I just know you saved my life, you saved me. I'mma be alright, you saved me. How can I stand next to you all alone and do nothing at all? It starts in my hands, straight to my bones, head spinning when you fall. With my heart safe and sound, I stay. And my feet on the ground, I say. I've never been higher. Let the world catch fire. Living, loving, I stay. ▲ Hedley
J'aurais dû rester sous mes draps. J'ignore ce qui m'a pris de quitter le lit si douillet qui m'attends chaque soir. Je savais que ce que j'aurais pendant quelques jours serait moins confortable que ce que j'avais d'habitude. Tout le monde peut affirmer que les lits d'hôpitaux sont tout, sauf confortables et agréables. Quelques heures avant d'atterrir à l'hôpital, j'étais gentiment à promener à faire des travaux à l'intérieur de ma demeure. J'aurais normalement demandé à Flavio qu'il le fasse sauf qu'étant donné que nous avions arrêtés tous contacts, j'avais décidé de me débrouiller sans l'aide du médecin.
Il devait d'ailleurs sans doute m'avoir oubliée déjà. Il devait être dans les bras de Meredith Fitzgerald et j'étais qu'un souvenir à supposé que je fasse parti du passé du médecin. Je soupir à ça. Je soupir parce que je dois arrêter de songer à cet homme et c'est précisément le souci, je fais qu'y songer, sans arrêt. Malgré que nous soyons séparés, je suis sans cette à songer à cet homme qui m'a trahi. Il doit être content désormais, il a une petite-amie auprès de laquelle il obtient ce qu'il veut. J'ai abandonné le fait de dire à mes parents que je suis amoureuse de Flavio. C'est sans doute vis-à-vis d'ailleurs de sa relation auprès de Meredith et c'est sans doute vis-à-vis de ça qu'il s'est abstenu jusqu'à maintenant d'en discuter auprès de nos mères respectives. Tout devenait limpide et je devais avouer que cela me faisait souffrir.
J'étais donc sur un escabeau à l'intérieur de mon domicile, je m'étais affairée à mettre un clou au mur, et c'était à un endroit précis, alors évidemment, j'avais été obligée de monter sur cet escabeau. Alors que je prenais le clou d'une main et que je pris un marteau de ma main libre. Je commence à mettre le clou et après quatre coups de marteau, le me tape sur la main, j'ai tant mis d'énergie que je crois que je me suis cassée un os tant c'est douloureux. Je perds l'équilibre sur l'escabeau et je tombe. Je tombe et je me cogne violemment la crâne au sol. Heureusement je ne saigne pas.
J'ignore combien de temps j'ai été inconscience cependant quand j'ouvre les paupières, j'ai des douleurs partout. Je me relève et me dirige difficilement jusqu'à la demeure face à la mienne, une voisine encombrante cependant gentille. Immédiatement, elle me conduit à l'hôpital, me dépose et s'excuse parce qu'elle doit repartir. Elle prend mon numéro de téléphone et j'attends patiemment avant de m'évanouir dans la salle d'attente.
Je sais que Mallory est en crise après moi, elle a de quoi je le sais et je ne lui en veux malgré tout. S'il y a bien quelque chose qui me dérange là dedans malgré tout, c'est le fait qu'elle pense dur comme fer que je n'ai jamais été amoureux d'elle, c'est complètement faux et ça me fait mal au cœur de me dire qu'elle me pense être aussi mauvais comme ça et surtout manipulateur. J'ai essayé de tout faire pour revenir vers elle, j'ai essayé de lui faire entendre la vérité, mais rien à faire c'est plus fort qu'elle est même si je suis énervé je peux très bien la comprendre. En réalité, je pense que je suis énervé contre moi-même tout simplement. Voilà maintenant plusieurs jours qu'elle me fait la tête donc, plusieurs jours que je ne suis plus vraiment moi-même, que je suis tout simplement ailleurs. J'ai du mal à trouver le sommeil, j'ai du mal à être vraiment là, vraiment présent et avec mon métier autant dire que ça n'est pas du tout raisonnable. J'ai essayé de cacher ça le plus longtemps possible, mais j'ai fini par être repéré et évidemment, j'ai dû prendre quelques jours de pause, essayer de sortir de cet état-là, me donner une grande claque et me remettre sur le droit chemin au moins pendant mes heures de boulot.
