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like a flower made of iron ✻ helena

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like a flower made of iron ✻ helena ✻ ( Lun 11 Sep - 18:24 )


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I don't know why you don't like me, but it's ok. I wont fight to make you love me. Because I don't care. You think I'm a cheater, a liar. But I don't care about what you say. I loved your brother. And he loved me. And we were happy. I won't let you destroy everything we had because of your jealousy. I don't want to fight anymore to make you accept me. If you don't like me, then it's good, but don't think I will let you say everything you want about me. You have no idea who I really am. And because you're sad it doesn't mean I will accept everything.


Les journées se succédaient et se ressemblaient, dans la vie de Georgiana Lewandowski. Parfois, la jeune femme devait bien avouer que l'ennui venait se mêler à ses journées longues et monotones. Mais souvent, Georgiana se satisfaisait de cette vie calme, parce que ça la rassurait. Après la mort de Lukas, la jeune femme avait été la proie de violentes crises d'angoisses. Et c'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle avait saisi la première occasion qui s'était présentée à elle pour partir le plus loin possible de Chicago. Pendant un temps, la jeune femme avait songé à retourner en Allemagne, à Leipzig, pour retrouver sa famille. Mais il lui était tout simplement insupportable de se retrouver si loin de son mari. Sa vie, depuis qu'elle l'avait rencontré, était aux États-Unis. Sa vie à Cap Harbor lui plaisait. Du moins elle avait ce qu'elle avait pour s'y plaire. Elle se sentait bien dans cette maison que Lukas lui avait caché. Elle aimait ce jardin qu'elle avait trouvé dans un état lamentable mais qui petit à petit avait commencé à renaître. Ce jardin était un peu la métaphore de sa propre existence. Elle avait sombré, mais jour après jour, petit à petit, elle arrivait à refaire surface, à sortir la tête de l'eau. Ce n'était pas facile tous les jours, mais la jeune femme voulait se battre. Pour son défunt époux, certes, mais également parce que Roman se battait pour elle. Chaque jour, il était présent pour elle et tentait de la faire sourire et de la faire se sentir mieux. Il y parvenait. Par son naturel enjoué, par son sens de l'humour, le jeune homme parvenait à la faire sourire. C'était une sensation qu'elle ne connaissait plus depuis longtemps, mais grâce à lui, elle se sentait un peu mieux, elle se sentait revivre. Et pour ne pas perdre pieds, la jeune femme s'imposait une liste de choses à faire tous les jours, pour ne pas se contenter de passer la journée enfermée à la maison, à se lamenter sur son sort. Ce jour, elle s'était levée de bonne humeur et après une bonne douche revigorante, elle avait prit son petit déjeuner. Armée de son appareil photo, la jeune femme était ensuite sortie sur la plage, avec la petite Kitty qui grandissait de jour en jour. La petite chienne était toujours heureuse de sortir et de se défouler. Elle avait de l'énergie à revendre, si bien qu'elle était toujours comme une petite folle quand elle l'emmenait dehors. Tout sourire, la jeune femme ne s'était pas privée de photographier la petite chienne et le paysage dans lequel elles évoluaient. Cela faisait un an maintenant qu'elle vivait à Cap Harbor et elle ne se lassait pas de cette petite ville calme et tranquille, aux paysages si plaisant. La jeune femme avait passé pas loin de deux heures sur la plage avant de rentrer chez elle, pour nourrir Kitty. Elle s'était ensuite installée à son bureau avec un sandwich et une tasse de thé et avait commencé à frapper sur le clavier de son ordinateur. Les mots s'alignaient sur la page blanche de son écran et ça lui faisait du bien. La jeune femme tentait de se lancer dans l'écriture depuis un an maintenant, mais elle peinait à réussir à écrire. C'était comme si les mots refusaient de s'aligner dans son esprit. Mais il arrivait parfois qu'elle arrivait enfin à aligner ses idées. Ce n'était pas toujours facile, parce que ce n'était pas ce qu'elle souhaitait écrire. Mais elle savait qu'elle pourrait toujours changer les formulations de phrases, du moment où elle parvenait à rassembler ses idées.  Satisfaite d'avoir réussi à écrire quelque chose, la jeune femme se servit une nouvelle tasse de thé avant de changer de vêtements. Elle avait envie de partager cette bonne nouvelle avec une personne chère à son cœur. Une personne qui même si elle n'était plus à ses côtés, était toujours la personne la plus chère à son cœur. Vêtue d'un jean et d'une blouse noire, la jeune femme avait quitté sa maison en voiture, pour passer d'abord chez le fleuriste. Elle avait acheté un bouquet pour fleurir la tombe de son mari et c'était rendue au cimetière, désert. Elle connaissait le chemin jusqu'à la tombe de Lukas par cœur. A peine arrivée, la jeune femme entreprit d'arracher les mauvaises herbes et de s'occuper des fleurs qu'elle avait planté. Voir une pierre nue et de la terre battue lui avait brisé le cœur, si bien qu'elle avait entreprit de fleurir le lieu, pour le rendre plus accueillant. Tandis qu'elle s'activait, la jeune femme lui parlait. Peut-être que certains pouvaient trouver cela ridicule, voir même complètement idiot, mais la jeune femme en avait besoin. Elle lui racontait ses journées, ce qu'elle ressentait, ce qu'elle faisait. C'était comme s'il était toujours là, d'une certaine façon. Sauf que ce n'était pas le cas. « J'ai enfin réussi à écrire quelque chose. C'est loin d'être suffisant, mais c'est un progrès », souffla-t-elle en déposant les fleurs au pied de la pierre tombale. Un bruit interpella cependant la jeune femme. Le bruits de pas dans l'allée qui menait où elle était. La jeune femme se tourna légèrement, pour voir sa belle-sœur arriver. Malgré elle, elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils. C'était précisément le genre d'endroit où la jeune femme n'avait pas envie de croiser la polonaise. C'était un lieu de recueillement, certainement pas un lieu de conflit. « Helena », la salua-t-elle en se levant, et en frottant ses mains pleines de terre sur son pantalon. Georgiana la toisa en silence. Au début, elle avait fait des efforts et elle avait tenté de bien s'entendre avec Helena. Mais c'était du passé. Georgiana était gentille, mais pas naïve. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Et si Helena pensait pouvoir l'écraser, elle se trompait de personne. « J'allais m'en aller », souffla-t-elle simplement, pas décidée à passer du temps en sa compagnie, sachant que cela voudrait dire entendre encore des critiques et des reproches à son égard.



Dernière édition par Georgiana Lewandowski le Lun 25 Sep - 21:16, édité 1 fois
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Re: like a flower made of iron ✻ helena ✻ ( Dim 17 Sep - 22:07 )






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En arrivant au boulot, j'avais eu la grande joie de voir une multitude de dossier sur mon bureau. C'était une mauvaise farce de mon directeur ? Il pensait vraiment que j'allais pouvoir faire ça en une journée ? Surtout que j'étais certaine qu'il avait déjà tout checké avant et qu'il voulait juste me tester. S'il voulait jouer à ce petit jeu, il n'y avait pas de soucis. Ce ne serait pas la première fois que j'allais le surprendre en ayant un avis encore plus poussé que le sien et en voyant sur le long terme à la différence de lui. Tout ce qui intéressait mon directeur était de faire gagner de l'argent à notre groupe. C'était également le mien, mais pour ça je n'étais pas prête à commercialiser n'importe quels médicaments sur le sol américain. Je passais une bonne partie de la journée le nez dans mes dossiers, à faire des recherches sur différents composants et sur certains des laboratoires, sans même prendre la peine de déjeuner. J'étais tellement concentré que j'avais juste oublié de manger. La majorité des dossiers ne comprenaient rien d'intéressant, à mon sens ils avaient tous l'air de charlatan qui essayaient de commercialiser un médicament qui dans 4 ans fera la une des journaux parce que l'une des molécules utilisées va créer des problèmes de santé encore plus que gros que ceux qu'ils doivent traiter. Seul un dossier avait retenu mon attention. Le laboratoire en question avait une bonne réputation et ils avaient fait un dossier en béton. Si ce qu'ils disent se révèle être vrai alors ça serait très prometteur pour notre marché et surtout pour notre entreprise. Avant d'aller voir mon directeur, je n'avais plus qu'à rédiger mes rapports. Seulement j'avais un grand besoin de caféine et de sucre surtout.
Comme d'habitude quand j'arrivais dans la salle de cafétéria, les gens présents se taisaient et regarder ailleurs. Si ça pouvait les rassurer, jusqu'à présent je n'avais changer personne en pierre avec mon regard, ni tuer personne. Je faisais peur aux gens et je m'en accommodais très bien. Au moins, je savais qu'ils ne viendraient pas me faire chier pour un oui pour un non. Écouter les histoires de cœur de Truc et Muche ? Très peu pour moi. Pour autant aujourd'hui quelqu'un prenait le risque de me déranger pendant mon café. « Hurm Helena, je..hum désolé de vous déranger, mais M. Rickman souhaite vous voir » Si j'avais un peu d'empathie pour les gens, j'aurai dit un mot gentil à ce pauvre garçon qui donnait l'impression de s'être chier dans son froc rien qu'à l'idée de m'adresser la parole. Malheureusement pour lui ce n'était pas le cas et je me contentais de hocher la tête sans quitter des yeux mon café. J'étais la reine des glaces, alors pourquoi gâcher le petit plaisir de ses gens en étant gentille ?

