I feel your pain

SOFIA & MATTHIAS

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I tried to forget but not yet, wishing my life away. But these three words, I have to say to you. My baby blue, you know it’s true : I love you. How can I tell you? I don’t know what to say. This chance that I won’t miss but I miss you anyway. I feel your pain, it’s turning me insane : Thrown away, I had to take the last train home. ✻✻✻ Matthias avait tiré sur un gars. Il venait de planter deux balles dans le corps d'un homme. Il sentait encore l’adrénaline et la colère battre dans ses muscles, sa chair. Il était encore contracté comme jamais. Par Jupiter ! Il y avait tellement eu de rage en lui, tellement d'impulsivité, de hargne, qu'il avait pas hésité une seule seconde. Il avait arraché le pistolet des mains de Bird, avait appuyé une première fois sur la détente pour loger une balle dans le genou de l’agresseur. Et il avait recommencé, cette fois-ci, visant l'épaule. L'italien n'avait pas sourcillé, ni tremblé. Maintenant, c’était différent. Le choc se faisait ressentir. Il se sentait mal, presque nauséeux. Qu'avait-il fait ? Que venait-il de commettre ? Et si cet homme avait pris ses menaces à la légère et qu'il révélait tout au reste des mafieux et criminels, mais aussi de la police ? Bordel ... Et si le FBI était au courant ? Qu'est-ce qu'il deviendrait derrière les barreaux d'une prison ? Il fait du mieux qu'il peut pour calmer sa colocataire. Il lui parle lentement. Il va l'emmener loin de cette maison. Elle en a besoin. Lui aussi. Il prends néanmoins le temps de nettoyer le sang. Pas le sien. Juste celui de ce connard. Il prends ensuite ses clés, déposé Bird là où elle le lui demande et il continue son chemin. Le commissariat. Il devrait faire attention, prendre plus de précaution. Pourtant, c'est bel et bien la gueule ensanglantée, les mains rouges de sang et les habits tous aussi propre qu'il entre dans le bâtiment. On le dévisage. On lui demande ce qu'il fait. Mais il trace l'Italien. Il connait la route. « SOFIA ! » Elle semble occupée mais il s'en contre-fiche. Il a une affaire bien plus important sur le dos, sur leur dos. « Abbiamo un problema énorme ! » Oui, il y a un énorme problème. Il lance un regard noir aux policiers qui l'entourent. « Ne parliamo in peine. Fissa. » Il fait exprès de parler italien. Elle est la seule à comprendre. Ils doivent parler en privée et au plus vite.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I tried to forget but not yet, wishing my life away. But these three words, I have to say to you. My baby blue, you know it’s true : I love you. How can I tell you? I don’t know what to say. This chance that I won’t miss but I miss you anyway. I feel your pain, it’s turning me insane : Thrown away, I had to take the last train home. ✻✻✻ Tu es fatigué, assise sur ton bureau, bras croisés, ton chef explique le plan. Inutile de croire que tu vas exactement suivre ses ordres, ce n'est pas ton genre, encore moins celui de ton co-équipier et encore. Vu comment il te regarde en mode On prendra le sud et ils prendront le nord, ça veut dire que vous allez vous faire taper sur les bords. Mais, tu sais aussi que c'est le seul moyen de pouvoir arrêter le suspect. Mais une fois la mise au point terminé, tu souffles pour te lever. Tu fais résonner tes talons jusqu'au bureau de ta collègue qui te regarde bizarrement « Il me faudrait le dossier du gars que vous avez arrêté tout à l'heure, tu l'aurais pas ? Je le trouve pas. A moins que tu ne l'as pas encore rédigé.  » Demandes-tu alors que bien sur, sous l'effet de ton regard et ta carrure, la jeune femme n'a aucune envie de te mettre en colère, donc elle te le donne et tu souris faiblement « Rapide et efficace ! Merci dis donc » tu retournes à ta place, tournant la tête vers le dossier. Tu t'étais promis que depuis la mort d'Antonio, il était hors de question que tu remettes les pieds dans les affaires de ton frère, mais ce gars te disait quelque chose, ce gars te semblait familier. Bingo, italien et en plus une tête de drogués, tu souffles légèrement. Tu décides de te lever, profitant du moment de calme avant l'opération pour prendre deux ou trois dossiers que tu avais sur cette affaire pour partir de ton bureau. Il te faillait seulement dix minutes pour aller à ton casier et sortir ça du commissariat mais c'est assez violemment que tu retournes. On vient d'hurler ton prénom, et tu es étonnée de trouver ton frère, là comme ça, avec cette tenue. Tu souffles, surtout avec ses paroles. Il a fait une grosse connerie. Tu lui prends ton main, énervée pour l'emmener dans une salle où tu sais parfaitement qu'il n'y a pas de caméras, ni personne pour renter. Les toilettes. Tu bloques l'entrée, en déposant les dossiers près du bord de l'eau.  Rapidement, l'italien sortit de ta bouche, sans que tu le contrôles « C'est quoi ce bordel putain Matthias ! Qu'est que tu fais comme ça ? Et qu'est qu'il s'est passé ? » Tu poses plusieurs questions, tu es littéralement largué. Il a du sang sur les mains, mais il a l'air si ... Proche. Cela te fait peur, tu commences à lui prendre ses mains, pour lui remonter les manches et lui laver les mains L'italien continue de te sortir de la bouche, tu es encore plus énervé que tout à l'heure finalement « Tu sais où est-ce que tu es ? On est dans un commissariat, pas dans une garderie ! Tu crois réellement que tu peux te pointer là comme sur une fleur ? Et c'est quoi ce délire avec tes dealers ? Tu les recrutes tellement sérieusement ! C'est le troisième qu'on a arrêté. » Les mains mouillées, tu lui montres les dossiers en soufflant. Tu ne sais pas comment l’interpréter finalement .. Est-ce que c'est toi qui devient de folle ? Ou c'est toi qui perd patience trop rapidement ? Ou tu es simplement au bord de l'explosion à chaque fois que tu vois Matthias, tu penses à Antonio ..
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I tried to forget but not yet, wishing my life away. But these three words, I have to say to you. My baby blue, you know it’s true : I love you. How can I tell you? I don’t know what to say. This chance that I won’t miss but I miss you anyway. I feel your pain, it’s turning me insane : Thrown away, I had to take the last train home. ✻✻✻ Matthias n'avait plus les neurones en place. Il venait de tirer deux balles sur un homme qu'il connaissait un minimum. Il n'avait absolument pas sourciller, pensait aux conséquences. Il y avait des témoins. Il avait peur, désormais. Et s'il venait de commettre l'irréparable ? Et si, par malheur, il était fini ? L'italien n'avait jamais mesuré l'ampleur de ses actions avant maintenant. Son commerce, son business, son gagne-pain ... Tout ceci tombait peu à peu à la dérive. Il n'arrivait plus à le maintenir. Matthias perdait le contrôle de ses hommes et de ses marchandises. Merda ! Sans Sofia à ses côtés, il pourrirait déjà dans une prison plus que sécurisé. Il le sait, pourtant, que le FBI est à ses trousses. Il le sait ! Mais il ne peut s'empêcher de continuer, de voir plus grands, de prendre encore plus de risque. A quoi bon ? Voir ses propres hommes, ses propres acheteurs se retourner envers lui et tenter de mettre fin à sa vie ou à son commerce. Matthias est bien trop perdu pour arriver à penser correctement, à se rendre compte de ce qu'il fait Il a les mains et le t-shirt couvert de sang, le visage amoché et il se dirige droit vers la gueule des loups, celles de policiers. Sa sœur jumelle arrivera à le raisonner. Elle saura quoi faire. Elle saura l'aiguiller. Car c'est ainsi qu'ils fonctionnent : ensemble. Cette après-midi, malheureusement, il avait agis seul et il n'aurait pas dû. « C'est quoi ce bordel putain Matthias ! Qu'est que tu fais comme ça ? Et qu'est qu'il s'est passé ? » Le brun regarde autour de lui. Il vérifie que le plafond soit blanc et qu'aucun fil ou caméras ne dépassent. Il a peur. Mais il continue de parler en italien pour éviter tout problème directe. « Je ... » Il se dirige vers un evier et se lave les mains. Il n'avait jamais vu autant de sang dans sa vie. En tout cas, pas de façon aussi concrète. « J'ai besoin de ton aide. » Mais il ne sait pas comment commencer. « Tu sais où est-ce que tu es ? On est dans un commissariat, pas dans une garderie ! Tu crois réellement que tu peux te pointer là comme sur une fleur ? Et c'est quoi ce délire avec tes dealers ? Tu les recrutes tellement sérieusement ! C'est le troisième qu'on a arrêté. » Matthias souffle, se cale contre l'évier pour éviter de se laisser tomber par terre face à toute cette pression. « Ne crie pas. » Sa voix est sèche, râpeuse. On y sent la colère et l'effroi. « Je sais pas ce qu'il se passe ... Mais je suis dans la merde, ok ? Et j'ai besoin de ton aide. » Il tourne les yeux vers sa soeur, toujours postée près de la porte et le dossier dans les mains. « Ils se retournent contre moi. Ils me défient ! » Tous ses hommes qu'il a recruté avec le plus grand soin, toutes ces heures à enquêter, à observer pour être sur de faire le bon choix. Tout ceci avait servit à rien. « Cette vente de drogue de la semaine dernière qui n'a pas abouti à cause de Bird .. Le gars s'est pointé à l'appartement avec une arme et a tenté de la tuer pour que j'accepte cette livraison. » Il ne l'a pas accepté, qu'elle soit rassurée. « J'ai du me battre avec lui pour éviter un massacre ! » Il a tiré sur lui. Bordel ... Il l'a même peut-être tué. Qu'est-ce qu'il doit faire ? « On est fichu ... J'suis mort, cuit ... J'vais finir derrière les barreaux ... Sofia, qu'est-ce qu'on va faire ? » Oui, il panique. Et il a toutes les raisons pour.
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Après avoir été tout nettoyer proprement à la colocation, les voilà entrain d'entrer dans l'imprimerie, la base secrète de Matthias depuis quelques années. Il ne salut aucun des hommes et femmes qui patientent tranquillement dans les premières pièces. Il marche droit devant lui, le regard sûr. Il va directement vers son bureau, Sofia sur ses pas. « J'ai envoyé un SMS à Luis. Il a retrouvé les deux hommes dont tu parles. Ils sont en route vers  le Nord. Probablement vers cet entrepôt. » Munie d'une punaise, il la plante dans la grande carte de la région qu'il a fait installée comme un cadre. « C'est celui que j'utilise avec les cubains. » Et d'après ce qu'il lit sur son téléphone, ils vont avoir le temps de leur rendre visite. « Le prochain vol pour Cuba est dans six heures. Si c'est les mexicains, ils vont prendre la route mais vont laisser leur pote reprendre ses esprits. Si c'est les autres ... Va falloir aller un peu plus vite. » Il cherche parmi toutes la paperasse de son bureau une clé dont il aura besoin. Une fois en main, il la donne à Sofia. « Casier 1402. Y'a toutes tes armes. Je vais cherchais le reste. » 1402, comme leur date de naissance. Facile à retenir pour lui. Ses employés n'y voient que du feu. Les jumeaux se séparent et se retrouvent en bas, chacun avec des armes sur eux et des protections. « Prête ? »
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I feel your pain

