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Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina

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Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Jeu 14 Sep - 21:33 )



Ce RP se déroule environ 15jours/1mois avant la grossesse actuel de Gina.



Don't wanna cry but I break that way
Draven & Gina



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Les mots sont des armes, des coups, ils font plus de mal que les gestes, ils restent marqués dans votre esprit et aiment revenir vous tourmenter, vous torturer là où vous souhaiteriez qu'un doux répit arrive, qu'un ouragan dévastateur, loin de tous les regards, vous égorge, vous détruise inéluctablement. Vous tentez alors de sourire, de faire mine que tout va alors qu’autour de vous tous est calme, normal, créant un contraste saisissant qui n’aura alors de repos qu’une fois que vous serez tombé. La vie est une belle pute qui aime jouir de vos malheurs et qui se réjouit de vos pleurs mais, pour les plus forts, pas de larmes, pas de démonstrations, juste des faux semblants. Des regards parfois perdus dans le vague qui cherchent un petit rien pour s’y tenir. Sauf que ce petit rien ne vient jamais. On dit qu’il n’y a aucun repos pour les braves, il n’y a non plus aucun répit pour les mauvais. A chaque jour suffit sa peine ? Si seulement…

Nous sommes des réservoirs faits pour contenir nos maux, nos souvenirs et aussi loin qu’on puisse les repousser, ils reviendront avec force, rage et brutalité, au moment opportun ou inopportun. Rien ne sert de fuir, où que nous allions, nous les emporterons avec nous. Il ne reste alors plus qu’à se satisfaire des courts répits ou de la manière dont on arrive à faire croire que rien ne nous touche, ne nous atteint. On m’a assuré une fois qu’à force d’avoir mal, on devient comme anesthésié. La personne qui clamait cela n’avait visiblement pas dû avoir à subir autant. On ne mesure la perte, la douleur à rien, chacun porte son fardeau et supporte ce qu’il peut mais, avec le temps, j’envie ceux d’entre nous éternellement endormis, tels des gisants de pierre. Ces âmes au repos éternel qui ne sont plus même que des souvenirs, à peine un nom gravé dans le marbre que les années effaceront.

Ces moments de douleur, je les hais autant que je les recherche, que je les aime, ils me rappellent combien je fus heureuse, combien je fus aveugle ou orgueilleuse à croire que tout serait simple et perpétuel. Rien ne reste, rien n’est éternel, sauf le manque, le vide ou la peine. Le bonheur n’est précieux que par sa capacité à n’être que duperie d’un moment. L’amour, la vie, ne sont fait que de moments simples qu’on ne retrouve que dans ses souvenirs, on n’en apprécie aucunement la valeur sur l’instant et en fait des germes précieux par la suite.

Il n’y a qu’un idiot, un fou, pour croire que les choses puissent un jour reprendre un court normal, j’étais il y a peu encore de ceux-là faut croire... Je glissai mon regard sur cet homme que j’avais épousé, perdu et retrouvé, sur sa silhouette tournée vers cette femme penchée vers lui le visage au plus proche du siens. Sa bouche pulpeuse torturée par ses dents et le désir probant de son corps alors qu’elle tournait d’un main le mélange de son verre et de son autre remontait la distance pour ce rapprocher de la main de Sasha qui ne semblait en rien décidé à la faire reculer ou stopper son ébauche de charme. De mon point de vue je ne pouvais voir qu’elle, ses gestes, son corps voluptueux qui se mettait en valeur pour capturer son attention, je ne pouvais entendre les paroles mielleuses qu’elle lui murmurait entre deux sourires pétillants. Mais je pouvais parfaitement voir sa bouche brûlante d’envie, chacun des appels de son corps et la position calme de Sasha qui ne l’éloignait pas ou ne semblait pas refroidit par son implication à le faire vaciller. Je me demandais douloureusement si les choses avaient été ainsi la foi ou il m’avait trompé. J’inclinai la tête la gorge serrée alors qu’elle lâchait son verre pour glisser sa main sur sa nuque et approcher ses lèvres de son oreille. Il ne m’en fallait pas plus, pas autant pour me retrouver en quelques secondes en enfer. Pour sentir le sol s’écrouler sous mes pieds.

Pourtant, n’avait-il pas tout fait pour que j’oublie, pour que cela ne soit plus jamais ? La barmaid me lança un regard et suivit mon point de vue après avoir compris que j’étais sur le point de basculer, elle se redressa et je lui fis un signe négatif de tête. Elle dû comprendre car elle se remise à essuyer les verres machinalement, la salle était calme, la nuit était bien entamée et là plupart des clients se trouvaient comme moi il y a peu au chaud sous leurs draps. C’est sûrement la solitude qui m’avais tiré de mon sommeil, le froid de son absence, mais lui qu’est-ce qui l’avait conduit à descendre un besoin d’alcool ? Un appel à passer ? Moi ? Elle ? Je n’avais même plus envie de le savoir, j’avais juste envie de partir, de le laisser avec cette femme qui semblait le captiver assez pour qu’il en oublie à nouveau ses belles paroles.

Mes doigts se glissèrent sur mon jean et je réalisai avec dépit que je n’avais pas les clés du pick-up mais seulement mon téléphone, pas de portefeuille rien, j’aurai sûrement eu le temps de gravir les étages et de prendre mon sac, mais la perspective de me retrouver au milieux de nos affaires me donnait envie de vomir ou était-ce la vision sous mes yeux ? En quelques seconde simplement couverte de son pull, mon short et ses tongs je dévalai la distance de l’entrée au parking.

Je devais partir, m’éloigner, je devais simplement mettre le plus de kilomètres entre lui et elle entre moi et lui, qu’importe que je n’ai rien sur moi. C’était comme un soudain besoin d’air.

Sans demander mon reste en voyant un camion sur le départ j’ouvris la porte passagère.

« Je vous en prie juste quelques kilomètres, la ville voisine, n’importe, mais ne me laissez pas ici. » L’homme me détailla interdit, ouvrit la bouche et la referma, réitéra et finalement démarra. Il n'était pas loin de quatre heures du matin quand mon téléphone sonna plusieurs fois de suite. L’homme n’avait pas eu le cœur de me laisser sur le bord de la route après avoir eu mes explications et m’annonça qu’il me déposerait à Cap, que cela ne lui ferait pas un grand détour. Le souci était que dans mon élan de fuite je n’avais même pas pris mes clés ou mon sac, rien que mon foutu téléphone qui n’arrêtait plus de vibrer.

Trente minutes, il lui avais fallu trente foutues minutes pour trouver la chambre vide, pour s’inquiéter et je le snobais depuis une heure.

« Vous devriez au moins lui dire que vous rentrez ou il va convoquer le FBI pour enlèvement ma petite… » J’en doutais mais craintive de causer des torts à mon sauveur du moment je me décidai à taper un sms qui lui faisait simplement comprendre.

« C’est comme ça que ça s’est passé aussi cette nuit-là ? Sa bouche qui murmure à ton oreille ou c’était différent ce soir ? M’appelles plus Sasha c’est fini. » J’envoyai et mes larmes s’échappèrent, mon souffle se coupa et j’eus toutes les peines du monde à jouer de discrétion dans l’obscurité de la cabine.

Je glissai son nom dans la liste noire pour sauver le peu de batterie de mon téléphone et envoyai un message à Draz, je ne me voyais clairement pas prévenir Gio ou mes frères, pas plus que la famille de Sasha, il était mon seul recours.

« Draz, je sais qu’il est tard, je suis à la rue et mon chauffeur me dépose dans quelques minutes près des docks et je n’ai plus rien, j’ai besoin de toi… » Un bip horrible de batterie sonna dans l’habitacle et je retins mon souffle. Coupant l’écran et vendant un sourire fin à mon chauffeur. « On va venir me prendre je vous remercie. » Dis-je alors qu’il se garait et ne semblait pas convaincu de me laisser partir dans mon état. Je lui fis un nouveau sourire et me laissai tomber au sol depuis la hauteur de la cabine.

« Draz je t’en prie j’ai plus de batterie… » Murmurais-je moi-même en prière de réponse.

En une nuit, votre vie peut basculer, votre existence qui vous semblait déjà compliquée devient plus douce ou plus dure encore. La roue de la fortune ou de l’infortune n’a de cesse de se jouer de vous, de votre cœur. Là où vous ne pensez alors jamais supporter plus, vous avancez d’un nouveau pas et réalisez que la vie n’a alors pas fini de se jouer de vous. L’aube est encore loin et vous n’êtes pas au bout du chemin et bien que votre route soit déjà longue et exténuante, vous ne devez pas relâcher la marche, le cœur gros, lourd ou allégé quelque peu.  Cette vie n’a pas de temps de pause, pas d’arrêt où vous poser, les secondes s’égrènent, les minutes s’amusent et les heures s’enfilent comme des perles dans un jeu de boulier où vos émotions s’entrechoquent les unes aux autres sans aucune sorte de répit. Pas après pas, la solitude reprendra sa place inéluctable à vos côtés et les éclats de rire, les sourires feront à nouveau naître des larmes.

