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I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher]

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I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Mer 26 Juil - 23:46 )






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Est ce que j'aimais la chaleur ? Oui j'aimais beaucoup ça, mais j'aimais beaucoup moins le fait d'être coincé dans une salle d'interrogatoire sans clim et avec un gars qui avait violé sa copine. Honnêtement, j'étais à deux doigts de craquer. On avait tout pourtant. On avait son ADN et le témoignage de sa copine et pourtant ce petit con, continuer à nier les faits, insistant sur le fait que c'était sûrement un jumeau dont il n'avait pas connaissance de l’existence qui avait commis cette horreur. Alors oui, je pouvais me montrer très naïve, mais pas à ce point là. Les jumeaux maléfiques ça n'existait que dans les films. « Mentir ne te servira à rien, à part d'attirer les foudres des jurés quand les preuves contre toi vont être montré. Avoue et au lieu de 30 tu vas prendre 25 ans. » En prison, gagner 5 ans pouvait faire toute la différence. Pour autant il n'aurait pas la vie facile, je ne lui souhaitais pas de toute façon. « Tu veux toujours rien dire ? Pas de problème, on va te garder au frais quand même » Il était trop tard pour que je m'énerve réellement contre lui. Un coup sur la vitre teintée me faisait comprendre que quelqu'un voulait me parler. Soit c'était James – qui devait aussi en avoir marre – soit c'était Didier qui allait prendre la suite. Je priais pour que ma deuxième hypothèse soit la bonne et pour une fois mes prières furent exaucé. « On obtiendra rien de lui. Rentre chez toi, j'ai déjà renvoyé James et les autres » Du Didier tout craché, jamais une parole ou un mot en trop. Il allait directement à l'essentiel sans perdre de temps et pour une fois j'en étais ravie, parce que je ne rêvais que d'une bonne douche froide et de mon lit. J'avais même l'impression qu'Asher ne pourrait pas m’énerver ce soir. Je voulais pas me montrer trop optimiste non plus, on parlait quand même du gars capable de chanter les Hanson en se levant.

En arrivant à la maison, je ne fut pas étonner d'être accueillie par Yoko et de trouver Asher dans le canapé à regarder la télé et la tentation était trop forte pour ne pas m'affaler moi aussi. « Tu travailles pas ce soir ? » C'était une question très con étant donné sa présence à la maison, mais peut-être aussi qu'il commençait plus tard, ou alors il avait tout simplement oublié d'aller au boulot. Cela ne lui était jamais arrivé, mais ça ne m'étonnerait pas que ça puisse arriver. Il était aussi tête en l'air que j'étais maladroite. Pour dire que le niveau était élevé dans notre colocation. Pour autant même si pour une fois j'avais envie de passer un peu de temps avec mon tendre et cher colocataire sans me prendre la tête avec lui, j'étais trop fatiguée pour ça et je sentais que mon lit était en train d'utiliser la télépathie pour me faire venir jusqu'à lui. « Je vais prendre une douche et je vais me coucher. » Rien que l'idée même de devoir me lever représenter un effort, et je devais le faire en plusieurs étape. Passer de la position avachie à la position assise et après de la position assise à debout. En partant, je décoiffais Asher. C'était pour le faire chier et un peu pour être gentille aussi. Me demandait pas pourquoi, mais oui je trouvais que décoiffer les gens de la sorte était une marque de gentillesse.
Par habitude ou parce qu'elle avait peur de se retrouver seule avec lui Yoko avait suivi le mouvement. Je n'osais même pas imaginer ce qu'il pouvait faire subir à ce pauvre chien quand je n'étais pas là. Pour l'instant ce n'était pas ma priorité. D'abord la douche froide et après le dodo.
Je ne pourrais même pas expliquer à quel point cette douche m'avait fait du bien. J'avais l'impression que tout ce qui c'était passé aujourd'hui était parti dans les canalisations en même temps que l'eau et la mousse et ça faisait un bien fou. Je m'essuyais rapidement pour mettre mon pyjama et je me jetais dans le lit. Il faisait bien trop chaud, mais me sentir fraîche m'aidait à m'endormir en 10 secondes même pas.

J'étais tellement bien dans les bras de Morphée, j'aurai voulu que rien ne vienne perturber mon sommeil, mais c'était sans compter sur Yoko. Un jour j'allais réellement lui ordonner dans dormir dans le salon. « Yoko tu fais chier, il fait trop chaud. Va voir ailleur si j'y suis » J'étais encore dans un demi-sommeil, mais pourtant dans mes souvenirs ma chienne n'était pas aussi grande et surtout elle n'aurait pas passer un bras autour de moi. L'évidence s'imposait à moi et étonnamment j'étais bien réveillé. « Putain Asher qu'est ce que tu viens foutre ici ? » C'était pas humain de faire peur aux gens comme ça. J'aurai pu faire une crise cardiaque. Je virais son bras et tout ce qui pouvait être de lui. Avec ma force contre la sienne je n'avais pas réussi à faire grand-chose, mais au moins mon espace personnel était désormais respecté. « Si t'es en chaleur, vient pas passer tes envies sur moi  » Il n'avait qu'à prendre une douche froide et il irait beaucoup mieux !




lumos maxima


Dernière édition par Sarah Miller le Ven 28 Juil - 23:25, édité 1 fois
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Re: I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Jeu 27 Juil - 22:47 )


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I see what you're wearing, there's nothing beneath it. Forgive me for staring, forgive me for breathing. We might not know why, we might not know how, but baby, tonight, we're beautiful now...

« BONNE NUIT JOLIE BRUNE ! » Ca, c’est Asher qui attend que Sarah soit sur le point de s’endormir pour lui hurler dessus. Vu son état de fatigue avancé, il doute que ce soit efficace mais, dans le doute, il teste. On lui a toujours dit que ses tentatives pouvaient parfois aboutir à de très belles réussites. Alors même quand tous les éléments sont contre lui, il s’élance avec grâce et élégance dans l’abysse dans sa connerie. Ce soir, cependant, c’est un échec. Sarah ne lui répond pas, et il comprend qu’elle s’est déjà endormie. « Quelle naze ! » Dit-il en ricanant. Asher s’empare de la télécommande et, tout en poussant un très long soupir d’ennui, commence à zapper. Il parcourt les chaînes sans grande conviction, avant de finalement opter pour la solution Netflix. Le grand brun utilise sans aucun complexe le compte de sa cousine, à ce propos. La famille doit bien servir à quelque chose, non ? Il fait défiler la liste des séries qui s’imposent à lui et lance 13 Reasons Why. Tout le monde en parle, ça l’agace. Il s’ennuie aussi, alors il prie pour que cette série l’occupe un minimum. Au bout de vingt minutes, il arrête tout. La voix du personnage principal l’agace et le thème abordé lui paraît beaucoup trop triste. Asher se réfugie dans la cuisine et commence à ouvrir tous les placards, un à un. Lorsque cet homme tourne autour de la nourriture tel un rapace, ce n’est jamais bon signe. Généralement, il n’a pas faim. Il envisage juste de manger pour s’occuper. C’est comme ça qu’il s’enfile un paquet entier de gâteaux et la moitié d’un autre de chips. Entre temps, il s’est octroyé le droit de prendre un sandwich. Une fois rassasié, Asher s’enfuit dans sa chambre. Et il boude. Il boude parce qu’il fait chaud et qu’il déteste se coucher aussi tôt. Pour couronner le tout, il fait incroyable chaud. Il ne parvient pas à trouver la bonne position, la chaleur l’étouffe. Il râle, se tourne dans tous les sens, joue à Minion Rush sur son téléphone, tente de dormir sur le ventre, râle à nouveau et puis il se décide à ouvrir la fenêtre. Le petit vent qui s’engouffre à l’intérieur de sa chambre suffit à le rafraîchir un tantinet. Asher est prêt à tomber dans les bras de Morphée, il n’attend que ça.

