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City lights don't shine as bright when we're apart
CALIXTE is in da place

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Brent n'a pas besoin qu'on lui fasse la moral, la policière s'en est largement donné joie. D'ailleurs, cette policière lui avait laissé une petite marque. Pas visible, non. Mais il sentait comme une pointe de tristesse le gagnait au fur et à mesure que ces pas l'éloignait de ce lieu, mais aussi de la demoiselle. Miller. C'était son nom de famille et il n'était pas sûr de pouvoir l'oublier, tout comme son visage enfantin et timide. Mais bordel ! Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Il ne sait pas et il n'eu pas vraiment le temps de travailler sur cette question puisque sa soeur jumelle arrivait en trombe vers lui. « On ne va pas faire de scandale. »  qu'il lui dit en lui prenant la main. Il voit bien que Calixte a envie de tuer toutes les personnes présentes pour l'avoir garder presque vingt-quatre heures dans le poste de police. Mais pour une fois, c'était de sa faute et Brent ne pourrait pas déléguer la faute sur quelqu'un d'autre. « Merci pour la caution ... » soupire-t'il quand il peut enfin sentir l'air frais sur sa peau. Ah ... Il revit. « Tu me diras combien je dois te rembourser. » Mais connaissant la miss, elle n'allait pas le lui dire et Brent devrait donc jouer des coudes pour arriver à connaitre le prix demandé par la cher Miller pour qu'il puisse être libéré. Boitant légérement à cause de son genou, il laisse 7Calixte se débrouillait toute seule. Il aimerait rentrer chez lui, prendre une grande douche et se poser sur son canapé pour profiter comme il se doit de son weekend. Oh. Il devrait aussi penser à appeler ses ouvriers pour s'excuser de ne pas avoir été présent aujourd'hui ... « Quoi Calixte ? » Il sent son regard posé dans son dos. Elle le suit, en silence et pourtant, il a l'impression qu'elle lui dit quelque chose en même temps. Alors, Brent se stoppe, se retourne et croise les bras. « Vas-y, je t'en prie. Dis ce que tu penses ... » Qu'il est con, c'est ça ? C'est pas nouveau. Il a pris l'habitude de se trimbaler n'importe où avec ces scanners et ses papiers d'identité et juste là, quand il oublie, il se fait arrêter au supermarché. Pas de quoi en faire tout un plat mais si elle le veut, alors il subirait ses conséquences. « C'est bon, finit ? » Parce qu'il aimerait vraiment rentrer chez lui. « T'étais pas obligé de venir, je peux très bien me débrouiller tout seul. Alors si tu permets ... » Brent se remet donc en route, toujours aussi difficilement à cause de son genou. Alors, quand sa blonde de petite soeur l'avantage d'être né en premier ! lui dit qu'elle est venu en voiture et qu'elle peut le raccompagner, il est obligé de faire une liste du pour et du contre. « Ok. Je veux bien. » Mai c'est juste parce qu'il sait d'avance qu'il ferait pire que mieux avec son genou. C'est pas du tout pour parler, ni pour s’asseoir, ni pour arriver plus vite chez lui. « C'est Mike qui t'a prévenu ? » Mike, le petit frère, celui à qui il avait téléphoné grâce au coup du : j'ai droit à un appel !