Je marchais depuis peu quand la pluie m’avait surprise, déversant sur moi ses flots d’eau glaciale qui faisaient trembler bien malgré moi mes lèvres et mes membres. Fixant mes yeux sur l’horizon, j’avais bien du mal à distinguer ma route. Peu à peu l’obscurité m’entourait et mes pensées n’avaient visiblement pas décidé de se détacher de leur point de départ. Pourquoi fallait-il que tout soit bien trop compliqué ? Pourquoi devais-je être aussi stupidement amoureuse d’un homme à qui je ne suffirais visiblement jamais ?

Ma batterie sonna le glas de sa fin et je tentai dès lors de me rallier le nom de la rue où il m’avait dit de l’attendre…
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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Ven 15 Sep - 11:20 )


 

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« Don't wanna cry but I break that way. »

 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce soir, c'est un besoin viscérale de me défouler qui m'a conduit dans cette grange où se déroulent des combats pour le moins illégaux. L'atmosphère bestiale et survoltée monte en puissance avec un titre de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], avant que tout ne se mette en place. Les esprits autant que les corps s'échauffent. Je ne me mêle pas spécialement à la foule, n'étant pas de ceux qui se pavanent au milieu des autres comme des coqs pour se faire encenser. Je ne suis là que pour une chose contrairement à ceux qui recherchent un instant de pseudo gloire en venant ici, pouvoir évacuer ma frustration, ma colère, me libérer de tout ce qui me ronge l'esprit et le corps pour quelques heures. La violence n'est sans doute pas le meilleur moyen de trouver ce versatile sentiment de paix qui aura tôt fait de me déserter à nouveau en traitre.

Prenant un instant l'air dehors après trois combats avant de retourner à l'intérieur, je reçois un message de toi. A cette heure, tu nourris mon inquiétude, plus encore avec la détresse qui transparait dans ton message. « Draz, je sais qu’il est tard, je suis à la rue et mon chauffeur me dépose dans quelques minutes près des docks et je n’ai plus rien, j’ai besoin de toi… »
Je m'apprête aussitôt à tout lâcher, peu importe le contrat que je viens de signer pour le dernier combat de la soirée. Mais on m'entraine bientôt sans me laisser le choix dans l'arène. Annuler un combat au dernier moment ne passe pas si aisément, en particulier celui de clôture et c'est soit j'affronte ce mec en expédiant le plus rapidement possible le truc pour te rejoindre aussitôt après, soit c’est plus d'un type qui me sautera sur le coin de la gueule pour me faire passer l'envie de déguerpir sans relever le défi, et là, m'étonnerait qu'après le genre de passage à tabac qu'ils me feront assurément subir, je puisse si aisément te rejoindre dans les temps.

Gonflé à bloc, je rentre dans l'arène comme un boulet de canon et mets l'autre K.O dans un déchainement de furie animé par l’inquiétude que je nourris pour toi. Je crois que je n'avais encore jamais manifesté une telle vivacité et une telle rage pour ainsi en quelques coups, avoir raison de mon adversaire. Étonnant comme l'adrénaline peut prendre le dessus de façon aussi radicale.
Je ne cherche pas mon reste et ne m'attarde pas, même pas pour récupérer le fric censé être à la clé à l’issue de son combat remporté haut la main. Je fonce tout droit en fendant la foule, en direction de mon pick-up. Plus tôt en recevant ton message, j’ai tout juste eu le temps de situer où tu disais te trouver et t'aies indiqué d'aller m'attendre dans un endroit qui craignait moins en me rappelant l'existence d'un bar tout proche près des docks. je me demande d'ailleurs au juste comment tu as atterris dans ce coin. Seulement, à mon arrivée, il est fermé et tu es là sous la pluie battante à attendre sans l'ombre d'un abri. Pour venir ici, j’ai foncé comme un dément sur la route. Après les combats qui ont précédés le final, j’ai ramassé quelques coups qui vont assurément me mettre mal d'ici quelques instants et plus encore après le contre coup demain matin. Mon phalanges ont morflé et pas que ... j’ai encaissé quelques vilains coups qui semblent déjà emprunts à me démanger. Étonnant de voir que avec ce que je me suis plus ou moins pris aux trois combats précédents, j’ai ainsi pu assurer pour le tout dernier.

Descendant du véhicule après m'être garé en vrac à proximité, je déboule vers toi, fou d’inquiétude. Tu es trempée jusqu'aux os et ton expression laisse transparaitre une certaine détresse, celle là même qui résidait dans le ton de ta voix sur la messagerie de mon téléphone.
Je te serre immédiatement dans mes bras en te plaquant un peu brusquement contre moi.

- Tout va bien, je suis là, te rassurais-je en te conduisant à l'intérieur du véhicule.

Je t'aide à t’installer en virant les conneries qui trainent sur le siège passager puis fait le tour du véhicule et récupère une couverture dans le coffre avant de venir la placer sur toi et frictionner un instant tes cheveux  avec l'un des coins du dit plaid. Je referme ensuite la portière de ton côté puis viens m'installer côté conducteur. Je suis trempé moi aussi mais peu importe. Je tends une main vers toi et caresse ta joue du dos de la main.

- Ça va aller Gin ?

Je me contente de cette question pour l'instant tandis que je mets le chauffage à fond dans l'habitacle. Je ne veux pas t'inonder de questions pour l'instant, on verra une fois à la maison au calme à part si tu ressens le besoin de te confier tout de suite maintenant. Toi et moi avons été là l'un pour l'autre depuis qu'on se connait. Je me rappellerais toujours le jour où tu es passée à la boutique, je venais tout juste de perdre mon meilleur ami en ce triste mois de janvier de cette année et tu m'as trouvé en triste état. Quelque chose est passé entre nous, comme une sorte de confiance et d’attachement direct. Et notre relation est née à partir de là, sur des confidences et un soutien qui nous a paru tout naturel alors que ton métier et le mien nous a poussé à travailler quelques fois ensemble. On s'est écouté l'un l'autre et ça nous a fait un bien immense au fil du temps où nous avons alors pris l'habitude de parler de nous, de ce qui nous rongeait, des troubles profonds auxquels nous étions tous deux en proie à ce moment-là. Juste une écoute posée, sans se mêler de la vie de l'autre, tout en respect. Je suis devenu ton meilleur ami et tu es devenues la mienne. Et là présentement, te voir aussi bouleversée me rend juste fou d’inquiétude. J'éprouve une certaine colère en devinant ce qui a pu te mettre dans cet état.
 
 
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Dernière édition par Draven Sword-Cavalera le Lun 18 Sep - 10:48, édité 1 fois
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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Sam 16 Sep - 20:01 )



Ce RP se déroule environ 15jours/1mois avant la grossesse actuel de Gina.



Don't wanna cry but I break that way
Draven & Gina



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Clip clop clip clop, mon regard suivait le ruissellement de l’eau le long de la rigole, quelques mégots et autres traces de vie emportées avec le flot soigneusement maîtrisé, Clip clop clip, c’est le son sur lequel je me concentrais pour oublier les méandres de mon cerveau et ma conscience qui me hurlait que j’aurai dû aller le trouver. Mes mains enserraient mes bras, mes ongles agrippés au tissu trop lourd d’eau du pull que j’avais volé à Sasha en sortant de la chambre.

Mon crâne appuyé au mur je laissais l’eau cheminer, m’anesthésiant là où je me pris à regretter mon impulsivité vacillante entre désir de croire que je m’étais dupée et incrédulité. Je me repassais sa posture, le regard de la jeune femme et fermai les yeux épuisée.

Je n’entendis pas la voiture, malmenant le flux d’eau, je ne pris garde à la portière ou les pas empressés de Draven qui m’avait rejoint, ma fatigue, la peine ou le froid me rendaient tellement indolente que j’en aurai embrassé mère nature pour m’avoir assommé de la sorte.

« Tout va bien, je suis là. » La voix semblait tout droit sortie de ma conscience alors que les hurlements de la pluie refluaient avec elle. Mes mains se glissèrent sur mon visage, repoussant les larmes et la pluie et je n’en bénis que plus le mauvais temps qui avait le mérite d’atténuer ma mauvaise mine ou du moins cacher les larmes avec l’eau. Mon souffle se coupa et enserra ma gorge quand ses bras chauds m’entourèrent, je n’étais plus seule, plus perdue sans plus rien d’autre que mes maux. Mes yeux fixés dans les siens, je ne bougeai pas, Draz me détaillait, non, il me passait au crible là où j’étais bien incapable de réagir, m’entraînant dans sa voiture, me frictionnant, cherchant plus que jamais à prendre soins de celle qui l’avait retiré à sa nuit.

