Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

※ if you're ready, my heart is open. (diley)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Jeu 18 Mai - 17:39 )



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
if you're ready, my heart is open.
devon oakley & riley emerson ※ diley

“ Your heart knows things that your mind can't explain. ” ― unknow

Riley Emerson a déserté pour une courte durée de seulement quelques jours la douce ville de Cap Harbor. Elle a une nouvelle fois abandonné son cher et tendre bébé chien. Ryan en a la garde et la blonde espère réellement qu'il en prendra soin, sinon il aura à faire à elle. Celui qu'elle n'a cependant pas abandonné c'est Devon. Ce dernier fait aussi parti du voyage. Si au début, il n'était pas vraiment partant pour ce genre de sortie, il semblerait que Riley possède de nombreuses qualités dans un domaine très particulier pour parvenir à le faire craquer et donc à arriver à ses fins. On le sait tous que Riley Emerson n'est qu'un petit être diabolique. Ainsi ils s'étaient exiler à l'autre bout du pays, dans le Nevada et plus exactement à Las Vegas parce que la blonde tenait absolument à se rendre à l'une des conférences présentes en ville ce week-end là. En effet, le sujet de cette dernière intéressait fortement la blonde, puis c'était pour son boulot donc c'était important. Puis le séminaire s'étendait uniquement sur une journée, de quoi laisser au couple de meilleurs amis un beau quartier libre pour profiter pleinement de la ville comme il se doit. D'ailleurs en parlant de couple, ils en étaient où dans leur relation ? Très bonne question. La blonde squatte toujours l'appartement des garçons et notamment le lit de Devon, peut-être un peu moins depuis qu'elle avait retrouvée un semblant de relation avec son frère, mais la blonde était toujours présente. Ses lèvres de même que son corps ne cessent de s'allier nuits et jours au brun qu'elle porte dans son cœur. Riley est incapable de se le sortir de la tête. Il l’obsède. Elle l'aime. Cet arrangement qu'ils avaient trouvé ensemble, été parfait. Pour l'instant, ni l'un, ni l'autre ne semblait vouloir plus, ni mettre un nom sur cette relation et encore moins y mettre un terme. A quoi bon se prendre la tête quand tout se passe bien ? C'est du moins ce qu'essayait de se convaincre la blonde. Elle était certaine que les rares fois où elle ne passait pas ses nuits avec Devon, qu'il devait les passer ailleurs avec une autre femme qu'elle. Juste cette pensée avait le don de la rendre folle de rage. Mais encore une fois, pourquoi serait-elle jalouse ? Avait-elle le droit, surtout ? Il était Devon, elle était Riley et il n'avait jamais été question qu'ils forment un " nous " un jour, autrement qu'en amitié. Alors elle continue de s'accrocher à cette relation qui n'a pas lieu d'être, se persuadant qu'un jour quand elle s'en détachera son cœur ne partira pas avec. La blonde ne veut juste pas se prendre la tête. Elle est heureuse d'être ici avec lui. Puis, Riley n'avait jamais été à Vegas, Devon non plus donc c'était juste l'occasion parfaite. Quand sa réunion se termina, elle ne tarda pas à rejoindre le brun dans l'hôtel où ils logeaient. Devon l'avait rassurer en lui affirmant qu'il trouverait quoi faire durant son absence, d'autant plus quand un casino se trouve juste sous leurs pieds. Ne le trouvant pas dans leur chambre, la blonde l'informe par message qu'elle descend le retrouver juste après avoir prit une douche. C'est donc près d'une demi-heure plus tard, après s'être pomponner comme une princesse qu'elle le rejoint. Dans son dernier message il l'avait averti qu'il l'attendrait au bar, ce qui la fit automatiquement sourire. Ce qui ne la fit pas sourire par contre c'est la blonde avec laquelle il était en train de parler. Non mais elle rêve. Riley réajuste donc sa robe ainsi que sa coiffure et d'un pas plein d'assurance, elle s'avance vers eux. Sans prévenir, la blonde colle ses lèvres sur celles de Devon. S'ils n'ont pas l'habitude de s'afficher à Cap Harbor, ici personne ne les connait, donc ils peuvent en profiter. Oui ça sera son excuse, elle n'est en aucun cas jalouse et elle ne marque absolument pas son territoire. Non ! Quand elle parvient enfin à décoller ses lèvres des siennes, elle s’aperçoit que l'autre blonde n'est plus là. Voilà, elle est contente ! « Je t'ai cassé ton coup, c'est pas grave ? » Voilà que maintenant elle fait son innocente avec son regard et son petit sourire. « Le boulot te manque tellement que je suis obligée de te retrouver au comptoir d'un bar ? Tu n'as pas demandé s'ils recrutaient pour le week-end ? » D'ailleurs, il boit quoi ? Riley fait signe au barman de lui servir la même chose. « C'était pas trop long sans moi aujourd'hui ? Tu as fais quoi ? » Elle est curieuse, toujours trop curieuse. Si d'habitude elle occupe un siège, aujourd'hui elle a décidé qu'ils sont trop loin et donc que les genoux de Devon sont plus confortables. « Je me suis fait invité à une soirée ce soir, enfin qui devrait commencer d'ici quelques heures, je ne sais pas si ça t'intéresse ? Le mec était grave relou, mais il a parlé de cocktails aux fruits et de pleins de choses bonnes. » Donc si ça dit au brun, la blonde sera partante. « Au pire, on est pas obligé d'y rester toute la nuit non plus. » Riley récupère son verre et en boit quelques gorgées, avant de tourner sa tête vers le brun. « Merci d'être venu avec moi. » Pour accompagner ses paroles, elle embrasse sa joue. Vraiment, elle est heureuse qu'il soit là avec elle. « Moi je dis ça mérite une photo ! » Depuis que Riley était en ville, elle s'était prise pour une paparazzi junior à tout prendre en photo et Devon devait en avoir marre à force. SI ça continue, il va l'abandonner ici à la fin du séjour et elle ne lui manquera même pas.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Sam 20 Mai - 12:06 )


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] if you're ready, my heart is open
Sleep, leave it behind, lay all your burdens aside. For here, we have no time, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Tomorrow's a new day, and yesterdays tales far away, all will be alright, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Nothing can get you, you know i've got you, you're in my arms. Nothing can get me, I know you've got me I'm in your arms. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl.


Devon Oakley ne savait toujours pas ce qui lui avait prit d'accepter la proposition de sa meilleure amie, la belle blonde volcanique qu'était Riley Emerson, de se rendre avec elle à Las-Vegas. Ca faisait presque petite sortie de couple. Et ce n'était pas ce qu'ils étaient. N'est-ce pas ? Il ne savait plus trop. La seule chose qu'il savait, c'était que la dernière fois qu'il n'avait couché qu'avec une seule femme pendant une période aussi longue, il avait vraiment été en couple. Et cela commençait sérieusement à le perturber. Mais cela, il n'allait pas le dire à sa blonde, qu'il avait trop peur de voir disparaître du jour au lendemain. Mais bref, tout cela pour dire que le jeune homme s'était laissé convaincre de lâcher son club pendant quelques jours pour aller à Las-Vegas. En soit, ce n'était pas une si mauvaise idée, parce que le jeune homme n'avait pas prit de vacances depuis très longtemps. D'un autre côté, Las-Vegas n'aurait pas été son choix premier, puisque c'était le genre de ville qu'on visitait en célibataire et certainement pas en compagnie de sa meilleure-amie-plan-cul-monogame-officiel-dont-on-est-secrètement-amoureux. Mais voilà, désormais ils étaient là. Enfin, théoriquement, ils étaient là ensemble. Mais Riley était partie à sa conférence, son séminaire ou Dieu savait quoi (oui parce que Devon n'écoutait qu'à moitié quand il s'agissait du boulot de la jeune femme, c'était trop sérieux pour le pauvre petit barman qu'il était) et il avait un peu de temps à passer tout seul. Le jeune homme décida donc de partir à la conquête de l'espace de la ville et de visiter ces rues qu'il n'avait jamais foulées. C'était la première fois qu'il se rendait à Las-Vegas et il prenait un plaisir certain à faire le touriste, à prendre des photos et même à en envoyer quelques unes à Ryan qui était puni à la maison avec le paillasson sur pâtes de Riley.  Et comme si le sac à puces avait entendu ses pensées à des kilomètres de là et avait décidé de se venger, Devon senti s'enfoncer dans une matière visqueuse. Oui, dans sa malchance, le jeune homme venait de marcher dans une énorme crotte de chien.. « Putain de merde », bougonna-t-il avec mauvaise humeur, en grattant son pied contre le béton. Bien. Génial. Il était bon pour retourner à l'hôtel et pour nettoyer ça. Et c'est ce qu'il fit. Il avait l'air un peu con d'ailleurs, parce qu'en arrivant à l'hôtel, il eut la décence de retirer ses chaussures et de marcher en chaussettes. Vous avez déjà vu un homme marcher en chaussettes dans un hall d'hôtel plutôt classe ? Eh bien heureusement, Devon Oakley est là pour vous donner cette image. Il adressa un sourire éblouissant à l'hôtesse d'accueil, qui le regardait de façon étrange. Elle pouvait s’estimer heureuse qu'il n'ait pas collé de la crotte de chien partout sur le tapis de l'entrée au lieu de l'observer comme ça. De retour dans sa chambre, le jeune homme nettoya tant bien que mal ses chaussures, qu'il laissa sécher sur le radiateur, avant d'enfiler une autre paire. Bon. Il avait besoin d'un verre pour passer cette humiliation. Voir même de plusieurs carrément, pour l'oublier. Il s'installa donc et sa blonde lui envoya un message, auquel il répondit. Ils convinrent donc de se rejoindre au bar, lorsqu'elle aurait terminé de se préparer. En attendant le retour de Riley, le jeune homme commanda donc la spécialité du lieu, qui au passage, était délicieuse. Le brun interpella donc la barmaid. « Excusez-moi, qu'est-ce que c'est ? », demanda-t-il, plutôt curieux. Il n'allait peut-être pas lui préciser qu'il était barman et qu'il cherchait un nouveau cocktail à servir au Blue Lagoon, sinon elle allait sans aucun doute l'envoyer sur les roses. « C'est un cocktail à base de liqueur de pêche, de rhum et de whisky. Plutôt alcoolisé, mais qui plaît autant aux hommes qu'aux femmes », expliqua la blonde avec un sourire. Et Devon comprenait pourquoi. Le côté fruité pouvait facilement plaire aux femmes, mais le côté fortement alcoolisé avait un côté plus attirant pour les hommes. C'était le genre de cocktail parfait pour tout le monde. Il fallait qu'il réfléchisse à le rajouter au Blue Lagoon tient. « Ça vous gênerait de me montrer comment vous le préparez ? », questionna-t-il simplement, parce que la seule chose qui pourrait lui arriver, c'était d'essuyer un refus. Mais Riley choisi ce moment pour apparaître et sans qu'il n'ait eu le temps de respirer, de réfléchir ou quoi que ce soit d'autre, elle se jeta sur ses lèvres pour l'embrasser. Le jeune homme était plutôt surprit. A Cap Harbor, ils ne se montraient jamais aux yeux de tous. Et il n'aurait su dire s'il trouvait ça gênant, agaçant ou plaisant. Il faudrait qu'il y réfléchisse, après deux ou trois verres. Lorsque Riley le relâcha, la barmaid avait disparu. Bon, visiblement, il pouvait toujours rêver pour une démonstration. « C'était simplement la barmaid, qui allait gentiment m'expliquer comme préparer ce cocktail », répondit-il en tentant de cacher qu'en fait, il était un peu agacé, parce que maintenant la recette lui était passée sous le nez. Il poussa le verre vers Riley pour qu'elle puisse goûter. « Je pensais rajouter ça à la carte du Blue Lagoon, mais c'est un peu mort maintenant je crois », ajouta-t-il avec sérieux, pour la faire culpabiliser un peu. Elle l'avait laissé seul toute la journée, s'il avait voulu coucher avec une autre femme, il n'aurait pas attendu que sa conférence ne termine. « Mais si je ne te connaissais pas aussi bien, j'aurais dit que tu es jalouse », acheva-t-il en l'observant avec un regard inquisiteur. Et il n'aurait pas dû. Parce que bon sang, elle était belle. Elle était joliment coiffée, maquillée et habillée. Et son teint était rayonnant, parce que visiblement, les vacances lui réussissait bien. Merde. Il était incapable d'être fâché alors qu'elle était si belle et qu'il l'avait rien que pour lui. Le jeune homme récupéra finalement son verre et le vida d'une traite, faisant signe à la barmaid de lui remplir son verre, alors que Riley commandait la même chose. Le jeune homme sourit à sa remarque. « J'aurais peut-être dû demander à travailler ici ce week-end, j'aurais peut-être cette fichue recette de cocktail », répondit-il, amusé. Bon, il n'allait pas resté fâché trois ans non plus. Et puis, il avait les ingrédients de base, il pourrait toujours faire des tests jusqu'à ce qu'il trouve le goût qui ressemblait à ça. « Alors, comment s'est passé ton sémimachin truc là ? C'était intéressant ? », demanda-t-il pour s'intéresser à sa journée. Parce que ça l'intéressait. Du moins, de savoir comme cela s'était passé, beaucoup moins de savoir ce qui s'était dit. La blonde en profita pour le questionner sur sa journée. Bon, il n'allait pas lui dire que cela avait été long sans elle, quand même, ça lui ferait trop plaisir. « J'ai fais du tourisme. T'as vraiment manqué un truc sympa », répondit-il en haussant les épaules, se gardant de lui raconter le passage de la crotte de chien. Et son humiliation dans le hall de l'hôtel. Elle n'était pas obligée de tout savoir non plus. Tandis que Riley s'installe sur ses genoux heureusement que ce n'est pas une baleine du coup, le jeune homme caressait sa cuisse. Puisqu'elle le provoquait, il pouvait bien lui rendre la pareille. C'était de bonne guerre. « Si tu veux, on peut y aller. Bouffe et cocktails gratuits, je me dis qu'on ne peut rien demander de plus », répondit-il. Bon, il espérait quand même qu'ils ne resteraient pas trop tard. Si déjà la jeune femme était décidée à casser tous ses coups, il espérait qu'ils allaient occuper leur soirée un peu plus agréablement également. Mais lorsque la jeune femme proposa de faire une photo, le jeune homme leva les yeux au ciel. « Je vais finir par te laisser ici, comme ça, tu pourras te reconvertir en paparazzi », souffla-t-il, à la fois exaspéré et un brin amusé.

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Dim 21 Mai - 18:22 )



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
if you're ready, my heart is open.
devon oakley & riley emerson ※ diley

“ Your heart knows things that your mind can't explain. ” ― unknow

D'habitude quand Riley Emerson prend des jours de congés, c'est dans l'unique but de traverser quelques états pour rendre visite à sa mère. Sauf que cette fois-ci, la blonde a eut l'idée folle d'aller jusqu'à Las Vegas afin d'assister à un séminaire dont le thème l'intéresse fortement. Comme toujours, elle déteste voyager seule et c'est naturellement qu'elle a demandé à Devon de l'accompagner. Puis si elle n'avait pas fait la demande auprès de Devon, vers qui aurait-elle pu se tourner pour venir avec elle ? Il avait été plus sage de ne pas proposer ce genre de destination à Ryan, son compte en banque n'aurait pas apprécier. Ni même à son frère, bien qu'elle adore sa nièce, elle ne se voyait pas avec deux enfants sur les bras. Il ne restait donc que Devon. Il n'avait pas été son choix par défaut, bien au contraire, il avait été la première personne à laquelle la blonde avait penser. Déjà que cet homme occupait continuellement ses pensées, depuis que leur relation avait légèrement été agrémenté par du plaisir charnel, la blonde avait l'impression de n'avoir plus que son prénom sur ses lèvres. Riley n'allait pas s'en plaindre, elle aimait littéralement ce qu'ils étaient en train de vivre et d'échanger l'un avec l'autre. Seulement une seule question prône dans son esprit : où cela allaient-ils les conduire ? Riley ne va en aucun cas se plaindre de ce qu'ils partagent, au contraire elle est toujours la première à en redemander plus. C'est juste qu'elle ne croit pas à la durabilité de cette relation. Elle-même s’éprend de jours en jours pour lui plus qu'elle ne le devrait et elle craint de tomber un jour de haut quand il lui annoncera vouloir y mettre fin. Mais au lieu de mettre des distances nécessaires, Riley ne cesse de vouloir partager des moments avec son meilleur ami. Il est son essentiel, son souffle, sa raison de vivre. Un monde sans Devon Oakley aux côtés de Riley Emerson, n'est absolument pas pensable ni même possible. Elle avait besoin de lui, plus qu'elle ne l'avouerait jamais à Devon. D'ailleurs c'est à lui qu'elle avait pensée dès lors que son séminaire avait prit fin. Comme une enfant de trois ans, elle était déjà toute excitée à l'idée de le retrouver, de l'avoir uniquement pour elle et de passer une agréable soirée dans cette ville qu'elle n'avait jamais eut l'occasion de découvrir jusqu'à présent. Elle espérait d'ailleurs que son brun avait eut le temps de découvrir les beautés et les secrets de cette ville pour ensuite les partager avec la blonde. Riley était donc très curieuse de savoir ce qu'il avait pu faire de son temps libre, espérant qu'il ne lui avoue pas avoir coucher avec une autre femme. Maintenant qu'elle y pense, pas une fois depuis qu'ils avaient convenu de leur petit arrangement, elle ne l'avait entendu s'être vanter de ses coups d'un soir. Tout du moins en sa présence. C'est la même chose pour Riley. Déjà que ça n'a jamais été son truc de coucher pour coucher, encore moins de s'investir dans une relation. Depuis que Devon occupait sans le savoir une place plus importante dans son cœur, la blonde n'arrivait plus à s'intéresser à la gente masculine. Ça ne la dérange pas de flirter, juste pour le plaisir mais elle est incapable d'aller plus loin. C'est idiot, mais elle aurait l'impression de tromper Devon ... Alors qu'il n'y a aucune exclusivité dans leur relation. Pire encore, ils ne sont pas en couple. Pourtant le geste qu'elle vient d'effectuer à l'instant prouve le contraire. Riley Emerson vient d'embrasser Devon Oakley sans même le prévenir à l'avance, pire encore en public. D'accord ce n'est en aucun cas un acte de terrorisme, ni de haute trahison mais ce n'est pas quelque chose qu'ils ont l'habitude de faire, du moins de cette façon. Si elle l'avait embrassé c'était uniquement parce qu'elle avait été jalouse de cette blonde dont elle ignorait le prénom, l'existence. Tout ce qu'elle voulait c'était que la blonde en question comprenne que Devon était hors limite, pas accessible, en bref déjà prit par elle. « C'était simplement la barmaid, qui allait gentiment m'expliquer comme préparer ce cocktail. » Comment dire ? La blonde se sent réellement blonde pour une fois. Elle a juger sans connaitre les faits. Riley aurait du pour une fois tourner sa langue sept fois dans sa bouche plutôt que dans celle de Devon. « Je pensais rajouter ça à la carte du Blue Lagoon, mais c'est un peu mort maintenant je crois. » A cause d'elle ? Il ne peut pas lui en vouloir. C'est Riley, elle est trop mignonne. C'est un argument recevable, si, si ! « Elle te dévorait des yeux, je suis sûre qu'elle aurait voulu que tu sois son dessert ce soir. Donc tu vois, l'un dans l'autre je t'ai sauvée d'un ennui mortel. » C'était pitoyable. Riley avait l'impression que c'était littéralement l'excuse la plus bidon qui avait pu sortir de sa bouche. Elle tentait de se justifier aussi bien que mal, mais encore une fois elle aurait du fermer sa bouche. « Puis le Blue Lagoon vaut mieux qu'une pâle copie d'un banal cocktail qu'on trouve certainement à tous les coins de rues de Las Vegas. » Riley avance ses paroles sans aucunes preuves, mais ce cocktail n'est pas si exceptionnel que ça, non ? Pour se faire une idée, elle décide d'y trempée ses lèvres aussi. Okay, c'est divin ! Elle le reconnait ... Il a raison. « Mais si je ne te connaissais pas aussi bien, j'aurais dit que tu es jalouse. » Riley manque de s'étouffer. Elle jalouse ? Non jamais, ô grand jamais ! Oh bien sûr que oui ! Elle est verte de jalousie. Elle ne cesse de le répéter, mais Devon Oakley est à elle. « Je ne suis pas jalouse. » Qui tente t'elle de convaincre ? Elle-même ou Devon ? Dans les deux cas, elle sait qu'elle n'y parvient absolument pas. « Ou peut-être que si ! Mais uniquement parce qu'on avait convenu de passer notre week-end ensemble et que j'ai juste envie d'être égoïste en te gardant pour moi. » Ce qui n'est pas tout à fait faux. Elle tient effectivement à passer le week-end uniquement avec lui comme ils l'avaient prévu. Mais si elle est jalouse c'est surtout parce qu'il occupe la première place dans son organe vital. Riley se trouve rapidement troublée quand elle sent le regard de Devon sur elle. Quelque que chose ne va pas ? « Ma tenue te plait pas ? Tu veux que j'aille me changer ? » C'était peut-être trop court, trop dénudé ? Et ça la faisait passer pour une professionnelle ? Pourtant ce n'était pas l'impression qu'elle avait eut en choisissant cette robe. Elle voulait juste lui plaire. « J'aurais peut-être dû demander à travailler ici ce week-end, j'aurais peut-être cette fichue recette de cocktail. » Mais ! Il ne va pas lui reprocher son baiser pendant des heures ? Le connaissant, elle va en entendre parler pendant longtemps, tout du moins suffisamment pendant la soirée. « Je peux me faire pardonner comment ? » Riley est toujours prête à tout pour ses proches et encore plus pour Devon. S'il lui demandait de lui décrocher la lune, la blonde trouverait le moyen de le faire qu'importe le temps. « Mais tu veux que je demande s'ils ont une place de libre pour toi ? » De cette façon il pourrait aller rejoindre la blonde, laissant l'unique blonde de sa blonde sur le carreau. C'est impossible, il n'a pas le droit de briser le cœur de bébé Riley ! « Alors, comment s'est passé ton sémimachin truc là ? C'était intéressant ? » Séminaire ! Neuf lettres ce n'est pourtant pas si compliqué à retenir. « Très bien c'était vraiment enrichissant. J'ai pris une tonne de notes, de dépliants mais ... je ne vais pas t'embêter plus longtemps avec ça puisque je doute que m’entendre parler durant des heures de soutien et d'accompagnement psychologique pour un enfant soit vraiment ton sujet de conversation favorit. » Qui sait ? Elle aurait pu avoir des surprises. Mais Riley n'a jamais été du genre à mettre en avant son boulot, comme elle n'avait jamais demandé des cours en mixologie à Devon. Chacun son rayon et c'est bien mieux ainsi. « J'ai fais du tourisme. T'as vraiment manqué un truc sympa. » Une légère moue s'installe sur le visage de la blonde pour finalement laisser apparaître un sourire. « Je suis certaine que tu vas me faire découvrir avec ton œil de maître désormais chaque secrets de cette ville. » Plus besoin d'un guide, elle avait un Devon c'était mieux. Plus économique aussi. Quoi qu'elle n'était pas sûr de ce dernier point. La blonde en vient donc à prendre place sur les genoux confortable du brun, en sentant quelques secondes une main sauvage prendre possession de sa cuisse. Elle baissa naturellement les yeux, avant de relever le regard avec fierté mais surtout satisfaction. « Si tu veux, on peut y aller. Bouffe et cocktails gratuits, je me dis qu'on ne peut rien demander de plus. » Vu de ce point de vue c'est sûr que ça ne peut pas être une bonne chose. Puis ça leur évitera aussi de dépenser une fortune dans l'un des restaurants de la ville, autant que dans les bars en ville. « D'accord, faudra juste checker l'adresse dans mon portable. » Et certainement demander à un taxi de les conduire jusqu'à la destination, mais sinon la soirée s'annonçait intéressante. C'est pour cette raison que Riley voulait prendre une photo, fallait bien une excuse comme les trois millions d'autres qu'elle avait prise depuis leur arrivé. « Je vais finir par te laisser ici, comme ça, tu pourras te reconvertir en paparazzi. » Riley prend un air outrée en le fixant. Il n'a pas le droit. Pour la peine, elle tape sa cuisse. Il l'a cherché. « Non. Tu n'as pas le droit de m'abandonner. Qui va s'occuper de Roy ? Qui va lui dire que sa maman est livré à elle même dans la nature ? Qui ? » Le bébé = Roy. « Puis ça ne me plairait pas d'épier la vie des gens. » Déjà qu'elle déteste quand on s'intéresse de trop à sa vie, alors suivre H 24 une personne uniquement pour vendre des photos au magazine le plus offrant, non merci. « Fait un joli sourire, on va l'envoyer à Ryan. Il sera jaloux ! » Ils ont bien le droit de se faire envier non ? La minute photo terminée, Riley échange son téléphone contre son verre. Prendre une photo ça donne soif  mais pas que ... « Devon, j'ai déjà faim ... » La blonde le regarde avec son air de chien battu, elle penche même la tête sur le côté pour être plus convaincante. « Même si j'adore ce cocktail, que je suis certaine que tu as une touche avec la barmaid, tu ne veux pas qu'on aille dehors ? » Prendre l'air et même aller à cette fichue fête que Riley ne semble absolument pas. Puisque le brun semble du même avis, Riley finit son verre d'une traite et tire Devon par la main jusqu'à l'extérieur. D'ailleurs quand elle se rend compte de son geste, Riley lâche subitement la main du jeune homme. « Bon monsieur le guide, où allons nous ? » Se marier.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Dim 2 Juil - 13:33 )


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] if you're ready, my heart is open
Sleep, leave it behind, lay all your burdens aside. For here, we have no time, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Tomorrow's a new day, and yesterdays tales far away, all will be alright, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Nothing can get you, you know i've got you, you're in my arms. Nothing can get me, I know you've got me I'm in your arms. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl.


