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I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul)

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I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Mer 9 Aoû - 2:15 )


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So tell me now, when every star falls from the sky and every last heart in the world breaks. Oh hold me now, when every ship is going down, I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK.

Depuis bientôt dix minutes, Joan contemple le rayon des sucreries qui se trouve face à elle. Elle réfléchit durement à ce que Paul aimerait manger en guise de réconfort. Des nounours en guimauve ? Des cookies ? Ou plutôt des brownies ? Au plus profond d’elle-même, la jeune femme connait la réponse. Contrairement à elle, Paul est une personne très respectueuse de sa ligne. Sa carrière de sportif l’a obligé à manger équilibré, en évitant tout ce qui est trop sucré et trop gras. Pour ça, Joan l’admire. Bien qu’elle ne soit pas fan de tout ce qui est à base de chocolat, elle se rattrape largement sur le reste. Elle n’a aucune volonté. Son estomac pourrait engloutir un paquet de sucre entier sans être rassasié. C’est terrible. Si Joan était raisonnable, elle se réfugierait du côté des fruits et achèterait tous ceux que Paul préfère. Mais Joan n’est pas raisonnable, et elle est convaincue que le sucre est un remède miraculeux contre les vilaines ruptures. Alors dans le doute, elle prend tout ce qui lui semble être réconfortant. Paul devrait pouvoir y trouver son compte. Une fois le rayon dévalisé, elle se dirige vers celui des glaces. Cette fois, la brunette n’a pas besoin de mener une réflexion profonde et intense sur les goûts de son meilleur ami. Elle tend le bras sans une once d’hésitation vers un pot de glace à la pistache, et en prends un second à la menthe pour elle. Juste par solidarité. Elle ne peut pas laisser Paul s’empiffrer de cochonneries tout seul, elle se doit de l’accompagner dans cette dure épreuve. Une fois certaine d’avoir pensé à tout, elle daigne se rendre en caisse. La quantité de sucre que comporte son caddie est assez impressionnant. Le prix qui va avec l’est également. Elle ne peut pas s’empêcher de sourire en se disant qu’elle a peut-être un peu exagérer. Mais quand on aime, on ne compte pas.

Les quatre sacs de nourriture remplissent une bonne partie de son coffre de voiture. Avec ça, elle et Paul devraient pouvoir tenir une bonne semaine sans faire de courses. Joan s’installe derrière le volant et attrape son téléphone. Comme d’habitude, elle tombe sur la messagerie de Peter. Elle ne manque pas de râler en optant pour l’envoi d’un SMS. De façon tout-à-fait honnête, Joan lui explique brièvement qu’elle prévoit de passer la soirée chez Paul. Elle ne détaille pas pourquoi, cependant. A chaque fois qu’il s’absente, il ne lui dit jamais où, et surtout pas avec qui. Elle estime pouvoir en faire autant. Joan conclut son message par un « je t’aime » accompagné d’un smiley, puis elle jette son portable dans les fins fonds de son sac et démarre la voiture. Il ne lui faut que quelques minutes pour se rendre à Southport Road, le quartier où Paul réside. Un quartier luxueux, envahi de grandes maisons et villas hors de prix. Joan a toujours rêvé de vivre ici. Elle n’en a malheureusement pas les moyens. Peut-être plus tard, qui sait ? Elle gare sa voiture juste devant l’immense maison de l’ancien joueur de basket. Maintenant, il s’agit de transporter les sacs jusqu’à la porte d’entrée. Les mains sur les hanches, Joan observe ses récents achats en poussant un long soupir. Si les sacs étaient légers, ça serait bien plus simple. Elle hésite à appeler Paul en renfort, mais oublie rapidement l’idée en se disant qu’elle gâcherait sa surprise. La brunette analyse la situation sous tous les angles et met en place une stratégie pour porter la totalité des sacs sans avoir à faire deux tours. Au bout de plusieurs minutes, elle semble y parvenir. Elle doit cependant effectuer une petite gymnastique pour refermer le coffre et verrouiller sa voiture. Chargée comme une mule, elle se précipite vers la porte d’entrée, non sans semer deux ou trois paquets de gâteaux au passage.

C’est à l’aide de son coude qu’elle appuie sur la sonnette. Paul met un temps fou à lui ouvrir, ce qui agace très légèrement Joan. « PAAAAAAUL ! DÉPÊCHE TOI ! JE SENS PLUS MES BRAAAAAAS ! » S’il n’apparaît pas dans les deux prochaines secondes, elle risque de tout laisser tomber. Son appel au secours semble fonctionner, puisque le brun daigne enfin se manifester. Joan lui fourre les sacs dans les bras, soulagée. « Attends, j’ai fait tomber quelques trucs. » En courant, elle retourne sur ses pas pour récupérer ce qui lui a échappé. Paul ne comprend rien à ce qu’il lui arrive. En voyant sa tête, Joan éclate de rire. Puis, brusquement, elle le serre dans ses bras. « Je suis contente de te voir. J’aurais sans doute pas supporté une semaine de plus sans te parler. » Joan a besoin de Paul dans sa vie. Cette dispute concernant Peter a jeté un énorme froid sur leur amitié, et Joan l’a extrêmement mal vécu. Ce soir, elle a une bonne raison d’être ici. Elle se met à l’aise, dépose sa veste sur le canapé et va dans la cuisine pour y déposer les boîtes de gâteaux qu’elle s’est chargée de reprendre. « J’ai acheté plein de choses pas bonne pour ton régime, mais excellente pour ton moral. » Dit-elle en prenant un sac des mains de Paul. Avant de le vider pour lui présenter les produits du bonheur, Joan le regarde droit dans les yeux. « Comment tu vas ? » Elle est au courant pour Charlotte ; Ophelia l’a prévenue. Heureusement, d’ailleurs ! Puisque apparemment, Paul n’était pas décidé à le faire.
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Lun 21 Aoû - 13:00 )






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Depuis que Charlotte était parti je me sentais un peu désemparé dans la vie. Alors je n'étais pas mal au point de déprimé, mais j'avais l'impression que je ne savais plus quoi faire pour m'occuper. Avant on allait régulièrement au cinéma, on portait en week-end ou on restait à rien faire devant Netflix, mais depuis son départ, non je n'arrivais pas à m'occuper. Ophélia m'avait dit que je devais changer d'air et tout ça, mais honnêtement ça me faisait lutter de faire une valise et partir. En plus c'était bientôt la reprise, il fallait que je me penche sérieusement sur les tactiques de l'équipe. J'allais devoir refaire passer des sélections et je n'étais pas prêt. En vrai la seule chose que j'avais envie de faire c'était de voir Joan. On était certes en froid, mais ça ne pouvait pas durer éternellement non plus. Ouais, j'allais faire ça. Me laver, lui téléphoner et passer du temps avec elle.

Sur les 3 étapes de mon plan, je n'avais réalisé que la première. Ma mère tentait de me joindre et j'hésitai sérieusement à lui répondre et finalement je craquais. « Salut Maman, je reste pas longtemps j'ai autre chose de prévu après » Oui je préférais la prévenir d'entrée de jeu. Malgré tout, 45 minutes j'étais toujours au téléphone avec elle. A ce niveau je n'étais plus étonné, j'étais juste dépité. Le pire dans l'histoire ? C'était que je disais pratiquement pas un mot. Maman McMahon était capable de faire la conversation à elle toute seule et pour ne pas changer aujourd'hui encore elle me parlait de Charlotte. Elle était mignonne à s'inquiéter comme ça, mais ce n'était pas la peine. Ma mère n'était au courant que depuis quelques jours seulement de notre rupture et pourtant elle avait déjà à réfléchi à 50 hypothèses pour expliquer la réaction de Charlotte. Son hypothèse du jour, c'était que quelqu'un faisait du chantage à Charlotte et que la seule façon de s'en sortir c'était de ma quitter pour retourner avec son ex. Je crois quand dans l'histoire ma mère avait aussi envisager le fait qu'il soit trafiquant d'arme ou à la tête d'un cartel de drogue. Je n'avais pas tout suivi et j'avais beau lui répéter que c'était une rupture tout ce qui avait de plus conventionnelle, elle ne voulait pas y croire.

20 minutes plus tard, elle avait enfin fini par admettre que oui peut-être qu'il ne fallait pas chercher une explication farfelue. ALLÉLUIA !! Malheureusement pour moi, elle enchaînait avec d'autres sujets. J'écoutais un mot sur deux en voyant le temps que j'avais perdu juste en faisant glisser le bouton vert. A croire que quelqu'un avait entendu mon signal de détresse parce que la sonnette venait de retentir. « J'ai quelqu'un à la maison, je dois y aller. » Ou pas, parce qu'elle avait encore quelque chose à me dire. Au pire, demain je passerais la voir ça sera plus simple.
« PAAAAAAUL ! DÉPÊCHE TOI ! JE SENS PLUS MES BRAAAAAAS ! » C'était donc Joan qui venait de sonner à la porte. « Okay maman cette fois je dois vraiment te laisser, Joan vient de crier au secours. » J'ai rapidement entendu un je t'aime sauvage sortir du combiné, mais je n'étais pas sûr parce que j'avais raccroché trop rapidement pour ouvrir la porte à Joan et deux secondes plus tard je me retrouvais avec moult paquet dans les bras. « Attends, j’ai fait tomber quelques trucs. » J'étais tellement pas prêt à tout cela, que je ne pense même pas à poser les sacs, ni a faire quoique ce soit. Non je regarde juste Joan ramassé les paquets perdus sur le chemin et revenir en rigolant. Ma tête devait certainement y être pour quelque chose. « Je suis contente de te voir. J’aurais sans doute pas supporté une semaine de plus sans te parler. » Voilà qui me rassuré, je n'aurai pas pu tenir plus longtemps non plus. D'ailleurs si ma mère ne m'avait pas téléphoné tout à  l'heure je serais chez elle. « Sans l'appel de Maman McMahon, je t'aurai téléphoné pour te proposer une promenade dans le parc ou une glace. » Comme quoi les grands esprits se rencontraient. Ou juste qu'on se manquait mutuellement. Un peu des deux. J’ai acheté plein de choses pas bonne pour ton régime, mais excellente pour ton moral. » A mon tour j'étale les paquets que j'avais dans les bras et okay, Joan avait carrément dévaliser un magasin de sucrerie. « Tu comptes nourrir tout le quartier ? » Parce que vraiment là, on avait de quoi tenir 1 semaine. « Du coup tu vas être obligé de venir courir avec moi avec tout ce sucre » Joan n'aimait absolument pas le sport, enfin elle aimait ça, mais seulement quand elle l'avait décidé d'elle même. Quand c'était sur demande c'était beaucoup plus compliqué pour elle. « Comment tu vas ? » Là, maintenant tout de suite en compagnie de Joan je me sentais bien, mais je savais que ce n'était pas ce qu'elle avait envie d'entendre. « On fait aller. » Ouais c'était vraiment ça. « La glace à la pistache va beaucoup aider » Je venais de la repérer juste à côté de celle à la menthe. Je sortais deux cuillères et ouvrait les pots. Les coudes sur la table de cuisine, je commençais à manger. Ça serait dommage que les glaces fondent quand même. « L'avantage c'est que je ne risque plus de la croiser, mais c'est aussi ce qui est le plus triste » Parfois au lycée, je me surprenais à la chercher parmi la foule avant de me rendre compte que ce n'était plus possible. « Je n'ai absolument rien vu venir. Quand j'ai su que son ex était en ville elle m'a dit que je n'avais aucune raison de m'inquiéter. Et je l'ai cru... » Pourquoi j'aurai douté de sa parole ? En tout cas, Joan avait raison, ce n'était absolument pas bon pour le régime, mais ça faisait beaucoup de bien.