« Ça va aller Gin ? » Mes yeux se relevèrent doucement sur son visage pour mieux voir là où je n’avais juste que sombré dans ses pupilles émeraudes, son visage portait des marques lui aussi, ses mains étaient blessées et alors qu’il contournait le véhicule pour se retrouver trempé sur son siège, la panique commençait à me gagner.

Ma main glacée se glissa sur sa joue pour qu’il me regarde et je me serai maudite sur l’instant si c’était par ma faute qu’il se trouvait ainsi blessé, après tout comment pouvait-il s’être fait ça dans sa cabane ou dans son lit seul ? Il était là devant moi, la pluie dégoulinant sur son visage

« Draz, mais comment tu t’es fait ça ? » En quelques seconde il n'était plus question de moi ou de mes soucis, de ma peine ou que sais-je qui m’avait poussé à tout rater dans ma vie, mais de ce grand bonhomme le visage marqué, les mains tachées de sang et parsemées de coupures. Mon dieu, faîtes que ce soit un cauchemar, réveillez-moi ? Mes yeux passèrent de lui à la rue, je réalisai que je ne savais même pas où je me trouvais, mon téléphone m’avait lâché non loin du point de rendez-vous et si j’avais tourné un moment, lui semblait sortir d’un accident ou d’un passage à tabac.

Combien de temps m’avait-il cherché ? Diable que lui était-t-il arrivé ? Sans que je ne puisse vraiment comprendre ma main glissa de sa joue pour saisir la sienne. Repoussant le plaid qu’il m’avait laissé pour me réchauffer.

« Je… » Voilà que les mots me manquèrent, que je le détaillais, sentant une nouvelle fois les émotions me submerger et les larmes fondre sur mon visage, fort heureusement si arrosé par la pluie que je pouvais bénéficier d’un doute sur ma profonde imbécillité. « Mais qu’est-ce qui t'a mis dans un tel état ? » En réalité hors le sang, les marques, je ne devais pas faire moins pitié que lui. À nous deux une belle paire de paumés détruits. « Tu as mal, mais qu’est-ce qui t’es… » Je relâchai sa main et sans demander me mise à chercher dans les vides poches ou sous le siège les trousse de secours offertes avec les packs de luxe des voitures.

« Merde mais elle est où ta foutue trousse de secours ? Si je tiens l’enfoiré, il va ravaler son acte de naissance et celui de sa grand-mère. » Ralais-je tout en cherchant encore la fichue petite trousse rouge. Il n’était pas mourant, pas non plus dans un état lamentable, mais il était assez amoché pour que ça m’inquiète.  

« Punaise mais qu’est-ce qui s'est passé ! » Il pouvait sûrement me demander la même chose, mais à ma faveur aucun de mes déboires ne ressemblait à un train qui m’avait fait un câlin. Bien qu’en repensant à Sasha, j’en vins quelques secondes à regretter de ne pas avoir plutôt rencontré moi aussi ses potes, les bleus, les coupures, ça se soigne pas vrai ? Les bleus à l’âme et au cœur sont plus fourbes, plus longs, voir indélébiles.

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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Lun 18 Sep - 10:45 )


 

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« Don't wanna cry but I break that way. »

 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tout juste installé derrière le volant, je me soucis de ton état mais tu sembles plutôt remarquer le mien alors que ta main glisse un instant sur ma joue. Je rabats en arrière quelques mèches trempées qui gouttent sur mon visage. Tu réalises alors pleinement mon état en me voyant désormais plus clairement dans la clarté du plafonnier.

« Draz, mais comment tu t’es fait ça ? »

Je jette un œil dans le rétroviseur central. J'ai méchamment pris on dirait. J’esquisse un geste pour te signifier que ce n'est rien de grave. Juste quelques coupures et ecchymoses.

- T'occupes pas de ça, te rassurais-je.

Tu as l'air sincèrement inquiète mais je préfère rester discret sur la question. Apprendre que je m'adonne à des combats illégaux particulièrement violents manquera assurément de te ravir. Ta main saisit la mienne et je songe alors que commencer à te faire des cachoteries alors qu'on s'applique plutôt à se confier l'un à l'autre depuis que l'on se connait et qu'il y a cette confiance entre nous, serait quelque peu malhonnête envers toi. Ou disons plutôt que ça manquerait de cette franchise qui se traduit entre nous. Mais en même temps, je n'ai pas envie que tu t'inquiètes pour moi ou que tu te préoccupes d'autre chose que ce qui t'a assurément mené dans la situation présente, en pleine nuit, perdue au milieu de nul part et trempée jusqu'aux os. Mes doigts se resserrent affectueusement autour des tiens tandis que tu hésites en me détaillant.

« Mais qu’est-ce qui t'a mis dans un tel état ? »

- Je t'expliquerais, me contentais-je vaguement d'esquiver.

« Tu as mal, mais qu’est-ce qui t’es… » demandes-tu en relâchant ma main, commençant à farfouiller dans le vide poches et autres endroits, sûrement à la recherche de la trousse de secours. Ce qui se confirme.

- Arrête ça, on s'en occupera à la maison, ok ? Tu me connais, je ne suis pas en sucre.

« Punaise mais qu’est-ce qui s'est passé ! » insistes-tu.

- C’est de toi que je me préoccupe pour l'instant Gin.  Va-t-on se chamailler à savoir qui se préoccupe le plus de l'autre ? t'interrogeais-je avec un brin d'amusement dans la voix pour détendre l'atmosphère. Attache-toi, t'indiquais-je alors que je démarre. Et prends pas froid, remet-moi ça, dis-je en indiquant le plaid. Je pousse le chauffage un peu plus fort et nous nous mettons alors en route jusqu'à chez moi. Je doute que tu veuilles rentrer à ton domicile. Alors qu'on prend la direction de Belle Heaven street pour rejoindre la sortie de la ville, je crains que toi aussi tu ne renonces à quelques explications ou du moins que tu m'assailles d'interrogations en ce qui me concerne et que ça prenne ainsi le dessus sur ta propre situation. Finalement, je me décide à lancer le sujet avant qu'on ne s'égare assurément sur mon cas.

- Dis-moi ce qui s'est passé Gina. Comment tu t'es retrouvée en plein milieu de la nuit sous l'averse dans ce coin mal famé de la ville ?

Nous ne tardons pas à arriver chez moi et je viens t'ouvrir la portière, je nous abrite avec le plaid maintenu au-dessus de nous pour rejoindre la porte d'entrée. A l'intérieur, il fait plus chaud. Je m'empresse d'aller récupérer des serviettes pour nous sécher ainsi qu'un t-shirt à moi certes un peu grand pour toi. Quant à moi, je me débarrasse du mon haut et reste torse nu. D'ailleurs en te tendant le t-shirt pour toi, je songe qu'Akasha, ma demi-sœur qui vit avec moi devrait avoir quelques fringues à taille, du moins je le présume. En ce moment, elle est chez mon père à Oconaluftee. Elle l'adore et le considère pour ainsi dire comme le grand-père qu'elle n'a jamais eu. Il l'emmène pêcher et lui fait découvrir plein de choses là-bas, sur la nature, notre peuple et la culture cherokee.
Je termine de me sécher les cheveux en les frictionnant rapidement.

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Tu me rappelles à l'ordre en ce qui concerne mes blessures. Je vais récupérer la trousse de soins dans la salle de bain et nous nous installons dans la cuisine autour de l'ilot central, le temps que tu t'occupes de panser mes blessures. Je nous ai préparé du café. J'insiste pour que tu m'expliques plus en détails ce qui s'est produit là-bas.
 
 
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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Lun 18 Sep - 16:44 )



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Il semblait refuser toute discussion au sujet de son état et je refusais toutes discussion sur le miens sans savoir pour lui. Belle tranche de têtes de lard. A peine avions-nous franchi le seuil de sa magnifique cabane dans les bois ou maison faite d'œuvre par lui qu’il me tendit un tee-shirt qui aurait pu sûrement me servir de robe de mariage tellement il était grand.

Je le laissai de côté quelques seconde en glissant mes yeux sur lui, tandis qu’il faisait tomber ses vêtements, révélant un corps sculpté et décoré de tatouages. Mes joues s’empourprèrent et je me glissai dans la salle de bain pour retirer mes vêtements et passer le tee-shirt. Il avait du charme c’était indéniable, son corps était digne du David de Michel-Ange, mais avant tout il était devenu en quelques mois mon meilleur ami, mon confident et la personne qui me venait en premier en tête dès que ma vie tournait mal ou que mon moral vacillait.