Las-Vegas avec Riley. Plus Devon y pensait, plus il se disait que c'était quand même une très drôle d'idée. Pour lui, Las-Vegas avait toujours représenté la virée entre potes par excellence et le genre d'endroit où il ne pouvait surtout pas emmener Ryan aussi. Mais il devait bien avouer que l'idée d'être un peu seul avec Riley lui plaisait. Il ne savait pas trop où ils en étaient tous les deux, c'était plutôt compliqué pour lui. Ce qu'il savait en revanche, c'est qu'il était plutôt satisfait de pouvoir passer un week-end avec elle sans avoir besoin de se cacher. Il ne savait même pas pourquoi ils se cachaient au final, ils étaient deux adultes consentant qui pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient. Mais Devon ne savait pas quoi penser de cette relation qu'ils avaient tous les deux. Il n'en avait pour l'instant parlé qu'avec son cousin, Ryan. Il savait qu'il pouvait parler à son cousin sans avoir peur de passer pour un con, parce qu'ils étaient un peu pareille tous les deux : pas doués en amour. Mais bon, leur nullité en amour n'était pas le sujet. Il y aurait bien trop à raconter à ce sujet, il valait donc mieux l'éviter. La morale de l'histoire était donc que Devon était ravi de pouvoir passer du temps avec Riley, juste avec elle. Même à l'appartement, ils n'étaient jamais totalement seuls, parce que Ryan pouvait rentrer à tout moment et même si Devon ne lui cachait rien, il trouvait parfois la situation un peu gênante. Sans doute parce qu'il n'arrivait pas à déterminer la nature exacte de leur relation et que cela le perturbait. Ils n'étaient pas un couple, elle n'était pas son plan cul, elle était plus que sa meilleure amie également. Il ne savait pas quoi penser et cela le perturbait. C'était bien plus simple quand il se contentait d'une nouvelle femme chaque soir, même si c'était bien moins plaisant. Et dans tout ça justement, il n'y avait pas eu d'autre femme depuis qu'il y avait eu Riley. Le jeune ne le lui avait jamais avoué, mais c'était bel et bien le cas. Il ne regardait même plus les autres femmes. Et cela le gênait, d'une certaine façon. Parce qu'il ne pouvait s'empêcher de se dire que ses sentiments devenaient un peu plus puissant chaque jour et cela ne lui plaisait pas forcément. Il n'était pas fan des sentiments. Il préférait la simplicité. Ce qui était impossible quand il s'agissait de Riley. Bordel de merde. Tout était trop compliqué, c'était trop pour son cerveau de simple homme. Mais l'heure n'était pas à la réflexion. Après une journée passée tout seul dans les rues de Las-Vegas, le jeune homme était bien content de retrouver sa blonde. La journée avait été longue. Certes, il aimait faire du tourisme, mais tout seul, le temps pouvait paraître bien long. Sa présence était donc une bonne chose, même si elle venait de détruire totalement l'ambition du jeune homme. Il devait bien avouer être un peu agacé par la réaction à la fois excessive et prématurée de la jeune femme. Mais d'un autre côté, il était également attendri. Serait-elle jalouse, notre belle blonde ? Et puisqu'à cause d'elle, il ne mettrait pas ce nouveau cocktail sur la carte du Blue Lagoon, il était bien décidé à la faire payer en la taquinant un peu. « C'est une barmaid. C'est son rôle de charmer et de se montrer charmante. Je fais pareille au Blue Lagoon, ce n'est pas pour autant que je couche avec toutes les clientes », affirma-t-il, avant de réfléchir à ce qu'il venait de dire. Bon, il ne couchait pas avec toutes les clientes. Mais avec toutes les jolies clientes par contre … « Bon, ce que je viens de dire, ce n'était pas vraiment un bon exemple », rétorqua-t-il en sirotant son cocktail. Les cocktails, ce n'était pas vraiment son truc. Il préférait les trucs plus virils, comme la bière ou le whisky. Mais celui là, c'était une tuerie. Il avait intérêt à le savourer, puisqu'il n'apprendrait jamais comment le préparer lui-même. Le jeune homme hausse les sourcils face à l'affirmation de la blonde. Ce n'était qu'un banal cocktail qu'on trouvait partout ? Non seulement ce cocktail était une tuerie, mais en plus, c'était la spécialité de la maison. Le jeune homme sentait bien que la belle cherchait à se sortir de la situation par tous les moyens. C'était aussi attendrissant qu'agaçant. Et il sentait bien qu'elle était jalouse. Même si elle affirmait le contraire. « Si tu n'es pas jalouse, je peux te laisser là et tenter de rectifier le tir alors ? », questionne-t-il, provocateur. Mais la jeune femme fait rapidement volte-face, tout en trouvant une excuse pourrie pour expliquer sa jalousie. Le jeune homme ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. Elle peut être parfois aussi exaspérante que lui, c'est dingue ça. « Tu étais à ton espèce de réunion jusqu'à présent je te signale. Tu ne croyais quand même pas que j'allais rester dans ma chambre sagement en t'attendant toute la journée ? », demanda-t-il avec un regard en coin. Bon, le jeune homme exagérait un peu, avec ses sous-entendus à la con, mais c'était sa petite vengeance personnelle parce qu'elle l'avait un peu cherché. Mais il pouvait difficilement lui en vouloir plus longtemps, parce qu'elle était belle, sublime et qu'elle parasitait complètement son cerveau, habillée comme ça. Ça devrait être interdit selon lui d'ailleurs. Ça le rend faible. Et encore plus quand la jeune femme s'inquiète de son avis. C'est juste adorable, comment voulez-vous qu'il soit fâché plus longtemps ? « Ah non, pas du tout. Au contraire, mon esprit de pauvre homme peu difficilement t'en vouloir plus longtemps dans cette tenue », fit-il remarquer avec un sourire. Et le jeune homme ne se privait pas pour la déshabiller du regard, d'ailleurs. Parce que soyons honnêtes, cette tenue était avant tout là pour le séduire non ? Du moins il espérait que c'était pour le séduire lui et pas n'importe qui d'autre. Après sa crise précédente, il l'aurait très mal vécu, le bonhomme. Et d'ailleurs, il l'aurait très mal vécu tout court. Mais on ne savait jamais si elle avait rencontré quelqu'un à son séminaire. D'ailleurs, plus par politesse qu'autre chose, le jeune homme la questionne sur sa journée. A vrai dire, il ne comprends rien à ces trucs de psychologie. Mais c'est important pour elle, alors la moindre des choses est de poser la question. « Non, certes, surtout parce que je n'y comprends pas grand-chose, mais je suis content que tu aies passé une bonne journée », répondit-il simplement en lui adressant un sourire. Et il était sincère. C'est vrai que parler du métier de Riley n'était pas toujours une partie de plaisir pour Devon, parce qu'il avait arrêté l'école assez tôt et qu'il était totalement perdu quand elle en parlait. Mais il aimait voir qu'elle était épanouie dans son travail. Un peu comme lui, par le passé, quand il était toujours un sportif professionnel accompli. Tout ça avant qu'il ne se comporte comme le pire des idiots et qu'il foute sa carrière en l'air évidemment. Mais ce n'était pas le moment de repenser à ce passage douloureux de son existence. Comme pour le lui rappeler cependant, la douleur chronique de son genou s'éveilla et le jeune homme grimaça, le dissimulant en avalant une gorgée de son cocktail. Voilà qui était mieux. Encore un ou deux verres bien alcoolisés et la douleur deviendrait totalement inexistante. Et en attendant, le jeune homme évoquait lui aussi sa journée avec sa belle blonde. « Je ne suis pas sûr de pouvoir jouer le guide touristique, tu me connais, je suis loin d'avoir le sens de l'orientation. Mais j'essaierais », répondit-il avec un sourire. Traduction, il se promènerait avec elle dans les rues de la ville et avec un peu de chance il tomberait sur l'une ou l'autre chose qu'il avait déjà visité aujourd'hui. Tout le monde savait pourquoi que Devon n'était pas doué pour faire du tourisme. La plupart du temps, quand il était en vacances, il ne trouvait de jolis lieux à visiter que par pur hasard. Mais bref, le jeune homme n'est même plus capable de penser convenablement, maintenant que sa blonde a envahi ses genoux. S'ils avaient été seuls, il lui aurait fait comprendre d'une autre manière qu'il était heureux de cette proximité retrouvée. Mais voilà, ils étaient dans le bar d'un hôtel et la seule chose qu'il pouvait se permettre, c'était de parcourir sa cuisse de ses doigts connaisseurs, tout en s’efforçant d'essayer de suivre la conversation. Riley, comme à son habitude, les prends en photos. D'un côté, le jeune homme trouve ça mignon. Mais il préfère la taquiner, c'est bien plus drôle. « T'inquiète pas, je me chargerais de prévenir le sac à puces que sa maman ne reviendra pas et qu'il n'y a donc plus rien qui m'empêche de le transformer en tapis pour la salle de bain », rétorqua-t-il en ricanant. Bon, d'accord, on pourrait croire que Devon est vraiment un être cruel. Mais dans le fond, il aime bien Roy. Il n'a juste pas envie d'avouer ce détail à voix haute. Bref. Malgré son agacement, parce qu'il n'aime pas vraiment les photos, Devon sourit, pour lui faire plaisir. D'autant plus que si c'est pour faire rager Ryan, c'est encore mieux. Il le mérite. Pourquoi ? Parce que c'est comme ça et c'est tout. Devon a encore un peu en travers de la gorge d'avoir appris que son cousin avait fait une partie à trois avec SA blonde. Bon, et maintenant, Riley réclame qu'ils sortent. Et ce n'est pas pour lui déplaire. « Très bien, on y va », déclara-t-il en vidant son verre, avant de se laisser entraîner vers la sortie par la jeune femme. Sans tarder, la jeune femme lui demande où il compte l'emmener. C'est une très bonne question qu'elle pose. Qui nécessite une bonne dose d'improvisation. « Euh … Allons à droite », souffla-t-il avec un ton faussement assuré. Ou peut-être était-ce à gauche qu'il était parti ? Peu importe. De toute façon, ni l'un ni l'autre ne connaissait Las-Vegas. Ils allaient forcément découvrir des choses sympas. Le jeune homme, entourant les épaules de sa blonde de son bras, entraînait sa blonde dans des rues qu'ils découvraient tous les deux. Mais le ventre du jeune homme gargouillait chaque fois qu'ils passaient devant un restaurant aux odeurs délicieuses. « T'es sûre que tu veux aller à ta fête ? J'ai la dalle. Et c'est l'heure de l'happy hour », demanda-t-il en la dévisageant. Traduction, l'homme à faim et l'homme veux manger. Aussi simple que ça.

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Mar 25 Juil - 11:53 )



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
if you're ready, my heart is open.
devon oakley & riley emerson ※ diley