« Si vous continuez comme ça Helena, il n'y a aucune raison que le poste de directrice ne vous revienne pas » Si j'étais le genre de personnage à jubiler ou sauter en l'air, je l'aurai fait, mais ce n'était pas le cas. Je me sentais très fière, mais j'avais travailler pour ça. « Merci beaucoup Monsieur Rickman, mais j'ai encore beaucoup de chose à apprendre » C'était faux, je méritais ce poste et il le savait mieux que n'importe qui. « Dans moins d'un an ce poste sera le votre »  C'était dans la poche, je n'avais plus qu'à attendre que l'autre se lasse de venir ici, ce qui a mon avis ne prendrait pas longtemps. « La confiance que vous m'accordez m'honore » J'essayai de sourire, de rendre cela aussi vrai que possible, mais je n'y arrivais pas et Rickman savait très bien que si j'en étais arrivé là aujourd'hui ce n'était pas en faisant des courbettes mais en bossant.
En attendant, mes rapports lui avaient convenu et maintenant je pouvais partir avec quelques autres dossiers sous le bras. Avec moi le boulot ne s'arrêtait jamais. J'avais sacrifié mon mariage sur l'autel de ma carrière. Je ne le regrettais pas. Luke et moi n'étions pas fait pour finir ensemble.

Pour autant après cet entrevue je me sentais d'humeur légère et je trouvais que c'était le moment parfait pour aller au cimetière. En arrivant sur place et en sortant de la voiture, je respirais à plein poumons l'odeur des sapins. Je détestais cet endroit pour ce qu'il représentait, pourtant que j'y allais pour venir discuter avec Lukas, je m'y sentais en paix. J'allais jusqu'à la tombe de mon frère sans faire attention à ce qui m'entourait. Je pourrais faire ce chemin les yeux fermés. J'avais cependant la mauvaise surprise de tomber sur Georgiana. Elle était soit disant la femme aimante et dévoue de mon frère et elle pleuré sa mort comme si elle portait une croix. Mon avis ? Ce n'était qu'un mise en scène pour récupérer son héritage. Mes parents n'étaient pas d'accord, Roman l'était encore moins. La chute sera dure pour eux quand ils apprendront la vérité. Tant pis. « Helena » Je pouvais bien pousser la politesse jusqu'à lui dire bonjours. « Gerogiana » Cela me faisait vraiment chier de la trouver ici. Je n'avais certes pas le monopole de la tombe de Lukas, mais je n'aimais pas ça quand même. « J'allais m'en aller » Elle avait sûrement des choses à cacher et n'avait pas envie que j'entende tout cela. « Je t'en prie fini ta conversation avec mon frère » J'étais curieuse de savoir ce qu'elle pouvait bien lui raconter. « Sauf si tu as peur de te trahir devant moi et de prononcer une parole malheureuse » Je n'attendais que cela. Ce petit mot ou cette phrase malencontreuse qui allait la compromettre. « Tu n'étais pas obligé de nettoyer la tombe » Oui j'étais une véritable garce, et alors ? N'importe quelle personne aurait dit merci pour avoir enlever les mauvaises herbes, mais je n'étais pas n'importe qui.




lumos maxima


Dernière édition par Helena Lewandowski le Lun 2 Oct - 18:39, édité 1 fois
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Re: like a flower made of iron ✻ helena ✻ ( Lun 25 Sep - 21:17 )


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I don't know why you don't like me, but it's ok. I wont fight to make you love me. Because I don't care. You think I'm a cheater, a liar. But I don't care about what you say. I loved your brother. And he loved me. And we were happy. I won't let you destroy everything we had because of your jealousy. I don't want to fight anymore to make you accept me. If you don't like me, then it's good, but don't think I will let you say everything you want about me. You have no idea who I really am. And because you're sad it doesn't mean I will accept everything.


Un an. Cela faisait un peu plus d'un an que Georgiana Lewandowski avait perdu son mari, son amant, son meilleur ami, son confident. Cela faisait aussi un an qu'elle avait emménagé à Cap Harbor, partant sur les traces de cette vie que son mari lui avait caché. Par pudeur ou par fierté, Georgiana n'avait pas bien comprit. Elle était tombée des nues quand elle avait apprit que son mari était riche, propriétaire d'une maison et de part dans l'entreprise familiale. Ils avaient toujours vécu de façon modeste et ils avaient travaillé pour ce qu'ils avaient, quand bien même ils ne possédaient rien de plus qu'une vieille bagnole bonne pour la casse. Les premiers jours, elle en avait voulu à Lukas de lui avoir caché la vérité. Mais elle avait rencontré sa famille et ses parents lui avaient longuement expliqué qu'il avait toujours eu conscience d'avoir plus de chance dans la vie que les autres et qu'il avait voulu réussir dans la vie par lui même. Elle avait reconnu dans cette explication l'homme qu'elle avait épousé, généreux et volontaire et elle avait fini par cesser de lui en vouloir pour son mensonge. Mais en même temps qu'elle avait hérité de beaux parents charmants, d'un beau frère adorable, elle avait également hérité d'une belle sœur qui à ses yeux était une vraie sorcière. Georgiana n'était pas une personne médisante par nature. Elle avait toujours aimé les gens, elle les avait toujours respecté et elle n'aimait pas en dire du mal. Mais Helena ne lui rendait pas la tâche facile. Bien au contraire. La jeune femme était froide et à son égard, elle était même méchante. Et si au début, Georgiana avait voulu jouer la carte de l'apaisement pour ne pas risquer d'envenimer la situation, elle avait vite déchanté. Le comportement d'Helena à son égard n'avait pas évolué, elle ne cessait pas d'être méchante et méprisante à son égard et Georgiana avait fini par en avoir assez d'être sympathique et conciliante. Maintenant, elle lui répondait. Elle ne se laissait plus marcher sur les pieds. Helena croyait peut-être à un petit jeu de sa part, mais Georgiana avait toujours été sincère. Si cette sale petite peste ne voulait pas le croire, c'était son problème, l'allemande n'avait plus envie de faire le moindre effort pour bien s'entendre avec elle. Et des fois, elle devait même se retenir de ne pas répondre à ses provocations par d'autres provocations. Fronçant les sourcils, elle tenta de garder son calme face à la première provocation de sa belle sœur. La jeune femme prit le temps d'inspirer avant de répondre. Elle ne voulait pas céder à la provocation de la jeune femme, qui utiliserait sans doute cela pour confirmer ses doutes à son égard. « Je n'ai rien à cacher. Mais comme nos conversations ne sont jamais très amicales, j'aurais tendance à penser que la tombe de Lukas n'est pas le lieu idéal pour nous quereller », répondit-elle avec patience. Elle aurait aimé lui dire d'aller au diable. Mais cela n'aurait pas servi à grand-chose, bien au contraire. Elle était certaine que si elle envenimait la situation, Helena ne ferait rien d'autre que de surenchérir et les choses partiraient forcément en vrille. Ce n'était pas ce que Georgiana souhaitait. Elle aspirait simplement à la paix. Elle aurait aimé bien s'entendre avec la polonaise également, mais c'était sans doute hors de portée. Alors elle se contentait de rendre visite à ses beaux-parents et de passer du temps avec Roman. Elle ne pouvait pas forcer Helena à l'aimer. Du moment où cette dernière pouvait se contenter d'être cordiale, ça lui allait. Mais ça ne semblait pas être le genre de la maison. Elle n'allait quand même pas pousser le vice au point de lui reprocher d'avoir nettoyé la tombe de son frère ? Visiblement si. Georgiana fronça d'avantage les sourcils, passablement agacé. Elle avait toujours aimé jardiner, d'une part et elle n'allait pas laisser la tombe de son mari se détériorer sans l'entretenir. S'en était trop. Bras croisés, elle ne put s'empêcher de soupirer. « Écoute Helena, tu ne m'aimes pas, très bien. Mais je n'ai pas à me justifier si je souhaite entretenir la tombe de mon mari », rétorqua-t-elle, le ton chargé d'agacement. Elle n'avait aucune idée de combien de temps elle serait encore capable d'être polie avec Helena. A vrai dire, elle le faisait pour Lukas. Elle se disait qu'il n'aurait pas aimé voir sa famille en désaccord. Mais la jeune femme se rappelait aussi que le frère et la sœur avaient été en froid et ce n'était pas sans raison. Georgiana avait souvent incité Lukas à donner plus de nouvelles à sa famille. Mais Helena ne semblait jamais lui répondre. Lukas avait fini par arrêter d'essayer, mais elle savait qu'il regrettait que cette relation avec sa sœur eut été détruite de la sorte. Cependant, leur relation passée ne justifiait aucunement qu'Helena ne se comporte de la sorte avec elle. Se redressant de toute sa taille, bien décidée à ne pas baisser la tête devant la reine des glaces qui semblait habituée à ce qu'on lui cède, Georgiana reprit la parole. « Que tu le veuilles ou non, j'ai été mariée à ton frère. Je l'ai aimé et il m'a aimé en retour. Tu peux ne pas l'accepter, tu peux m'insulter, tu peux m'accuser de jouer la comédie si ça te fait plaisir. Tu n’enlèveras pas ce qu'on a vécu tous les deux », acheva-t-elle avec agacement. Elle ne supportait pas qu'on doute ainsi de l'amour qu'elle avait pu avoir pour Lukas. Elle l'avait aimé de tout son cœur. Il était son âme-sœur. Helena était peut-être une peste froide et insensible, elle n'avait peut-être pas connu le bonheur d'un amour sincère, mais Georgiana ne la laisserait jamais détruire le souvenir parfait de leur amour passé.

