Ca vrille dans sa tête au blond, il devient fou, complètement fou, son poing vient de s'attarder contre le mur et il peut sentir que ça le lance sur ses phalanges. Phalanges écorchées, il serre les dents pour éviter de hurler. Elle a couché avec Matthias, que lui répète sa conscience inlassablement. Elle a couché avec Matthias, il ne sait pas quand, ni même pourquoi, ni même comment elle est venue à le connaître, mais il a l'impression qu'elle l'a tout simplement trahi. Pourquoi ? Et surtout, elle aurait pu le nier. Elle aurait pu lui dire que c'était des conneries tout ça, que Camille avait peut-être mal vu, mais il avait vu lui aussi. Il avait vu qu'il fréquentait les colonnes du côté gossip langue de putes du magazine et que Reagan avait couché avec Matthias. Qu'est ce qu'elle avait foutu chez lui déjà ? Il devient complètement fou, complètement dingue et Camille ne semble pas trop supporter de le voir dans cet état. Il se mord l'intérieur de la joue, la regarde et secoue la tête négativement. Il passe ses phalanges sous l'eau pour retirer le sang qui coule et il hurle après Salem qui réclame des croquettes. Il en a eu il y a deux heures des croquettes, il ne va pas se plaindre. Il voit bien dans les yeux de Camille que ses réactions sont exagérées, qu'il ne devrait pas réagir de la sorte, mais il ne peut pas s'en empêcher. Tant pis, il attrape sa veste, ses clopes et son porte-feuille et il claque la porte après lui avoir dit qu'il revient. Il revient, il a besoin d'air, besoin de s'barrer un peu, un instant. Il se retrouve alors comme à son habitude, ou du moins, un peu moins en ce moment au comptoir du Silverlake, accoudé comme un pauvre poivrot. « Laisse moi la bouteille Ophelia. » Et il lui tend un billet trop important « Garde la différence, j'm'en balance. » Il n'a pas envie de parler, il n'a pas envie de se confier, il s'en fout un peu de tout ça, des paroles, des blablas et confidences, il n'a pas besoin de tout ça Adrian, pas sur le moment, il a juste envie d'oublier. Matthias il pourrait aller manger des spaghettis en Italie, ça l'arrangerait bien. Mais pour l'instant, il enchaîne les verres, se contente de repousser celles qui veulent lui offrir des verres et il se lève, titube un peu. Remercie Ophelia en passant derrière le bar pour lui faire un câlin et elle lui conseille de rentrer. Ce qu'il songe à faire, de toutes façons, il n'y a rien d'autre à faire. Puis il marche dans la rue, tente de rester droit comme un piquet, bifurque dans une rue qu'il connaît par cœur. Il saute, attrape l'escalier de secours et  monte presque deux à deux ces marches qu'il a foulé pour fumer une cigarette en dehors de cet appartement qu'il ne connaît que trop. Il ne se rend pas bien compte de ce qu'il fait mais il entre dans l'appartement.  Renverse une lampe au passage « Connasse de lampe. » et il avance à tâtons, se retrouve dans la cuisine, attrape une bière dans le frigo et il finit par entendre des aboiements « Oh salem ta gueule ! » Puis pourquoi il aboie déjà ? Oh merde. Il caresse alors le chien et l'intime de se taire. Puis quand il se relève, il la voit, il lui sourit alors et lève un doigt en l'air avant de lui dire « Je suis désolé, j'suis passé par la fenêtre et je pensais être chez moi et puis voila. Et puis je suis bourré, et puis tu me manques. »

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Lissa devait initialement sortir ce soir en compagnie d'un homme qu'elle avait une nouvelle fois rencontré sur Tinder. A la place, la blonde est toujours chez elle le nez dans ses bouquins. Qu'à t'elle prétexter comme excuse ? Juste la vérité, qu'elle n'avait pas le temps ni la tête à sortit étant donner qu'elle a une affaire importante à clôturer pour le début de la semaine prochaine et que sa plaidoirie est loin d'être finit. La blonde peut donc dire adieu à son repas du soir, pas de frites pour elle à son grand malheur. Tant pis, elle se fera livrée. Peut-être italien ? Non certainement pas italien. Lissa boude l'Italie et tout ce qui s'en rapproche. Elle n'est pas totalement prête à faire abstraction de ce qu'elle a apprit sur Matthias. Elle veut faire des efforts, mais quelque chose la bloque. Quoi ? Ca, elle n'a toujours pas la réponse à cette question. Cela est peut-être du au fait qu'elle lui a mit un magistral vent quand il lui a avoué qu'il ressentait quelque chose pour elle. Lissa a préféré se défiler et ne pas lui dire que le sentiment était partagé. La blonde préfère se faire mal, souffrir en silence. Au final c'est peut-être à cause de cette nouvelle qu'elle a annulé son rendez-vous également. Lissa avait aussi peur de retomber une nouvelle fois sur Matthias, puisque la dernière fois il s'était fait passer pour un autre homme juste pour sortir avec elle. Enfin, elle se doute qu'il n'était pas derrière cette histoire. Sinon c'est lui le blond et il baissera encore plus dans son estime. Ainsi quand elle se rendue compte de l'heure, le soleil était déjà couché. La blonde contacta donc son rendez-vous pour l'annuler. Elle ne prit même pas la peine de répondre à ses messages lui proposant une autre date pour se voir. A quoi bon ? Pour tirer un coup ? Même ça, elle n'en avait pas envie, du moins pas ce soir ... Bref ! Ce n'est qu'une fois que le livreur du restaurant chinois soit passé, qu'elle s'accorda une pause dans son travail. Elle l'avait bien mérité. Netflix en marche, elle venait de lancer l'une des nouveautés de la chaîne. Elle se pressa même d'envoyer un message à Sevan pour lui dire tout le bien de cette série et qu'il devait prochainement la regarder. La blonde s'était promise de lui refaire sa culture série tv. Autrement dit son F.R.I.E.N.D.S pouvait aller se rhabiller. Puisque Sevan était un papy qui mettait selon Lissa trop de temps à répondre, elle avait finit par l’appeler. Une conversation qui dura pas loin d'une bonne demi-heure, juste le temps qu'elle finisse son pot de glace à la vanille et au miel. Ils avaient même convenu de se voir mardi soir pour un bon burger et pour la suite de Game Of Thrones. Une fois la conversation terminée, Lissa traîna un long moment sur son canapé avant de sentir la fatigue la gagner et lui faire comprendre qu'il était temps pour elle d'aller rejoindre les bras de Morphée. Une caresse à Bucky avant d'aller se coucher, Lissa sait qu'elle va s'endormir comme une merde dans deux minutes montre en main. Elle qui dormait comme un bébé est réveiller en sursaut en attendant du bruit chez elle. Qu'est qui se passe ? Et pourquoi Bucky se met à aboyer de la sorte. Elle ouvre difficilement les yeux, elle n'arrive même pas à lire l'heure tant elle est dans encore réveiller. Lissa entend du bruit derrière sa porte, semblable à une voix. Elle s'arme de la première chose qu'elle trouve soit d'un déodorant. L'avocate ouvre donc la porte de sa chambre donnant sur le séjour afin de voir ce qui s'y passe et surtout pour faire taire son chien. « Je vous préviens, je suis armée ! » Armée à l'extrait de vanille et de grenade. N'empêche du déodorant dans les yeux ça doit faire mal. « Je suis désolé, j'suis passé par la fenêtre et je pensais être chez moi et puis voila. Et puis je suis bourré, et puis tu me manques. » Cette voix, elle la connait. Cette silhouette également. « Adrian ? » Elle n'en est pas sûre. Pour en avoir le cœur net, elle touche l'interrupteur à côté d'elle afin d'éclairer la pièce. C'est bien lui. « Tu ne peux pas rentrer comme ça chez moi. » Niveau sécurité, Lissa repassera. La prochaine fois, elle verrouillera sa fenêtre. « Rassure moi, tu n'as pas envie de vomir ? » C'est pas que, mais elle y tient un peu à son tapis. « Tu devrais t’asseoir. » Elle essaye de lui sourire timidement avant de se rendre compte qu'elle est presque à moitié nue. Elle file dans sa chambre, passe une robe de chambre. La seconde suivante, elle sert un verre d'eau à Adrian, en prenant place à côté de lui. Ce canapé est le lieu du vice de la dernière fois. « Tiens boit, ça te fera du bien. » Ca sera toujours mieux que de boire de l'alcool. « Je te manques uniquement parce que tu as trop bu. Demain matin ça te passera et tu auras même oublier que tu viens de me dire ça. » Elle en mettrait sa main à couper. « Tu as envie de parler de ce qui te tracasse ? » Parce qu'elle est certaine qu'il a quelque chose derrière la tête.