Au moment où enfin il commence doucement à sombrer, un moustique vient lui tourner autour. Asher n’aime pas les moustiques, il les déteste de tout son être. Personne n’aime les moustiques, donc sa réaction n’a rien d’anormal. Il l’entend voler près de son oreille et aussitôt, il rouvre les yeux. Il a les nerfs, Asher. Il a des envies de meurtre. Il allume la lumière et s’arme d’un boxer sale qu’il enroule sur lui-même. Perché sur son lit, il surveille son plafond, prêt à passer à l’offensive. Son boxer claque dans tous les sens, sans jamais atteindre la bête en question. Asher en lâche des cris de guerre assez effroyables, par ailleurs. Après plusieurs longues minutes de combat, le moustique lui donne l’illusion d’être mort. Asher cesse ses attaques et se recouche, relativement content de ce qu’il vient d’accomplir. Mais quand le moustique revient, il finit par le piquer. En colère, Asher s’extirpe de son lit et repart à l’attaque. Il n’est pas du genre à baisser les bras, pourtant là, il n’en peut plus. Il quitte sa chambre avec rage, prenant avec lui son oreiller. Il prend bien soin de refermer la porte derrière lui et part rejoindre Sarah dans son lit. Asher, c’est un prince. Hors de question qu’il dorme sur le canapé en sachant qu’un deuxième lit pourrait être à sa disposition. Il ne s’annonce pas, il s’installe directement aux côtés de Sarah. Son pouvoir d’emmerdeur le titille aussi, donc il s’étale sur la jeune femme sans aucun complexe. Il glousse en l’entendant se plaindre. « Moi, c’est Asher. » Qu’il dit pour la corriger. Elle prend peur et s’éloigne le plus possible de lui en râlant. « Tout de suite, ça parle de sexe. » Asher consent à se mettre sur le dos, calant confortablement son oreiller derrière sa tête. « Figure-toi qu’il fait affreusement chaud. J’me suis dit que j’allais ouvrir la fenêtre histoire d’aérer ma chambre et là… PAF ! » Il crie et frappe dans ses mains en même temps. Il connait la violence de ses gestes, surtout pour une Sarah à peine reveillée. « UN MOUSTIQUE ! J’me suis battu avec. J’te jure, j’y ai mis toutes mes forces. J’étais déterminé, j’avais la rage. Mais le moustique a gagné. Donc me voilà. » Et il câline à nouveau Sarah. Il s’allonge à moitié sur elle, la tenant prisonnière entre ses bras. Lui aussi, il a chaud. Mais souffrir à deux, c’est toujours mieux que souffrir seul. « Je suis triste, j’étais persuadé que tu dormais nue. Tu remarqueras que moi non plus je n’suis pas nu. Tu veux que je me mette nu ? » Asher la serre un peu plus contre lui, reniflant sa chevelure bouclée. « Tu sens bon, Sarah. C’est agréable. T’es agréable. Plus agréable qu’un moustique. » Il la pousse à bout. Comme d’habitude. Il ne peut pas s’en empêcher. Il ne la connait que trop bien et jubile avant même qu’elle ne l’éjecte de son royal lit.
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Re: I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Ven 28 Juil - 23:26 )






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Alors que j'étais en train de plonger dans le ssommeil j'avais vaguement entendu Asher crier pour me souhaiter une bonne nuit. Pas de doute qu'il avait fait ça pour me réveiller, mais d'une je n'étais pas totalement endormie et de deux j'étais trop fatiguée pour ne serait ce que bouger le petit doigt ou lui répondre. Cette nuit j'avais l'impression que ça serait le genre de nuit qui me ferait le plus grand bien, le genre de nuit qui allait me requinquer. Une nuit sans rêve et sans interruption. Malgré la chaleur ambiante, je me sentais bien. La douche froide m'avait fait le plus grand bien et je me sentais bien.
Du moins c'était ce qu'il se passait jusqu'à ce que je sente la présence de quelqu'un d'autre dans mon lit. Je n'avais pas un sommeil très lourd, du coup il n'était pas rare que je me réveille pour trois fois rien. Il m'était déjà arrivé de me réveiller moi-même à cause de mes ronflements. Du coup je ne pourrais dire si je ronflais vraiment fort ou juste si mon sommeil était vraiment léger. Je n'avais pas non plus envie de poser la question à Asher, il serait capable d'exagérer les choses puissance dix. Pourtant dans mon semi-sommeil, j'étais persuadé que la seule personne capable de me déranger dans mon sommeil serait Yoko. Cela me semblait logique, elle était dans la chambre et voilà c'était tout. Pourtant non, avant même que je ne puisse me rendre compte qu Yoko avait un bras qui m'entourait, la voix de mon cher colocataire me confirmer sa présence. En remuant suffisament, j'avais réussi à récupérer mon espace personnel et donc Monsieur avait tout simplement pensé que c'était une invitation à s'installer confortablement dans mon lit.
Non, non, non les choses n'allaient certainement pas se passer de la sorte. Je voulais comprendre pourquoi il était là,  et en même je m'en foutais. Tout ce que je voulais c'était qu'il dégage de ma chambre et pourtant non il faisait tout le contraire, lui expliquant gentiment les raisons de sa présence. « Figure-toi qu’il fait affreusement chaud. J’me suis dit que j’allais ouvrir la fenêtre histoire d’aérer ma chambre et là… PAF ! » PAF Sarah se prend une claque dans la gueule. Ce n'était pas passé loin et bien malgré moi j'ai eu peur. Il me prenait un peu trop au dépourvu et un jour je ne serais pas étonné qu'il me frappe vraiment avec ses gestes bien trop brusques et effrayants. Alors non Asher n'était pas effrayant, mais ses gestes oui. Surtout avec ses grandes mains qui pouvaient me réduire en cendre. UN MOUSTIQUE ! J’me suis battu avec. J’te jure, j’y ai mis toutes mes forces. J’étais déterminé, j’avais la rage. Mais le moustique a gagné. Donc me voilà. »  C'était une blague ? Il n'était pas venu me réveiller à cause d'un moustique quand même ? « Dans le salon tu as un canapé qui n'attend que toi. Tu as passé ta soirée avec lui, continue et passe la nuit avec. Tu seras bien mieux » Je n'avais aucun espoir qu'il écoute ma proposition. Il était bien trop en forme pour ça, alors que moi non, je voulais juste dormir. Le pire, c'était qu'il me prenait encore dans ses bras. Alors oui j'aimais beaucoup les câlins, mais là c'était beaucoup trop, j'avais l'impression qu'il voulait m’étouffer. Peut-être que c'était vraiment pour ça qu'il était là. « Je suis triste, j’étais persuadé que tu dormais nue. Tu remarqueras que moi non plus je n’suis pas nu. Tu veux que je me mette nu ? » Urg non je voulais pas. « Doux Jésus ne fait surtout pas ça Asher et bordel de merde lâche moi. » S'il continue comme ça, je vais crier au viol. « Il fait chaud, tu as chaud, j'ai chaud alors laisse moi respirer » J'avais beau me tortiller et bouger dans tout les sens pour essayer de me libérer rien ne fonctionnait. Cet homme était bien trop fort pour moi. De toute façon à côté de lui et sa taille, j'étais qu'un hobbit ridicule. Le pire étant que plus j'essayais de me libérer, plus il me serrait contre lui. J'allais finir par croire qu'il était vraiment en manque d'amour. Tu sens bon, Sarah. C’est agréable. T’es agréable. Plus agréable qu’un moustique. » En 2 minutes de gesticulation, je n'avais réussi qu'à libérer un bras, ce qui en soi pouvait être suffisant. « Tu sentirais bon, si toi aussi tu prenais une douche. Je suis même prête à partager mon gel douche et mon shampoing avec toi » Ce n'était peut-être pas en format familial, mais au moins il reconnaissait que je sentais bon. Par contre je ne savais pas si je devais prendre comme un compliment le fait que je sois plus agréable qu'un moustique. Je réfléchissais encore à la question en voyant la bouteille d'eau qui traînait sur ma table de nuit.
Avec de la chance j'avais réussi à l'attraper avec mon bras libre. Le problème c'était de réussir à l'ouvrir. C'était un bouchon sport donc avec les dents je n'avais pas eu de soucis, par contre pour essayer de viser Asher c'était une autre paire de manche et en même temps que je l'arroser, je m'arroser aussi. Mais mon objectif premier fut atteint, parce qu'il m'avait lâché pour de bon. D'accord, j'étais mon lit et moi on l'était aussi, mais c'était pas grave. « Demain tu ne travaille peut-être pas, mais moi oui, alors bouge ton cul d'ici » Si je laissais dormir ici, je savais que je serais foutu pour toujours. Pour autant il n'était pas décidé à lever le moindre muscle et il me regardait en souriant. J'allais devoir employer la manière forte. Je me mettais à genoux sur mon lit pour essayer d'avoir plus de force pour le pousser. Le problème c'était que même s'il n'était pas nu, il n'avait pas de tee-shirt, donc ça limitait les prises et puis il fallait reconnaître qu'il avait un torse magnifiquement dessiner. J'avais beau y mettre toute mes forces, je n'avait pas réussi à le faire bouger d'un pouce. « Putain Asher fait un effort bordel » En plus à cause de lui, je devenais vulgaire. Pas débit, je prenais mon coussin. Non je n'allais pas l'étouffer – bien que l'idée soit tentante – mais je voulais simplement le taper. Le problème c'était qu'après seulement quelque coup, mon coussin avait craqué entre mes mains et les plumes se répandaient sur Asher, sur moi, sur mon lit, partout. C'était l'horreur. « Tu vois par ta faute ce qui arrive » Oui, je tenais peut-être le coussin au moment de l'accident, mais c'était quand même de sa faute. En plus j'étais persuadé que mon lit n'était pas assez grand pour lui, il ne serait pas à son aise.