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Brent est connu pour avoir de la chance. Donnez-lui un jeu à gratter, n'importe lequel, et vous serez certain de voir qu'un petit pactole se trouve entre ses doigts. Il a de la chance, c'est désormais un fait avéré. Et pourtant ! Diantre, il lui arrive, parfois, de ne plus en avoir. Brent a fini par comprendre le sens de : la chance tourne. C'est exactement ce qu'il s'est passé hier soir. Alors qu'il tente désespérément de trouver de quoi soulager son stupide genou, ce dernier le mets dans l'embarras. Autorité, policière sexy, blague pourries ... Brent a tout eue et commence sérieusement à en avoir marre. Heureusement pour lui, sa soeur jumelle a entendu parler du peuple et elle débarque pour le sauver. Yep ! C'est une très bonne chose. Enfin, en théorie. Certes, le blond est content de pouvoir sortir du commissariat. Mais connaissant la jeune femme, il s'attends déjà à ce qu'elle attaque toutes les personnes qui l'ont laissés pourrir une nuit ici. Alors, il prends les devants et la fait directement sortir du commissariat pour éviter une émeute. Et éviter d'y rester aussi une nuit de plus.Tu devrais mettre ton certificat médical avec ton permis et surtout tu ne devrais pas sortir sans tes papiers. Passez la nuit au poste pour ça.... c'est abs... Il roule des yeux et commence à tracer son chemin. A pied. Clopin-clopant. Bordel. Cette nuit en cellule ne l'a pas vraiment aidé. Il a l'impression d'être un grand-père aujourd'hui. C'est absurde Il avait compris, mais désolé d'avoir couper la parole. C'est malpoli ! Ce n'est pas comme si c'était la première fois que ça t'arrive. Ma voiture est là bas si tu veux? Brent a la désagréable sensation que Calixte fait tout pour l'énerver ou l'exaspérer. Pourtant, malgré qu'il est une envie présente de rentrer chez lui et de rester seul, il n'arrive pas à refuser la proposition qu'on lui fait. Son genou a besoin d'un peu de repos. « Un jour, ils comprendront que je ne suis pas un criminel .. » Un jour. D'ici là, Brent devra être patient et faire avec. Je vois ça tu te démerdes si bien que tu as passé une nuit en cellule! Et voilà, la machine Hamilton prénommée Calixte est en route. Brent n'arrive pas à retenir son soupire. « On va pas en faire tout un plat. » A ce qu'il sache, il est sortie de cette nuit en cellule en vie et pas en mille morceaux. Allez Brent ! Arrête on va pas se disputer ça sert à rien Ouais ... « T'as raison. » Alors il libère la mauvaise énergie d'un côté et fait de son mieux pour faire entrer la bonne. Il place un faible sourire sur ses lèvres et décontracte ses épaules. C'était le mieux qu'il pouvait faire actuellement. Non Mike m'a rien dit mais mon phone est déchargé. Il pouvait joindre le bar de toute façon. Ce sont des clients au bar qui ont parlé d'une arrestation et ça m'a fait penser à toi, je suis venue presque aussitôt. Pourquoi tu ne m'as pas téléphoné directement ? Tu aurais pu éviter de rester si longtemps. Ouais. Alors ... Surtout, il faut que le blond arrive à exprimé ses pensées de façons claires, simples et précises. Il ne veut pas qu sa soeur le prenne mal. « Je voulais pas t'inquiéter. » Et ça, c'était vrai. « Puis si ton téléphone était déchargé, mon appel n'aurait servie à rien ! » Et ça, c'était vrai aussi. « Puis, je te voyais déjà venir ... » Il pointe un doigt vers elle, comme si celui ci allait lui faire comprendre le fin fond de ses pensées. « Tu aurais insulter tout le monde, taper, même. Et au final, on se serait retrouver à deux en cellule ... » Et ça, non merci. Il préférait encore être seul pour le coup. Rien