Aujourd'hui c'est mon retour de « vacances », j'ai pas spécialement mis mes soucis de côté, mais disons que j'y pense peut-être moins. Heureusement aujourd'hui mon programme de la journée est plutôt léger au niveau des opérations, mais on le sait tous, il a toujours des imprévus et ils ne se comptent pas. On espère toujours que le nombre d'imprévus ne sera pas extrêmement dur, on veut toujours sauver les gens, nous sommes là pour leur redonner la vie en quelques sortes alors perdre un patient est toujours la pire des choses puisque nous avons l'impression d'avoir échoué dans notre boulot. C'est en tout cas la sensation que j'ai lorsque je perds l'un de mes patient, ça m'atteint et je déteste être comme ça. Je sors tout juste d'une opération de trois heures plus ou moins délicates et c'est le moment où je peux prendre ma pause. Je décide de me rendre dans le self et pour cela il faut passer par les urgences. « MALLORY ! » C'est elle, elle est là, ici aux urgences, et elle vient tout juste de tomber devant moi. « Un brancard s'il vous plait ! Vite ! » Dis-je assez froidement aux infirmières présentes autour.
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Il m'a fait des promesses. Il les a détruites le jour où j'ai appris qu'il a tout simplement couché auprès d'une de ses collègues. Si ça se trouve, elle était une parmi de nombreuses femmes auprès desquelles il a eu une relation de ce style. J'ai des sensations de nausée à cette pensée, comme-ci ça me rendait malade à y songer et c'était le cas. J'étais malade de songer qu'il avait eu de nombreuses relations, d'ailleurs malgré qu'il ait eu qu'une relation et que ce soit auprès de Meredith fut déjà un véritable drame et depuis nous sommes tout simplement dans une période de froid polaire. Un froid qui nous a éloigné. Je me suis pris des jours de congés, j'ai refusé une affaire tant j'étais distraite. J'ai pris que trois jours véritablement, et désormais je dois reprendre le travail que je fais au quotidien.
Aujourd'hui j'ai simplement décidé d'oublier Flavio et de justement me débrouiller comme une grande. Je décide alors de grimper sur l'escabeau. J'ai toujours eu le sens de l'équilibre alors de toute façon, je sais que j'arriverais à maintenir assez d'équilibre et de rester sur cet escabeau. Sauf qu'au moment où je frappe sur le clou, je me tape si fort sur le doigt que je sens qu'un de mes os s'est brisé. Et puis, je trébuche, et je me cogne extrêmement fort le crâne. Je vais jusqu'au domicile de ma voisine qui me conduit jusqu'aux urgences. Arrivée dans la salle d'attente des urgences, je commence à vouloir aller au secrétariat puis, je m'effondre. J'entends une voix et puis j'entends un bruit sourd et plus un bruit autour.
Je me réveille dans une chambre. Une infirmière est à côté de moi et vérifie mes constantes. Je vais mieux, je le sens, alors je m'apprête à me lever. Hors de question de rester ici un instant supplémentaire. J'ignore ce qui s'est passé, cependant, le soleil s'est couché et j'ai l'impression d'avoir une gueule de bois alors que je n'ai pas bu. Je regarde aux alentours, l'infirmière me demande de rester allongée. Les résultats des examens ne devraient plus tarder. J'aperçois alors devant ma chambre Flavio qui parle à l'infirmière qui vient de quitter ma chambre. Je soupir. Je n'ai aucune envie de le voir. Pour éviter de penser à Flavio, c'était raté.
Je peux sortir ? Je signe où ? dis-je sans attendre, sans qu'il puisse dire quoi que ce soit.
J'ai toujours pas le cœur de reprendre mon boulot depuis l'histoire avec Mallory, mais il va bien falloir me remettre en scène j'ai pas le choix. Des patients ont besoin de moi, mes collègues m'attendent et puis j'ai toujours ce foutu essai clinique dans les bras et il faut bien que je donne des résultats. D'un côté je me suis dit que reprendre le boulot m'aiderait probablement à oublier Mallory puisque je suis censé avoir la tête ailleurs et surtout concentré sur mes cas. C'est pas réellement motivé que je me rends au boulot. Rapidement je passe de Flavio l'homme de tous les jours à Docteur Spencer qui doit être un autre homme, mais surtout irréprochable. Je suis déterminé, j'ai envie de réussir cette journée d'être au moins fier de ça et surtout de sauver des vies, base du métier de médecin/chirurgien. Pour me rendre à mon étage, la neuro, je dois passer par les urgences sauf qu'aujourd'hui j'ai eu une sacré surprise en passant par là. Moi qui voulait ne pas penser à Mallory au moins pour cette journée c'est loupé puisqu'elle s'y trouve. Évidemment je suis inquiet de la savoir ici puisqu'elle semble être toute pâle en plus de ça, mais je suis encore plus inquiet lorsque elle tombe sous mes yeux. Réaction tout de suite et sans plus attendre puisque je demande à avoir le matériel nécessaire.