lumos maxima


Dernière édition par Paul McMahon le Mar 12 Sep - 18:44, édité 1 fois
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Ven 1 Sep - 15:19 )


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Même avec toute la volonté du monde, Joan ne peut pas en vouloir à Paul plus longtemps. Elle tient énormément à lui, et à cette précieuse amitié qu’ils partagent depuis plusieurs belles années maintenant. Ses blagues douteuses lui manquent, tout comme son obsession agaçante pour le sport. Elle aurait pu feindre l’indifférence en apprenant que Charlotte l’avait quitté, mais Joan a toujours été une personne loyale, incroyablement soucieuse du bonheur des personnes qui lui sont chères. Être à ses côtés lui paraît évident, voire primordial. Et elle est heureuse d’apprendre que Paul ne comptait pas non plus passer une semaine de plus sans avoir de ses nouvelles. Ce soir, Joan n’est pas là pour revenir sur leur dernière dispute. Elle espère même éviter le sujet de Peter, par peur de déclarer une troisième guerre mondiale. Joan souhaite simplement remonter le moral de son meilleur ami, qui ne doit définitivement pas être au beau fixe. Noyer un chagrin d’amour dans le sucre, le chocolat et la glace est l’un des meilleurs moyens pour aller mieux. C’est ce que sa mère lui a toujours dit, et ses propos ont toujours été vaillamment soutenus par Ophelia. « Si on considère que tu constitues le quartier à toi tout seul, alors oui. Enfin, y’en a un peu pour moi aussi. » Dit-elle avec un petit sourire. Paul ne perd pas le nord et y voit là l’occasion parfaite pour emmener Joan courir avec lui. Amusée, la brunette rigole un peu, non sans lever les yeux au ciel. « Mais non ! Mon corps est parfaitement habitué à fonctionner avec autant de sucre. Évite de le perturber avec tes idées diaboliques ! » Joan déteste le sport. Le moindre effort est une véritable torture pour la brune, qui a pourtant conscience de devoir pratiquer une activité physique régulièrement si elle ne veut pas devenir obèse. Ses amis sont heureusement là pour veiller sur sa santé. S’ils ne l’obligeaient pas à courir ou à aller à la salle de sport, elle se laisserait vivre sur son canapé. Joan n’est pas pourtant pas une fainéante. Elle déteste juste le sport. Ou c’est le sport qui la déteste, elle ne l’a jamais vraiment su.

Rapidement, Joan s’inquiète de savoir comment Paul va. Une question un peu idiote dans la mesure où elle devine à peu près son état d’esprit actuel. « Je savais que ça allait beaucoup t’aider, la glace à la pistache. » La brunette s’empare d’une cuillère et s’attaque à la glace à la menthe, son parfum favoris. En ayant chacun leur pot de glace, ils ne risqueront pas de se battre au moins !  Joan observe Paul, visiblement plus affecté qu’elle ne l’aurait cru par sa rupture. Il a toujours été un modèle de force pour elle, un exemple à suivre en cas de grande crise. Parce que Paul, il trouve toujours une solution pour rester positif et optimiste quoi qu’il arrive. Joan comprend rapidement que Charlotte s’est littéralement enfuie de Cap Harbor. Elle ne l’a pas juste quitté, elle est partie. Possiblement avec un autre. Et c’est seulement maintenant qu’elle comprend. Elle comprend qu’il n’a jamais trompé Charlotte et qu’il disait vrai. Il tient à elle, ça se voit, ça crève les yeux. Alors Peter l’aurait à nouveau trompée ? Pour le moment, elle refuse toujours d’y croire, ni même d’y penser. Joan s’est promis de ne pas revenir sur leur dispute. Elle repose sa cuillère et attrape l’une de ses mains, esquissant un sourire. « Tu m’autorises à te sortir un dicton un peu pourri ? » Elle s’autorise toute seule, en tout cas. « Une de perdue, dix de retrouvées. » Cette phrase est loin d’être une source de réconfort. C’est pourtant ce que les gens lui ont dit lorsqu’elle et Jay ont rompu, et ils ont osé la ressortir lorsqu’elle a su que Peter l’avait trompé il y a un an. Joan est bien placée pour savoir que personne ne devrait être autorisé à lâcher ce genre de réplique. Mais elle le fait, et c’est plus un trait d’humour qu’autre chose. « Elle aurait dû être sincère avec toi dès le départ. Je comprends pas vraiment l’intérêt de te dire qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter si au final elle part avec… Elle devait bien ressentir quelque chose, non ? » Joan n’est pas certaine de choisir les bons mots, alors elle marque une pause et oblige Paul à la regarder droit dans les yeux. « Personne n’a rien vu venir. Tout le monde pensait que Charlotte était faite pour toi, moi la première. Alors si tu penses que tu as été idiot de lui faire confiance… Enlève-toi tout de suite cette idée de la tête. Parce que tu as fait ce qu’il fallait. Et en plus, avec ta beauté sauvage, je suis à peu près certaine que tu retrouveras bien vite une femme pour te rendre heureux. Ça mettra peut-être du temps mais eh, je suis là ! Et si tout ce que j’ai ramené ce soir ne suffit pas à te remonter le moral alors j’en ramènerai encore et encore, jusqu’à ce que tu roules à même le sol. Je suis prête à me ruiner pour toi, Paul McMahon. » Elle n’a jamais été aussi sincère. Joan pourrait se plier en quatre pour ses amis, Paul y compris. « Tu m’autorises à te câliner ? » Demande-t-elle d’un ton faussement timide. Là encore, elle ne lui laisse pas vraiment le choix. Joan glisse ses bras autour du torse du sportif et le serre très fort contre elle. « Je suis à ton entière disposition ce soir. Tu veux qu’on regarde les Frères Scott ? » Sa passion pour cette série la fascinera toujours. Mais elle la respecte, et si Paul désire suivre les aventures des jeunes adultes de Tree Hill en compagnie de Joan, alors elle jouera le jeu avec plaisir.
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Mar 12 Sep - 18:52 )






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Voir Joan débarquer à l'improviste, c'était certainement la meilleure chose qui m'était arrivé depuis ma rupture avec Charlotte. Cela faisait un moment que je voulais frapper chez elle, lui proposer de venir à la maison, mais à chaque fois je repoussais le moment. La dernière fois qu'on s'était vu ça c'était très mal fini, mais ce n'était pas ce qui allait mettre fin à notre amitié, et sans l'appel de ma mère, on serait en train de papoter depuis un long moment. Comme si elle m'avait entendu, Joan venait de sonner à la porte, les bras chargé de paquet. Ou alors elle était télépathe. C'était la classe en tout cas. Par contre j'étais un peu dubitatif par le nombre de gâteaux et glace qu'elle avait ramener. Je n'avais jamais eu autant de sucre chez moi, cela me faisait tout bizarre, mais j'aimais bien, surtout qu'il y avait de la glace à la pistache. Joan était la femme parfaite, même que grâce à elle, on pourrait nourrir tout le quartier ou alors inviter mes voisins à faire le goûter avec nous. Peut-être que c'était son plan. « Si on considère que tu constitues le quartier à toi tout seul, alors oui. Enfin, y’en a un peu pour moi aussi. » C'était tout qu'est ce que j'avais envie d'entendre. « Non, j'aime bien mes voisins, mais pas au point de les inviter. » D'ailleurs je n'étais même pas sûr de tous les connaître. Il faudrait que je fasse plus ample connaissance avec eux un jour quand même. « C'est uniquement notre festin et on a pas le droit d'en laisser une miette » Non, je n'étais pas en train de séquestrer Joan et l'obliger à rester avec moi, mais si on ne mangeait pas tout, alors les gâteaux se sentiront mal de ne pas pouvoir accomplir leur destinée  première. Par contre après tout cela, Joan n'aura d'autre choix que de venir faire du sport avec moi. « Mais non ! Mon corps est parfaitement habitué à fonctionner avec autant de sucre. Évite de le perturber avec tes idées diaboliques ! » Ce n'était absolument pas des idées diaboliques, c'était des idée complètement pures. « Okay, pour cette fois promis je te traînerais pas au parc. » Par contre je ne garantissais rien pour les semaines suivantes.