que le fait de s'imaginer devoir partager la pièce exiguë avec Calixte lui donner des frissons. Pas de peur, juste d'appréhension. Veux-tu que je te fasse les courses que tu n'as pas faites ? Je te dépose chez toi, tu te reposes et je reviens avec les courses? Ou si tu veux on va chez moi j'ai de quoi te faire un bon petit déj ? Hein ? « Heu ... » Il a besoin de réfléchir deux petits secondes. « Je peux faire mes courses tout seul. J'ai trente-quatre ans, je ne suis plus un gosse C'. » Mais ! Et parce qu'il était gentil., il allait accepter autre chose. « Mais je veux bien faire un effort et venir chez toi. » Qu'elle profite, ceci était surement du à un coup de fatigue. « On ouvrira les fenêtre, avec ton sac pleins de poils là. » Brent n'a pas envie de finir avec une toux digne d'un fumeur. Bien qu'il soit déjà, fumeur. « Tu m'as pas dit combien je devais pour la caution ... » Alors, comme elle lui a pas dit, il va s'arranger autrement. Difficilement, il sort son porte feuille de sa poche et en sort quelques billets, qu'il pose prudemment en face de sa soeur. Elle ne pourrait pas les lui jeter à la figure sans risquer de les mettre en danger. Donc, elle les garderait pour elle ! « Je faisais pas les courses, tu sais. » Ouais, c'est le moment où Brent a envie de parler à coeur ouvert. « Je cherchais des anti-douleurs. Pour mon genou. » Et ça a grave mal tourné. « Y'a moyen que tu me payes un café directement arrivé chez toi ? Merci. »

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Il avait paniqué. C'est le cas de le dire. Brent avait paniqué quand Sarah Miller, la policière qui s'occupait de son cas lui avait proposé ce deal. Ils appelaient Calixte pour savoir si le blond disait vrai et il pouvait sortir en promettant de revenir avec ses papiers. Il avait tellement paniqué que finalement, il avait trouvé cette excuse bidon pour finir par appeler son frère : Mike. C'était plus facile. Il n'allait pas se douter complètement de ce qui allait se passer et de ce qu'il se passait mais au moins, il pourrait lui permettre de sortir. Et puis, contre-temps dans le planning. Calixte était arrivé et avait payé sa caution. C'était Mike qui avait du le vendre, malheureusement. Non Mike m'a rien dit mais mon phone est déchargé.  Il pouvait joindre le bar de toute façon. Ce sont des clients au bar qui ont parlé d'une arrestation et ça m'a fait penser à toi, je suis venue presque aussitôt. Pourquoi tu ne m'as pas téléphoné directement ? Tu aurais pu éviter de rester si longtemps. Il aurait pu oui. Mais l'image de sa soeur sulfureuse et en colère l'en avait rapidement dissuadé et c'est ce qu'il lui expliqua. Calixte n'était pas connu pour avoir son sang-froid. Sur ce point, ils étaient diamétralement opposés pour des jumeaux. Comme si tu connaissais pas toi non plus le numéro du bar! Si, il le connaissait. Il travaillait là-bas, parfois. Devait-il lui rappeler ? « Ecoute, le problème est réglé. On va pas se disputer pour ça ? » Ils sont déjà suffisamment en froid comme cela. Pas besoin d'ajouter une goutte de plus dans ce vase. Déjà qu'ils n'arrivent pas à percer l'abcès crées depuis six ans ... Si en plus, ils commencent à le faire grossir, il y aura encore moins de chance qu'il disparaisse un jour. Ah bon on a le même âge ? Presque ! « Je suis plus vieux que toi de trois minutes, souviens-toi. » Donc, dans le fond, ils ont le même âge mais avec un petit temps de décalage et c'est important de le souligner. Voulais juste aider. Je ne m’étais pas en doute ta capacité à faire les courses. Aussi. « Je sais. » Il avait juste l'impression d'être oppressé. « Je