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Dernière édition par Sarah Miller le Lun 7 Aoû - 18:38, édité 1 fois
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Re: I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Sam 5 Aoû - 0:17 )


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Si Asher était une personne mature et raisonnable, il serait allé élire domicile sur le canapé. Déranger Sarah alors qu’elle semble avoir eu une journée particulièrement exténuante, ce n’est pas correct. Le problème, c’est que le brun n’a jamais fait dans le correct, surtout pas avec la jeune femme. Il n’a aucune pitié pour sa colocataire, il est presque heureux d’avoir une occasion en or de lui mener la vie dure. Parfois, il se demande par quel miracle elle le supporte. Asher lui a donné un million de raisons de le mettre dehors et pourtant, elle ne l’a jamais fait. Du plus profond de son cœur, il la remercie. Asher ne peut pas se permettre de payer un loyer à lui tout seul. Un jour, peut-être, lorsqu’il sera plein aux as. Dans l’immédiat, son compte en banque souffre d’un manque constant d’argent. Et puis il est bien, avec Sarah. Être une plaie le satisfait à un point qui dépasse l’entendement. Plus elle lui hurle dessus, plus il sourit et en rajoute une couche. Il la serre de toutes ses forces, sans prendre en compte les remarques qu’elle peut lui faire. « Mais tu respires, là. » Asher aime beaucoup jouer sur les mots. C’est ce qui le rend particulièrement lourd et très agaçant. Finalement, il la complimente sur sa bonne odeur. Parce qu’il n’a rien de mieux à faire, et qu’il est chiant comme ça, Asher. « Je pue pas. » Il proteste et toujours avec le sourire. « Moi je suis carrément prêt à partager la douche avec toi. T’en rêves, avoue ! » Il lui lèche la joue avec amabilité, du coin de sa bouche jusqu’à son oreille. Il n’y a rien de plus désagréable au monde qu’une personne qui vous lèche le visage. C’est pour ça qu’il le fait. Il sait à quel point c’est insupportable.

Au fur et à mesure qu’elle tente de se sauver, Asher resserre son emprise. Un bras lui échappe malencontreusement et quelques secondes plus tard, quelques gouttes d’eau viennent attaquer sa merveilleuse personne. Au lieu d’être en colère, il rigole. « Ca veut dire qu’on a le droit de faire une bataille d’eau dans ta chambre ? » Son visage est aussi radieux que celui d’un enfant de cinq ans le jour de Noël. A croire qu’on ne peut rien en tirer de bon, de cet homme. La tête appuyée contre l’une de ses mains, il observe Sarah avec malice. « Mon corps se sent bien dans ton lit. Le matelas est très palpable, c’est plaisant. » Il tâte le lit de sa grande main, tout en effectuant la danse des sourcils. Asher ne craint pas de finir au sol. Sarah manque de muscles, elle peut difficilement pousser la masse lourde qu’il est. Ses efforts l’amusent. D’autant plus qu’elle semble assez mal-à-l’aise. Elle le touche à peine, comme si sa peau pouvait la brûler. « Tu me chatouilles ! » La réplique type que l’on entend dans les films, lorsque le maigrichon s’attaque au gros dur. Pendant ce temps, il admire la poitrine généreuse de Sarah qui s’offre à lui. Son haut de pyjama est incroyablement décolleté, il n’aurait pas cru. La bataille se finit par une explosion de plumes. « Ah, on fait une bataille de polochons maintenant ? » Il se redresse en riant, arrachant des mains de la brunette ce qu’il reste du coussin. « C’est pas de ma faute du tout. C’toi, tu l’as cassé toute seule. » Il jette le beau de tissu quelque part dans la pièce et attrape Sarah. Il la fait tomber sur le matelas et se place à califourchon au-dessus d’elle, les mains posées à plat contre le matelas, de part et d’autre de sa tête. « On pourrait soigner le mal par le mal et se donner encore plus chaud. » Asher ne sait pas très bien ce qu’il fait, mais il le fait avec un peu trop de passion. Lorsqu’il prend conscience d’où cela pourrait les mener, il éclate de rire et s’allonge à plat ventre contre elle. « Non seulement tu sens bon, mais en plus t’es confortable ! » Elle est vraiment pratique, cette colocataire.