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Re: like a flower made of iron ✻ helena ✻ ( Lun 2 Oct - 18:39 )






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Apprendre ce genre de nouvelle, me mettait dans une joie immense. Certes je ne le montrais absolument pas, certes je cachais très bien mes émotions, mais j'étais vraiment ravie d'apprendre que j'allais enfin avoir la promotion que j'espérais tant. Le petit plus, c'était que grâce à ce poste de directrice, j'allais pouvoir avoir des parts dans l'entreprise. Alors ce n'était qu'un détail, j'allais en détenir un faible pourcentage, mais j'aurai quand même mon mot à dire et c'était ce qui me plaisait le plus. Savoir que d'une manière ou d'une autre j'allais pouvoir influencer le futur de l'entreprise. Je n'avais qu'à patienter un an avant de pouvoir commencer la partie d'échec de ma vie. En attendant, je n'aurai qu'à placer mes pions là où j'en avais envie. Avoir les bonnes paroles au bon moment et surtout à la bonne personne. L'avantage, c'était que ma réputation n'était plus à faire dans ce groupe. Tout le monde savait que j'étais la reine de glaces et que je pouvais faire plier n'importe qui sans avoir besoin de pot de vin ou tout simplement de coucher.
Comme souvent quand j'apprenais une bonne nouvelle j'avais envie de la partager avec ma famille, mais avant d'en faire part à Roman, ou même mes parents, je voulais en parler à Lukas. Cela faisait un an qu'il était mort et son absence m'était toujours aussi insupportable. Pourtant bien avant sa mort nous n'avions plus de contact, mais à ce moment là, je savais que tout était encore possible. Alors que sa mort avait rendu les choses beaucoup plus réelles et surtout brutales. Il n'y avait plus de retour possible. C'était un peu comme quand j'avais appris que j'étais stérile. Je n'avais jamais voulu avoir d'enfant, mais au moins avant je savais que si je changeais d'avis, je pourrais toujours décider d'en avoir, apprendre que j'étais stérile avait compliqué ce choix et abouti à mon divorce. D'ailleurs dans ma famille, seul Lukas était au courant de ma stérilité. Au détour d'une conversation sur sa tombe je lui avais raconté. Ne disait-on pas que pour qu'un secret soit bien gardé, l'une des personnes doit être morte ? C'était mon cas. J'aurai donné toute ma fortune, pour que Lukas soit encore des nôtres, j'aurai même donné ma vie pour ça, mais ce n'était malheureusement pas le genre d'échange que je pouvais faire.

Depuis que son corps avait été rapatrié à Cap Harbor, je venais régulièrement sur la tombe de mon frère, pas une semaine ne se passait sans que j'aille lui parler. Je me souviens qu'une collègue au boulot avait trouvé cela malsain – on aimait beaucoup discuter de moi au boulot – et que je devrais plutôt allait voir un psy. Quand j'étais venu la voir pour lui expliquer le fond de ma pensée, elle s'était ratatiné sur elle-même et s'était aussitôt excusé. Depuis quand on se croisait dans un couloir ou dans une salle de pause, elle baissait le regard et disparaissait de mon champ de vision immédiatement.
Je ne savais pas si c'était malsain, mais en tout cas j'en avais besoin. Cela me faisait vraiment du bien de pouvoir parler à une personne qui ne pensait pas que j'étais une âme sans coeur, j'avais certes Roman, mais ce n'était pas la même chose, et puis il passait beaucoup trop de temps avec Georgiana à mon goût. A l'inverse de moi, il l'a trouvé douce et adorable, alors qu'elle n'était que manipulation.
En parlant du loup, je la trouvais justement sur la tombe de mon frère. Jusqu'à présent j'imagine que j'avais été chanceuse de ne pas la croiser. Je lui laissé même le loisir de terminer ce qu'elle avait à faire sans avoir peur. J'étais juste à l'écoute avec toute mon arrogance. « Je n'ai rien à cacher. Mais comme nos conversations ne sont jamais très amicales, j'aurais tendance à penser que la tombe de Lukas n'est pas le lieu idéal pour nous quereller » Non, selon moi le lieu importait peu. « Ce n'est pas toi qui a l'habitude de dire que Lukas est partout avec toi ? » A moins que je comprenais mal quand elle me parlait ? « Si c'est le cas, il a entendu et assisté à la moindre de nos disputes. Alors ici ou ailleurs ne changera rien » Si certaines personnes pouvaient faire des efforts pour tolérer les gens et apprendre à vivre avec eux, je n'étais pas de ceux là. J'étais même tout le contraire. Quand je n'aimais pas quelqu'un je ne pouvais pas le cacher et je ne me gênais pas pour le dire. Dommage pour Georgiana.  « Écoute Helena, tu ne m'aimes pas, très bien. Mais je n'ai pas à me justifier si je souhaite entretenir la tombe de mon mari » Je ne lui demandais aucunes justifications. Je voulais juste entendre ce qu'elle racontait à Lukas, entendre son plan machiavélique pour récupérer son argent, et pourquoi pas celui de Roman en même temps. « Tu as réussi à le comprendre toute seule ou Roman t'es venu en aide ? » Voir que mon deuxième frère pouvait se faire manipuler lui aussi me mettait hors de moi. « Je viens suffisamment ici pour que la tombe n'est pas besoin d'entretien » Je n'étais pas jardinière, je n'aimais pas me salir, mais de temps en temps j'enlevais quand même les mauvaises herbes, alors non elle n'avait pas besoin de venir ici. Au final, elle aussi cherchait la provocation, je ne faisais qu'y répondre. « Que tu le veuilles ou non, j'ai été mariée à ton frère. Je l'ai aimé et il m'a aimé en retour. Tu peux ne pas l'accepter, tu peux m'insulter, tu peux m'accuser de jouer la comédie si ça te fait plaisir. Tu n’enlèveras pas ce qu'on a vécu tous les deux » Je sortais les mains des poches de mon manteau pour l'applaudir. « Très beau jeu d'actrice. Si j'étais naïve, j'aurai pu facilement y croire » Vraiment, je comprenais maintenant pourquoi Roman avait pu tomber dans le panneau. Puis elle était jolie alors ça aidait aussi. Je m'approchais d'elle à pas lent. « Jusqu'à preuve du contraire, ton mariage n'est qu'un morceau de papier. » Moi aussi j'avais été mariée et pourtant je ne le criais pas sur tout les toits. Un mariage était la chose la plus commune au monde. « Tu peux avoir vécu ce que tu veux avec Lukas, ça ne fait aucune différence pour moi. » Elle pouvait même lui avoir torché le cul, que je m'en moquerais. « Tu t'es mise à dos la mauvaise personne Georgiana » C'était une menace franche et directe, elle savait à quoi s'attendre.