“ Your heart knows things that your mind can't explain. ” ― unknow

Qu'on connaisse Riley Emerson personnellement ou pas, on sait que cette blonde va toujours de paire avec Devon Oakley, le propriétaire du Blue Lagoon (ou également l'homme aux trois millions de conquêtes). Depuis qu'ils se connaissent, ils sont toujours fourrés ensemble. L'un ne va pas sans l'autre, c'est aussi simple que ça. Encore aujourd'hui quand on en invite l'un dans une soirée, ils se suivent toujours et c'est très rare quand ce n'est pas le cas. C'était donc inévitable qu'ils se retrouvent ensemble dans cette ville aux milles et uns vices. Seulement, quand on y pense, Las Vegas ce n'est peut-être pas la destination idéale pour le couple de meilleur ami. Cette ville est souvent synonyme de Bachelor(ette) Party, de virée entre amis ou même de mariage. Dans les trois cas, cela ne correspond absolument au brun comme à la blonde. Ils sont ici uniquement pour le boulot (tout du moins Riley) et pour faire du tourisme. On ne va pas se mentir, mais s'il y a la possibilité de boire à l’œil, ils ne vont pas s'en plaindre. Contrairement au Blue Lagoon, ici l'alcool ne coule pas à flot en un claquement de doigt. Enfin si, suffit juste d'avoir la carte bleue adéquate. Ce qui n'est pas totalement le cas de Riley et elle doute sincèrement que son meilleur ami va vouloir claquer tout son blé dans des verres. Puis, il n'a pas besoin de boire autant durant le séjour, il n'a pas besoin de draguer une nana pour passer la nuit avec. Il a Riley et une Riley ça suffit amplement. Comment dire ? La blonde n'aimerait pas trop savoir que Devon se soit tapé une autre fille dans son dos. Ce qui est totalement idiot étant donné qu'ils ne sont pas ensemble, donc pas un couple et qu'ils sont libres de fréquenter qui ils veulent. Seulement Riley sait très bien que si ça arrive, elle fera l'indifférente alors qu'elle sera en train de bouillir intérieurement. Le problème c'est si elle a un verre de trop dans le nez, là ça ne sera pas la même histoire. La jalousie c'est mal, mais comment dire ? C'est Riley Emerson et Devon Oakley doit être habitué à ce personnage depuis le trop grand nombre d'années qu'ils se connaissent. Son cerveau de blonde n'a pas réellement réfléchit quand elle l'a vu en compagnie d'une autre femme que lui. En cas le Oakley, il se fait pas chier pendant son absence ... Si elle aurait su, elle aussi, elle aurait draguer durant son séminaire et elle se serait même envoyer en l'air. Sauf que Riley n'est pas ainsi. On ne va pas s'mentir, la blonde aime le sexe et ce dernier le lui rend bien, seulement, Riley aime quand il y a plus qu'une vulgaire histoire d'un soir. Elle ne parle pas pour autant de sentiments, seulement, elle aime quand cela perdure dans le temps. Un peu comme ce qui se déroule actuellement avec son meilleur ami. Le seul problème ? Cette relation n'a toujours pas de nom. Ce qu'elle sait par contre, c'est qu'elle est jalouse et qu'elle défend d'une certaine façon son territoire. Ce n'est pas commun qu'ils s'affichent de la sorte dans un lieu public, mais elle en avait envie. Elle voulait qu'il comprenne à quel point elle tenait à lui. Puis, il lui avait manqué, énormément même. L'amour, ça craint. « C'est une barmaid. C'est son rôle de charmer et de se montrer charmante. Je fais pareille au Blue Lagoon, ce n'est pas pour autant que je couche avec toutes les clientes. » Vient-il réellement de dire ce qu'elle pense avoir entendu ? Riley s'étonne presque avant de se foutre littéralement de Devon, sans aucuns scrupules. « Ça c'est parce que ça fait longtemps que tu n'as pas eut de nouvelles clientes. » A force à force d’enchaîner les conquêtes, il devait arriver un moment où il avait du épuiser tout le stock disponible. Cap Harbor n'était pas une grande ville ... Hors de question qu'il s'attaque à une ville comme Las Vegas, la blonde n'est point d'accord. C'est uniquement, elle durant toute la durée du séjour. « Bon, ce que je viens de dire, ce n'était pas vraiment un bon exemple. » Oh que non. Mais cela aura eut le plaisir de la faire rire. Devon semble lui en vouloir, ou du moins faire semblant parce qu'elle a fichu son plan à l'eau. Comment pouvait-elle savoir qu'il demandait juste la recette d'un cocktail ? Désolé mais la dernière fois que Riley a vu Devon discuter avec une femme, c'était ? ... Et bien, jamais. Ou l’événement est trop ancien pour qu'elle s'en souvienne. La blonde tente donc de se rattraper en sortant des excuses minables mais qui ont selon elle un sens. Elle devrait même parier qu'ils vont trouver le même cocktail ailleurs en ville. Dans tout les cas, elle n'est point jalouse. Enfin si, sauf que ça, Devon n'est pas obligé de le savoir bien que ça se voit à des kilomètres. « Si tu n'es pas jalouse, je peux te laisser là et tenter de rectifier le tir alors ? » Riley avale presque de travers le-dit-cocktail-au-cœur-de-la-discussion-du-soir. Il vient de la vexée. « Non ! » C'était court, net et précis. Si le message n'était pas passé, elle ne savait pas comment le faire passer autrement. Seulement, Riley n'a pas envie que Devon croit qu'elle est effectivement jalouse, alors elle préfére adoucir la chose en noyant le poisson. « Tu n'as pas le droit de me laisser toute seule. » C'était une excuse convenable ? Si tel n'est pas le cas, Riley c'est la plus jolie, point ! Être avec Devon ça devient de plus en plus un supplice pour Riley. Elle meurt d'envie à chaque fois de fondre sur lui, de l'entourer de ses bras, de couvrir chaque parcelles de son corps d'un nombre incalculable de baisers. Mais la blonde prend sur elle. Elle ignore totalement comment Devon pourrait réagir, elle a peur d'être repousser et c'est au final ce qui lui fait peur, ce qui la retient d'avouer tout ce qu'elle ressent au plus profond de son être. Consciente qu'elle ne peut malheureusement pas l'embrasser à sa guise, elle se contentera de lui offrir un délicieux sourire. Un sourire qui ne durera pas. « Tu étais à ton espèce de réunion jusqu'à présent je te signale. Tu ne croyais quand même pas que j'allais rester dans ma chambre sagement en t'attendant toute la journée ? » C'est ce qu'elle croyait, ce qu'elle espérait au plus profond d'elle-même. Riley était déçue de connaitre cette information, qu'elle soit vraie ou fausse, ça pouvait se voir sur son visage qu'elle dépité. Oh, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle le comprenait très bien. Elle aurait juste cru avoir un semblant d'importance à ses yeux et qu'ils partageaient une connexion spéciale. Mais elle avait du se tromper. Elle avait toujours sur à quoi s'attendre en s'embarquant dans cette relation avec lui. La réalité fait mal. NI l'un, ni l'autre ne s'étaient promis fidélité, ni exclusivité. Riley attachait peut-être trop d'importance à ce qu'ils partageaient. « J'espère que tu t'es protégés au moins. » Parfois la blonde pense réellement qu'elle est blonde et qu'elle ferait mieux de se jeter sous un bus. C'était pitoyable autant que le sourire faux qu'elle tente de garder et son regard qui fuit. Pourquoi vient-elle une nouvelle fois de dire une chose aussi absurde ? Jalousie quand tu nous tiens. Voilà que quand elle repose le regard sur Devon, ce dernier semble intrigué par sa tenue. C'est du moins ce qu'elle suppose, sinon pourquoi tiendrait-il à la regarder de cette façon ? « Ah non, pas du tout. Au contraire, mon esprit de pauvre homme peu difficilement t'en vouloir plus longtemps dans cette tenue. » On ne rêve pas, ce sont bien les pommettes de la douce Riley Emerson qui viennent de se rosir. C'est idiot mais à chaque fois que Devon a l'audace de la complimenter, elle a l'impression d'être une gamine de quatorze ans qui va se mettre à glousser incessamment sous peu. « Dans ce cas là, je pense que je remettrais cette tenue plus souvent pour me faire pardonner. » Pour la peine et pour le plaisir des yeux, elle fait même un tour sur elle-même. « Et encore, tu n'as pas vu ce qu'il y avait sous mes vêtements. » Susurre-t-elle dans le cœur de son oreille. Elle n'est pas toute nue sous son bikini. C'est toujours autant plaisant de provoquer Devon. Riley est au courant qu'elle est une diablesse, mais que voulez-vous, elle le vit relativement bien, voire trop bien. Puis Riley n'a jamais caché qu'elle était une coquine qui s'assume, contrairement à Rachel. D'autant plus qu'elle sait très bien que ce soir, il va tenir à voir ce qui se passe concrètement sous ses vêtements, elle le connait trop bien. Comme elle sait, que le boulot de Riley ne l'intéresse pas énormément. « Non, certes, surtout parce que je n'y comprends pas grand-chose, mais je suis content que tu aies passé une bonne journée. » Elle a le droit de lui dire qu'il est juste trop mignon ? Elle se retiendra. « Le meilleur de la journée reste à venir. » Il fait nuit donc on ne peut plus réellement parler de journée donc le terme de soirée serait plus adéquat, mais elle sait que Devon ne va pas jouer avec les mots. « Je m'en veux encore de t'avoir abandonné. » La petite moue sur son visage et bien réelle. Certes il a pu s'occuper en visitant la ville, mais rester des heures seuls, Riley peut comprendre que ça ne soit pas très excitant. Désormais Riley Emerson s'est promit de ne plus laisser Devon tout seul et quand elle fait une promesse, elle s'y tient corps et âme. « Je ne suis pas sûr de pouvoir jouer le guide touristique, tu me connais, je suis loin d'avoir le sens de l'orientation. Mais j'essaierais. » Il a plutôt intérêt. « Ton sens de l'orientation est bien meilleur que le mien, donc je te fais entièrement confiance. » Qui sur le GPS de son téléphone est obligé de bouger afin de voir dans quelle direction aller tellement son sens de l'orientation est pourrit ? Sonia Riley. « Jusqu'à présent, tu m'as toujours fait découvrir des endroits magnifiques, pourquoi cela changerait-il ? » Jusqu'au le suivrait-elle ? Jusqu'au bout du monde. Combien de fois l'a t'elle suivit aveuglement ? Bien trop de fois pour pouvoir les compter. Elle n'a jamais été déçue. Il a même réussit à la faire monter sur un bateau avec de l'eau à perte de vue. C'est même certains qu'un jour, il lui apprendra à nager. Tant de souvenirs qui se bousculent dans son esprit et qu'elle veut dans la logique des choses immortalisé. Ils sont dans une position parfaite pour un selfie, ce n'est point sa faute. Enfin si, Riley s'est installée volontairement sur les genoux de Devon. Elle était en manque de son corps contre le sien, on lui pardonnera et on ne lui tiendra pas rigueur de ce fait. Puis s'il n'avait pas voulu d'elle, il ne serait pas en train de parcourir sa cuisse avec autant de lenteur. « T'inquiète pas, je me chargerais de prévenir le sac à puces que sa maman ne reviendra pas et qu'il n'y a donc plus rien qui m'empêche de le transformer en tapis pour la salle de bain. » Riley tourne immédiatement la tête vers Devon. Elle est outrée par de tel propos. Comment peut-on vouloir du mal à son bébé ? Roy est tellement mignon, on ne peut que l'aimer ! « Mon pauvre bébé ... » Elle pose même une main sur son cœur. Promis, elle ne se mettra pas à pleurer. « Roy ne deviendra ni un plumeau, ni un coussin, ni un tapis de salle de bain et ni toutes les idées loufoques que tu as. » La liste est trop longue pour toutes pouvoir les énumérer. « Heureusement que Roy est un chien, si ça avait été un bébé tu l'aurais transformé en quoi ? » Qu'elle se prépare psychologiquement un jour si Devon devient le parrain de l'un de ses enfants à défaut de devenir le père. « Non, tu sais quoi, je ne veux même pas savoir. Cela dépasse je suis sûre toute mon imagination. » A la place, elle se contente de lui montrer la photo qu'elle vient de prendre et de l'envoyer quelques secondes plus tard au Oakley absent. Sans Ryan la fête est plus folle. « On est beauuuuuuux ! Surtout toi, quoi que je ne suis pas mal dans mon genre aussi. » Ils sont beaux, fin de la conversation. Parce qu'elle est heureuse et qu'elle se sent presque pousser des ailes, la blonde dépose ses lèvres sur la joue de Devon afin de le remercier de cet instant photo qui a du être infernal. C'est pas tout, mais Riley a faim. Elle veut quitter l'endroit. « Très bien, on y va. » Bien heureusement. Elle n'aurait pas apprécier qu'il lui avoue vouloir retenter sa chance avec la barmaid. Une fois à l'extérieur, Riley est décidée à suivre son guide personnel. Elle est certaine qu'il est le plus mignon de tout Las Vegas. Du monde on ne sait pas, Riley n'est pas sûre que Devon Oakley rivalise avec Sebastian Stan. « Euh … Allons à droite. » « Pourquoi pas à gauche ? » Quoi ? « J'ai rien dis, j'ai rien dis. Je te suis, les yeux fermés. » Elle ferme ses yeux et pose même sa main sur ces derniers, durant quelques secondes avant de se rendre compte qu'elle est totalement ridicule. Heureusement le ridicule ne tue pas, ce qui la fait doucement rire. L'aventure dans les rues de Las Vegas commencent donc maintenant. Puisqu'il dépose son bras sur ses épaules, Riley cale l'une de ses mains dans le dos du brun. Ses yeux ne cessent de s'émerveiller à chaque fois qu'ils pénètrent dans une nouvelle rue. « T'es sûre que tu veux aller à ta fête ? J'ai la dalle. Et c'est l'heure de l'happy hour. » Cette proposition mérite réflexion. Le cerveau de la blonde se met en action, elle cherche des yeux l'endroit stratégique. « Vient gros morfale. » Riley se saisit de la main de Devon et le traîne jusqu'à l'établissement qu'elle juge le plus convenable. Une fois à table, elle jette directement son regard sur la carte avant de relever les yeux vers Devon en souriant. « Bon monsieur le guide touriste, tu me conseilles quoi ? » Parce qu'elle, elle n'en a pas la moindre idée. Ce qu'elle sait par contre c'est ce qu'elle veut boire. Et comme si on venait de lire dans ses pensées, un serveur vient d’apparaître. « J'prendrais le cocktail de la maison. » Elle laisse Devon faire son choix. « Si ce cocktail à le même goût que celui de l'hôtel, tu dors par terre ce soir. » C'est un petit mensonge, mais s'il pouvait y croire qu'une fraction de secondes ça serait juste parfait. Elle serait la plus heureuse des femmes. Le dit cocktail aura eut raison d'elle. Plus les verres s'empilaient, plus Riley était euphorique, plus elle riait, plus elle racontait un ramassis de conneries. Elle ne sait comment ils avaient finit dans ce bar, mais la musique était si forte qu'elle ne comprenait absolument rien à ce que Devon était en train de lui raconter. Il pouvait tout autant lui raconter une comptine, qu'une histoire à la père Castor qu'elle aurait tout de même hocher la tête. Ce qu'elle savait par contre c'était le goût qu'avait sa langue vu le nombre de fois que la sienne s'était retrouvé au fond de sa bouche. « Devooooooooon, j'ai chauuuud ! » C'est sur ces douces paroles qu'elle l'abandonne pour aller faire un tour aux toilettes. La logique de Riley. Riley a même réussit à se faire des amis en attendant son tour pour rentrer dans une cabine. Malgré tout, elle retrouve Devon à l'extérieur quelques minutes plus tard. « Devoooon ! Je t'ai cherché partout, j'ai cruuuu t'avoir perdu ! » Désormais elle s'arroche même à son t-shirt pour ne plus le perdre. « Je crois que j'ai un peu trop abusé ce soir. » Au moins, elle s'en rend compte c'est déjà une bonne chose. Franchement si Devon n'avait pas sa main dans le dos de la blonde, elle aurait finit à terre. « Je ne sais pas ce qu'il y avait dans ce cocktail, mais toi tu dors par terre ce soir. » Elle sourit bêtement avant de se mettre à rire la seconde suivante. Puis là, c'est l'instant illumination dans l'esprit de la blonde. « DEVON ! LE KING N'EST PAS MORT, REGARDE ! » Elle pointe du doigt bien que ça soit malpoli un homme ressemblant trait pour trait à Elvis Presley, ce qui est logique : ils sont à Las Vegas. « Je le savais qu'on nous mettait depuis tant d'années ! » Et vous savez avec quoi Las Vegas rime également : MARIAGE. Une fois encore, elle attrape la main de Devon pour aller rejoindre le dit homme pour finalement se retrouver devant une chapelle. « Devon je viens d'avoir une idée FA-BU-LEUSE ! » Il risque d'avoir peur. « On est là devant une chapelle, le King est vivant, c'est un siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiigne. » Il voit où elle veut en venir ? « On doit se marier. » Franchement c'était la pire demande en mariage du monde. Mais avec tant d'alcool dans le sang, Riley trouvait que c'était la plus belle chose au monde. « Faut que tu mettes un genou à terre et tient ma bague. » Elle fait glisser l'anneau de son doigt et le met dans la main de Devon. Maintenant c'est à lui de jouer, elle ne va pas non plu tout faire. « Maintenant, j'attend. »
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Sam 29 Juil - 15:56 )


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] if you're ready, my heart is open
Sleep, leave it behind, lay all your burdens aside. For here, we have no time, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Tomorrow's a new day, and yesterdays tales far away, all will be alright, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Nothing can get you, you know i've got you, you're in my arms. Nothing can get me, I know you've got me I'm in your arms. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl.