Lissa avait été l'un des plus beaux chapitres de la vie d'Adrian, comme un ange envoyé par sa mère qui était partie au ciel bien trop tôt, sa mère qui était parti et dont son absence avait brisé le cœur de l'ambulancier en s'envolant parmi les anges, mais Lissa, avec ses mots, ses gestes avait réussi à le panser, à le reconstruire petit à petit, morceaux par morceaux. Et il ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'elle était un cadeau du ciel. Mais ce cadeau n'aura pas duré longtemps et il est toujours persuadé que c'est de sa faute au blond, parce qu'il a été trop rapide, c'était bien trop rapide. Camille l'avait prévenu pourtant, qu'il ne fallait pas qu'il se précipite et il a foncé la tête la première dans un mur. Il s'est prit le mur en pleine face, et maintenant, il avance à tâtons dans sa relation avec Reagan qu'il qualifie d'indéfinissable [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Elle le fait vibrer, a prit sa défense contre Lissa, mais elle a couché avec un autre, elle qui lui hurlait dessus parce qu'il avait le malheur d'avoir envie de voir d'autres filles, de caresser d'autres jambes. Et il avait apprit ça dans un foutu journal. Un ramassis d'ordure, il ne le lisait jamais, mais il avait fallu qu'il tombe dessus parce que Camille aimait toutes ses rumeurs qui émanaient certainement d'un pauvre type de la ville qui n'arrivait jamais à coucher avec des filles alors il se vengeait sur les relations des autres. C'était certainement ça, mais en tout cas, Adrian, il épongeait sa peine naissante dans le whisky, enchainait les verres avant de finir par vider la bouteille, et il se trouvait pathétique, pathétique de se rendre malade pour une fille qui n'en avait sûrement rien à foutre de lui pour se jeter dans les premiers draps qui se présentaient à elle. Et dire qu'il était allé la chercher en Irlande. Dire qu'il avait été con pour lui dire qu'il l'aimait. Ses mots étaient sûrement sans significations. Puis de toutes façons, il était bien mieux tout seul. Quand Ophelia lui annonçait qu'il valait mieux qu'il rentre, il obéissait comme un chien bien dressé parce que c'était lui qui lui avait demandé une fois, de lui dire quand il abuserait et il lui avait promit qu'il l'écouterait. Alors il prenait le chemin de chez lui, avant de se rendre compte une fois être passé par la fenêtre qu'il était tout sauf chez lui. A cause de Salem qui aboyait. Il était chez Lissa, Lissa qui occupait parfois ses pensées.   « Adrian ? »  Il secouait positivement la tête  « C'est encore comme ça que je m'appelle. » qu'il ironise avant de plisser les yeux, aveuglé par la lumière et par une Lissa « armée » d'un déodorant « Tu ne peux pas rentrer comme ça chez moi. »  Il hausse les épaules  « Disons que je testais ton système de fenêtres et tu ferais mieux d'en installer des autres. » répondait-il très sérieusement. Il ne voulait pas qu'il lui arrive des bricoles, même s'il était sûr que les hommes ne serait pas capable d'escalader des escaliers de secours qui bougent de la sorte. Mais on est jamais trop prudent. « Rassure moi, tu n'as pas envie de vomir ? Tu devrais t’asseoir. »  Son regard détaillait la blonde qui était trop peu habillée, et il se mordait l'intérieur de la joue en soupirant légèrement quand elle s'enfuyait et il abdiquait une fois encore en allant s'installer dans le canapé.  « Je suis assis, la terre tourne, et non je n'ai pas envie de vomir. » Pas pour le moment du moins, peut-être que ça arriverait plus tard. Quand il sera chez lui sûrement. Mais il ne voulait pas que Camille le voit ainsi. « Tiens boit, ça te fera du bien. »   « Je vais rouiller t'es folle ! » Mais il boit le verre d'eau d'une traite, comme si c'était un shot d'une boisson alcoolisée, avant de secouer la tête. Ca ne lui fera pas de mal, c'est sûr.  « Je te manques uniquement parce que tu as trop bu. Demain matin ça te passera et tu auras même oublier que tu viens de me dire ça. »  Son doigt s'attarde sur la bouche de la blonde  « Tu ne sais pas de quoi tu parles Lissa, t'es trop souvent dans mes pensées, bien trop souvent pour que ce soit normal. Mais ne stresse pas, j'suis plus amoureux de toi. » Parce qu'il savait qu'elle paniquerait en entendant ça. Alors il ne voulait pas qu'elle s'inquiète et qu'elle le mette à la porte. « Tu as envie de parler de ce qui te tracasse ? » Il hausse les épaules avant de soupirer une fois encore. Il ne sait pas si c'est une bonne idée de parler de Reagan avec Lissa.  « Il y a cette nana, qui meurt de jalousie à chaque fois que je parle à une autre fille, à chaque fois que je regarde une autre fille. Mais elle, elle fait quoi ? Elle baise le premier mec qui passe. » Son ton devient plus sec, plus acerbe.  « Et je l'apprend ou ? Dans un ramassis de merde qui traînait sur ma table de salon. » Il soupire en regardant Lissa et il lui sourit  « Tu sais que t'étais pas obligée de remettre une robe de chambre ? Je t'ai déjà vu dans le plus simple appareil et c'est pas un spectacle désagréable. »

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Lissa ne va pas se mentir, mais elle a passée de très bons moments en compagnie d'Adrian. Elle pourrait même dire qu'il a été l'un de ses petits amis favori. Celui avec lequel, elle s'est le mieux entendu et avec lequel elle se serait vu un avenir s'il n'y avait pas eut Matthias dans sa vie. Oui ce Matthias qu'elle aime éperdument, qui bouscule toujours son cœur par les millions de sentiments qui véhicule. Ce même Matthias auquel elle n'adresse plus la parole depuis quelques mois déjà. Comme avec Adrian, comme avec les autres, Lissa avait finit par briser un cœur de plus. Celui de son meilleur ami ... Elle qui avait attendue toute une vie qu'il lui avoue être également amoureux d'elle, voilà qu'elle avait préférer ignorer cette information afin de protéger son cœur. Puis Lissa est persuadée que son bonheur est ailleurs. Alors à la place d'assumer ce qu'elle ressent, la blonde préfère enchaîner rendez-vous sur rendez-vous. Sauf que ce soir, elle a voulu annuler. Le travail avant tout. Voilà que Lissa qui était en train de faire un joli rêve se fait réveiller par un bruit étrange, celui de son chien qui aboie. Un cambrioleur est dans son appartement, elle est certaine ! C'est donc armé qu'elle se rend dans la pièce à vivre avant de tomber nez à nez avec : Adrian ? « C'est encore comme ça que je m'appelle. » Il s'est inscrit à l'école du rire depuis leur rupture où comment ça se passe ? Bien que ça soit lui, ça n'explique pas ce qu'il fiche ici dans son appartement. « Disons que je testais ton système de fenêtres et tu ferais mieux d'en installer des autres. » En plus de l'école du rire, maintenant il suit des formations en sécurité ? « Ce n'est pas quelque chose de commun de rentrer par la fenêtre des gens, aussi. » Elle dit ça juste comme ça. Puis il commence à faire