La batterie d'examen est effectuée ; Scan, radio, prise de sang … rien est laissé au hasard il faut être sûr et c'est après les radios que je comprends qu'il s'agit d'une chute sur la tête. Pas de chance pour Mallory, elle qui voulait sûrement m'éviter en venant ici, va devoir me voir et en plus de ça me supporter. Alors qu'elle se repose et se remet tranquillement de ses émotions je retrouve la chambre où l'une des infirmières de l'hôpital la placé pour la nuit pour le moment. « Je peux sortir ? Je signe où ? » C'est déjà une bonne chose au moins ça veut dire qu'elle se sent mieux, bien mieux qu'il y a quelques heures. « Désolé, mais tu vas devoir rester ici pour la nuit. » Lui dis-je sans même la regarder pour le moment, mais en regardant son dossier et ses résultats.
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Nous étions condamnés à devoir souffrir. J'étais condamnée à souffrir puisque de toute évidence, Flavio était tout à fait capable d'oublier que j'existais, notamment quand il couchait auprès de Meredith. Je devais admettre que savoir qu'il auprès d'elle au quotidien n'aidait pas à ce que je me sente mieux, au contraire. Je me sentais d'autant plus trahie. Mais, cela devait lui être égal, il avait dû reprendre tranquillement l'existence qu'il menait jusqu'à présent, jusqu'à ce que je découvre ça, et puis, c'était tout. Il était peut-être même officiellement auprès d'elle maintenant, il n'avait plus à se cacher.
Tout avait été fait lorsque je suis arrivée à l'hôpital. J'ai fait plusieurs examens et je commençais a être agacée. Je voulais simplement sortir d'ici et surtout éviter à tous prix Flavio qui devait être de garde aujourd'hui. Je savais que si je voyais le médecin, j'y penserais pendant quelques jours, voir quelques semaines et quelques mois d'ailleurs. Et je n'avais vraiment pas envie que cela arrive. C'était trop douloureux. Je n'arrivais pas à l'effacer de ma mémoire. J'y pensais chaque instant de chaque minute de chaque heure dans une journée.
Non, je refuse que ce soit le cas, donne moi les papiers afin de sortir d'ici. Sinon, trouves-moi un médecin qui n'a pas essayée de couchée avec ses collègues, quoi que tous les médecins doivent être ainsi ici... dis-je alors que je le regarde.
Je savais que j'étais incapable de rester auprès de Flavio sans avoir envie d'être auprès de lui et de l'embrasser.
Je suis avant tout un médecin et je me dois évidemment de soigner tout le monde sans aucune exception. Je ne m'attendais pas du tout à voir Rachel ici, mais encore moins à l'avoir comme patiente. Heureusement ça n'est pas grand chose, pas quelque chose qui nécessite une opération en tout cas et tant mieux j'en suis soulagé, néanmoins elle doit rester sur place au moins pour la nuit une chute à la tête c'est tout de même à surveiller et de plus le chef est d'accord avec moi lorsque j'ai été lui exposer le cas. Le dur à faire maintenant c'est de le dire, mais surtout de convaincre Mallory de rester, je sais très bien que je suis le dernier mec sur terre qu'elle a envie de voir et pourtant je suis obligé de m'occuper d'elle, je ne peux pas faire autrement c'est impensable. Je reviens avec tout son dossier dans la chambre ou elle est à présent éveiller et dans un lit. Je ne dois pas me comporter en tant que Flavio devant elle, mais bel et bien en tant que Docteur Spencer et elle n'est pas Mallory face à moi, mais bien Mademoiselle Hope, c'est ça que je dois garder en tête, et pourtant … Je garde mon calme et lui indique que je suis désolé, mais qu'elle est obligée de rester au moins pour la nuit. « Non, je refuse que ce soit le cas, donne moi les papiers afin de sortir d'ici. Sinon, trouves-moi un médecin qui n'a pas essayée de couchée avec ses collègues, quoi que tous les médecins doivent être ainsi ici... » Bon, clairement faire comme si Mallory était une simple patiente c'est impossible. Je soupire, je dois garder mon calme, rester professionnel puisque là elle n'est clairement pas venue pour me voir. « Tu vas juste rester ici en observation et ce sont des infirmières qui viendront te voir de temps en temps ne t'inquiète pas elles viendront me chercher seulement s'il y a un soucis, si ça peut te rassurer ... » C'est moi qui ne va pas être rassuré, mais bon, j'ai pas vraiment le choix.