Me demander comment j'allais été une question délicate parce que moi même je ne savais pas comment je me sentais. Je me sentais mal, je pensais qu'avec Charlotte on avait quelque chose de fort et au final c'était juste du vent. Un point sur lequel Joan avait complètement raison, c'était que oui la glace faisait beaucoup de bien, et comme il y avait de la menthe également, elle n'avait aucune raison de se priver. Rapidement, je me livrais à Joan. J'étais en confiance et de toute façon je n'avais rien à lui cacher. Je vivais très mal la façon dont tout cela c'était passé. Je vivais surtout très mal le fait qu'elle m'avait dit que je n'avais aucune raison d'avoir peur et de m'inquiéter du fait que son ex était de retour en ville. Je lui avais fait confiance et je m'étais fait avoir en beauté. Outre la glace à la pistache, la présence de Joan me fait du bien et sentir sa main dans la mienne aussi. « Tu m’autorises à te sortir un dicton un peu pourri ? » Même si je disais non, elle allait le faire alors je me contentais de hocher la tête. « Une de perdue, dix de retrouvées. » Je ne pouvais m'empêcher de rire à cette phrase. Ce dicton était horrible et pourtant aujourd'hui il me permettait de rire. « Tu crois qu'un bus avec 10 femmes parfaites pour moi va s'arrêter devant la maison ? » Même si c'était le cas, pour l'instant je n'étais pas dans l'optique de me remettre avec quelqu'un aussi rapidement. « En vrai, j'en veux juste une. » Je ne demandais pas la lune au final. « Elle aurait dû être sincère avec toi dès le départ. Je comprends pas vraiment l’intérêt de te dire qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter si au final elle part avec… Elle devait bien ressentir quelque chose, non ? » Ressentir beaucoup de chose même, sinon elle serait toujours ici. « En voulant me convaincre qu'il n'y avait plus rien avec son ex c'était peut-être elle qu'elle essayait de convaincre » Si c'était ça, c'était perdu d'avance et sacrément tordu. « Je t'avoue que je ne comprend pas grand-chose non plus. » Si quelqu'un y comprenait quelque chose, je voulais bien des explications en tout cas. La seule chose à retenir de cette rupture c'était que je m'étais fait avoir comme un débutant et que j'ai été complètement aveugle. N'importe quel pleupleu du village aurait compris du premier coup, mais pas moi. Devant ma détresse, Joan essayait de me remonter le moral, de me faire comprendre que ce n'était pas moi l'idiot de l'histoire, que de toute façon personne n'avait rien vu venir. Au contraire, tout le monde pensait qu'on allait finir notre vie ensemble. En tout cas Joan savait trouver les mots pour me faire du bien. « Merci » C'était mince, très mince même comme réponse, mais ce mot n'avait jamais été aussi sincère. « J'ai quand même sûrement du louper des choses, faire des choses pour qu'elle n'ai pas envie de partir, je sais pas » Lui faire comprendre que le meilleur choix à faire c'était de rester avec moi. « De toute façon maintenant je n'ai pas d'autre choix que de passer à autre chose. J'aurai juste voulu que ça se termine mieux. Qu'elle ai pas pitié de moi quand elle m'a quitté » C'était ce qu'il y avait de pire en fait, le regard qu'elle avait eu à mon égard.  Tu m’autorises à te câliner ? » C'était même indiquait pour un traitement efficace « Depuis quand tu as besoin de mon autorisation » Avec ou sans, Joan était déjà dans mes bras et je refermais mes bras autour d'elle. C'était encore mieux que la glace à la pistache. « Je suis vraiment content que tu sois là. Tu m'a manqué » Depuis notre dispute on s'était un peu évité et là on se retrouvait vraiment et ça faisait du bien. « Je suis à ton entière disposition ce soir. Tu veux qu’on regarde les Frères Scott ? » Elle savait vraiment comment me parler. « Tu es vraiment prête à subir le mariage de Nathan et Haley encore et encore ? Et celui de Brooke et Julian ? » Par contre pas Peyton parce que je l'aime pas. Elle faisait trop sa victime. « Faut qu'on délocalise toute notre réserve alors » Sans plus attendre, on emporte tout dans le canapé pour s'installer comme des grosses larves. Même pas besoin de chercher la série très longtemps, Netflix est dessus depuis un moment déjà. Je pourrais passer ma vie à regarder les Frères Scott, mais j'avais quand même envie de profiter de la présence de Joan. « Quand tu te marieras, je serais ta demoiselle d'honneur » Ce n'était absolument pas bizarre de proposer ça et puis pourquoi ça serait réserver qu'aux femmes de l'être ? « Je pourrais t'organiser un enterrement de vie de jeune fille de malade. Genre avec Kevin Love » Oui, oui je pouvais faire ça, j'avais le droit. Je suis un ancien de Cleveland et Kevin y est en ce moment et donc oui c'était carrément possible. « En fait c'est ça qu'on devrait faire ensemble. Un séjour à Cleveland pour que tu rencontres l'équipe » Partir en dehors de Cap Harbor ne pourrait que faire du bien de toute façon. « Avant de partir au bout du monde, dit moi plutôt comment tu vas toi ? » D'accord elle était venu pour m'écouter me plaindre et tout ça, mais ça n'empêchait pas que si elle le voulait aussi, elle pouvait. Ou même juste pour me dire que tout allait bien dans sa vie. Ce qui me rendrait heureux aussi.



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Dernière édition par Paul McMahon le Mar 10 Oct - 18:42, édité 1 fois
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Sam 7 Oct - 23:35 )


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La rupture entre Paul et Charlotte est un véritable choc pour Joan. Elle ne comprend pas pourquoi Charlotte est partie, comment elle a pu laisser derrière elle un homme aussi gentil et attentionné que Paul. Joan se sent à la fois triste et en colère. Paul ne méritait pas qu’elle le quitte pour un autre, surtout pas après lui avoir promis que son ex ne représentait pas le moindre danger pour leur couple. Les sentiments ne se contrôlent pas, il n’y a aucun doute à avoir sur la question. Mais la sincérité n’a jamais tué personne, bien au contraire. Si Charlotte est retournée auprès de son ex, c’est parce qu’ils se sont sans doute revus. Peu importe ce qu’il s’est véritablement passé lors de ce ou ces rendez-vous, la flamme s’est rallumée et Charlotte a attendu le dernier moment pour en informer Paul. La jeune femme pouvait bien avoir toutes les plus belles qualités du monde, elle a réussi à briser le cœur de Paul. Pour Joan, ça veut tout dire : elle ne méritait pas d’être heureuse avec son meilleur ami. Il était trop bien pour elle, voilà tout. Joan est persuadée que tôt ou tard, il retrouvera une femme avec qui partager sa vie. Le jour où il se lancera dans une nouvelle relation amoureuse, Joan devra obligatoirement donner son avis sur l’heureuse élue. Pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise. « Mh, non. Un bus avec dix femmes parfaites, c’est pas très probable en fait. Par contre, je suis certaine que tu trouveras la seule et unique femme qui te correspond. Elle sera bien mieux que Charlotte. » Elle était adorable, Charlotte. Joan la considérait comme une véritable amie. Les deux femmes avaient d’ailleurs pris l’habitude de sortir prendre un café en ville, souvent en compagnie d’Ophelia. Jusque-là, elle n’avait aucune raison de la détester ou de lui en vouloir. À partir d’aujourd’hui, Charlotte figure sur la toute petite black list de Joan.

Le départ brutal de Charlotte a plongé les deux meilleurs amis dans l’incompréhension la plus totale. Ils sont déçus, aussi. Déçus de découvrir un visage aussi peu glorieux de Charlotte, déçus de voir une belle histoire d’amour voler aux éclats du jour au lendemain. Quoi qu’il en soit, Joan ne veut pas que Paul culpabilise. Il avait entièrement raison de lui faire confiance. En aucun cas il ne doit croire que c’est lui le fautif. « Je crois que même si tu avais mis les bouchées doubles pour ne pas qu’elle parte, ça n’aurait rien changé. Tu te serais fatigué pour rien, vraiment. » Aussi triste que cela puisse paraître, Joan est intimement convaincue que Charlotte avait inconsciemment pris sa décision depuis longtemps. Il lui aura simplement fallu un peu de temps avant que l’information n’atteigne son petit cerveau. Paul regrette la fin de leur histoire, et surtout le regard de pitié qu’elle lui a lancé avant de lui tourner le dos. Joan est tellement sensible et émotive qu’elle pourrait littéralement se mettre à pleurer devant lui. Mais il n’a vraiment pas besoin de ses larmes, alors elle s’empresse de le câliner après lui avoir bêtement demandé l’autorisation. « Je suis pas toujours une amie ingrate, tu sais. » Lâche-t-elle en souriant, la tête appuyée contre son torse. « Tu m’as manqué aussi. » La vie sans Paul, c’est bien nul. Elle se sent un peu honteuse d’être là ce soir parce qu’il a rompu avec sa petite-amie. Elle aurait dû venir bien plus tôt dans la semaine. Pour se rattraper, Joan accepte de regarder One Tree Hill avec lui, même si cette série ne lui a jamais spécialement plu. Elle sait que Paul pourrait passer sa vie à suivre les aventures des frères Scott. « Oui, je suis vraiment prête à ça. Me repose pas la question, sinon je risque de changer d’avis. » Elle s’éloigne finalement de Paul et commence déjà à charger ses bras de nourriture. « T’inquiètes, t’oublies à quel point je suis musclée ! » Interdiction de se moquer, sous peine de recevoir une boîte de cookies entre les deux yeux.

