire. Du Zoé tout craché.

Parce que danser ce n'était pas ma spécialité et surtout parce qu'il commençait à faire bien trop chaud dans cette salle, je prenais Zoé par la main pour d'abord l'emmener au bar et ensuite dans un coin tranquille dehors.Enfin c'était mon plan en tout cas. « Mais que fais-tu ?! » Zoé pouvait protester tout ce qu'elle, ça ne me ferait pas changer d'avis et de direction « On fait un arrêt au bar et après on va dehors. » Pour être sûre de ne pas la perdre dans la foule, je ne lâchais absolument pas sa main. Il fallait avouer qu'elle avait la taille parfaite pour tenir dans la mienne. Nos mains étaient compatibles, je trouvais ça beau. Maintenant qu'on avait nos verres, la nuit noire nous tendait les bras et c'était avec bonheur que je m'y jetais.
L'air frais était vivifiant et faisait beaucoup de bien après l'atmosphère de l'intérieur. Au calme et à l'aise de lui proposer de trinquer à son bonheur de me retrouver. Oui, oui j'étais un garçon très modeste. « Un jour tes chevilles exploseront, Schopenhauer. » A moins de marcher sur une mine ou alors d'être torturer, non je ne pensais pas que ça allait m'arriver « Non ne t'inquiète pas pour moi, elles iront très bien jusqu'à la fin de ma vie » Ou pendant mon immortalité. Parce que oui, si je devait mourir, je savais que l'humanité aurait du mal à s'en remettre alors je cherchais un moyen de pas mourir tout simplement. Notre tchin-tchin était le top départ pour commencer à boire et je me satisfaisait pleinement de mon verre. « I-eeuw ! » Ce qui de toute évidence n'était pas vraiment le cas de Zoé. « Comme tu peux dire ça ? C'est super bon pourtant » Vraiment je comprenais pas.

Parce que j'étais un homme charmant et sympa, je lui demande gentiment ce que j'avais loupé dans sa vie pendant mon absence. « Oh tu sais, la routine ! J'ai juste retrouvé mon père biologique, parce que eh figure-toi que je suis le fruit d'un adultère ! Et ma cousine et l'amour de sa vie ne se font plus la gueule, donc c'est chouette. Mais du coup elle ne passe plus autant de temps avec moi et je me sens seule. Alors ouais, j'ai peut-être un peu consommé plus d'alcool ces deux dernières semaines que toute ma vie entière, mais rassure-toi ce n'est pas de ta faute. » Okay quand je lui avait demandé ce qu'elle avait fait pendant mon absence, je ne m'attendais absolument pas à ce qu'on en vienne à ce niveau d'intimerie et de confiage de vie aussi rapidement. Je n'étais absolument pas prêt. Pour l'instant je vivais d'eau fraîche et de shampoing à la papaye, du coup voilà je n'étais pas prêt. Tout cela me laissait vraiment perplexe et j'essayais d'imaginer ma réaction si j'étais dans la même situation, mais je n'y arrivais pas. Je savais plus quoi faire de mes mains et je vidais mon verre d'un trait. Okay maintenant j'étais d'attaque pour répondre quelque chose d’intelligent.  