lumos maxima


Dernière édition par Helena Lewandowski le Jeu 12 Oct - 22:06, édité 1 fois
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Re: like a flower made of iron ✻ helena ✻ ( Ven 6 Oct - 16:12 )


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I don't know why you don't like me, but it's ok. I wont fight to make you love me. Because I don't care. You think I'm a cheater, a liar. But I don't care about what you say. I loved your brother. And he loved me. And we were happy. I won't let you destroy everything we had because of your jealousy. I don't want to fight anymore to make you accept me. If you don't like me, then it's good, but don't think I will let you say everything you want about me. You have no idea who I really am. And because you're sad it doesn't mean I will accept everything.


La violence de la disparition de Lukas, Georgiana ne l'avait toujours pas accepté. Elle se souvenait encore des derniers jours qu'ils avaient passé ensemble. Un vendredi soir passé dans un karaoké, à chanter à s'en casser la voix. Un samedi passé à se promener dans les rues de Chicago, à faire quelques courses avant de dîner tous les deux en tête à tête au restaurant. Un dimanche, passé à la maison à ne rien faire si ce n'est discuter devant la télévision, blotti dans les bras l'un de l'autre. Ils avaient leur petite routine, ils la suivaient, en cherchant toujours à dynamiser leur couple. Leur nouveau projet était d'avoir un enfant. Ils en parlaient, même si ce n'était pas encore un projet définitif. Mais ils le désiraient vraiment. Le lundi, ils étaient retournés travailler tous les deux, sachant qu'ils ne se verraient pas avant la fin de la journée. Le mardi s'était déroulé presque de la même façon que la veille. Mais comme chaque semaine, elle avait attendu le mercredi avec impatience. Elle était rentrée plus tôt, elle avait cuisiné. Elle avait attendu. Et il n'était jamais rentré. Le choc avait été d'une telle violence qu'elle avait cru mourir aussi. Elle avait eu l'impression qu'un gouffre s'était ouvert à ses pieds et qu'elle tombait, sans jamais atteindre le fond. Il lui arrivait encore de culpabiliser. S'ils n'avaient pas convenus que tous les mercredis Lukas irait faire les courses pendant qu'elle leurs préparerait un bon petit plat, il aurait encore été en vie. Mais pendant plusieurs années, il n'était rien arrivé. Cela aurait pu arriver n'importe où, n'importe quand. Alors la culpabilité avait fini par se dissiper, pour laisser place à la colère. La colère contre cette vie, si sadique et malveillante, qu'elle lui avait arraché l'homme de sa vie. De la façon la plus violente qu'il puisse être. La jeune femme en avait souffert. Trop souffert. Elle avait mal, dans chaque cellule de son corps. Mais la douleur avait fini par s’estomper elle aussi, laissant peu à peu place à un soleil qui brillait, au bout d'un tunnel bien trop sombre. Mais la douleur n'avait jamais disparue et chaque jour elle se demandait ce que Lukas et elle avaient fait pour mériter d'être séparés de la sorte. Alors la jeune femme venait lui parler. Plusieurs fois par semaine, elle se rendait sur sa tombe, pour l'entretenir, pour discuter avec lui. C'était idiot de considérer ce lieu comme un symbole, surtout que la jeune femme lui parlait parfois aussi quand elle s'occupait de son jardin, quand elle était seule dans sa maison, quand elle allait se coucher. Elle était persuadée qu'il était avec lui et qu'il entendait. Et si la demoiselle n'avait jamais eu honte de discuter avec un fantôme, un souvenir du passé, elle n'avait pas la moindre envie de lui parler devant sa sœur. Cette femme la mettait mal à l'aise. Elle interprétait chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, comme la preuve des manipulations de la jeune femme. Si elle savait. Si elle la connaissait. Elle saurait combien Georgiana aimait son frère et combien elle était incapable de faire du mal à quelqu'un. Mais elle ne voulait pas la connaître. Elle préférait s'entêter à penser que Georgiana était une représentante du mal incarné, venu pour détruire sa famille. Georgiana était fatiguée par tout ce cirque. Après un an, si elle avait voulu mettre en place un stratagème pour ruiner les Lewandowski, elle l'aurait déjà fait. Georgiana soupira. Elle était fatiguée qu'Helena interprète chacune de ses paroles à sa façon. Elle avait beau se montrer patiente, sa patience avait justement des limites. « Je crois qu'il y a méprise Helena. Tu interprètes comme toujours mes paroles comme tu le désires. Je n'étais pas en train de dire que Lukas n'était pas avec nous en général. J'étais simplement en train de dire qu'un cimetière n'était pas l'endroit idéal pour avoir l'une de nos … conversations. Simple question de respect. Et de bon sens », rétorqua-t-elle, peu disposée à se montrer polie. Après tout, Helena semblait réellement dépourvue de bon sens. Sinon, jamais elle n'aurait cherché la dispute dans un cimetière. Pour Georgiana, un cimetière était un lieu de paix et de recueillement et il était malvenu de se quereller dans un lieu pareille. Elle n'avait pas envie d'en venir à la dispute avec sa belle-sœur dans un lieu si symbolique. « Oh ne t'inquiète pas, Roman n'a pas eu besoin de me l'expliquer et d'ailleurs cette aversion est parfaitement réciproque », répondit-elle tout aussi froidement. Quand Georgiana avait débarqué à Cap Harbor, un an plus tôt, elle avait des questions et elle voulait des réponses. Avec le temps, elle avait apprit de nombreuses choses sur Lukas et la seule chose qu'elle désirait, c'était bien s'entendre avec sa famille. Elle avait cherché à se rendre agréable aux yeux d'Helena aussi. Mais en voyant l'aversion et l'antipathie de celle-ci, elle avait fini par laisser tomber. Maintenant, fatiguée de se faire insulter, elle ne se laissait plus faire. « Que les choses soient claires : je n'ai aucunement de ton autorisation pour venir ici. Comporte toi comme une peste si ça te fait plaisir, mais je viendrais ici, aussi souvent qu'il me chantera, à n'importe quel moment. Tu veux entretenir la tombe également ? Je t'en prie. Mais je ne me priverais pas d'arracher les mauvaises herbes et de planter de nouvelles fleurs pour satisfaire tes petits caprices », rétorqua-t-elle avec détermination. A vrai dire, Georgiana commençait à être vraiment énervée. Sa patience avait vraiment ses limites. Lukas lui manquait et elle se fichait pas mal de ce qu'Helena pensait : elle viendrait ici autant qu'elle en aurait envie. D'autant plus que Georgiana aurait pu lui répondre que sa présence était plus légitime que la sienne, puisqu'elle avait coupé les ponts avec Lukas quand il était encore vivant. La différence entre Helena et Georgiana, c'était que cette dernière ne souhaitait pas appuyer sur les points sensibles. « Tu me fatigues Helena », répondit-elle en levant les yeux au ciel. Qu'elle pense ce qu'elle voulait. La jeune femme voulait juste rassembler ses affaires et s'en aller. Passer du temps avec Helena était justement une perte de temps et elle avait bien autre chose à faire. Mais la femme d'affaire n'en avait pas fini avec elle. Face aux provocations de sa belle sœur, qui tentait de l'intimidait, la jeune femme ne put se retenir. Elle fronça les sourcils et c'était comme si les mots s'échappaient tous seuls de sa bouche, sans qu'elle ne puisse les arrêter. « Je crois que la seule à jouer la comédie ici, c'est toi. Mon mariage n'était peut-être qu'un bout de papier, mais j'ai étais présente pour Lukas de son vivant. Tu joues à la sœur éplorée, mais où étais-tu toutes ces années, quand il était encore en vie ? », s'emporta-t-elle, regrettant ses mots à la seconde où elle les avait prononcés. Elle ne pouvait pas les retirer cependant. Sa lèvre inférieure se mit à trembler, dû sans doute à son cœur parcouru par une décharge d'adrénaline qui se mettait à battre rapidement. Mais au lieu de s'excuser, elle entendit les menaces proférées par la jeune femme et elle se redressa de toute sa taille. « Et toi tu as choisi la mauvaise personne à intimider. Je n'ai pas peur de toi Helena », siffla-t-elle entre ses dents. En vérité, si, elle avait peur d'elle. Mais il était hors de question qu'elle s'abaisse à lui laisser croire que c'était vraiment le cas. Plutôt mourir que de s'abaisser à se mettre à genou devant cette peste.

