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stubenrocker ✻ sarah

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stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Mer 27 Sep - 18:59 )


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Du sitzt nur alleine rum, weißt selber nicht genau warum. Mit deiner Gitarre auf dem Bett, deine Texte sind im Schrank versteckt. Warum spielst du nich, wenn ich Dich frag' ? Zeig denen Song, dann ist das hier dein Tag.
Du bist ein Stubenrocker und ich singe hier für dich. Willst du nicht ins Rampenlicht ? Komm doch mal wieder raus und spiel ein Lied für mich. Ich würd' so gern was von dir hör'n !


Musicien. C'était ça, sa vie. Enfin du moins, c'était son rêve. Julian, depuis son adolescence avait toujours nourri le rêve et l'espoir de pouvoir en vivre. Il avait joué dans un groupe pendant ses années lycée et c'était quelque chose qui lui plaisait. Et quand bien même il avait poursuivi ses études et que son groupe avait été dissous au moment où tout le monde avait prit le chemin de la fac, le jeune homme n'avait jamais rompu avec son désir de vivre de sa musique. Il s'était donné les moyens de réussir, allant jusqu'à quitter les États-Unis pour aller vivre en Europe. Mais le jeune homme n'avait subi que des désillusions. Et maintenant qu'il était de retour chez lui, le jeune homme n'avait plus l'occasion de beaucoup jouer. Et encore moins de se produire. Il n'avait pas joué une seule fois dans une salle ou dans un bar. Et pourtant, la musique faisait toujours partie intégrante de sa vie. Quand le jeune homme ne travaillait pas, quand il n'était pas en train de s'occuper de sa mère, il traînait dans sa chambre, avec sa guitare. Mais le jeune homme ne pouvait s'empêcher de penser que son rêve ne serait toujours qu'un rêve et qu'il ne le réaliserait jamais. Voilà maintenant quelques mois qu'il avait déménagé à Cap Harbor avec sa mère. La femme qui l'avait mise au monde avait fini par regagner en force et cela lui faisait plaisir. D'autant plus que maintenant ils n'étaient plus seuls. Ils avaient de la famille sur qui ils pouvaient compter et Julian devait avouer que c'était plutôt plaisant. Parce qu'il n'était plus tout seul à devoir assumer la charge que représentait de s'occuper d'un proche malade. D'autant plus que Julian avait du trouver du travail. Un travail qui lui offrait à lui et à sa mère une couverture sociale qui était d'une grande utilité. Lui qui croulait toujours sous les dettes de l'hôpital, n'avait eu d'autre choix que de se servir de son diplôme pour enfin avoir un travail convenable qui pouvait lui permettre de subvenir aux besoins de sa famille. C'était l'essentiel à ses yeux. Sa mère avait tant fait pour lui, qu'il ne pouvait concevoir de ne pas s'occuper d'elle. Même si cela impliquait un travail qu'il n'aimait pas. Tant qu'il avait l'argent nécessaire, c'était tout ce qu'il avait vraiment besoin. Mais dans son cœur, dans son âme, au plus profond de lui, il était toujours un musicien. Un musicien raté, certes, mais quand même. Et il arrivait encore au jeune homme de composer. C'était son univers et cela lui permettait de se vider la tête. Il utilisait d'ailleurs la plate-forme YouTube pour promouvoir sa musique. Il n'était pas suivit par des centaines de milliers de personnes, certes, mais le jeune homme était tout de même suivit par quelques personnes qui appréciaient ses chansons et ça lui donnait envie de continuer, au moins un peu. Le jeune homme avait d'ailleurs récemment écrit une nouvelle chanson, dans laquelle il parlait de la difficulté de s'occuper de proches malades. Si le jeune homme ne parlait que très rarement de cela à ses proches, se confier au travers de la musique était bien plus facile pour lui. Il avait posté la chanson sur YouTube la veille et il était plutôt heureux des commentaires qu'il avait pu lire. Les retours étaient positifs. Et sa mère était fier de lui, ce qui était un autre point positif à ses yeux. Mais le jeune homme devait également assumer sa vraie vie, sa vie de tous les jours. Il avait passé sa journée au travail, sous les railleries de sa patronne. Et lorsque enfin il avait quitté son lieu de travail, le jeune homme n'avait pas tardé à se rendre dans un café du centre ville de Cap Harbor. Le jeune homme avait besoin de se détendre un peu avant de rentrer chez lui. Il avait besoin de se changer les idées. Des fois, il avait peur de se montrer désagréable avec sa mère, à force de se sentir frustré dans sa vie professionnelle. Le jeune homme s'installa à une table et commanda un café crème, ainsi qu'une part de gâteau. Et tandis qu'il attendait, il se saisit de son téléphone pour consulter ses mails. Le jeune homme en profita aussi pour regarder les commentaires laissés sur sa page, sur la nouvelle chanson qu'il avait posté. Il ne s'attendait pas à grand-chose. Mais les compliments, c'était ce qui lui faisait penser qu'il n'était pas totalement un artiste sans talent. Lorsque la serveuse arriva avec sa commande, il lui adressa un sourire et ne tarda pas à planter sa fourchette dans sa part de gâteau au chocolat. En grand gourmand, le jeune homme ne se fit par prier pour le dévorer. Et lorsqu'il eut enfin finit de manger comme un ogre, il regarda autour de lui. Le café était loin d'être plein, ce qui n'était pas surprenant vu l'heure qu'il était. Mais le jeune homme croisa quand même le regard d'une jolie brune, à qui il sourit. Il porta sa tasse de café à ses lèvres. Lorsqu'il reposa sa tasse, il constata que la jeune brune le dévisageait toujours. Sa première question fut de se demander s'il l'avait déjà vu quelque part et s'il ne s'en souvenait pas. Mais il ne la reconnaissait pas. Du coup, le jeune homme en vint à se demander s'il n'avait pas mangé comme un porc, tout simplement. « Excusez-moi, j'ai du chocolat sur le visage ou quoi ? », demanda-t-il, d'une voix qui pouvait peut-être paraître un peu brusque, mais simplement en raison du fait qu'il était légèrement mal à l'aise de cette attention.