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J'avais été emmenée à l'hôpital après que je sois tombée et que je me sois cognée. Je m'étais cognée, et j'ignorais combien de temps j'avais été inconsciente. J'ai été inconsciente une fois que je suis tombée et après une fois que je suis arrivée dans la salle d'attente des urgences. J'ai aperçu Flavio et je me suis évanouie et après, un néant total. Je savais que je verrais Flavio quand je serais aux urgences, j'ignorais qu'il s'occuperait cependant du cas que j'étais. Je voulais le voir autant que je voulais m'abstenir de le voir. J'étais sans arme face à cet homme et malgré tout, j'étais toujours amoureuse. Le destin était cruel quand il le voulait.
J'étais désormais sa patiente et je devais tout faire afin de changer ça. Quitte à dire que je le déteste alors qu'en réalité, je suis simplement amoureuse de ce qu'il est. Hormis cette trahison qui m'a détruite, je dois dire que j'ai juste l'impression qu'il soit fatigué. Une impression dont je dois me débarrasser puisque sinon je risque de devenir compatissante et cela va me faire défaut.
J'étais à présent dans un lit, à essayer de savoir ce que j'avais et dire à l'ensemble de l'équipe que je comptais quitter l'endroit sur le champ. Hors c'était impossible de ce que Flavio disait alors. Il m'a effectivement annoncé que j'étais obligée de rester afin de s'assurer que je n'avais pas d'hémorragie et de traumatisme crânien.
Je refuse que tes infirmières personnelles avec lesquelles tu as sans doute couchées, me surveille. dit-elle alors.
Je soupir. J'ignore s'il a toujours une relation avec elle, cela ne m'étonnerait pas que ce soit le cas. Après tout, maintenant ils n'avaient plus à se cacher. J'étais quant à moi simplement une amie. Et encore, maintenant j'étais une inconnue.
Je suis épuisé, je suis tout simplement épuisé de me battre face à elle pour des raisons de santé en plus de ça. Je savais très bien que les femmes pouvaient être extrêmement têtus, mais je pense que là Mallory les bats toutes sans aucune exception. D'accord, ma connerie l'a blessée je suis totalement d'accord, je le comprends très bien et je me suis excusé même si ça n'a visiblement servi à rien. Qu'est-ce que je peux bien faire ou dire de plus ? Cette fois-ci elle est ici pour une tout autre raison et une raison justement aussi bien plus importante puisqu'il s'agit de sa santé. Jusque là j'ai réussi à faire le nécessaire, mais elle va devoir rester là au moins la nuit sous surveillance pour vérifier qu'il n'y a rien d'autre ou rien de plus dangereux. Évidemment, lorsque je lui annonce ça, sa réaction est direct, « Je refuse que tes infirmières personnelles avec lesquelles tu as sans doute couchées, me surveille. » Je m'attendais à un refus, mais sûrement pas avec autant de précision. « Ok donc on est toujours à ce stade-là ? Tu penses toujours que je suis passé sur toutes les femmes de l'hôpital c'est ça ? » Comment peut-elle croire un truc pareil ? Est-ce qu'elle va me dire qu'elle, de son côté, elle n'a jamais couché avec un homme ? « Je la déteste. » De toute façon qu'elle le veuille ou non je ne la ferait pas sortir d'ici, hors de question qu'elle mette sa vie en danger simplement à cause de moi. « Tu vas arrêter tout de suite tes bêtises et tes caprices Mallory ! Là devant toi c'est pas Flavio que tu as, c'est Docteur Spencer ! Et en tant que médecin, je t'ordonne de rester ici pour la nuit pour ta santé ! Pour ta vie ! » Lui dit-je bien fermement cette fois-ci.