Asher ne tient pas plus d’une minute dans cette position. La température augmente rapidement, ça devient insoutenable pour eux deux. Il se laisse tomber aux côtés de Sarah et s’empare du coussin encore en vie. « Tiens, c’est pour toi. Tu peux pas dire que j’suis pas gentil. » Ledit coussin s’écrase brusquement contre la jeune femme. Asher ne contrôle pas sa force, il doit bien l’admettre. Quelques plumes volent, mais c’est tout. Le jeune homme cale une main derrière sa tête et pose l’autre contre son ventre. « J’suis désolé mais j’refuse de retourner dans ma chambre. J’pourrais, mais j’ai pas envie. » Asher a tout de même le décence de s’excuser. C’est toujours ça de pris. « Mais regarde, j’suis tout p’tit ! J’prends pas de plaaaaaace ! J’peux te chanter une berceuse, te câliner ou ne rien dire et te laisser dormir. On peut aussi faire des trucs, toi et moi. » Voilà qu’il lui lance un regard lubrique, lourd de sens. Quoi qu’il en soit, Sarah peut s’estimer heureuse. Avec l’attaque du verre d’eau et celle du coussin, il aurait pu se venger. Mais il ne le fait pas. Parce que Asher, il est mignon comme un cœur.
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Re: I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Lun 7 Aoû - 18:40 )






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Déjà je n'avais jamais insinué qu'Asher puait, il l'avait dit tout seul comme un grand. Pour ce qui était de partager une douche avec lui, par contre ce n'était même pas envisageable et les écolos pouvaient bien me balancer de l'eau pollué à la figure parce que je ne me souciais pas de faire des économies, je m'en foutais. Beaucoup de femme serait heureuse de partager ce moment avec ce géant qui me servait de colocataire, mais pas moi. Pour couronner le tout, il ne trouvait rien de mieux à faire que de me lécher le visage. Cet homme était désespérant, et j'avais des envies de meurtres. « ASHER T'ES UN GROS DÉGUEULASSE » La seule chose que j'avais à  disposition pour m'essuyer c'était son bras. Ce n'était pas l'idéal, mais je n'avais pas le choix. « Un jour, je vais te balancer par la fenêtre » C'était un doux rêve que je caressais à chaque fois – comme ce soir – qu'Asher venait me chercher des noises. Pour autant, lui comme moi on savait que ceci n'arriverait jamais. D'une parce que je n'avais pas envie de finir en prison et de deux parce que je n'avais pas assez de force pour ça. « Je suis peut-être petite et mignonne mais c'est pas une raison pour faire de moi ton doudou. » Et je ne pourrais pas non plus tenir dans sa poche.
Essayer de me libérer de son emprise c'était tout un sport, alors faire en sorte qu'il tombe c'était bien trop délicat. Et okay je voulais bien avouer que ça serait un peu triste la maison sans lui, mais même sous la torture je ne lui avouerais jamais.

Après une longue bataille et à force de me trémousser j'avais réussi à libérer un bras et la seule chose que j'avais pu faire, c'était de nous arroser. Ce n'était pas génial, mais au moins j'étais libre de tout mouvement maintenant et je faisais face à la mine bien trop joyeuse d'Asher. « Ca veut dire qu’on a le droit de faire une bataille d’eau dans ta chambre ? » Haha il était drôle. « NON » Le fait qu'il l'envisage n'était pas pour ma rassurée. « Si un jour l'idée te viens de changer ma chambre en piscine, tu l'oublie tout de suite. » J'étais sérieuse, très sérieuse, mais je n'étais pas sûre que cela avait le moindre impact sur cet homme. J'avais l'impression que tout ce que je pouvais dire lui donner des idées pour faire des conneries et me faire chier. « Mon corps se sent bien dans ton lit. Le matelas est très palpable, c’est plaisant. » Je levais les yeux au ciel tellement il était exaspérant. Demain j'avais encore une grosse journée qui m'attendait et j'avais besoin de toutes mes facultés. Par désespoir j'essayais de le pousser hors de mon lit, mais j'avais autant de chance d'y arriver que de gagner au loto. Le pire c'était que je ne faisais que le chatouiller. M'épuiser à le pousser ne servait à rien alors je le frappais avec un coussin et avec la chance qui me caractérisait le pauvre oreiller avait fini par craquer. J'en avais marre de la vie et j'accusais Asher, tout ce qui se passait depuis qu'il s'était invité dans ma chambre était de sa faute voilà. « C’est pas de ma faute du tout. C’toi, tu l’as cassé toute seule. » J'avais envie de lui hurler dessus, mais je savais que cela ne servirait à rien. Pour autant je n'étais pas non plus très calme. « Tu ne serais pas venu dans ma chambre rien de tout ça ne serait arrivé. Donc quand tu iras faire les courses, tu prendras des nouveaux coussins » Asher fini par me prendre ce qui restait du coussin pour le balancer et sans que je sache ce qui m'arrivait, j'étais de retour en position allongé avec Asher au dessus de moi. Cette position et cette proximité était très perturbante. « On pourrait soigner le mal par le mal et se donner encore plus chaud. » Haha. Non. « Ou alors je pourrais te donner un coup de genoux dans les couilles » Personnellement j'étais partante pour mon idée. Asher pour ni l'une ni l'autre puisqu'il se laissait tomber de tout son poids sur moi. « Si ton but était de me tuer, fallait pas te donner la peine de me reveiller. » Il était lourd, trop pour ma petite personne. « Non seulement tu sens bon, mais en plus t’es confortable ! » Lui pas du tout.

Heureusement pour ma survie, il se remettais rapidement à sa place initiale. Il prenait un peu trop d'aise ici, c'était mauvais signe. « Tiens, c’est pour toi. Tu peux pas dire que j’suis pas gentil. » Il n'est pas gentil et il est brusque et j'ai mal. « La délicatesse tu connais ? La prochaine fois casse moi directement le nez » Je le plaçais comme je pouvais sous ma tête pendant qu'Asher se contentait de ses bras. « J’suis désolé mais j’refuse de retourner dans ma chambre. J’pourrais, mais j’ai pas envie. » Pourquoi cela ne m'étonnait même pas ? Je me tournais dans le lit pour pouvoir le regarder. « Et pourquoi pas le canapé ? » Je n'ai pas le temps de dire un mot de plus, qu'il a déjà des arguments tout trouvé. « Mais regarde, j’suis tout p’tit ! J’prends pas de plaaaaaace ! J’peux te chanter une berceuse, te câliner ou ne rien dire et te laisser dormir. On peut aussi faire des trucs, toi et moi. » Il était mignon, pour un peu, je pourrais presque craquer. « Si toi tu es tout petit, moi je suis une liliputienne c'est ça ? » Ou une fourmis je savais pas trop, mais j'aimais pas ça. Et autant oublier la berceuse. Tout comme moi Asher aimait beaucoup chanter, mais il n'était pas très doué. Je voulais garder un espoir de pouvoir dormir cette nuit. « Puis je suis pas assez naïve pour croire que tu vas me laisser dormir tranquillement. Tu es incapable de me laisser tranquille » C'était plus fort que lui. Dès qu'il pouvait m'emmerder, il le faisait et à chaque fois je ne marchais pas, je courrais et je criais après lui. « Un jour je vais t'enfermer dans la cabane du jardin » Ce plan aurait pu être possible si on avait eu une cabane au fond du jardin. Quand on en aura une, il allait devoir se méfier.   « En plus, je trouve que tu devrais être beaucoup plus gentil avec moi. Je joue quand même le rôle de petite amie auprès de ta famille sans me plaindre » Ou presque pas. « D'ailleurs, il faut vraiment que tu dises à ton oncle d'arrêter de sortir mon nom à chaque fois qu'il se fait chopper pour excès de vitesse ou je ne sais quoi » J'étais en train de tomber du côté obscur de la force et à papoter comme ça avec Asher c'était fourbe, parce que sinon il finirait par dormir ici et alors ça serait la porte ouvertes à toutes les fenêtres. Je lui taper le torse juste pour le plaisir de le taper un peu. « Tu m'as fait des câlins, on a discuté un peu, maintenant on peut dormir » Finalement peut-être que j'étais naïve, ou alors j'aurai pu préciser qu'il devoir retourner dans sa chambre.