Dernière édition par Julian Finch le Sam 30 Sep - 17:00, édité 1 fois
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Re: stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Jeu 28 Sep - 16:35 )






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Aujourd'hui, était le genre de jour où je n'avais envie de rien, ce qui ressemblait exactement à la totalité de mes jours depuis qu'Alec et moi nous étions quitté. J'avais passé la majorité de mon temps chez Mila parce que j'avais besoin de réconfort et d'alcool. Ensemble on avait essayé de comprendre comme j'en était arrivé là, alors que quelques mois plus tôt tout était merveilleux. On avait essayé de comprendre aussi si c'était Alec qui m'avait quitté ou si c'était moi qui l'avait fait. Après de nombreux débat et argument on en était arrivé à cette conclusion d'une logique imparable : c'était une rupture par consentement mutuel. Toujours est-il qu'il était plus d'accord que moi. J'aurai pu me battre, lui faire comprendre que j'étais l'unique femme de sa vie et que je pouvais le rendre heureux, mais ça n'aurait pas fonctionné. C'était comme avec James, je n'avais pas les armes pour me battre. Au moins j'avais la chance d'avoir une meilleure amie en or qui s'occupait grandement de moi et de mon petit coeur brisé. Quand ce n'était pas Mila, c'était Cassiopée qui s'occupait de moi.
Malgré tout, il était grand temps que j'arrive à prendre sur moi et à essayer de tourner la page. Cela avait commencé par un départ.
J'avais eu ce besoin de partir de Cap Harbor pendant quelques temps pour essayer d'oublier Alec, Avalon et tout ce qui faisait mon bonheur ici. Je n'avais pas de famille chez qui me ressourcer, mais j'avais réussi à trouver un très joli coin de nature pas loin de Seattle et j'avais vraiment l'impression de me ressourcer. J'envoyais régulièrement de mes nouvelles aux filles et aussi à Didier et James pour ne pas qu'ils s'inquiètent. Didier avait accepté sans problème que je pose plusieurs semaines de congés. Certaines même sans solde pour être sûre de ne pas revenir trop tôt.

Même si restait prêt de Seattle était très tentant, il était grand temps pour moi de rentrer à Cap Harbor, surtout que maintenant j'avais un colocataire qui m'attendait en ville. Oui c'était l'une des conditions que je m'étais imposé pour revenir en ville. Ne pas habiter seule. Alors oui j'avais une chienne adorable, mais niveau conversation ce n'était pas le top, et puis j'avais trouvé Asher. Pour l'instant on avait seulement discuté par skype pour conclure le contrat de colocation, j'avais hâte de voir ce que cela allait donner entre nous.
Seul l'avenir allait nous le dire, en attendant il n'était pas là et je pouvais reprendre mes petites habitudes et ranger mes affaires tranquillement. Cela me faisait tout bizarre d'être de retour ici. Je me sentais mieux c'était indéniable, j'avais envie de faire plein de chose. J'avais envie d'aller au parc, de voir du monde et surtout j'avais envie d'aller au boulot. Demain j'allais enfin retrouver mon équipe et c'était s'en doute cela qui allait me faire le plus de bien. Faire de nouveau des paris avec James au sujet de ma maladresse me manquait énormément.
Seulement, j'avais toujours cette crainte de tomber sur Alec à chaque croisement de rue et je ne savais pas si j'étais prête pour cela, mais si je commençais à penser comme cela, alors je ne sortirais jamais de cette maison et ce n'était pas envisageable. La seule solution, c'était de prendre des nouvelles habitudes et cela allait commencé par trouver un nouveau café tranquille.
Au détour des rues, je finissais par tomber sur un petit café tout à fait charmant à la vitrine très alléchante. Il n'en fallait pas plus pour me séduire et après avoir commandé un chocolat chaud et un cupcake, je m'installais à une table.