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Re: like a flower made of iron ✻ helena ✻ ( Jeu 12 Oct - 22:07 )






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Depuis qu'elle était apparue dans nos vie, mener la vie dure à Georgina était presque devenue mon passe-temps favori. Le mieux ? C'était qu'elle arrivait à me donner les armes pour. A sa façon d'être, à sa façon de vouloir plaisir à tout le monde avec ses manies de petite mademoiselle adorable, à sa façon de vouloir être aimé par mes parents et Roman, elle faisait en sorte que je la déteste. Si tout le monde était rapidement tombé sous son charme, ce n'était pas le cas pour moi. J'étais trop habitué à ce genre de personne dans ma vie professionnelle pour ne pas me laisser berner. Les personnes comme Georgina ? J'en faisais mon quatre table autour de la table de négociation. Ceci dit, si je devais bien reconnaître qu'elle savait quand même se montrer tenace face à moi. Je savais qu'elle avait peur – je le voyais dans son regard – mais pour autant elle ne voulait pas me laisser gagner. Elle devait pourtant se rendre à l'évidence, elle était de trop parmi nous. Elle était de trop dans notre famille.  Avoir été marié à Lukas ne changeait absolument rien pour moi et si c'était ici, dans ce cimetière que je pouvais la faire craquer, je ne m'en priverais absolument pas.
Généralement j'aimais être tranquille quand je venais parler à mon frère, et contrairement à Georgina, je ne parlais pas à haute voix, les gens n'avais pas besoin de savoir ce que je disais à mon frère, mais je devais avouer que ça m'arrangeait que ma soit disant belle sœur soit ce genre de personne, ça m'aurait permis d'en apprendre un peu plus sur la suite de son plan, malheureusement il semblait que ma présence la gênait. Je ne comprenais absolument pas pourquoi, j'étais même prête à attendre sagement sur le côté pour la laisser finir. Si ce n'était pas une preuve de ma bonne foi, je ne savais pas ce que c'était. Dommage pour moi, elle ne voyait pas les choses de la même façon. Elle avait sûrement besoin de se sentir connecté à lui pour pouvoir parler et dans ce cas ma présence n'était pas la bienvenue.
Le seul point noir à tout cela, c'était que Roman était du côté de cette étrangère. Je ne comprenais pas pourquoi et souvent on se disputait à cause d'elle, pour autant je ne changerais pas mon comportement face à elle. Il n'y aurait qu'un gagnante et comme toujours, ça sera moi. Notre dispute aussi inutile soit-elle, me faisait du bien, quand bien même Georgina pensait que ce n'était pas l'endroit idéal pour cela, parce que le cimetière, parce que la tombe de mon frère et tout ça. Selon moi cela ne changeait rien. Ici ou ailleurs le résultat resterait le même. « Je crois qu'il y a méprise Helena. Tu interprètes comme toujours mes paroles comme tu le désires. Je n'étais pas en train de dire que Lukas n'était pas avec nous en général. J'étais simplement en train de dire qu'un cimetière n'était pas l'endroit idéal pour avoir l'une de nos … conversations. Simple question de respect. Et de bon sens » Parce qu'elle pensait pouvoir me faire un cours sur le savoir vivre et les règles de bienséance ? Ça n’allait pas être possible non. « Tu sais bien que je suis à l'affût de la moindre erreur. C'est vrai que ça ne doit pas être facile de devoir être sur le qui-vive à chaque instant. » Je ne prenais même pas la peine de répondre à son attaque sur mon bon sens, ça serait m'abaisser à pas grand-chose de faire ça.
En tout cas, j'étais fière d'elle, elle avait réussi à comprendre que je l'appréciais pas, mais je doutais qu'elle ai pu le deviner toute seule. Roman avait du la mettre sur la voie. « Oh ne t'inquiète pas, Roman n'a pas eu besoin de me l'expliquer et d'ailleurs cette aversion est parfaitement réciproque » Je l'applaudissais parce que j'étais vraiment étonné qu'elle puisse comprendre sans l'aide de personne. « Et c'est maintenant que je dois pleurer parce que tu ne m'aime pas ? Ou avoir le coeur brisé peut-être ? » Les gens qui me maudissait était mon lot quotidien. « Tu n'est que la énième personne sur une liste » Une liste dont j'étais bien incapable de rédiger. Pour autant, je ne pensais pas qu'un jour je serais en train de me disputer avec quelqu'un sur la tombe de mon frère alors que j'étais uniquement venu pour lui dire bonjour. « Que les choses soient claires : je n'ai aucunement de ton autorisation pour venir ici. Comporte toi comme une peste si ça te fait plaisir, mais je viendrais ici, aussi souvent qu'il me chantera, à n'importe quel moment. Tu veux entretenir la tombe également ? Je t'en prie. Mais je ne me priverais pas d'arracher les mauvaises herbes et de planter de nouvelles fleurs pour satisfaire tes petits caprices » Oh mais c'était qu'elle était capable de me répondre la petite. « Ne soit pas si mélodramatique. Je ne t'ai jamais interdit de venir sur sa tombe, sinon crois moi tu ne serais pas là actuellement. » J'étais une garce, mais malheureusement pour moi le cimetière était un lieu public.

« Tu me fatigues Helena » Je souriais face à cette remarque. Si je pouvais la fatiguée suffisamment pour qu'elle disparaisse de nos vies, ça m'arrangeait, mais cette femme était vraiment pire qu'une sangsue. Et avant qu'elle ne parte, j'avais une dernière chose à lui dire, lui faire bien comprendre que sa comédie ne prenait pas avec moi, et que face à moi elle ne tiendrais pas la route, je finirais par l'user. « Je crois que la seule à jouer la comédie ici, c'est toi. Mon mariage n'était peut-être qu'un bout de papier, mais j'ai étais présente pour Lukas de son vivant. Tu joues à la sœur éplorée, mais où étais-tu toutes ces années, quand il était encore en vie ? » L'espace d'un instant je restais interdite face à ce qu'elle venait de me dire, et puis la colère reprenait le dessus. Comment cette petite conne osait parler des choses qu'elle ne connaissait pas ? Qu'elle ne comprenait pas ? Jusqu'à présent j'avais été gentille avec elle, loin de lui faire voir la pleine puissance de ma cruauté, maintenant je n'allais plus me gêner. « Et toi tu as choisi la mauvaise personne à intimider. Je n'ai pas peur de toi Helena » Maintenant qu'elle avait réussi à faire naître la rage en moi, je la regardais sans sourciller des yeux, un sourire carnassier aux lèvres. « Oh si tu as peur de moi, je le vois dans tes yeux, à ta façon de te tenir devant moi » Elle ressemblait à ma secrétaire qui ne savait pas comment s'adresser à moi. Si je m'y prenais bien, je pourrais presque la faire pleurer. « Et ne parle plus jamais de ma relation avec Lukas, tu ne sais pas tout ce que j'ai abandonné pour lui, tout ce que j'ai fait et j'étais prête à faire pour lui » Alors que lui était parti sans un regard, presque sans me dire au revoir. Ce jour là il m'avait brisé le coeur, je m'étais sentie seule et abandonnée comme jamais. C'était en partie lui qui avait fait ce que j'étais maintenant. « Tu veux jouer à la plus maligne avec moi ? Mais à sa mort, tu ne connaissais pas notre famille, tu ne savais pas qu'il avait eu une vie ici » Au final, est ce que Georgina comme moi on avait vraiment su qui était Lukas ? « Fais tes valises et retourne à Chicago. » C'était le seul conseil que je pouvais lui donner et surtout que je consentait à lui donner.