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Dernière édition par Sarah Miller le Jeu 24 Aoû - 15:32, édité 1 fois
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Re: I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Mar 22 Aoû - 17:09 )


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I see what you're wearing, there's nothing beneath it. Forgive me for staring, forgive me for breathing. We might not know why, we might not know how, but baby, tonight, we're beautiful now...

Bien décidé à camper dans le lit de Sarah, Asher prend ses aises. Dormir sur le canapé ne fait pas partie de ses options et personne ne peut le blâmer. De la façon dont il voit les choses, le lit de Sarah s’apparente au Paradis et le canapé à l’Enfer. N’importe qui dans sa situation opterait pour une nuit paisible aux côtés d’une jeune femme qui sent bon la noix de coco. Sans compter la tendresse absolue du lit dans lequel il se prélasse actuellement. « Sois pas jalouse. Tu sais bien ce qu’on dit ! Tout ce qui est petit est mignon. » Asher a cette fâcheuse tendance à gâter Sarah de compliments qui puent le sarcasme. Ça l’amuse à un point qui dépasse l’entendement. La brunette n’a pas encore compris qu’en jouant les aigries, elle ne faisait qu’attiser sa nature de grand provocateur. Un jour, peut-être, elle comprendra. En espérant qu’elle ne le tue pas avant. « C’est parce que t’es essentielle à mon bonheur, pardi ! » Il lâche ça armé d’un grand sourire, juste avant de se tourner pour écraser Sarah sous son bras. Cet homme déborde d’amour, ce soir. Un amour insupportable qui le rend particulièrement agaçant. Sarah promet de l’enfermer dans la cabane au fond du jardin et lui, il rigole. Il pourrait se sentir menacé si Sarah était la réincarnation réelle de Luke Cage. Mais jusqu’à preuve du contraire, Sarah n’est doté d’aucune capacité surhumaine. Quand bien même elle le serait, ils n’ont pour le moment pas de cabane au fond de leur minuscule jardin. D’ici à ce qu’il se retrouve enfermé quelque part, Sarah a du chemin à faire et quelques investissements à envisager.

Le grand brun laisse Sarah respirer en s’éloignant d’elle. Il reprend sagement possession de son côté de lit, toujours avec ce sourire un peu moqueur collé sur le visage. Sarah n’a pas tort quand elle lui dit qu’il devrait se montrer plus gentil envers elle. En acceptant d’être sa petite-amie lors des repas de famille, Sarah lui sauve littéralement la vie. Son divorce l’a fragilisé, et il le sait. Le simple fait d’envisager une relation de couple avec une femme l’angoisse. Il n’a pas envie de retomber sur une guerrière comme Jenna, de traverser ce qu’il a dû traverser au moment de leur séparation. Toutes les femmes ne sont pas aliénées, Asher le sait. Pourtant, Jenna l’a littéralement traumatisé. Sa famille pense qu’en retrouvant une femme, il sera en mesure de panser les dernières blessures qui persistent. Ce serait un moyen pour lui de complètement tourner la page sur ce qui aurait dû être une belle histoire. Asher, lui, ne partage pas le même avis. Il n’a jamais eu le courage de tenir tête à ses parents, alors il préfère s’inventer une jolie histoire avec Sarah. Grâce à elle, tout le monde semble parfaitement heureux. « Bof. Moi j’trouve qu’il a un peu raison d’en profiter. Faut bien que tu sois utile. » Le jour où Sarah lui tirera une balle entre les deux yeux, Asher ne sera pas surpris. Il la cherche un peu trop et si lui en rit, il voit bien dans les yeux de sa colocataire que ce n’est pas drôle. Le regard noir qu’elle lui lance lui ferait presque froid dans le dos. « Oh ça va, j’rigole. Je lui dirai d’arrêter. » Au prochain repas de famille. Est-ce qu’il a hâte ? Oh que non. C’est toujours un supplice pour lui. Il est à peu près certain que c’est le même combat pour Sarah.

« Aoutch, ça s’fait pô. » Qu’il fait quand elle lui tape gratuitement le torse, avant de déclarer le début d’une bonne nuit de sommeil. Asher est malheureusement trop éveillé pour sombrer dans les bras de Morphée maintenant. « Ah oui ? Et comment tu sais qu’on peut dormir, mh ? » Comme si la jeune femme avait besoin d’obtenir l’aval d’une quelconque divinité. Le brun se tourne sur le côté, de sorte à faire face à Sarah. « Je veux pas dire, mais on ressemble presque à un vrai couple. » Cette situation lui inspire quelque chose de sexuel. Cependant, pour ne pas choquer Sarah et son esprit innocent, il empêche toute blague salace de franchir la barrière de ses lèvres. « J’me demandais… Tu es libre le week-end prochain ? » Son ton devient étrangement sérieux. Bien qu’elle soit naïve, Sarah doit forcément comprendre où il veut en venir. Il prend tout de même la peine de s’expliquer, sans pour autant exprimer de façon claire et explicite sa volonté. « J’ai une cousine qui se marie. » Il annonce ça en toute légèreté, sans détourner le regard. Il n’ose pas vraiment formuler la question qui lui trotte dans la tête depuis quelques jours, voire quelques semaines. La date de ce mariage a été annoncée il y a quasiment six mois, ce qui veut dire qu’Asher aurait pu prévenir Sarah depuis longtemps. Mais sa spécialité, c’est de la mettre au pied du mur. Parce que c’est plus simple, et ça le rassure. Il croit qu’en la prenant au dépourvu, les chances qu’elle refuse diminuent de moitié. Comme à chaque fois, Asher ne manque pas de prendre son air de chien battu. Elle ne peut pas l’abandonner, il a besoin d’elle.
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Re: I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Jeu 24 Aoû - 15:34 )






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C’est parce que t’es essentielle à mon bonheur, pardi ! » Je ne pouvais m'empêcher de lever les yeux au ciel. Dit comme ça et avec son sourire charmeur, n'importe qui aurait pu craquer, n'importe quelle femme pourrait se laisser séduire par Asher. Je ne pouvais pas nier qu'il était adorable et tout ça, tout ça, mais non ce soir ça ne prenait pas. Il m'avait réveiller dans mon sommeil donc non je ne craquerais pas. Surtout qu'Asher disait cela uniquement pour que je ne le jette pas de mon lit. Il n'avait sans doute rien à craindre parce que mes nombreux efforts il était toujours là à tenter de m'étouffer. Ce soir Asher était trop Asher., mais être moins Asher qui ne l'était c'était probablement impossible. J''avais du tombé sur la tête le jour où je lui ai proposé d'emménager avec moi et de devenir mon colocataire. Par bien des biens, c'était une très bonne chose, je n'avais pas le temps de m'ennuyais avec lui, mais ce n'était pas non plus la colocation du repos. Rares étaient les jours où je ne lui criais pas dessus parce qu'il me cherchait des poux. Puis mon gros problème c'était que je m'emportait à chaque fois. Je savais que je faisais son jeu à lui crier dessus et à m’énerver, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. En attendant, j'essaye de le menacer avec une cabane dans le jardin que nous n'avons pas. « Un jour j'irai acheter une cabane et la construire pour t'y enfermer. Enfin avant que le cabanon soit opérationnel tu devras certainement m'emmener aux urgences. » Je devais rester lucide. Au final mes menaces étaient pitoyable. Comment je pouvais être très convaincante au boulot et être complètement nulle face à Asher ? Je n'arrivais pas à me l'expliquer.