Je n'étais jamais venu dans ce quartier, mais en tout cas je ne le regrettais absolument pas et alors que je regardais dehors, à un moment mon visage se posa sur celui d'un homme installé à deux tables de moi. J'avais du m'y reprendre à deux fois en le voyant. Je n'étais pas en train de rêver ? J'étais vraiment en train de prendre un chocolat dans le même café que Julian Finch ? Je n'arrivais pas a y croire. Je savais que c'était très impoli, mais je ne pouvais m'empêcher de le fixer. J'étais une fan de ce chanteur. Je l'avais découvert un peu au hasard sur youtube à force d'aller de chanson en chanson et j'étais complètement tombé sous le charme de sa voix et de ses textes. Il avait un talent incroyable et je n'arrivais pas à comprendre qu'il ne soit pas encore une star mondiale.
La discrétion n'était pas mon fort et il semblerait que je ne l'avais pas vraiment quitté du regard. En tout cas c'était sa voix qui me ramenait à la réalité. « Excusez-moi, j'ai du chocolat sur le visage ou quoi ? » Je secouais la tête et ouvrait la bouche comme un poisson en cherchant mes mots. « Pardon, non vous êtes parfait….enfin je veux dire non vous avez pas de chocolat sur le visage » Je bafouillais comme une adolescente devant son idole. Je n'étais plus une adolescente et Julian Finch n'était pas mon idole absolue, mais je l'aimais vraiment beaucoup. J'osai me lever de ma chaise pour prendre place en face de lui. J'avais une occasion unique de lui parler, il ne fallait pas que je la loupe. « Je suis désolé de vous déranger et je vous assure en tant normal je fais pas ça » En même temps je n'avais jamais rencontré une star, donc c'était facile de dire ça, même les hommes je n'osais pas les aborder en temps normal, mais là c'était différent. « Est ce que vous pensez que c'est possible de me signer un autographe ? » Il ferait de moi la plus heureuse du monde, et puis en voyant son incrédulité, je me disais que peut-être je me trompais de personne. « Vous êtes bien Julian Finch n'est ce pas ? » Si ce n'était pas le cas, j'irai me cacher sous le table et je me mettrais en position latérale de sécurité.




lumos maxima


Dernière édition par Sarah Miller le Jeu 5 Oct - 20:45, édité 1 fois
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Re: stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Sam 30 Sep - 22:41 )


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Du sitzt nur alleine rum, weißt selber nicht genau warum. Mit deiner Gitarre auf dem Bett, deine Texte sind im Schrank versteckt. Warum spielst du nich, wenn ich Dich frag' ? Zeig denen Song, dann ist das hier dein Tag.
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Julian mangeait comme un porc. Ce n'était un secret pour personne. D'ailleurs, il était vivement déconseillé de le nourrir avec des spaghettis bolognaise. C'était indiqué dans le manuel d'utilisation du Finch, à la rubrique entretien, paragraphe cinq : ne pas alimenter la machine avec de la sauce bolognaise ou toute forme de sauce tomate. Donc, il aurait comprit si la jeune femme le regardait de travers parce qu'il mangeait comme un cochon. Mais non. Il était parfait même, qu'elle avait dit. Et croyez-moi, ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. « Ah merci. Enfin je crois qu'il n'y a que ma mère qui partage votre point de vue », souffla-t-il avant de ricaner comme un idiot. Ben quoi ? Sa mère le trouvait parfait et au passage, elle avait totalement raison. C'était un mec très intelligent, il avait une âme de poète et d'artiste, il avait une voix rauque et désirable et le corps d'un Dieu grec. Quoi, comment ça c'est pas vrai?. Bref. Encore un peu, le jeune homme aurait pu croire que la jolie brune le draguait. Non pas qu'il aurait trouvé cela désagréable cela dit. Mais il n'était pas habitué à ce qu'une fille le fixe avec insistance dans un café pour le séduire. D'autant plus que s'il n'avait pas de chocolat sur le visage, le jeune homme ne savait toujours pas ce qu'il pouvait bien avoir. Enfin, peut-être qu'au final, il était vraiment beau, allez savoir. La jeune femme pourrait peut-être le lui expliquer, puisqu'elle avait quitté sa table pour s'asseoir en face de lui. Ce qui ne le dérangeait pas. En vérité, Julian était quelqu'un de plutôt sociable, il aurait été parfaitement du genre à repérer