C’est ainsi que Paul et Joan se retrouvent affalés sur le canapé avec une montagne de nourriture sucrée sur eux. Ils sont biens, là. Du moins, Joan se sent comme un poisson dans l’eau. Comme convenu, ils commencent par le mariage de Nathan et Haley. De façon tout-à-fait naturelle, Paul annonce vouloir être la demoiselle d’honneur de Joan. Évidemment, la brunette éclate de rire. L’idée est néanmoins tentante, parce que grâce à lui, elle pourrait avoir Kevin Love à son enterrement de vie de jeune fille. « Hiiiiiiiiii ! » Qu’elle fait en le regardant avec un grand sourire. « Juste pour ça, je dis oui tout de suite ! Mais tu sais, on est pas obligé d’attendre mon mariage pour organiser une soirée avec Kevin Love. » Elle hausse les sourcils, amusée. Rencontrer ce joueur de basket professionnel, c’est son rêve le plus cher depuis déjà quelques longues années. Elle a eu l’occasion de le voir jouer, évidemment, mais ça n’a pas le même charme qu’une vraie rencontre. « Quand tu veux pour le séjour à Cleveland. Tu sais bien que ma valise sera toujours prête pour Kevin Love. » Elle dit ça avant d’engloutir deux biscuits d’un coup, sans le moindre charme. Elle est comme ça, Joan. Très naturelle et pas du tout glamour. Quelques minutes plus tard, Paul lui demande comment elle va, et à ce moment-là, Joan est contente d’avoir la bouche pleine. Ca lui permet d’avoir quelques secondes supplémentaires pour réfléchir à ce qu’elle doit répondre. Il y a toujours le sujet de Peter qui la tracasse, elle n’a toujours pas réussi à passer outre. Le regard rivé sur l’écran, la brunette finit par ouvrir la bouche. « Ça va. » C’est une réponse aussi simple que douteuse. Depuis le temps que Paul la connait, il va forcément comprendre qu’elle manque de sincérité. Alors avant qu’il ne pose trop de questions, elle prend les devants. « J’ai décroché un nouveau contrat pour créer la charte graphique d’une petite entreprise, ma famille va bien, mon chat va bien et moi je vais bien ! Mais je crois que t’avais raison pour Peter. » Là, elle daigne enfin regarder son meilleur ami. « Je voulais pas en parler, parce que Charlotte vient de te quitter et c’est ce qui nous a séparés tous les deux. J’ai pas non plus envie d’y croire parce qu’il m’a déjà trompé une fois et j’ai pas envie de revivre ça… Mais… Oui, je crois que t’avais raison. Et je suis désolée de t’avoir accusé de menteur. » C’était un mécanisme de défense automatique. Ca lui fait bizarre d’avouer tout ça à voix haute, parce que jusque-là, toutes ses réflexions étaient muettes. Maintenant, ça rend la situation plus réelle, et c’est un premier pas vers l’acceptation de la vérité. Joan n’est pas prête. Ca se voit à son visage, sa mine triste et ses lèvres tremblantes.
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Mar 10 Oct - 18:43 )






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La présence de Joan était vraiment un réel réconfort. Le soir même de ma rupture, Ophelia était venu à la maison, elle m'avait fait boire plus que de raison, mais au moins le temps de cette soirée j'avais réussi à oublier. Avec Joan, c'était différent, j'avais vraiment besoin de sa présence, même si elle me sortait des proverbes à la con. Même ma mère n'avait pas été jusqu'à me sortir ça. Je ne parlais pas de mon frère qui m'avait tout simplement dit que j'allais finir ma vie seul et triste accompagné de 50 ans chats. Une chance pour moi de n'avoir aucun chat pour l'instant. Dans tout les cas, chacun y allait de son petit commentaire et ça faisait du bien. Je demandais même à Joan si à son avis c'était possible d'avoir un bus avec dix femmes parfaites devant chez moi. « Mh, non. Un bus avec dix femmes parfaites, c’est pas très probable en fait. Par contre, je suis certaine que tu trouveras la seule et unique femme qui te correspond. Elle sera bien mieux que Charlotte. » C'était bien ce que je pensais. Tant pis pour moi et le bus. « Imagine que je tombe sur pire que Charlotte ? On serait pas dans la merde quand même » Parce qu'au final Charlotte n'était pas si mauvaise que ça, elle était même géniale. Elle était belle, adorable et si ce n'était cette tendance à partir avec son ex, elle aurait pu être la femme parfaite. Du coup, ça me rendait perplexe tout ça. « De toute façon, je vais pas me plonger dans une relation avant un petit moment » Parce que maintenant que ma mère avait enfin accepté le départ de Charlotte, je ne doutais pas que la prochaine étape serait de vouloir me présenter les filles de ses copines. Cette perspective ne m’enchantait absolument pas.

Tout comme la perspective de me remettre en question. Je ne pouvais m'empêcher de penser que j'avais loupé quelque chose avec Charlotte. Que je n'avais pas su interpréter tout les signes. Peut-être qu'elle attendait quelque chose de ma part et je ne n'ai pas su lui donner ? Peut-être qu'elle ne me trouvait pas assez investi. Je n'en savais rien et je n'aurai jamais des réponses à mes questions. « Je crois que même si tu avais mis les bouchées doubles pour ne pas qu’elle parte, ça n’aurait rien changé. Tu te serais fatigué pour rien, vraiment. » Je n'étais pas totalement convaincue, mais de toute façon c'était trop tard maintenant. « Tu as sûrement raison, il faut juste que je me fasse à l'idée » Et pour cela les câlins de Joan aidait plutôt pas mal, même si elle demandait la permission alors qu'elle n'en avait plus besoin depuis un sacré bout de temps. « Je suis pas toujours une amie ingrate, tu sais. » Alors ça c'était quelque chose qui restait à vérifier. « Au moins aucune routine ne s'installe entre nous » Même en amitié, la routine pouvait être fatale, mais Joan et moi n'avions jamais l'occasion de nous ennuyer. Il était rare qu'on s'engueulent comme la dernière fois, mais ça arrivait et dans ses moments elle me manquait vraiment trop. « Tu m’as manqué aussi. » A tel point, qu'elle était prête à regarder les Frères Scott avec moi. Je n'en revenait pas. Je savais qu'elle n'aimait pas trop ça, donc que ce soit elle qui propose de regarder c'était complètement inédit. « Oui, je suis vraiment prête à ça. Me repose pas la question, sinon je risque de changer d’avis. » Il n'y avait aucun risque que j'ose poser la question une deuxième fois. « Non, non, c'est bon on est parti. On prend la bouffe et le dvd est déjà dans le lecteur » J'étais un homme faible et quand j'avais pas le moral, j'avais besoin de ma dose, donc oui il se pourrait que j'avais regardé la série depuis le début avec la rupture. Les bras chargés, je regarde Joan avec dubitation. Elle semble en avoir trop dans les bras. « T’inquiètes, t’oublies à quel point je suis musclée ! » Je posais quelques paquets sur la table, pour pouvoir tapotais sur la tête de Joan. « Mais oui, bien sur que tu as des muscles » Je partais rapidement avant de me faire taper.

Assis dans le canapé, avec Joan à mes côtés, une tonne de nourriture et les Frères Scott, c'était la définition même du bonheur. J'étais peut-être pas encore remis de ma rupture, mais là comme remontage de moral on ne pouvait pas faire mieux. Parce que c'était le mariage de Nathan et Haley, je trouvais naturel d'annoncer tout de suite à Joan que je serais sa demoiselle d'honneur. Sa réaction naturelle est d'éclater de rire. Je ne pouvais pas lui en vouloir, moi même j'aurai rigolé si Julian ou Jeremy avait annoncé ça. Ceci dit, j'avais des arguments choc pour qu'elle puisse accepter. Enfin surtout un et il se nommait Kevin Love. « Hiiiiiiiiii ! » Voilà, là c'était la réaction que j'attendais. « Juste pour ça, je dis oui tout de suite ! Mais tu sais, on est pas obligé d’attendre mon mariage pour organiser une soirée avec Kevin Love. » Elle n'avait pas complètement tort sur ce coup. « Je savais que je pouvais te convaincre facilement. Je dis banco Mademoiselle Pryce, allons à Cleveland. Tu sais en tant qu'ancienne star, j'ai toujours mes entrées VIP » Qu'il était bon de faire parler sa modestie de temps en temps. Parce que bon Kevin était peut-être fort, mais de mon temps je l'étais aussi. Fallait pas l'oublier ça. « Quand tu veux pour le séjour à Cleveland. Tu sais bien que ma valise sera toujours prête pour Kevin Love. » C'était à mon tour de rire. « T'es comme les femmes enceintes c'est ça ? T'as déjà une valise de prête pour les cas d'urgence ? » Et parce que Joan n'est pas un modèle de propreté en mangeant, j'enlève les miettes tombé sur le canapé. « Par contre faudra faire des efforts. Ca serait dommage qu'il se mette à fuir en te voyant manger comme ça » Ne pas la taquiner aurait été inhumain, un crime fait à notre amitié.
Parce que même si Joan était venu pour moi, pour me remonter le moral, même si on était devant ma série préférée, je ne pouvais m'empêcher de lui demander comment elle allait. « Ça va. » Oui mais encore, je sentais qu'il y avait autre chose, mais avant que je puisse dire quelque chose Joan avait enchaîné. « J’ai décroché un nouveau contrat pour créer la charte graphique d’une petite entreprise, ma famille va bien, mon chat va bien et moi je vais bien ! Mais je crois que t’avais raison pour Peter. » On pouvait recommencer ? Je n'étais pas sûr d'avoir très bien compris la fin de sa phrase. Tel une carpe abrutis, j'ouvrais et fermer la bouche sans savoir quoi dire. « Je voulais pas en parler, parce que Charlotte vient de te quitter et c’est ce qui nous a séparés tous les deux. J’ai pas non plus envie d’y croire parce qu’il m’a déjà trompé une fois et j’ai pas envie de revivre ça… Mais… Oui, je crois que t’avais raison. Et je suis désolée de t’avoir accusé de menteur. » Toute cette tension entre nous, je l'avais mal vécu, je n'étais pas habitué à passer autant de temps sans voir Joan, mais sur ce sujet, j'aurai préféré avoir tort. Me planter comme jamais. « Okay, on va reprendre depuis le début. Viens là » Sans vraiment lui laisser le choix, j’attirais Joan contre moi pour la prendre dans mes bras et j'embrassais le haut de sa tête. « Déjà je suis super fier de toi pour le contrat. Personne ne pourra faire aussi bien que toi. Je suis aussi content de savoir que tout le monde se porte bien dans la famille Pryce » Il faudrait d'ailleurs que j'aille les voir dans les semaines à venir, cela faisait un moment que je ne les avais pas vu. « Et pour Peter, je suis toujours autant désolé. » Dire qu'avant je le considérait comme l'un de mes meilleurs pote. « Et je ne t'en veux pas, tu aurais pu faire pire que de me traiter de menteur. Pendant un moment j'ai même cru que tu voulais toi aussi me refaire le portrait » Ce qui était assez drôle à imaginer au vu de la force de Joan. « Qu'est ce qui t'as fait changer d'avis au sujet de Peter ? » Je n'avais pas la folie de croire qu'il lui avait tout révélé, qu'il avait des remords et ce genre de choses, mais même si elle ne voulait toujours pas y croire, quelque chose avait du lui comprendre. « T'as jamais pensé à demander à ses parents si Peter n'avait pas un jumeau maléfique ? » Tout cela n'existait que dans les films, mais si il y avait un moyen pour que Joan ne souffre pas, je signais tout de suite. « Qu'est ce que tu vas faire du coup ? » Si elle me demandais mon avis, je lui dirais de rompre avec Peter tout de suite je n'étais pas très objective sur ce point. « Si tu as besoin, tu sais que tu peux venir ici quand tu veux » Je ne lui promettais pas qu'il y aurait autant de sucreries que maintenant, mais je pouvais faire des efforts.