Il était celui que j’appelais quand je découvrais une idée loufoque pour une remise en état d’un meuble ou simplement était d'humeur à courir les bois. Il n’y avait là aucune attirance réelle, mais la surprise de le trouver beau là où je n’avais vue en lui qu’un grand nounours adorable et impressionnant.

Ok! donnant donnant Drazy !!

Revenant à la cuisine alors qu’il avait sorti la trousse de secours et lançait le café, je me glissai à côté de lui pour en défaire le contenu. Un échange de bon procédé, il me laisse prendre soin de lui et j’en fais autant. Cette limite devenu automatique entre nous.

« Le parc national des Great Smoky Mountains, tu sais on y a fait quelques ballades, il n’y a pas loin de mignons complexes hôteliers… » Je glissai un peu d'alcool sur un coton et poussai la chaise pour me glisser entre ces cuisses et attraper son menton pour tourner son visage vers moi.

« Ça va piquer, on ne pleure pas, on ne se plaint pas ou tu seras privé de crêpes demain matin, à moins que tu préfères des gaufres ? » Donnant, donnant, il voulait en savoir plus, il devrait aussi m’en dire un peu plus. Mais pour le moment mes infos n’étaient pas assez intéressantes pour lui insuffler l’envie de m’en dire plus.

« J’y étais avec Sasha et toi qu’est-ce qui t’a fait ça ? » Dis-je en plaquant le coton sur la bosse saillante de son arcade. J’inclinai la tête, sa simple présence avait le don de me rendre les choses plus simples. J’en venais à l’aimer pour ça, il était simplement là aux pires moments ou dans les meilleurs et changeait tout, rendait plus faciles les mots là où j’avais souvent du mal à les exprimer, avec lui tout devenait normal et logique.

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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Ven 22 Sep - 12:32 )




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« Don't wanna cry but I break that way. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]- Dis-moi ce qui s'est passé Gina. Comment tu t'es retrouvée en plein milieu de la nuit sous l'averse dans ce coin mal famé de la ville ?

Ok! donnant donnant Drazy !! déclares-tu pour poser les choses, signifiant que tu répondras à mes questions si je me livre à mon tour. Je me cogne le front avec la paume comme si ça me faisait chier, juste pour te taquiner.

« Le parc national des Great Smoky Mountains, tu sais on y a fait quelques ballades, il n’y a pas loin de mignons complexes hôteliers… » débutes-tu.

Tu te glisses entre mes jambes alors que je suis installé sur un tabouret haut, un bras en appui sur l'ilot central.

« Ça va piquer, on ne pleure pas, on ne se plaint pas ou tu seras privé de crêpes demain matin, à moins que tu préfères des gaufres ? »

- Ah oui ? Parce que tu comptes squatter ? Humpf ... je suppose que c'est le prix à payer, dis-je pour te taquiner. Allez, je dis ça pour t'embêter, tu le sais. Continue si tu veux que je parle, dis-je avec le sourire.

« J’y étais avec Sasha et toi qu’est-ce qui t’a fait ça ? » Dis-tu en plaquant le coton sur la blessure à mon arcade.

- Je vois, fis-je inquiet alors que je me demande comment les choses ont pu si mal tourner pour que tu te retrouves alors sans lui. Je crains le pire. Quant à moi, repris-je. Disons que j'ai eu besoin de me défouler. La violence n'est-elle pas le meilleur exutoire ?

Bon ok, je ne suis pas tout-à-fait franc avec toi pour l'instant, mais après tout, ne joue-t-on pas à nous en divulguer par petites touches au fur et à mesure ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je laisse échapper un petit feulement alors que l'alcool me brûle puis t'arrête deux minutes juste le temps de nous verser deux tasses de café. Lesquelles je pose près de nous, en buvant moi-même une gorgée dans la foulée.

- Bien, reprenons. Dis m'en plus sur les circonstances.

Je souhaite qu'il n'y ai eu que des échanges verbaux qui auraient mal tourné entre vous, mais je ne te vois pas réagir de façon aussi radicale en laissant Sasha derrière toi comme je m'en doute au vu de ta situation, pour de potentiels propos qui auraient déparé. Non il s'agit forcément de quelque chose de grave. Tu n'es pas du genre à prendre la poudre d'escampette pour rien.

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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Ven 22 Sep - 20:32 )



Ce RP se déroule environ 15jours/1mois avant la grossesse actuel de Gina.



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Ma main se glissa sur la tasse de café chaud et je réprimais un soupir en sentant la chaleur se diffuser dans ma paume. J’y trouvais un soulagement, une sorte d’encouragement. Il se replaça et avala une gorgée.

Une nouvelle fois, je réalisais qu’il était bien plus grand que la moyenne, que bien qu’abîmé par je ne sais quelle rencontre de défoulement, son corps était magnifiquement taillé. Je n’y trouvais là aucune attirance, mais un étonnement renouvelé. Draven était un homme bourré de charme, impressionnant, mais de là à ce que j’imagine que sous ces tissus se cachaient des muscles dignes de faire rougir Hercule de jalousie... Non ! Je l’imaginais avec un petit bidon charmant, quelques replis charmants, mais en rien une stature aussi impressionnante. En cet instant, je tentais d’imaginer le pauvre homme qui avait osé lui décocher quelques coups.

« Il ne sera jamais l’homme d’une seule femme. Il doit sûrement le croire et le penser, si bien, il faut croire, que j’ai fini par le penser moi aussi… » je marquais un temps de pause en préparant une nouvelle boule de coton et d’alcool.

« Je l’ai trouvé au bar, cette nuit, une femme à ses côtés… » J’inspirais en voyant ma main qui tremblait pendant que je tentais de le soigner. Mes yeux se troublèrent et en un instant qui fut bref, la bosse que j’étais en train de désinfecter se dédoubla.

« Je ne suis pas restée demander si on allait finir la nuit à trois, ou s’il espérait que je ne me réveille pas. J’ai fui, j’ai bêtement pris mes jambes à mon cou, sans mes clés, sans courage, sans rien. Je suis débile, une grosse conne qui visiblement n’apprend rien… » Je me tournais pour prendre sa main et nettoyer les coupures sur ses phalanges, réprimant au possible mes larmes, la vision de Sasha et de cette femme.

Certes je n’étais pas restée demander le menu, j’avais pris totalement la fuite en quelques secondes ou quelques minutes tout au plus, nous laissant tout juste le temps d’échanger quelques mots. Mais sa seule présence dans le bar de l’hôtel au lieu de notre lit, n’était-elle pas à elle seule la preuve qu’il buvait encore ou alors que je ne lui suffisais simplement pas ?

« Te… » j’inspirais doucement et rapidement. « Te défouler ? Contre quoi Hulk ? » murmurais-je en saisissant ma tasse pour boire quelques gorgées en priant que le liquide me rendrait un peu de force pour ne pas m’écrouler devant lui.

« Et, en plus de rester cachée chez toi, je compte me servir de toi pour apprendre à me défouler aussi. Donc donne-moi ton filon, si ça m’évite aussi de merder plus tard. » je déposais ma tasse sans avoir relâché sa main, puis, je décidais de me remettre aux soins. Mais avant de saisir le coton, je repoussais une larme discrète.

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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Jeu 28 Sep - 10:53 )




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« Don't wanna cry but I break that way. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Il ne sera jamais l’homme d’une seule femme. Il doit sûrement le croire et le penser, si bien, il faut croire, que j’ai fini par le penser moi aussi… »

- Tu es bien sûre de ça ? demandais-je en glissant un doute. Pas pour le défendre mais parce que ce que tu m'en as dépeint de votre relation passée et de l'après me met moi-même un doute quant à l'idée qu'il s'agisse de ce genre d'homme.
Puis finalement tu m'avoues alors ce qui t'as conduit dans cette situation.

« Je l’ai trouvé au bar, cette nuit, une femme à ses côtés… » lâches-tu avec l'émotion dans le voix et au bord des yeux. « Je ne suis pas restée demander si on allait finir la nuit à trois, ou s’il espérait que je ne me réveille pas. J’ai fui, j’ai bêtement pris mes jambes à mon cou, sans mes clés, sans courage, sans rien. Je suis débile, une grosse conne qui visiblement n’apprend rien… »

Tu te détournes légèrement pour t'occuper des blessures à mes mains.

- Et si c'était un quiproquo Gin ?

Je pourrais aller plus loin en te demandant si tu l'as vu lui parler ou si il y avait la moindre once de drague entre eux mais ma question se résume à elle seule. Néanmoins, je me prête comme le veulent les règles que tu as établies, de t'en dire plus à mon tour à propos de mon cas. Tu sembles légèrement choquée et hésitante alors que tu déclares :

« Te… Te défouler ? Contre quoi Hulk ? »

L'émotion perce toujours dans ta voix. Je devine combien tu luttes contre l'évocation précédente de Sasha.