« Pardon, ça ne doit absolument pas t'intéresser mais... Ouais. » Ce n'était pas que ça m'intéressait pas, c'était juste que c'était compliqué. « Non ne t'inquiète pas. C'est juste que je ne sais pas vraiment comment réagir. Apprendre ce genre de chose de doit pas être super facile. » Absolument pas non, mais je la soutenais. Autant que je pouvais quoi. « Après si vraiment tu as trop de temps libre, je connais plein de façon dont on pourrait s'occuper » Oui, oui c'était une invitation à peine déguisé à faire du sexe ensemble. Sur un malentendu, ça pouvait complètement fonctionner et non je ne profitais pas du tout de sa faiblesse et du fait qu'elle soit bourrée. Je n'étais pas ce genre de personne wesh. « Maintenant tu peux dire quelque chose de débile, pour que je puisse rire et on oublie ce passage ? » Genre je disais que des trucs débiles ? Mais non je protestais, je disais toujours des choses très intéressante et intellectuelle non mais oh. Pour lui faire plaisir, je voulais bien essayer. « Heuuuu » J'étais en panne de connerie. Doux Jésus, ce genre de truc ne m'était jamais arrivée. Je me sentais comme un écrivain avec le syndrome de la page blanche ou un peinte avec le syndrome de la page blanche. Ce soir, devant Zoé, j'avais le syndrome de la connerie blanche. Peut-être de connerie, mais pas d'initiative.
Quand j'étais pas flex de la vie, j'allais toujours chez ma maman et elle me faisait une boisson chaude et un câlin. Bon je n'avais pas de boisson chaude à proposé à Zoé, mais je pouvais lui faire un câlin. Je lui ouvrait l'espace de mes bras et les refermait autour d'elle sans vraiment lui laisser le choix. « Oh okay j'étais pas prête. » je pouvais la comprendre oui, rien ne laissait présager que j'allais faire ça « Je suis un homme plein de surprise Zoé Catalina Barton » Et ouais, j'avais retenu son nom de famille, je me sentais super fier de moi.

Je ne savais pas quelle était la durée minimum et légale d'un câlin, mais en fait je m'en foutais un peu beaucoup. J'étais bien comme ça, même si Zoé gigotait pour s'extraire de mes bras, je n'étais pas d'accord. La flexance de nous, m'empêchait de faire ça voilà et ce n'était pas son pauvre Meh qui allait changer la donne. « Cesse, veux-tu ? elle était mignonne « Non je veux pas. Avoue qu'on est bien comme ça. Il manque plus que les étoiles filantes » Zoé avait besoin de se prétexte pour m'embrasser. Elle voulait toujours pas admettre qu'elle était folle de moi. « Je ne sais pas si j'ai trop bu ce soir ou bien que je suis en plein cycle ovulatoire et que mes hormones font des folies, mais je te trouve particulièrement mignon et adorable ce soir. » Enfin elle l'avouer !! Victoire pour le peuple « Je suis toujours mignon et adorable » c'était une vérité qu'il fallait rétablir avant toute chose. « Sache que l'alcool te fait seulement dire la vérité et ce que tu taches depuis toujours » A savoir qu'elle était folle de mon corps. Il n'y avait aucune honte à le dire, de nombreuses femmes étaient dans la même situation quelle. Peut-être même qu'elles pourraient faire un club en fait.
Parce que j'étais quelqu'un de sympa, je reprenais mes bras et laissait sa liberté à Zoé « Avoue que ça te manque déjà. A ta place ça me manquerait en tout cas » Et non je ne me prenais pas moi même dans mes bras. Je n'étais pas assez désespéré pour ça. Au delà de ça, je devais dire que moi aussi je trouvais Zoé mignonne – adorable c'était à voir quand même – et je n'avais pas bu autant qu'elle et je n'arrivais pas à résister à mon envie de l'embrasser. Délicatement je posais une main sur sa joue et approchais mon visage du sien. Elle avait quelques millième de seconde pour décider si elle était d'accord ou pas. Si elle me mettait une baffe ou se laissait embrasser. Ne voyant pas son bras se lever et ne ressentant aucune douleur sur la joue, je posais mes lèvres sur les siennes. Si au début notre baiser était chaste, rapidement il l'était devenu beaucoup moins et nos langues s'étaient trouvé pour un ballet parfait. Doucement je m'écartai de Zoé pour mieux m'approcher de son oreille « Tu veux toujours que je cesse » mon chuchotement avait titillé son oreille et j'en profitais pour descendre mes lèvres dans son cou.  


Dernière édition par Boris Schopenhauer le Dim 2 Oct - 12:12, édité 1 fois
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Re: You are physically flawless, but that doesn’t mean I like you. + Boboé ♥ (mignonneté & kiki) ✻ ( Dim 25 Sep - 20:09 )


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I just need someone to love, so my situation's rough
I may just help you but, I still don't like your  face
I just want to hear you laugh when I'm sarcastic like that
And that just makes me a dumb human like you.