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I tried to forget but not yet, wishing my life away. But these three words, I have to say to you. My baby blue, you know it’s true : I love you. How can I tell you? I don’t know what to say. This chance that I won’t miss but I miss you anyway. I feel your pain, it’s turning me insane : Thrown away, I had to take the last train home. ✻✻✻ Ton frère vient de t’envoyer cette remarque dans la gueule en deux secondes top chrono, tu as envie de le tuer. A qui la faute si tu es dans cette merde ? A qui la faute sérieusement ? Tu ne sais même pas si c’est de la tienne, de ta grand-mère ou même de n’importe qui.. Tu souffles, l’italien t’échappe encore de tes lèvres « Et tu crois que je l’ai voulu de te sauver la peau à chaque fois, de me farcir des interrogatoires en sachant que ton nom pouvait tomber, notre nom pouvait tomber ? Sérieusement ? Tu crois que j’ai choisit de tirer et tuer des gens ? » Tu penses d’un coup à ton ex petit ami avant de ravaler ta sensibilité, tu dois être forte, même maintenant. Alors tu te reprends pour lui expliquer qu’il a aussi merdé dans l’affaire, et tu le vois mal, tu es mal toi aussi, d’un coup. « J’essayerai de leur parler, personne ne t’a vu si ça se trouve sauf la fille qui t’a conduit là. Donc on verra ça plus tard. » dis-tu avant de réfléchir un coup. Faut que tu réfléchisses, faut que tu essayes de te calmer et de le calmer « Je sais que tu choisis toujours très bien tes hommes. Mais pourquoi est-ce que d’un coup, ça merde, pourquoi ? Qu’est qu’il s’est passé pour qu’ils tombent tous un par un comme par hasard maintenant ? » Telle est la question, telle est la chose qu’il faut se poser en fait. Tu lèves les yeux au ciel à sa remarque. C’est une blague. « C’est que maintenant que tu penses ça ? T’es sérieux ! » tu passes ta main sur ton visage alors que tu souffles doucement pour l’écouter. Okay ton frère est bon, très bon, ça s’est sur, mais là, sérieusement, il abuse. Des pattes quoi, des pattes s’il vous plait, personne ne va croit ça, même pas la police d’ici. Et te voilà parler à haute voix, traitant au passage l’homme qui a osé s’en prendre à Matthias et Bird. Con, doublement con, triplement con aussi parce que tu venais de penser qu’il aurait pu se mettre à couvert dans une voiture. Heureusement que ton frère est là pour te sortir de tes pensées avec le fait qu’il n’est pas de papier. « Okay, donc on cherche un homme blessé, sans papier, qui a décidé de braquer une pharmacie, supérette et tout batiment qui contient des produits pour se soigner. » Tu réfléchis une seconde en déballant encore une fois ce dont tu as besoin. Ton flingue de service reste ici, ton flingue de secours, tu vas en avoir besoin, tes armes blanches, et aussi un peu de scotch. Fallait que tu dises ça à haute voix bien sur. Et tu te tournes vers lui « Parce que moi je sais me défendre avec n’importe quelle arme et il est hors de question que tu sois derrière moi, sans arme, ni même sans rien d’accord. Donc tu prendras l’arme gentiment ou tu restes au garage. » tu lui dis ça d’un ton doux, gentil, un ton que tu n’as pas l’habitude d’employer pour lui faire comprendre qu’il est obligé de participer un peu. Tu fronces les sourcils quand ton frère fait le même geste que toi. Tu n’aimes pas ça « Pourquoi impossible ? » et quand il te parle, tu réfléchis une seconde.  « 5 mecs ? Attends ? Si y’en a deux qui viennent de sortir d’une pharmacie, soit ce sont tes gars, soit ce sont d’autres gars qui n’ont rien à voir Matthias. Et t’as blessé lequel dans l’histoire ? » parce que oui, faut savoir si y’en a d’autres de blessés après tout. Toi tu t’en fous, c’est plus pour eux que tu veux savoir. Si tu dois tuer six ou sept hommes, tant pis pour eux. Tu passas ta main dans tes cheveux pour les attacher alors que tu quittes la pièce. C’est partit.