- C’est un peu ça en effet. Sauf que c'est moi qui l'ait remporté sur lui, dis-je faussement fier pour détendre l'atmosphère. Je te glisse une petite remarque amusante et t'adresse alors un doux sourire.

« Et, en plus de rester cachée chez toi, je compte me servir de toi pour apprendre à me défouler aussi. Donc donne-moi ton filon, si ça m’évite aussi de merder plus tard. »

- Ah ça hors de question chaton, dis-je avant de te révéler alors que je m'adonne à des combats illégaux dans le genre de "fight club" où de sales types prennent des paris et sont aussi avides de violence que leur côté malsain le laisse entrevoir à ce genre d'occasion.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ma main glisse en même temps sur ta joue pour effacer cette larme qui s'échappe avant que je ne te ramène tout contre moi dans l'étau de mes bras.

- Gin, parle-lui. Ne laisse pas un bête quiproquo risquer de tout foutre en l'air encore une fois, revins-je ainsi sur le sujet de Sasha. Il a merdé une fois, il n'a pas l'air d'être du genre à qui ce genre de trahison est coutumière. Clarifie la situation. Quand tu le sentiras, en prenant ton temps, mais fais le.

Je passe une main dans tes cheveux pour les ébouriffer et m'écarte alors de toi. Je termine ma tasse de café et la pose dans l'évier plus loin.

- Quant à la possibilité de pouvoir te défouler, je peux t'aider. Sans toutefois aller jusqu'à en venir à mes propres méthodes.

Je discute avec toi des diverses possibilités qui permettent de se défouler au travers de divers méthodes ou activités. Et je chahute un instant gentiment avec toi en te soulevant par surprise et en te transportant un instant sur mon épaule malgré quelques douleurs.
Un peu plus tard, alors que nous sommes installés dans un endroit plus confortable, je t'en dis un peu plus sur ce qui m'a conduit à ces fameux combats.

- Tu sais, quand j'ai perdu mon meilleur ami, mes émotions sont restées longtemps bloquées en moi. Pas que je ne ressentais rien mais je n'arrivais pas à les libérer. Et encore aujourd'hui, je n’ai trouvé que ce moyen de laisser éclater toute ma rage et ma frustration. Cogner contre un mur ou casser des objets n'y feraient rien. J'ai besoin de cette sauvagerie à l'état brut. C’est seulement là que j'y trouve ce que je recherche même si ça ne dure qu'un temps. Je ne dis pas que je m'adonnerais à ça éternellement mais pour l'instant, ça m'est nécessaire.


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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Jeu 28 Sep - 21:16 )



Ce RP se déroule environ 15jours/1mois avant la grossesse actuel de Gina.



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« Tu sais, quand j'ai perdu mon meilleur ami, mes émotions sont restées longtemps bloquées en moi. Pas que je ne ressentais rien mais je n'arrivais pas à les libérer. Et encore aujourd'hui, je n’ai trouvé que ce moyen de laisser éclater toute ma rage et ma frustration. Cogner contre un mur ou casser des objets n'y ferait rien. J'ai besoin de cette sauvagerie à l'état brut. C’est seulement là que j'y trouve ce que je recherche même si ça ne dure qu'un temps. Je ne dis pas que je m'adonnerai à ça éternellement mais pour l'instant, ça m'est nécessaire. »

On dit que la vie est une aventure nous réservant toute sorte de surprises, bonnes ou mauvaises. Si cela est surement vrai, je préfère l’adage qui dit que rien n’est inéluctable dans ce monde. Certains aiment en user sans savoir de quoi ils parlent, comme une absolue conviction qu’ils pourront toujours recoller les morceaux brisés de leurs existences. Moi je peux vous affirmer que c’est faux, pour la touche d’humour les pipi room le sont tout autant ou c’est dramatique... Mais revenons à nos affaires. Les gens parlent bien souvent pour ne rien dire ou sans réel fondement ou preuve, le deuil est une chose qu’on ne porte que seul à sa façon. Si beaucoup ont leurs idées, les bonnes paroles, en réalité, il s'agit d'un art qu’ils cultivent aussi bien que leur bêtise orgueilleuse. Ils se rattachent à ces mots comme une certitude de pouvoir en tout temps rattraper leurs âneries, sauf à leurs trépas, de pouvoir donner la bonne route à la personne qui crève à petit feu d’avoir perdu un autre. Sauf que c’est fou de croire qu’on peut comprendre là où chacun vit la peine, la douleur à sa façon. Ma main se glissa sur les marques qui décoraient la sienne.

« Je comprends, mais dans ce cas, je veux l’adresse, un message quand tu te rends dans ces combats, je veux savoir qu’à aucun moment un de ces types ne te laissera pour mort dans un faussé… » Je me mords doucement les lèvres et plonge mon regard dans le siens. « Tu as perdu ton meilleur ami, ton autre, ne me fait pas vivre la même chose Draz, laisse-moi dans ce cas te soigner comme ce soir et savoir où te trouver si j’ai pas de message ensuite. » C’est la première fois que je le place clairement dans ce rôle, que je l’affiche et lui dis sans demi-teinte ce que ça me ferait de le perdre. Je laisse passer un petit sourire et incline la tête,

« Je parlerai à Sasha, mais pas ce soir, pas demain, là c’est de temps et de toi que j’ai besoin et vu ton état, tu as plus besoin de moi que lui a besoin de ma présence en ce moment. » J’attrape le coussin du canapé et le lance par surprise droit sur sa caboche.

« L’escalade ! Tu m’apprends et en échange-je t’apprends à te maquiller avec du fond de teint ! » Ma proposition soudaine était des plus folles, surtout quand on voit l’homme viril qui me fait face. « Si tu ne veux pas que ta sœur à son retour s’en prenne à toute la ville, il va vraiment falloir que tu apprennes à  cacher au moins les bleus… »

Peu ont le courage de remonter le temps par des actes, de pardonner ou de donner une seconde chance à un autre, j’ai moi-même un mal fou à oublier la douleur que Sasha a réveillé, je semble visiblement de ceux qui préfèrent se trouver des excuses pour justifier leur lâcheté ou leur peur, cherchant à les commuer en conviction.

L’humanité est ainsi faite, remplie de lâcheté et ce soir j’en suis visiblement l’exemple le plus probant. Les hommes se pensent courageux, mais au moindre mur à l’affronter ils ne prendront pas de masse pour le démolir, ils le contourneront pour prendre une autre route, un autre chemin, s’efforçant de faire croire que la solution est là et s’enlisant dans leurs craintes, leurs doutes qu’ils cacheront sous le couvert de fausses convictions pitoyables qu’ils finiront pas croire eux-mêmes au passage. Moi qui pensais être différente, cruel rappel de mon reflet dans le miroir.

C’est bien triste quand on y songe et pourtant un trait commun à tous, certains en usent bien plus que d’autres et s’affichent comme plus malins, plus intelligents, pauvres aveugles à leur véritable nature d’usurpateurs, d’autres ont le mérite de leur lâcheté et peu ont le vrai courage en poche.  Oui c’est triste de voir combien souvent une seule personne peut réunir autant de déchéance et de mensonges aveugles, mais cela ne retire en rien leur valeur, l’attachement qu’on peut avoir pour eux, on se surprendrait même à prendre pitié de leur sort et se penser coupable de leurs maux, mais dans le fond, les gens sont seuls maîtres de leur déchéance, de leurs échecs et s’ils en font porter le fardeau à un autre c’est qu’ils ont les épaules trop frêles pour le tenir seuls. Suis-je ainsi ? J’ai envie de le demander à Draz, mais la simple idée qu’il me le confirme, me donna la nausée.

« J’aurai préféré que tu passes tout ça dans la cuisine, la couture ou le strass booking, mais quelque chose me dit que tu n’es pas du genre créatif pour ce point-là de ta vie, mais combatif… » Je me redresse et efface la distance pour écraser mes mains sur chaque côté de son visage me fichant totalement de la douleur provoquée. « Promet moi ! Ou par tous les diables ta victoire sera éphémère, je vais m’appliquer à te botter moi-même ton joli cul d’indien dans trois secondes pour nous soulager tous les deux. » Je le force à me regarder.