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Dernière édition par Paul McMahon le Sam 11 Nov - 14:48, édité 1 fois
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Dim 5 Nov - 0:18 )


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Cette soirée en compagnie de Paul lui fait un bien fou. Joan aurait seulement souhaité qu’elle se déroule dans d’autres circonstances. Elle s’en veut de ne pas être venue plus tôt. D’avoir été aussi violente avec Paul, sans aucune raison valable. Même si à ses yeux, sa réaction était justifiée et légitime. Il lui aura fallu attendre une bonne semaine pour se rendre compte que leur amitié était bien plus précieuse que tout ce qu’elle pouvait imaginer. Si elle l’avait vraiment voulu, elle aurait pu choisir de ne rien faire en apprenant que Charlotte avait quitté Paul. Elle aurait pu prendre l’information, sans rien en faire. Laisser Paul encaisser le choc seul. Mais si elle avait agi ainsi, elle s’en serait voulu davantage. Lui qui a toujours été un ami exemplaire, voire même un pilier pour Joan, mérite d’avoir quelqu’un sur qui se reposer dans temps à autre. Certes, elle n’est probablement pas la seule amie à qui Paul peut se confier, mais elle-même sait à quel point leur amitié est particulière. Tout comme elle sait qu’il aurait été déçu de ne pas pouvoir compter sur elle. Si elle appréhendait les retrouvailles, Joan est bien vite soulagée en remarquant que rien n’a changé. Leur dispute n’a quasiment eu aucun impact sur leur relation. Sinon, ils ne se retrouveraient probablement pas devant la télévision, à regarder One Tree Hill tout en planifiant un quelconque voyage à Cleveland, tout ça pour que Joan ait enfin l’occasion inespérée de rencontrer Kevin Love, l’unique homme de sa vie. « Oui. Règle numéro une : toujours avoir une valise prête pour Kevin Love. » Cette règle n’a absolument pas le moindre sens, et c’est justement ce qui la fait rire. Son rire s’intensifie lorsqu’il juge sa manière de manger, pas franchement glamour. « Tu me juges, mais sache que toi non plus, tu risques pas de séduire Beyoncé comme ça ! » Autant être franc, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. En cette belle soirée, Paul et Joan sont à des années lumières du charme et de l’élégance.

Au moment où Paul lui demande comment elle va, Joan décide d’être sincère. Vraiment sincère. Pour des raisons évidentes, elle s’était promis de n’aborder le sujet de Peter sous aucun prétexte. Ces derniers jours, Joan s’est efforcée d’oublier ce que Paul lui avait dit concernant son petit-ami. Parce qu’il l’a déjà trompée une fois, et dans le monde de Joan, il était impossible pour Peter de refaire la même erreur. Mais ce soir, c’est différent. Elle fait face à un Paul abattu, qui a perdu la femme qu’il aimait à cause d’un autre homme. Joan se prend la vérité en pleine figure. Jamais Paul n’aurait pu tromper Charlotte. Elle le savait déjà, dans le fond. Mais c’était plus simple pour elle de se voiler la face. Paul a toujours été droit dans ses bottes, fidèle à ses principes. Il aimait Charlotte et il était heureux avec elle. Il n’avait absolument aucune raison d’aller voir ailleurs. Donc si ce n’est pas Paul qui a menti, Peter est forcément le grand coupable. Ce qui colle assez bien au personnage, en fin de compte. Joan se blottit tout contre Paul, un mince sourire inscrit sur les lèvres. Il s’est toujours montré très encourageant quant à la carrière professionnelle de la brunette. Bien qu’il n’y comprenne absolument rien, il fait constamment l’effort de s’intéresser à elle. « Merci. » Souffle-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Le simple fait qu’il croit en elle lui fait chaud au cœur.

Paul ne lui en veut pas, et quand bien même elle en avait déjà conscience, l’entendre de sa propre bouche la soulage d’un poids. « J’y ai pensé… Mais je suis contente de pas l’avoir fait. » Avoue-t-elle, le visage à moitié enfoui dans son cou. Elle a effectivement songé à le gifler, car elle était convaincue qu’il lui mentait. Heureusement pour lui, elle avait su se contenir. Ce qui l’empêche de se sentir honteuse aujourd’hui. A la question de Paul, Joan hausse les épaules et se redresse un peu. « J’ai compris que t’aurais jamais pu tromper Charlotte. En revanche, lui… On sait tous de quoi il est capable. » Le regard de Joan s’assombrit légèrement. Elle est triste. Déçue, aussi. Et le pire dans tout ça, c’est de connaître la personne avec qui l’on est, sans avoir le cran de mettre un terme à toute la souffrance qu’elle inflige. « Merci du tuyau ! Je vais noter ça quelque part et la prochaine fois que je les vois, je leur demanderai ! » Joan lui adresse un sourire, amusée par sa proposition. Qu’est-ce qu’elle va faire ? C’est une excellente question. Sa bouche se tord en une petite grimace, signe de son incertitude. « Je sais pas. Une toute petite partie de moi n’a toujours pas envie d’y croire. J’arrête pas de penser que la femme avec qui il était le soir où tu l’as vu était juste une amie. J’ai pas envie de le quitter sur un coup de tête. Parce que je l’aime, et même si aux yeux de tout le monde c’est un connard, il me rend heureuse. J’ai pas envie de mettre un terme à tous ces moments qu’on a la chance de partager. » Elle hausse à nouveau les épaules, les larmes aux yeux. « Il m’avait promis de ne jamais recommencer. Je croyais qu’il était sincère. » Joan se sent bête. D’une part parce qu’elle se rend compte de sa naïveté, et d’autre part parce que Paul vient de se faire larguer et c’est elle qui se retrouve au bord des larmes. En tirant sur la manche de son pull, elle tente d’empêcher le pire et affiche un sourire qui se veut convaincant. « Pardon, j’arrête. C’est moche de pleurer alors que Nathan et Hayley se marient ! » Dit-elle en émettant une sorte de rire étouffé. Elle aussi, aimerait avoir la chance de se marier avec un type aussi bien que Nathan. Elle aimerait juste avoir un joli mariage, en fait. Avec un homme bien, qui la respecte. Elle ne pensait pas demander la lune, et pourtant…
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Sam 11 Nov - 14:49 )






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Depuis le temps qu'on se connaissait, Joan n'avait jamais su cacher ses émotions. Du moins pas très longtemps, on alors c'était parce que je la connaissais trop bien que j'arrivais à voir les différences. Quand elle était de bonne humeur et heureuse, elle rayonnait Littéralement, et elle faisait rayonner les autres autour d'elle. Quand elle se sentait moins en forme, elle essayait de faire face, mais il y avait des jours comme aujourd'hui ou ça ne fonctionnait pas. Peut-être que c'était mon état d'esprit qui déteignait sur le sien, ou alors simplement le fait qu'elle avait envie de parler de ce qui la tracassait, mais en tout son « ça va » ne me convenait pas, il cachait bien trop de choses et effectivement en attendant un peu, elle avait fini par déballer son sac, notamment le fait que j'avais raison sur le fait que Peter l'avait trompé une nouvelle fois.
Mais avant de vraiment passer au choses sérieuse et de parler des sujets qui sont douloureux, je voulais la féliciter pour son nouveau contrat. Il était vrai que je ne comprenais pas grand-chose à ce qu'elle faisait. Pour autant je trouvais ça très joli, c'était de l'art et surtout les logos qu'elle confectionnait se retrouver afficher partout après. Bientôt le lycée de Cap Harbor allait fêter un anniversaire important, peut-être que pour l'occasion je pourrais proposer au principal de moderniser notre logo et lui faire confier ce travail à Joan. C'était à réfléchir tout ça.