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Dernière édition par Helena Lewandowski le Sam 4 Nov - 11:38, édité 1 fois
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Re: like a flower made of iron ✻ helena ✻ ( Mer 18 Oct - 17:22 )


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I don't know why you don't like me, but it's ok. I wont fight to make you love me. Because I don't care. You think I'm a cheater, a liar. But I don't care about what you say. I loved your brother. And he loved me. And we were happy. I won't let you destroy everything we had because of your jealousy. I don't want to fight anymore to make you accept me. If you don't like me, then it's good, but don't think I will let you say everything you want about me. You have no idea who I really am. And because you're sad it doesn't mean I will accept everything.


Quand Lukas était mort, Georgiana avait découvert qu'elle avait une belle-famille. Et a cette pensée, elle était devenue curieuse de savoir tout ce que Lukas lui avait caché. Pour elle, il était important de parler avec les membres de la famille Lewandowski. Elle avait ainsi découvert que Lukas, né dans une famille riche, avait voulu prendre son indépendance financière et réussir tout seul dans la vie. La jeune femme n'avait pu que l'aimer d'avantage pour cela, parce que même s'il lui avait caché la vérité, elle comprenait pourquoi il avait fait ça. Certes, Georgiana ne savait pas ce que ça faisait que d'être élevé dans une famille riche, quand bien même ses parents n'étaient pas pauvres non plus. Mais elle savait ce que ça faisait que de travailler dur pour réussir dans la vie et elle savait que ça apportait une certaine fierté. A la place du jeune homme, elle aurait fait la même chose. Alors la jeune femme avait fini par accepter ce secret et elle s'était même réjouie de pouvoir rencontrer sa famille. Ses parents étaient tous les deux adorables. Surtout sa mère. Elle avait ressorti les vieilles photos et elle lui avait parlé de son grand garçon pendant des heures et des heures. Georgiana avait été heureuse de partager ce moment avec elle. Elle avait découvert un autre aspect de Lukas. Et puis, c'était un peu comme si les deux femmes se comprenaient et se consolaient de la sorte. Non, entre elles, il n'y avait pas la traditionnelle rivalité mère – belle-fille. Mais pour compenser, il y avait Helena. Georgiana savait que Lukas avait un frère et une sœur, mais elle ne les avait jamais vu avant de débarquer à Cap Harbor. Mais elle n'avait jamais réussi à comprendre comment Helena pouvait faire partie de cette famille. Quand on voyait la gentillesse de ses parents, de Lukas et de Roman, elle se demandait où les choses avaient déraillé pour que la reine de glace face partie de cette famille. Non seulement Helena était froide, mais elle était aussi – aux yeux de la jeune femme du moins – profondément méchante. Georgiana n'avait jamais su ce qu'elle avait fait à la jeune femme pour s'attirer ses foudres. Mais aujourd'hui, elle s'en fichait pas mal pour être sincère. Elle était plutôt exaspérée à l'idée de la croiser et ses théories du complot commençait sérieusement à la fatiguer. Des fois, Georgiana avait même envie de lui dire que oui, elle avait raison, qu'elle n'en avait qu'après l'argent de Lukas. Comme ça, Helena aurait ce qu'elle voulait et Georgiana aurait enfin la paix. De toute façon, l'héritage avait été parfaitement légal. Mais elle savait aussi qu'Helena ne s'arrêterait jamais avant d'avoir eu ce qu'elle voulait. Et elle était aussi à peu près certaine qu'Helena ne savait pas ce qu'elle voulait et elle lui en ferait sans doute baver pendant très longtemps. Et que pouvait-elle faire contre cela ? Rentrer chez elle, en Allemagne ? C'était hors de question pour elle de s'abaisser à cela. Face à une énième provocation de la polonaise, Georgiana lui adressa un sourire bienveillant. « Pauvre Helena. Sincèrement, j'ai de la compassion pour toi. Ça doit être fatiguant de passer un an à chercher des arguments pour étayer ta théorie du complot et de ne rien trouver pour prouver que tu as raison », souffla-t-elle d'une voix douce. Et quand bien même cette phrase pouvait paraître très ironique, Georgiana était sincère. Parce qu'elle ne savait pas pourquoi sa belle-sœur agissait de la sorte, mais ce qu'elle savait, c'était que c'était épuisant de détester quelqu'un de la sorte. Georgiana en était elle-même fatiguée et elle se contentait généralement de l'éviter ou de l'ignorer. Alors elle imaginait bien que leur relation tendue ne devait pas être plaisante pour la polonaise. Certes, elle pouvait comprendre que la femme d'affaire ait pu se méfier d'elle au début, alors qu'elle débarquait comme un cheveux sur la soupe. Mais le temps était passé et cette situation commençait à devenir vraiment lassante. « Avoir le cœur brisé ? Je doute que tu aies un cœur. Et d'ailleurs je doute même que tu sois capable de pleurer », répondit-elle avec indifférence. Et pour le coup, elle se fichait pas mal du ressentit d'Helena. Ça avait le cas il y a un an, mais désormais elle se fichait des états d'âme de la jeune femme. « Tu en as l'air très fière. Je suis contente pour toi si tu es heureuse d'être détestée par ton entourage », répondit-elle. Que pouvait-elle dire d'autre ? Georgiana avait besoin d'être aimée. Elle voulait être entourée et appréciée. Elle ne supportait pas d'être seule, elle avait besoin d'un entourage. Si Helena était l'inverse d'elle et qu'elle préférait être détestée, c'était son choix et Georgiana l'acceptait. Et puis, pour une fois qu'elles étaient sur la même longueur d'ondes, c'était déjà beaucoup. L'allemande, généralement si calme, commençait à perdre patience. Helena pouvait être une garce si ça lui chantait, mais elle ne l'empêcherait pas de visiter la tombe de Lukas. « Même si tu le voulais Helena, tu ne m'empêcherais de venir. Tu sembles oublier que l'épouse à autant de droits que la famille », souffla-t-elle avec agacement. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle elle avait hérité et donc la raison pour laquelle Helena la détestait. Georgiana se demandait parfois si Helena lui foutrait la paix si elle renonçait à son héritage. Mais elle ne le ferait pas, de toute façon, parce qu'elle n'avait pas envie de plaire à une personne aussi détestable. D'ailleurs cette conversation commençait vraiment à l'énerver et elle aurait aimé y mettre fin pour reprendre ses activités. Tellement énervée, que Georgiana venait de perdre le contrôle et de prononcer des paroles qu'elle risquait de regretter par la suite. Mais elle avait raison, en un sens. Elle avait toujours été persuadée qu'il y avait une raison pour laquelle Lukas ne parlait jamais de sa sœur et Roman la lui avait expliquée. Que cela plaise à Helena ou non, les dix dernières années de la vie de Lukas avaient été avec Georgiana. Elle pouvait voir la surprise causée par son audace sur Helena. Elle pouvait également voir la colère de la jeune femme et se préparait à subir sa foudre. « Tu prends tes désirs pour la réalité. Je ne me laisserais pas intimider par toi », rétorqua-t-elle. Oui, Helena était un peu une folle furieuse et oui, elle lui faisait un peu peur. Cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle allait se laisser manipuler et intimider par la jeune femme. Elle en avait vu d'autre dans sa vie, elle n'allait pas se laisser abattre par une femme qui pensait pouvoir contrôler tout et tout le monde juste parce qu'elle était une peste. « Si tu ne veux plus que je parle de ta relation avec Lukas, ne parle plus de la mienne avec lui dans ce cas. J'ai été gentille très longtemps Helena mais je ne te laisserai pas me marcher dessus plus longtemps », rétorqua-t-elle sans se laisser démonter. Il était temps peut-être qu'elle démontre à sa belle-sœur qu'elle aussi pouvait avoir du caractère et qu'elle n'avait pas l'intention de continuer à se laisser marcher sur les pieds. Elle n'était pas un paillasson. « Il avait ses raisons de ne pas me présenter sa famille. Malheureusement, on ne risque pas de lui demander laquelle », siffla-t-elle entre ses dents, agacée. « Désolée de te le dire, mais ma vie est ici désormais et que ça te plaise ou non, je vais rester », répliqua-t-elle avec détermination. Elle adorait cette ville, elle adorait ses nouveaux amis, elle adorait sa maison. Bref, la jeune femme n'avait pas la moindre envie de repartir pour Chicago. « Tu ferais mieux de laisser tomber Helena », finit-elle par ajouter. Ce n'était ni une menace, ni un conseil. C'était une simple constatation. Parce qu'elle ne trouverait jamais rien. Il n'y avait rien à trouver. Georgiana n'était rien d'autre qu'une veuve éplorée.