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Nous nous disputons à chaque fois que nous sommes dans un endroit ensemble. Je refuse de pardonner qu'il m'ait dit qu'il m'aimait alors qu'en réalité, il aimait celle avec laquelle il couchait entre midi et deux. Je n'étais pas stupide, j'avais moi-même eu des relations à une époque cependant depuis quelques temps, je n'avais plus eu de relation auprès de qui que ce soit. Je n'avais pas eu de relation avec un homme depuis que j'avais réalisé que j'aimais profondément Flavio. D'ailleurs nombreuses de mes relations n'ont pas abouties parce que j'aimais Flavio. En résumé j'aurais dû l'oublier depuis longtemps après tout, lui l'avait bien fait. Flavio a le culot de me dire que nous en sommes toujours à ce stade. Je me crispe.
Oui c'est exactement ce que je pense, que tu t'es fait toutes les femmes de cet hôpital. Et enlevez vos pattes de ma poitrine avant que je vous casse votre joli nez. dis-je simplement d'abord à l'attention de Flavio puis après à l'infirmière.
Après tout s'il avait couché avec une, il avait pu coucher avec toutes. Je ne savais pas si c'était le cas, et en réalité je préférais éviter de le savoir. Je n'avais aucune envie d'avoir en tête les positions et les images de ces femmes avec lui, dans la réserve de seringue et/ou dans un bureau où ils annoncent habituellement les mauvaises nouvelles. C'était tout simplement dégoûtant et ça me donnait la nausée. Alors, il me regarde et me hurle littéralement dessus. Je reste pétrifiée jusqu'à ce que je me redresse dans mon lit, que je donne un coup sur le dos de la main à l'infirmière et que je dise alors.
Justement, comme médecin tu es censé respecter le souhait des patients et ce que tu fais c'est de l'acharnement, tu connais ? Ca marche peut-être auprès de tes poules, sauf que je suis différentes d'elles. Et qu'elle sorte de cette chambre si elle veut garder son nez intact. affirmais-je alors.
L'infirmière furieuse, quittait la pièce. J'étais peut-être, voir sans doute excessivement méchante, cependant c'était ainsi. Je voulais qu'elle s'en aille.
Quelqu'un s'occupera de moi dès mon retour. Et il viendra me chercher dès que je pourrais sortir. dis-je alors.
J'ai été violent, j'ai jamais réellement piquer de crise, j'ai toujours été du genre à être justement le contraire. Éviter les crises, les conflits et j'ai toujours réussi à garder un ton calme dans les moments où ça aurait pu dégénéré, sauf que là … ça devient toute autre chose. Je sais que j'ai fait n'importe quoi, je le sais très bien simplement à part demander pardon qu'est-ce que je peux faire de plus ? Cette fois-ci c'est dans le cadre médical que je retrouve Mallory et je suis là en tant que médecin et non en tant qu'ami et plus, qu'elle le veuille ou non ici, je peux avoir le dernier mot. Je lui explique globalement ce qui ressors de ses examens et je lui avoue qu'elle va devoir passer la nuit ici, mais évidemment la tête de mule en a décidé autrement. « Oui c'est exactement ce que je pense, que tu t'es fait toutes les femmes de cet hôpital. Et enlevez vos pattes de ma poitrine avant que je vous casse votre joli nez. » Du coup, pour la discrétion, il faudra repasser. Je fais signe à l'infirmière de nous laisser seul et elle referme la porte derrière elle. « Baisse d'un ton tu veux bien ? » Je soupire et puis j'essaie de reprendre mon rôle de médecin en lui disant qu'elle doit rester ici pour cette nuit, pour être en sécurité, c'est évidemment pour elle que je dis ça et non pas pour le plaisir. « Justement, comme médecin tu es censé respecter le souhait des patients et ce que tu fais c'est de l'acharnement, tu connais ? Ca marche peut-être auprès de tes poules, sauf que je suis différentes d'elles. » Elle veut donc la jouer comme ça ? Je la savais têtue, mais peut-être pas à ce point quand même. « Tu veux sortir contre avis médical c'est ça ? » Lui demandais-je tout en la regardant droit dans les yeux sans même baisser le regard une seule seconde, « Quelqu'un s'occupera de moi dès mon retour. Et il viendra me chercher dès que je pourrais sortir. » Cette fois-ci c'est bien un rire nerveux que je lâche à son égard. « Tu me fatigues Mallory a être aussi têtu, tu le sais ça ? »
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Je savais intimement que j’étais amoureuse de Flavio quoi qu’il se soit passé. J’étais blessée et c’était douloureux à chaque instant qui s’écoulait cependant, je l’aimais et c’était ainsi. Nous sommes amis depuis longtemps, toujours. Nous avons traversés ensemble plusieurs épreuves et nous avons développés chacun, des sentiments l’un envers l’autre. Enfin, c’était ce que je pensais au départ. Puis, apprendre qu’il avait couché avec Meredith avait été une révélation à savoir que je l’aimais et qu’il ne voulait pas me blesser alors il m’avait dit qu’il m’aimait aussi. Mais ce n’était pas la vérité de toute évidence. Quand j’entends Flavio dire à l’infirmière de quitter ma chambre, je me mords la lèvre inférieure. Pourquoi faut-il qu’il fasse ça ?