Tu avances avec ton frère d’un pas sur et certain, y’a pas de temps à perdre, tu es assez déterminé pour ce que tu fais et qui compte bien faire regretter les gens qui ont osé s’en prendre à ta famille. Tu passes plusieurs portes, couloirs, pièces. Tu t’en fiches, tu ne vois personne d’autres que ton objectif. Te voilà finalement dans son bureau à regarder cette carte. « Qu’est que les cubains font à Cap Harbor, aux dernières nouvelles, ils étaient à Miami avec la moitié de leur gang ? Le problème c’est que sils commencent à venir, la vente va commencer à dégraisser.. Si ce n’est pas déjà fait » dis-tu alors que tu regardes toujours la carte avant de froncer les sourcils. Peut-être du repérage. Tu sais que les gangs sont comme ça, ils envoient quelques gars et si ça se passe bien, ils envoient le reste. Mais là, vu qu’ils sont blessés et non morts, ils vont revenir pour autre chose que du business. Tu fronces les sourcils « Dans six heures ? » tu règles ta montre rapidement avant de l’écouter encore « Si ce sont les mexicains, dès qu’ils passeront la frontière, ils reviendront plus vite que les cubains et tu le sais ça » ça tu espères qu’il le sache en tout cas. Tu prends sa clef pour l’observer avant de sourire en coin « Heureusement que tu as la clef, j’aurais forcé le casier, tu aurais été mal » dis-tu avant quitter son bureau. Bien sur, tu as choisis la bonne tenue aujourd’hui, merci seigneur. Tu ouvres ce casier pour prendre ce dont tu as besoin. Armes, armes, armes ou encore armes. Tu les regardes toutes, elles sont propres et parfaites. Tu prends même cette arme à feu avec deux ou trois chargeurs, on ne sait jamais. Mais maintenant, c’est parfait, tu refermes le casier pour tourner la tête vers la porte et quitter comme si de rien était la pièce avant de retrouver Matthias en bas. Tu craques tes doigts légèrement pour souffler « Même si je sui s pas prête, on y va quand même » lâches-tu en prenant soin de regarder autour de toi avant de quitter la pièce une nouvelle fois.