Une virée à Las-Vegas avec Riley Emerson, ça devait être le rêve de plein d'hommes. Un fantasme même. La ville du jeu et des plaisirs avec la tentatrice en personne. Mais pour Devon Oakley, c'était surtout étrange. Parce qu'elle était sa meilleure amie tiret plan cul tiret je suis amoureux mais je ne l'avouerais jamais. Mais le Oakley et la Emerson étaient indissociable l'un de l'autre. Tous ceux qui les connaissaient le savait. Alors malgré tout, le jeune homme l'avait suivi jusqu'à Las-Vegas. La dernière fois qu'il avait accepté de traverser le pays avec elle, c'était quand elle lui avait demandé s'il accepterait de venir avec elle voir sa mère. Maintenant, le contexte était différent. Ils avaient franchi certaines limites et ils ne s'en cachaient plus. Mais leur relation était inqualifiable. Devon n'était pas du genre psychorigide, à vouloir mettre des mots sur tout. Mais il aurait bien voulu pouvoir mettre des mots sur ce qu'il vivait avec Riey. Est-ce qu'ils étaient exclusifs ? Est-ce qu'elle ressentait quelque chose pour lui ? Est-ce qu'ils étaient en couple ? La réponse à la dernière question était clairement et simplement non. Le jeune homme avait trop peur d'aimer. Il avait peur des relations sérieuses depuis qu'il avait fini en prison après avoir retrouvé la femme qu'il aimait et qu'il voulait épouser au lit avec un autre. Dans son lit d'ailleurs. Et puis, il avait peur de ce qui pourrait arriver à sa relation avec Riley s'ils décidaient de se mettre en couple. Après tout, ils avaient toujours été proches, de bons amis. Mais leur amitié réussirait-elle à survivre si leur couple ne fonctionnait pas ? D'un autre côté, Devon ne cessait de se dire que si leur relation plan cul devait cesser, il n'était pas certain que leur amitié survive non plus. Parce qu'il n'aurait jamais supporté de laisser Riley partir dans les bras d'un autre. Alors qu'est-ce qu'il était censé faire ? Qu'est-ce que leur relation était censée devenir ? C'était trop de questions dans l'esprit du jeune Oakley. Ce n'était pas un secret, la réflexion ce n'était pas une qualité familiale. Ils agissaient tous sans réfléchir. Ryan était pareil que lui. C'était pour cette raison qu'ils étaient en froid d'ailleurs, parce que Devon avait toujours du mal à digérer l'épisode dont il n'avait parlé à personne. Pas même à Riley. Il ne voulait pas que tout le monde soit au courant mais il en voulait à son cousin pour son comportement. Quoi qu'il en soit, Devon n'aimait pas être amené à réfléchir à ses sentiments. C'était une sensation qu'il détestait. Tout devait être clair dans son esprit. Rien ne devait nécessiter trop de réflexion. Or, c'était encore plus compliqué quand Riley se montrait jalouse, bien qu'elle affirmait le contraire. Qu'était-il supposé penser ? Qu'elle ressentait quelque chose pour lui, qu'elle voulait plus ? Cela aurait pu le flatter autant que le terrifier. Car Devon n'était pas vraiment certain d'être le genre d'homme capable de rendre Riley Emerson heureuse. Elle méritait tellement mieux que lui. Elle pouvait avoir un homme qui prendrait soin d'elle, ne commettrait pas d'erreurs pouvant la blesser. Autant dire tout ce qu'il n'était pas. Mais se torturer avec ces questions n'aiderait certainement pas Devon, loin de là. La seule chose qu'il pouvait faire désormais c'était de profiter de son séjour à Las-Vegas avec sa belle, avant que la vie à Cap Harbor ne les ramène une nouvelle fois sur la terre ferme. Bref. Riley était jalouse et le jeune homme tentait de se justifier comme il le pouvait. Mais ses arguments n'étaient pas crédibles et Riley se chargea bien de le lui faire comprendre en se foutant de sa gueule. « C'est pas vrai. Il y avait deux filles que je n'avais jamais vu la dernière fois et je n'ai pas couché avec elles », se justifia-t-il comme il le pouvait. Bon d'accord, elles avaient tout juste l'âge de boire, soit une bonne dizaine d'années de moins que lui et il avait promit de ne plus jamais coucher avec des gamines vu ce que ça avait donné la dernière fois avec la rousse que Riley avait voulu zigouiller. Mais ce n'était pas pour cela que Devon n'avait pas couché avec. A vrai dire, il n'en avait pas eu envie. Coucher avec Riley lui suffisait largement. Sauf que ça, il ne fallait pas compter sur lui pour le dire à Riley. Absolument improbable comme révélation. Et soit dit en passant, il était maintenant de notoriété publique que c'était un tombeur. On aurait pensé que cela repousserait les femmes, mais visiblement ce n'était pas le cas. Il ne comptait plus le nombre de fois où les nanas étaient devenues collantes le matin et où il avait dû appeler Riley pour s'en débarrasser. A croire qu'elles pensaient toutes avoir quelque chose en plus que les autre n'avaient pas. Mais la seule qui avait vraiment quelque chose que les autres n'avaient pas c'était Riley. C'était également la seule à ne pas le coller, étrangement. Sauf quand elle se mettait à être jalouse sans raison. Mais Devon la pardonnait. Ou pas. Il allait y réfléchir. Parce que c'était quand même sacrément drôle de la taquiner et de l'embêter. Elle essayait de trouver tout un tas d'excuses pour se justifier mais Devon avait très bien comprit qu'elle était jalouse. D'accord, il ne comprenait pas pourquoi exactement parce que c'est un homme et qu'il est con, donc incapable de comprendre l'évidence mais il savait qu'elle était jalouse. Sans doute parce qu'il avait un corps de Dieu grec et qu'elle n'avait pas envie d'être privée du bâton du plaisir pour qu'il en fasse profiter une autre, voilà tout. « Ouais. Pour quelqu'un de pas jalouse je trouve que tu mets quand même beaucoup d'énergie à vouloir me garder près de toi », rétorqua-t-il avec un sourire ironique. Bon d'accord, il la cherchait. Mais dans la mesure où à cause d'elle il n'avait pas de nouveau cocktail à mettre à la carte du Blue Lagoon, il avait quand même le droit de se venger un peu non ? Eh bien si vous n'êtes pas d'accord, moi je suis d'accord et c'est moi qui décide. « Mais bon ça va, je vais rester avec toi ce soir Madame je suis jalouse et j'assume pas », rétorqua-t-il avant d'avaler une nouvelle gorgée de son délicieux cocktail. Putain, il testerait toutes les bouteilles du Blue Lagoon s'il le fallait mais il trouverait la recette de cette perfection. Foi de Oakley. Bref. Tout ça pour dire qu'il allait arrêter d'embêter Riley sur sa jalousie. Et en même temps il valait mieux. Parce que si la jeune femme avait avoué être jalouse, il se serait retrouvé comme un con sans savoir quoi dire. Mais de toute façon Devon est toujours con donc ça change pas trop. La preuve en est ses sous-entendus de gros beauf. Évidemment que Riley a de quoi se faire des films après. Et le pire c'est que Devon ne le fait même pas exprès. Parce que pour lui, s'occuper toute la journée en l'absence de sa blonde, ça ne voulait pas dire coucher avec la première venue, quand bien même c'est exactement ce qu'il aurait fait par le passé. Non, au contraire, il avait fait du tourisme. Du coup, il ne comprenait pas les sous-entendus de sa Riley. Et au lieu de la rassurer, le jeune homme se contenta de hausser les épaules sans rien dire. Voilà, quand je vous disais qu'il était con tout le temps. La pauvre Riley aurait maintenant tout le loisir de se poser des questions et de se faire des films à cause de cet idiot. Mais ce n'était pas de sa faute. Du moins pas entièrement. Devon avait l'impression qu'un certain malaise était en train de voir le jour, mais il ne savait ni pourquoi, ni comment y remédier. A croire qu'il y avait un cerveau de blonde qui sommeillait dans cette enveloppe corporelle de mâle viril. Mais Devon tente de rectifier le tir en faisant un compliment à la bonde et ça à l'air de fonctionner. Parfait. Il ne veut pas gâcher leur escapade. « Si je peux me permettre une suggestion, tu peux aussi mettre des sous-vêtements coquins avec porte-jarretelles et tout ce qui va avec », suggéra-t-il avec un sourire en coin. Il s'éloigna légèrement de la jeune femme, pour esquiver toute tentative d'attaque physique à sa personne, sait-on jamais. En plus, ce truc là ne marcherait qu'à moitié. D'accord, elle serait probablement très vite pardonnée, mais ses sous-vêtements ne resteraient pas en place bien longtemps. Mais visiblement, il n'était pas le seul à avoir les idées tordues par ici. Riley se défendait plutôt bien dans le genre. C'était parfait. Il aimait qu'elle ait du répondant. « Ce qui serait encore mieux, ce serait qu'il n'y ait rien sous cette robe », souffla-t-il à son tour à son oreille, en faisant courir ses doigts de son genou à sa hanche. Voilà, voilà. S'ils continuaient sur cette voix, on pouvait oublier le tourisme, on pouvait oublier les cocktails et la bouffe gratuite. La seule chose qu'ils visiteraient, ce serait les recoins de leur chambre d'hôtel. Oui les recoins, Devon est imaginatif, que voulez-vous. D'autant plus que la jeune femme sous-entend que le meilleur de la journée restait à venir. Le jeune homme se faisait déjà des films. Franchement, c'est malin. Comment déconcentrer un homme en dix secondes ? En lui faisant miroiter une nuit torride. « Je suis sûr et certain que tu trouveras un moyen de te faire pardonner ton abandon quand on rentrera ce soir », susurra-t-il. Mais ce n'était pas la fin de leur soirée, pas encore et il devenait urgent de calmer le jeu sinon le jeune homme ne répondrait plus de ses actes. Il ne faudrait pas venir se plaindre si la situation partait en vrille. En tout cas si la barmaid n'avait pas comprit que c'était mort pour elle, ça devait être le cas maintenant. Bref, le jeune homme était plutôt content à l'idée de faire une petite excursion dans la ville avec la blonde. Il avait découvert pas mal de coins sympas ce matin et s'il était capable de les retrouver, il était certain que Riley allait apprécier. Et si ce n'était pas le cas, ils trouveraient ensemble d'autres endroits à découvrir. Bref, Devon était content, il allait agiter sa petite queue comme le toutou à sa maman. Et en parlant de chien, comme chaque fois, les deux amis en venaient à se chamailler au sujet de Roy, le sac à puces de la jeune femme. Devon aimait bien le petit chien. Mais il n'aimait pas l'avouer. C'était bien plus drôle d'embêter Riley sur le sujet. Devon, ça le faisait rire en tout cas. « Moi je suis certain pourtant que je finirais par trouver une véritable utilité à ton sac à puces », répondit-il en hochant la tête comme si c'était logique. Mais c'était logique bon sang. Pourquoi personne ne l'écoutait jamais. Ce chien était inutile. Juste mignon. Point barre. C'était un jouet tout au plus. « Voilà l'exemple parfait pourquoi je ne veux pas d'enfants », répondit-il à Riley. Et voilà comment il balançait à la figure de sa presque copine tiret plan cul tiret meilleure amie qu'il ne voulait pas d'enfants. Est-ce que c'était vrai ? Ma foi il n'en savait rien au final. Il n'y avait jamais réfléchi. Parce qu'il serait un père atroce. Et en plus, il n'avait pas de copine, pour de vrai, comme ça le problème était réglé. Pour changer, le jeune homme regarda la photo d'eux qu'il lui montrait. Oui ils étaient beaux. Sauf que ce que Riley ne savait pas, c'était que le jeune homme avait envie de faire un doigt d'honneur sur la photo histoire de rappeler à Ryan que c'était un sale con. Oui, rien que ça. Alors il se contenta de marmonner un hm, sans rien répondre d'autre. Il boudait son cousin, comme un gros gamin, voilà, c'est tout. Bref. Photo ou pas photo, Devon et Riley, ce qu'ils voulaient surtout, c'était sortir. Et c'est ce qu'ils firent. Le brun s'improvisait guide touristique, tandis que la blonde le contredisait. Il lui jeta ce regard qui voulait dire ''femme, tais-toi'' et ils reprirent leur chemin. Et à force de se promener, ils découvrent de jolies rues, de jolis paysages. Mais surtout, ils arrivèrent dans une rue pleine de bars et de restaurants. Et comme Devon était Devon, il avait toujours faim. Heureusement pour lui, sa blonde était sympa et accéda à sa requête. Trop de perfection chez cette Riley elle qui était d'accord pour combler ses deux appétits. Le prenant par la main, elle l'entraîna vers l'établissement de son choix. Plutôt simple vu le menu, mais ils avaient l'air de servir de très bons cocktails et c'était un bon point pour le Devon. Quand il était au Blue Lagoon, il pouvait rarement boire. Mais ce soir, il pouvait se lâcher. « Aucune idée. Par contre, pour moi ce sera un burger. Parait que je vieillis, je peux assumer la petite brioche de kilos en trop », souffla-t-il avec un sourire amusé. Parce que Devon est un morfale et qu'il aimait bien se gaver de trucs bien gras. En plus, il avait repéré un burger avec trois steak haché. Miam miam. Le genre de truc qui cale bien l'estomac pour picoler. Le jeune homme passa donc commande et tout comme Riley commanda un cocktail maison. Il était curieux de savoir ce que ce serait dans cet établissement. « Je suis sûr que ça n'a pas le même goût. Et si c'est le cas c'est que je me serais fait arnaquer donc tu n'auras aucunement le droit de me faire dormir parterre, je regrette », souffla-t-il en prenant une mine triste. Pauvre malheureux. S'il devait dormir parterre il ne fallait pas que Riley vienne pleurer s'il allait dormir dans un autre lit. Non parce qu'il ne fallait pas déconner quand même. Même s'il était sûr qu'elle n'aurait pas la force de le laisser dormir parterre. Bref. Leurs plats arrivent, leurs boissons aussi. L'estomac rempli, ce que Devon constate surtout, c'est que ce n'est pas cher. Et qui dit pas cher, dit qu'ils peuvent se saouler sans le moindre problème. Et ils ne se firent pas prier. Plus les verres s'empilaient et défilaient, plus Devon devenait joyeux, euphorique. On pouvait penser qu'il ne tenait pas l'alcool et c'était probablement le cas. Il n'était plus habitué à boire depuis qu'il tenait le Blue Lagoon. Il n'empêche qu'il se sentait bien, qu'il était joyeux, qu'il dansait avec sa belle, qu'il l'embrassait jusqu'à ne plus avoir de souffle. Il s'en fichait des regards, ici ce n'était pas Cap Harbor et leur histoire ne ferait pas le tour de la ville en moins d'un quart d'heure. Au bout d'un moment, passablement éméché, le jeune homme se pencha vers sa blonde. « Tu voudrais pas qu'on sorte un peu prendre l'air ? », demanda-t-il. Mais la jeune femme ne semblait pas l'entendre ou pas le comprendre. La faute à la musique sans doute. Quoi qu'il en soit, la jeune femme s'éclipsa et laissa Devon planté tout seul. La pause toilettes sans doute, se dit-il. Quant à lui, il avait vraiment chaud et besoin d'air. L'alcool c'était une chose, le manque d'air en était une autre. Il sortit donc, même sans Riley. Quand elle ne parviendrait pas à le retrouver, elle finirait bien par chercher dehors. Ce qu'elle fit, une bonne dizaine de minutes plus tard, se plaignant qu'elle avait cru l'avoir perdu. « Jamais tu ne me perdras mon rayon de soleil », baragouina-t-il dans un langage approximatif. C'était clair qu'il était ivre, jamais il n'aurait sorti une ânerie pareille sinon. Et d'ailleurs, il se demandait comment il tenait encore debout. Son cerveau alcoolisé était toujours plus ou moins en état de marche, mais son corps lui était foutu. Fatigué. Fini. « Je crois qu'on est deux à avoir abusé ce soir », corrigea-t-il. Ce n'est pas leur faute de toute façon. C'est la faute de l'happy hour. Qui sont les crétins qui ont inventé l'heure où on peut se saouler la gueule deux fois plus en payant deux fois moins ? Ben qu'on leur remette une médaille, voilà. « Alors tu dors parterre avec moi », souffla-t-il à son oreille avant d'embrasser son cou. Le jeune homme avait perdu tout sens de la retenue avec son état d'ébriété. Enfin, encore plus que d'habitude s'entend. Mais la jeune femme n'avait pas l'air, intéressée par ses baisers. Elle ricane, avant de se mettre à gueuler. Franchement, est-ce qu'il a l'air en état de l'entendre hurler ? Heureusement que ce qu'elle disait l'intéressait, sinon, il aurait râlé. « Putain ! Dingue. Je suis fan, j'ai toujours voulu le voir pour de vrai », s'exclama-t-il. Et depuis quand Devon était-il fan de Elvis ? Jamais. C'était tout juste s'il connaissait trois ou quatre chansons. Mais ce soir, il était bourré, à Las-Vegas et il était fan du King qui n'était pas mort. C'est tout. Abasourdi par cette nouvelle, le jeune homme se laissa entraîner par la jeune femme en méditant la non-mort du King. Lorsqu'ils s'arrêtèrent, se fut pour se retrouver devant une chapelle. Normalement, son cerveau aurait du paniquer. Mais il avait trop bu et Riley elle avait dit qu'elle avait une idée fabuleuse. Et plus il l'écoutait – vaguement – plus il avait l'impression que cette idée était vraiment fabuleuse. Vraiment de chez vraiment. « Mais graaaaaaaave. Pourquoi on n'a jamais pensé à se marier ? On aurait du le faire il y a des années. C'est vraiment une idée FA-BU-LEUSE », brailla-t-il, attirant le regard de deux touristes passés par là. Cette idée était fa-bu-leuse. Et eux, ils étaient pa-thé-tiques. Mais ça va, ils assumaient. L'instant d'après, le jeune homme se retrouve avec une bague en main, tandis qu'on lui ordonne de mettre un genou à terre. Problème, Riley ne s'en souvient peut-être pas, vu son état, mais Devon à le genou bousillé. Alors la position accroupie, ça ne marche pas. Qu'à cela ne tienne, le jeune homme s'assoit par terre, en tailleur, en la dévisage. A vrai dire, de là en bas, il a une très jolie vue et pendant quelques secondes, il a envie de faire autre chose que de faire sa demande. Juste quelques secondes. « Riley Emrrrrrson. Emeeeerson. Bref, Riley. Veux-tu devenir ma femme et partager la garde du Blue Lagoon avec moi ? », demanda-t-il. Allez savoir pourquoi le Blue Lagoon. Parce que c'était son bébé et que dans son esprit, Riley allait l'adopter pour une garde partagée. Ne cherchez pas à comprendre la logique d'un Oakley, un Oakley est entièrement dépourvu de logique. Le jeune homme n'attend pas la réponse de la jeune femme avant de passer la bague à son doigt. Puis il se relève et l'entraîne à l'intérieur de la chapelle. A l'entrée, un magasin vend des accessoires de mariage. Parfait. Ils ont besoin d'une alliance. « Hey, regarde, on peut choisir notre alliance. Celle là elle est magnifique hein ? », baragouina-t-il en montrant un modèle. Sachant qu'il n'y avait qu'un modèle argenté et l'autre doré, il n'y avait pas trop de choix. Mais Devon était persuadé que c'était le plus beau trésor du monde. « Madame, on prend celles là. Et on veut se marier. Maintenant. On a vu que le Vis … El … Le King là, il est pas mort. Il doit nous marier. Maintenant », souffla-t-il en frappant le comptoir de sa paume à plusieurs reprises, comme si ça donnait du poids à ses mots.