Je baisse d’un ton si je veux. dis-je alors.
J’agissais telle une enfant de maternelle mais ça m’était égal. Après tout j’avais le droit de le détester. Je le détestais autant que je pouvais l’aimer et c’était à la fois agaçant et à la fois blessant. Il essaie d’être un médecin sauf qu’évidemment, quand je mêle le privé et le professionnel c’est difficile d’être un médecin professionnel. Flavio et moi sommes proches et je dois dire que malgré tout, je lui en veux tant.
C’est exactement ça. dis-je alors fronçant les sourcils soutenant le regard de Flavio.
J’étais dans une sorte de chemise de nuit inconfortable, j’avais envie de dormir et surtout d’être au calme. Savoir qu’il était là, m’agaçait et pourtant savoir qu’il n’était pas très loin me donnait envie de l’embrasser et de me réfugier dans ses bras.
Je te fatigue ? Tu plaisantes j’ose espérer. dis-je alors fronçant les sourcils.
Cette femme est toute ma vie, et pourtant elle l'ignore totalement tout simplement parce que je n'est pas le courage d'affronter la famille. Je prends réellement conscience aujourd'hui que tout ça doit s'arrêter, que nous ne sommes plus deux enfants, mais bel et bien des adultes à présent, et des adultes capables de faire leur propre choix. Je sais que m'abandonner aux bras de Meredith n'a pas été une bonne chose et je sais aussi à quel point Mallory peut-être jalouse et rancunière, je la connais par cœur depuis le temps il faut dire. Cette fois-ci c'est sur mon lieu de travail qu'elle se trouve, dans mon hôpital et tout en tant que patiente en plus de ça, et manque de chance pour elle, étant le seul neurochirurgien aujourd'hui c'est à moi qu'elle est confiée, de toute façon je n'aurais pas accepté qu'un collègue s'en charge. « Je baisse d'un ton si je veux. » Elle se comporte comme une gamine et j'ai l'impression que la seule chose qu'elle cherche, c'est de nous faire remarquer. J'ai pas mal de patiente ce règle général, et heureusement au vu de mon métier, mais dans ce cas de figure là je l'avoue, je la perds la patience. « C'est exactement ça. » Elle cherche donc à se mettre en danger, sans aucune raison valable, tout simplement parce qu'elle est têtue et bornée. « Tu te comportes comme une enfant ! » Elle veut jouer sa rebelle très bien, s'il n'y a que ça pour la calmer et surveiller sa propre vie alors je l'adresserais à un collègue tout simplement. « Je te fatigue ? Tu plaisantes j'ose espérer. » Je souffle, exaspéré par tout ça, mais aussi et surtout probablement fatigué. « Tu sais quoi, puisque c'est comme ça je vais t'adresser à l'un de mes collègues. » Je sors alors mon bipeur de la poche, tout prêt à le contacter pour qu'il vienne et que je lui explique le cas.
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Je savais que j'étais importante, sauf que je savais depuis que j'avais appris sa relation auprès de Meredith, que j'étais moins importante qu'il ne l'était à mon égard. Je savais que je devrais sans doute considérer tout ça comme étant du passé cependant j'avais malgré tout des difficultés à l'accepter étant donné que j'étais amoureuse de mon meilleur ami. Je l'aimais plus que tout au monde.