Le voyage fut assez rapide en fait, tu aurais cru que cela allait durer très longtemps, mais pas du tout, tu arrives à cet entrepôt, silence radio alors que tu as bien sur laissé la voiture beaucoup plus loin. Tes pas résonnent mais tu t’en fiches, tu sais qu’ils n’auront pas assez de parties intimes pour tirer. Non, surtout pas sur une femme. Tu regardes ton frère « Tu couvres mes arrières, et tu gardes ton visage de façon à ce qu’ils ne le voient. Ils pourraient penser, vu qu’ils ne sont pas si intelligents que ça, que nous sommes dans le même camp. Et vu qu’ils ont déjà vu ton visage, tu le caches. » dis-tu alors que tu avances lentement pour essayer d’ouvrir la porte. Merde fermée, la garce. Tu réfléchis une seconde « T’as une pince à cheveux toi ? » Puis finalement, tu tournes la tête vers Matthias, tu te sens con mais con. Tant pis, la manière forte, tu donnes un coup de talons dans la porte qui s’ouvre légèrement. Et voilà, le tour est joué. Maintenant tu te la joues fille prudente, même si tu aurais été seule, tu aurais joué la fille dangereuse, tu sais que ton frère est dos à toi, alors autant y aller doucement.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I tried to forget but not yet, wishing my life away. But these three words, I have to say to you. My baby blue, you know it’s true : I love you. How can I tell you? I don’t know what to say. This chance that I won’t miss but I miss you anyway. I feel your pain, it’s turning me insane : Thrown away, I had to take the last train home. ✻✻✻ Ca sent la  merda ... La belle et grosse merda. Que se soit pour lui. Pour Sofia. Pour leur gang de mafia. Pour tout. « Et tu crois que je l’ai voulu de te sauver la peau à chaque fois, de me farcir des interrogatoires en sachant que ton nom pouvait tomber, notre nom pouvait tomber ? Sérieusement ? Tu crois que j’ai choisit de tirer et tuer des gens ? » Ehhhh ! On lui crie pas dessus, de un. Et de deux, il a rien demandé non plus. « C'est toi qui a voulu faire ça. Je t'y ai pas forcé. » Lui, il a accepté de reprendre l'entreprise illégal du grand-père suite aux dire de sa mama. Matthias a pas non plus incité sa soeur à faire de même. Elle s'y est incrusté en sachant dans quoi elle s'embarquait. « J’essayerai de leur parler, personne ne t’a vu si ça se trouve sauf la fille qui t’a conduit là. Donc on verra ça plus tard. » Okai. On fait comme ça. De toute façon, il sait qu'il a fait attention, mise à part avec son entrée au poste de police. « T'auras qu'à dire à tes collègues que je me suis coupé un doigt. D'où le sang. » C'est bien connu que les doigts saignent abondement. Et s'il le faut, il jouera aux abrutis fini devant les policiers afin d'expliquer dans la panique, pourquoi il est venu ici. « Je sais que tu choisis toujours très bien tes hommes. Mais pourquoi est-ce que d’un coup, ça merde, pourquoi ? Qu’est qu’il s’est passé pour qu’ils tombent tous un par un comme par hasard maintenant ? » Il a pas très envie d'en parler, à vrai dire. « Tu vas me frapper si je te le dis. » Donc il attendra d'avoir réglé ce léger problème. « C’est que maintenant que tu penses ça ? T’es sérieux ! » OH CA VA DI LAZIO WOMAN ! « J'suis pas venu ici pour souffrir, ok ? » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] « Laisse le temps à mon cerveau de se remettre en route ! » Elle devrait déjà être contente qu'il y est pensé à temps. « Okay, donc on cherche un homme blessé, sans papier, qui a décidé de braquer une pharmacie, supérette et tout bâtiment qui contient des produits pour se soigner. » Voilà. C'est bie résumé. « Il doit pas être loin. » Il le sent. Il le sait. « Parce que moi je sais me défendre avec n’importe quelle arme et il est hors de question que tu sois derrière moi, sans arme, ni même sans rien d’accord. Donc tu prendras l’arme gentiment ou tu restes au garage. » Très bien, maman. « Tu casses les pieds Di Lazio. » Mas il va obéir parce qu'on dit toujours qu'il faut écouter les femmes; Ce n'est pas pour rien que Matthias pense que c'est ces dernières qui devraient être au pouvoir. « Pourquoi impossible ? » Il hausse les épaules. « Parce que le gars est venu au rendez-vous seul. A la maison, seul aussi. Et il est reparti seul, à pied. » Donc il ne peut pas y avoir une autre personne. Ou alors ... Ca veut dire que c'est un mini-gang.  « 5 mecs ? Attends ? Si y’en a deux qui viennent de sortir d’une pharmacie, soit ce sont tes gars, soit ce sont d’autres gars qui n’ont rien à voir Matthias. Et t’as blessé lequel dans l’histoire ? » Heu .. « Le dealer. Enfin, l'acheteur quoi ! Je lui ai refusé une commande et c'est ça qui a mal tourné. » Ce qui signifie ... « Ca doit être un des gardes qui devaient être avec lui ! Pour le protéger. » Ca parait bien plus logique maintenant.

A peine à l'imprimerie que Matthias reprends ses marques. Il a le cerveau reposé et les neurones remisent à niveau. « Qu’est que les cubains font à Cap Harbor, aux dernières nouvelles, ils étaient à Miami avec la moitié de leur gang ? Le problème c’est que s'ils commencent à venir, la vente va commencer à dégraisser.. Si ce n’est pas déjà fait » Matthias serre les dents, tente un petit sourire de capitulation et sort d'une voix de souris. « Il est possible que certains de nos hommes ont tués certains de leurs hommes afin de récupérer une cargaison militaire ... » Mais c'est bon. Matthias a été gentil avec le gérant de ce gang. Il lui a offert une jolie petite récompense à lui offrant une autre cargaison de drogue. Enfin, c'était censé être réglé. « Dans six heures ? » Ouais. Six heures. « Mhm. » Ca va passer vite. « Si ce sont les mexicains, dès qu’ils passeront la frontière, ils reviendront plus vite que les cubains et tu le sais ça » Oui. Il le sais. « Et c'est la raison première du pourquoi j'aimerai que se soit eux. » Un rictus malsain sur les lèvres, Matthias prépare d'avance sa vengeance. « Tu me crois si je te dis qu'en plus de tuer ces traites, on va peut-être pouvoir récupérer un bout de frontière ? » Oh. C'est la bonne nouvelle du jour tout ça.« Heureusement que tu as la clef, j’aurais forcé le casier, tu aurais été mal » c'est ce qu'elle croit. « Même pas peur. » Du tout même. « Même si je suis pas prête, on y va quand même » C'est parti.