Repenser à notre dispute et à tout ce qu'on c'était dit n'était pas la chose la plus joyeuse du monde. C'était un mauvais souvenir et je ne lui en voulait absolument pas. N'importe qui aurait eu la même réaction que Joan. La seule chose qui m'avais fait peur à ce moment là, c'était qu'elle veuille suivre l'exemple de Peter me taper à son tour. « J’y ai pensé… Mais je suis contente de pas l’avoir fait. » Le contraire m'aurait étonné. « Si tu veux tout savoir, je suis content aussi » Sinon notre relation aurait pu prendre un mauvais tournent, ça aurait pu être un geste difficile à oublier [colo=steelblue] « Ceci dit, ça aurait pu être ta seule chance de pouvoir me faire mal pour une fois » [/color] Je rigolais doucement, parce que même si c'était une situation difficile, il fallait qu'on réussisse à en rigoler et détendre l'atmosphère, et puis si on se rendait à l'évidence, avec toute la volonté du monde Joan ne pouvait pas me faire mal, elle n'avait pas assez de force pour cela. Cependant, j'étais quand même curieux de savoir ce qui lui avait fait changer d'avis. « J’ai compris que t’aurais jamais pu tromper Charlotte. En revanche, lui… On sait tous de quoi il est capable. » J'étais ravi de voir qu'elle avait une si bonne opinion de moi et qu'elle s'était rendu compte que je ne pouvais pas tromper Charlotte, mais ce n'était pas pour autant que j'allais sauter de joie. Joan était toujours en train de souffrir et je n'aimais pas ça. « On sait de quoi il est capable, mais on espérait qu'il n'aurai jamais recommencé » Après s'être fait prendre la première fois, la logique aurait voulu qu'il arrête ses conneries et qu'il s'estime heureux de la deuxième chance que Joan avait bien voulu lui accorder.  A tout hasard, j'essaye de savoir si c'était possible que Peter ait un jumeau maléfique caché, que ses parents soient au courant mais qu'ils n'aient rien voulu dire. En tout cas, ça pouvait toujours être utile de demander. Merci du tuyau ! Je vais noter ça quelque part et la prochaine fois que je les vois, je leur demanderai ! » Je restais persuadé que c'était une piste à explorer pour comprendre tout ça. Parce que sinon je ne vois pas comment on pourrait tromper une femme comme Joan, c'était tout simplement impensable « S'ils te disent que oui, sauve toi tout de suite par contre » Parce que ça voudrait dire qu'ils étaient très bizarres et que potentiellement ils pouvaient des expériences chelous. D'ailleurs s'ils étaient scientifiques, il faudrait vraiment s'inquiéter.
Après la grande question était de savoir ce qu'elle allait faire de cette information. Elle lui avait déjà pardonné une fois, mais est ce qu'elle allait le faire une deuxième fois, et surtout est ce qu'elle allait le confronter à cette nouvelle ? Lui dire qu'elle était au courant pour savoir si il allait finir par avouer ou encore une fois lui cacher la vérité ? Quoi qu'il en soit, qu'importe sa décision je lui assuré qu'elle pouvait compter sur moi, je lui proposais même de venir se réfugier à la maison dès qu'elle en éprouver l'envie ou le besoin. « Je sais pas. Une toute petite partie de moi n’a toujours pas envie d’y croire. J’arrête pas de penser que la femme avec qui il était le soir où tu l’as vu était juste une amie. J’ai pas envie de le quitter sur un coup de tête. Parce que je l’aime, et même si aux yeux de tout le monde c’est un connard, il me rend heureuse. J’ai pas envie de mettre un terme à tous ces moments qu’on a la chance de partager. » Dans un sens, je pouvais la comprendre. Elle avait essayé de construire tellement de chose avec Peter, et encore maintenant elle pensait qu'il était l'homme de sa vie. Quand on était persuadé de ce genre de chose c'était difficile de prendre une décision. « Tu sais que pour moi tu devrais le quitter, mais je peux comprendre aussi que ce n'est pas la solution la plus facile à prendre. » D'ailleurs, si Charlotte n'avait pas pris la décision pour nous dès le début, peut-être qu'elle aurait fait comme Peter et aurait fini par me tromper. « Pour l'instant il te rend heureuse, mais peut-être qu'un autre homme pourrait faire encore plus » C'était toujours le plus difficile dans une relation. On savait ce qu'on quittait, mais jamais sur quoi on allait tomber sur la suite. C'était délicat. Pour ma part elle devait rompre, mais je n'allais pas la pousser à le faire si elle ne voulait pas. Il m’avait promis de ne jamais recommencer. Je croyais qu’il était sincère. » S'il elle ne l'avait pas cru sincère de toute façon elle ne serait pas rester avec lui. « Je vais pas te mentir, moi je n'y croyais pas, mais je l'espérais » Mon aversion pour Peter n'était plus à prouver depuis toute ces histoire. Même en faisant semblant, on voyait que je ne l'aimais pas. Pardon, j’arrête. C’est moche de pleurer alors que Nathan et Hayley se marient ! » Joan était adorable à vouloir essayer de sourire quand même, mais elle n'était pas obligé. Elle avait le droit de craquer elle aussi. « Oh tu sais, il y a eu beaucoup de pleurs au mariage de Nathan et Hailey » Beaucoup trop d'ailleurs à mon goût, surtout quand on savait comment se terminait la saison à cause de Rachel. « Brooke et Lucas ont rompu à cause de Peyton. Rachel a essayé de faire craquer Cooper une nouvelle fois. Donc tu vois, toi aussi tu peux pleurer » Au final, il n'y avait que Nathan et Hailey qui étaient vraiment heureux ce jour là. Pour leur mariage, c'était plutôt une bonne chose. «Si tu veux, après on regarde Dirty Dancing, ou n'importe quelle comédie romantique, comme ça tu pourrais pleurer et en même temps t'aura une excuse pour ça. » En plus on avait encore plein de glace et de gâteaux. De quoi tenir des heures et des heures. « Il faut que tu prennes un peu de recul par rapport à tout ça. Que tu passes du temps avec ton frère pour qu'il te fasse rire. Avec Ophélia pour penser à autre chose et aussi avec moi parce que sinon je serais triste. » Moi aussi j'avais besoin de la présence de Joan pour oublier Charlotte, j'avais besoin de soutien. « Et surtout tu devrais faire mariner Peter et lui battre froid. Il va se sentir coupable et peut-être qu'il se rendra compte qu'il va finir par te perdre avec ses conneries » Cela me faisait mal de lui donner des conseils pour que sa relation avec Peter perdure, mais c'était ce que Joan semblait vouloir.


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Dernière édition par Paul McMahon le Lun 27 Nov - 21:30, édité 1 fois
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Mar 21 Nov - 21:54 )


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Joan s’accroche de toutes ses forces à son couple, parce qu’il la rassure, lui assure une certaine stabilité dans sa vie. Lorsqu’elle rentre chez elle après une journée difficile, elle sait que Peter sera là pour la prendre dans ses bras, la soutenir, ou encore la réconforter. Il la fait rire, lui redonne confiance en elle, lui apporte tout ce dont elle a besoin pour se sentir bien. Devant elle, Peter fait tout pour être l’homme idéal. Il ne lui donne aucune raison d’être dans le doute. Même s’il a commis une erreur quelques mois plus tôt, il a su se racheter. En choisissant finement ses mots et en jouant avec les sentiments de Joan. Il était convaincant et, de façon tout-à-fait mystérieuse, il a réussi à faire en sorte que ce soit elle la fautive. Du moins, à ce qu’elle se sente comme telle. Alors elle a accepté de lui donner une autre chance, et Peter y a vu l’occasion parfaite pour mettre les bouchées doubles. Pour la rendre dépendante de lui, pour qu’elle ait une confiance aveugle en lui. Et pour ça, il n'a au aucun scrupule à lui promettre un mariage et des enfants. Peter ne s’impose pas la moindre limite. Si Paul n’avait pas été là pour la mettre en garde, son plan aurait sans doute fonctionné à la perfection. Joan tient énormément à Peter, à ce qu’ils ont construit ensemble, et à cette belle promesse d’une vie de famille paisible. C’est difficile d’y renoncer, tout comme il lui est difficile de tirer un trait sur ces cinq années passées ensemble. En dépit des épreuves endurées, les bons moments sont nombreux. Elle n’arrive pas à se projeter, à imaginer ce qu’elle pourrait devenir sans Peter à ses côtés. Parce que dans sa tête, son chemin est déjà tracé. Elle n’était pas prête à ce que tout soit bouleversé du jour au lendemain. « Je sais pas. J’arrive pas à m’imaginer avec un autre homme. » Peut-être qu’il est encore trop tôt pour envisager quoi que ce soit. Avant de faire des plans sur la comète, elle devrait surtout prendre une décision.

Bien qu’elle veuille se montrer forte et invincible, les larmes menacent de la trahir. Elle se sent gênée, parce que Paul est celui qui vient de se faire plaquer par une femme qui se fichait royalement de lui. En l’occurrence, c’est lui qui devrait être en train de pleurer sur son épaule, et non l’inverse. Elle se sent nulle, aussi. Parce qu’elle a été assez bête pour boire les jolies paroles de Peter, sans jamais les remettre en doute une seule fois. Pleurer devant le mariage d’Haley et Nathan, c’est moche. Joan tente d’éviter le drame en tirant sur les manches de son pull pour essuyer ses yeux avec. Paul réussit à la faire rire en lui spoilant la suite des événements, dans le plus grand des calmes. « Tu connais un peu trop bien cet épisode. Tu l’as vu combien de fois, au juste ? » Demande-t-elle, amusée. Joan reprend doucement ses esprits, secouant la tête. « On pleure pas non plus devant Dirty Dancing. J’aime Dirty Dancing et je t’interdis d’en dire du mal. J’ai pas envie de pleurer, de toute façon. J’en ai marre de pleurer, j’ai l’impression de faire que ça ! Evan a raison quand il dit que je suis une pleurnicharde ! » Elle fait la moue, un peu déçue de ce triste constat. Joan a toujours été très sensible et un peu trop émotive. Un rien la touche, elle a la larme facile. Mais vraiment, elle est épuisée de pleurer. Surtout à cause de Peter. Et si elle pleure autant à cause de lui, ça veut probablement dire qu’elle n’est pas aussi heureuse qu’elle ne pense à ses côtés. Ce qui lui donne encore envie de pleurer. Un véritable cercle vicieux, cette affaire. « Tu sais bien que je suis pas capable de faire ça… Je suis même pas certaine qu’il se sente coupable. » Avoue-t-elle en soupirant. « Mais je veux bien passer plus de temps avec mes frères, Ophelia et toi. Et Julian et Jeremy aussi, sinon ils vont être jaloux. » Petit à petit, Joan reprend contenance. Prendre du recul par rapport à son couple est indéniablement l’une des meilleures options que Paul puisse lui proposer. Elle se promet de l’écouter, de se laisser un peu de temps pour être certaine de ne pas refaire d’erreur. Que ce soit en fermant les yeux sur l’éventuelle tromperie de Peter, ou bien en le quittant sans être certaine de son acte déplacé.