chaud, elle ne va pas dormir avec les fenêtres fermées, elle n'est pas folle, du moins pas à ce point encore. « Je suis assis, la terre tourne, et non je n'ai pas envie de vomir. » Vraiment ? « Sûr ? Sinon je te donne une bassine ... » Okay, elle veut refaire la décoration de son appartement mais ce n'est pas dans l'urgence donc si Adrian pouvait se retenir il serait un parfait ex petit ami. Lissa, elle se comporte en ex petite amie parfaite en offrant un verre d'eau à son hôte. « Je vais rouiller t'es folle ! » Mais bien sûr, elle y croit ! « Allez boit ! » Lissa a l'impression de parler à Bucky, si, si, son chien. « Tu en veux un autre ? » Vu la vitesse à laquelle, il vient de descendre son verre, elle se le demande. Lissa est certaine que si Adrian lui fait autant de confession c'est parce qu'il a bien trop bu et qu'il n'a plus toute sa tête. La preuve quand il pose son doigt sur sa bouche pour la faire taire. « Tu ne sais pas de quoi tu parles Lissa, t'es trop souvent dans mes pensées, bien trop souvent pour que ce soit normal. Mais ne stresse pas, j'suis plus amoureux de toi. » Il se contredit dans ses paroles ou elle rêve ? « D'accord, Adrian, oui d'accord. » Elle le prend un peu pour un teubé, mais elle le vit bien. Il est bourré, demain il ne se souviendra de rien. Mais qu'est qui l'a mit dans cet état là ? Ça se sent qu'il a envie de parler, alors pourquoi se prive t'il ? «  Il y a cette nana, qui meurt de jalousie à chaque fois que je parle à une autre fille, à chaque fois que je regarde une autre fille. Mais elle, elle fait quoi ? Elle baise le premier mec qui passe. » Lissa essaye de suivre son histoire et surtout de la comprendre. « Mais vous êtes ensemble avec cette fille ? Tu devrais peut-être en parler avec elle pour vous mettre d'accord sur les termes de votre relation ... » Puis lui ? Il est blanc comme neige, il ne couche avec personne ? « Et je l'apprend ou ? Dans un ramassis de merde qui traînait sur ma table de salon. » Hein ? « Tu sors genre avec Emma Watson ? » Oui une célébrité, parce que pour qu'il l'apprenne dans un journal, elle ne voit que cette solution. « Tu sais que t'étais pas obligée de remettre une robe de chambre ? Je t'ai déjà vu dans le plus simple appareil et c'est pas un spectacle désagréable. » OKAY ! Là il vient de la mettre très mal à l'aise. « Tu as bu Adrian, tu ne sais pas ce que tu dis. » Même s'il dit vrai, la blonde n'allait pas se déshabiller pour ses beaux yeux. Et parce qu'elle le sent mal, elle prend même ses distances en s'installant à l'autre bout du canapé. « Tu restes de ton côté, je restes du mien. » Si l'idée ne lui plait pas, ça sera pareil. « Tu peux même passer la nuit ici, si tu veux. Je pense que de toute façon c'est plus sage que tu squattes mon canapé que plutôt tu prennes le volant ... » Elle s'en voudrait si jamais il lui arrivait quelque chose sur la route. Donc, la blonde fouille dans ses poches à la recherche de ses clés. « Non Adrian, non je n'essaye pas de te tripoter ! » Parce qu'elle le sent venir à dix milles. Une fois les clés en mains, elle se lève et les pose sur son plan de travail. « Tu as faim ? » Parce que Lissa oui. Puis ça sera sympa pour éponger l'alcool dans le sang.

L'ambulancier il flirte avec la bouteille à défaut de flirter avec d'autres filles qui pourraient se retrouver enterrer six pieds sous terre si jamais Reagan le savait. Mais il n'était pas rare qu'il s'autorise de temps à autre un écart avec des demoiselles rencontrées en soirée parce que de toutes façons, il n'était pas avec Reagan et Reagan n'était pas avec lui [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Il savait qu'il lui avait dit qu'il commençait à tomber amoureux d'elle, mais il ne se souvenait plus de ce qu'elle lui avait répondu, donc pour lui, il était encore libre de faire ce qu'il voulait. Enfin, libre était un bien grand mot. Mais tout de même. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi son cerveau aussi atrophié soit-il cet homme a des cases en moins, déso l'avait conduit jusque chez Lissa, mais il prenait cela pour un signe du destin, destin auquel il ne croyait pas mais on peut bien faire semblant cinq minutes « Ce n'est pas quelque chose de commun de rentrer par la fenêtre des gens, aussi. »  Et ce n'est pas commun de laisser sa fenêtre ouverte alors que l'on est pas en été. Si ? Il secouait la tête comme pour la contredire « Eh bien comme ça, tu sauras qu'il faut la fermer, la fenêtre hein ! Pas ta bouche. » Il était vraiment trop bourré et il se demandait si tout ce qu'il disait avait un sens et s'il n'allait pas se prendre une baffe pour tout ce qu'il osait dire. Peut-être, peut-être pas. Il retrouvait alors la Lissa qu'il avait aimé, la demoiselle protectrice qui se souciait bien des autres et qui ne voulait que leur bien-être. Elle semblait inquiète de le savoir bourré de la sorte, mais il n'y avait vraiment pas d'inquiétude à avoir, après tout, il avait l'habitude d'avoir l'impression d'avoir été passé dans un shaker. « Sûr ? Sinon je te donne une bassine ... » Il lève alors un pouce pour lui dire que tout va bien avant de répondre « Sûr à 100% Capitaine Valentine ! »  Capitaine Valentine avec sa tenue un poil provocante pour lui mais qui avait l'air d'avoir compris le message puisqu'elle revenait habillé un peu plus … chaudement. Lui était assez déçu qu'elle ait enfilé cette veste, mais il s'en remettra bien vite. « Allez boit ! Tu en veux un autre ? » Déjà de une, elle n'avait pas à lui donner d'ordres et de deux, il n'y a pas de deux, j'en ai pas trouvé. « Non, je t'ai dit que ça allait me faire rouiller ! Je veux bien un verre de vodka si tu as ! » Mais il est persuadé qu'elle ne répondra pas positivement à ses désirs et ses attentes. Tristesse absolue. « D'accord, Adrian, oui d'accord. »  Elle se rend compte qu'il est bourré mais pas bête ? Il la regarde alors en haussant les sourcils « Tu me prends pour un débile ou je rêve ? » Il serait presque vexé mais il n'en avait pas vraiment le courage. Il préférait déblatérer sur sa relation avec Reagan, Reagan qui lui brise son petit cœur fragile, Reagan qui lui fait vivre un enfer. « Mais vous êtes ensemble avec cette fille ? Tu devrais peut-être en parler avec elle pour vous mettre d'accord sur les termes de votre relation ... » Il  n'en savait que trop rien et ça l'énervait un peu « J'en sais rien. Je sais pas,, je lui ai dit que j'étais amoureux d'elle et je crois qu'elle m'a pas répondu, je m'en souviens pas, j'étais trop bourré encore une fois. »Il devrait compter les fois où il était sobre, ça irait beaucoup plus vite à compter que celle où il était bourré. Il n'aurait pas assez de deux mains pour toutes les compter. « Tu sors genre avec Emma Watson ? » Alors elle n'avait jamais entendu parler du magazine de la ville ? Genre, c'était une conspiration ? IL n'y avait que Camille