GPS en marche, le brun prends la voiture sans plaque d'immatriculation et conduit jusqu'à l'adresse de cet entrepôt. Bon. Ils font quoi maintenant ? Matthias al'impression d'être aussi lourd qu'une pastèque avec ces armes autour de lui. « Tu couvres mes arrières, et tu gardes ton visage de façon à ce qu’ils ne le voient pas. Ils pourraient penser, vu qu’ils ne sont pas si intelligents que ça, que nous sommes dans le même camp. Et vu qu’ils ont déjà vu ton visage, tu le caches. » Ohh. Mais c'est triste. Il est plutôt charismatique. Il pourrait faire du charme aux femmes si jamais il y en a. « Okai. Je la cache. » Il baisse la tête et suis de quelques mètres sa sœur, qui elle, avance comme une rapace jusqu'à la porte d'entrée. « T’as une pince à cheveux toi ? » Que, quoi ? « J'ai pas de seins, Sofia ! » Alors bien sur que non, il ne se balade pas avec ça dans les cheveux. « Mais j'ai un jouet fort intéressant pour toi. » On dira merci aux cubains. C'est grâce à leur camion qu'il est dans ses mains, ce petit gadget. « Amuses-toi à tout faire exploser, mi amore. » Matthias sort de sa poche une petite grenade dernière génération. La fenêtre sur le côté devrait suffire. « Je te conseille juste d'attendre une minute avant d'entrer ensuite. L'odeur dégagé est pas tip-top. » Allez, ciao. « Je vais de l'autre côté, on se retrouve à l'intérieur ? » Oui ou non, le brun est déjà en route. « Te amo. » qu'il souffle avant de disparaître au loin.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I tried to forget but not yet, wishing my life away. But these three words, I have to say to you. My baby blue, you know it’s true : I love you. How can I tell you? I don’t know what to say. This chance that I won’t miss but I miss you anyway. I feel your pain, it’s turning me insane : Thrown away, I had to take the last train home. ✻✻✻ Ton frère a toujours le don de sortir ce genre de remarques qui te font littéralement bondir pour vouloir le tuer. Mais tu es du genre calme, enfin presque calme mais là, il a dépassé les bornes. Tu serres alors les dents « Fermes là Matthias ! » Au moins, l’italien était violent, mais l’italien était bien là. Tu passes ta main dans tes cheveux pour essayer de te calmer. Tout ça, elle n’était pas obligée d’accord, mais on lui a ouvert la voie sur cette direction à suivre, maintenant c’est trop tard. Beaucoup trop tard pour renoncer à toute ta vie ça non. Tu le regardes pour soupirer « Et pour le sang sur ta chemise ? C’est aussi ton doigt ? » dis-tu en lui montrant son haut. Parce que oui, il en avait un peu partout. Tu laissas échapper ton sourire de petite connasse après cette remarque alors que tu soupiras lentement. Tu l’entends et tu n’aimes pas ça, tu n’aimes pas ça du tout. Tu croises tes bras sur ta poitrine en fronçant fortement les sourcils « Qu’est que tu as fait Matt ? Et si je te frappe, tu l’as mérité, donc dis moi ce que tu as fait ! » lâches-tu en observant ton grand frère qui est à tes côtés, hors de question de ne pas savoir ce qu’il se passe dans cette foutue entreprise.  « Fais pas le débile Matthias Milo Dexter Di Lazio où je te jure que si tu ne me dis pas ce qu’il se passe avec ce putain de trafique, je te tue ! » Finalement t’es énervé, oups. Mais bon, il connait tes menaces et il sait que tu peux les mettre en exécution quand tu veux. Tu es énervée, tu ne veux savoir mais maintenant, l’heure des retrouvailles de cet autre gang. Et ça c’est pas gagné, ça s’est sur et clair. Tu le regardes pour le pousser « Tu me diras merci quand ça te sauvera la vie Di Lazio ! » tu insistes bien sur le dernier mot pour lui faire comprendre que vous êtes de la même famille. Tu l’écoutes parler, tu n’as réfléchi légèrement, sans savoir quoi dire ni quoi faire, il est impossible à ne pas tout te donner comme information sérieusement. Pire que ton co-équipier quand il a son instinct qui le dérange. Tu soupires « Allons’y, au pire on verra dans le tas » Imprudente ou pas, hors de question de rester une seconde de plus ici avec ton frère et les toilettes féminines, ça non.

Et voilà, poser à l’imprimerie, tu peux lui poser toutes les questions que tu veux, dans toutes les langues que tu veux. Mais la réponse ne va pas te plaire, surtout en voyant sa tête, tu soupires fortement pour passer ta main sur ton visage «  Pardon ? » T’es calme, oui, très calme. « Rassure moi que c’est une blague sérieusement Matt .. » et tu t’étonnes que ça foire, en même temps. Tu profites d’un petit moment de solitude, pour réfléchir. En six heures ça peut faire n’importe quoi, ça être n’importe où. Tu réfléchis une nouvelle fois, pour tourner la tête vers lui. «  Alors si c’est les cubains ? Tu es dans la merde ? » demandes-tu pour le regarder dans les yeux. Parce que oui, il a son plan de mexicains mais si c’est cubain. C’est tout de suite moins drôle hein. Mais vous n’aviez plus une minute à perdre alors. C’est partit. Tu prends les clefs de ton frère, et sa remarque te fait lever les yeux au ciel et let’s go pour détruire des ennemis, ton passe temps favoris finalement dans cette lutte de gangs de drogues, d’armes et tout ce qui va avec.