Après moult agitation et roulé boulé, Asher avait consenti à me laisser respirer et on était maintenant installé calmement dans le lit. Je m'étais allongé sur le côté pour le regarder pendant que lui contemplait le plafond. J'essayai de lui faire retrouver la raison, d'essayer de lui faire comprendre qu'il devait être plus gentil avec moi, mais j'avais l'impression de parler à un mur. Je lui expliquait aussi que j'en avais marre de gérer les PV de son oncle. Je jouais peut-être la petite amie d'Asher de temps à autre mais ce n'était pas une raison pour en profiter à ce point. A la rigueur m'occuper de ceux d'Asher ça pouvait passer, mais pas de toute la famille James non plus. Il ne fallait pas exagérer. « Bof. Moi j’trouve qu’il a un peu raison d’en profiter. Faut bien que tu sois utile. »  Il était sérieux ? Je n'étais vraiment utile qu'à ça ? « Je t'emmerde » Avec mon regard noir, je n'avais rien d'autre à ajouter. Si j'étais si peu utile, pourquoi j'étais toujours le simulacre de l'adorable petite amie pour sa famille ? « Oh ça va, j’rigole. Je lui dirai d’arrêter. » Note pour moi-même, faire plus de regard noir à Asher. Cela semblait fonctionner un peu. « Merci, j'apprécie » Rien ne garantissait qu'il en parlerait vraiment à son oncle, mais pour le moment ça me suffisait.

Parce que papoter avec lui c'était bien sympa et tout ça, mais demain j'avais une dure journée qui m'attendait et j'avais envie de dormir encore un peu et donc il était temps pour Asher de partir rejoindre sa chambre ou le canapé. « Aoutch, ça s’fait pô. » Lever les yeux au ciel, devenait une seconde nature chez moi quand j'étais avec Asher. « Je t'ai à peine effleurer. Pas besoin de dire aïe pour me faire plaisir. » Face à lui, j'avais une force de mouche.  « Ah oui ? Et comment tu sais qu’on peut dormir, mh ? » Pour des tas de raisons. « Parce qu'il fait noir dehors, parce que si je dors pas demain je vais être une loque et parce que je le veux surtout. » De toute évidence, mes réponses n'avaient pas réussi à le convaincre et il s'était tourné dans le lit pour me faire face. Asher était un peu trop proche de moi. « Je veux pas dire, mais on ressemble presque à un vrai couple. » Alors oui, mais non. Cela n'allait certainement pas arriver. « Cela rendrait ta mère très heureuse j'en suis sûre, mais on est tout sauf un couple » On avait certainement installé quelques routines entre nous, mais rien qui puisse faire de nous un véritable de couple. Il était trop énervant pour que cela puisse arriver. « J’me demandais… Tu es libre le week-end prochain ? » J'avais très peur de ce qu'il allait me dire, et pourtant j'étais presque certaine de deviner. « On est encore invité chez ta mère ? » Les repas de famille chez les James n'étaient pas ce que je préférait, mais je devais avouer que sa mère était adorable. Elle correspondait parfaitement à l'idée que je me faisais d'une mère, sur tout ces aspects j'enviais vraiment Asher. « J’ai une cousine qui se marie. » Je me relevais d'un bond et j'attendais qu'il me dise que c'était une blague, mais rien ne venait donc de toute évidence il était très sérieux. « Putain Asher, genre tu annonces ça une semaine avant? J'étais prête à mettre ma main à couper que le mariage n'avait pas été programmé cette semaine. « Et arrête de me regarder comme ça. Cache tes yeux » Il n'avait absolument pas le droit de faire son regard de bébé chat tout mignon à qui on ne pouvait rien refuser. Je refusais de céder. « Je suis pas à disposition. Surtout que tu aurais pu me prévenir bien à l'avance » Je me laissais retomber sur le lit à fixer le plafond. Je ne savais vraiment pas ce que j'allais faire de lui. « On peut pas inventer une excuse pour ne pas y aller ? » N'importe quelle excuse au monde serait préférable que d'assister à un mariage. Je n'avais absolument pas envie que toute sa famille vienne nous voir en demandant quand arrivera notre tour à Asher et moi. « En plus je n'ai rien à mettre. Elle a choisi un thème pour son mariage ? » Ce n'était pas totalement vrai. Mon armoire était pleine à craquer, mais ce n'était une raison. Puis si il y avait vraiment un thème cela impliquait de faire du shopping et je n'étais mentalement pas prête pour ça. « Je ne sais pas ce que je vais faire de toi Asher. » Il était irrécupérable, rien ne pouvait le sauver maintenant. « Tu te rend compte que si j'accepte ta dette envers moi va encore s’agrandir à force de me demander des services » Je ne comptais pas les points entre nous, mais dans tout les cas il m'était redevable. Je l'avais décidé ainsi.




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Dernière édition par Sarah Miller le Mer 20 Sep - 18:23, édité 1 fois
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Re: I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Dim 17 Sep - 23:00 )


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La fausse relation amoureuse qui unit Asher et Sarah comble maman James de bonheur. Elle adore Sarah, elle l’admire. A chaque repas de famille, dès lors qu’elle aperçoit la brunette, elle ne peut s’empêcher d’hurler de joie telle l’hystérique qu’elle est. Sarah est, selon elle, la femme idéale. Autant sur le plan physique que mental. Asher est un homme chanceux, c’est ce qu’elle lui répète encore et encore jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Le jour où Asher devra simuler une rupture promet d’être un véritable calvaire pour lui. Quel que soit la raison qu’il évoquera, elle sera absolument capable de le blâmer lui. Pour cette raison, il aimerait que ce jour n’arrive jamais. Malheureusement, Sarah est une belle femme qui ne restera probablement pas célibataire toute sa vie. Même si elle pense parfois le contraire, Asher est convaincu qu’un jour, elle trouvera l’homme qu’il lui faut. Sarah a tout pour plaire et elle mérite d’être heureuse. Parce que cette femme est unique. La retenir auprès de lui pour éviter les remarques désobligeantes de sa famille serait une décision bien égoïste de sa part. Lorsque Sarah souhaitera s’engager dans une relation réelle et sérieuse avec un autre homme, il ne la retiendra pas. Il la laissera prendre son envol, reconnaissant de tout ce qu’elle a pu faire pour lui. En attendant, il profite de la situation au maximum. Sans doute un peu trop.