qui l'avait eu dans sa boîte aux lettres dans le seul et unique but que le jeune homme le voit ? « Mais n'importe quooooooooooooi ! C'est une fille de la ville, je l'ai vu dans le magazine de la ville justement ! Le truc Cap Harbor truc bidule la. » Il ne se rappelait pas vraiment du nom, et ça n'avait pas d'importance. Après tout, il savait juste qu'il avait été cité alors qu'il était sûrement le plus honnête des citoyens de la ville [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. C'était bien en toute honnêteté qu'il annonçait à Lissa qu'elle était plus canon en nuisette. « Tu as bu Adrian, tu ne sais pas ce que tu dis. » Une fois de plus, il écarquille les yeux avant de répondre « Si, je sais très bien ce que je dis quand ça t'implique. T'es plus canon en nuisette, c'est tout. Celui qui te dit le contraire est un con. » Voilà.Adrian président. Mais elle ne semblait pas d'accord avec ses dires et elle mettait une distance entre eux deux. « Tu restes de ton côté, je restes du mien. » Il secoue alors la tête « Tu t'es cru dans Game Of Thrones, tu veux pas non plus construire un mur de glace ? » Vexé ? Un peu. Il savait se contenir et ne pas lui sauter dessus sans lui demander son avis. Il demande toujours l'avis des demoiselles avant d'entamer quelque chose d'intime.  « Tu peux même passer la nuit ici, si tu veux. Je pense que de toute façon c'est plus sage que tu squattes mon canapé que plutôt tu prennes le volant ... »  Ah non, il devait rentrer s'occuper de Peluche. Et de Camille, accessoirement. Mais la demoiselle ne semblait pas d'accord avec ça, quand elle cherchait ses clés, il levait les mains en l'air « Non Adrian, non je n'essaye pas de te tripoter ! » Genre. On sait tous comment ça se finit, ça cherche des clés et une chose en entraînant une autre... « Mouais c'est ce qu'on dit ! » Et il la regarde s'éloigner, ses clés dans les mains, et lui, une moue boudeuse sur le visage. « Tu as faim ? » Il hausse un peu les épaules, mais son estomac répond à sa place « Je pense que mon estomac à parler à ma place. Je cuisine si tu veux. » Même si bon, cuisiner bourré, ce n'est peut-être pas une idée des plus intelligentes. « Je dors dans ton lit ce soir ? Promis je te toucherais pas ! Ton canapé est pas confortable... » Il arbore une mine de chien battu avant de la retrouver dans la cuisine, non sans manquer de tomber une ou deux fois « Il est confortable quand il s'agit de se prendre pour des gymnastes mais pour dormir, je suis pas sûr que ce soit le meilleur des endroits. Promis, je garderais mes mains dans mon pantalon... dans mes poches ! Je veux dire ! »

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Lissa qui pensait passer une douce nuit dans les bras de Morphée venait de se faire réveiller sans prévenir par ... Adrian qui pénètre dans son appartement par l'une de ses fenêtres. Il aurait pu utiliser la porte d'entrée, c'est son rôle d'être là pour ouvrir aux gens. D'où son nom aussi. Lissa ne s'attendait donc pas à le voir dans son appartement et encore moins à une heure aussi tardive. Vu l'état titubant dans lequel il se trouve, elle se doute qu'il n'a pas tourné à l'eau durant la soirée. Finalement, il est peut-être plus prudent qu'il reste ici plutôt qu'il reprenne le volant. « Eh bien comme ça, tu sauras qu'il faut la fermer, la fenêtre hein ! Pas ta bouche. » En plus il se croit marrant avec ses blagues à deux sous ? Faut croire que oui, puisqu'il arrive à tirer un sourire sur le visage de Lissa. Mais pas le temps de rire, Lissa s'inquiète pour son ex-petit-ami. Il n'a pas l'air en forme et ça ne la rassure pas. Il va peut-être avoir besoin d'une bassine ? « Sûr à 100% Capitaine Valentine ! » Maintenant elle est capitaine ? « Je suis déçue, j'aurais pensée avoir le droit à un garde à vous. » En effectuant le geste avec l'une de ses mains et non le garde à vous qu'il peut y avoir entre ses jambes, Lissa ne veut pas savoir. Lissa décide de veiller sur lui, c'est la moindre des questions. Bien qu'ils ne se soient pas quittés en bon termes, la blonde juge qu'Adrian a toujours été très respectable envers elle. Donc pourquoi le jetterai t'elle dehors ? « Non, je t'ai dit que ça allait me faire rouiller ! Je veux bien un verre de vodka si tu as ! » De la vodka ? Lissa hausse un sourcil en le regardant en se demandant s'il ne se fout pas de la gueule. « Si tu bois un verre de plus, là tu auras réellement besoin de cette bassine ! » Donc à la place, il aura un verre d'eau supplémentaire. Lissa le pose même sur la table basse avec la bouteille à proximité. « C'est pour ton bien, tu me remercieras plus tard. » Mais d'ailleurs comment un ambulancier qui voit les dégâts de l'alcool chaque jours, boit encore comme un trou ? « Tu me prends pour un débile ou je rêve ? » Un peu, mais elle n'osera jamais le dire. « Pas du tout ! » Elle s'offusque presque. « Mais entre toi et moi, on sait très bien que tu ne te souviendras plus de cette soirée demain au réveil. » Tout ce qu'il se souviendra c'est d'un long et douloureux mal de crâne. Mais Lissa veut savoir ce qui l'a conduit à boire autant ? Une fille ? Oh ! « J'en sais rien. Je sais pas ... je lui ai dit que j'étais amoureux d'elle et je crois qu'elle m'a pas répondu, je m'en souviens pas, j'étais trop bourré encore une fois. » Il la désespère littéralement. « Arrête de boire Adrian, vraiment ... Tu passes peut-être à côté de la femme de ta vie. » Mais d'ailleurs c'est qui cette nana ? Emma Watson ? « Mais n'importe quooooooooooooi ! C'est une fille de la ville, je l'ai vu dans le magazine de la ville justement ! Le truc Cap Harbor truc bidule la. » « Le bidule ? » Quel bidule ? Lissa n'est pas certaine de comprendre. Non, Lissa ne lit pas le journal de la ville ce n'est pas assez intellectuel pour elle. « La ville a un magazine ? Il se passait quoi dedans ? » Genre ça publie des photos assez osé des habitants de la ville ? Finalement Lissa veut bien en apprendre un peu plus sur ce journal ! « Si, je sais très bien ce que je dis quand ça t'implique. T'es plus canon en nuisette, c'est tout. Celui qui te dit le contraire est un con. » Pourquoi est-il obligé de la faire rougir ? « Eh bien merci Adrian, je suppose que c'est ce qu'il faut dire. » Heureusement qu'elle a une robe de chambre sur les épaules. Elle a l'impression d'être violée du regard. Du coup, Lissa se sent obligé de prendre ses distances. « Tu t'es cru dans Game Of Thrones, tu veux pas non plus construire un mur de glace ? » Presque. Lissa se connait, il va lui faire les yeux doux et en moins de temps qu'il ne faudra, elle va se retrouver pendue à ses lèvres. « Je me met en condition pour la prochaine saison. » Voyant l'état d'Adrian ne pas s'améliorer, Lissa décide de lui piquer ses clés de voitures qui se situe dans son pantalon. « Mouais c'est ce qu'on dit ! » « Mais non je ne te tripote pas ! » Elle se