« Tu sais, si tu veux parler de Charlotte en pleurant, tu peux toi aussi. Je dois pas être la seule à pouvoir le faire… » Elle tourne le visage vers lui, un mince sourire inscrit sur les lèvres. Secrètement, elle espère tout de même que Paul se contiendra. Elle n’est pas prête à le voir pleurer. S’il se lâche, elle fondra en larmes avec lui. Ils ressembleront à deux grands idiots en mal d’amour, et franchement, ce n’est pas bien glorieux. Joan repose sa tête contre l’un des nombreux coussins du canapé et se replonge dans l’épisode. Jusqu’à la fin, ils restent parfaitement silencieux, se contentant simplement de regarder le mariage de Nathan et Haley se terminer en désastre. « Ok, maintenant on regarde celui de Brooke. Sinon on va se sentir triste et j’ai pas envie. » Elle se lève avec énergie pour charger l’épisode en question, puis se laisse à nouveau tomber dans le canapé, agressant un peu Paul au passage. « Oopsie, j’avais pas vu que tu étais là. » Dit-elle avec un sourire au coin des lèvres. Munie d’un coussin, elle s’installe confortablement contre son meilleur ami. « En vrai, je rêve d’avoir un mariage comme celui de Brooke et Julian. Ils sont beaux, ils sont amoureux et en plus, ils ont des amis en or qui font de jolis discours. Tu veux pas qu’on se marie, juste pour faire comme eux ? En plus, t’es aussi bien que Julian et moi je suis brune, comme Brooke. » Elle aurait voulu vivre ce moment avec Peter. Malheureusement, vu la tournure que prend leur relation, elle y croit de moins en moins, à cette histoire de mariage. A ce stade, elle préférerait autant épouser Zeus. L’avantage étant qu’avec son chat, elle ne sera certainement jamais déçue.
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Lun 27 Nov - 21:31 )






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Je comprenais Joan quand elle disait qu'elle n'arrivait pas à se voir avec un autre homme. C'était d'autant plus difficile qu'elle n'était pas séparé de Peter. Elle commençait à comprendre qu'il lui avait menti pendant des années, elle commençait à le voir tel qu'il était, mais ce n'était pas encore ancrée en elle et surtout elle avait encore l'espérance que tout cela ne soit qu'un énorme malentendu. Elle voulait y croire et même si je n'aimais pas Peter, je la comprenais. Personnellement jusqu'à notre rupture je ne me voyais pas avec une autre femme que Charlotte. Depuis ? Je n'avais pas vraiment changer d'avis. J'étais encore dans la phase ou j'essayais de comprendre le pourquoi du comment. « Ca n'arrivera pas tout de suite » Malheureusement, tout cela ne fonctionnait pas d'un coup de baguette magique et même si j'aurai adoré que Joan puisse oublier Peter, je n'avais pas les moyens de faire ça. Alors à la place et pour ne pas craquer on avait mis Les frères Scott et surtout on avait mis le mariage de Nathan et Haley. C'était l'un des moments que je préférais dans cette série. Parce que Nathan, parce que Haley, et parce que tout ce que cela impliqué et surtout quand on savait qu'ils arrivaient à rester amoureux jusqu'à la dernière saison malgré tout les obstacles qui s'étaient mis entre eux. Ils ne faisaient pas figure de modèle pour moi – il ne fallait pas exagérer et surtout j'avais des parents pour ça – mais quand même, ils étaient beaux et j'aimais bien. A tel point que je spoiler la suite à Joan pour qu'elle ne pense pas que tout était beaux et merveilleux chez eux. Puis surtout grâce à cela j'avais réussi à la faire rire et ça, ça n'avait pas de prix.  « Tu connais un peu trop bien cet épisode. Tu l’as vu combien de fois, au juste ? » Est ce que j'étais vraiment obligé de répondre ? « Trop de fois pour que ce soit honnête » Mais ce n'était pas de ma faute. Enfin si c'était de ma faute, mais pas totalement. « A la base je regardais uniquement pour le basket et puis je me suis laissé prendre par les histoires » Depuis j'étais un véritable fan. A tel point que je serais heureux de pouvoir aller à une convention dédiée à cette série. En attendant, j'étais fan, mais j'acceptais les autres séries et film aussi, c'était bien pour ça que je proposais à Joan de regarder Dirty Dancing ou toute autre comédie romantique. Si elle voulait une excuse pour pleurer il n'y avait aucun problème. Ce n'était certainement pas moi qui allait la juger. On pleure pas non plus devant Dirty Dancing. J’aime Dirty Dancing et je t’interdis d’en dire du mal. J’ai pas envie de pleurer, de toute façon. J’en ai marre de pleurer, j’ai l’impression de faire que ça ! Evan a raison quand il dit que je suis une pleurnicharde ! »  Ah bon, on pleurait pas devant Dirty Dancing ? Alors là j'étais choqué. Je pensais vraiment que les femmes sensibles pleuraient devant ce film. Mon monde n'était plus le même. « Tu n'es pas pleurnicharde, tu es sensible, ce n'est absolument pas la même chose » C'était facile de confondre, mais pourtant il existait une différence. Enfin ça c'était ma mère qui le disait. Pour le coup je ne faisais que répéter et j'essayais aussi de l'aider du mieux que je pouvais en lui proposant des solutions. Comme de ne plus faire attention à Peter. La meilleure façon selon moi pour qu'il réaliser ses conneries. « Tu sais bien que je suis pas capable de faire ça… Je suis même pas certaine qu’il se sente coupable. » Elle n'avait pas tort sur ce point. La culpabilité n'était pas un mot qui faisait partie du vocabulaire de Peter le petit enfoiré. « Tu es beaucoup trop gentille et à l'écoute de ce que peuvent ressentir les autres » Ce n'était pas un reproche, juste un constat. Dans mon cas, j'étais bien content qu'elle soit là à s'inquiéter de ma rupture avec Charlotte, mais Peter ne méritait pas autant de considération. Du coup il ne restait plus beaucoup de solution, si ce n'était de prendre du recul et passait plus de temps avec les personnes qui comptaient vraiment pour elle. Mais je veux bien passer plus de temps avec mes frères, Ophelia et toi. Et Julian et Jeremy aussi, sinon ils vont être jaloux. » Encore une fois elle s'inquiétait de faire plaisir à tout le monde et je ne pouvais m'empêcher de sourire. « Tu devrais organiser ton emploi du temps pour qu'on profite tous à temps égale de ta présence » Je rigolais, mai j'étais sûr qu'elle était capable de faire ça. « Après je suis prêt à te soudoyer pour avoir plus de temps avec toi que les autres » De toute façon, on avait jamais assez de Joan dans toute une vie. Puis j'étais sûr que Julian et Jeremy n'y verrait rien à redire. Ophélia par contre c'était autre chose.

« Tu sais, si tu veux parler de Charlotte en pleurant, tu peux toi aussi. Je dois pas être la seule à pouvoir le faire… »  Je regarde Joan incrédule. Elle voudrait vraiment que je pleure devant elle ? « J'ai une virilité à conserver, si je pleure je suis foutu » C'était complètement débile de dire ça, mais c'était une petite boutade. « En vrai, j'ai eu le temps de réfléchir à tout ce qui s'était passé et même si je voulais y croire, peut-être qu'elle a eu plus de courage que moi en voyant que notre histoire était voué à l'échec. » J'aurai pu rester encore longtemps dans notre situation, pensant que tout allait bien. Et oui effectivement tout allait bien, mais Charlotte avait sûrement réussi à voir plus loin. « Je me suis jamais projeté très loin avec Charlotte, et c'est peut-être ça qu'il lui manquait et qu'elle a retrouvé chez mon ex » Je ne l'excusais pas pour autant, surtout après m'avoir certifié qu'il n'y avait plus rien entre eux. Ceci dit, maintenant que j'avais un peu plus de recul, je pouvais comprendre plus facilement. Ou alors j'essayais de me convaincre, je ne savais pas trop en fait.
Après cela, on avait fini de regarde le mariage de Nathan, on avait regardé toutes les catastrophes qui avaient suivi en silence. Ce n'était ni lourd, ni pensant, on profitait simplement. « Ok, maintenant on regarde celui de Brooke. Sinon on va se sentir triste et j’ai pas envie. » De toute évidence, je n'avais pas le choix. « Pour une personne qui n'est pas fan, tu connais plutôt bien les épisodes toi aussi » Sûrement qu'à force de la faire chier avec cette série, de la forcer à regarder, elle avait fini par apprécier. Et aussi subitement qu'elle s'était levé, Joan s'était laissé retomber sur le canapé, me prenant pour un coussin au passage.Oopsie, j’avais pas vu que tu étais là. » Alors ça c'était l'excuse la plus bidon du monde. « Fallait dire que tu voulais me changer en meuble » Parce que c'était clairement ce qu'elle était en train de faire de moi et au final c'était la chose la plus normale au monde. En vrai, je rêve d’avoir un mariage comme celui de Brooke et Julian. Ils sont beaux, ils sont amoureux et en plus, ils ont des amis en or qui font de jolis discours. Tu veux pas qu’on se marie, juste pour faire comme eux ? En plus, t’es aussi bien que Julian et moi je suis brune, comme Brooke. » J'étais entièrement d'accord avec elle. Brooke et Julian étaient beaux et magiques et oui c'était LE couple de la série malgré Nathan et Haley. « Ce n'est que mon avis, mais tu es bien plus belle que Brooke » Ce n'était pas un mensonge, et ce n'était pas non plus pour lui faire plaisir parce qu'elle était triste. A mes yeux, Joan était vraiment magnifique. Et j'acceptais avec plaisir le fait d'être aussi bien que Julian, mais le Julian de la série, pas notre Julian à nous. Quoique notre Julian avait aussi quelques qualité. « Tu sais quoi, on devrait faire un pacte » Celui de s'organiser le plus beau mariage haha. « Si dans 5 ans, on est pas mariés et si on est célibataire on organise notre mariage » Au moins on était sûr de ne pas être déçu et puis on pouvait fixer toutes les règles qu'on voulait. « Au début je voulais proposer ça à Julian parce qu'on est les seuls à être célibataire maintenant, mais si je dois choisir entre Julian et toi, le choix est vite fait » Il n'y avait pas photo et j'étais sûr que Julian me comprendrait. De toute façon il n'était au courant de rien. « Ou alors, à la prochaine personne que tu rencontreras, je lui fais passer un test digne du FBI pour être sûr qu'il conviendra. Et pareil pour toi si jamais je rencontre une femme » C'était plutôt un bon plan aussi ça non ? « Ou alors on adopte plein de chat. C'est bien aussi ça, et ils auront tous le nom d'un personnage des Frères Scott » Je n'étais pas convaincu par ma dernière idée, c'était peut-être un peu trop bizarre.