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Re: like a flower made of iron ✻ helena ✻ ( Sam 4 Nov - 11:39 )






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« Avoir le cœur brisé ? Je doute que tu aies un cœur. Et d'ailleurs je doute même que tu sois capable de pleurer » Dire ce genre de chose avait autant d'effet sur moi que la secrétaire qui se met à pleurer parce que je lui ai parlé avec trop de méchanceté. C'est une vérité absolue et ça ne me dérange absolument pas. Tout comme ça me dérange pas de savoir que Georgina me déteste. En même temps vu tout ce que je lui faisait endurer le contraire m'aurait étonné. A moins qu'elle ne soit maso, mais j'en doutais, elle n'avait pas le caractère nécessaire pour ça. Elle était trop gentille. A bien y regarder, ma belle sœur était tout le contraire de moi. J'étais froide et implacable, alors qu'elle était douce et sociable. Je pouvais comprendre presque comprendre pourquoi Lukas était tombé dans son piège. « Tu sais que sans coeur, je serais déjà morte ? » Le coeur n'était qu'un organe parmi tant d'autre. Certes le plus important, mais ce n'était pas lui qui faisait qu'on ressentait des choses pour quelqu'un. C'était juste que les gens trouvait la métaphore jolie. Elle n'était pas stupide, elle savait que sans coeur on était rien. Du moins je l'espérais pour elle, sinon son cas était vraiment désespéré. « Tu en as l'air très fière. Je suis contente pour toi si tu es heureuse d'être détestée par ton entourage » Elle n'imaginait pas à quel point. Faire peur aux autres, inspiré de la crainte au boulot, était un pouvoir dont je ne pouvais pas me passer. « Qui te dis que je suis détestée par mon entourage ? Mes parents m'aiment, Roman aussi, et ma grand-mère aussi. Tu parles de choses que tu ne comprends pas » Ma famille et mes rares amies faisaient partie de mon entourage, le reste ce n'était rien pour moi. « Au boulot ce ne sont que des gens dont j'ai besoin pour avancer alors oui ils peuvent me détester je m'en moque. » De toute façon qui était au boulot pour se faire des amis ? Surtout que c'était le meilleur moyen pour se retrouver avec un poignard dans le dos. Puis avec si peu de gens dans mon entourage, j'avais moins de risque de justement avoir le coeur brisé comme je l'avais eu à la mort de Lukas.
S'il y avait bien quelque chose que je détestais aussi quand je parlais avec les gens, c'était quand il se montrait aussi dramatique. Comme était en train de le faire Georgiana actuellement. Elle montait sur ses grands chevaux en disant que jamais je l'empêcherais de venir sur la tombe de Lukas et blabla blu. Est ce que j'avais déjà fait une telle chose ? Je tolérais sa présence, c'était déjà pas mal, puis surtout je ne pouvais pas faire grand-chose pour la dissuadais de venir, et je n'allais certainement pas établir une surveillance constante du cimetière. Je n'étais pas aussi misérable que cela. « Même si tu le voulais Helena, tu ne m'empêcherais de venir. Tu sembles oublier que l'épouse à autant de droits que la famille » Elle n'avait pas besoin de me le dire, je connaissais très bien les lois, mais il ne fallait pas qu'elle oublie qui était son adversaire. « Ne t'inquiète pas pour ça, je ne l'oublie pas. Mais tu sais, toutes les règles sont contournables, il en va de même pour la loi » Elle pouvait se cacher derrière ce qu'elle voulait, je finirais pas trouver un moyen pour faire annuler ce mariage et faire échouer son plan.

De la part de Georgiana, je m'attendais à beaucoup de choses, mais certainement pas qu'elle ose s'en prendre à moi de cette façon. Elle savait de quoi j'étais capable, elle savait qu'elle était en train de faire la plus grosse erreur de sa vie en me disant qu'à l'inverse de moi, elle avait été présente pour Lukas. Jusqu'à présent j'étais calme, je me trouvais même presque gentille avec ma soit disant belle sœur, mais elle avait dit la phrase de trop. Elle voulait me faire croire qu'elle n'avait pas peur de moi et pourtant à cet instant précis alors que je me tenais devant elle, prête à lui faire subir ma colère et ma haine, elle ressemblait à un lapin pris au piège dans son terrier. « Tu prends tes désirs pour la réalité. Je ne me laisserais  pas intimider par toi » Je rigolais, un rire sans joie, face à cette tentative de reprendre le contrôle de la situation. Elle n'y arriverait pas, elle pouvait se mentir à elle-même, mais certainement pas à moi. Bien des gens au boulot avait voulu faire la même chose que Georgiana. Beaucoup avait voulu s'opposer à moi. Ils avaient été viré et moi j'étais toujours en place. « Qui te parle d'intimidation ? Je n'ai pas besoin de ça pour que tu ais peur, ma seule présence suffit à te rendre mal à l'aise » Elle pouvait le nier autant qu'elle le voulait, on savait toutes les deux que c'était vrai. Je la mettais en garde, si elle parlait encore une seule fois de ce qui s'était passé entre Lukas et moi, je n'aurai plus aucune pitié. « Si tu ne veux plus que je parle de ta relation avec Lukas, ne parle plus de la mienne avec lui dans ce cas. J'ai été gentille très longtemps Helena mais je ne te laisserai pas me marcher dessus plus longtemps » Les mots qui sortaient de sa bouche n'avait aucun sens pour moi. Elle essayait de se rebeller, de montrer qu'elle avait du caractère, mais il était trop tard pour ça. Surtout que Lukas lui avait menti à elle aussi. Pendant leur soit disant mariage où ils étaient heureux et amoureux, mon tendre frère n'avait pas hésité une seule seconde à lui cacher qu'il avait une famille. Quel genre de mari peut bien cacher sa à la soit disant femme de sa vie ? Quelqu'un qui s'est fait avoir justement. « Il avait ses raisons de ne pas me présenter sa famille. Malheureusement, on ne risque pas de lui demander laquelle » Et la raison était toute trouvé à mon sens. [color=darkseagreen] « Évidemment, il n'avait pas confiance en toi. » Pour une personne comme Georgiana, je savais que parler de confiance, pouvait faire mal.
La seule chose que je pouvais lui conseiller de faire, c'était tout simplement de repartir à Chicago. Au moins là bas elle ne risquait pas de me trouver. « Désolée de te le dire, mais ma vie est ici désormais et que ça te plaise ou non, je vais rester » Effectivement cela ne me plaisait absolument pas, mais ce n'était pas moi qui allait m'en mordre les doigts. Bien au contraire. « Tu n'as pas d'amis ici, pas de famille. Au final absolument rien ne te retient. » A moins qu'elle aimait vraiment quand je la prenais pour responsable de tout et elle aimait que je lui fasse peur. C'était son choix, mais un très mauvais choix selon moi. « Tu ferais mieux de laisser tomber Helena » Elle était vraiment adorable à vouloir jouer les femmes fortes. « Tu vois, c'est là où tu fais erreur. Laisser tomber ne fait pas parti de ce que je suis » J'étais une hyène enragée, voire même un orque prêt à tout détruire sur son passage. « Peut-être que pour l'instant je n'ai rien trouvé contre toi, mais ce n'est qu'une question de temps » Et le temps ce n'était pas ce qui me manquait. « Au final, tu n'es rien d'autre qu'un client un peu difficile que je dois faire plier pour gagner. Tu n'est qu'un dossier de plus » Quelqu'un aurait pu me dire que c'était méchant de la réduire à un dossier, mais je n'allais quand même pas dire qu'elle était importante. « J'espère pour toi que tu n'as rien à te reprocher parce que je vais décortiquer les moindres détails de ta vie » J'avais les moyens de le faire, j'avais le bras long et j'allais me faire un moyen plaisir et déplacer mes points pour trouver son point faible. « Même ce que tu as fait quand tu étais petite, rien ne m'échappera tu peux en être sûre » J'étais une psychopathe, j'en avais clairement conscience, mais à ce niveau je m'en foutais. Georgiana était simplement une petite arriviste qui avait réussi à séduire mon frère pour récupérer son argent et ses parts dans l'entreprise familiale.