justifie même en lui montrant les clés qu'elle a dans sa main. Pour changer de sujets, la blonde parle de nourriture. « Je pense que mon estomac à parler à ma place. Je cuisine si tu veux. » Euuuuh comment dire ? « Non mais non, j'dois avoir une pizza au congel. Je gère ! » Parce qu'elle n'a absolument pas confiance en Adrian ... Alors elle s'exécute. « Je dors dans ton lit ce soir ? Promis je te toucherais pas ! Ton canapé est pas confortable ... » Pardon ? « Il est confortable quand il s'agit de se prendre pour des gymnastes mais pour dormir, je suis pas sûr que ce soit le meilleur des endroits. Promis, je garderais mes mains dans mon pantalon ... dans mes poches ! Je veux dire ! » Lissa vient tout juste de mettre la pizza au four qu'un Adrian sauvage apparaît et manque de se casser la figure. « Je prendrais le canapé t'en fais pas. » La blonde est même généreuse ce soir. « Il ne reste plus qu'à attende que ça cuise. » DIt-elle en pointant le four du doigt. « T'empeste l'alcool Adrian. » Elle se voit même obligée de faire un pas en arrière, puis finalement de lui prendre la main et de le raccompagner dans le salon. « Cette cuisine n'est pas un endroit pour toi, du moins pas dans cet état. » Il serait capable de se faire super mal avec les couteaux. « Et je t'assure que mon canapé est très très confortable et juste pas pour s'envoyer en l'air ! » Peut-être pas pour y dormir toute une vie, mais assez pour une nuit. Enfin elle croit.

Adrian a une faiblesse dans la vie et cette faiblesse, elle est juste en face de lui. Il faut dire qu'elle a réussi à lui retourner le cerveau, le coeur et l'estomac en moins de temps qu'il ne fallait au blond pour dire mojito ou même whisky. Elle lui avait retourné tellement la tête qu'il avait réussi à mettre de côté ses appréhensions et son dégoût pour le mariage pour lui demander sa main et se prendre un vent qu'on peut qualifier de phénoménal j'aurais presque attrapé un rhume dit. puisqu'elle lui a dit non devant tout un restaurant. Et devant deux petites vieilles qui semblaient être attendris de voir un "si jeune couple qui semble  heureux." Le bonheur est surfait Marion philosophe, vingt-deux heures cinquante et un, le 30 juillet Mais Adrian est trop saoul il sait qu'il y a un problème mais il s'en fout en vérité. Il se fout parce qu'il est chez Lissa et c'est certainement le seul endroit où il avait envie d'être sur le moment.« Je suis déçue, j'aurais pensée avoir le droit à un garde à vous. ». Il haussait simplement les épaules, si jamais il osait faire un garde à vous, il allait certainement tomber en arrière et se cogner et bim, fracture du crâne alors il se contentait de la regarder un peu même s'il la voyait vraiment flou, il connaissait ses courbes et son visage par coeur. « Si tu bois un verre de plus, là tu auras réellement besoin de cette bassine ! » Mais non, il gère ! Il sait quand il a envie de vomir et visiblement, il n'a pas le vomito qui pousse, il n'a pas l'estomac qui fait le grand huit et il est plutôt heureux de cela.« C'est pour ton bien, tu me remercieras plus tard. » Il secoue la tête négativement avant de rétorquer, un doigt levé comme un bourré « Mais j'ai pas envie de voooomir ! J'ai pas l'estomac qui fait ping pong et qui se tort dans tout les sens ! Parole d'Adrian ! » Bon, il ne fallait pas trop lui en demander vu l'état dans lequel il était sur le moment, sa parole ne valait pas grand chose. A part s'il lui disait qu'il l'aimait, il le dit souvent quand il est bourré, en même temps il aime tout le monde, et d'autant plus Lissa même s'il y a Reagan qui est morte à l'heure actuelle mais voila, bisous« Pas du tout ! Mais entre toi et moi, on sait très bien que tu ne te souviendras plus de cette soirée demain au réveil. » Il la regarde en la défiant un peu du regard, les bras croisés sur son torse et il soupire. Se mord l'intérieur de la joue et grimace quelques secondes avant de répondre « Si je te dis que je t'aime, c'est que je le pense ! » Oui, enfin, il va peut-être le regretter demain si jamais elle lui dit, il risquerait de se faire tuer et elle risquerait de lui en coller une qu'il mériterait.Mais qu'importe. « Arrête de boire Adrian, vraiment ... Tu passes peut-être à côté de la femme de ta vie. » Heureusement qu'il n'a pas l'alcool triste le bonhomme, parce qu'il finirait par fondre en larmes en se rendant compte que c'est sûrement et que ça sera sûrement toujours Lissa la femme de sa vie mais qu'il tente toujours de se persuader du contraire. « Et si c'était toi la femme de ma vie ? » Oui, les questions existentielles d'un homme bourré, level un. Mais au moins, ils partiront peut-être sur de bonnes bases après cette soirée. « Le bidule ?  La ville a un magazine ? Il se passait quoi dedans ? » Il lève les yeux au ciel, tentant de se rappeler du nom de ce torchon mais rien ne vient. « Oui, un torchon je crois ou je ne sais pas. Y'a pleins de potins. Et des merdes en tout genre. » Oui, des potins sur le sexe, des potins un peu chiant quand même mais bon. Au moins, il a réussi à ouvrir les yeux même si pour le moment, il ressemble à un chinois. et se dire que Reagan n'était peut-être pas la femme de sa vie parce qu'elle n'hésite pas à s'ouvrir au premier venu qui n'est d'autres qu'un ami de Lissa. D'ailleurs, est-ce qu'il devrait lui dire ? Sûrement pas.  « Eh bien merci Adrian, je suppose que c'est ce qu'il faut dire. » « Ouaaaaais de rien ! Je le pense; » En même temps, elle est canon avec, sans, habillée, déshabillée. Elle est canon tout le temps et c'est certainement pour ça qu'il est tombé amoureux d'elle. Parce qu'elle lui donnait mille et une raisons de tomber amoureux d'elle. « Je me met en condition pour la prochaine saison. » Il lève un pouce en l'air « You know nothing, Lissa Snow. Et non, tu n'es pas une bâtarde mais tu ne ressembles pas à Jon Snow, ça me ferait bizarre de fantasmer sur un mec. » Beurk, jamais, non pas qu'il soit homophobe mais il ne se verrait pas avoir une aventure avec un homme. Ce n'est pas sa came du tout. « Mais non je ne te tripote pas ! » Il regarde ses clés et manque de se viander en voulant les attraper mais il se rattrape comme un pro. Avant de se rendre compte finalement que oui, il a faim. « Non mais non, j'dois avoir une pizza au congel. Je gère ! » Adrian ne dit jamais non à une pizza, une pizza quatre fromages, la vie post-cuite. Adrian pourrait se transformer en pizza parce qu'i vit des gueules de bois quasiment quotidienne, alors il ne compte plus les cartons de pizzas. Lou le tuerait si elle le voyait manger autant de merde,mais il est majeur et vacciné. Il sourit alors comme un enfant avant de suivre Lissa en lui sortant des inepties. « Je prendrais le canapé t'en fais pas.  