disais juste que tu n'as pas besoin de me surprotéger. Je suis assez grand pour faire ma vie désormais. Je sais gérer les situations dans lequel je me met tout seul. » Enfin, il les gère à sa manière et celle-ci le fait presque automatiquement, arrivé à un poste de police. Mais bon. Il fallait qu'il apprenne à lâcher un peu prise. Et c'est donc avec une certaine surprise qu'il accepte d'aller chez sa sœur. un effort ? c’est sympa de te sortir de cellule toi ! Il n'allait pas lui dire qu'il ne lui avait rien demander, non ? Non. « Tu vois ce que je veux dire. Prends pas la mouche pour si peu. » Ca lui donne même envie de rouler des yeux, mais il ne le fera pas. Et pour le chat rassure toi il ne va quasiment jamais dans le salon, on y prendra le café. Oh. Tant mieux, il n'avait pas envie de passer une heure à éternuer. tu me rendras lorsque tu la récupéreras   Nope ! Brent n'en fait qu'à sa tête et dépose les billets loin d'elle. Héhé ... Il a réussi à l'avoir pour une fois et il en est tout fière. Oh oui bien sûr ... Tu sais si tu veux y a un drugstore pas très loin. Il secoue la tête de gauche à droite. « Nan. Ils me donneront pas ... J'ai pas mes papiers. Et puis, les médecins ont dit que j'étais un peu trop accroc à ça. Il faut que j'essais de lever le pied. Ils devraient ressentir la douleur pour réussir à me comprendre. » Brent n'a jamais vraiment apprécié les médecins. Plus le temps avance et plus il se méfie d'eux. Comment pouvait-il ne plus prendre d'anti-douleur ? Il a tellement mal. C'est toujours par crise et en ce moment, avec l'hiver glacial, c'est de pire en pire. tu sais si jamais tu veux tu pourrais venir quand tu veux l’eau est chauffée. Les mouvements dans l’eau sont moins douloureux. Brent hausse un sourcil et regarde autour de lui. Calixte parle de la piscine. A vrai dire, il n'était jamais vraiment venu ici. Peut-être une fois, de façon tellement rapide qu'il n'avait pas pris le temps de regarder l'environnement où elle vivait. « C'est ... Gentil. » Vraiment. Il a l'impression de retrouver, le temps de quelque secondes, sa petite soeur d'antan. « J'espère que c'est des voisins et pas des voisines, je risquerais de briser des coeurs ! » Bien-sûr, il disait cela pour rire. Loin de lui, l'idée de faire du mal à qui que se soit. la porte est ouverte…. J’ai préféré passer par là tu n’auras aucun contact avec mon félin ou ses poils… ça te rassure ? Un peu. « Ouais. 'est rassurant de savoir que le chat ne viendra pas me rendre malade. » Mais, il serait ravi de le voir de loin. Juste pour voir quelle tête il a ! Les flics avaient une dent contre toi ? T’embarquer alors qu’ils n’ont pas pu prouver un vol ça a beaucoup intrigué l’avocat Oh .. Il récupère la tasse de café que vient de lui préparer Calixte et la remercie. « Non. Mais avec les périodes de fêtes, ils sont assez tendus. Ils ont rien voulu savoir ... » Il fait une petite moue dubitative. « Mais la policière qui s'est occupé de moi était vraiment sympa et à l'écoute. » Et jolie aussi. Très jolie. « Mais je vais pas les blâmer de faire leur boulot. J'étais en mauvaise posture. Sans mes papiers, je comprends qu'ils ont cru que cette histoire était purement folle. » Il boit une gorgée de sa boisson chaude. « Enfin, c'est fini. On peut passer à autre chose. Et éviter de créer d'autres soucis avec l'avocat familiale. » Brent en a assez de ces conneries débiles. « C'est jolie ... Chez toi. » Et grand aussi. Plus grand que chez lui. « Tu y vis seule ? » Peut-être que oui. Ou peut-être était-ce l'inverse ? Finalement, Brent ne savait plus grand chose sur sa soeur jumelle. « J'organise une