J’ai toujours aimé l’humanité, je pardonne beaucoup à mes pairs, à ces hommes et femmes, je me dis que la vie est faite d'imperfections qui les conduit quelque part à une certaine perfection. Oui cela est bien contradictoire vus les mots que je viens de vous donner, mais faut se rendre à l’évidence en ce monde ces notions d'amitié, d’amour sont succinctes, sans pardon, sans compréhension ou acceptation de l’autre tel qu’il est réellement. Sans don de soi, l’amitié, les sentiments ne sont des lors là que pour se donner l’impression de n’être pas seul, que nos routes ne sont pas solitaires, nous n’avons simplement rien à envier à ces primates des forêts qu’on appelle singes, à la différence qu’ils ne se mentent pas.  

« Je ne seras jamais capable de calmer tout ce qui te tourmente, mais laisse-moi au moins calmer un petit morceau à ma portée, comme toi tu le fais pour moi, Ok ? »


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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Sam 30 Sep - 10:53 )





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« Don't wanna cry but I break that way. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tes doigts glissent sur le dos de mes mains alors que je t'évoque ce besoin de me libérer par cette alternative que m'offrent ce type de combats. Tu écoutes et réagis avec ce calme que j'apprécie tant chez toi. Tu as toujours des réactions mesurées et réfléchies avec moi. Jamais de blabla inutile ou de réactions trop emportées susceptibles de m'agacer. Tu es toujours dans la justesse et la compréhension.

« Je comprends, mais dans ce cas, je veux l’adresse, un message quand tu te rends dans ces combats, je veux savoir qu’à aucun moment un de ces types ne te laissera pour mort dans un faussé… » déclares-tu en te mordillant les lèvres.

- Je n'ai pas envie de te voir approcher ce genre d'endroits. Les hommes sont ... hmm tu sais... je ne termine pas ma phrase, tu comprends très bien où je veux en venir.

« Tu as perdu ton meilleur ami, ton autre, ne me fait pas vivre la même chose Draz, laisse-moi dans ce cas te soigner comme ce soir et savoir où te trouver si j’ai pas de message ensuite. »

Tes mots ont un vif impact sur moi. Vu sous cet angle, je réalise combien il est important de préserver cette amitié et de nous protéger l'un l'autre plus encore que c'est déjà le cas depuis que l'on se connait. J'acquiesce pour signifier qu’en effet, tu as raison.

- Tu ne me perdras pas ... te glissais-je comme une promesse. Pourtant je regrette presque aussitôt. il y a tant de choses qu'on ne maitrise pas dans la vie et te promettre qu'il ne m'arrivera jamais rien n'est de ce fait pas complètement honnête. Encore moins alors que je ne suis pas décidé à stopper mes "frasques", appelons ça comme ça ... . Viendra un jour certes où tout ça ne sera plus nécessaire sans doute. Où je parviendrais enfin à vivre avec cette perte, ce vide.
Une pensée me traverse l'esprit en pensant à mon meilleur ami disparu. Mon regard croise alors le tien.

- Je pense qu'il serait fier et grandement rassuré de voir le trésor que j'ai découvert en te trouvant sur mon chemin. Ton amitié, ton soutien, toi tout simplement. Il t'aurait adoré.

Je songe au fait que je ne t'ai jamais montré de photos de lui. Quelques-une trônent sur un mur dans un coin du salon mais il faudrait un jour que je trouve le courage de partager quelques souvenirs avec toi à propos de lui en te montrant des photos. Je pense que tu t'amuserais beaucoup aussi de découvrir quelques clichés de moi enfant.

Nous évoquons un peu plus tard ton ex mari et tu acquiesces par rapport au fait que tu lui parleras quand le moment te sembleras le plus favorable. Nous dérivons bien vite de sujet alors que je te propose de trouver d'autres moyens pour que tu puisses te défouler sans en arriver à mes propres extrêmes. Une lueur taquine passe dans ton regard alors que tu choppes soudain un coussin et me le balance en pleine tronche.

- Bien visé, tu devrais penser à faire du tir peut-être, plaisantais-je en te le renvoyant. Puis tu t'exclames.

« L’escalade ! Tu m’apprends et en échange-je t’apprends à te maquiller avec du fond de teint ! »

Sur l'instant, je tire une tronche hallucinée, un sourcil arqué à l'extrême l'air carrément dubitatif.

- J'en reste sans voix Gin Gin ... .

« Si tu ne veux pas que ta sœur à son retour s’en prenne à toute la ville, il va vraiment falloir que tu apprennes à cacher au moins les bleus… »

- Sérieusement ?! Arrête ton délire, glissais-je en laissant échapper un rire. De toute façon tu sais que rien ne peut couvrir ce genre d'hématomes. Et merci mais dans tous les cas, je passe mon tour, concluais-je amusé. T'aurais pas des envies de jouer à la poupée avec moi à cause de ma tignasse, dis-moi ?

Je lâche un soupir amusé en me rappelant un souvenir que je te fais alors partager à propos de jouer à la poupée.

- J'en ai déjà fais les frais avec Akasha. Étant môme, elle adorait s'amuser à me tresser les cheveux.

On discute et plaisante quelques minutes tandis que je m'installe plus confortablement dans le fauteuil. Le sujet redevient sérieux alors qu'après un instant où tu paraissais songeuse, tu te redresses en me déclarant quelque chose que je ne comprend pas bien avant de finalement me dire :

« Promet moi ! Ou par tous les diables ta victoire sera éphémère, je vais m’appliquer à te botter moi-même ton joli cul d’indien dans trois secondes pour nous soulager tous les deux. »

Je reste silencieux, songeur alors que mon regard se plante dans le tien.

« Je ne seras jamais capable de calmer tout ce qui te tourmente, mais laisse-moi au moins calmer un petit morceau à ma portée, comme toi tu le fais pour moi, Ok ? »

- En me bottant le cul ? déclarais-je avec le sourire.

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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Mer 4 Oct - 18:37 )




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Visiblement je n’avais aucune crédibilité dans le rôle de celle qui pourrait lui botter les fesses, pourtant armée de ma bonne volonté, je ne doutais pas trois seconde de ma capacité à lui mettre mon trente-huit fillette dans son popotin de totem Indien grandeur nature. Gonflant mes joues, j’envoyai ma tête en arrière pour l’appuyer sur le coussin. Je m’avachis sans grâce sur mon assise recouverte d’un tee-shirt à Draven qui me donnait un air encore plus minotte à côté de lui. Une de ses mains blessées à elle seule pouvait broyer mon cou sans effort et pourtant je pouvais le jurer, lui botter le derrière pour lui éviter de mal finir serait un véritable plaisir.

« Faut juste taper au bon endroit beau gosse ! »

Mon regard s’assombrit quelques instants en pensant à Sasha à l’hôtel, à mon départ soudain. Me cherchait-il ? Avait-il seulement remarqué mon départ ou était-il trop occupé pour l’imaginer et ne constaterait qu’au matin que seules mes affaires étaient restées ? J’aurai sûrement dû laisser un message ? Prévenir, qui sait il avait peut-être retrouvé notre chambre, constaté mon absence et appelé les policiers ou les services de secours en imaginant qu’on s’en soit pris à moi ?

Non ça ne pouvait-être le cas, il n’irait pas remuer toute une petite ville touristique juste car je m’étais fait la malle sans lui laisser un message. Mon téléphone n’avait plus la moindre batterie.

« Tu aurais de quoi charger mon téléphone ? » Je ne m’étais pas redressée, mon regard se glissait sur les chevrons de bois, sur le travail de Draven, perdue dans l’ombre de la nuit et des jeux de lumière.

« Tu penses vraiment ce que tu as dit tout à l'heure ? » Je tournai doucement le visage vers lui. « Que j’ai peut-être conclu trop vite ? »  Je marquai un temps, ramassant mes jambes sous moi et les glissant en cocon sous les tissus de l’immense T-shirt.

« L’aimer était si simple avant, si normal, tu sais comme respirer, logique, régulier, naturel. Puis… » Je remontai mes genoux et passai mes bras autour d’eux. Plaçant mon menton sur l’appui physique de mes jambes. « Il a tout brisé, je radote tu sais déjà tout ça et c’est sûrement le plus pathétique avec moi, je suis incapable de passer vraiment à autre chose, comme si deux heures avaient simplement suffi à m’arracher le cœur et me voler toute capacité à avancer dans ma vie. »  D’un coup j’avais la sensation d’étouffer, de vraiment me retrouver enfermée dans un étau. J’étirai mes jambes et me redressai pour m’éloigner vers la plus proche ouverture et laisser rentrer un peu d’air. Plongeant mes yeux dans la nuit noire et le flot de pluie. Le vent hurlant dans les arbres. Ma main serrée sur le montant de bois de la fenêtre, je tentais de reprendre mon calme.

« Ce n’est pas un homme de ce genre, mais pourtant il l'a déjà fait, je ne suis pas une femme jalouse, du moins pas maladive, pourtant dès que je le croise avec une inconnue, que je l’imagine encore et encore cette nuit-là, j’ai la sensation que même mon corps s’embrase et veut exploser, se répandre sur le sol et fuir la douleur. Je pensais vraiment avoir dépassé tout cela, pourtant deux minutes… » Je serrai un peu plus le bois et pu entendre mes ongles grincer sur ce dernier.