Donc Bob a décidé qu'il était maître de la soirée. Je ne suis pas très très d'accord, parce que moi j'étais fichtrement bien à danser tout ce que je savais, mais... Ouais, okay ! Sa main s'est emparée de la mienne et je le suis docilement jusqu'à dehors. Il veut qu'on trinque à la joie que me procurent ces retrouvailles, et je dois dire que pour le coup je suis assez dubitative... Non ? Pas plus que ça ? Mais c'est assez drôle, en fait, alors je souris comme une imbécile avant d'aller cogner mon verre contre le sien. Et la vérité, c'est que Bob a un goût immonde en matière d'alcool, alors mon verre termine par terre et loin de ma bouche. Merci en revouar ! « Dis moi, qu'as-tu fais pour t'occuper quand j'étais pas là pour t'emmerder ? A part noyer ton chagrin dans l'alcool évidemment. » Au début, je crois que Boris a appris la compétence divination pendant son séjour en Allemagne, et je le regarde avec des yeux de chouette. Puis je me rends compte qu'il plaisante, et même si ça arrive à me détendre un peu ça ne le fait pas complètement. Parce que, oui, j'ai noyé mon chagrin dans l'alcool. Mais pas parce qu'il n'était pas là pour rendre ma vie plus bouffonne et goujatrice que de raison, non ça ça allait. Mais parce que ma maman a décidé de venir passer quelques vacances à Cap Harbor, et que Samuel est finalement bel et bien mon père biologique et que même si tout n'a pas l'air si horrible que ça, je suis complètement perdue dans ma vie. Et Charlie et Cameron se sont réconciliés, ce qui est une super chose. Mais pendant leur temps de froid, Charlie passait beaucoup de temps avec moi, plus que de raison, et je dois dire que ça me manque un peu. Et ça, c'est juste la partie immergée de l'iceberg des problèmes de Zoé. Mais parce que je me rends compte que Bob doit s'en ficher comme de sa première chaussette de mes problèmes, et que j'ai pu résumer que ceux de ces deux dernières semaines, je cesse de parler de moi. « Pardon, ça ne doit absolument pas t'intéresser mais... Ouais. » Et je m'excuse, aussi, parce que bon. A l'origine, il voulait juste boire et essayer de m'attirer dans son lit. Ce qui, soyons claire, n'arrivera jamais. « Non ne t'inquiète pas. C'est juste que je ne sais pas vraiment comment réagir. Apprendre ce genre de chose ne doit pas être super facile. » Je fronce légèrement les sourcils... Non, il croit ? « Après si vraiment tu as trop de temps libre, je connais plein de façon dont on pourrait s'occuper. » Non, Boris Schopenhaeur n'a pas changé. « C'est que ça t'a manqué, de te faire frapper ? » Je demande, un léger sourire sur les lèvres. Et pour qu'on oublie ce petit passage la vie de Zoé est nulle, je lui demande de dire quelque chose de débile. Autre qu'une invitation pourrie à la pratique du seks protégé, s'entend. « Heuuuu » Oh mon dieu, Bob sèche pour une débilité ! Je suis choquée, je pensais que c'était naturel chez lui !