Pour la énième fois depuis le début de leur relation, Asher met Sarah au pied du mur. Évidemment, il pourrait ne pas obliger sa colocataire à l’accompagner au mariage de sa cousine. Il lui suffirait de trouver une excuse un peu bidon, comme un rhume survenu la veille, ou un empêchement de dernière minute lié à son travail. Le problème, c’est qu’Asher commence à apprécier la compagnie de Sarah lors des repas de famille. Ca lui donne du courage, bien plus qu’elle ne pourrait le croire. Et puis son absence risquerait de rendre ses parents un peu trop curieux, qui s’empresseraient immédiatement d’interpréter ses propos. De travers, naturellement. Un rhume ? Sarah est enceinte. Un empêchement de dernière minute ? Elle l’a quitté pour un autre. Asher n’a définitivement pas la force d’affronter ce genre de situation. Donc oui, il lui annonce la nouvelle une semaine avant le jour-J. « J’avais oublié ! » Il ne sait pas mentir. Sarah a toutes les raisons de le haïr. Comme demandé, il cache ses yeux avec amusement. Dans le fond, il la comprend. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il se sent désolé pour elle. Mais il a besoin d’elle, et il est trop bête pour le lui dire de vive voix. « Je sais. Mais j’avais peur que tu refuses. » Comme si lui annoncer à la dernière minute pouvait l’empêcher de refuser. Asher retire sa main de son visage, restant silencieux suite à la question de Sarah. La réponse est évidente : ils ne peuvent pas inventer une excuse pour ne pas y aller. La présence d’Asher est quasiment obligatoire, et il refuse d’y assister sans Sarah. « J’en sais rien, je me suis pas vraiment renseigné là-dessus. » Depuis son divorce, Asher n’est pas très fan des mariages. Il les fuit comme la peste. Le moindre faire-part lui donne de l’urticaire. Ce n’est pas tellement étonnant d’apprendre que lui thème lui est inconnu pour le moment. « Et j’te crois pas quand tu dis que t’as rien à te mettre. T’as un million de robes. Pas besoin d’en faire des caisses, tu sais. Tu peux même venir en pyjama. » L’important, c’est qu’elle soit là. Dans un élan de tendresse, Asher se blottit contre Sarah dans le plus grand des calmes. Pour une fois, il ne cherche pas à l’agacer. Juste à l’apaiser. « J’sais que j’te le montre pas, mais j’te suis vraiment reconnaissant pour tout ça. » Le visage enfoui dans le cou de Sarah, il veille à conserver un petit moment de paix. Moment qui ne dure pas plus d’une minute, après quoi il relève le visage vers celui de Sarah. « Je peux prendre ça pour un oui ? » Un jour, elle va vraiment le tuer. « Tu sais qu’en échange, tu peux me demander vraiment n’importe quoi. » Jusque-là, Asher est le seul à profiter de la situation. Mais si Sarah avait besoin de lui, il répondrait présent sans une once d’hésitation. Il le lui doit bien. « T’as peut-être un type à rendre jaloux ? Genre… Un collègue, ou un ex ? » Voilà un moyen subtil d’en apprendre un peu plus sur Sarah et ses différentes relations passées. Ils n’ont jamais parlé de ça ensemble. Parce qu’ils ne sont que des colocataires, pas si proches que ça. Ils se connaissent à peine, à vrai dire. Elle est flic, il est barman. C’est à peu près tout ce qu’ils savent l’un de l’autre. Le divorce d’Asher, par exemple, n’a jamais été un sujet de conversation. Alors qu’il s’agit d’un événement marquant pour lui, un véritable tournant dans sa vie. Il ne peut pas s’empêcher de penser qu’à l’inverse, Sarah ait elle aussi vécu des choses douloureuses qui font d’elle ce qu’elle est maintenant. Ca le rend curieux, Asher. Et il se fiche pas mal du réveil qui promet d’être agressif demain matin. Il se sent d’humeur à discuter. Dans le pire des cas, elle le jette hors de son lit.
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Re: I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Mer 20 Sep - 18:27 )






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Comme bien trop souvent depuis qu'il m'a demandé de jouer sa petite amie devant sa famille, Asher me prévient à la dernière minute qu'un gros événement est à venir. C'était ce que je détestais le plus chez lui. Il pouvait être l'homme le plus adorable du monde et deux minutes après le plus emmerdant du monde. Comme maintenant. Ce n'était pas la première fois qu'il me faisait ce coup. D'habitude c'était juste des repas de famille chez ses parents et il me le disait la veille. Je m'énervais, il argumentait et je finissait par dire oui, parce que  j'étais faible et comme il me le rappelait j'avais accepté de jouer le jeu. Mais là c'était différent. Déjà il était venu me réveiller en pleine nuit alors que j'avais besoin de sommeil, il insistait pour dormir avec moi et maintenant je devais me préparer  pour le mariage de sa cousine. Je ne savais même pas s'il je la connaissais et surtout je n'avais pas forcément envie d'y aller.
Depuis le temps qu'il me connaissait j'osais espérer que cette manie de me prévenir à la dernière minute allait l'abandonner, mais non même pas. C'était un poil exaspérant. « J’avais oublié ! » La bonne blague. « Ne me prend pas pour une débile s'il te plait. La prochaine fois que tu reçois une invitation je te remercie de me prévenir tout de suite. Ou au moins colle là sur le frigo » Au moins il était sûr que je le verrais. En attendant je devais me concentrer pour savoir si j'acceptais de lui rendre service ou pas et pour ça j'avais besoin qu'il cache ses yeux parce que c'était souvent à cause de son regard que je rendais les armes et que je l'aidais. Il jouait le jeu et j'en profiter pour lui demander si on pouvait pas inventer une excuse. Son silence était lourd de conséquence. Je n'avais donc pas le choix. Seulement j'avais besoin de plus de détail. S'il y avait un thème, des couleurs à respecter, un certain dress code. Le genre d'informations importantes pour une femme. « J’en sais rien, je me suis pas vraiment renseigné là-dessus. » Je ne pouvais vraiment pas compter sur lui. « Tu ne fais même pas l'effort de t'y intéresser » C'était pas très sympa pour sa cousine, mais d'accord je pouvais le comprendre. Ce que ne voulait pas comprendre Asher, c'était qu'un mariage ne se préparait pas aussi simplement. J'avais besoin de réfléchir à la tenue parfaite, et en ce moment je n'avais rien à me mettre. « Et j’te crois pas quand tu dis que t’as rien à te mettre. T’as un million de robes. Pas besoin d’en faire des caisses, tu sais. Tu peux même venir en pyjama. » Je devais admettre qu'il avait raison. Mon armoire débordait de robes que je n'avais mise qu'une seule fois pour la plupart. L'une d'entre elle ferait certainement l'affaire. « Je suis pas sûre que ta cousine apprécie que je me pointe à moitié à poil à son mariage » Contre toute attente, Asher se collait une nouvelle fois à moi, mais cette fois ce n'était pas pour m'embêter, je le laissais faire tout en lui précisant qu'il était irrécupérable. « J’sais que j’te le montre pas, mais j’te suis vraiment reconnaissant pour tout ça. » Asher qui se montrait sérieux avec moi, c'était suffisamment rare alors j'en profitais même si au final il n'avait pas besoin de me dire tout ça. Je le savais ;. « Je sais Asher et d'une certaine façon j'y trouve mon compte aussi. Grâce à toi, j'ai pu découvrir ce que c'était d'avoir une famille » Être orpheline avait bien avantage, mais c'était vrai que je n'avais jamais su ce que je manquais. En me faisant passer pour sa copine, Asher m'avait fait découvrir tout cela et je l'en remerciais. Quand notre couple prendrait fin, ses parents allaient me manquer. « Je peux prendre ça pour un oui ? » Je baisse le regard vers lui et esquisse un sourire. « Bien sur que c'est un oui. Je peux pas te laisser affronter ta famille tout seul » Si vous voulez mon avis j'étais bien trop gentille, mais en même temps mon absence ferait beaucoup trop parler que ma présence, et avec un peu de chance personne ne voudra nous marier absolument avant la fin de l'année. « Tu sais qu’en échange, tu peux me demander vraiment n’importe quoi. » Je pourrais en effet, et pourtant je le faisais jamais. En même temps je n'avais pas de famille à qui faire croire que j'étais heureuse. « Si un jour en plein milieu de la nuit je te demande de me ramener de la glace tu le feras ? » Même ça, je n'étais pas sûre que j'oserais lui demander. « T’as peut-être un type à rendre jaloux ? Genre… Un collègue, ou un ex ? » Même ça je n'avais pas. Du moins je n'avais plus, de toute façon j'allais finir seule avec mon chien. « Tu arrives un peu trop tard pour que je puisse rendre jaloux mes ex. Mais je n'oublie pas ta proposition » Devant son regard interrogateur, je savais que je n'allais pas m'en sortir juste en disant cela et au final en parler ne me dérangeait pas tant que ça. Tout en réfléchissant à ce que je pouvais lui raconter, sans vraiment m'en rendez compte, je passais ma main dans ses cheveux. Une vieille habitude que j'avais gardé de ma relation avec Alec. « J'ai eu une relation avec James mon coéquipier, mais il m'a trompé avec la femme de sa vie » J'avais eu du mal à lui pardonner, mais notre histoire n'aurai jamais pu fonctionner. « Puis il y a eu Alec. Je pensais vraiment finir ma vie avec lui, je voulais des enfants, je voulais me marier. J'étais vraiment amoureuse. » Je pensais que parler d'Alec serait plus difficile que cela, mais ce n'était pas le cas. J'étais heureuse de voir que j'avais réussi à tourner cette page. « Sauf que je suis un peu maudite et le grand amour de sa vie est revenue à la vie et en plus elle venait avec son enfant. » Par contre Avalon je ne l'aimais toujours pas. « Je ne faisais pas le poids face à elle » Je ne faisais le poids face à personne. « Maintenant tu es le seul homme de ma vie. » Ce n'était pas totalement vrai, mais pour sa famille, c'était le cas. « Et toi ? Tu veux parler de ton passé où c'est un sujet que tu préfères éviter ? » Même si j'étais curieuse, je comprendrais parfaitement si c'est un sujet dont il ne souhaite pas parler.