petite soirée, avec des amis de collèges et lycées à la maison, le weekend prochain. Ça te dirait de venir ? » Oui, oui. Le blond tente de reconstruire quelque chose. « J'ai bien réfléchi, tu sais, durant la garde de cette nuit. Et ... Je pense qu'on devrait essayer d'oublier ce qu'il s'est passé il y a six ans. D'accord, j'ai eu cet accident mais on devrait pouvoir passer au-dessus de ça. » Ils sont jumeaux. Ils mériteraient de garder leur lien intacts comme avant. « Je repense souvent à quand on était petit. Quand tu avais peur de l'orage et qu'avec Mike, on tentait de faire en sorte que tu n'es plus peur ... C'était la bonne époque. Et, concrètement, j'ai l'impression d'avoir briser quelque chose quand tout s'est terminé avec Tori. Je suis désolé pour ça. »

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Brent a besoin de faire des efforts. Il ne peut nier davantage que sa famille lui manque. Son frère, sa petite sœur. Même sa sœur jumelle fait partie du lot. Calixte a toujours fait partie de sa vie. Ils sont à jamais liés, de toute façon. Mais en ce moment, il a besoin d'un pilier dans sa vie, et mine de rien, il sait que se sera sa blonde sexy de jumelle qui sera parfaite dans ce rôle. Il le sait, mais diantre, Brent préfère encore se voiler la face. Mais sa nuit au commissariat l'a fait réagir, prendre conscience des choses de la vie. Le grand blond a trente-quatre ans, et ce chiffre n'ira pas dans le sens inverse. Non. Il va continuer de vieillir et s'il ne fait rien maintenant, il sera trop tard. C'est donc contre toute attente qu'il accepte la proposition de Calixte d'aller manger un bout chez elle et de se reposer. Déjà, parce qu'il n'a rien dans son frigo ce qui est totalement normal. Et de deux, parce qu'il a besoin de s'ouvrir à elle, comme au bon vieux temps. Il voudrait et aimerait retrouver cette complicité qu'ils avaient enfant. Ce petit truc qui les rendait unique et inséparable. Là, depuis six ans, tout s'est cassé. Peut-être même avant. Le poids devient trop lourd à supporter. Oui, il faut qu'il plonge dans le plat, qu'il mette les histoires de famille de côté et qu'il redémarre l'histoire des Hamilton depuis le départ. Pour Calixte, pour Mike, pour Emma et pour lui. « Tu sais dans le quartier toutes les maisons sont somptueuses mais peu sont habitées en permanence…. En plus entre les claustras et les divers arbustes… je suis tranquille avec les vis-à-vis je n’en ai pas. » Oh. Il fait une petite moue boudeuse. Il ne pourra pas donc pas montrer son corps d'Apollon aux personnes aux alentours. « Ça doit faire vide ... » Brent, lui, il a préféré dans son quartier d'enfance. Il connait du monde, au moins. Et il a des voisins aussi. « Tu fais comment quand tu as un soucis ? » Impossible d'aller sonner à la porte d'à côté pour demander des œufs pour finir un gâteau. Ou bien-même, d'avoir un homme pour faire quelques travaux. Et la fête des voisins, on en parle ? Finalement la maison de sa sœur perd légèrement de son charme. « Oh tu sais il est un peu sauvage, même en allant dans mon bureau je ne sais pas s’il se serait montré. » Brent acquiesce et entre dans l'imposante pièce. C'est gentil de le rassurer de la sorte. Les chats, il aurait pu apprendre à les apprécier s'il n'était pas aussi allergique. Peut-être qu'un jour, il arrivera à faire avec. Peut-être qu'un jour, sa sœur comprendra que le coup du chat chez elle, c'était ce qu'il y avait de mieux pour les éloigner encore plus. « oui en quelque sorte » Brent hausse un sourcil. « En quelques sorte ? » Il est intrigué plus que de mesure. « Ca veut dire quoi exactement ? Tu as