quelqu'un dans une pièce, à trouver qu'il avait l'air sympa, à se taper l'incrustation pour discuter avec et à ressortir de la dite pièce en étant devenu son meilleur pote. Il sourit donc à l'inconnu, pas gêné le moins du monde par sa présence. « Y a pas de problème, tant que vous ne venez pas pour voler mon café, tout va bien », répondit-il, enjoué. Julian pouvait parfois passer pour le roi des petits cons, mais dans le fond, il avait grand cœur, il était généreux et il aimait bien faire de nouvelles rencontres. Il ne savait pas si la jolie brune avait un grain, un peu comme lui ou si c'était une autre raison qu'elle était là. Pour ses beaux yeux peut-être. Ou bien peut-être qu'elle était folle. Julian avait un lien plutôt particulier avec les gens un peu cinglé, ce qui en disait long sur son propre état mental, d'ailleurs. Décontracté – c'est tout juste s'il n'allait pas mettre les pieds sur la chaise d'ailleurs – le jeune homme porta sa tasse de café à ses lèvres. Mais elle posa la question. LA question. Le jeune homme avala de travers, manqua de s'étouffer et pour couronner le tout, il renversa une partie de son café sur sa chemise. Il toussa, essaya de reprendre sa respiration. Dire qu'il était surprit était un euphémisme. Jamais on ne lui avait demandé un autographe dans sa vie. C'était tout juste s'il ne devait pas payer pour attirer l'attention des spectateurs quand il chantait dans un bar, alors un autographe … Non, il devait avoir mal comprit, tout simplement. « Un auquoi ?», demanda-t-il en toussotant. Cette jeune femme était charmante. Mais franchement, lui faire une blague pareille, ce n'était pas gentil. Enfin, une blague … Enfin voilà. Julian ne savait plus quoi penser pour être tout à fait honnête. Par contre, ce qu'il savait, c'est que son café était chaud et que ça cramait carrément, au contact de la peau. « Putain ! », jura-t-il en prenant sa serviette pour tapoter sa chemise tâchée. Il défit les premiers boutons, comme ça, tranquille. Jute pour que le tissu ne soit plus en contact avec sa peau. Non, il ne se déshabillait pas pour la jeune inconnue, quand même, fallait pas déconner. Même si c'était tentant. Julian n'avait pas de groupie. Normal d'ailleurs. Et pour une raison toute simple : c'était un illustre inconnu. Le jeune homme était donc vraiment surprit que la brune connaisse son nom. Il la fixa, silencieusement. Il aurait été tenté de jurer le Seigneur, mais sa mère lui tapait toujours sur la bouche quand il était enfant, alors avec le temps, il avait apprit à ne plus dire nom de Dieu, mais à le dire de façon plus … imagée. « Nom d'une mouche sur l'cul d'une vache. Ouais carrément, Julian Finch c'est moi », affirma-t-il. Et dans n'importe qu'elle situation normale, cette phrase à elle seule aurait du suffire à faire fuir toute personne sensée. Peut-être qu'elle ne l'était pas. En tout cas, Julian se sentait comme une rockstar. Il avait sa première fan et il était vraiment flatté. Enfin, sa première fan c'était Liv, mais il a couché avec donc ça ne compte pas. « Ne le prenez pas mal, mais je n'aurais jamais cru que quelqu'un dans ce pays pourrait s'être perdu sur YouTube si profondément qu'il en arriverait à me reconnaître dans la rue », avoua-t-il en se penchant vers elle, comme s'il lui faisait un aveu profond, sincère, plein d'émotion. Julian, ou l'art d'en faire une tonne pour pas grand-chose. Même si là ce n'était pas pas grand-chose justement. C'était énorme. Une fan. Un autographe. Il avait presqu'envie que sa maman soit là pour prendre des photos, comme la première fois qu'il était allé sur le pot (ouais, bon, sans commentaire). Mais le jeune homme inspira, reprit contenance, comme si c'était quelque chose de normal, comme si c'était un truc qu'il faisait tous les jours. C'était une star. La star d'une seule personne, mais quan même. C'était déjà grandiose. « Vous avez une feuille de papier ? Parce qu'entre nous, je pourrais vous signer ma serviette, mais elle est pleine de chocolat et de café et c'est pas très glamour », lui souffla-t-il, d'un ton complice, en lui adressant un petit sourire. La jeune femme semblait aussi mal à l'aise que toutes les adolescentes qui rencontraient leur idole pour la première fois. Avait-elle besoin de savoir que Julian était probablement aussi ému qu'elle ?