Il ne reste plus qu'à attende que ça cuise. » Il regarde alors dans la direction du doigt de Lissa et il la regarde, il a terriblement envie de la prendre dans ses bras mais il se retient. Il sait qu'il va s'en prendre une. « T'empeste l'alcool Adrian. » Quand leurs mains s'attrapent, il entrelace doucement leurs doigts. Et il soupire un peu quand elle agit quand une mère envers son enfant avec lui.« Cette cuisine n'est pas un endroit pour toi, du moins pas dans cet état. » Il secoue négativement la tête « Arrête de me prendre pour un gosse. » Et il la regarde encore, il la voit un peu moins flou c'est un signe.  « Et je t'assure que mon canapé est très très confortable et juste pas pour s'envoyer en l'air ! » Il l'attire doucement près de lui, et il pose sa tête contre l'épaule de la blonde. « Je sais que j'suis un con. » Et il reste dans sa position en déposant doucement une main sur la cuisse de l'avocate. « Mais je pense que le seul endroit où j'ai envie d'être c'est ici. Ca m'éviterait de faire la peau de cet italien à deux balles qui s'est tapé ma copine. Qui n'est pas ma copine. » Et doucement, il attrape son visage pour déposer furtivement ses lèvres sur celles de Lissa « Il faut que t'arrêtes de me rendre dingue. Et d'accord. Je prendrais le canapé. Même si j'aurais voulu dormir avec toi une dernière fois. »

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Lissa ne peut pas le nier, Adrian a marqué un tournant dans sa vie. Il représente un beau chapitre de celui-ci. S'il n'y avait pas eut Matthias, la blonde lui aurait certainement dit oui et peut-être qu'à l'heure actuelle elle serait mariée avec lui, qu'elle porterait son nom et peut-être même la vie. Sauf que Lissa n'a pas acceptée sa demande et la première chose qu'elle a fait après lui avoir dit non ? C'est de foncer dans les bras de Matthias. Enfin ce n'est pas exactement ce qui s'est passé, c'est lui qui l'a rejoint. Mais ce soir ce n'était pas Matthias qui avait finit dans son appartement, c'était Adrian ! Pourquoi ? Lissa l'ignore. Tout ce qu'elle sait c'est qu'il est un peu trop bourré et qu'il s'est trompé d'adresse. Vu son état, il est préférable qu'il passe la nuit ici. Elle s'en voudrait s'il prend la route et qu'il ait un accident. Le principal maintenant c'est qu'il soit sage et surtout qu'il arrête de boire, Lissa refuse de nettoyer du vomis. « Mais j'ai pas envie de voooomir ! J'ai pas l'estomac qui fait ping pong et qui se tort dans tout les sens ! Parole d'Adrian ! » Lui il a la conversation d'un homme bourré. Lissa rit intérieurement et refuse de dire quoi que se soit, sinon elle va en entendre parler durant des heures. « Si je te dis que je t'aime, c'est que je le pense ! » Lissa écarquille les yeux à l'écoute de ces mots. Qu'est qu'il vient de dire ? « Toi tu vas vraiment trop bu pour dire des choses pareilles. » Et elle espère sincèrement que demain au réveil, il ne s'en voudra pas sinon il risque de regretter. En tout cas ce n'est pas Lissa qui le lui rappellera. « Et si c'était toi la femme de ma vie ? » Ses pupilles s'écarquillent une fois encore face à cette question. La blonde dépose tout de même sa main sur celle d'Adrian, comme si elle voulait apaiser les choses. « Tu sais très bien que ça n'est pas possible. Tu mérites mieux. » Mieux qu'une femme qui l'a trompée un nombre incalculable de fois pendant qu'ils étaient ensemble. Heureusement que Adrian change de sujet de conversation assez rapidement sinon elle aurait été perdue. « Oui, un torchon je crois ou je ne sais pas. Y'a pleins de potins. Et des merdes en tout genre. » Ah ? « C'est nouveau ? J'en ai jamais entendue parler. » Ou alors Lissa n'y a jamais prêter attention. « C'est surement qu'un ramassis de conneries. » Donc quelque chose qui ne mérite pas qu'on y prête attention. Et voilà que l'alcool dans le sang du jeune homme lui fait dire des bêtises plus grosses que lui. Oui Lissa est sexy mais ce n'est pas vraiment un truc qu'on aime entendre dire de la part de son ex. « Ouaaaaais de rien ! Je le pense. » Voyons si un filet de bave va apparaître au coin de sa bouche. Il ne veut pas toucher aussi tant qu'à faire ? « You know nothing, Lissa Snow. Et non, tu n'es pas une bâtarde mais tu ne ressembles pas à Jon Snow, ça me ferait bizarre de fantasmer sur un mec. » Ce qu'il dit n'a aucun sens et ça fait grandement sourire la blonde. « Heureusement que je ne ressembles pas à un homme. » Sinon elle aurait hurlait à son chien : Dracarys ! Il l'aurait peut-être attaqué qui sait. Par la suite Adrian croit que Lissa le tripote alors qu'elle veut juste prendre ses clés et vu son état, elle se décide de lui faire une pizza. Congelée, mais pizza quand même. En attendant que la pizza cuise dans le four, ils reprennent place sur le canapé. « Arrête de me prendre pour un gosse. » Désolé, mais c'est plus fort qu'elle. Mais qu'est qu'il fait ? Pourquoi il se colle contre elle ? « Je sais que j'suis un con. » Et c'est quoi cette main sauvage ? « Mais non tu n'es pas con, Adrian. » Elle tente de déplacer sa main, mais c'est sans succès. « Mais je pense que le seul endroit où j'ai envie d'être c'est ici. Ça m'éviterait de faire la peau de cet italien à deux balles qui s'est tapé ma copine. Qui n'est pas ma copine. » Cet italien ? Lissa n'a même pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle se fait embrasser furtivement. On lui explique ce qui vient de se passer ? « Il faut que t'arrêtes de me rendre dingue. Et d'accord. Je prendrais le canapé. Même si j'aurais voulu dormir avec toi une dernière fois. » Mais elle n'a rien fait ! C'est lui qui est venu chez elle. Lissa, elle n'a rien demandée. « Quel italien ? » Il parle de Matthias ? C'est le seul italien qu'elle a en tête. « Matthias ? » Genre son Matthias ? Enfin qui n'est plus son Matthias actuellement. Adrian confirme ses paroles et rajoute même une marque de pâtes italiennes pour le qualifier. Elle qui pensait qu'il serait un peu plus bouleversé par " leur rupture " elle apprend qu'il prend du bon temps ? Pourquoi devrait-elle s'en privée elle également ? « Tu sais quoi Adrian ? » Il ne sait pas, mais il va bien le découvrir assez tôt. « On va aller dans mon lit et on ne va pas faire que dormir. » Lissa lie sa main à la sienne en le tirant jusqu'à sa chambre. Une fois au pied du lit, elle colle ses lèvres contre les siennes dans une tourbillon de passion. Elle fait rapidement tomber la robe de chambre qu'elle portait sur ses épaules à ses pieds, se dévoilant ainsi totalement nue, avant de relever son regard vers Adrian avec un doux sourire aux lèvres. Ses lèvres se posent dans la base de son cou, remontant en douceur vers sa bouche. La blonde le pousse en arrière, pour prendre place sur lui et embrasser chaque parcelle nue de son corps, l'obligeant ainsi à enlever son haut. Leurs lèvres ne se décollent plus et pourtant Lissa met fin à cet échange dès lors qu'une sonnerie retentis. « Eh merde. » Lissa roule des yeux. Pourquoi avait-elle fait une pizza déjà ? Pourquoi ? « Je reviens dans deux minutes. » L'avocate parvient avec énormément de mal de se détacher de son ex petit-ami, remettant sa robe de chambre sur les épaules. Une fois dans la cuisine, elle éteint le four, sort l'objet en question et le dépose sur la table. Quand elle retourne dans sa chambre, elle n'est plus aussi certaine de savoir ce qu'elle veut. « Je suis désolé Adrian, je n'aurais pas du faire ça. » Lissa le chauffe et elle lui met un stop quelques minutes plus tard, c'est du Lissa tout crachée. « On ne devrait pas. » C'est surtout pas correct. La blonde vient prendre place sur le bord du lit aux côtés d'Adrian. « J'ai même l'impression d'abusé de toi. » Ce n'est pas du viol mais elle est consciente qu'il n'a pas toute sa tête en ayant autant bu. Enfin bon si après Adrian en a véritablement envie, la blonde ne dira pas non.