quelqu'un en vue ? » Promis, il n'irait pas lui casser les dents et le nez. Brent est quelqu'un de posé. Il aurait surement du mal à accepter la pilule mais il ne lui ferait jamais aucun mal. En tout cas, pas tant que Calixte est heureuse. « A part si tu comptes ton gros chat dans le lot des colocataire. » Ce qui peut être totalement plausible. Mais le sujet passe, le café vient et les pensées du blond tombent sur un tout autre sujet. Il parle. On ne l'arrête plus. Il a décidé qu'il retrouverait l'union qu'avait la famille avant son accident, et il y arriverait. Peut-être avec beaucoup de patience et de temps, mais il le ferait. Il venait tout juste de se le promettre. Et pour commencer ce défi, il fallait d'abord qu'il arrive à se faire pardonner auprès de sa jumelle. « Tu sais … je crois que notre symbiose s’est brisée avant ta rupture et quand à notre fratrie j’imagine que les distances se sont créés avec le temps. Il est loin le temps où j’avais besoin de toi pour me rassurer lors des orages » Aussi. Il ne sait plus à quelle période le vide s'est fait, la rupture s'est créée, mais ... Il y a un moyen de pouvoir tout remettre à plat. Non ? « Calixte, essais de voir les choses avec un poil plus de positif dedans. » Il al'impression qu'elle lui dit clairement que ce qu'il fait ne servira à rien. Ça le blesse. Vraiment. « Tu sais … je crois que c’est le fait que quand tu étais avec Tori tu n’aies pas voulu me croire, m’écouter qui m’a blessé… Puis peut être aussi que je sentais, savais au fond de moi qu’elle allait te faire souffrir et que je ne pourrais rien y faire. » Brent se lève et se positionne en face de sa frangine. Il n'ose pas la toucher, ni même la prendre dans ses bras. Elle semble bouleversée et à la fois, empreinte à ne recevoir aucune pitié. « Ecoute ... » souffle-t'il, ce qui dégage quelque mèches blonde de son visage. « Je sais que tu voulais bien faire avec Tori. Tu voulais me protéger. J'ai pas voulu t'écouter, et j'en suis vraiment désolé parce que tu avais vu juste. » Oui, ceci sont des excuses. « Mais, peut-être que j'avais besoin de ça aussi. Tu ne crois pas ? » Pas sûr qu'elle voit où il veut en venir. « Je veux dire. Peut-être qu'au fond de moi, je savais que Tori ne serait pas la femme de ma vie, que je me voilais la face, mais ... J'avais peut-être besoin de me prendre une gifle monumentale, de réaliser par moi-même tout ça. » Cette gifle, il se l'était prise, c'est sûr. Elle avait même était plus que violente. Mais ce n'est pas Tori qui l'a finalement blessé le plus, c'est sa famille. Parce qu'ils ne l'ont pas laisser faire sa propre vie. « Je sais que ça été difficile de me voir partir, de voir que j'étais heureux avec Tori, que je parlais souvent de construire ma propre famille ... Mais a mes yeux, ça ne sonnait pas comme une trahison. Loin de là. J'avais juste envie que vous soyez heureux pour moi, que vous vous rendiez compte qu'on peut tous avoir une belle vie, que vous n'aviez pas obligatoirement besoin de mon soutien pour réussir dans la vie. » Brent se masse la nuque. Il va surement trop loin. Il est possible que Calixte prenne mal ses propos. Il ne sait pas. Il est un peu perdu. « Je suis fière de ce que tu es devenu, tu sais. Et je suis surtout fière que tu l'es devenu par tes propres moyens. » Et c'est ça qui comptait, finalement. « Alors, s'il-te-plait, est-ce qu'on peut tous les deux faire des efforts pour tenter de recoller les pots cassés. J'ai besoin de toi, tu le sais. C'est dure en ce moment. »