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Re: stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Jeu 5 Oct - 20:45 )






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Quand j'avais remis les pieds à Cap Harbor, je m'étais attendu à beaucoup de chose, mais certainement pas de rencontrer l'un des chanteurs que j'adorais. Je savais très bien que Julian Finch n'était pas très connu, c'était d'ailleurs sûrement pour ça qu'il n'était pas entourée d'une horde de groupie, mais quand même. Je ne pouvais m'empêcher de le dévisager même si c'était très mal poli et forcément il s'en était rendu compte. Je ne savais pas ce que je devais faire. Me cacher sous la table en espérant qu'il oublie ma présence ? M'enfuir en courant en risquant de me prendre une table ? Contre tout attente j'essayais de lui parlait et forcément dans ces cas, je n'avais pas de filtre et je sortais ce qui se passait directement dans ma tête, en l'occurrence aujourd'hui c'était de dire à cet homme qu'il était parfait. Voilà, voilà. Maintenant je pouvais m'enfuir ? « Ah merci. Enfin je crois qu'il n'y a que ma mère qui partage votre point de vue » Je crois que sans aucune raison je venais de me mettre à rougir. Peut-être parce qu'il avait l'air super sympa, peut-etre son rire. Je ne savais pas trop, mais je sentais mon visage s'empourprer. « J'ai du mal à croire que je suis la seule à vous faire ce compliment » S'il me disait qu'il se trouvait moche, j'étais prête à le taper. Parce que soyons honnête, cet homme était loin d'être moche, je dirais même qu'il était canon. Après ce n'était que mon point de vu évidemment. Voyons qu'il n'était pas trop dérangé par mon interruption dans son café, je poussais ma chance un peu plus loin en m'installant en face de lui. Je lui demandais quand même la permission. S'il attendant quelqu'un, je m'en irais tout simplement. « Y a pas de problème, tant que vous ne venez pas pour voler mon café, tout va bien » Il pouvait être rassuré, je n'étais pas le genre de fan à vouloir prendre le gobelet des gens pour avoir un peu de leur ADN. Je me souviens d'une enquête où je ne savais plus qui se sentait menacé et en fait j'étais juste une jeune fille – une scientifique de surcroît – qui voulait juste récupérer l'adn de son idole dans l'espoir de réussir à le cloner. Donc non, je n'étais pas comme ça. « Promis je vous laisse votre café et si vraiment j'ai soif, je me contenterais d'en commander un autre »
Son sourire était communicatif, je me sentais heureuse dans ma vie à ce moment précis. Tellement bien que j'en profitais pour lui demander un autographe. Après tout c'était pour ça que j'avais osé venir lui parler. Par contre je ne pensais pas que j'aurai provoqué ce genre de réaction. Le pauvre s'était presque étouffé avec son café et en avait même renversé sur sa chemise. Le pauvre. « Oui, oui un autographe » A moins de vraiment me tromper, mais avec le temps que j'avais passé à regarder ses vidéos et écouter ses musiques, je me sentais quand même capable de reconnaître Julian Finch. « Putain ! » Je me sentais mal pour lui, surtout que je savais que c'était une sensation horrible que de se faire brûler par son propre café. « Je suis vraiment désolé, je crois que je vous ai transmis ma maladresse. Mais ne vous inquiétez pas, elle revient toujours vers moi » J'aurai bien aimé qu'elle me lâche, mais je crois que comme mon ombre je ne pourrais jamais me séparer de cette maladresse. Dommage pour moi.
Cependant à force de tourner autour du pot, à force de me faire hésiter, je commençais vraiment à penser que j'avais fait une erreur et que je m'étais vraiment trompé de personne. Peut-être que je n'avais tout simplement pas Julian Finch devant moi. Si c'était ça, je me sentirais triste. « Nom d'une mouche sur l'cul d'une vache. Ouais carrément, Julian Finch c'est moi » J'éclatais de rire à sa phrase. Cet homme en plus d'être un excellent chanteur était quelqu'un de drôle. « Je suis rassurée, même si j'étais vraiment sûre de moi. Vous êtes aussi beau que sur mon pc en tout cas » Oui je n'avais pas pu m'empêcher de glisser encore une fois qu'il était beau, mais ce n'était pas de ma faute et puis c'était la vérité alors voilà. Puis ça flattait toujours l'égo de s'entendre dire qu'on était beau. « Ne le prenez pas mal, mais je n'aurais jamais cru que quelqu'un dans ce pays pourrait s'être perdu sur YouTube si profondément qu'il en arriverait à me reconnaître dans la rue » Il est vrai que le jour où je l'avais découvert j'avais cliqué un nombre incalculable de fois et au bout d'un moment j'avais juste laissé youtube tourner. « Après de nombreux clic, j'avais laissé YouTube en fond sonore et quand j'ai entendu votre voix, je suis revenue immédiatement devant mon pc. » Depuis je m'étais abonnée à sa chaîne et j'écoutais régulièrement ses chansons. «Pour être honnête, j'ai même vos chansons sur mon téléphone » Et s'il ne voulait pas me croire, j'étais prête à lui donner mon portable pour qu'il puisse vérifier de lui même. « Vous avez une feuille de papier ? Parce qu'entre nous, je pourrais vous signer ma serviette, mais elle est pleine de chocolat et de café et c'est pas très glamour » Pendant un moment oui j'en avais presque oublié la raison première pour laquelle j'étais venue lui parler. « Oh oui,  je dois sûrement avoir ça au fond de mon sac. » Forcément quand on cherchait quelque chose, on ne le trouvais pas. Surtout dans le sac d'une femme « Désolé pour tout ce désordre » J'avais dû sortir pratiquement l'intégralité de mon sac avant d'y trouver un bloc note et stylo. Le même bloc note qui me servait à prendre des notes quand j'allais interroger des gens dans le cadre d'une enquête. En lui tenant mon bloc note je ne pouvais m'empêcher de souffler de contentement. « Je n'arrives toujours pas à croire que je vous parle vraiment, que vous êtes devant moi. D'ailleurs vous voulez pas me pincer ? » J'avais conscience que c'était une demande très bizarre, surtout venant d'une inconnue qui venait de lui demander un autographe, mais c'était vraiment pour m'assurer que je n'étais pas en train de rêver. « Je vous rassure, je ne suis pas folle. Enfin si j'imagine que je le suis, mais je ne suis pas psychopathe. » J'étais complètement en train de m'enfoncer. C'était ce que ressentais toutes les personnes qui rencontraient une star ? « Je suis Sarah, au fait » J'avais envie de lui dire que je partageais sa passion pour la musique, que de temps en temps je chantais et tout ça, mais j'avais trop honte. Le pauvre devait avoir une seule envie, c'était de me voir partir très loin.




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Dernière édition par Sarah Miller le Dim 15 Oct - 19:00, édité 1 fois
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Re: stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Dim 8 Oct - 17:01 )