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Re: I see what you're wearing, there's nothing beneath it ! [Asher] ✻ ( Ven 27 Oct - 23:37 )


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Il avait oublié, qu’il dit en toute innocence. Asher ne pouvait pas trouver pire, comme excuse. D’un autre côté, se justifier ne l’intéresse pas vraiment. Il s’agit peut-être même du dernier de ses soucis. Lui, tout ce qu’il veut, c’est que Sarah l’accompagne. Le jeune homme était loin de penser qu’un jour, la présence de Sarah à ses côtés serait littéralement une carte de survie pour lui. Parfois, il se demande comment elle fait pour le supporter. Pour accepter de jouer le jeu alors que, clairement, elle ne lui doit rien. Et clairement, il abuse. Pourtant, Sarah continue de l’aider coûte que coûte. Même quand il la prévient à la dernière minute, la brunette est incapable de lui dire non. Ça le rend heureux, Asher, on ne va pas se mentir. Il a l’impression d’avoir gagné une nouvelle bataille, voire même la guerre. Il se sent à la fois fort et puissant, il se sent victorieux et imbattable. Il est comme ça, Asher, il prend vite la grosse tête. « Bof. J’avoue, je m’en fiche. C’est pas mon mariage. » Son cerveau en profite pour l’envoyer inconsciemment dans les fins fonds de sa mémoire, dans une partie bien sombre qui renferme tous les souvenirs plus ou moins joyeux relatifs à son horrible ex-femme. Force est de constatée que même à cette époque-là, Asher n’était pas très inspiré par le mariage, encore moins pour le choix d’un thème. Il voulait simplement épouser celle qu’il croyait être la femme de sa vie. La belle cérémonie, les fleurs, la décoration et tout le reste n’étaient en aucun cas une nécessité à ses yeux. Quand il voit la façon dont son propre mariage s’est terminé, il regrette de ne pas avoir insister davantage auprès de Jenna afin de choisir un mariage simple. Cet échec aurait indéniablement été moins douloureux financièrement parlant, s’il y était parvenu. Tout cet argent gaspillé pourrait presque le rendre malade.

Qui dit mariage, dit jolis vêtements. Encore une fois, Asher ne se sent pas spécialement concerné par le sujet. Si ça ne tenait qu’à lui, il irait en jogging. Évidemment, pour ne décevoir personne, il optera pour une belle tenue. En ce qui concerne Sarah, il n’a pas envie de lui imposer quoi que ce soit, et peu importe la tenue qu’elle choisira, Asher reste persuadé qu’elle sera très belle. Il ne va pas jouer les hypocrites en disant que Sarah est un laideron. Elle a absolument tout pour plaire. Une robe, peu importe la couleur et la forme, ne peut que l’embellir. « P’tete pas. Mais moi, par contre, j’peux te dire que j’apprécierais beaucoup. » Elle lui a tendu une perche, Asher n’a fait que la saisir. Il lui lance son célèbre regard de séducteur, accompagné de ce fameux sourire en coin qui le caractérise si bien. L’attitude du garçon change brusquement tandis qu’il lui offre un moment de tendresse. Après tout ce qu’elle fait et a fait pour lui, Sarah le mérite largement. Pour la première fois depuis qu’ils simulent une relation de couple, Asher lui exprime ouvertement toute sa reconnaissance. Il sourit un peu en apprenant qu’il n’est pas le seul à profiter de la situation. Sa famille n’est pourtant un modèle pour personne. Asher ne s’est jamais senti proche de son petit frère et de sa petite sœur, et son père ne manque jamais la moindre occasion pour lui rappeler à quel point sa vie est désastreuse. Mais ils forment une famille, et malheureusement, tout le monde n’a pas la chance d’en avoir une. « N’en profite pas trop, s’il te plait. » Qu’il dit avec ironie. Tout gentiment, il enlace Sarah et la serre doucement contre lui. Une façon très subtile de la remercier. Encore une fois.

Asher n’est pas complètement un goujat. Puisqu’il profite allègrement de Sarah et de sa gentillesse, la moindre des choses serait de lui rendre la pareille. « Là comme ça, j’ai envie de te dire oui. Mais j’suis pas sûr de vraiment le faire… » Autant être honnête. Lorsqu’il parle d’être à son service, il pensait plutôt à se faire passer pour son petit-ami pour rendre jaloux des exs et autres potentiels futurs petit-amis en devenir. En posant cette question, Asher récolte un paquet d’informations sur Sarah et ses relations amoureuses passées. Il retiendra le nom de James, le collègue infidèle qui l’a trompée avec la femme de sa vie. Puis celui d’Alec, le type qui a choisi le grand amour de sa vie. Asher n’est pas doué pour réconforter les gens, alors il préfère rester silencieux. Ca ne veut pas dire qu’il est d’accord avec ce que Sarah pense d’elle-même. Mais il ne se sent pas assez en confiance pour lui dire de vive voix que non, elle n’est pas nulle. Il n’est pas non plus prêt à se confier, à lui dire qu’il a ressenti la même chose qu’elle. Cette envie de fonder une famille, de construire quelque chose de solide et durable. Et puis l’effondrement brutal. « J’suis une valeur sûre ! La seule femme avec qui j’pourrais éventuellement partir, c’est la voisine. Juste parce qu’elle a un joli chat. Sinon, j’crois que t’as pas à te sentir menacer. » Évidemment, elle le questionne aussi. Il s’y attendait. « J’ai épousé Lady Gaga, mais j’étais trop bien pour elle. Du coup elle a préféré divorcer. » Très naze. Il est le seul à rire de sa blague douteuse. « On est pas assez intime pour parler de ces choses-là. » Il ferme les yeux et remet correctement la couette en place. « Là, j’préférerais surtout dormir. » De façon assez abrupte, il met fin à cette conversation. Sarah comprend qu’elle n’a pas vraiment son mot à dire. Malgré un silence lourd et pesant, les deux colocataires finissent par paisiblement tomber dans les bras de Morphée.
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