Tu regardes la voiture que vous avez laissez pour approcher de la porte, tu le regardes. Merde, tu as juste oublié que Matthias était un homme, ça va rooh. Et bien sur, tu soupires « Excuse moi, ça va » dis-tu avant de regarder ton frère « Non mais ça va, j’ai pas besoin de ton attribut fort intéressant okay. Garde la ranger ! » Mais en voyant qu’il ne parlait pas de son attribut masculin tu fronças les sourcils et tu regardas la petite grenade, tu rigolas légèrement «  Comment tu peux dénicher ça toi ? » Ton frère et ses petits magouilles, tu lèves les yeux au ciel. Tu suis ses recommandations avant de l’entendre. « Fais attention à toi okay ! » il te cassait peut-être les pieds fortement, il était peut-être un gros con quand il s’y mettait, mais c’était ton frère jumeau, l’homme de ta vie. Tu l’écoutas avant de lui faire un clin d’œil « Je le sais ça, mais je t’aime aussi mon frère » touches d’italien en plus, tu décides de balancer la chose à travers la vitre afin de s’amuser. Tu attendis quelques secondes, avant d’enfoncer la porte et c’était partit. Odeur pas génial, mais ce n’est pas ce qui te gêne le plus. Tu en profites pour regarder à 360° avant de tourner la tête à gauche, une de tes armes blanches vient se planter au niveau de la main d’un des hommes qui tient une arme. Bon, il hurle mais c’est trop tard, tu as déjà son flingue dans la poche et tu l’assommes légèrement. Pas de mort, toujours des personnes pour parler. Ton arme à feu toujours en main, tu tires deux coups sur un autre gars, un dans la jambe l’autre dans la main où il tient son arme lui aussi, avant de récupérer son flingue. Tu jettes un regard sur l’autre gars qui te désarmes et c’est partit. Un petit un contre un, qui te fait éjecter en direction de l’autre que tu as assommé. Tu grimaces avant d’essuyer la lèvre. Et puis finalement, tu essayes de repenser à l’entrainement d’hier. Un coup dans le ventre, un coup dans le visage, un autre dans la jambe. Tu l’observes à terre avant de lui donner un coup de pieds dans la partie intime. « Enfoiré ! » lâches-tu alors que tu poses tes mains sur tes genoux pour souffler, tu continues d’avancer après l’avoir assommer et tu entendis un coup de feu. Une légère douleur dans l’épaule, tu te tournes pour sortir ton arme et tu tires en plein dans la tête l’homme a qui tu viens d’avoir un corps à corps. Tu grimaces pendant un petit moment alors que tu soupires. Matthias.  Illumination, ton regard se pose sur la pièce alors que tu fronces les sourcils pour observer la pièce puis tu essayes de trouver ton frère du regard. Où est-ce qu’il est passé ? Tu espères que rien ne lui soit arriver quand même. Tu te décides quand même à sortir du bâtiment par la seule porte qui mène dehors, en dehors de celle que tu as emprunté.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I tried to forget but not yet, wishing my life away. But these three words, I have to say to you. My baby blue, you know it’s true : I love you. How can I tell you? I don’t know what to say. This chance that I won’t miss but I miss you anyway. I feel your pain, it’s turning me insane : Thrown away, I had to take the last train home. ✻✻✻ « Fermes là Matthias ! » Très bien ! il ne dira plus un seul mot. Sofia l'a completement mis à plat. Ca se voit, il n'arrive même pas à trouver une bonne excuse pour le sang qu'il a sur lui. « Et pour le sang sur ta chemise ? C’est aussi ton doigt ? » Bah oui ! « Une hémorragie du doigt ... Ça arrive ! » Duh. C'est logique non. Peut-être meme qu'il aurait pu en perdre un. Quoi qu'il en soit, il n'est plus bon à rien. Ce n'est pas totalement le stress en soit, mais plus la situation qui lui fait perdre pied. Tout tombe petit à petit, comme si le mur qu'il avait construit n'avait pas été fait avec du ciment mais du sable. Ça s'effrite et il faudra bien le réparer. Comment ? Matthias ne sait pas encore. « Qu’est que tu as fait Matt ? Et si je te frappe, tu l’as mérité, donc dis moi ce que tu as fait ! » Nope. Il secoue négativement sa tete de chien battu. Pas maintenant. Pas ici. Et peut-être pas plus tard. Pour l'instant, elle est bien dans le silence. Qu'elle en profite ! « Fais pas le débile Matthias Milo Dexter Di Lazio où je te jure que si tu ne me dis pas ce qu’il se passe avec ce putain de trafique, je te tue ! » Chuuuut ! « Tu dis encore trafique et on meurt tous les deux. » Même s'ils parlent toujours en italien. « Pas ici. » Matthias pouvait faire le grand et l'homme devant sa soeur jumelle, mais il ne pouvait plus au moment même où elle disait ses noms et prénoms. « Et tu me tapes pas. » Il n'est pas d'humeur à bouder. « Tu me diras merci quand ça te sauvera la vie Di Lazio ! » Il roule des yeux. « Personne peut me tuer. » Se serait se mettre à dos Sofia et personne ne le souhaite. Même un cinglé. « Allons-y, au pire on verra dans le tas » Ça lui va !

Marthias était obligé de lui expliquer d'ou pouvait provenir le problème depuis qu'il avait fait la gourde d'en parler au toilette du poste de police. Les cubains. C'est emmerdeurs de première. « Pardon ? » Il faut vraiment qu'il répète ? C'est abusé ! « Rassure moi que c’est une blague sérieusement Matt .. » Il rigole. C'est forcé mais il rigole. « Bien-sûr que c'est une blague ! » MAIS BIEN SÛR QUE NON QUE C'EST PAS UNE BLAGUE ! « Réfléchis, Sofia, si ça avait été une blague, elle aurait été bien plus heureuse et drôle que celle la. » Des cubains qui meurt, c'est pas ce qui est très hilarant. « Alors si c’est les cubains ? Tu es dans la merde ? » Juste un petit peu. « On peut dire ça. » Mais il ne le sera pas. « T'es là, ça devrait bien se passer. » Il espère. Il sn'auraont pas le droit à une seconde chance. Dans ce métier là, il n'en existe pas. C'est même dommage, mais lui-même est bien placé pour savoir qu'une deuxième chance exige et impose de la confiance. C'est difficile de le retrouver une fois perdu.