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Julian commençait à apprécier Cap Harbor. Il appréciait ce côté petite ville américaine paisible, avec des gens gentils et accueillant. Il avait même des voisins qui lui disaient bonjour. A New-York, personne ne disait bonjour. Et d'ailleurs, ses voisins avant étaient plutôt du genre à se dépêcher de prendre l'ascenseur plutôt que de retenir les portes pour qu'il puisse le prendre avec eux. Il commençait à prendre goût à ces visages sympathiques. Il avait presque l'impression que cette ville était microscopique et qu'il lui serait un jour possible de connaître absolument tout le monde. Oui, l'ambiance de cette petite ville était plaisante. Mais jusqu'à présent, il n'avait jamais vécu une situation aussi étrange. La jeune femme face à lui le dévisageait avec tant d'insistance qu'il ne savait pas trop s'il trouvait cela drôle ou étrange. Et pourtant, Julian était lui-même un personnage plutôt étrange. Mais il assumait parfaitement. En tout cas, la jeune femme avait un visage avenant, sympathique et souriant. Alors quand bien même elle avait l'air un peu étrange, Julian la trouvait déjà sympathique. Il n'aurait pas su expliquer pourquoi, mais c'était comme ça. Elle avait ce genre de visage qui inspirait la confiance tout simplement. Surtout qu'elle pensait qu'il était parfait. Et ça, c'était sans doute le plus beau des compliments qu'on puisse lui faire. « Ah je vous assure, on ne me le fait pas souvent ce compliment. Enfin c'est sans doute parce que je suis loin d'être parfait. Mais j'apprécie le compliment », souffla-t-il avec son grand sourire – que sa mère qualifiait de sourire d'idiot fini. Le jeune homme ne savait pas trop ce que la jeune femme lui voulait. Mais si elle commençait la conversation en le qualifiant de parfait, il était forcé de l'apprécier. Il était même tenté de l'inviter à sa table et de lui offrir quelque chose à boire, juste parce qu'elle venait de flatter son ego. Oui, Julian était de ce genre. Le genre d'homme qui se laissait influencer par les compliments. Enfin ça n'arrivait pas souvent, c'était surtout ça. Il était même prêt à discuter d'avantage avec la demoiselle. A condition qu'elle ne vole pas son café. « Parfait. Le café, c'est sacré », approuva Julian en hochant la tête. Le jeune homme, par souci de politesse, prit soin de poursuivre. « Enfin, si vous voulez rester là à discuter, on devrait vous commander un café, ce sera plus agréable de me regarder boire le mien », ajouta-t-il avec un sourire. Le jeune homme était tout à fait disposé à discuter avec la jolie brune. Quelque chose lui disait qu'il allait l'apprécier. Elle avait l'air drôle, elle avait l'air gentille. Et puis, elle n'avait pas l'air d'avoir froid aux yeux. Oui, parce que Julian avait un peu l'impression qu'elle le draguait. Jusqu'à ce que la jeune femme lui demande un autographe. C'était bien la dernière chose que le jeune homme s'attendait à entendre sortir de la bouche de la belle inconnue. Ça n'était encore jamais arrivé. Ni à Munich. Ni à Strasbourg. Ni nulle part en fait. Surprit, le jeune homme en avait même renversé du café sur sa chemise. « Wow. Alors celle là, je l'avais pas vu v'nir », avoua-t-il. Autant être honnête. Donc cette jeune femme, qu'il avait prit pour une inconnue venue le draguer, le connaissait, connaissait sa musique et voulait même un autographe de sa part. Le jeune homme en était tout retourné. Bon. Première étape, remettre ses cellules grises en place. C'était lui la rock star. Deuxième étape, ne pas oublier de respirer. Troisième étape … C'était quoi la troisième étape ? Ah oui, dire quelque chose. « Donc vous êtes une espèce de miss catastrophe, c'est ça ? », demanda-t-il en continuant d'éponger sa chemise. Ça brûlait un peu, pour être honnête. Mais bon, il allait s'en remettre. Le jeune homme joua avec le tissu pour qu'il ne cesse de coller contre sa peau. Voilà, c'était déjà beaucoup moins douloureux. Reportant donc son attention sur la conversation, il essaya de reprendre son sérieux, quand bien même il était toujours surprit qu'elle connaisse ne serait-ce que son nom. Encouragé par le rire de la jeune femme, le jeune homme se détendit. Enfin, il espérait qu'elle le trouvait drôle et qu'elle ne riait pas par politesse. « Vous avez une photo de moi en fond d'écran ? », demanda-t-il en plaisantant. Il imaginait bien que non. Elle était trop âgée pour avoir une star en fond d'écran. Enfin il le supposait. Au moins, elle le trouvait beau. Le jeune homme allait finir par prendre la grosse tête avec une seule et unique fan. Mais la jeune femme était adorable, avec ses compliments. Et sa timidité et sa maladresse apparentes ne faisaient qu'attendrir le jeune homme d'avantage. « Je prends note. Avec un peu de chance, un jour, plein de gens feront comme vous et je finirais par être reconnu », répondit-il avec un sourire. On ne savait jamais. Enfin Julian avait un peu perdu espoir de faire carrière dans la musique. Visiblement, sa musique pouvait plaire. L'inconnue en face de lui en était la preuve. Mais peut-être pas au plus grand nombre. Ce n'était pas demain la veille qu'il ferait des tournées et qu'il jouerait devant une foule en délire. « Je suis carrément flatté. Pour être tout à fait honnête, c'est la première fois que quelqu'un me reconnaît. Et connaît ma musique. Et à ma musique dans son téléphone d'ailleurs », confessa-t-il. Autant être honnête. Il n'y avait absolument aucune raison pour que la jeune femme soit la seule à se sentir bête. Bien décidé à faire plaisir à cette jeune femme qui flattait grandement son ego, le jeune homme était parfaitement disposé à lui signer son autographe. Il trouvait ça presque. Si la jeune femme vivait elle aussi à Cap Harbor, ils seraient amenés à se revoir en plus. Malgré lui, il ne put s'empêcher de sourire, tandis qu'elle fouillait dans son sac. Ah, les femmes … « Aucun souci. Je constate simplement que ce n'est pas une légende, il y a vraiment énormément de bazar dans le sac d'une femme », souffla-t-il en riant. Non, ce n'était pas une remarque misogyne, pas du tout. C'était même scientifiquement prouvé, par une étude parfaitement sérieuse. Inventée par lui-même, mais peu importait. Le jeune homme prit le bloc note qu'elle venait de sortir du fond de son sac. Le jeune homme chercha une page vierge, tout en constatant que les autres étaient recouvertes de notes. Il ne les lu pas, trop poli pour le faire, mais il s'interrogea quand même. « Vous êtes journaliste ou quelque chose comme ça ? », demanda-t-il avec un sourire. Il était sincèrement curieux. C'était peut-être bizarre, mais le jeune homme était vraiment curieux. C'était la première fois qu'il avait une fan et il avait envie d'apprendre à la connaître un peu Peut-être qu'un jour, s'il devenait célèbre, il pourrait parler d'elle dans une interview, comme de la première fan qui l'avait abordé dans un café de Cap Harbor. Quoi ? C'est autorisé de rêver non ? Bref. Si beaucoup de gens auraient pu penser que c'était bizarre que la jeune femme lui demande de le pincer, ce n'était pas le cas de Julian. Je vous avais dis que lui aussi il était un peu étrange comme garçon ? « Ah si attendez », commença-t-il avant de pincer le nez de la jeune femme, pas trop fort cependant pour ne pas lui faire mal. « Voilà. Vous voyez, je suis réel. Et je vous ai volé votre nez », acheva-t-il en ricanant, très fier de sa blague. Julian était un enfant. Il faisait toujours les mêmes blagues nulles et il se trouvait parfaitement drôle. « Boarf, on est tous un peu fou dans le fond », affirma-t-il en faisant un geste de la main pour lui signifier de laisser tomber. Le jeune homme appuya le stylo contre sa tempe, réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir écrire dans le bloc-note de la jeune femme. Une jeune femme qui finit d'ailleurs par se présenter. Bon point pour elle. « Enchanté Sarah. Moi c'est Julian, mais ça vous le saviez déjà », répondit-il. Captain Obvious en plus de ça. Julian commença par écrire « ma chère Sarah », de son écriture fine et penchée. On aurait dit qu'il écrivait en italique, mais dans la vie réelle. Sauf que le jeune homme ne savait pas quoi écrire. C'était son premier autographe. Il avait envie qu'il soit parfait. « Vous ne voulez pas boire quelque chose et me parler un peu de vous ? », demanda-t-il finalement, plutôt curieux et désireux de gagner du temps pour écrire la suite de son petit mot.