J'étais prête à me moquer ouvertement de lui, oui la méchanceté gratuite ça fait du bien aussi qu'il me prend de court en ouvrant en grand ses bras pour m'attirer tout contre lui. « Oh okay j'étais pas prête. » La prochaine fois, il faudra qu'il me fasse des petits signaux quoi ! Genre, un système de lumières, ce serait sympa ? « Je suis un homme plein de surprise Zoé Catalina Barton. » Un léger rire s'échappe de ma gorge tandis que je décide à mon tour d'aller fermer mes bras dans son dos et de me laisser reposer contre lui. C'est l'heure du câlin, donc. A vrai dire, c'est très agréable. Le seul problème, c'est qu'il s'agit de Boris. Et que Fluffy Princess est un goujat qui ne recherche qu'à profiter du corps des femmes. De toutes les femmes. Et il s'avère que je rentre dans cette catégorie. Et même s'il est tout doux et tout chaud et pas trop chiant ce soir, Boris reste Boris et je reste moi et moi n'a pas envie de déraper. Alors moi gigote pour que l'étreinte cesse, sauf que Boris reste Boris et Boris est toujours plus fort que moi. « Cesse, veux-tu ?  Je lui demande gentiment, parce que je n'ai pas autant d'autorité que la princesse Fiona pour lui gueuler dessus et qu'il obéisse. Même si, il faut le dire, il ferait un Shrek parfait ! « Non je veux pas. Avoue qu'on est bien comme ça. Il manque plus que les étoiles filantes. » Maiiiiiiiis. Il n'avait pas besoin de me rappeler cet épisode tragique de notre relation. Ok en vrai, c'était une soirée magique que je ne suis pas prête d'oublier mais... Urk. Est-il possible que je sois un tantinet attirée par Boris ? Non. « Je ne sais pas si j'ai trop bu ce soir ou bien que je suis en plein cycle ovulatoire et que mes hormones font des folies, mais je te trouve particulièrement mignon et adorable ce soir. » Je pense qu'il y a un peu des deux, dans le pourquoi du comment. « Je suis toujours mignon et adorable, sache que l'alcool te fait seulement dire la vérité et ce que tu taches depuis toujours. » Euuh. D'un côté oui, mais d'un autre côté non. « Je ne suis pas sûre. T'as juste une tête de débile qui passe partout. » L'alcool me faire dire la vérité, pas vrai ? Vrai. Je retrouve finalement ma liberté et fiou, un peu plus et c'était la catastrophe naturelle !

« Avoue que ça te manque déjà. A ta place ça me manquerait en tout cas » Je plisse légèrement les yeux en le fixant. Ceci est mon regard de méchante. Parce que je ne suis pas contente que Boris ait développé des dons de divination slash lecture des pensées slash tout, ok ? C'est injuste, moi aussi j'veux ça ! Malheureusement, je n'ai pas les moyens d'aller jusqu'en Allemagne pour quémander à une vieille sorcière aux seins pendants. « Ta gueule ! » Par contre, j'ai les moyens de l'envoyer promener. Alors je le fais. Et il obéit. Il obéit, parce qu'il ne dit plus rien. Par contre, il agit. Et sa main vient se poser en douceur sur ma joue, et mon regard se perd dans le sien et ok. Ok, je connais ça. On l'a déjà fait, à l'exception près que la dernière fois j'étais l'investigatrice de la chose. Est-ce que j'ai envie que Bob m'embrasse ? Apparemment oui, parce que je ne fais rien pour le repousser et que ses lèvres retrouvent les miennes. Si l'échange est d'abord chaste au début, rien de plus qu'une légère pression, il s'échauffe vite lorsqu'il décide d'agresser un peu plus sauvagement ma bouche. L'alcool est une bonne chose, parfois. D'accord. Donc la dernière fois j'étais médisante, Boris embrasse très bien. Mes mains viennent se perdre dans sa crinière tandis que je mets tout mon petit coeur dans ce glorieux échange de salive, et j'ai la respiration complètement erratique lorsqu'il s'éloigne de moi. Juste un peu, parce qu'il décide de se rapprocher dangereusement de mon oreille pour y chuchoter des idioties. « Tu veux toujours que je cesse ? » Je ferme les yeux le plus fort possible tandis que ces lèvres font frissonner mon cou. Ceci est ma porte de sortie... Ma raison me dit que je n'ai pas envie d'être un nom de plus au tableau de chasse de Boris Schopenhauer. Mais là, pour le con, j'emmerde ma raison au plus profond d'elle même. « Tu veux que je t'assassine avec une petite cuillère ? » Et qu'il ne s'y trompe pas, ce n'est pas la mort la plus douce qu'il soit. Je me recule légèrement pour pouvoir prendre de nouveau possession de sa bouche. Si vous voulez mon avis, le devant du Catalina a un effet néfaste sur nous. « Il faut qu'on bouge. » J'arrive à formuler entre deux baisers. Parce que bon, je pense que lui comme moi savons où est-ce que tout ça va nous mener et...  Non, je n'ai pas très envie de faire l'amour en plein air, juste en dehors de la fête d'anniversaire de mon patron. J'attrape donc sa main et l'entraîne à ma suite jusqu'au parking de l'établissement. Je m'arrête devant la voiture de Charlie que j'ai prise pour venir, et vient une question très importante... A quel point sommes-nous alcoolisé ? La réponse est sans doute beaucoup trop pour que lui comme moi prenons le volant. Mais je suis beaucoup trop impatiente sur le coup pour penser correctement et responsable pour vouloir appeler un Uber. EW-beur ! Sans aucune délicatesse, je plaque mes mains d'une part et d'autre du visage de Boris et l'attire un peu à moi. Et je le regarde droit dans la prunelle de ses yeux. Le problème c'est que ses yeux sont tout noirs, et qu'il ne fait pas très jour et qu'à part me donner envie de l'embrasser, mon éthylotest personnel ne fonctionne pas très bien... « Je conduis. » Je décide finalement, avant de lui embrasser le bout de son nez et de le lâcher.