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Re: like a flower made of iron ✻ helena ✻ ( Mar 7 Nov - 19:57 )


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Georgiana était fatiguée de se battre avec Helena. D'autant plus que leurs querelles ne menaient strictement à rien. Elle était certaine qu'Helena n'avait strictement rien à faire de ce que Georgiana lui disait, que ça ne l'atteignait pas. Et c'était plutôt réciproque. Au départ, Georgiana avait prêtait beaucoup d'importance à ce que la polonaise pouvait penser d'elle. Mais c'était terminé depuis longtemps maintenant. Si Helena voulait continuer à s'entêter à voir le mal chez elle, qu'elle le fasse. Georgiana n'avait pas envie de se battre. Par moment, juste à cause de la brune, elle en venait à regretter d'avoir cherché à connaître la famille Lewandowski. Heureusement que Roman et ses parents étaient là pour relever le niveau. Georgiana ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. A quoi bon ? Que voulait dire toute cette histoire ? C'était totalement ridicule. Elles feraient bien mieux toutes les deux de totalement s'ignorer, ce serait bien plus simple. Mais quelque chose lui disait qu'elle n'obtiendrait pas cela de sa belle-sœur. « Joue sur les mots si ça te fait plaisir. A vrai dire, je trouve ça triste. Tu préfères te battre contre les gens plutôt que de les laisser t'aimer. C'est dommage », souffla-t-elle. Enfin, elle se doutait que ce genre de discours n'aurait aucun impact sur elle et qu'Helena n'allait pas se mettre à genoux en pleurant, parce qu'elle voulait être aimée. Mais selon Georgiana, de l'amour, c'était ce qui manquait  à sa vie pour l'attendrir. Elle savait qu'elle avait vécu l'échec d'un mariage. Mais un homme aimant, des amis chaleureux, une famille tendre, peut-être que cela lui permettrait de s'adoucir. Ou pas. La jeune femme était une éternelle optimiste et pourtant elle commençait à penser qu'Helena était purement et simplement un cas désespéré. Malgré elle, Georgiana ne put s'empêcher de sourire. « Tu penses avoir réponse à tout, n'est-ce pas ? », questionna-t-elle. Ce n'était pas une question dans le fond. Il était évident que la polonaise pensait avoir réponse à tout. Mais elle avait tort. Oui le cœur était un organe, mais avoir du cœur avait une signification bien différente. Mais quand on était aussi froide que la glace, on ne devait pas comprendre cela. Pas plus qu'on ne devait comprendre ce que c'était que d'être aimé. « Et tu crois qu'un peu de famille c'est suffisant ? », ajouta-t-elle. Georgiana soupira. Pourquoi est-ce qu'elle continuait à discuter avec elle ? Et surtout, pourquoi est-ce qu'elle s'entêtait à essayer de lui faire entendre raison ? C'était absurde. « Je te souhaite un jour d'être aimée et d'aimer en retour. De comprendre ce que Lukas et moi on vivait », souffla-t-elle. Elle était sincère. Quand bien même Helena risquait de le prendre mal et de l'attaquer encore une fois, elle était sincère. Si la jeune femme finissait par vivre un véritable amour, sincère et profond, le grand amour comme celui qu'on ne vivait que dans les films, elle finirait peut-être par comprendre ce qui motivait la vie de l'allemande Oui Georgiana est naïve. Pourtant, elle finirait par perdre patience. Surtout si Helena menaçait de s'attaquer à ce qui comptait le plus à ses yeux : son mariage. « Je ne te laisserais pas faire. Ma gentillesse à ses limites Helena, ne croit pas que je serais un adversaire facile », rétorqua-t-elle, sourcils froncés. Autrement dit, quand on la cherchait, on la trouvait. Georgiana avait un cœur et un esprit faits de contes de fées et de magie de noël. Elle vivait un peu dans le monde des bisounours parfois. Comme Cindy. Mais la jeune femme savait aussi se montrer caractérielle et combative quand il le fallait. Oui, l'allemande n'était pas très à l'aise en compagnie d'Helena. Cela ne voulait pas dire qu'elle allait la laisser mener par le bout du nez. Et d'ailleurs, Helena devait maintenant se rendre compte que quand on la charriait de trop, Georgiana pouvait se montrer très piquante également. Même si la jeune femme regrettait ses paroles, elle savait toutefois qu'elle avait raison. Et elle ne se laisserait pas d'avantage intimider par Helena. Elle était aussi capable d'avoir du caractère quand c'était nécessaire. Son rire était détestable. Arrivait-il à cette femme de rire de joie ? Encore une fois, elle en doutait. « Évidement que je suis mal à l'aise en ta présence. Qui ne le serait pas ? Tu es la froideur incarnée. Ça ne veut pas pour autant dire que j'ai peur de toi. Je n'ai rien à me reprocher, tu ne trouveras rien sur moi. Donc à moins que tu comptes m'assassiner, je pense que je peux dormir sur mes deux oreilles », répondit-elle. Enfin, elle était certaine que sa belle-sœur était capable d'inventer n'importe quoi pour étayer sa théorie du contrôle. Et elle s'avançait peut-être un peu en affirmant qu'elle ne l'assassinerait pas. Peut-être en serait-elle capable, allez savoir. Ce qui était une certitude, c'était que Lukas avait menti aux deux femmes. Face à la réponse d'Helena, Georgiana se contenta de lui adresser un sourire sans joie. Si pour elle, la réponse était que Lukas n'avait pas confiance en elle, l'allemande était tentée de lui dire que c'était peut-être en elle qu'il n'avait pas confiance. Mais cela ne servait à rien de répondre. Cela ne ferait qu'envenimer la conversation. Et elle n'avait qu'une envie : reprendre le cours de sa vie et fausser compagnie à la jeune femme. Ce qu'elle tolérait moins par contre, c'était qu'Helena lui suggère de quitter Cap Harbor. Elle pensait peut-être avoir tous les droits, mais certainement pas celui de la chasser de chez elle. « Ah Helena, ce n'est pas parce que tu n'as pas d'amis que c'est le cas de tout le monde. Figure toi que j'ai des amis et surtout, j'ai un mari enterré juste ici. Je ne quitterai Lukas pour rien au monde », protesta-t-elle. Les insultes gratuites, elle acceptait. Les attaques sans fondement, elle acceptait. Mais elle n'acceptait pas qu'on tente de l'éloigner de la seule chose qui lui restait de son mari. Et tandis qu'Helena répétait ses menaces une fois de plus, Georgiana leva les yeux au ciel et soupirait. Elle avait entendu ça souvent. Et Helena n'avait toujours rien trouvé parce qu'il n'y avait rien à trouver. « Très bien, continue à perdre ton temps si ça te fait plaisir », répondit-elle en haussant les épaules. « Apparemment, je t'en donne du fil à retorde pour une fille bête et naïve, qui a peur de toi mais qui au fond est une grande manipulatrice », affirma-t-elle. Cette phrase renfermait un peu trop de paradoxes. Si elle était si gentille, pouvait-elle seulement être aussi manipulatrice que Helena le pensait ? Elle ne pouvait pas tout être en même temps, c'était une évidence. « Tu sais quoi ? Je t'en prie, fouille », finit-elle par dire. Elle en avait assez de cette histoire. « Je suis née le 22 juin 1989 à Leipzig, si jamais tu as besoin de mon acte de naissance pour vérifier que j'ai bien mon âge, que je suis bien allemande et que mes parents sont bien mes parents », s'énerva-t-elle. Qu'est-ce que Georgiana pouvait bien cacher de son enfance ? Pas grand-chose. Mais ses parents sauraient la recevoir au besoin. « Par contre, je te déconseille de toucher à ma famille », prévint-elle. Sa famille, c'était tout pour Georgiana. Elle serait capable de contre-attaquer si Helena s'en prenait à eux. Elle pourrait même la traîner en justice si nécessaire. Elle ne la laisserait pas toucher aux gens qu'elle aimait. Agacée par cette discussion, la jeune femme rassembla ses affaires de jardinage. « Je te souhaite une très bonne fin de journée, Helena », souffla-t-elle avec politesse, mais sans la moindre forme de joie. Et la jeune femme décida enfin de quitter le cimetière avant que cette conversation ne dégénère.



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