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Re: stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Dim 15 Oct - 19:01 )






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Je n'arrivais pas à croire que je venais de dire à Julian Finch qu'il était parfait. Je n'arrivais pas à croire non plus qu'il était modeste au point d'assurer qu'il n'y avait que sa mère pour lui dire ce genre de compliment. Pour moi c'était impossible. On allait pas se mentir,  il était loin d'être moche, et régulièrement les femmes devaient de lui dire, du moins je l'imaginais comme cela. Quoiqu'il était vrai que les femmes draguaient moins souvent que les hommes. Pas que j'étais en train de le draguer, non j'étais trop nul pour ce genre de choses, mais je ne pouvais m'empêcher de remarquer qu'il était beau gosse. Pendant mon absence je n'avais pas vraiment eu l'occasion de pouvoir rencontrer des gens, donc mon retour à la civilisation faisait du bien, surtout quand j'avais l'occasion de voir l'une de mes idoles. « Ah je vous assure, on ne me le fait pas souvent ce compliment. Enfin c'est sans doute parce que je suis loin d'être parfait. Mais j'apprécie le compliment » S'il continuait à me sourire comme ça, j'allais finir par craquer et carrément lui demander de prendre une photo avec moi. « J'imagine que c'est le rôle d'une mère de penser ça » Personnellement je n'avais aucune idée de ce que c'était de savoir qu'au moins une personne au monde nous trouvais parfait, mais dans mon imaginaire oui c'était le rôle d'une mère.
En tout cas j'étais ravie qu'il m'accepte à sa table, même si la condition était de ne pas piquer son café. Il pouvait se sentir rassuré, ce n'était pas du tout dans mon style de faire ce genre de chose. « Parfait. Le café, c'est sacré » J'approuvais complètement cela et adressais une prière silencieuse pour le Dieu Café. Je ne me sentais pas bien quand je n'avais pas ma dose de café, parfois je n'arrivais pas non plus à m'arrêter et cela me jouait des tours au moment de dormir, mais en règle générale j'arrivais à gérer. color=#669999]« Enfin, si vous voulez rester là à discuter, on devrait vous commander un café, ce sera plus agréable de me regarder boire le mien »[/color] Il n'avait absolument pas tort et je levais la main pour essayer d'alpaguer un serveur pour avoir un autre café. Une fois fais, je me sentais mieux. « Trinquons à notre rencontre » Au bout d'un moment, il allait vraiment croire que j'étais en train de le draguer ou que j'étais une folle furieuse, mais non je voulais seulement son autographe et cette demande l'avait perturbé au point d'en renverser son café. « Wow. Alors celle là, je l'avais pas vu v'nir » J'aimais bien surprendre les gens, ça n'arrivait pas assez souvent pour que je me sentes fière d'avoir réussi aujourd'hui. « Ca ne doit pas être la première fois que ça vous arrive quand même » Si c'était le cas, je me sentirais honorée d'être la première. Puis par habitude, je m'excusais pour son café renversée. Je soupçonnais ma maladresse d'avoir fait effet à travers ma personne pour le toucher lui. « Donc vous êtes une espèce de miss catastrophe, c'est ça ? » C'était un bon résumé oui, ma vie n'était faite que de maladresse. « Je crois même que la maladresse à fait de moi sa reine. Pas une journée ne se passe sans catastrophe ou sans que je me batte avec une porte ou un armoire. C'est pas facile tout les jours. » C'était même franchement fatiguant. Heureusement j'avais des moments de répits quand j'étais au boulot. C'était le seul endroit où tout se passait relativement bien pour moi.