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Mer 2 Aoû - 23:41 )



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
if you're ready, my heart is open.
devon oakley & riley emerson ※ diley

“ Your heart knows things that your mind can't explain. ” ― unknow

Plus les jours passent, plus Riley se demande ce que cette relation avec Devon représente. Sont-ils en couple ? Riley est persuadée que non, même si cette relation ressemble fortement à une relation de couple. Seul petit bémol, ni l'un ni l'autre ne semble vouloir mettre un terme sur cette relation qu'ils entretiennent. Puis cela viendrait également à avouer tout ce que la blonde a sur le cœur, chose qu'elle est totalement impossible de faire à l'heure actuelle et même plus tard ... Riley sait éperdument que Devon ne partage pas les mêmes sentiments. Elle le connait assez pour savoir qu'il ne désire plus ouvrir son cœur à une autre femme depuis sa plus grosse déception amoureuse. Depuis Hugette (j'ai décidée que l'ex de Devon avait été renommée Huguette par Riley parce qu'un j'ai pas trouvée son prénom dans ta fiche, de deux je crois qu'en fait qu'elle n'avait pas de nom et de trois c'est moche donc ça colle), Riley ne l'avait pas vu avec une autre femme du moins une femme qui tienne la route. Les gamines / sangsues qui squattent chez Devon après une nuit torride sous prétexte qu'il a un pénis magique, désolé mais ça ne compte pas. Riley n'avait même pas souvenir d'avoir entendu son meilleur ami lui parler d'une fille en particulier au cours des dernières années. Par contre ce dont elle se souvient par contre c'est de ses messages à répétition, de ses appels à l'aide pour venir lui porter secours afin de faire fuir ses conquêtes les plus collantes. Riley n'aurait jamais cru l'admettre, mais mine de rien, ça lui manque presque de jouer à la petite-amie jalouse qui débarque à pas d'heure chez l'homme pour l'aider à chasser ces pots-de-colles. Mais d'un autre côté, elle est satisfaite de ne plus avoir à le faire, ça lui donne presque une impression de fidélité. Bien qu'elle soit certaine qu'elle n'est pas la seule façon a avoir profiter du corps du brun au cours des derniers mois. Devon est ce qu'il est. Riley est assez bien placée pour savoir qu'il n'accordera jamais l'exclusivité à une même femme. Pourquoi le ferait-il ? Encore une fois le sujet revient sur le tapis : ils ne sont pas un couple. Ce n'est pas l'envie qui manque à la blonde de pourtant en former un ... Seulement ça ne serait pas étrange ? C'est son meilleur ami avant tout et s'ils venaient à rompre, comment cela se passerait-il ? C'est le même genre de réflexion qu'à eut Riley quand ses lèvres ont rencontré celles de Devon pour la première fois. Résultat : ils ne se sont pas adressés la parole pendant plus d'un mois et s'il n'y avait pas eut cette histoire avec Reed, ils seraient peut-être encore fâchés. Depuis ils avaient décidé d'ajouter du plaisir charnel à leur relation. Riley ne va pas se mentir, elle adore ce qu'elle partage avec Devon mais combien de temps cela t'il durer ? Qui y mettra fin ? Riley vit dans la peur qu'un jour, Devon se réveille et veuille mettre un terme à ce qu'ils partagent. Pourtant elle sait très bien qu'un jour, ça arrivera ... Ça fera mal, très mal mais la blonde prendra sur elle, bien qu'elle soit de plus en plus convaincue que son avenir est avec lui, ça a toujours été lui. Pourquoi diable n'a t'elle jamais réussit à garder une relation ? Parce qu'on lui reprochait trop souvent de faire passer Devon en premier et qu'il était trop présent dans son quotidien. Et pourquoi n'est-elle jamais tombée amoureuse d'un autre homme depuis Alex ? Parce que son cœur appartient déjà à un homme, Devon James Oakley. Maintenant qu'elle a réussit à l'attraper dans ses filets, la blonde n'a plus envie de le laisser partir. C'est peut-être finalement par crainte qu'il aille voir ailleurs qu'elle a tant tenue à ce qu'il l'accompagne à Las Vegas. Ou uniquement parce qu'elle avait besoin de lui à ses côtés et qu'elle aurait mal vécue de se réveiller sans sa présence au petit matin. Mais ça elle ne dira pas à voix haute, ça fait trop cul-cul. Elle tient un peu à dignité de même qu'à sa fierté. Elle n'aime pas passer pour une femme faible, autant qu'elle déteste passer pour une femme jalouse ce qu'elle n'est pas de toute évidence. Ce n'est point sa faute si elle était en manque des lèvres de Devon. Ce n'est en aucun cas la barmaid qui l'a poussé à effectuer ce geste, absolument pas. Bref Riley est jalouse même si elle ne va pas l'admettre et la barmaid ne couchera pas avec Devon, point. Son métier c'est de servir les clients pas de les aguicher. Devon devrait arrêter de jouer au gigolo avec les siennes. « C'est pas vrai. Il y avait deux filles que je n'avais jamais vu la dernière fois et je n'ai pas couché avec elles. » Doit-elle s'arrêter de rire ou comment ça se passe ? « Elles avaient quel âge ? » Si elles venaient tout juste d'avoir vingt-et-un ans cela expliquerait beaucoup de chose. « Je crois que tu te commences à te faire vieux pour ce genre de choses. » Surtout pour des minettes qui ne voudront absolument pas la même chose que le brun et qui obligeront Riley à sortir les crocs. « D'ailleurs c'est pas trop dur de se rapprocher des trente-quatre ? » Elle le taquine plus qu'elle ne le devrait. A force à force, il va se mettre à bouder dans son coin et elle aura du mal à le raisonner. Pour faire passer la pilule, elle caresse doucement sa nuque sans quitter le sourire présent sur ses lèvres. Puis si en même temps la barmaid pouvait comprendre qu'elle n'avait pas de chance, ça serait parfait. « Râle pas, tu te bonifies avec le temps. » Il a même le droit à un baiser sur sa joue parce qu'elle n'a pas été gentille avec lui et parce qu'elle en avait surtout envie. Puis ce n'est en aucun cas un mensonge, plus les années passent, plus Devon devient séduisant, ce n'est point sa faute. « Ouais. Pour quelqu'un de pas jalouse je trouve que tu mets quand même beaucoup d'énergie à vouloir me garder près de toi. » Meeeeh ! Elle n'est pas JALOUSE ! Enfin peut-être que si ! « Mais bon ça va, je vais rester avec toi ce soir Madame je suis jalouse et j'assume pas. » Cet homme est beaucoup trop vil. Désolé mais la tape sur son torse était amplement mérité, il n'avait pas qu'à autant la chercher. « Si tu y tiens, je peux aussi aller voir un autre homme, j'suis sûre qu'il y en aura un qui va vouloir se dévouer pour que je le garde à mes côtés. » Riley espère vivement avoir toucher la corde sensible et qu'il va râler, voire même être jaloux. Par conte, s'il ne mord pas à l'hameçon et bien, la blonde se trouvera bien conne ... Peut-être pas autant que Devon qui lui annonce d'un trait qu'il a surement passer son temps libre avec une autre. Du moins, c'est le sens qu'à capter Riley et on l'excusera parce qu'elle est blonde et qu'elle n'a pas comprit. Mais Devon est tout pardonné quand elle l'entend ces doux compliments sortir de sa bouche. Elle est conquise, réellement. « Si je peux me permettre une suggestion, tu peux aussi mettre des sous-vêtements coquins avec porte-jarretelles et tout ce qui va avec. » En plus, monsieur fait des suggestions maintenant ? Il a des requêtes ? Riley est un peu surprise, mais agréablement. Franchement ça la fait même sourire. Oui ce sourire coquin, celui-ci même. « Tu prendras vraiment le temps de les regarder ? Mais si tu y tiens vraiment, je peux m'arranger pour que ça arrive. » Elle devrait juste rentrer chez elle et récupérer l'ensemble de ses affaires. Désolé mais en s'installant chez les Oakley, elle n'a pas songé une seule seconde qu'elle aurait besoin de ce genre de choses. C'était pas spécialement non plus sa priorité quand elle a quittée son appartement. « Ce qui serait encore mieux, ce serait qu'il n'y ait rien sous cette robe. » Que disait-elle quelques secondes plus tôt ? Elle le connait trop bien ce garçon, ça fait même peur par moment. « Qu'est qui te fait dire que ce n'est pas déjà le cas ? » Riley adore torturer l'esprit du jeune homme, ça en devient jouissif à un point inimaginable. Malheureusement il sera déçu s'il regarde effectivement sous sa robe, puisqu'elle a bel et bien des sous-vêtements. Mais si son esprit pouvait y croire quelques secondes, ça serait juste parfait. Sauf qu'ils vont arrêter de partir sur cette pente dangereuse, ils seraient capable de ne plus sortir et de passer la soirée dans leur chambre d'hôtel, ce qui serait un total gâchis de ne pas profiter de cette ville. « Je suis sûr et certain que tu trouveras un moyen de te faire pardonner ton abandon quand on rentrera ce soir. » Tout à fait. C'était bien plus sage d'attendre jusqu'à ce soir qu'ils rentrent. Oui parce qu'ils rentreront ensemble, hors de question qu'une femme s’incruste das leur plan. Puis Riley a déjà donner dans les plans à trois. « Ce soir. » Vivement ! La blonde aurait même taper dans ses mains pour exprimer sa joie et son excitation mais ça aurait surement été mal vu, alors il se contentera d'un sourire. Son sourire qui disparaît dès lors que l'homme veut transformer son chien en un tapis de bain. Non, mais non ! Jamais ! Never ! Nunca ! Et en toutes les langues possibles. « Moi je suis certain pourtant que je finirais par trouver une véritable utilité à ton sac à puces. » C'est un chien, son utilité c'est de faire le chien. « Admet que tu l'aimes ce chien, j'en suis certaine ! » Encore si Riley avait eut un chihuahua, elle aurait comprit c'est moche. Mais ce petit Loulou de Poméranie c'est juste adorable ! « Voilà l'exemple parfait pourquoi je ne veux pas d'enfants. » Pourtant les enfants c'est la plus belle chose au monde. « Faudrait bien que tu t'y fasses, tu feras comment le jour où j'aurais un enfant et que j'aurais besoin de toi pour le garder ? » Riley n'a jamais caché vouloir d'enfants, c'est même l'une de ses plus grands désirs. Déjà qu'elle pouponne un peu trop Amy, alors elle n'imagine même pas quand elle aura un enfant. Et ça c'est la question qu'elle se pose également. Quand ? Enfin la blonde est convaincue que son utérus n'est pas compatible. A chaque fois qu'elle est tombée enceinte, soit deux fois, à chaque fois ça c'est solder par un échec ... C'est aussi la raison pour laquelle, elle adule un peu trop sa nièce. Riley veut un bébé et un jour elle aura un bébé que ça soit avec ou sans Devon. Mais il n'est pas l'heure de songer à des couches culottes, ils ont faim et ce n'est pas dans ce bar qu'ils trouveront ce qu'ils désirent. Alors partir visiter la ville est un choix beaucoup plus raisonnable. C'était beau, alors le téléphone portable de Riley eut plus d'une occasion de servir. Sa Story sur Snapchat doit faire facilement deux heures à force à force, mais la blonde le vit relativement bien, voire trop bien. Elle veut se faire envier. Devon lui semble avoir faim et c'est donc après quelques minutes de recherche, ils décident de s'installer dans un restaurant. Sauf qu'ils mangent quoi ? « Aucune idée. Par contre, pour moi ce sera un burger. Parait que je vieillis, je peux assumer la petite brioche de kilos en trop. » Bon, la blonde ne peut pas compter sur son dit guide touristique. Il ne ferait pas une longue carrière dans le métier. « Mouai ... Mais moi j'suis une jeune donc sortir avec un vieux qui a de la brioche c'est pas trop mon trip, tu vois. » Elle grimace même. « Tu devrais prendre une salade c'est plus raisonnable. » Vraiment. Et parce qu'elle sait qu'il va lui balancer quelque chose dessus, elle esquive au dernier moment avant de sourire. Finalement après avoir fait poireauter cinq minutes le serveur afin de savoir ce qu'elle voulait prendre, Riley demanda simplement à ce dernier le plat le plus prisé, parce qu'elle n'avait réellement aucune idée de ce qu'elle voulait manger. Qui dit repas, dit alcool. Il faut bien marier les deux, l'un de ne va pas sans l'autre ! « Je suis sûr que ça n'a pas le même goût. Et si c'est le cas c'est que je me serais fait arnaquer donc tu n'auras aucunement le droit de me faire dormir parterre, je regrette. » Comment il retourne le truc à son avantage. « Dans le pire des cas, je dormirais avec toi par terre. Mais ça serait idiot que personne ne profite du lit. » Le sol ce n'est absolument pas confortable. Puis ce King Size est juste parfait. Devon devrait d'ailleurs songer à investir dans un lit aussi grand. En parlant de lit, ce qui est certain c'est qu'à force de trop boire Riley va apprécier ce soir le retrouver. Actuellement, elle a l'impression d'être sur un petit nuage. Elle est toujours dans cette phase où l'alcool la rend heureuse et c'est préférable. Parce qu'on sait tous que Riley Emerson quand elle boit trop, elle peu avoir souvent l'alcool mauvais et que dans ce cas là, son poing finit trop souvent dans la figure des autres. Chance ce soir, c'est uniquement sa langue qui a finit dans la bouche du Oakley. Si elle n'avait pas eut une envie pressante, la blonde serait encore en train de profiter de ses lèvres. Après sa mini affaire dans les toilettes des dames, Riley retrouve Devon dehors, ravie de l'avoir retrouvée. Oui dans son esprit elle avait cru le perdre et que cela faisait au moins une heure qu'ils s’étaient quittés. « Jamais tu ne me perdras mon rayon de soleil. » Oh, Riley est devenue un rayon de soleil ? Ce genre de chose ça lui plait, elle est sous le charme. Conquise. « Je suis ton rayon de soleil. » Elle fond littéralement sous cette annonce. La blonde tente de se tenir droite et elle relève même l'index vers Devon, autrement dit, on sens qu'elle va sortir la révélation du siècle.« Et il fait même pas jour encore. J'illumine ta vieeeee ! » Riley est tellement heureuse qu'elle pourrait le crier sous tous les toits, enfin c'est un peu ce qu'elle fait mine de rien. Gosh qu'elle déteste être dans cet état, oh elle sait que demain elle va regrettée et se trouver plus que pitoyable voire pathétique. Mais là actuellement ? Elle est une femme comblée, bien que bourrée. « Je crois qu'on est deux à avoir abusé ce soir. » Deux ? Riley append à compter. Elle touche le jeune homme, puis elle-même avant de compter sur ses deux et de hocher la tête pour approuver les dires de Devon. « C'est l'effet Las Vegas ! » Ça sera son excuse pour demain matin quand elle se réveillera. « Alors tu dors parterre avec moi. » Riley était même tenter de lui faire des avances, du rentre dedans voire même de lui proposer de rentrer à l'hôtel mais ce soir il y avait mieux que le sexe. Elvis Presley était en vie ! LE KING ! Il est supposé être mort et OMG, Riley vient de le voir à Las Vegas. Elle savait que toute cette histoire autour de sa mort c'était bidon comme la supposé mort de Michael Jackson. D'ailleurs si jamais ils le croisent cette nuit, elle demande à Devon un enfant sur un champ. « Putain ! Dingue. Je suis fan, j'ai toujours voulu le voir pour de vrai. » Sérieux ? Comment Riley peut-être la meilleure amie de Devon et ignorer totalement qu'il est fan d'Elvis ? Elle n'a pas souvenir de l'avoir déjà entendu écouter une chanson de ce dernier, mais c'est peut-être son jardin secret. « Tu voudras bien me chanter une chanson avec lui ? » Puis on fait une banane avec les cheveux à Devon, il passe niquel dans le rôle où dans celui de Danny Zuko. Riley c'est Sandy Olsson. Bref on connait leur prochain déguisement. Et c'est à cet instant que Riley Emerson a l'idée du siècle ! La révélation ! Il faut qu'elle se marie qui plus est avec Devon ! Ils doivent se marier absolument ce soir et le King doit célébrer l'union. « Mais graaaaaaaave. Pourquoi on n'a jamais pensé à se marier ? On aurait du le faire il y a des années. C'est vraiment une idée FA-BU-LEUSE. » Pourquoi ? Parce que d'habitude ils sont un peu plus conscients de ce qu'ils font certainement. Et que jamais ô grand jamais Riley ne proposerait à Devon de l'épouser. En tant normal il aurait probablement fuit le pays ou il lui aurait rit à la figure. « Je sais paaaaas Devon ! On était bêtes et cons ! » Parce qu'en l'espace de quarante huit heures ils ont mûrit, c'est tout à fait logique. « Maiiiiis ! On va se marier ! » Enfin pour ça il faut une demande en mariage et Riley attend désespérément que Devon mette un genou à terre. Le brun inove même en s'installant en tailleur. Non mais ça va il veut pas un coup de main non plus pour mater sous sa robe ? Franchement les gens qui les observer devaient vraiment trouver cette situation minable. On aurait limite dit un SDF qui voulait une pièce. « Riley Emrrrrrson. Emeeeerson. Bref, Riley. Veux-tu devenir ma femme et partager la garde du Blue Lagoon avec moi ? » E-M-E-R ... Laissons tomber même Riley dans cet état était incapable d’épeler son prénom. Elle était touchée par cette merveilleuse demande, c'était la plus belle des choses à ses yeux. Puis détenir une part du Blue Lagoon, c'était le plus beau cadeau de mariage qu'elle pouvait souhaiter. Devon s'empresse même de lui passer la bague au doigt la trainant par la suite dans la chapelle. « C'est oui, pour répondre à ta question. » Elle jugeait nécessaire de le dire à voix haute. Elle en profite même pour déposer un bref baiser sur ses lèvres. « Mais je ne t'épouse pas uniquement pour le BL. Tu es prêt à adopter mon bébé à moi ? » Roy. Faudra bien qu'il devienne père un jour au l'autre. C'est la première fois que Riley met les pieds dans une chapelle, en même temps, elle ne se marie pas tout les quatre matins. Oh une boutique de souvenirs dans une chapelle ? C'est étrange, non ? Ah bah non ils ne vendent pas des souvenirs. Y'aaaa des baguuuues ! Riley adore les bagues, elle en a même sur tous les doigts. « Hey, regarde, on peut choisir notre alliance. Celle là elle est magnifique hein ? » Les yeux de Riley pétillent face à cette découverte. « Ça brille ! C'est de toute beauté ! » La petite référence à la Tour Montparnasse Infernale. « Tu crois qu'on peut les faire graver ? » Si c'est le cas, la blonde elle sait déjà quoi inscrire à l'intérieur. « Madame, on prend celles là. Et on veut se marier. Maintenant. On a vu que le Vis … El … Le King là, il est pas mort. Il doit nous marier. Maintenant. » La blonde approuve totalement. « Tout pareil. » Riley n'aurait pas mieux dit. La femme commence donc à leur expliquer la marche à suivre et ça devient presque compliquer à suivre. Trop de mots dans la même phrase. Tout ce que Riley retient c'est qu'il y a un formulaire à remplir, qu'elle aura droit à un joli bouquet et qu'Elvis va leur chanter au minimum trois chansons juste pour eux. Si c'est pas beau ça. Elle a dit d'autre trucs mais Riley n'a pas retenue la totalité de la formule qu'ils avaient choisit. Tout ça pour une modique somme de presque rien. « On est amoureux. » Qu'elle balance OKLM sans pression à la vendeuse.Faut bien prouver qu'ils ne se marient pas pour une carte verte où pour l'argent. Elle n'hésite pas à plonger ses lèvres contre les siennes, juste pour le plaisir de vivre. « Eh ! Mais t'as pas le droit de voir la mariée avant la cérémonie, ça porte malheur. » Et voilà qu'elle colle ses mains contre les yeux de Devon. « Ferme les yeux, tu ne triches pas ! » Faut qu'elle aille se refaire une beauté avant de défiler dans la mini-allée. « A tout de suite, monsieur Oakley. » Elle lui vole un dernier baiser avant de disparaître avec un membre du personnel pour aller se préparer. Elle a de la chance, sa robe était déjà blanche et tout autant exquise. Quelques minutes plus tard, Riley est enfin prête. Si normalement, elle aurait du être nerveuse, ce n'est absolument pas le cas. Elle est plus qu'heureuse voire excitée comme une puce à l'idée de se marier avec son meilleur ami. C'est donc en chanson qu'elle s'avance dans l'allée pour rejoindre Devon, un large sourire aux lèvres. Il est beau en même temps il n'a pas changé depuis qu'elle l'a quitté il y a cinq minutes et elle est prête à finir sa vie à ses côtés. Le sourire sur ses lèvres ne veut pas la quitter. Elle n'a jamais été plus heureuse qu'à cet instant. Pourtant elle est certainement en train de faire la pire connerie de sa vie ... Mais à l'heure actuelle tout ce qu'elle veut c'est être avec Devon, l'homme qui la rend heureuse. Riley a écouter avec attention chaque propos du maître de cérémonie. Elle a même prononcé ses vœux, plus que pitoyables mais vœux quand même. Elle a également dit un grand « Oui ! » quand on lui demanda si elle voulait épouser Devon Oakley. Comment aurait-elle pu dire non en même temps ? Il était tout ce qu'elle avait toujours voulu. Seulement, elle n'était pas en état pour prendre conscience que ce n'est pas ainsi qu'elle aurait voulu que les choses se passent. Pourtant c'est ainsi que ça se passa. D'après le sosie d'Elvis, ils étaient désormais mari et femme jusqu'à ce que la mort les séparent. Dès lors, la blonde prit possession des lèvres du brun, d'une passion sans égale. Elle aurait voulu que cet instant dure éternellement, sans aucune fin. Mais elle se stoppa quand elle entendue un raclement de gorge. Hum ? Ah oui, le photographe. Pour une fois, Riley ne râlera pas, rien ne pourrait mettre un terme à son bonheur ce soir. Vraiment rien ni personne. Trois poses plus tard, elle attrape la main de Devon pour le traîner jusque dans le hall afin d'attendre les clichés qu'ils viennent de prendre et leur contrat de mariage par la même occasion. « Faut que tu me portes comme dans les films maintenant. » Enfin ça c'est ce qui s'passe en nuit de noce non ? « Et merde Ryan ! Il était même pas notre témoin, il va pleurer. » Elle en mettrait même sa main à couper. La blonde part à la recherche de son téléphone portable et surtout du nom de Ryan dans son répertoire. Elle compose le numéro et attend patiemment une réponse. « Pffff, ton cousin est nul. Il répond même pas au téléphone. » A la place, il aura droit à un SMS, voilà. « Devon, tu sais de quoi j'ai envie ? » Il va être déçu, mais ils ne pensent certainement pas à la même chose. « De cookies. » Il fallait bien qu'ils aient un gâteau de mariage, maintenant non ? Les cookies c'est universel, intemporels, ça passe partout quoi ! « Au fait, j'dois m'appeler comment maintenant ? » Riley Emerson ? Riley Oakley ? Riley Emerson-Oakley ? Trop de combinaisons qu'elle ne sait plus où donner de la tête.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Mer 30 Aoû - 17:22 )