J'attrape les clefs de la voiture qui sont dans la poche de ma chemise, ouvre la voiture et prend place sur le siège passager. Boris n'a autre choix que de me suivre. « Si tu fais rien pour me distraire, tout devrait bien se passer. » Je n'ai bu que deux verres, ok ? Et demi. Mais deux. Alors je suis tout à fait apte à. Un peu moins que d'habitude mais oui. Par contre, sa main sur ma cuisse, oui, c'est distrayant. Je crois que je n'ai jamais été aussi concentrée de ma vie, à vrai dire. Mais malgré les tentatives de Bob pour me distraire, parce que Bob aime vivre dangereusement, et un feu rouge grillé parce que je ne l'avais pas vu - merci Bob - nous sommes arrivés à la résidence sain et sauf. Cette fois-ci c'est lui qui reprend le contrôle de la situation, et en moins de temps qu'il ne le faut pour dire un truc court à dire nous voilà à nous bécoter comme des adolescents dans l'ascenseur. Même lorsqu'il est à l'arrêt et à son étage. « J'ai pas fait tout ce chemin pour m'envoyer en l'air dans un ascenseur, même si c'est une jolie métaphore. » Alors pour la peine, on en sort et on rejoint son appartement. Et s'en ai fini de moi.
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Re: You are physically flawless, but that doesn’t mean I like you. + Boboé ♥ (mignonneté & kiki) ✻ ( Dim 2 Oct - 12:13 )

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Quand j'avais demandé à Zoé ce qu'il c'était passé dans sa vie, je m'attendais clairement à ce qu'elle me dise à quel point je lui avais manqué et qu'elle rêvait de passer la main dans mes cheveux tellement ils avaient l'air doux et soyeux. Ca aurait été logique pour moi et normal. Au lieu de ça non, elle me parlait du fait qu'elle avait trouvé son père biologique et que sa cousine passée beaucoup de temps avec elle parce qu'elle s'était rabibochée avec Cam quelque chose – oui j'avais du mal à retenir les noms des gens qui ne m'intéressaient pas – et du coup elle se sentait seule et triste et perdue dans sa vie. Concrètement je n'étais absolument pas prêt pour ce genre de révélation. La seule personne qui me faisait des grosses révélations de sa vie c'était Kevin et encore je pouvais les prévoir et gérer ses crises existentielles. Là, je ne savais absolument pas quoi dire et du coup elle en déduisait que je m'en foutais. Alors non ce n'était pas le cas. C'était juste que baaah je ne savais absolument pas gérer. Qu'est ce que je devais dire ou faire ? Je ne savais pas du tout. Mais comme j'étais quelqu'un de bien quand même, je disais la vérité sur le fait que je ne savais pas comment réagir, ni quoi faire pour elle. Par contre, j'avais de très bonnes idées pour sa façon de passer le temps de la meilleure des manières possibles, même de plusieurs manières, tout était possible. Oui, ma proposition était très explicites et je ne doutais pas une seconde que Zoé avait compris où je voulais en venir. « C'est que ça t'a manqué, de te faire frapper ? » Alors oui, mais non je ne suis pas masochiste. Enfin après on parlait de Zoé, ce n'était pas comme si elle avait une force surhumaine et qu'elle pouvait me faire mal. « Oui, j'ai même demandé à Kevin de me taper, mais ça n'avait pas le même effet » Okay c'était peut-être un peu trop bizarre de dire ça, mais c'était pas grave okay. Je le vivais bien et puis on parlait de Kevin. C'était quand même l'homme de ma vie.
Puis arrive le drame de ma vie quand Zoé me demande de lui raconter une connerie pour qu'elle se sente mieux dans sa vie. J'aimerais lui en dire une, mais en fait je n'y arrive pas. Je ne suis pas une machine à dire des conneries d'abord alors voilà.