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Jaxson a toujours eu du mal à s'ouvrir correctement face à sa soeur jumelle. A vrai dire, il n'en avait jamais ressenti le besoin. Elle avait toujours réussi à savoir ce qui le tourmentait, étant enfant. Mais là, depuis que tout s'est cassé entre eux, il est dans l'obligation. Il doit lui dire ce qu'il pense, ce qu'il ressent, ce qu'il veut et désire. Alors, il laisse ses pensées guider sa langue. Il parle pendant ce qui lui semble être des heures et des heures alors que c'est juste le temps qui se rallonge. Finalement, quand il s'arrête enfin, il est presque essoufflé. Mais son esprit est enfin libre, vide. Il a dit ce qu'il avait besoin et ça lui fait un bien fou Il espère sincèrement que ça suffira pour Calixte et lui puisse repartir sur de bonnes bases. Il a besoin de sa soeur à ses côtés et n'ont plus loin de lui. Il est prêt à sacrifier une petite partie de son ego pour cela, pour son bien à lui, pour son bien à lui, pour celui de sa famille, de sa patrie. « Commence déjà par m’appeler Cassy et non Calixte» Cette simple remarque le fait légèrement glousser. Il la retrouve, toujours à lui demander de la surnommer Cassy ou même, C' plutôt que d'utiliser son prénom. « Cassy. » Il dira cela désormais, c'est promis. Il fera attention. Et bien-sûr, il ne refuse pas cette étreinte qu'elle lui offre. Il referme même les bras autour d'elle, savourant cet instant de pure douceur, de pure bonheur. Même qu'il laisse ses lèvres venir déposer un humble baisers sur son front. « Je t'aime, C'. » Malgré tout ce qu'il s'est passé : bons ou mauvais, Jaxson continuera toujours a aimer sa soeur. C'est ainsi. C'est une partie de lui.  « Je viendrais à ta soirée. ….Tu sais si tu as envie de causer ou juste de te détendre tu es le bienvenu ici quand tu veux. » C'est tout heureux qu'il tente de lui répondre. « Tu pourras jouer un peu, si l'envie te branche. » Il a toujours apprécier ce qu'elle faisait et ça lui permettrait de récupérer le retard accumulé. « Et c'est gentil, Cassy. Tu sais que c'est pareil de mon côté. » Elle peut venir lui parler, discuter. Elle peut dire ce qui ne va pas. Il ales moyens d'aider.  « C’est le boulot qui va mal ?» Il souffle, se laisse tomber sur sa chaise. « Ouais, si on veut ... » Comme son genou lui faisait mal en ce moment, son directeur avait prévu de ne pas le mettre sur des enquêtes extérieur. « Ca fait deux semaines que je remplis des papiers, que je prends des plaintes. Je sature. » Mais ... Il se pince les lèvres. C'est pas vraiment ça le plus chiant. « Anya est en ville ... Tu le savais ? » Anya, c'est son ex. Celle avec qui il avait prévu de se marier, d'avoir des enfants. Il l'a quitté comme un moins que rien il y a plusieurs années parce qu'elle avait perdu leur enfant, son enfant. Et ça, c'était l'une des pires épreuves de sa vie. « Elle s'est faite tirer dessus par ma faute. » Parce qu'il est con et débile et qu'il s'était pris pour Superman. « Et elle va se marier ... C'. Elle va se marier ... » Sa voix se brise. Ses yeux s'humidifient légèrement. l allait se mettre à pleurer, lui, le costaud de la famille ? C'est fort probable. Cette nouvelle l'avait complètement anéanti. « Et je suis incapable de l'oublier .... »