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] if you're ready, my heart is open
Sleep, leave it behind, lay all your burdens aside. For here, we have no time, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Tomorrow's a new day, and yesterdays tales far away, all will be alright, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Nothing can get you, you know i've got you, you're in my arms. Nothing can get me, I know you've got me I'm in your arms. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl.


Il était devenu une évidence pour beaucoup de gens que ces derniers temps, Devon Oakley avait changé. Et à vrai dire, il se surprenait lui-même par ce changement de comportement. Fini les filles trop jeunes pour lui, fini les bétises à répétition. Ces derniers temps, il n'était plus cet homme qui draguait tout ce qui bougeait, pour parfois se retrouver avec des femmes mariées, contraint à sortir par la fenêtre au petit matin pour ne pas que Monsieur ne le surprenne, ni les voisins d'ailleurs. Fini aussi les jeunettes qui, malgré qu'il soit toujours très clair sur ses intentions purement physiques, se voyaient rêver au grand amour au petit matin, le contraignant à appeler Riley au secours. Et curieusement, cela ne lui manquait pas vraiment. Devon savait bien pour quelle raison il s'était toujours comporté comme le roi des crétins avec la gente féminine. Il avait eu le cœur brisé et il avait juré que plus jamais on ne l'y reprendrait. Tout ça, c'était la faute de son ex, ou comme aimait l'appeler Riley, c'était la faute d'Huguette. Pour une fois que dans sa vie, Devon avait été décidé à faire quelque chose de bien dans sa vie, elle avait tout foutu en l'air. Il ne pouvait pas dire non plus qu'elle avait gâché sa vie. C'était son caractère et son impulsivité qui l'avait poussé à se battre et c'était pour cette raison que tout avait dégénéré. Mais on pouvait dire qu'elle avait grandement contribué à ce que cela arrive. Et elle avait fait de Devon un homme perdu au cœur esseulé, vide et blessé. Il en avait beaucoup souffert, bien plus encore qu'il n'aurait bien voulu l'admettre. Par change, il n'avait pas besoin de le montrer à qui que ce soit puisqu'il était enfermé dans une cellule minuscule avec un compagnon de cellule qui ne semblait pas bien motivé à faire la conversation. Peut-être que s'il avait été entouré, qu'il avait pu en parler, Devon s'en serait remis plus facilement. Au lieu de cela, il avait été enfermé comme un animal dans une cage et il avait ruminé la trahison de sa compagne tellement de fois qu'il avait fini dégoutté des femmes. Et en sortant de prison, le jeune homme était devenu celui qu'il était aujourd'hui, cet homme sans cœur qui se servait des courbes féminines pour son propre plaisir. Toutes les femmes étaient des garces dans son esprit. Alors il pouvait s'en servir comme bon lui semblait. Et ça marchait. Il aimait les femmes, toutes les femmes. Leurs courbes pulpeuses, leurs ventres plats. Il les aimait rousse, brune ou blonde. Il n'avait pas de préférence, tant qu'elles avaient ce qu'il fallait pour lui faire tourner la tête une nuit durant. Et même si certaines ne comprenait pas quand il disait qu'il ne voulait pas s'attacher, que c'était juste pour le sexe, jamais plus d'une nuit, le jeune homme était satisfait avec sa situation. Parce qu'il avait trouvé le moyen de se servir des femmes pour combler ses désires sans souffrir. Mais tout ça, c'était avant que Riley Emerson ne chamboule sa vie. Cela ne datait pas d'hier que la blonde et le brun se tournaient autour et jouaient ensemble au jeu du chat et de la souris. Mais maintenant qu'ils avaient succombé l'un à l'autre, ce n'était plus un simple jeu. Avec Riley, il n'avait respecté aucune de ses règles. Le jeune homme avait remis le couvert avec elle à de nombreuses reprises, il ne la jetait pas au petit matin. Non, pire, elle était devenue dans sa vie la seule femme avec qui il couchait et le connaissant, c'était pour le moins surprenant. C'était même une grande première depuis son séjour en prison. Il ne saurait expliquer pour quelle raison. Du moins, il ne voulait pas expliquer pour quelle raison. Mais ce qui était certain, c'est qu'il avait sa blonde dans la peau. Lorsque leur relation se limitait à un jeu du chat et de la souris, c'était facile à gérer. Maintenant, ça l'était beaucoup moins. Devon savait que plus les jours passaient, plus ses sentiments pour Riley s’amplifiaient. Mais il ne voulait pas l'avouer. Il avait peur de se lancer dans une nouvelle histoire d'amour, il avait peur de courir tout droit à la catastrophe. Et si leur couple ne marchait pas, que deviendrait leur amitié ? C'était une question qu'il ne voulait pas se poser. Pourtant, Devon était fidèle à sa blonde, aussi fidèle qu'il était possible de l'être quand on n'était pas en couple du moins. Autrement dit, il ne couchait avec personne d'autre, ce qui ne l'empêchait pas de quelque peu flirter avec les clientes de son bar, sans aller trop loin. Ce que Riley n'était pas disposée à croire. D'accord, il avait un passé qui ne jouait pas vraiment en sa faveur. Mais il essayait, par des moyens détournés, de lui faire comprendre qu'il n'y avait qu'elle. Et si elle continuait à ne pas le croire il allait finir par se vexer. « J'en sais rien, je passe pas ma vie à demander aux clientes de me montrer leurs cartes d'identité », souffla-t-il, boudeur. Il allait finir par monter dans la chambre et par bouder comme un gros gamin. Et Riley n'aurait qu'à trouver un autre compagnon de soirée sans se plaindre, elle l'aurait carrément mérité. « C'est si difficile que ça à croire que je ne saute pas tout ce qui bouge en ce moment ? Je te rappelle que tu passes toutes tes nuits dans mon lit et que la journée, je travaille. Tu pourrais m'accorder un peu de crédit », ajouta-t-il, bougon. Voilà que la blonde nous l'avait vexé, le sale gosse. Il voulait bien croire que les femmes étaient du genre à douter et à être jalouses, mais ça paraissait plutôt évident que Devon n'avait pas le temps de s'occuper de plus de femmes qu'elle. D'autant plus que même s'il était du genre à aller voir à droite et à gauche, ce n'était pas non plus une pute au masculin. Il se contentait d'un femme à la fois, il se voyait mal coucher vite fait avec une femme dans la journée et se rabattre sur Riley le soir venu. « Je ne suis pas vieux », râla-t-il. Décidément, Ryan et elle étaient tous les deux décidés à se moquer de son âge, ce qui ne lui plaisait pas du tout. C'était vraiment vile et cruel, de l'attaquer là dessus. « Je vis très bien d'avoir bientôt 34 ans. Mais si je suis trop vieux pour toi, je te laisse aller te trouver un jeune », souffla-t-il en haussant les épaules. C'était un gros mensonge, mais il n'allait pas l'avouer à voix haute. Il n'aimait pas vieillir. Il se disait qu'après, ce serait le cap des 35 ans, puis des 40. Bref, il approchait bientôt de la vieillesse. Mais c'était comme ça, il vieillissait. Il ne pouvait rien y changer et dans cette mesure, il préférait accepter son âge que passer sa vie à s'en plaindre. Ce n'était pas comme s'il risquait d'y changer quoi que ce soit de toute façon. A moins qu'il ne trouve le moyen de rajeunir et dans ce cas, il ferait fortune. « Je suis déjà parfait, je ne peux pas me bonifier d'avantage. Et puis, je suis aujourd'hui ce qu'on appelle un homme d'expérience », répondit-il avec un sourire sarcastique, incapable de bouder plus longtemps. Il ne pouvait que difficilement faire la gueule alors qu'elle lui caressait la nuque, un des points sensibles de son organisme. Les caresses sur la nuque avaient le don de l'apaiser. Riley devait s'en être rendu compte, quand elle avait eu la bonne idée de lui caresser la nuque en lui racontant sa journée et qu'il s'était endormi. Bref, de toute façon, Devon avait envie de passer une bonne soirée à Las-Vegas et pas de bouder. Au pire, il bouderait demain, sur le chemin du retour. Ou il se vengerait en étant vilain avec elle. Genre en la taquinant sur sa jalousie. Elle avait beau nier, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Et même si elle prétendait qu'elle pourrait trouver un autre homme, il ne se laissait pas avoir. « Vas-y je t'en prie. Je suis sûre que je te manquerai vite et que tu reviendra rapidement auprès de moi », souffla-t-il avant de lui voler un baiser. N'allez pas croire que Devon n'était pas jaloux et qu'il accepterait de laisser Riley filer dans les bras d'un autre. C'était simplement qu'il ne la croyait pas. Il la connaissait par cœur, il savait que les coups d'un soir ce n'était pas son truc et que même s'il n'y avait pas forcément de sentiments, elle préférait les histoires un peu plus durables. Autrement dit, elle n'allait pas sauter sur le premier mec de Las-Vegas qu'elle trouverait. De toute façon, elle l'avait traîné ici, donc elle était à lui, un point c'est tout. D'ailleurs, Devon avait déjà des idées pour leur après soirée. Des idées qui comportait des sous vêtements coquins. Voir pas de vêtements du tout. « Ça dépend. Si les circonstances sont appropriées, je pourrais prendre le temps de les regarder. Prendre mon temps tout court. Je ne suis pas un animal », souffla-t-il avec un petit sourire en coin, en faisant courir ses doigts sur la cuisse de sa belle blonde. A vrai dire, Devon n'était pas vraiment du genre à perdre son temps en futilité. Il préférait prendre le temps de combler sa partenaire et de la cajoler après l'acte que de perdre son temps à mater des vêtements. Mais il pouvait bien faire un effort de temps en temps. « Eh bien s'il n'y a vraiment rien sous cette robe, je regrette, tu n'iras nulle part. Imagines qu'un autre homme que moi s'en rende compte ? Je ne serais absolument pas d'accord », répliqua-t-il en secouant la tête d'un air grave. Voilà, Devon était bel et bien jaloux, mais il avait l'art et la manière de le dire. Autrement dit, il était plus subtile que Riley. C'était un fait. Même s'il trouvait ça mignon, quand elle était jalouse. Sauf quand à cause d'elle il perdait l'occasion d'ajouter un nouveau cocktail à la carte du Blue Lagoon. Mais bref. Il valait mieux que les deux meilleurs amis arrêtent de se tourner autour, sinon ils ne sortiraient jamais de cet hôtel et ne se marieraient jamais. Ils devraient attendre ce soir. Ce qui n'empêchait pas le jeune homme de se réjouir d'avance. « Vivement ce soir », souffla-t-il avant de l'embrasser une nouvelle fois. Savoir qu'ils étaient loin de chez eux lui permettait de se lâcher d'avantage. Il n'avait pas envie de devoir se justifier sur leur relation auprès de leurs connaissances. Ce qu'ils vivaient ensemble les regardait eux et uniquement eux. A Cap Harbor, ils étaient donc discrets. Mais ici, il s'en fichait qu'ils aient l'air d'un couple ou non. Ils allaient rentrer chez eux et ils ne croiseraient probablement plus jamais personne d'ici. Et même si c'était le cas, il s'en fichait aussi. YOLO comme on dit. Devon avait retrouvé sa joie de vivre et son sourire par la même occasion. Un sourire qui ne cessait de s'agrandir quand il charriait la jeune femme sur le sac à puces qui lui servait de chien. Devon aimait bien Roy. Mais l'avouer, c'était beaucoup moins drôle. « Absolument pas. Je hais ce truc. C'est même pas un chien, c'est à la limite un jouet et encore », souffla-t-il. Bon, il le trouvait mignon. Mais il fallait avouer que quand il devait le garder et qu'il devait promener ce machin au bout d'une laisse, il avait l'impression de perdre sa virilité. Si encore Roy avait été un labrador ou un berger allemand, pourquoi pas, mais là … Devon haussa un sourcil, face à la question de Riley. Il avait du mal à l'imaginer maman. Parce que ça voudrait dire qu'elle aurait tourné la page sur eux. Seraient-ils encore amis à ce moment ? Il n'aurait su le dire. En tout cas, la savoir maman d'un autre lui déplaisait. « Tu n'auras qu'à demander à Ryan de le garder », répondit-il en haussant les épaules. En vérité, Devon n'était pas si mauvais avec les enfants. Quand Riley venait chez lui avec sa petite nièce, il s'occupait bien d'elle, quand bien même il n'était pas rassuré et qu'il était maladroit, par manque d'habitude. Mais il aimait bien la petite poupée blonde qui ressemblait énormément à sa tante. C'était à se demander si Riley était la tante ou la mère de ce petit bout de chou. Mais bref, ce n'était ni l'heure ni l'endroit de débattre de la génétique de min-Emerson qui n'avait pas hérité du caractère de son père, il l'espérait. L'un comme l'autre, ils avaient faim et c'était une bonne occasion de découvrir Las-Vegas et ses restaurants. Bon, c n'était certainement pas la ville de la gastronomie, mais Devon se contenterait de ce qu'il trouverait parce que tout ce qu'il voulait, c'était remplir son estomac. Homme viril vouloir manger. Pendant que Riley bombardait la ville de photos, Devon préférait se contenter de regarder autour de lui, jusqu'à ce qu'ils ne trouvent un restaurant dans lequel ils s'installèrent. Il mourrait de faim et n'importe quoi ferait l'affaire. Genre, un gros hamburger, parce que Devon était un ogre et que c'était parfaitement le genre de bouffe qui lui convenait. « Ne critique pas ma brioche. Puis je t'ai déjà dit que tu pouvais te trouver un jeune si jamais je ne te conviens pas », rappela-t-il une fois de plus. Quelle mauvaise foi ce Devon. En plus, il était clair qu'il n'avait aucun problème de poids. Déjà parce qu'il était sportif et qu'en plus, il avait un bon métabolisme. Même si son corps était moins ferme que dix ans plus tôt, le jeune homme était toujours encore plus proche des tablettes de chocolat que de la brioche de vieux. Et aux dernières nouvelles, Riley semblait apprécier son corps, alors qu'elle ne se plaigne pas. « La salade, c'est pour les lapins », souffla-t-il en attrapant un sachet de sel et en lui balançant dessus. Manque de bol, elle esquiva. Ce n'était pas bien grave, il se vengerait plus tard. Il ne savait pas encore comment mais il allait bien trouver. Il trouvait toujours. Genre, une séance de chatouilles jusqu'à ce que fou rire s'en suive. C'était un barbare le Devon, fallait pas déconner avec lui. « Ce serait bête de dormir parterre à deux alors qu'on a un lit super confortable rien que pour nous », fit-il remarquer. Bon, il n'avait rien contre le sexe parterre mais quand même si déjà, autant éviter de se bousiller le dos. Mais le sujet s'envola rapidement. Leur repas arriva, puis leurs boissons. Et à force de boire, les deux meilleurs amis slash amants slash amoureux perdaient toute inhibition. Cela faisait longtemps que Devon ne c'était pas autant amusé. Généralement, c'était lui qui tenait un lieu pour divertir les gens et comme il travaillait la nuit, il n'avait pas souvent l'occasion de s'amuser et de faire la fête. Alors il profitait. Et à force de s'alcooliser, il se sentait flotter, comme sur un petit nuage. Il se sentait bien. Il s'amusait. Il n'y avait que Riley qui avait de l'importance à ses yeux. Mais Devon avait besoin d'air, donc c'était plutôt une bonne chose que la blonde ait eu besoin de s'éclipser pour un besoin pressent. Comme un idiot, il se mit à sourire quand il la vit enfin le rejoindre. Il était très content de la revoir, comme s'ils s'étaient quittés depuis des heures. Il avait envie de la prendre dans ses bras. Ses mains entourèrent sa taille. Riley Emerson devait rester avec Devon Oakley. Pour toujours. Ou au moins pour toute la nuit. « Tout à fait. Ou mon rayon de lune, comme tu veux », souffla-t-il en embrassant sa joue. A cet instant, à cause de l'alcool, Devon deviendrait presque romantique. Il avait le cœur gonflé d'amour. Traduction, Devon quand il buvait trop, il était carrément relou. « Tu illumines mes nuits et mes jours », souffla-t-il encore. Il était content et il voulait le faire savoir. « Hey monsieur, c'est le rayon de soleil de ma vie », cria-t-il à l'attention d'un homme qui passait par là et qui le regarda de travers. Ben quoi ? C'était mal de vouloir faire savoir qu'il aimait cette femme ? Oh bordel. Il aimait cette femme. Cette pensée s'imposa à son esprit, mais il ne jugea pas nécessaire de partager cette pensée avec sa compagne. Après tout, c'était évident non ? Et puis, ils ne s'en souviendraient probablement pas demain, vu la quantité d'alcool qu'ils avaient consommé tous les deux. « T'sais quoi ? On d'vrait v'nir plus souvent à Las-Vegas. J'aime bien », souffla-t-il. Parce qu'il s'amusait bien ce soir. Et qu'il voulait profiter de la soirée encore pour toujours. Bon, d'accord, toutes les bonnes choses avaient une fin. Mais le jeune homme avait quand même envie de profiter encore. Au pire, ils pourraient rentrer un jour plus tard non ? Il voulait juste profiter de cette soirée avec sa princesse. Princesse, rayon de soleil. Bref, c'était sa Riley quoi. Mais plus que Riley, dans cette ville, il y avait Elvis Presley. Le King. Genre, il était pas censé être mort lui ? Eh bien visiblement, on leur avait menti. Parce qu'il était là, devant leurs yeux. Et Devon était grave fan. Bon d'accord, il ne connaissait probablement pas plus de deux chansons du King. Mais il s'en foutait il était fan et puis c'est tout. Mais voilà que Riley voulait qu'il chante une chanson. Merde. Il connaissait pas les paroles. Réfléchissant un moment, il finit par pousser la chansonnette. « I got chiiiiiiiiills, they're multiplying and I'm looooooooosing controoooooool. 'Cause the power you're supplying. It's electrifying! », chanta-t-il comme un débile au milieu de la rue. C'était bien Elvis ça non ? Ou peut-être que c'était Travolta, il ne se souvenait plus. Mais ça leur allait bien. Il était clairement Dany, il avait une coupe un peu pareille. Et Riley était blonde, elle pouvait grave être Sandy. Comme ça, ils formeraient un duo super sexy. CQFD. D'ailleurs, il s'imaginait grave sa blonde en combinaison noire moulante. Encore un peu, cette image aurait suffit à oublier que le King était bel et bien vivant. Mais Riley, elle avait la meilleure idée de l'univers tout entier. Se marier. Pourquoi ils n'avaient jamais pensé à se marier ? Devon ne se l'expliquait pas. Probablement parce que d'habitude ils étaient sobres et que ce genre de conneries ne leur seraient pas passé par la tête. « On est troooooop bêtes. Heureusement pour nous tu viens d'avoir la meeeeeeeeeeeilleure idée du mooooooonde tout entier », baragouina-t-il dans un langage approximatif. Pourquoi déjà il y avait autant de mot dans une langue ? Après, il fallait réfléchir pour les assembler et faire des phrases. Ridicule. N'importe quoi. Mais bref, puisque Riley avait la meilleure idée du monde, Devon devait au moins faire une super demande en mariage. Assis parterre en tailleur, please. Au moins, Riley pourrait se vanter demain d'avoir eu une demande en mariage méga originale. Comme quoi c'est pas donné à tout le monde. Et elle dit oui, sa blonde. En même temps, c'était son idée, donc si elle avait dit non, il aurait grave fait la gueule le Oakley. Enfin de toute façon, le Oakley n'avait pas franchement attendu son accord pour la traîner à l'intérieur de la chapelle. Il était pressé maintenant. Parce qu'il voulait dire à tout le monde que le King l'avait marié à sa blonde. D'ailleurs, c'était le King de quoi ? De Las-Vegas ? Il ne savait pas que Las-Vegas était une monarchie. Enfin ce n'était probablement pas le meilleur moment pour réfléchir à la question. « Je promets d'adopter ta carpette aussi », répondit-il d'un ton solennelle. C'est Roy, la carpette, bien évidemment. Bref. La chapelle, elle était jolie et si Devon n'avait pas été aussi impatient qu'un gamin le jour de noël, il s'en serait sans doute rendu compte. Mais là, tout ce qui l'intéresse, c'est les bagues. Ca l'intéressait pas trop de mettre une bague. Mais il paraît que quand on se marie, il faut. D'un autre côté c'est toujours mieux que de s'enrouler une corde autour du cou, comme symbole. « Ouais, on doit les faire graver. On peut les faire graver ? », demanda-t-il à la vendeuse. Parce qu'il voulait écrire quelque chose. La vendeuse acquiesça et Devon sourit. Trop cool. Elle leur demanda donc ce qu'elle était supposée graver. « La date d'aujourd'hui. Et « Mon Rayon de Soleil ». Très important », annonça-t-il. Parce que Riley était son rayon de soleil pour la vie c'était une évidence. C'était même limpide. Depuis environ dix minutes tout du moins. Mais dans la tête de Devon, dix minutes ça semblait déjà être une éternité. Un millénaire. Ça faisait une vie qu'ils étaient ensemble. C'était pour ça qu'ils voulaient se marier et qu'ils écoutaient attentivement la femme leur expliquer le déroulement de la cérémonie. Ils étaient amoureux. D'ailleurs, Riley elle l'avait dit. Amoureux. A-MOU-REUX. « Ouais, amoureux, grand comme ça », souffla Devon en mimant de grands gestes. Pwah, mauvaise idée. Il en avait la tête qui tournait. En même temps, on est idiot ou on ne l'est pas et Devon en tenait une sacré couche pour ce qui était d'être un idiot. Tellement idiot qu'il met du temps à comprendre pourquoi d'un coup, il ne voit plus rien. Ah ben oui, parce que Riley elle avait collé ses mains sur ses yeux. Parce que ça portait malheur de voir la mariée avant la cérémonie. En même temps, ils avaient passé la journée ensemble. « Tu crois que tu peux leur demander de te marier en maillot de bain ? », demanda-t-il, comme ça, au passage. Pourquoi un maillot de bain ? Il ne savait pas. Mais au moins, il n'y avait pas trop de tissus et il n'aurait pas trop à galérer quand il faudrait l'enlever. Le Oakley il était carrément prévoyant. Bref. Riley annonça qu'elle revenait plus tard et l'espace d'un instant, il se demanda pourquoi elle était supposée revenir au juste. Puis ça lui revint. Ils allaient se marier. C'était encore mieux que le jour où il s'était endetté à vie pour acheter le Blue Lagoon. Il allait être un homme, un vrai. Le jeune homme se laissa guider par un membre du personnel, qui lui fit enfiler une chemise et une veste de costume. Il se sentait con un peu, c'était rare qu'il portait une veste de costume. Mais il se trouvait canon donc forcément Riley allait le trouver canon. Sinon au pire des cas il ne lui parlerait plus jamais de sa vie. Quelques instants plus tard, on l'accompagna au bout de l'allée où Riley devait apparaître bientôt et il attendit en compagnie du King himself. Il avait pas grave trop de la chance ? Si. Trop de chance. Et il était grave impatient que Riley revienne pour qu'ils puissent partager ce moment ensemble. Bientôt, la jeune femme fit son apparition et il sentit son cœur accélérer. Elle était belle. Plus belle que toutes les femmes de l'univers tout entier. Plus belle que Huguette. Devon, toujours pas conscient de faire la connerie de sa vie, lui prit la main et écouta attentivement le King pendant la cérémonie. Il parlait trop. Et pourquoi il faisait tous ces gestes étranges avec ses hanches ? On lui avait brisé les genoux ou quoi ? Le jeune homme sortit de sa torpeur et de l'analyse des hanches du King quand on lui demanda son consentement. « Oui ! », s'écria-t-il. Il aurait mieux fait de hurler non et de se barrer en courant mais il était sûr que c'était une bonne idée à cet instant précis là maintenant. Parce que Riley était bien la seule femme faite pour lui, c'était une évidence. Elvis décréta qu'ils étaient désormais mari et femme. Devon aurait voulu lui sauter au cou et lui faire des bisous pour le remercier et pour pouvoir dire à tout le monde qu'il avait embrassé le King. Au lieu de quoi, il embrassa sa désormais femme. Il l'attira même dans ses bras, profitant de cet instant au maximum. Jusqu'à ce que le King ne leur rappela sa présence et qu'ils se séparèrent pour prendre des photos. Ben oui, ils avaient carrément oublié le photographe. Ils prirent la pose, parce qu'ils étaient les rois de Vegas et qu'ils étaient trop beau. Puis Riley le prit par la main pour l'entraîner dans le hall où ils devaient récupérer tous leurs documents. « Ah non. Si je fais ça, on va tous les deux lamentablement se vautrer par terre. Non non non je ne veux pas être responsable de ça », dit-il en secouant la tête de gauche à droite pendant bien dix secondes. Monsieur Oakley avait toujours un genou pété. Ce n'était pas le moment de se péter le deuxième quand même. « Ben tant pis, il va pleurer », répondit-il en haussant les épaules. Et par la même occasion, eux aussi allaient pleurer quand ils se rendraient compte de ce qu'ils avaient fait. Mais pour l'heure ils étaient heureux. Du moins Devon était très très heureux. Genre avec des cœurs dans les yeux et tout. Sur un nuage, il l'observe appeler Ryan qui ne décrocha pas. Tant mieux, parce qu'il était doué pour casser les délires des gens lui, il les aurait convaincu qu'ils avaient eu une mauvaise idée et Devon ne voulait rien entendre. Ils étaient des génies de s'être marié à Vegas et puis c'est tout. Et Riley avait des envies. Cool. Lui aussi. Sauf qu'elle avait pas envie de lui, mais de cookies. Sa nouvelle femme était nulle, NULLE, NU-LLE.« Pas la moindre idée d'où tu peux trouver des cookies. Faudra te contenter de moi. J'ai acheté un gel douche qui sent le cookie », souffla-t-il. Mensonge. Mais bon, ananas, cookies, c'était la même chose, elle ne ferait pas la différence avec un peu de chance. « Tu dois prendre mon nom. Sinon c'nul de s'marier. Et le tiens l'est trop dur de toute façon », expliqua-t-il. En plus, Riley Oakley ça avait grave de la gueule. Sauf si elle voulait prendre les deux noms. Mais il ne l’appellerait plus jamais Emerson, parce que ça lui faisait penser à son crétin de frère. Voilà, c'est dit. Les papiers enfin prêts, Devon les fourra avec les photos dans le sac de Riley et la prit par la main pour sortir de la chapelle. L'air était plus frais à l'extérieur, presque enivrant. En tout cas, ça en plus de l'alcool, ça l'enivrait encore plus. Une fois dehors, ils virent à nouveau des passants. Et le jeune homme n'hésita pas à en interpeller certains pour étaler son bonheur. « Heeeeeeeey ! MONSIEUR ! MADAME ! C'est ma femme. MA FEMME. On est mariééééééééééééééééééés ! », hurla-t-il à tue-tête. Il était tout content le garçon. Même l'idée de savoir que sa sœur allait le frapper quand elle apprendrait ne le faisait pas descendre de son nuage. La main de Riley dans la sienne, Devon marcha dans la direction de l'hôtel. Enfin c'est ce qu'il croyait. Mais tôt ou tard ils y arriveraient, parce que tout le monde sait que tous les chemins mènent à Storybrooke à Rome et que donc ils trouveraient leur chemin un jour ou l'autre. Mais au bout d'un moment, il s'arrêta brusquement au milieu de la route en tirant sur la main de la blonde. « Hey t'sais quoi. Toi et moi on est le Diley. T'sais, comme le Brangelina, mais nous on est le Diley. Ouais ouais », souffla-t-il en hochant la tête. En plus eux ils étaient carrément plus cool de le Brangelina. Fort de cette certitude, il se remit en marche et sourit comme un crétin lorsqu'il vit enfin leur hôtel, dans lequel il rentra. Mais avant de monter dans leur chambre, il la conduisit vers le bar, où la barmaid du début de soirée était toujours en servie. « Hey hey hey mam'zelle ! Vous pouvez nous faire livrer une bouteille de champagne dans notre chambre ? On a un mariage à fêter », brailla-t-il. La jeune femme, visiblement mécontente, se contenta de hocher la tête et Devon griffonna le numéro de sa chambre sur un bout de papier avant d'entraîner sa belle vers leur nid d'amour. Bon ok c'était qu'une chambre d'hôtel mais c'était mieux que rien. Au moment d'ouvrir la porte, comme dans les films, le jeune homme la prit dans ses bras. Et il le regretta bien vite. « Aïe, aïe, aïe ! », pleurnicha-t-il en reposant la jeune femme par terre. Il boita comme un canard jusqu'à l'intérieur de leur chambre où quelques instants plus tard, un homme en costume encore plus classe que le sien se pointa avec la bouteille de champagne. Devon la posa sur la table de chevet et versa difficilement le liquide dans deux verres avant d'en donner un à sa belle. « A votre santé, MADAME OAKLEY », souffla-t-il en entrechoquant son verre avec le sien.

Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Sam 7 Oct - 17:42 )



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
if you're ready, my heart is open.
devon oakley & riley emerson ※ diley

“ Your heart knows things that your mind can't explain. ” ― unknow

En l'espace de quelques années, Devon Oakley est devenu l'essence même de Riley Emerson. Lui qui n'était à la base que le pauvre mec dans une salle de colle, il était aujourd'hui son tout, le centre de son univers. Jamais Riley n'aurait cru qu'une banale rencontre comme celle-ci aurait pu changé sa vie. Encore aujourd'hui, elle ignore pourquoi il était venu à son secours et lui-même ne sait pas ce qu'il lui a prit. Le fait est que sans cette intervention de sa part, ils ne seraient pas où ils en sont aujourd'hui. Plus ils passaient du temps ensemble, plus ils apprenaient se connaitre, plus ils étaient inséparables. Devon était devenu son âme-sœur sans même qu'elle n'ait eut le temps de le réaliser. Il était toujours celui vers qui elle se tournait quand elle avait besoin, celui à qui elle se confiait en toute transparence. Elle avait su trouver en Devon une personne de confiance. Riley avait su passer outre les préjugés à son propos. Certes c'était un fêtard hors du commun, un garçon pas très intelligent, un grand impulsif, un homme peu poli et tant d'autres choses encore ... Mais pour Riley il était plus et il serait toujours plus. Sans lui, elle ne serait pas où elle est aujourd'hui. Peut-être même qu'elle se prostituerait encore. A l'époque, Riley avait juste choisit la facilité. C'était plus facile de se faire de l'argent sale plutôt que d'avoir trois emplois en même temps pour subvenir à ses besoins et à ceux de son frère. Sa misérable bourse d'étude n'avait pas été suffisante. Et encore une fois, sans qu'elle comprenne comment Devon était venu à son secours. Il avait été là pour elle, une fois encore. C'est d'ailleurs peu à près cet événement que Riley avait commencer à voir Devon sous une autre facette, d'une façon différente qu'elle n'avait jamais jusqu'à présent jamais songé. Et le temps avait juste fait qu'elle en tombe amoureuse. Littéralement. Elle a tentée de lutter contre ses sentiments à son égard, mais en vain. Tout ne cesse de le ramener à lui. Il est toujours la personne qu'elle veut appeler quand elle a passé une bonne comme une mauvaise journée. Il est toujours la personne qu'elle veut voir dès qu'elle se réveille. Il est celui pour qui elle serait prête à tout. Il est son tout. Définitivement le monde de Riley Emerson ne peut pas tourné rond si Devon Oakley n'en fait pas partit. Et cette sensation s'est encore plus accrue dès lors qu'ils ont fait en sorte que leurs lèvres se rencontrent. Du moins, Riley n'avait pas prévu cet instant. Mais il fallait bien qu'à un moment ou un autre, leur petit jeu incessant du chat et de la souris cesse. Et cette matinée où tout a basculer, Riley s'en souvient dans les moindres détails. Comme également le temps qu'ils avaient mit avant de parler de cette histoire. Deux enfants, deux cons mêmes. Et depuis ? Riley s'était installer dans son lit et l'envie de le quitter était plus que lointaine. Elle aimait ce qu'ils étaient en train de partager et ce qu'ils étaient même si elle n'arrivait toujours pas à mettre un nom dessus. Riley vivait ses instants avec Devon comme s'ils étaient les derniers sachant très bien qu'un jour, il se réveillerait en lui apprenant qu'il voudrait mettre fin à leur pseudo relation. Quand les choses se seront calmées avec son frère, il est certain qu'elle quittera l'appartement au dessus du Blue Lagoon pour rejoindre son appartement. Et elle est certaine qu'à ce moment là, elle ne sera plus la seule femme dans les draps de Devon Oakley. Comme elle est persuadée qu'il n'y a pas qu'elle en ce moment non plus. Riley se fait bien trop de films, c'est une certitude. Un jour, sa jalousie finira par la tuer. Celle-ci la titille trop. Et quand même bien qu'ils sont à des milliers de kilomètres de Cap Harbor, qu'ils sont juste entre eux, cette jalousie ne l'abandonne jamais. Le voir avec une autre femme a le don de la mettre hors de ses gonds. Si d'habitude Riley utilise la violence pour résoudre ses problèmes, ce soir elle a décidé d'opter pour la version douce : soit d'embrasser le jeune homme. Si à Cap Harbor, la blonde tente de dissimuler la véritable nature de sa relation avec Devon, à Las Vegas, ce problème ne semble plus qu'une vieille histoire ancienne. Ils ne connaissent personne et vivre au grand jour, lui fait considérablement du bien. Si bien qu'elle aimerait rester pendue à ses lèvres pour le reste de la soirée, mais Devon ne semble pas du même avis. Lui, il veut connaitre absolument la recette du cocktail qu'ils sont en train de boire, sauf que Riley a un peu fichue son plan à l'eau. Désolé, elle était jalouse bien qu'elle ne l'assume pas. La barmaid était trop jolie et Riley voulait prouver que Devon était à elle. « J'en sais rien, je passe pas ma vie à demander aux clientes de me montrer leurs cartes d'identité. » Ce n'est pas de sa faute s'il a une réputation de tombeur qui le suit comme la peste. Riley refuse catégoriquement qu'il étende son terrain de chasse à Las Vegas. Ce n'est parce qu'il a déjà tester tout les produits de la gamme de CH qu'il peut s'essayer à une autre marque. « C'est si difficile que ça à croire que je ne saute pas tout ce qui bouge en ce moment ? Je te rappelle que tu passes toutes tes nuits dans mon lit et que la journée, je travaille. Tu pourrais m'accorder un peu de crédit. » Baaaaah ... Maintenant qu'elle l'entend de la bouche du brun, elle a l'impression d'avoir été un peu trop loin et de voir le mal là où il n'y en a pas. « Donc je te satisfais ? » Riley était assez surprise et elle était d'autant plus curieuse de connaitre la réponse à sa question. S'il répondait par l'affirmation cela voudrait dire qu'ils étaient dans une relation monogame et ça rendait leur relation justement beaucoup plus sérieuse qu'elle l'aurait pensée. « C'est ce que je disais, tu te fais trop vieux maintenant pour combler toutes les femmes. » Finalement, Riley préfère prendre ça avec sourire et taquinerie plutôt que de rentrer dans le vif du sujet qu'elle n'a point envie d'aborder. « Je ne suis pas vieux. » Elle a le droit de voir sa carte d'identité pour en attester ? « Je vis très bien d'avoir bientôt 34 ans. Mais si je suis trop vieux pour toi, je te laisse aller te trouver un jeune. » Riley se tape un vieux, voilà. L'idée était certaine alléchante mais Riley est trop compliqué en matière d'hommes et le seul homme qui parvient à lui faire battre son cœur il se trouve juste devant ses yeux. « Les plus jeunes ne sont pas intéressants, ils m'ennuient ... Et la plupart du temps, ils ne savent pas se servir de leur engin. » En même temps avec qui Riley ne s'ennuie pas ? « Tu vois au final c'est problématique cette histoire ... Je pense qu'il est plus raisonnable pour moi de te garder, t'es une valeur sûre même si tu as 34 ans. » Et pour éviter qu'il ne se vexe pour rien, la blonde dépose ses lèvres contre les siennes. C'est mal d'user de ses atouts, mais Riley ne fait jamais rien dans les règles. « Je suis déjà parfait, je ne peux pas me bonifier d'avantage. Et puis, je suis aujourd'hui ce qu'on appelle un homme d'expérience. » « Ça va, les chevilles ? » Riley est très soucieuse de la santé de Devon. Elle laisse échapper un léger rictus entre ses lèvres. Elle se moque et elle le vit très bien, voire trop bien. « Tu m'étonnes que tout le monde veut coucher avec toi. T'es presque un monument à Cap Harbor maintenant. » Elles veulent toutes leurs tickets pour visiter l'antre de Devon et faire des millions de pirouettes acrobatiques avec lui. Sauf qu'en ce moment, les visites sont fermées et il n'est pas prévu qu'il ouvre à nouveau les portes du plaisir hormis pour les membres VIP, ce qui restreint un accès uniquement à Riley Ophelia Emerson (sait-on jamais s'il y en a deux dans ce monde). « Vas-y je t'en prie. Je suis sûre que je te manquerai vite et que tu reviendra rapidement auprès de moi. » Riley était tenté de le quitter pendant quelques secondes avant de faire demi-tour, mais quand il lui vole un baiser, son idée part en fumée. « Tu as trop d'arguments pour que je t'abandonne ... Puis je refuse de te laisser, je suis sûre que la barmaid elle profiterait de mon absence pour abuser de ton corps. » Donc il allait devoir la supporter encore longtemps, soit toute la soirée, tout le weekend et toute sa vie. Si, si il avait signé pour cette option quand il était devenu son meilleur ami. Forcément, c'était impossible désormais de déchirer le contrat qui les lier l'un à l'autre. Ce qu'il peut déchirer par contre c'est les sous-vêtements de la blonde, encore faut-il qu'elle en porte sous sa robe. « Ça dépend. Si les circonstances sont appropriées, je pourrais prendre le temps de les regarder. Prendre mon temps tout court. Je ne suis pas un animal. » S'il aime tant les sous-vêtements, il va falloir que la blonde récupère vraiment sa lingerie à son appartement. Voire peut-être même qu'elle fasse un prochain détour chez VS. « Tu sais que dans les deux cas, je serais quand même conquise. » Sur ce point là, Riley est loin d'être compliqué. Elle se satisfait de tout et surtout d'un Devon en bonne santé. « Eh bien s'il n'y a vraiment rien sous cette robe, je regrette, tu n'iras nulle part. Imagines qu'un autre homme que moi s'en rende compte ? Je ne serais absolument pas d'accord. » Elle arque un sourcil avec un léger sourire espiègle. « Serais-tu jaloux ? » Dans l'histoire, il n'y a pas qu'elle qui est obligée d'être jalouse. Lui aussi, il a le droit. Et le savoir ça rend intérieurement Riley toute fière et plus que satisfaite de savoir ce genre de nouvelle. La blonde aurait presque tapée des mains mais ça aurait très impoli, puis elle était certaine que Devon allait nier être jaloux comme à son habitude. Dans tout les cas, tout comme lui, il lui tardait d'être à ce soir de pouvoir se glisser dans ses draps, dans ses bras et se coller contre son corps, sans oublier toutes ces pratiques réservées aux adultes à mettre en place. D'ailleurs ce soir, Riley trouvait que Devon était très démonstratif. Il n'arrêtait pas de se jeter sur ses lèvres à la moindre occasion. Il essyait de faire passer un message aux hommes à proximité ? Ou était-il simplement attirer par ses lèvres, comme une abeille attiré par le miel ? Riley, elle aussi est un peu trop absorbée par ses lèvres. « Absolument pas. Je hais ce truc. C'est même pas un chien, c'est à la limite un jouet et encore » Comment parle t'il de son bébé ? Il n'a pas honte ? Riley tape même sa main contre son avant bras. On n'insulte pas Roy, non mais oh ! « Je suis sûre que quand je suis pas là, tu lui fais pleins de câlins. T'es juste trop fier pour pouvoir l'admettre. » Tout ça parce que Roy est un petit chien et que ça fait perdre toute la virilité de Devon quand il le promène. Désolé mais Riey n'échangera pas son loulou de poméranie contre un autre chien, c'est son bébé ! En parlant de bébés, il arrivera bien un moment où Riley en aura un. Elle n'a jamais cachée son enfant d'avoir un enfant, c'est son aspiration première. Mais après deux échec, elle est persuadée d'avoir un vagin pourri. Dans son idéal, ça ne lui déparait pas qu'un jour elle forme une famille avec Devon. Sauf que le brun semble ne pas vouloir d'enfant et que rien ni personne n'arrivera à le faire changer d'avis ... Encore une fois cela souligne le fait que la relation qu'ils entretiennent n'est pas éternelle ... « Tu n'auras qu'à demander à Ryan de le garder. » NEVER ! « Il m'a déjà dit qu'il refusait catégoriquement et que la seule chose qu'il était capable d'apprendre à un enfant c'était à boire et savoir gérer un bar. Donc j'suis assez septique sur la chose. » Devon n'est pas obligé de savoir que cette conversation qu'elle avait eut avec Ryan, était au sujet de leur futur enfant. « Je vais te laisser Amy pendant un après-midi pour t’entraîner. » Histoire qu'il se fasse la main. Puis franchement il a de la chance, Amy est plutôt facile. Elle s'amuse toute seule et fait sa life pas comme le neveu de Sonia. Comprenant que Devon n'était pas porté sur les couches culottes, Riley savait bien qu'il y avait un sujet de discution qui allait les mettre d'accord : la bouffe. Leurs estomacs respectifs avaient besoin d'être remplit et à Las Vegas, ce n'est pas les restaurants qui manque. Il suffit juste de trouver la perle rare. TripAdvisor est leur ami. La blonde ignore totalement les spécialités de la ville, alors tant qu'il y a des hamburgers à la carte pour l'homme ça sera parfait. « Ne critique pas ma brioche. Puis je t'ai déjà dit que tu pouvais te trouver un jeune si jamais je ne te conviens pas. » Oh elle pourrait mais elle savait très bien qu'elle allait perdre au change. « Je pourrais mais tu vois je suis épuisée de ma journée, alors je vais me contenter du vieux en face de moi avec sa brioche. » Elle va encore se prendre un truc en pleine tête et ne rien comprendre. « La salade, c'est pour les lapins. » On dirait mon frère qui parle. « C'est plus sain que tout cet excédant de gras. Mais qu'est que c'est bon la mal-bouffe. » C'est la vie même. Ils devront juste faire plus de sport ce soir en rentrant dans leur chambre. D'ailleurs qui dort par terre ce soir ? « Ce serait bête de dormir parterre à deux alors qu'on a un lit super confortable rien que pour nous. » Il marque un point, un énorme point. « Bon finalement j'accepte que tu dormes avec moi ce soir dans le lit. » Comme toutes les autres nuits. « Tu crois qu'on peut s'prendre le matelas pour échanger avec le tien ? » Mais maintenant qu'elle y pense les deux lits ne font pas la même dimension alors ça risque d'être difficile. Ce qui a été facile par contre ça a été de boire jusqu'à ne plus en pouvoir et de rendre Riley totalement euphorique. Elle était même capable de rire sur tout et n'importe quoi. Elle aurait même rit aux blagues nulles de Ryan dans cet état. Etant dans une ville différente de CH, ils avaient naturellement eut envie de sortir et de boire encore et encore. Elle ignorait pourquoi mais un large sourire s'était installé sur ses lèvres et impossible de le décrocher. Avec l'alcool tout était plus simple. Riley voyait la vie avec plus de légèreté. Elle était autant ivre de joie que ivre tout court. Si à son habitude, elle devient encore plus grossière, là la blonde était radieuse et trop bien trop tactile notamment avec Devon. « Tout à fait. Ou mon rayon de lune, comme tu veux. » Elle illumine sa vie ? C'est tellement beau ! Riley aurait pu se mettre à pleurer à cause de cette explosion de sentiments, mais ce n'était pas une chose qu'elle faisait même en étant sobre. « Je suis ton rayon de soleil et toi tu es mon rayon de lune. » Elle n'a aucune honte à lui avoir piquer son idée. « Tu illumines mes nuits et mes jours. » « C'est normal si je suis ton rayon de soleil. » Bah oui, il ne lui apprenait rien. « En plus, je suis blonde. » Donc son idée, il n'est pas allé la chercher très loin. Mais Riley aimait bien quand même se sentir importante. « Hey monsieur, c'est le rayon de soleil de ma vie. » Ah il est comme ça Devon à parler aux inconnus ? Sa maman lui a fait dit que c'était pas bien ? « Le monsieur il est moche. T'as vu son nez ? » Bien évidement, elle dit cela ça aucune retenue. Riley l'imite même avec sa main en essayant de le reproduire. Sonia a aussi un problème avec les nez des gens. « T'sais quoi ? On d'vrait v'nir plus souvent à Las-Vegas. J'aime bien. » « Et pourquoi Las Vegas ne viendra pas à nous plus souvent ? » Pourquoi c'est toujours aux gens de voyager ? Pourquoi c'est pas les villes qui voyagent vers eux ? Cette idée trotta dans la tête de la blonde au moins un dixième de seconde avant qu'elle ne parte sur autre chose. C'était l'effet Elvis. Il avait bousculer tout dans sa tête. On annonce depuis des décennies à la télé qu'il est mort et coup de théâtre ce soir, Riley apprend qu'il est en vie juste devant ses yeux. Elle aurait pu prendre un snap pour immortaliser l’événement, mais son cerveau ne semblait pas donner l'information à son corps et elle aurait capable de ne plus se souvenir de son mot de passe pour le déverrouiller. Pas fan de Elvis du tout, elle découvre que Devon est un grand admirateur. Okay, il lui cache des choses le Oakley dont elle ne se doutait pas ! Alors pour lui prouver il se met à chanter ce qui ressemble plus à des hurlement de douleurs en pleine rue. « Ah c'est ça Elvis ? Je savais pas qu'il avait jouer dans Grease. » Sonia quand elle était petite, elle croyait que Travolta c'était Elvis alors c'est possible que Riley puisse le croire également en étant ivre. Le King vivant c'était donc la soirée idéale pour qu'ils se marient ! Bah ouai il allait peut-être disparaître à nouveau ce con. « On est troooooop bêtes. Heureusement pour nous tu viens d'avoir la meeeeeeeeeeeilleure idée du mooooooonde tout entier. » Fallait bien qu'un des deux soient intelligents dans le couple. Pour le coup l'un ne rattrape pas l'autre. Riley a donc droit à une demande en mariage totalement inédite qu'on ne verra jamais dans un film. D'où l'homme s'assoit en tailleur ? Devon ressemblait à tout sauf à un homme romantique à cet instant. Pourtant ça semble être suffisant pour Riley qui accepte la demande qui le tire quelque seconde plus tard dans la chapelle la plus proche. « Je promets d'adopter ta carpette aussi. » C'est le plus beau jour de sa vie. « Notre premier bébé. » Elle a des étoiles pleins les yeux. Elle le savait au fond d'elle même que Devon il aimait bien son sac à puces. Maintenant il aurait un papa, c'est merveilleux. Peut-être pas autant que cette chapelle. Enfin elle est peut-être semblable à des millions d'autres mais vu que c'est la première fois que Riley rentre dans une chapelle, ça paraissait tellement beau. « Ouais, on doit les faire graver. On peut les faire graver ? » Ils peuvent pour de vrai ? « La date d'aujourd'hui. Et « Mon Rayon de Soleil ». Très important. » Mooow c'est tellement mignon qu'elle s'accroche à son bras. « Et sur celle de monsieur  « Mon Rayon de Lune ». » Cette annonce la rendait encore plus heureuse et excitée. Ils allaient se marier enfin ! Ils attendaient ça avec impatience depuis pas moins de cinq minutes mais c'était juste merveilleux. « Ouais, amoureux, grand comme ça. » Autant ? « C'est beaucoup grand quand même. » Devon avait des bras plus grand que les siens donc c'était pas trop du jeu. Mais ils étaient amoureux et ça, ça fallait tout l'or du monde. Ils allaient pouvoir se dire oui d'ici quelques minutes, le temps qu'ils se préparent. « Tu crois que tu peux leur demander de te marier en maillot de bain ? » « On est pas à Hawaï, mais à Las Vegas. » Riley était en train de supposer que dans les îles ils se marier en maillot de bain mais en réalité, elle n'en avait pas la moindre idée. La blonde quitte donc son brun pour partir se changer, se faire plus belle qu'elle n'est déjà. Elle était vraiment excitée comme une puce. En temps normal, elle aurait été stressée à mort alors qu'à cet instant, elle était plus que ravie. Elle ne ferait surement plus la même tête quand elle réalisera ce qu'ils ont fait quand l'alcool commencera à se dissiper. Quelques minutes plus tard, Riley Emerson était en train de descendre ou monter l'allée pour rejoindre l'autel et son futur mari qui était en compagnie d'Elvis. Riley avait même l'impression d'être une comédie musicale. Le King ne parlait pas, il chantait presque leur cérémonie. C'était beau ! Comme Devon qui était MA-GNI-FI-QUE. Elle lui aurait bien sauter dessus pour lui exprimer tout son amour, mais il était plus sage de se retenir pour la nuit de noce. Une fois leur vœux échanger et les alliances, ils purent enfin s'embrasser avant de se dire oui mutuellement. Ils étaient désormais mari et femme jusqu'à ce que la mort les sépare. Après une brève séance photo avec le King, le jeune couple du attendre pour récupérer les clichés ainsi que les papiers du mariage. « Ah non. Si je fais ça, on va tous les deux lamentablement se vautrer par terre. Non non non je ne veux pas être responsable de ça. » Meh ! Comment qu'il brise son rêve en deux secondes ! « Tu refuses la première chose que te demandes ta femme ? Bah bravo ! » Voyons si elle ne décide pas d'annuler ce mariage en carton. Mais à la place, elle veut prévenir Ryan qu'ils ont enfin franchit le pas. Il va être content ! Sauf que l'autre Oakley, bah il ne répond pas. « Ben tant pis, il va pleurer. » Toutes les larmes de son corps. « Ton cousin est nul ! Au fait, Ryan ça devient mon cousin aussi maintenant parce que c'est le tien et que toi et moi on est mariés ? » Il y avait peut-être trop d'information dans cette phrase que Devon n'aura peut-être pas tout suivit. En réalité, elle-même avait du mal à se suivre. Riley explique à Devon qu'elle a envie. Non pas de sexe, ni même de lui mais de cookies. Parce que Devon il fait un peu les meilleurs cookies du monde pour Riley, alors en tant que mari il peut lui faire ce plaisir non ? « Pas la moindre idée d'où tu peux trouver des cookies. Faudra te contenter de moi. J'ai acheté un gel douche qui sent le cookie » Whaaaaaaaaat ? « T'as un gel douche aux cookies et tu ne me le dis que maintenant ? En vrai tu ne cachais pleins de chose pendant qu'on était pas mariés. » Elle va peut-être apprendre que c'est un agent du FBI, qu'il est sous couverture, qu'il tue des gens et qu'il aime le fromage. Riley regarde trop de films. « J'ai envie de prendre une douche avec ton gel douche. » Lui, elle ne sait pas encore. S'il est présent et bien elle fera avec. Mais une douche à deux en étant imbibé d'alcool ça semble être dangereux. « Tu dois prendre mon nom. Sinon c'nul de s'marier. Et le tiens l'est trop dur de toute façon. » Emerson c'est trop dur à épeler ? « Riley Oakley c'est beauuuuuuuuu ! Pourquoi tu m'as demandé en mariage avant ? Heureusement que je suis là sinon je m'appellerais toujours Emerson. » Oui c'est de sa faute et uniquement de la sienne. Il a attendu depuis trop de temps. Bon finalement elle prendra les deux parce que ça claque mieux. Il était temps pour eux de quitter la chapelle et de rejoindre leur chambre d'hôtel pour savourer pleinement leur nuit de noce. « Heeeeeeeey ! MONSIEUR ! MADAME ! C'est ma femme. MA FEMME. On est mariééééééééééééééééééés ! » « Je suis MADAME OAKLEY ! » Comme si elle était la femme la plus importante au monde. Qui sait s’appeler Madame Oakley pouvait peut-être lui offrir les clés de la maison blanche ? Riley adressa de bref signes au couple avant de partir à la recherche de leur hôtel. Ils étaient peut-être perdus mais Riley n'en avait rien à faire, elle était heureuse comme jamais. « Hey t'sais quoi. Toi et moi on est le Diley. T'sais, comme le Brangelina, mais nous on est le Diley. Ouais ouais » Le quoi ? La blonde fronce un peu les sourcils. « Le Diley ? Tu sors ça d'où ? » Faut le temps que ça monte au cerveau. « Ohhhhhhhh j'ai compris ! Tu crois qu'on va avoir aussi un hastag ? Et nous on est mieux que le Brangelina, on est toujours ensemble nous. » En même temps, ils sont mariés depuis moins d'une heure, ils n'allaient pas encore divorcé. Diley ou pas, le couple rejoint enfin leur hôtel. « Hey hey hey mam'zelle ! Vous pouvez nous faire livrer une bouteille de champagne dans notre chambre ? On a un mariage à fêter. » Oh mais c'est la barmaid de toute à l'heure ! « Maintenant il est marié, c'est trop tard. » Riley lui tire même la langue avant de la plonger dans la bouche de Devon, sans aucune retenue. Sa jalousie n'a toujours pas disparu. Devon la tire ensuite vers leur chambre et il décide de faire comme dans les films. Riley est toute contente en se jetant même dans ses bras. Sauf qu'il n'a même pas fait un pas, qu'elle repose ses pieds par terre. « Aïe, aïe, aïe ! » Papy Devon. Riley ça la rire, même se tordre de rire. C'est pas cool, elle sait mais c'est plus fort qu'elle. Quelques secondes plus tard, quelqu'un frappe à la porte. Qui cela peut-il bien être ? « Si je suis là et que toi tu es là, qui est derrière la porte ? T'as invité une troisième personne ? » Genre pour un threesome ? Mais ce n'est que le garçon d'étage qui débarque avec la bouteille de champagne. Oh elle avait oublié, c'est vrai. « A votre santé, MADAME OAKLEY. » Riley trinqua avec son mari, un large sourire aux lèvres qui ne voulaient toujours pas disparaître. « Merci, monsieur Oakley. » La blonde trempa ses lèvres dans la coupe, buvant quelques gorgées avant de se mettre à grimacer. Le champagne a toujours cet effet sur elle. « Bon il est où ton gel douche aux cookies ? » Non, elle n'avait absolument pas oublié ce petit détail. « Tu pourras me dé-fleurer quand tu l'auras trouvé, pas avant. » Riley est dure en affaire ce soir. Elle finit sa coupe de champagne, s'en sert une nouvelle et tente de remplir le verre de Devon aussi. Pendant qu'il s'absente dans la salle de bain, la blonde se laisse tomber sur le lit et elle n'aurait pas du c'est une très mauvaise idée. « Chériiiiiiiiiiiiiiiii ! La terre, elle tourne beaucoup vite ce soir. » Elle passe même une main sur son front et se relève subitement, trop certainement. « Il est pas bon ce champagne. » dit-elle en grimaçant encore une fois après avoir vider sa coupe. « Je crois qu'en fait j'aime pas le champagne ... » Absolument pas, elle n'en boit jamais en temps normal. Et là, son téléphone portable se met à sonner. Oh ce n'est qu'une stupide notification FB, elle s'en fiche mais la sonnerie lui a donner une idée. « Tu sais ce qu'on a pas fait ? » Non mais elle va lui dire. « On a pas dansé ! » Sacrilège ! Alors Riley essaye de chercher l'application Youtube sur son téléphone et LA chanson parfaite pour cette danse. Franchement, elle a du passer pas moins de cinq minutes à LA trouver. C'est dur d'écrire et elle ne se souvenait plus du titre.. « Voila c'est celle là ! » C'est ce qu'elle dit depuis cinq minutes mais cette fois-ci, elle semble être satisfaite du morceau qui passe. En même temps Stand by me de Florence + The Machine c'est juste la perfection. Riley prend donc la main de Devon et le tire contre elle. Elle pose ses bras par dessus ses épaules et commence à tournoyer dans la pièce. Elle goutte à ses lèvres une fois encore, elles sont même un goût pétillant. « Fait moi tourner. » Comme les danseuses étoiles. La blonde est aux anges. Sauf qu'à force de trop tourner sa tête tourne beaucoup trop ... « Devon ... » Désolé mais elle n'a toujours pas envie. « J'me sens pas ... » Et avant même qu'elle ne continue sa phrase, elle court jusqu'à la salle de bain pour régurgiter l'excédent l'alcool présent dans son corps. Les bulles c'est mortel, Riley n'aime pas ça et son estomac non plus. Et bien pour une première soirée en tant que Monsieur et Madame Oakley, ils allaient s'en souvenir longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
avatar

Invité
( Invité )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( Ven 20 Oct - 23:07 )


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] if you're ready, my heart is open
Sleep, leave it behind, lay all your burdens aside. For here, we have no time, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Tomorrow's a new day, and yesterdays tales far away, all will be alright, so sleep and just leave it all behind. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl. Nothing can get you, you know i've got you, you're in my arms. Nothing can get me, I know you've got me I'm in your arms. And all you have to do is call, and I'll come running to your side, I'll take the weight of your world from off your shoulders girl.