« Et me revoilà au même point, je suis pathétique. » Je devais en finir, visiblement l’amour que je lui portais ne suffisait pas à faire fonctionner notre histoire.

« Si je partais ? Je veux dire, si je prenais des vraies distances, quelques mois, j’ai de la famille en Italie, je pourrais faire quelques trouvailles pour le travail et lui pourrait trouver une… » Je serrai la mâchoire, mon ventre se serra à nouveau à l’idée qu’il trouve une autre femme…

« Il pourrait passer à autre chose, on n’est visiblement bons qu'à se faire mal à présent… » Murmurais-je plus pour moi-même que pour lui…



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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Jeu 5 Oct - 11:14 )





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« Don't wanna cry but I break that way. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Faut juste taper au bon endroit beau gosse ! »

- C'est bien un truc de filles ça, cette obsession pour les noisettes. C'est lâche de viser l'endroit le plus facile.

Je m'installe plus à mon aise tandis que tes pensées se recentrent sur Sasha et que le trouble s'installe de nouveau dans ton regard. Je tends une main vers toi pour te donner une caresse apaisante sur la main après t'avoir indiqué la prise où brancher ton téléphone.

« Tu penses vraiment ce que tu as dit tout à l'heure ? » finis-tu par dire. « Que j’ai peut-être conclu trop vite ? »

- C'est mon genre de balancer des propos vide de sens ? t'interrogeais-je pour répondre à ta question. Tu t'épanches alors un peu plus sur le sujet.

« L’aimer était si simple avant, si normal, tu sais comme respirer, logique, régulier, naturel. Puis… »

J'acquiesce d'un signe de tête, songeur.

« Il a tout brisé, je radote tu sais déjà tout ça et c’est sûrement le plus pathétique avec moi, je suis incapable de passer vraiment à autre chose, comme si deux heures avaient simplement suffi à m’arracher le cœur et me voler toute capacité à avancer dans ma vie. » déclares-tu avant de t'éloigner alors que je demeure silencieux et pensif. « Ce n’est pas un homme de ce genre, mais pourtant il l'a déjà fait, je ne suis pas une femme jalouse, du moins pas maladive, pourtant dès que je le croise avec une inconnue, que je l’imagine encore et encore cette nuit-là, j’ai la sensation que même mon corps s’embrase et veut exploser, se répandre sur le sol et fuir la douleur. Je pensais vraiment avoir dépassé tout cela, pourtant deux minutes… »

Le silence règne dans la pièce. Tu finis par déclarer.

« Et me revoilà au même point, je suis pathétique. »

- Tais-toi si c'est pour lancer ce genre de réflexion sur toi-même, te glissais-je d'une voix calme.

« Si je partais ? Je veux dire, si je prenais des vraies distances, quelques mois, j’ai de la famille en Italie, je pourrais faire quelques trouvailles pour le travail et lui pourrait trouver une… »

- Moi aussi j'ai voulu fuir, ça n'a rien arrangé, dis-je même si le contexte n'avait rien à voir dans mon cas. Tu sais ce qu'on dit à ce propos, soulignais-je toutefois pour dire que fuir n'arrange jamais rien ni n’apaise réellement les maux du cœur. Je t'ai conseillé plus tôt de lui parler, je ne vois que dire de plus.

« Il pourrait passer à autre chose, on n’est visiblement bons qu'à se faire mal à présent… » glisses-tu dans un murmure alors que je viens me poser dans ton dos, appuyant mon menton sur le sommet de ta tête.

- Tu sais pertinemment qu'il n'a ni le désir de passer à autre chose aujourd'hui, demain ou même hier. Je cerne plutôt bien les gens tu le sais, même lorsqu'on ne fait que m'en relater la personnalité ou les actes. On ne clarifie jamais mieux les choses qu'en en parlant en face. Pas de secrets, pas de non dits.

Je t'enferme entre mes bras après t'avoir fait pivoter face à moi.

- Allez viens, tu as surtout besoin de te reposer vu l'heure. Cesse de te tourmenter ainsi, dis-je alors que je t'invite à nous diriger à l'étage pour t'accompagner jusqu'à la chambre d'amis.
La fatigue nous accable tous les deux après cette soirée plus que mouvementée.

- Tu veux que je te borde comme ma petite sœur ? te taquinais-je en dégageant la couette pour que tu t'installes.

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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Mar 17 Oct - 2:53 )




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« Tu sais pertinemment qu’il n’a pas le désir de passer à autre chose, ni aujourd’hui, ni demain ni hier. Je cerne plutôt bien les gens tu le sais, même lorsqu’on ne fait que m’en relater la personnalité ou les actes. On ne clarifie jamais mieux les choses qu’en en parlant en face. Pas de secrets, pas de non-dits. »

Son parfum avait quelques choses de rassurant. Sa voix était une mélodie rude qui m’apportait une sorte de paix si savoureuse, là où il m’en aurait simplement fallu peu pour sombrer dans les larmes, dans le regret. J’avais la sensation que deux parts de moi se battaient pour me rendre folle. Celle qui a toujours cru en lui, en nous, et celle qu’il a fait naître en quelques mots, qui a grandit en imaginant son corps brûlant de plaisir sous les mains d’une autre. Celle qui a perdu ses marques et son cœur, au point d’imaginer son odeur à elle sur lui.

« Peut-être ? je sais plus… »

Combien de fois avais-je ensuite vérifié son téléphone en douce, le cendrier de sa voiture, son emploi du temps ? Cette autre moi détestable que j’avais fuit en fuyant notre vie. Quand il me l’avait avoué, je n’avais pas hurlé, je n’avais pas pleuré. Non j’étais restée là, assise et muette. J’étais restée là, interdite, comme si ces mots m’avaient volés tous les miens, toutes mes forces. Les jours suivants ? je ne m’en souviens que par vague, que par instant. Celui ou quand il fut parti faire courir Lenny, j’avais fouillé son sac, vidé ses vêtements et les avaient lancés dans la cheminée. Avant de retourner dormir, je n’avais fait que cela : dormir, dormir comme si j’avais cent années de sommeil à récupérer... J’avais la sensation de mourir dès que mes yeux s’ouvraient sur ma réalité, sur cette vie qui m’attendait à présent. En quelques mots, quelques images trop volantes dans mon esprit, j’avais vu mon univers sombrer et devenir une sorte de monde imaginaire que j’avais nourri depuis notre rencontre : de duperie, où tout était remis en cause, ses sentiments, son désir, son honnêteté. Le serment de fidélité le jour de mon mariage qui était lui aussi passé de jour le plus beau à journée amère.

Je l’aimais encore, je l’aimais à en mourir, et je mourrais de tenir encore à lui. Je mourrais péniblement de revivre inlassablement ce moment, d’imaginer cette femme contre lui, sa bouche sur elle, son souffle… le pire était encore de savoir qu’il l’avait désirée au point de m’oublier, de nous oublier, de nous abandonner. Le plus dur fut d’accepter que je ne sois pas suffisante pour qu’à un moment ou un autre elle ne m’est surpassée ou que je lui sois revenu en tête… mais en réalité aurais-je supporté qu’il ne fasse que la caresser, l’embrasser, se soit enfui ? aurais-je plus simplement pardonné qu’il l’ai suivie sans donner suite ? Je ne sais pas, je ne le saurais sans doute jamais car il l’avait suivie, il avait perdu ses vêtements sous ses doigts, ses caresses et sa bouche. Il l’avait touchée là où il ne touchait que moi et elle l’avait marqué aveuglement de son passage. Les jours passant, j’avais dès lors tenté d’oublier de reprendre une vie. Une vie qui était devenue étrangement plus la mienne. J’avais fuit mon lit, notre lit. Je ne trouvais le sommeil que dans ses absences. Son parfum, un soupir et tout me revenait. La nuit, le jour, tout était devenu hostile et nuisible. Un soir devant la télé alors qu’il cuisinait, un couple s’éprenait l’un de l’autre dans un film dont je n’avais plus le nom et j’avais enfin libéré mes larmes. Comme si ce simple couple à l’écran, me rappelait une vie morte et enterrée. C’est ce soir-là que j’ai baissé les bras…

Pourtant, oui pourtant, je l’aimais encore…

Les mois suivants je les avaient passés à me fuir et à le fuir, à me rechercher sans jamais me retrouver, enfin du moins jusqu’à cette nuit où je ne sais pour quelle raison, j’avais fait ce pas et l’avait retrouvé. Il m’était alors paru évident qu’il avait autant souffert que moi, à sa façon. Est-ce suffisant pour tout pardonner ? Lui donner un certain crédit, un certain bénéfice du doute ?