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Dernière édition par Paul McMahon le Mer 27 Déc - 18:15, édité 2 fois
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Jeu 14 Déc - 23:07 )


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Paul est loin d’avoir tort. Le vrai problème de Joan, c’est bien son trop-plein de gentillesse. Les conflits lui sont particulièrement pénibles, c’est pourquoi elle essaye toujours d’arranger tout le monde, en oubliant parfois ce qu’elle désire vraiment. Elle déteste blesser les personnes qui l’entourent, alors elle préfère prendre sur elle, sans jamais rien dire. Son couple avec Peter l’illustre parfaitement. Il a compris comment Joan fonctionnait et a su tourner ses faiblesses à son avantage. En la faisant culpabiliser après l’avoir trompé, par exemple. Ou en sous-entendant que c’est elle qui la blesse en pensant qu’il pourrait éventuellement la tromper. Joan ne peut pas lui tenir tête, elle ne s’en sent pas capable, pas assez forte. Elle sait qu’il lui faudra énormément de courage pour oser mettre un terme à leur relation. Mais dans l’immédiat, ce courage, elle ne l’a pas. Accessoirement, elle tient à ce que leur couple représente pour elle, aux quelques moments de complicité qu’elle peut parfois partager avec lui, aux projets d’avenir dont ils parlent souvent. C’est difficile de renoncer à toutes ces belles choses. Elle ne sait pas quoi faire de son couple, et il lui faudra probablement plus d’une soirée avec Paul pour le déterminer. Ce soir, il ne faut rien attendre d’elle. D’autant plus qu’elle commence à se sentir mal-à-l’aise d’être le sujet de conversation. Si elle est là, c’est pour Paul. Charlotte l’a quitté pour un autre, c’est donc lui qui devrait pleurer sur son épaule, pas l’inverse. Le connaissant, elle ne s’attend pas à ce qu’il éclate en sanglots. Ce qui est une bonne chose, en soit, parce que s’il s’était mis à pleurer, nul doute que Joan l’aurait accompagné. En attendant, elle estime devoir lui consacrer un peu de son temps. Juste histoire qu’il vide son sac une bonne fois pour toutes. Libérer ce qu’il a sur le cœur ne peut que lui faire du bien, Joan en est intimement convaincue.

« Pourquoi tu penses que votre couple était voué à l’échec ? » Demande la jeune femme, les sourcils froncés. Paul est un peu trop pessimiste à son goût. Bien qu’elle ne soit pas experte en matière de relation conjugale, elle n’a pas l’impression que leur couple était fragile. Au contraire, l’image qu’ils reflétaient était celle d’un couple heureux. « Est-ce que tu essayes d’excuser son geste ? » Joan est perplexe. Paul devrait être en colère, il ne devrait pas tenter de justifier ce que Charlotte lui fait vivre. « Peu importe que tu te sois projeté loin ou non ! C’est pas une excuse pour se payer ta tronche. » Ce qui est bien avec Joan, c’est qu’elle critique les réactions des autres tout en sachant pertinemment qu’elle serait incapable de faire mieux. Durant deux petites secondes, elle essaye de se mettre à la place de Paul. Elle se demande ce qu’elle aurait fait si elle s’était retrouvée dans une situation similaire. Clairement, Joan aurait simplement encaissé le coup. En pleurant toutes les larmes de son corps, évidemment. Joan est trop sensible pour cacher ses émotions. Elle grimace, puis hausse les épaules. « Elle est nulle. » Conclut-elle simplement en marmonnant. La jeune femme est principalement triste pour son meilleur ami, qui méritait de vivre une jolie histoire d’amour avec une personne aussi belle que Charlotte. Elle y croyait, à leur histoire, et ça l’attriste de voir que Paul a été lâchement abandonné. Sur le ton de la plaisanterie, elle propose à Paul un mariage arrangé. Joan écope d’un compliment et comme à chaque fois qu’on la complimente, elle rougit. C’est presque maladif ! La moindre petite remarque, positive ou négative, fait automatiquement monter le sang jusqu’à ses joues. Impossible pour elle de camoufler sa gêne. C’est en partie pour ça qu’elle ne peut pas mentir. Il y aura toujours un signe physique qui la trahira.

Paul lui propose trois options. La première : ils font un pacte. Si dans cinq ans, les deux sont toujours célibataires, alors ils n’auront plus qu’à organiser leur mariage. Joan émet un léger rire, plutôt favorable à l’idée. Elle sait que Paul n’est pas sérieux dans ses propos, alors elle pourrait accepter n’importe quoi. La deuxième : ils s’improvisent agents du FBI. Joan hésite, assez peu convaincue par ses talents d’enquêtrice probablement médiocres. Et enfin, la troisième : ils adoptent une armée de chatons et les nomment tous après les personnages des frères Scott. Pour cette troisième possibilité, Joan n’a pas besoin d’un temps de réflexion très intense. « Hors de question. On est des personnes bien trop géniales pour finir entourés de chats jusqu’à la fin de nos jours. » Joan, elle proteste très fort. « En plus, j’ai déjà assez d’un chat ! » Pour la énième fois en l’espace d’à peine une heure, Joan prend une énorme poignée de m&m’s. La bouche pleine, elle exprime son point de vue. « Je pense qu’on devrait faire un pacte. Julian, je suis sûre qu’il va finir par épouser sa boss, alors prout sur lui. » Un jour. Il faudra probablement attendre plus de cinq ans pour que ça arrive, cela dit. Joan parierait plutôt sur une petite dizaine d’années. Quoi qu’il en soit, Joan garde Paul uniquement pour elle, sans aucun complexe. Elle tend son petit doigt, le sourire jusqu’aux oreilles. « Deal ? » Lâche-t-elle en mettant deux ou trois bonbons dans sa bouche. Même si ce pacte n’est pour le moment qu’une blague, qui sait où ça les mènera réellement ?
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Re: I don't feel nothing when I hear you say it's gonna be OK. (Paul) ✻ ( Mer 27 Déc - 18:16 )






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Parler de Joan et Peter était beaucoup plus simple pour moi, que de parler de Charlotte. Déjà parce que Peter je le détestais et donc tout ce qui pouvait pousser Joan à le quitter était une bonne chose et surtout parce que parler de Charlotte, c'était... comment dire étrange. Pas dans le sens où je n'avais pas envie d'en parler, mais plutôt parce que même si je réalisais très bien les choses, je n'arrivais pas à la détester pour ce qu'elle avait fait et du coup j'avais un peu trop tendance à penser que peut-être tout ceci était arrivé par ma faute parce que je n'avais pas fait suffisamment attention à elle. Ceci dit, en parler me donnerait sûrement le recul nécessaire pour comprendre encore un peu plus. Joan pouvait être rassurée d'une chose, c'était que je n'allais pas éclater en sanglot. J'avais quand même ma fierté d'homme pour moi et surtout la conviction que ma relation avec Charlotte n'aurai mené à rien. « Pourquoi tu penses que votre couple était voué à l’échec ? » Alors évidemment maintenant que je n'étais plus avec elle c'était un peu trop facile de faire ce genre de constat, personne ne pouvait me contredire, pourtant quand je repensais à nous, cela me semblait être une évidence. « Je sais pas trop comment l'expliquer, mais quand elle m'a parlé de son ex qui était de retour, elle avait ce petit éclat dans les yeux. Le même qu'au début de notre relation. » Je ne savais pas si j'étais très clair dans mes explications, même moi j'avais du mal à me comprendre à cet instant, mais ouais, son regard avait parlé à sa place. Elle avait compris bien avant moi comment ça allait se terminer, mais avait de toute évidence voulu me laisser une chance. Je savais pas comment le prendre non plus ça. Ou alors c'était le manque de projet qui lui avait manqué dans notre couple. Les femmes aimaient bien savoir comment les choses allaient évoluer, alors que les hommes étaient peut-être plus terre à terre, enfin la plupart en tout cas. Moi je l'étais. Programmer avec trop d'avance ce n'était pas dans mon style. La seule chose que j'avais programmé dans ma vie, c'était mon futur professionnel, le reste était beaucoup laissé au hasard et au karma. « Est-ce que tu essayes d’excuser son geste ? » Je haussai les épaules comme je le pouvais, je ne savais pas si c'était une excuse ou pas. « Peu importe que tu te sois projeté loin ou non ! C’est pas une excuse pour se payer ta tronche. » Sur ce point Joan n'avait pas tort. Surtout que les projets étaient fait pour être discuté justement, hors là elle ne m'en avait même pas laissé l'occasion. « Je crois qu'on ne peut lui trouver aucune excuse » Evidemment que je me remettais en question pour savoir ce que j'aurai pu faire de plus dans notre relation, mais Charlotte n'avait pas joué franc jeu avec moi et puis comme c'était elle qui était parti j'avais le droit de dire que tout était de sa faute. Je n'allais pas m'en priver en tout cas. « Elle est nulle. » Oui c'était une belle conclusion à cette histoire.

Quoi qu'il en soit, entre Joan qui n'était plus sûre de son couple avec Peter, moi qui venait de me faire larguer, il fallait trouver des solutions pour qu'on soit heureux et des solutions j'en avais des tonnes en réserves, et j'en proposais 3 à Joan. La première étant que si dans 5 ans nous étions toujours célibataire alors on se marié ensemble. C'était elle qui avait eu cette idée, moi je ne faisais qu'ajouter une durée. Après les autres étaient beaucoup plus aléatoire et beaucoup moins sympathiques, mais il fallait les proposer quand même. En tout cas Joan réagissait vivement à la dernière qui concernait la multitude de chat. Hors de question. On est des personnes bien trop géniales pour finir entourés de chats jusqu’à la fin de nos jours. » Sur ce point j'étais entièrement d'accord avec elle. Cela me rassurait en tout cas. « Tant mieux parce que c'était l'option qui me tentait le moins. » J'aimais bien les chats, mais il ne fallait pas non plus abuser. « En plus, j’ai déjà assez d’un chat ! » Par moment j'oubliais presque l'existence de Zeus. Avec tout ça, il ne nous restait plus que 2 options. On avançait à grand pas. Je pense qu’on devrait faire un pacte. Julian, je suis sûre qu’il va finir par épouser sa boss, alors prout sur lui. » Regard interrogateur sur la face, je me demandais comment elle pouvait être sûre que Julian allait épouser sa boss. Il s'en plaignait tout le temps, selon moi il y avait peu de chance que ça change. En tout cas Joan semblait avoir ignorer royalement le fait de devenir enquêteur de FBI et ça n'allait parfaitement bien. La possibilité d'épouser Joan était quand même beaucoup attrayante et intéressante. « Je suis prêt à parier que Julian n'épousera pas sa boss, mais on garde ça pour une prochaine fois »   Petit doigt en l'air Joan me souriait « Deal ? » J'accrochais mon petit doigt au sien « Deal » Je souriais aussi. Je ne savais pas ce qui allait découler de ce pacte, si vraiment on allait le tenir, mais en tout cas ça me plaisait bien. « A te voir manger comme ça, je me demande encore comment je fais pour résister » J'adorais me moquer de Joan, surtout que je n'étais pas mieux et pour toute réponse j'avais le droit à un coup de coussin avant qu'elle ne reprenne sa place et que je redevienne moi même un coussin.







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