Je n'avais peut-être pas de connerie en stock, mais j'avais des bras et je savais très bien les utiliser pour attirer Zoé à moi et lui faire le câlin réconfortant dont elle avait besoin. Ce n'était absolument pas dans mes habitudes de faire ça. En temps ordinaire c'était Kevin qui faisait les câlins, pas moi. Mais ce soir c'était un cas exceptionnelle et ça serait dommage que Zoé n'en profite pas même si elle était pas prête pour ça. Comme elle était très bien contre moi, elle avait passé ses mains dans mon dos et sa tête c'était niché dans mon cou. Ouais, on était vraiment bien comme ça et je trouvais ça complètement naturel en fait. Je notais pour moi même de faire ça beaucoup plus souvent en fait. Par contre pas avec n'importe qui. Je ne distribuais pas les câlins comme les distributeurs pouvaient donner des billets. J'avais mon intégrité à préserver quand même. En sentant Zoé gigotait contre moi pour essayer de s'échapper de mes bras, je sortais de mes pensées pour revenir au moment présent. Le seul problème, c'était que je n'avais pas envie de la laisser partir et j'utilisais un 5ème de ma force pour la retenir – ouais j'étais un tortionnaire à mes heures perdues. C'était peut-être ma seule chance se soir pour faire craquer Zoé et je ne voulais pas la laisser passer et je jouais toutes les cartes que j'avais, notamment celle des étoiles filantes. Parce qu'il fallait se souvenir que c'était elle qui avait pris l'initiative de m'embrasser ce soir là parce que les étoiles étaient magiques et romantiques. Ce soir il n'y en avait pas et je n'étais pas le gars le plus romantique de la planète – je ne l'étais pas du tout même – mais il y avait l'alcool et le fait que Zoé me trouvait super adorable et beau gosse. De toute façon je l'étais toujours, je comprenais pas pourquoi elle ne le remarqué que maintenant. « Je ne suis pas sûre. T'as juste une tête de débile qui passe partout. » Okay, une autre personne que Zoé me dirait ça, j'insulterais joyeusement la personne à grand coup de Nique ta mère FDP, mais je n'étais pas sûre que ça allait passait, alors je ne répondais rien et me contentait d'ouvrir mes bras pour lui rendre sa liberté.

Même si il faisait super bon dehors, j'étais sur que de ne plus être dans mes bras rendait super triste Zoé et j'étais sûr que maintenant elle avait froid. En même temps normal, il y a quelques secondes encore elle était dans mes bras musclés contre mon corps tout chaud et maintenant lus rien. Mais c'était elle qui l'avait décidé ainsi, je n'avais fait que respecté son choix pour une fois. « Ta gueule ! » Alors ça ce n'était pas très poli. Encore une fois j'aurai plus lui répondre de bien des manières insultants, mais en fait j'avais beaucoup mieux en tête et sans lui laisser le temps de trop réfléchir à ce qui allait se passer, je posais ma main sur sa joue et m'approchais de son visage pour l'embrasser. C'était une façon comme une autre de nous taire ensemble, c'était plutôt cool non ? Zoé avait répondu à mon baiser avec ardeur et passion et si respirer n'était pas indispensable, je n'y aurai jamais mis fin, malheureusement si on voulait rester vivant, on avait pas le choix. Seulement je ne comptais pas m'arrêter là, je voulais m'amuser et l'emmerder comme je savais si bien le faire et pour cela je ne trouvais rien de mieux à faire que de lui demander si elle voulait toujours que je cesse. En attendant sa réponse, mes lèvres s'étaient glissé dans son cou et je sentais, du moins j'espérais que toute ses défenses étaient en train de tomber. « Tu veux que je t'assassine avec une petite cuillère ? » Un sourire vient étirer mes lèvres et je n'avais pas le temps de répondre que les lèvres de Zoé étaient de nouveau contre les miennes. « Il faut qu'on bouge. » J'hochais la tête sans cesser pour autant de l'embrasser. Elle avait raison parce que si on continuait comme ça, je ne répondrais absolument plus de rien et tant pis si on se donnait en spectacle devant les gens de la fête. Ceci dit je n'étais pas vraiment du genre exhibitionniste et je suivais Zoé sans protester jusqu'à sa voiture. La question était maintenant de savoir qui allait conduire. Perso j'étais un pro à Gran Tourismo et GTA, donc même alcoolisé je pouvais gérer sans problème, Zoé je savais pas, mais ça n'avait pas l'air de vraiment l'intéresser par rapport à mes lèvres. Personnellement ça m'allait très bien. On pouvait même le faire dans la voiture si ça l'arrangeait. Bon on serait pas totalement à l'abri des regards, mais au moins on ne serait pas devant toutes les personnes présente au Catalina « Je conduis. » Heu oui d'accord, pourquoi pas. « T'es sûre ? » Et non ce n'était pas une réflexion machiste genre femme au volant, mort au tournant, mais c'était au cas où.