Les bras de Draven m’enserrèrent doucement et cela me poussa à lui faire face, mes yeux se perdirent dans les siens, dans son visage marqué par la douleur, par son besoin de souffrir physiquement pour amoindrir la douleur intérieure ou alors la rendre plus palpable peut-être ? Comment se pouvait-il en si peu de temps qu’il fut devenu aussi important à mes yeux ? Notre amitié, notre jardin secret m’avait sauvée de tellement de façons... Il y avait bien Jeremy ou Jay, mais avec eux c’était encore autre chose, avec eux je ne pouvais ouvrir totalement mon cœur ou ce que je ressentais... Son contact si fort, si paisible calmait mes pensées folles et repoussait les méandres de mon esprit torturé. Il me faisait l’effet d’un baume sur mes plaies.

« Allez viens, tu as surtout besoin de te reposer vu l’heure. Cesse de te tourmenter ainsi, » il m’entraîna vers l’étage, allumant tour à tour les pièces aux senteurs boisés, ne se stoppant qu’une fois atteint la chambre d’ami. « Tu veux que je te borde comme ma petite sœur ? »

J’avance de quelques pas dans ce décor qui se veut chaud, mais qui malgré moi me semble ce soir si froid, si vide de vie. Si on m’avait dit que ma nuit se finirait seule dans un grand lit sans vie, loin de lui, sans mes clés, sans la moindre affaire qui m’appartienne sur le dos. Étais-je d’un coup tombée si bas ?  

Il repoussa la couette et je lui fis un sourire poli, j’avais la sensation d’être si pitoyable en cet instant. Depuis quand avait-on envie de me border et en rien envie de moi ? Étais-je si marquée par la vie que tous les hommes que je croisais me prenaient en pitié ? Je lançais un regard vers Draven torse nu qui me préparait mon lit et je ne pu m’empêcher de rire, rire à en pleurer. Rire de la scène.

« Oh putain, si on m’avait dit qu’un jour un Apollon ou dieu indien, à demi-nu me coucherait comme une gosse et limite m’offrirait un verre de lait et des cookies pour bien dormir, je n’en aurai pas cru un mot. J’ai l’ai si pitoyable que même les plus canons, ont envie de jouer au père poule avec moi au lieu… » Je riais de plus belle en me laissant tomber sur le lit, ne m’arrêtant que pour essuyer mes larmes et reprendre mon souffle. « Tu le prendrais mal si je te demandais de dormir ici ? Rien de  tendancieux, mais je ne me sens pas capable de finir ma nuit totalement seule ? »

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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Mar 17 Oct - 10:49 )





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« Don't wanna cry but I break that way. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je ne peux que sentir toute la détresse qui t'habite, en proie aux doutes et à une peine immense qui ne te rappellent que trop bien ce que tu as vécu avec la trahison de ton ex mari il y a un certain temps maintenant. Je t'offre le peu de réconfort dont je suis capable, ça me frustre de ne pouvoir faire plus pour t'aider à surmonter tout cela. J'aimerais te faire rire, savoir faire l'andouille pour parvenir à disperser tes pensées mais je ne suis pas toujours doué pour ce genre de choses. Surtout après cette soirée riche en rebondissements et la fatigue qui m'étreint comme toi. Je te propose de monter à l'étage. Je te guide jusqu'à la chambre d'amis et plaisante en te proposant de te border comme ma sœur lorsqu'elle était môme, tandis que je défais le lit.

« Oh putain, si on m’avait dit qu’un jour un Apollon ou dieu indien, à demi-nu me coucherait comme une gosse et limite m’offrirait un verre de lait et des cookies pour bien dormir, je n’en aurai pas cru un mot. J’ai l’air si pitoyable que même les plus canons, ont envie de jouer au père poule avec moi au lieu… »

J'arque un sourcil, à demi amusé par ton qualificatif de dieu indien et d'apollon. Je me vois plutôt comme un espèce d'ours mal léché et non un canon de beauté mais ça me fait sourire. Toutefois, je sens une certaine détresse là encore dans tes propos. Un certain manque de confiance en toi qui transparait par le besoin que tu as toujours de plaire. Comme tout le monde, j'imagine.

- Ne confonds pas tout. Jamais je ne me comporterais de façon déplacée avec toi. Tu ne peux pas me demander de te témoigner quelconque attrait, ça ne serait pas raisonnable ma beauté, soulignais-je. En effet, si je te disais que tu es belle et désirable, si je te le montrais ou te le témoignais de quelque façon que ce soit, ce serait non seulement déplacé mais plus que déraisonnable. Tu aimes Sasha, c'est l'homme de ta vie. Quant à moi, mes pensées sont dirigées vers une personne. J'ai bien trop de respect pour appuyer sur la raison. Il n'en reste pas moins que ... glissais-je sans conclure mes propos en imageant ce que je veux dire, attirant ton attention sur ma façon de me mordre le poing, comme pour dire que tu es à croquer. Et plus encore. Je me demande parfois si toi et moi aurions eu quelque chose si nos vies avaient été différentes. Mais la question n'a pas lieu d'être. Nos cœurs appartiennent à d'autres et cette amitié sincère entre nous me comble à elle seule.
Tu laisses bientôt toute la douleur que tu éprouves ou la frustration émerger. Des larmes qui se mêlent à un rire nerveux. Tu te laisses tomber sur le lit et je m’assois un instant à tes côtés près du bord.

« Tu le prendrais mal si je te demandais de dormir ici ? Rien de tendancieux, mais je ne me sens pas capable de finir ma nuit totalement seule ? »

Je te souris tendrement, passe le dos de la main sur un côté de ton visage et acquiesce en déclarant pour que tu me fasses ainsi un peu de place :

- Pousses-toi ...

Je m'installe à demi étendu, dos contre la tête de lit, étalant un bras sur le côté pour que tu puisses venir te nicher contre mon flanc en quête de réconfort. Un réconfort qui n'est sans doute pas nécessaire qu'à toi mais à moi aussi même si le mien est né d'autre tourments.

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Re: Don't wanna cry but I break that way Ft. Draven & Gina ✻ ( Mar 17 Oct - 21:57 )




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Alors qu'il mord son poing pour rendre un hommage muet à mon compliment, je ne peux contenir mes larmes, bêtement, fatalement, elles coulent viles et fourbes. Je les déteste ces larmes incapables de cacher la peine, incapable de cacher la douleur telle les marques qu’il porte sur son visage. Je lui fais la place qu’il me réclame et me glisse dans ses bras, tendant le bras pour couper la lumière. Mon corps se love contre le siens et je peux sentir et entendre son souffle dans l’obscurité, la fatigue de la nuit va sûrement rapidement avoir raison de lui. Alors que mes yeux papillonnent sur les branches d’un arbre que je peux voir depuis le lit. Leur douce danse sous la pluie, le son du vent dans la charpente. Les minutes s’égrènent et je reste là sagement au chaud contre lui. Contre un autre homme que Gio ou Sasha et pourtant je m’y sentirais presque comme à la maison, si…

« Tu dors Draz ? » Le silence, les craquements communs du lit de la maison, doucement je me retourne vers lui et le détaille dans le noir. « Tu… » Forcément qu’il dormait s’il ne répondait pas c’est pas qu’il danse la gigue si ? J’inspire doucement et une nouvelle fois, il me semble impossible d’arriver à dormir dans l’état. Glissant doucement hors du lit je me dirige vers la fenêtre et explore du regard l’obscurité sur le jardin. Un vif tremblement de froid m’étreint alors que j’ai quitté le nid douillet du lit de la sécurité que je ressens quand je suis avec lui. Durant quelques secondes. Je me perds à imaginer ce que fait Sasha. Etait-il aussi mal que moi ? Mon cœur l’espère, mon âme détesterait y croire et mon cerveau me ramène à nouveau au doute. Soupirant je reviens vers le lit les pieds totalement glacés et me glisse sous les draps pour les coller à lui.

« Te pleins pas chéri, tu pu le coyote, tu ne t’es pas lavé de ta vendetta et on pourrait jurer que le type que tu as éclaté t'a pissé dessus, alors réchauffe moi les petons et moi je colle mon nez dans le coussin. » Je ne sais toujours pas si le grognement provient de son inconscience ou s’il a entendu mes mots. Mais ce qui est sûr c’est que prononcer ma connerie me fait d’un coup tomber dans les bras de Morphée, ou plutôt dans les bras de l’indien parfumé qui roupille à mes côtés et dont je suis éperdument reconnaissante d’être là ce soir à mes côtés.

« Bonne nuit gros nounours… » Soupirais-je en capitulant à mon sommeil…

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