« Toi tu vas vraiment trop bu pour dire des choses pareilles. » Il fauti dire qu'Adrian a un sérieux problème avec l'alcool. Ca c'était un peu atténué avec le temps, quand il était avec Lissa, quand il était avec Reagan, mais maintenant que les deux ne sont plus là, il n'arrive pas à se canaliser à se dire que ça ira, qu'il n'a pas besoin de son verre de scotch habituel, qu'il n'a pas besoin de boire pour survivre. Il ne veut pas que sa soeur le voit dans cet état mais il sait qu'elle n'est pas stupide, qu'elle n'est pas du genre à ne rien comprendre. Quand il rentre, qu'il ne marche pas droit, quan il rentre en pleine nuit et qu'elle l'entend se cogner un peu partout. Elle sait qu'il recommence à se détruire parce qu'il rentre souvent avec des bleus sur le visage, signe d'une trop grande alcoolémie et d'une envie de se détruire et de frapper tout ce qui est possible de frapper même un mur. « C'est pas nouveau que je bois trop, j'aime bien tenir compagnie aux bouteilles ou même avoir le titre de pilier de bar. » Adrian est mauvais, mais il se met à rire un peu pour dédramatiser la situation, il se sent comme un équilibriste au dessus du vide qui attend impatiemment de savoir si oui ou non, il va sauter, si oui ou non, il va finir par s'écraser sur le sol comme une crêpe. S'il va finir par crever d'une façon ou d'une autre, comme sa mère. Elle, elle est partie à cause d'un cancer, lui il va partir à cause d'une connerie. Il le sait, il le sent. En attendant, il est là, à côté de Lissa, Lissa qui le fait rêver à parler d'un stupide chiffon qu'il n'aurait jamais voulu voir. Un stupide journal tenu par un imbécile qui s'amusait à briser tout les couples qui était possible de briser. Mais est-ce que Reagan et lui étaient un couple? Il en doutait maintenant.« C'est nouveau ? J'en ai jamais entendue parler.  C'est surement qu'un ramassis de conneries. » Il haussait les épaules, un peu je m'en foutiste sur les bords mais en vrai, il ne s'en foutait pas le moins du monde, il détestait cette sensation de se dire que tout tombait en ruine. « Heureusement que je ne ressembles pas à un homme. » Il fait alors une grimace en faisant semblant de vomir avant de rire un instant. « Je ne prend pas par derrière. » Oups. Il ne lui aurait jamais dit cela s'il était sobre, il aime bien parler de sexe, ce n'est pas une nouveauté, mais pas avec son sexe, surtout pas avec son ex. Sa main prend place où il aimerait vraiment qu'elle soit, et il s'humidifie les lèvres. Il aurait bien besoin d'un verre pour le moment. « Mais non tu n'es pas con, Adrian. » il secoue la tête « Tu dis ça parce que je suis là mais je suis sûr que tu le penses. » Oui, il en était persuadé et elle ne pouvait pas le contredire parce que quand il est bourré, il est vraiment trop têtu et il veut vraiment avoir raison. Alors il sait qu'il aura raison, qu'elle le veuille ou non. Elle navait qu'à acquiescer. Et puis il passerait à autre chose. Ce qu'ils étaient en train de faire quand il se plaignait encore et toujours de ce journal. « Quel italien ?  Matthias ? » Il fronçait les sourcils, arborait une tête qui montrait qu'il réfléchissait le temps de quelques secondes. Est-ce que c'était ça ? Oui, il pense. Ou Mathis, mais en tout cas il y avait un S à la fin. « Oui ça, ou gracias. Mais je crois que ça, c'est merci en espagnol. » la nonchalance se lit sur son visage, et sur ses gestes. Il s'en fout un peu de son prénom tout ce qu'il sait c'est que c'est un connard. Un pauvre connard et que s'il était en face de lui, il lui mettrait sûrement son poing contre son visage ou même son front. Un bon coup de tête. Il serait sûrement très heureux. Il sourit même en imaginant cela. Ca lui ferait un bien fou. « Tu sais quoi Adrian ? » Il tournait la tête vers la blonde sans comprendre où elle voulait en venir. Il n'a pas le temps de lui demander ce qu'elle avait qu'elle reprend la parole. « On va aller dans mon lit et on ne va pas faire que dormir. » Il n'avait rien le temps de faire, qu'il sent les lèvres de Lissa qui s'écrasent sur les tiennes, et il la suit en souriant, contre ses lèvres, ses mains se baladant sur le corps de la blonde, encore, toujours, ses phalanges se heurtant contre les courbes délicieuses de son ex. Ses mains rencontrent la peau nue et il soupire contre ses lèvres, se laisse faire comme un pantin pendant que ses lèvres épousent la peau de la blonde. Quand la sonnerie retentit, il halète un peu. « Eh merde. » Il a envie de la retenir « N'y va.. » « Je reviens dans deux minutes. » pas. Il ferme les yeux un instant, la regarde qui s'en va et il s'allonge sur le lit, fixant le plafond en balançant ses jambes dans le vide. Foutu pizza. Pourquoi est-ce qu'elle avait eu l'idée de faire de la pizza ? Il lui avait dit qu'il n'avait pas faim. Ou est-ce qu'il ne l'avait pas fait? Quand elle revient, il s'attend à ce qu'il reprenne là où ils en étaient. Mais ... non. « Je suis désolé Adrian, je n'aurais pas du faire ça. » Il la regarde, et tape doucement la place à côté de lui pour qu'elle revienne. Il ne veut pas qu'elle s'en veuille. « On ne devrait pas. » Alors ça c'était la meilleure ! Ils ne devraient pas ? Alors que c'est elle qui l'avait chauffé ? Alors que c'est elle qui avait enclenché tout ça ? « J'ai même l'impression d'abusé de toi. » Il la regarde et l'attire sur lui, placant les jambes de sa blonde d'un côté et de l'autre de sa taille. Ses main caresse doucement son visage qu'il vient de prendre en coupe. « Tu n'abuses pas de moi. » Ses yeux bleus se perdent dans ceux de la blonde. « Je sais que je suis bourré, mais je sais aussi que j'ai envie de toi. Qu'importe le taux d'alcoolémie que j'ai dans le sang. » Ses lèvres flirtent avec la peau du cou de la blonde, toujours un peu plus. « J'ai envie de toi. » Et doucement il se lève pour inverser la tendance et l'allonger sur le lit, ses doigts retirant doucement la robe de chambre de la blonde « Tu as encore le droit de dire non. » Mais si elle ne le fait pas, il ne s'arrêtera pas. Il se connait.