Ma réflexion n'avait eu aucun effet sur Zoé et d'autorité elle s'était mise au volant et okay ça m'allait très bien. « Si tu fais rien pour me distraire, tout devrait bien se passer. » Oui alors ça c'était délicat et je ne garantissais rien. « Je serais sage comme une image » C'était un odieux mensonge et je ne doutais pas que Zoé l'avait compris au moment où je posais ma main sur sa cuisse. J'étais même pas désolé, parce que je pouvais pas faire autrement. Ne pas toucher Zoé c'était juste impossible et même si elle était en train de conduire et qu'elle m'avait demandé d'être sage, je ne pouvais m'empêcher de l'embrasser dans le cou. Je ne suivais absolument pas ce qu'il se passait sur la route, on aurait pu être en chemin pour le Perou que je n'aurai pas fait attention.
La voiture arrêté, je jetais un coup d'oeil dehors pour remarquer qu'on était arrivé à la résidence et aussi vite que flash, on était sortie de là pour arriver dans l'ascenseur. Les portes à peine fermées, je me jeté sur les lèvres de Zoé comme si j'en avais été privé depuis bien trop longtemps et que ce contact était un besoin vital. Mes mains avaient étaient passé sous sa chemise et pour un peu, j'étais prêt à lui faire l'amour dans cet ascenseur. « J'ai pas fait tout ce chemin pour m'envoyer en l'air dans un ascenseur, même si c'est une jolie métaphore. » Pourtant c'était le fantasme de beaucoup de gens de le faire dans un ascenseur non ? Non bon d'accord, je l'embrasse une nouvelle fois avant de la guider jusqu'à chez moi. Je ne savais absolument pas si mon appart était rangé ou pas, mais à la rigueur de je m'en foutais royalement. Ce n'était absolument pas ma préoccupation première. Après avoir enfin mis la main sur mes clés, j'ouvrais rapidement la porte et une nouvelle fois me jetais sur les lèvres de Zoé. Cette fois plus rien ne pouvait nous retenir. J'avais envie d'elle, elle avait envie de moi et un à un nos vêtements se retrouvaient sur le sol avant d'arriver dans ma chambre. La nuit était chaude et sauvage et sentir le corps de Zoé frémir sous mes caresses autant que je frémissais sous les siennes était une sensation bien trop grisante et je le lui laissais aucun répit. Je voulais la voir tremblante de désir et de plaisir, je voulais l'entendre gémir et crier, je voulais lui faire plaisir jusqu'à atteindre l'orgasme, je voulais lui faire atteindre le point de non retour et surtout je le ferais. C'était une nuit qu'elle ne risquerait pas d'oublier, foi de Bob..  
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Re: You are physically flawless, but that doesn’t mean I like you. + Boboé ♥ (mignonneté & kiki) ✻ ( )

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You are physically flawless, but that doesn’t mean I like you. + Boboé ♥ (mignonneté & kiki)


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