J'étais malheureuse d'être séparée de mon meilleur ami. J'aurais voulu que nous puissions discuter, avoir des moments comme nous en avons toujours eu, et puis tout ce que j'ai pu avoir ces derniers temps, c'est la trahison de mon meilleur ami qui me disait qu'il était amoureux pendant qu'il couchait avec l'une de ses collègues et peut-être plusieurs d'ailleurs.
Et tu t'es comporté de façon absurde et tu m'as menti. Tu vois, j'ai des raisons d'agir comme une enfant. dis-je alors que je croise les bras.
Il ne s'agissait pas de savoir de quelle façon je pourrais me venger, puisqu'en réalité, je ne souhaitais pas me venger de quoi que ce soit. Je soupir à l'intention de Flavio.
Tu as raison, je pourrais tenter ma chance et le séduire, et peut-être même espérer quelque chose avec lui. dis-je alors dans un grand sourire coupable.
Je n'avais aucune intention de faire ça. Je le savais et je supposais qu'il le savait mais, avec le degré de fatigue qu'il possédait actuellement, ça le ferait obligatoirement réagir.
Je ne sais plus comment réagir, je pense avoir tout essayé et en plus de ça l'inquiétude est là en plus du stress et de la fatigue. Un bon mélange explosif quand même ce qui donne tout ça au final. Je lâche sans vraiment m'en rendre compte qu'elle réagit comme une enfant, j'assume ce que je dis et puis elle sait qu'au final ça n'est pas méchant, ça n'est pas pour la blessé et puis c'est surtout la fatigue qui parle et l'inquiétude. « Et tu t'es comporté de façon absurde et tu m'as menti. Tu vois, j'ai des raisons d'agir comme une enfant. » Bien entendu cette raison-là je vais l'entendre encore et encore. Qui sait, peut-être même jusqu'à ma mort si ça continue comme ça. S'il y a bien un mot qui définit Mallory c'est bien l'entêtement. Heureusement il n'y a pas que ça, mais dans ces moments-là c'est surtout ce que l'on retient. « Je ne risque pas de l'oublier t'inquiète pas. » Lui dit-je en souriant, mais sans la regarder dans les yeux puisque je suis plongé sur le téléphone. Exaspéré est tout ce qui va avec, je lui lance que je vais l'adresser à un collègue tout simplement. « Tu as raison, je pourrais tenter ma chance et le séduire, et peut-être même espérer quelque chose avec lui. » Me dit-elle alors que je viens tout juste de contacter l'un de mes collègue et plus particulièrement mon ancien supérieur, à savoir le chef. J'entends ce qu'elle me dit et puis tout en arquant un sourcilles en la regardant, je me mets à sourire. « Ah oui ? Tu aimes les personnes âgé maintenant toi ? » Je sais qu'elle n'en fera rien et que c'est simplement un pic qui m'est destiné.
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Je savais que j'étais sans doute excessivement méchante auprès de Flavio. Il m'agaçait. Tout ce qu'il avait fait jusqu'à présent étaient faux et je devais admettre que c'était particulièrement difficile d'accepter que j'avais pu y croire, tomber dans le panneau et tomber dans ce piège quand un homme dit qu'il vous aimes alors que c'est faux. Il était sans doute tombé amoureux de Meredith. Il la côtoyait tous les jours, sans cesse et d'autant plus depuis l'essai clinique.
Je devais essayer de réapprendre à vivre. J'ignorais de quelle façon je devais m'y prendre afin de vivre véritablement, est-ce que je devais faire simplement comme je songeais à le faire, c'est-à-dire, oublier Flavio ? Je savais que c'était impossible. Flavio était tout ce que je connaissais. Plusieurs fois nous avions essayés de nous oublier, d'oublier qu'on était amoureux, nous nous étions oubliés volontairement et pourtant, j'avais simplement échoué lamentablement à propos de ça. J'étais amoureuse de Flavio. Je l'aimais comme j'avais jamais aimé avant. J'étais égarée tel un agneau, j'étais devenue pitoyable.
Alors penses-y quand tu oseras me faire un reproche. déclarais-je.