Entre Riley Emerson et Devon Oakley, ce n'était pas une histoire qui était supposée arriver. Quand ils s'étaient rencontrés, c'était même plutôt l'inverse et l'un comme l'autre aurait sans doute tout donné pour en être débarrassé à vie. Mais voilà, Devon une fois dans sa vie s'était bien comportée, de façon plus ou moins héroïque et ils étaient devenus amis. Même plus que cela. Riley était sa meilleure amie, son rayon de soleil, son oxygène. Il était généralement la première personne à qui il parlait le matin et la dernière avec laquelle il parlait le soir avant de se coucher. Elle était la première à qui il racontait quelque chose, quand quelque chose se passait. Et pourtant, malgré leur proximité, même si Riley avait joué le rôle de sa petit amie jalouse de nombreuses fois pour faire fuir des femmes de passage, rien n'aurait pu présager la relation qu'ils avaient maintenant. Devon aurait voulu dire qu'il s'agissait d'une amitié amélioré, qu'il ne s'agissait de rien d'autre que de quelque chose de physique. Mais cela aurait été mentir. Le jeune homme ne l'avouait pas de vive voix cependant, mais il tenait beaucoup plus à leur semblant de relation qu'il ne le laissait paraître. D'autant plus que Riley était vraiment la seule femme à partager son lit et sa vie ces derniers temps, même si la jeune femme semblait en douter. « Peut-être bien que tu me satisfais », répondit-il avec un petit sourire en coin, avant d'avaler une nouvelle gorgée de son cocktail. C'était vraiment bon cette merde. Il était presque tenté de mettre le contenu du verre dans un sachet plastique pour le faire analyser par un laboratoire. Enfin, ce serait peut-être un peu extrême quand même, comme façon de faire. A la place, le jeune homme se concentra sur sa conversation avec Riley. Oui, elle le satisfaisait. Mais maintenant qu'il avait fait cet aveu, Devon se sentait un peu con. « Ou alors j'en ai p'têtre marre de draguer. C'est fatiguant, ça demande de l'énergie. Et en plus, ça coûte de l'argent avec tous ces verres que j'offre », ajouta-t-il en ricanant. Si Riley voulait le frapper, elle en aurait tout à fait le droit. Pour le coup, c'était parfaitement justifié. Mais Devon assumait. Il aimait bien provoquer la jeune femme en plus. Elle le lui rendait bien. Et il aimait bien la voir jalouse. Ça le valorisait. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Mais le sourire de con disparu bien vite de son visage. Comment ça il était trop vieux ? « Et j'suis pas trop vieux. Mais si tu trouves que j'suis trop vieux je peux aller pécho la première venue pour te le prouver », rétorqua-t-il. C'était bien pécho qu'ils disaient les jeunes maintenant non ? Il avait entendu ça plusieurs fois dans son bar, de la bouche des jeunes justement. Mais si ce n'était pas ça qu'ils disaient les jeunes, ben il allait passer pour un vieux con. Mais ça va, depuis qu'il avait passé le cap de la trentaine, il commençait à avoir l'habitude. Mais il n'empêchait qu'il n'était pas vieux. Il refusait de devenir vieux. D'ailleurs, il ne vieillissait pas, il se bonifiait avec l'âge. Il n'y a qu'à regarder Sebstan y a dix ans, pour preuve. « Tu peux pas tout avoir blondie, c'est soit la jeunesse, soit l'expérience avec l'engin », rétorqua-t-il. Lui, il avait l'expérience avec l'engin. Et jusqu'à présent, il n'avait pas entendu Riley se plaindre. Il l'avait beaucoup entendue, mais pas pour se plaindre. « Le jour où tu auras 34 ans, tu verras ce que ça fait d'être critiqué par les jeunes », se contenta-t-il de répondre en boudant malgré son bisou sur la joue. Même s'il savait que sa Riley n'allait pas partir pour un plus jeune. Enfin il espérait. Enfin au final il ne savait pas puisqu'ils n'avaient toujours pas mit de nom sur leur relation. Et c'était tant mieux selon le brun. « Parfaites mes chevilles, regarde ! », s'exclama-t-il en soulevant un peu son pantalon pour lui prouver que ses chevilles étaient parfaites. Parfaites comme le reste. Hm, hm. Mais en même temps, pas étonnant qu'il prenne la grosse tête. Il était un monument, que Riley avait dit. « Du coup j'devrais appeler le maire et lui demander de faire ériger une statue à mon effigie. Notée : Devon Oakley, gérant du Blue Lagoon, Dieu du sexe de Cap Harbor », répondit-il avec sérieux. Oui, il plaisantait. Mais franchement, l'idée elle aurait eu de la gueule. En tout cas, le jeune homme, ça lui aurait carrément plus. Mais ça n'aurait sûrement plu qu'à lui et surtout pas au maire de la ville. C'était vraiment dommage d'ailleurs. En fait, maintenant que Riley le disait, il aurait peut-être du se faire payer pour coucher. Il serait riche aujourd'hui. Mais pour l'instant, il n'y avait plus qu'une femme dans son lit et ça lui allait très bien. Sa dernière remarque le fit sourire. « Donc tu es jalouse. Je le savais », fit-il avec le sourire. Bref, Devon il allait saouler Riley jusqu'à ce qu'elle reconnaissance qu'elle était jalouse. Il le savait. Elle le savait. Franchement elle pouvait juste l'avouer et ensuite ils pourraient passer à autre chose. Et il fermerait enfin sa bouche. Enfin pas sûr que Devon aurait encore longtemps envie de discuter si Riley continuait à se comporter comme une vile tentatrice. Mais contrairement aux idées reçu, le Oakley était livré avec option tendresse et romantisme. Il fallait juste activer le bout levier. Cette phrase sonnait moins bizarre dans ma tête. « Oui, j'ai déjà constaté que tu n'étais pas trop difficile à satisfaire », répondit-il, assumant sa phrase à double sens avec un petit sourire. S'il devait encore se montrer gêné avec Riley depuis le temps, il serait mal barré. « J'suis pas jaloux, j'veux juste éviter à de pauvres âmes chastes et innocentes de risquer de voir ta nudité, c'est pas pareil », rétorqua-t-il en secouant la tête. Pas pareille du tout. Ben quoi ? Devon devait bien se trouver des excuses. Pas question d'avouer qu'il ne voulait pas que qui que ce soit pose son regard sur Riley, encore moins si c'était pour regarder ce qu'il y avait sous sa robe. C'était sa zone de prédilection. A lui. A personne d'autre. Non mais. Parce que Devon, il aimait le corps de sa Riley. Dans le fond, il aimait sa Riley tout court, mais il n'était pas prêt à l'avouer. Par contre, ce qu'il aimait beaucoup moins, c'était ce truc qui lui servait de chien, aka bébé Roy. Pour lui, c'était plus un plumeau à poussière qu'un bébé chien, mais bon. Et Riley pouvait distiller toutes les tapes contre son bras qu'elle voulait, Devon ne changerait pas de discours. « Tu peux pas faire de câlins à ce machin. Tu le portes, il suffoque », la contredit-il. Même si en vrai, quand il devait garder bébé Roy slash plumeau de ménage, il aimait bien jouer avec lui. Des fois, il lui mettait même des petits accessoires dans les poils. Allait-il le dire à Riley ? Sûrement pas. Comme s'il voulait passer pour un gros con. Déjà qu'il se tapait la honte quand il sortait dans la rue avec ce truc miniature, fallait pas déconner non plus. Si Riley voulait que Devon aime son chien, elle n'avait qu'à adopter un berger allemand aussi. Un peu d'effort pour conserver la virilité de Devon, merde. Mais Devon acceptait déjà de garder Roy. Hors de question qu'elle garde encore un vrai bébé. « Moi j'trouve que c'est bien de lui apprendre à boire et à gérer un bar. Il aura de l'avenir dans la vie cet enfant », fit-il remarquer. Parce qu'il tiendrait l'alcool et il aurait le sens des affaires. Bref, selon Devon, c'était tout bénéf. Il ne voyait même pas comment Riley ne pouvait pas voir tous les avantages qu'il y avait à faire garder son môme par Ryan. Puis en fait, avant d'avoir ce genre de conversation, elle devrait peut-être le fabriquer ce môme. « Tiens bonne idée, laisse nous Amy, je la ferais boire, ton frère va adorer », répondit-il en ricanant. Le désaccord entre Reed et Devon ne datait pas d'hier et Devon n'avait jamais caché à Riley qu'il n'aimait pas son frère. Aussi ne devait-elle pas être bien surprise de voir la moue de mécontentement du jeune homme. Enfin bref. Reed n'était pas un sujet à aborder. Les couches non plus. Par contre, la bouffe, c'était leur dada. Pas étonnant donc qu'ils avaient quitté leur petit bar confortable pour se promener dans les rues de Vegas et trouver quelque chose à manger. Enfin en même temps Devon n'était pas compliqué. Du moment où il y avait de la bière et des hamburgers, ça lui allait. Comme Cindy quoi. D'où il avait de la brioche ? Certes, il n'avait plus son physique de quand il était sportif professionnel, mais quand même. « T'as pas le choix de toute façon. Et si tu critiques encore ma brioche, j'monte sur cette table pour montrer mes tablettes de chocolat à toutes les femelles de Vegas », rétorqua-t-il. Comme toujours, Devon était dans l'exagération et en plus, il était même pas marseillais. « Un jour on va tous mourir, j'préfère avoir profité de la malbouffe que d'la salade », rétorqua-t-il. Voilà, c'était dit. Comme dirait mon papa, tu manges ou tu manges pas, tu crèves quand même. Élu homme le plus optimiste du monde. Enfin passons. Si Devon était content de passer une chouette soirée avec sa meilleure amie, il serait tout aussi content d'aller au lit ce soir. De préférence avec elle. Dans un lit. Parce que parterre … C'était bien pour faire des cochonneries, mais pour dormir c'était moyen. « Qui te dit que c'est pas moi qui te laisse dormir dans mon lit ? », demanda-t-il. Ben oui, elle l'avait traîné jusqu'à Vegas, c'était bien la moindre des choses qu'il puisse dormir dans un lit. « Pourquoi, mon lit est pas assez confortable à tes yeux ? », demanda-t-il. En plus, un lit aussi grand n'aurait jamais tenu dans sa chambre, il n'y avait pas assez de place. Et puis en général, Devon servait de coussin à la jeune femme, donc normalement, elle ne devait pas se plaindre.

Le temps était passé. Les verres s'étaient enchaînés. Et Devon avait totalement perdu l'usage de son cerveau. Il se sentait bien cela dit et cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas été aussi joyeux. L'alcool aidait. Et il avait besoin d'air parce qu'il commençait à avoir chaud et à suffoquer dans ce bar. Pour dire, Devon était tellement ivre qu'il ne cessait de faire des compliments mielleux à Riley. C'était étrange venant de sa part, mais il aimait bien dans le fond. « Ou alors on est des rayons de soleil le jour et des rayons de lune la nuit », souffla-t-il. Captain Obvious. Mais ça se tenait son explication, hein dites? Lui il était sûr en tout cas que son explication se tenait. « Ben ouais j'suis con, c'normal que t'illumines ma vie si t'es mon rayon d'soleil », répondit-il en levant les yeux au ciel. Logique, parfaitement. Il savait même pas comment il n'y avait pas pensé avant. Un soleil, ça fait de la lumière, CQFD. « Ouaiiiiis il a un gros nez. Et la dame là-bas, elle a des trop grosses fesses », renchérit-il avec autant de discrétion qu'elle. Ce qui leur valut des regards assassins des deux protagonistes. Devon leur fit un signe de la main avec un grand sourire. L'homme lui fit un doigt d'honneur et le sourire de Devon disparu. Tant d'agressivité à son égard, qu'avait-il fait pour mériter ça ? Bref, il valait mieux que Devon ne parle qu'a Riley, elle était gentille elle au moins. « Ah, tu crois qu'les villes elles peuvent bouger ? Tu tiens pt'être un nouveau concept », s'interrogea-t-il en se grattant la barbe. Oui, Devon réfléchissait. Il réfléchissait même plus en étant alcoolisé qu'en temps normal. Mais en même temps, sa réflexion n'était pas bien intelligente. Parce qu'il en arriva à la conclusion qu'il voyait mal comment bouger les villes. Et en plus ça voudrait dire déménager en permanence. Ou alors rester dans sa ville et voir sa ville changer de place sur la carte régulièrement. Bref, il préféra arrêter de réfléchir, parce que ça lui donnait mal à la tête. Et de toute façon, il aurait pas pu continuer à réfléchir plus longtemps, à cause d'Elvis. Il savait dans le fond que les médias c'était tous des menteurs. Et pour la peine, Devon se mit à chanter. Ou à gémir, à voir. « Ben ouais, Elvis il a le rôle principal dans Grease », affirma Devon avec aplomb. Pour sa défense, Cindy quand elle était petite elle croyait que James Dean, John Travolta et Elvis Presley étaient tous la même personne. Bref. Puisque c'était la soirée des miracles, il était évident que c'était la soirée idéale pour un mariage. Et après une demande totalement originale, Devon était même d'accord pour accepter la carpette de sa belle. Il était pas trop gentil ? « On aura encore plein d'autre bébés », se réjouit-il. C'était totalement à l'opposé de ce qu'il avait dit précédemment, mais bon, y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Et d'ailleurs, il changerait probablement encore d'avis le lendemain. Enfin bref, les deux pas amoureux bourrés rentrèrent dans la chapelle, pour choisir les alliances et les faire graver. « T'es trop mignonne », s'exclama-t-il. Oui parce qu'elle était vraiment trop mignonne. Y avait que les gens mignons qui faisaient graver mon rayon de lune sur leurs alliances. « Tu crois qu'c'est trop grand ? », demanda-t-il. C'était possible que leur amour était trop grand ? Le jeune homme n'avait pas la sensation que ce soit possible, même comme Riley le pensait et que c'était la plus intelligente des deux, il était peut-être obligé de la croire au final. Mais peu lui importait, parce que la seule chose qu'il voulait pour l'instant, c'était passer aux noces. Et le jeune homme aurait bien aimé voir sa belle blonde en maillot de bain, pour tout dire. « Ah, dommage », fait-il, déçu. Vraiment, ça ne pouvait pas se négocier ? Parce que vu la plastique de Riley, un mariage en maillot de bain ça aurait été parfait. Enfin bon, si c'est non, c'est non, le jeune homme va bien devoir s'en remettre. Toujours est-il que l'un et l'autre se séparèrent pour aller se préparer et c'est devant l'autel que Devon la retrouva. Dans d'autres circonstances, il aurait paniqué, il aurait voulu s'enfuir ou il aurait manqué de s'évanouir. Enfin, en vérité, dans d'autres circonstances cette scène n'aurait carrément pas eu lieu. Mais le jeune homme était pour l'heure drôlement serein, à l'heure d'écouter Elvis chantonner leur mariage et au moment de dire oui. Oui, il voulait épouser sa belle. Il lui passait même la bague au doigt, pour le prouver. Un baiser, des sourires et des photos plus tard, ils étaient enfin mariés. Et il avait l'impression que maintenant que c'était fait, Elvis n'avait plus qu'une envie, c'était de les mettre dehors de sa chapelle. Mais bon, Devon était bien trop saoul pour être vexé et ce qu'il voulait maintenant, c'était récupérer les clichés pour retourner à l'hôtel et profiter de sa nuit avec sa nouvelle épouse. Non pas qu'il ait eu d'autres épouses avant. Mais euh … Devoir porter Riley ? C'était mission impossible dans son état, s'ils ne voulaient pas finir aux urgences tous les deux. « C'est parce que ma femme se montre trop exigeante pour son premier souhait », répondit-il la mine boudeuse. Ils allaient finir par se disputer et par divorcer dans deux minutes, pour avoir vécu le mariage le plus rapide de l'histoire du mariage. Donc au final, pas la peine de prévenir Ryan. Dans le fond, même s'il n'était plus trop sûr du pourquoi, il se souvenait qu'il faisait la tête à son cousin. « Ouais ça devient ton … cousin par alliance », affirma-t-il. Le jeune homme se souvint ensuite que Riley avait couché avec Ryan et que heureusement que ça avait pas été son cousin plus tôt, sinon ça aurait été dégueulasse. Mais le jeune homme ne formula pas cette pensée à voix haute, déconcentré par autre chose. A savoir, Riley qui, maintenant, voulait des cookies. A défaut de cookies, Devon pouvait bien lui prêter son gel douche aux cookies. « Ben ouais. J'en ai acheté l'autre jour. J'voulais acheter du gel douche à l'ananas, mais y en avait pas, alors j'ai pris cookies », expliqua-t-il avec beaucoup d'entrain. Il fallait croire que Devon était très motivé par ce gel douche aux cookies. Et il y avait de quoi. Il sentait super bon. Ça sentait vraiment le cookie. Et puis bon, ça donnait faim aussi, mais ça, c'était qu'un détail. « Mais j'cachais rien d'autre », se défendit-il. A part que dans le fond il aimait bien Roy, le chien slash bébé slash carpette. Mais ça il voulait pas le dire. Il était pas encore assez enivré pour avouer qu'il aimait Roy. Assez pour se marier, mais pas pour reconnaître son amour pour Roy. « Fin bon, pas la peine de faire ta drama queen choquée, j'peux t'le prêter mon gel douche s'tu veux », souffla-t-il. Pas la peine de faire du drama pour un gel douche. Leur amour était plus fort que le gel douche. J'ai placé un peu beaucoup de fois le mot gel douche depuis quelques lignes. « Ben j'sais pas moi pourquoi je t'ai pas d'mandé plus tôt », souffla-t-il en levant les yeux au plafond, comme si la réponse y était écrite. Et la réponse était simple, en vrai. D'habitude il n'était pas aussi bourré et que donc il était un peu plus capable de faire usage de son cerveau. « En tout cas, Riley Oakley, c'est grave sexy », conclut-il. Voilà, ça c'était l'explication du siècle. Riley Oakley, c'était sexy. Et elle était sexy. Donc ce nom lui convenait bien. Une fois dehors, Devon hurla à tous les passants qui pouvaient l'entendre qu'ils étaient mariés. Il était fier comme un paon. Le lendemain, pas sûr qu'il soit aussi fier. Mais là tout de suite, il était vraiment fier. Encore plus d'entendre sa dulcinée se présenter comme Madame Oakley. « Madame Oakley, c'est carrément canon », répéta-t-il, confirmant ce qu'il avait déjà dit avant. Franchement, il n'aurait pas pu être plus heureux qu'à ce moment précis. Ce serait bien qu'il s'en souvienne le lendemain, quand il aurait décuvé, parce que ce n'était pas aussi certain qu'il soit toujours heureux. Il se sentirait sûrement très con. Et ce serait bien mérité d'ailleurs. Les deux jeunes mariés prirent le chemin de leur hôtel, jusqu'à ce que Monsieur ait une véritable révélation. Le Diley. Ils étaient le Diley. Comment elle pouvait ne pas comprendre qu'ils étaient le Diley ? « Ouais nous on est plus sexy, plus glamour et … Bon pas plus riche. Mais on est l'couple parfait. J'crois qu'on devrait avoir notre hashtag », affirma-t-il en hochant la tête comme un crétin. Ils étaient le couple parfait depuis quoi … cinq minutes ? Et ils n'avaient même pas encore leur hashtag. C'était vraiment scandaleux. Quand il rentrerait à l'hôtel il tweeterait le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Enfin quoi que … Il n'avait pas Twitter. Pas qu'il sache du moins. Du coup, il savait pas trop comme il allait créer ce hashtag. Enfin hashtag ou pas, ils finirent par rejoindre l'hôtel et Devon demanda une bouteille de champagne ce que son compte en banque regretterait le lendemain. Riley en profita pour rappeler à la barmaid qu'il n'était plus sur le marché, avant de l'embrasser à pleine bouche. Le jeune homme fiinit par la repousser, se méfiant de ce que la barmaid pourrait faire pour se venger. « CHUUUUUUUUUUUUUUUUT ! Après elle va empoisonner notre bouteille », tenta-t-il de chuchoter à son oreille, tout en écrasant sa main sur la bouche de la blonde. Le jeune homme préféra entraîner son épouse à l'écart, vers leur chambre à tous les deux. Voilà qui serait bien plus sage avant que Riley ne se mette la moitié de Vegas à dos. Encore qu'il n'aurait rien eu contre le fait que les deux femmes se battent pour lui. Mais à la place de la bagarre, Devon se la joue romantique et soulève même la jeune femme dans ses bras. Un pas, deux pas, avant de la poser par terre. Putain, son genou, il avait un peu oublié. Et comme Riley se fout de sa gueule, Devon boude même. C'était pas drôle du tout. C'était même très douloureux et ça lui donnait envie de pleurer. Mais il retint ses larmes de crocodile, parce qu'on frappa à la porte. What the … Ah, oui, le champagne. Les deux amoureux d'un soir trinquèrent. Devon était carrément déçu. Il s'attendait à ce que le champagne, se soit meilleur que ça. Il en servait au Blue Lagoon, mais il en buvait jamais. Traduction, il entubait ses client avec le prix exorbitant d'une bouteille, mais il ne s'entubait jamais lui même. Logique quoi. En bref. Le barman caressa l'épaule de sa blonde. Mais cette dernière s'en foutait. Tout ce qu'elle voulait, c'était son gel douche. Il savait qu'elle l'avait épousé par intérêt et pas par amour. IL LE SAVAIT. « Dans la salle de bain », marmonna-t-il. Voilà à quoi se résumait leur mariage. Elle allait prendre son gel douche et ensuite, quand elle aurait enfin obtenu ce qu'elle voulait, elle le jetterait comme un malpropre. Quelle triste vie. Riley, elle est dure en affaire. Même sa vie sexuelle tient à un maudit gel douche. Elle n'avait qu'à épouser son gel douche aux cookies si elle y tenait tant. Boudeur, Devon partit dans la salle de bain, à la recherche de son gel douche, en renversant tous les flacons jusqu'à trouver le précieux Graal. Alors, il revint dans la chambre. « TROUVÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ », hurla-t-il, beaucoup trop fort alors qu'elle était juste à côté de lui. Il lui jeta le flacon dessus et reprit une gorgée de champagne. Non vraiment, ce n'était pas à son goût ce truc là. « J'trouve aussi qu'il est pas génial ce champagne », affirma-t-il. Ils étaient d'accord. Ils avaient un autre point commun. Leur mariage ne tenait pas qu'à un gel douche. Il tenait aussi à leur goût pour le champagne. Ou leur dégoût pour le coup. Et apparemment il y avait des choses qu'ils n'avaient pas encore fait. Quoi donc ? « Quoiiiiiiiiiiiiiii ? », demanda-t-il. Il aimerait bien savoir ce qu'ils n'avaient pas fait. Ils s'étaient saoulé, ils avaient mangé, ils s'étaient mariés. Le jeune homme réfléchit en comptant sur ses doigts. Non, il ne voyait pas ce qu'il avait oublié. Jusqu'à ce qu'elle le lui dise. « Ah ouiiiiiiiiiiiiii », affirma-t-il en hochant la tête. En même temps, ils étaient vraiment obligé de danser ? Genre c'était absolument indispensable ? « Mais j'sais pas danser moi », souffla-t-il, pendant que Riley se perdait sur YouTube. Ses jambes n'avaient jamais eu la moindre coordination. Alors danser … Voilà quoi. Lui demander la lune aurait été moins compliqué en toute honnêteté. Devon avait toutefois laissé la jeune femme chercher sa chanson, alors qu'elle avait changé plusieurs fois. Il avait même pas levé les yeux au ciel d'agacement. « Elle est bizarre cette chanson », affirma-t-il, tandis que Riley le tirait par la main. Florence et sa machine là, c'était pas son truc à Devon, mais bon, si ça pouvait faire plaisir à sa blonde. Il posa ses mains sur ses hanches, tournoyant avec elle dans la pièce. La pièce tournait autour d'eux. Ou c'était eux qui tournaient autour de la pièce ? Il ne savait plus très bien. Il ne peut pas réfléchir, si Riley l'embrasse. Et encore moins, si elle veut tourner. Il s'exécuta, ne voulant pas la décevoir. « Oui mon trésor ? », demanda-t-il, s'attendant à un truc ultra romantique. Il n'avait pas vraiment prévu en revanche qu'elle ne le lâche pour s'enfuir dans la salle de bain. Mais … que ? Le jeune homme, de sa démarche traînant, la suivit dans la salle de bain. La mine dégoûtée, il contrôla son propre haut le cœur pour tenir ses cheveux et il patienta jusqu'à ce qu'elle ait terminé de rendre le contenu de son estomac. Le jeune homme lui tendit alors une serviette, en parfait gentleman. « Ca va mieux ? », demanda-t-il, inquiet. C'était bien la première fois qu'il était confronté à un truc pareille. Il ne savait pas ce qu'il était sensé faire. « T'sais quoi, je vais te faire couler un bain et t'pourras utiliser mon gel douche », marmonna-t-il. Il caressa ses cheveux d'un geste maladroit. Plutôt comme on caresse un chien en temps normal. Mais il faisait ce qu'il pouvait. « Par contre trésor, t'es mignonne, mais plus d'bisou tant que tu te s'ra pas brossé les dents », marmonna-t-il. Et même peut-être plus de bisou tout court. Beurk beurk. Le jeune homme finit par se lever et par allumer l'eau de la baignoire, pour la faire remplir. Puis il alla récupérer son gel douche dans la chambre pour le ramener à sa belle. Quant à lui, il se brossa les dents en attendant. « J'suis faaaaatiiiiiguéééé », soupira-t-il. On aurait dit un gosse qui se plaignait chez sa maman. « J'crois que j'vais m'allonger en attendant que t'aies fini », ajouta-t-il avant d'aller se vautrer sur le lit. Et tandis que sa belle en profitait pour prendre un bain, lui s'endormit comme une masse, en plein milieu du lit king size. Le jeune homme était paisible. Ce qui était certain, c'est qu'il serait sans doute moins serein le lendemain matin, quand il se rendrait compte de ce qu'ils avaient fait.



- RP TERMINÉ -
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
( )
※ if you're ready, my heart is open. (diley) Vide

Re: ※ if you're ready, my heart is open. (diley) ✻ ( )

Revenir en haut Aller en bas

※ if you're ready, my heart is open. (diley)


Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
( )



Outils de modération