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Lissa ne va pas se mentir, il y aura toujours une part d'elle qui sera attirée indéniablement par Adrian anciennement Josh. L'ambulancier n'avait rien d'exceptionnel, mais il avait réussit à séduire la blonde et presque à la faire tomber amoureuse de lui. D'une certaine façon, elle avait du être amoureuse de lui mais malheureusement il n'est pas Matthias. Lissa ne serait expliqué ni pourquoi ni comment, mais ce qu'elle ressent pour Matthias n'a pas de nom. Il a réussit à conquérir sans coeur sans même le lui avoir demandé. Sauf qu'aujourd'hui ce n'est pas Matthias qui se trouve dans son appartement mais seulement Adrian. Déjà que la blonde trouve ça étrange la présence de l'homme dans son appartement, ça l'est encore plus quand elle comprend qu'il s'est trompé de chemin et qu'il est totalement bourré. Oh s'il savait que Lissa l'avait allègrement trompé avec Matthias durant toute la durée de leur relation, Lissa n'est pas certaine qu'il serait aussi enthousiaste d'être ici. « C'est pas nouveau que je bois trop, j'aime bien tenir compagnie aux bouteilles ou même avoir le titre de pilier de bar. » Et ça c'est ambulancier ? Lissa ne le comprendra jamais sur ce point ci. Il n'a pas apprit que l'alcool était néfaste pour la santé ? « Je ne suis pas sûre qu'être le pilier d'un bar soit un vrai compliment. » Il n'y a aucune fierté là dedans, juste de passer pour l'alcoolique de la ville. Mais Adrian lui explique pourquoi il a autant bu. Il y a une histoire de fille derrière qui l'a trompé. Ah s'il savait. Et voilà que Lissa ne sait rien comme Jon Snow, sauf qu'elle est une femme et non un homme. « Je ne prend pas par derrière. » Chacun est libre de faire ce qu'il veut, c'est son choix et Lissa ne reviendra pas là-dessus. « Tu dis ça parce que je suis là mais je suis sûr que tu le penses. » Absolument pas ! « Pourquoi je penserais que tu es con ? T'es loin d'être un idiot Adrian, t'es un mec bien. Ce soir, tu as juste trop bu et j'admet que dans cet état, tu n'as pas toute ta tête. » Mais jamais, elle ne le traitera de pauvre con, ce n'est pas son genre. Elle lui sourit même pour essayer de lui faire réaliser ses paroles. Mais son sourire s'efface rapidement dès lors que Adrian évoque un Italien. Quel Italien ? Son Italien à elle ? Il n'y en a pas 36 en ville et elle est certaine qu'il parle de Matthias. Lissa ne devrait pas être jalouse et pourtant ... « Oui ça, ou gracias. Mais je crois que ça, c'est merci en espagnol. » Pourquoi il lui dit merci en espagnol ? Lissa ne comprend absolument pas. « C'est grazie en Italien. » D'accord Lissa ne parle pas l'italien couramment mais à force de côtoyer Matthias depuis des années, elle connaissait la traduction de nombreux mots et expressions. Désormais l'Italie est loin, la blonde n'a plus qu'une idée en tête se glisser dans les bras d'Adrian et s'envoyer en l'air avec lui accessoirement. Elle ne veut pas dormir bien qu'elle l'invite dans son lit. Au contraire, elle dévore sa bouche sans aucune grâce, tentant par la même occasion d'enlever le surplus de vêtement présent sur son torse. Lissa n'était plus qu'à quelques minutes de s'offrir totalement à Adrian quand cette fichue sonnerie du four se met à sonner. Tout ça pour une fichue pizza ! C'est l'esprit de Matthias qui veut empêcher ce qui doit se passer dans ce lit ! N'empêche il aura juste fallu de ce court laps de temps entre sa chambre et sa cuisine pour mettre en doute Lissa. Des doutes qu'elle n'attend pas de dévoiler à Adrian. Ils ne devraient pas faire ça ... Ce n'est pas correct, Adrian n'est même pas en état. Lissa se sent presque honteuse, elle a même l'impression d'abuser de lui. « Tu n'abuses pas de moi. » Vraiment ? Lissa relève timidement ses yeux vers le doux regard d'Adrian. « Je sais que je suis bourré, mais je sais aussi que j'ai envie de toi. Qu'importe le taux d'alcoolémie que j'ai dans le sang. » Comment doit-elle réussir à réfléchir en sentant les lèvres du jeune homme dans son cou ? « Adrian ... » C'est la seule chose qu'elle arrive à prononcer. « J'ai envie de toi. » Il n'avait même pas besoin de le dire, elle l'avait sentit. « Tu as encore le droit de dire non. » Elle va dire non maintenant ? Sa raison aurait pu la pousser à faire ce choix, mais Lissa se décide à choisir la passion. La blonde ne dit plus un mot, capturant uniquement les lèvres d'Adrian. Une fois qu'ils sont sur la même longueur d'onde, ils font disparaître le peu de vêtements qui les séparaient afin de ne faire plus qu'un et de laisser leurs respirations profondes être l'unique mélodie se jouant dans la chambre de l'avocate.

LA FIN.