Désormais sur le terrain, Matthias ne joue plus avec les mots. Loin de là. Il est concentré comme jamais sur son objectif. Il sait ce qu'il peut perdre et il est hors de question que se soit le cas. Alors, bien-sûr, quand Sofia fait un peu d'humour, ça se passe de commentaire. Il ne peut pas rire maintenant. « Excuse moi, ça va » Justement, ça ne va pas du tout. Il ne sait toujours pas si ce sont les cubains ou les mexicains à l'intérieur. Et si c'était les deux au final ? Comment ferait-il à deux contre toute une meute ? « Non mais ça va, j’ai pas besoin de ton attribut fort intéressant okay. Garde la ranger ! » Quoi ? Mais non ! Il parle pas de ses bijoux de famille à lui. Rha. Quelle blonde parfois ! Il parle plutôt de ce bijoux de technologie qu'il a obtenu plutôt maladroitement, il doit bien l'avouer. « Comment tu peux dénicher ça toi ? » Il hausse les épaules. « Cherche pas à savoir. Ce qui compte, c'est que c'est moi qui l'ait et pas les autres. » Et n'était-ce pas là le point le plus important ? Probablement que si. « Fais attention à toi okay ! » Ca ira. Il est protégé et il a de quoi pouvoir allumer un incendie suicidaire avec tout ce qu'il a pris avec lui. « Je le sais ça, mais je t’aime aussi mon frère » Un dernier sourire sur le visage avant qu'il ne le perde et qu'il longe l'immense bâtisse. Il entends la détonation et se met à couvert, au cas où. Peut-être que la grenade ne sera pas suffisante pour intercepter tous les dealers ? Il progresse, serre les dents au coups de feu. Pitié, faîtes que Sofia n'est rien. Avant d'arriver à la porte de secours, il dégaine une arme à feu. Matthias préfère se la jouer prudent. Et pour une fois, il a bien fait ! Un homme plutôt rondelet sort de là en toussant ses poumons et finit sa course allongé dans la poussière. « T'es qui, toi ? » Il pointe son arme sur la tête de ce qu'il présume être un préparateur. Comme il s'y attends, il ne réponds pas. « T'es qui, putain ?! » Pas de mot. Très bien. Matthias prends sur lui et l'aide à se relever et l'emmène vers un coin plus sombre. Il y a encore du bruit à l'intérieur du bâtiment. Il ne veut pas se faire surprendre. Mourir n'est pas prévu au programme. « C'est qui ton boss ? » Il va lui répondre cet abruti, au lieu de le regarder avec des yeux ronds. Il réitère sa question en italien. Toujours rien ? Il n'a pas une tronche de mexicain ou de cubain. Alors pour qui il bosse ? « Oh, je rêve ... » C'est un cauchemar. « Russe. T'es un putain de russe ! » Le mot semble délier la langue du gars qui se met à dire plusieurs sons incompréhensibles. « C'est ça. J'te comprends pas. LA FERME ! » Du coin du revolver, il le frappe à la tempe et ce dernier s'écroule par terre. Il faut qu'il retrouve Sofia. Il rebrousse chemin et la voit, dehors, entrain de regarder un peu partout. « T'as rien ? » qu'il demande, une fois à ses côtés. « C'est des russes. » Il pointe du doigt l'endroit d'où il vient. « J'ai leur chimiste. J'suis d'avis à leur laisser un petit mot gentil pour leur dire que le terrain est déjà pris. » Qu'est-ce qu'elle en pense ? « Je parlerais avec Bogdanov. Il mettra fin à leur petit jeu. » Bogdanov, comme les deux frères par beau. Oui, oui. « J'prendrais l'avion pour Cancun vendredi soir. J'irais parler à Gomez pour être sûr de clore les soucis. » A lui la frontière. Il devra juste faire quelques compromis. « Quant aux cubains, je vais m'en débarrasser comme on se débarrasse de la mauvaise herbes. » Ca, c'est dit. « Il était là, le blessé ? Il est mort ? » Matthias se ferait une joie de lui dire quelques mots avant de repartir.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I tried to forget but not yet, wishing my life away. But these three words, I have to say to you. My baby blue, you know it’s true : I love you. How can I tell you? I don’t know what to say. This chance that I won’t miss but I miss you anyway. I feel your pain, it’s turning me insane : Thrown away, I had to take the last train home. ✻✻✻ Tu es directe, tu es méchante, tu es insupportable. Mais t’es avec Matthias bordel. T’as le droit de faire tout ça, c’est pas parce que c’est ton grand frère que tu peux pas lui botter le cul. Et heureusement. Tu le regardes. Une hémorragie au doigt, tu lèves les yeux au ciel, tu vas le tuer. Oh oui tu vas le tuer, surtout quand tu prononces son identité au complet pour l’écouter te sortir encore une connerie. « Pas ici ? Dans la voiture alors ?! Et j’ai le droit de le dire puisque je suis flic et toi non. » Tu fais la petite peste, tu t’en moques encore plus. Mais à sa remarque tu le frappes sur l’épaule « Je te frappe si je veux Di Lazio ! » Oui t’es énervé, l’italien est de plus en plus violent quand il est avec toi. Mais sa remarque te fait serrer les dents, il te connait, il te connait trop « Une balle perdue ça arrive vite, surtout quand elle soit entre tes deux yeux, soit dans ce qui te sert de parties intimes Matthias, crois moi ! » Tu fais peur quand tu menaces, parce que personne ne te met à dos, vaut mieux pas, t’es pire que Lucky Luke quand tu veux tirer, alors autant faire comprendre qui tue et qui parle ici. Mais tu as horreur de cette expression, malgré que Mama l’utilisait toujours pour vous décrire.

Mais on parle des cubains, des cubains et ce con fait le mâlin. Tu crois tes bras sur ta poitrine avant de froncer les sourcils les sourcils petit à petit. « Très bien parfait ! On va aller détruire des cubains parce tu as décidé de leur piquer de la marchandise. Intelligent, franchement intelligent. »Ca va, t’as le droit de lui faire la morale, tu soupires néanmoins. Il a le don de te mettre à l’aise et de te faire comprendre que tu es importante, quoi qu’il arrive. Mais c’est ton frère, tu soupires. « Oui ça se passera bien, tu sais très bien que ça se passe toujours quand je suis là, mais j’aime pas ça, j’aime pas être au courant pendant les problèmes, j’aimerais bien l’être avant, pour éviter les problèmes »Parce que tuer pour vivre ce n’est pas le bout de ta vie, tu ne veux pas tirer encore et encore même si tu es douée pour ça. Alors autant lui dire maintenant.

Une fois devant l’entrepôt, tu hausses les épaules à sa remarque et c’est partit pour la suicide game. Quoi t’as le suicide squad, tu peux avoir le suicide game. Autant faire fort. Mais voilà, tu n’entends plus rien, tout est fini, tu viens de faire tirer dessus, l’enfoiré est mort au passage et tu ouvres cette foutue porte pour découvrir Matthias, tu as mal mais tu essayes de te redresser. « Ca va, disons que j’ai connu mieux »Tu espères de tout cœur qu’il ne va pas toucher ton épaule, la seule dont tu as mal pour le regarder. « Les russes ? Non, ils sont à New-York en ce moment, qu’est qu’ils foutent ici ? »Tu déposes tes mains sur tes hanches légèrement essoufflée avant réfléchir. « Tu veux envoyer un message aux russes, t’as juste perdu la tête. Tu te rappelles de ce que disait Mama au sujet des russes ? Ils viennent, ils tuent. S’ils apprennent que tu as leur chimiste, ils te tueront.» Alors, tu profites de ce moment pour réfléchir, mais tu grimaces de nouveau, la balle te fait quand même mal bordel. « Les Cubains, je m’en charge. Ils doivent être faciles à trouver dans ce genre de petites villes comme Cap Harbor et toi, tu te charges de ne pas faire de bêtises, t’as intérêt. »  Dis-tu comme pour le menacer « Quant au chimiste, emmène le au pire, tu vas juste devoir donner une explication à leur parrain pour ça et aussi sur le pourquoi du comment ils se sont fait mal par terre par une femme qui n’avait rien dans les mains. » Dis-tu petit sourire en coin alors que tu regardes derrière toi. « J’ai deux hommes assommé et un mort, j’ai pas pu me retenir désolé. Il .. Il a essayé de me draguer » Ment-tu bien sur pour éviter de l’inquiéter et voilà que tu regardes autour de toi. Tu as besoin de réfléchir à tout ça d’un coup et bien sur, tu le fais à voix haute, parce que ton frère est aussi dans ta tête par moment avec votre petite connexion de jumeau. « Pourquoi se baser sur un entrepôt abandonné, avoir seulement trois personnes ici, à l’intérieur, une à l’extérieur qui bosse … Alors qu’ils pourraient être dans un endroit plus sécurisé avec une vingtaine de personnes et une vraie salle pour leur chimiste … » Tu lèves les yeux vers Matthias qui est en face de toi, alors que tu regardes de nouveau autour de toi. Y’avait personne, pas un bruit, s’était presque flippant finalement. « Et préviens tes hommes de nettoyer aussi, il risque d’y avoir mes empreintes sur une ou deux blanches de bois… » A sa tête tu soupires « Il m’a frappé avec mon arme okay .. » essayes-tu de te défendr

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CODES LITTLE WOLF.