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Jaxson ne pensait pas arriver à trouver un minimum d’havre de paix chez sa sœur après les derniers événements. Peut-être pensait-il que Calixte pourrait l’aider à remettre ses pensées et sentiments en place. Peut-être avait-il ressenti le besoin de parler, de s’expliquer, d’évacuer le trop pleins de remords qu’il y avait au fond de lui-même. Le brun a toujours eu une relation particulière avec sa jumelle, que se soit dans le positif ou dans le négatif. Parfois, il aimerait savoir si tout ceci est normal. Il aimerait savoir s’il avait fait des choix différents s’il serait là, dans cette cuisine, tasse à la main entrain de tenter de recoller les morceaux avec Calixte, entrain de narrer ses peines, ses erreurs. « Pourquoi de ta faute ? Tu as essayé de la sortir de là d’après ton collègue. Comment aurais tu pu prévoir les tirs ? » Jaxson souffle longuement. Il aurait dû s’attendre à des questions. C’était normal qu’elle veuille connaître ce qu’il s’était passé. « Je savais pas que tu connaissais un de mes collègues. » Simple constatations. Mais le brun n’est pas fou, n’est pas con. Il se doute bien que sa jumelle a dû le voir autre part que dans son lieu de travail. Un bar puis une chambre. Il ne veut même pas connaitre les détails. Il ne pouvait pas juger cela même s’il est certain que s’il connait le nom de cet élu, il irait lui passer un savon. C’est plus fort que lui. Jaxson n’est pas encore prêt à voir sa sœur s’épanouir avec un homme. Et bon dieu, ce n’était pas normal étant donné qu’elle avait dû accepter dans le sens inverse. Le policier avait envie de se donner une baffe … « C’est moi qui lui ai dit de partir, qui est accepté qu’elle ne mette pas mon gilet par balle … » Alors oui, il est responsable de cet accident. « J'ai pas agis comme j’aurais dû parce qu’Anya à biaisé mes sens. » Comme à chaque fois que cette brune est dans le coin. Jaxson perd la tête et tout déraille. Il déraille parce qu’il ne peut accepter ce qu’est devenu leur relation. C’est bien trop compliqué, complexe. Elle allait se marier … Ils s’étaient embrassés. Il l’aimait, encore. Il l’aimait comme jamais et ça le bouffait de l’intérieur de la savoir heureuse, en quelque sorte, avec un autre. « J’aimerais qu’il n’y ait qu’un chemin à te proposer de prendre mais ce n’est pas le cas. Après c’est toi qui voit. Tu peux lui dire que tu l’aimes toujours… tu risques une claque et qu’elle te lynche après ce que tu lui as fait ? Si tu l’aimes assez tu peux la laisser être heureuse sans toi ? ou tu peux fuir de nouveau ? Je sais que c’est plus simple à dire que à gérer… mais quelque soit ta décision tu peux compter sur moi pour t’aider. » Ses doigts se mêlent à ceux de sa sœur. Il a besoin d’elle, clairement. « Je peux pas lui faire ça, C’ … Je peux pas. » c’est lui qui était partie comme un voleur à la perte de leur enfant. Lui qui n’avait pas assumé les choses et qui était un lâche. « Je crois que à ta place j’irais la voir pour lui dire combien tu l’aimes encore, que tu ne te vois pas vivre sans elle.. Quitte à tout perdre ! Si tu la laisse épouser l’autre et que tu as des regrets de ne pas lui avoir parlé je crois que tu auras l’impression de tout perdre aussi » Il secoue la tête de droite à gauche. Jaxson est complètement perdu. « J’ai déjà tout perdu. » il ne peut plus faire machine arrière. « Je peux pas lui gâcher ce bonheur, Cassy. J’ai déjà fait trop de conneries avec elle. Faut que j’arrive à la laisser en paix. » C’est le mieux à faire. Vraiment. Il ne peut que lui offrir ce cadeau. Alors qu’il voulait continuer, son téléphone sonne. Il décroche. A l’autre bout du fil, c’est la petite sœur qui a besoin d’aide avec son enfant. « Tu m’accompagnes chez Em’ ? Elle ne trouve personne pour garder le bébé. » Et Jaxson s’était promis de toujours être là en cas de pépins. Toujours. Le policier se lève, se permet un dernier câlin à sa jumelle avant de la remercier. « Merci, C’. Je t’aime. » Et ce moment tendresse prends vite fin, avant qu’ils ne se dirigent ensemble jusque la voiture.

THE END.