Je devais savoir que s'il avait fait ça, c'était dans l'unique objectif de m'oublier, sauf que je le considérais autrement, je supposais que j'étais qu'une femme de plus dans un harem déjà rempli. C'était possible après tout.
Il y a suffisamment de médecin et de collègue qui travaillent auprès de toi dans cet hôpital afin que j'en trouves un qui voudra me rendre heureuse. assurais-je. J'agissais simplement comme une adolescente. Autant c'était adorable, autant c'était agaçant, surtout vis-à-vis de Flavio. Je savais que ça l'atteignait malgré qu'il me connaisse un minimum, et que je refuserais catégoriquement de faire ça.
S'il y a bien une chose que nous avons en commun tous les deux, c'est bien le fait d'être têtu comme jamais, et puis aussi peut-être bien de la fierté puisque aucun des deux n'est prêt à lâcher l'affaire. Compliqué de faire un pas en avant en étant comme ça. Malo m'en veut ça je le sais bien et je sais même que si elle avait une mitraillette à la place des yeux, je serais déjà mort des centaines et des centaines de fois. « Alors penses-y quand tu oseras me faire un reproche. » Je meurs d'envie de lui répondre, c'est une certitude, mais je sais que si je commence à répondre je vais m'emporter encore plus qu'il ne le faudrait et j'ai tout simplement pas envie de ça. Je suis dans un hôpital, et cet hôpital est mon lieu de travail je ne dois pas l'oublier. J'essaie d'ignorer tout ça, de garder tout ça pour moi. « Il y a suffisamment de médecin et de collègue qui travaillent auprès de toi dans cet hôpital afin que j'en trouves un qui voudra me rendre heureuse. » Je sais très bien qu'elle ne pense pas un mot de ce qu'elle dit puisqu'elle m'aime à moi tout comme je l'aime à elle, du moins c'est ce que j'espère. Je soupire, complètement à bout de force, mais avant de partir je souhaite tout de même lui répondre. « Pense ce que tu veux Mallory, c'est ton choix, mais moi je sais que je t'aime malgré ce que tu penses de moi. » J'essaie tout en disant cela, de me concentrer sur mes notes que j'inscris dans son dossier. « Tu veux vraiment partir alors, ou tu souhaites simplement avoir un autre médecin que moi ? »
I just know you saved my life, you saved me. I'mma be alright, you saved me. How can I stand next to you all alone and do nothing at all? It starts in my hands, straight to my bones, head spinning when you fall. With my heart safe and sound, I stay. And my feet on the ground, I say. I've never been higher. Let the world catch fire. Living, loving, I stay. ▲ Hedley
Nous étions en conflits perpétuels et ça commençait à être fatiguant. J’avais comme l’impression que j’aurais des difficultés à pardonner à Flavio d’avoir couché auprès de cette garce qui avait sans interdit, avoué qu’elle avait couché auprès de ce qu’il était. Je détestais cette femme qui se pensait supérieure. J’étais assistante sociale et je me trouvais face à des situations difficiles et pourtant la situation la plus difficile que j’avais eu à assumer et à laquelle j’ai été confrontée, c’était que Flavio couchait avec Meredith F.
Il me disait à la figure que je devais simplement penser ce que je voulais, qu’il savait exactement ce qu’il ressentait. Il existait malgré tout un problème dans l’équation, il disait avoir été amoureux, et toujours m’aimer à l’heure actuelle alors qu’il avait couché avec Meredith. Or, s’il m’avait aimée, il n’aurait jamais couché avec elle, et ça, il ne faut pas avoir fait médecine afin de le savoir. Je soupir puis je regarde le jeune homme dans les yeux.
Tu peux quant à toi dire ce que tu veux, désormais la confiance que je t’accordais s’est évaporée. dis-je simplement à Flavio.
Nous nous faisions confiance jusqu’à ce moment précis où lorsque je suis allée au commissariat, elle m’a avouée, cette traînée, avoir eu une relation auprès de Flavio. Je savais que je devais arrêter d’y songer, sauf que je les imaginais sans cesse et cela me détruisait sans conditions. Je l’observais tandis qu’il me demandait si je voulais qu’il s’en aille. Je le souhaitais, c’était si difficile de me retenir de pleurer face à Flavio, qui me connaissait depuis toujours.
Je veux quitter cet endroit et avoir à faire à un médecin différent de toi. dis-je tandis que ma voix se faisait étranglée.
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