I feel your pain

SOFIA & MATTHIAS

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]I tried to forget but not yet, wishing my life away. But these three words, I have to say to you. My baby blue, you know it’s true : I love you. How can I tell you? I don’t know what to say. This chance that I won’t miss but I miss you anyway. I feel your pain, it’s turning me insane : Thrown away, I had to take the last train home. ✻✻✻ « Pas ici ? Dans la voiture alors ?! Et j’ai le droit de le dire puisque je suis flic et toi non. » Prout, prout, prout. Ok ? Matthias a pas envie de discuter de ça dans un poste de police. Il a pas envie de dire tout haut ce qu'il se trame. Il voudrait, pour une fois, prouver à sa soeur qu'il peut faire quelque chose seul sans que ça tourne au désastre. Le seul problème ? C'est tourné au désastre à la seconde où il a commencé. « Je te frappe si je veux Di Lazio ! » Meh non ! « J'ai pas le droit de taper les femmes, alors tu tapes pas les hommes. Capiche ? » Frère ou pas, il a pas envie de finir avec encore plus de bleu sur le corps. « Une balle perdue ça arrive vite, surtout quand elle est soit entre tes deux yeux, soit dans ce qui te sert de parties intimes Matthias, crois moi ! » Ouais, ouais. Il lève les yeux au ciel, lance une petite prière pour qu'il ne lui arrive jamais de croiser la route de Sofia dans cette colère noire.Il n'a pas envie de perdre sa tête, ni ces parties intimes. Désormais qu'elle commençait à être au courant de tous les morceaux de l'histoire, ils allaient pouvoir lancer l'assaut. Un petit tour au QG avant tout afin de récupérer le nécessaire de guerre et les voilà en route jusqu'au bâtiment abandonné.

Sofia prends vite les devants. C'est elle qui entrerait à l'intérieur. Matthias allait attendre bien sagement à la deuxième porte extérieur afin de tirer sur les fuyards. Il obéit. Il veut pas envenimer les choses. Il croise cependant la route d'un trouillard de service qui préfère prendre la fuite plutôt que d'affronter sa soeur jumelle. Il le suit, tente d'apprendre ce qu'il foute, qui ils sont. L'échange est certes rapide, mais ça laisse le temps à la Di Lazio femelle de s'inquiétait de cette petite absence et diversion. Elle est blessé ? « Ca va, disons que j’ai connu mieux » Qui a osé lui faire ça ? « D'accord ... Je te soignerait à la maison. » Et elle a pas son mot à dire. « Les russes ? Non, ils sont à New-York en ce moment, qu’est qu’ils foutent ici ? » Beh C'est simple, non ? « Ils veulent récupérer mon trafic, tiens ! » Les russes, c'est des espiègles. Ils peuvent facilement retourner leur veste quand on leur promet pas mal de chose en échange d'une promesse brisée. « Tu veux envoyer un message aux russes, t’as juste perdu la tête. Tu te rappelles de ce que disait Mama au sujet des russes ? Ils viennent, ils tuent. S’ils apprennent que tu as leur chimiste, ils te tueront.» Ses lèvres s'étirent. « Mais avant de me tuer, ils vont devoir parler. » Il est pas si bête que ça, dans le fond. Il a toujours un moyen de pression. « Ils seront obligés. Leur chimiste, c'est un membre important dans leur unité. » Dans tous les cas, Matthias sait exactement comment faire pour que les russes ne leur posent plus aucun soucis. Il sait comment s'y prendre et il est prêt à aller faire une petite visite surprise à Moscou pour être sur de bien tout finaliser. « Les Cubains, je m’en charge. Ils doivent être faciles à trouver dans ce genre de petites villes comme Cap Harbor et toi, tu te charges de ne pas faire de bêtises, t’as intérêt. » Il acquiesce. « Ca me va. Capitaine. » Oui, elle se prends pour la cheffe de service alors autant filer droit et obéir aux ordres. « Quant au chimiste, emmène le au pire, tu vas juste devoir donner une explication à leur parrain pour ça et aussi sur le pourquoi du comment ils se sont fait mal par terre par une femme qui n’avait rien dans les mains. » L'italien est obligé de lâcher un petit rire. « T'en fais pas. Dans deux jours, c'est réglé. »
Si c'est pas plus rapide. Il va mettre ses hommes de confiance sur cette affaire. « J’ai deux hommes assommé et un mort, j’ai pas pu me retenir désolé. Il .. Il a essayé de me draguer » Ah oui ... C'est un bon prétexte pour le tuer ça. « Je fais venir les nettoyeurs. » Il envoie un SMS rapide pour qu'une personne s'occupe d'effacer toutes traces de passage. « Pourquoi se baser sur un entrepôt abandonné, avoir seulement trois personnes ici, à l’intérieur, une à l’extérieur qui bosse … Alors qu’ils pourraient être dans un endroit plus sécurisé avec une vingtaine de personnes et une vraie salle pour leur chimiste … » Il hausse les épaules. Il n'a pas de véritable réponses à cette question. « Pour voir ce que je suis prêt à faire ? » Le mettre à l'épreuve ? « Ecoute, le plus important, c'est de s'occuper des cubains, du chimiste. Ensuite, on se charge ensemble des Mexicains. » Ce dernier point est beaucoup plus sensible. Ca risque encore de partir en cacahuète. « Et préviens tes hommes de nettoyer aussi, il risque d’y avoir mes empreintes sur une ou deux blanches de bois… » C'est fait. « Il m’a frappé avec mon arme okay .. » Okai. Elle a pas en s'en faire. Le plus important, c'est qu'ils aillent bien. Matthias la prends dans ses bras et dépose un baiser sur son front. « Je t'aime. Va nettoyer ton bras, je m'occupe de prendre ce dont on a besoin et on rentre. » C'est-à-dire, le chimiste et les rares affaires qu'il trouvera sur le sol du bâtiment.

THE END.

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CODES ️ LITTLE WOLF.