La surprise de ma demande passée, il m'avait demandé comment j'avais pu me perdre autant sur Youtube pour le connaître. Je lui avouais sans aucune gêne qu'effectivement le site avait tourné un moment avant que je ne puisse tomber sur lui et me sente subjuguer par sa voix. Depuis j'avais ses chansons sur mon téléphone. Peut-être il allait me prendre pour une folle, peut-être il allait être content, peut-être il allait me trouver folle, mais personnellement j'aimais beaucoup sa musique. « Vous avez une photo de moi en fond d'écran ? » Je rigolais en hochant négativement de la tête. « Désolé de vous décevoir, mais je n'ai pas été jusque là. » Ceci dit, mon fond d'écran était une photo de la Reine d'Angleterre alors je ne savais pas si c'était vraiment une bonne chose. En tout cas, je ne pouvais m'empêcher de continuer de le complimenter. « Je suis carrément flatté. Pour être tout à fait honnête, c'est la première fois que quelqu'un me reconnaît. Et connaît ma musique. Et à ma musique dans son téléphone d'ailleurs » Okay donc j'étais vraiment la première. C'était à mon tour de me sentir flattée et en même temps ça me rendait triste que son talent ne soit pas mieux reconnu. « Je suis persuadée de ne pas être la seule, vous n'avez juste pas eu la chance de tomber sur eux encore. En tout cas je suis ravie d'être la première. Au moins je serais dans vos histoires quand vous serez mondialement connu comme étant la première à vous avoir demander un autographe » Je m'enflammais un peu trop, d'ici là, il aurait certainement oublié mon existence et je ne pourrais pas lui en vouloir.

Parce que pour signer un autographe c'était mieux d'avoir du papier, je fouillais dans mon sac à la recherche de mon bloc note. C'était toujours quand j'avais besoin de lui que je ne le trouvais pas et j'étais obligé de vider mon sac sur la table pour le trouver. « Aucun souci. Je constate simplement que ce n'est pas une légende, il y a vraiment énormément de bazar dans le sac d'une femme » Je baissais les yeux en souriant. Effectivement je n'aidai en rien la cause féminine avec tout mon bazar. « En même temps il faut bien que les femmes pensent à tout à la place des hommes » Parce que je me souviens qu'Alec était bien content de pouvoir trouver tout et n'importe quoi dans mon sac quand il en avait besoin. Mais bon tout cela était une autre époque, une époque que j'avais réussi à mettre derrière moi. Finalement je trouvais enfin mon carnet et lui tendais avec plaisir. « Vous êtes journaliste ou quelque chose comme ça ? » Oui mon carnet était rempli de notes, qu'il était difficile de passer à côté. « Oh non pas du tout, je suis inspectrice de police » Chaque fois que je disais ce que je faisais dans la vie, j'en avais des frissons. Je me sentais tellement fière de faire partie de cette unité, de travaillais et faire en sorte que la ville aille mieux.
Parce que je n'étais pas sûre que tout cette histoire était réelle, je demandais à Julian de me pincer. Cette demande était sûrement très bizarre, mais il fallait que je sois sûre. « Ah si attendez » Naturellement j'avais tendu mon bras pour qu'il me pince, mais qu'elle ne fut ma surprise de voir qu'il me pinçait le nez. « Voilà. Vous voyez, je suis réel. Et je vous ai volé votre nez » Je rigolais franchement à cette blague. On ne me l'avait plus fait depuis mes 6 ans et que lui le fasse je trouvais ça génial. « Oh mais comment vous avez fait ? Rendez-moi vite mon nez sinon je vais être défigurée » Je jouais le jeu comme quand j'étais petite et que je pensais vraiment que mon nez n'était plus à sa place initiale. « Boarf, on est tous un peu fou dans le fond » Cet homme était vraiment parfait en fait. « Certain plus que d'autre » ajoutais-je avec un sourire. En tout cas je n'étais absolument pas déçue de cette rencontre et j'en profitais pour me présenter. « Enchanté Sarah. Moi c'est Julian, mais ça vous le saviez déjà » oui effectivement je le savais, sinon je ne serais pas venu lui parler. « Vous ne voulez pas boire quelque chose et me parler un peu de vous ? » Doux jésus, je serais complètement idiote pour refuser. « J'accepte à condition que vous me laissez vous inviter » Je ne lui laissait pas vraiment le choix et finissait rapidement mon café pour faire une nouvelle fois signe au serveur pour qu'il puisse nous servir la même chose. Les cafés devant nous, je me demandais ce que je pouvais lui raconter sur moi. « Comme je vous l'ai dit, je suis inspectrice de police et j'adore mon boulot, même si il est souvent compliqué »   Presque chaque jour je perdais foi en l'espère humain avoir de retrouver l'espoir grâce à une victime qu'on a sauvé ou une famille qui nous remercie pour notre travail. « Je suis une tueuse de plante en série » Malgré tout mes efforts, toutes mes tentatives, aucunes plantes n'avaient réussi à survivre et ça me rendait triste. « Et j'aime bien aussi chanter. » un peu trop même. « Je suis loin d'avoir votre talent, mais j'aime bien pousser la chansonnette et jouer de la guitare. J'essaye d'apprendre le piano aussi » Ce qui était une activité très compliquée, mais je sentais que je faisais des progrès. En tout cas je n'allais pas agresser les oreilles d'Asher quand je me mettrais à en jouer à la maison. « J'ai repris une de vos chansons d'ailleurs, mais je ne m'enregistre pas. Je fais vraiment ça pour le plaisir et l'évasion que ça me procure » Il m'avait demandé de lui parler de moi, mais peut-être que j'étais trop loin dans le racontage de vie ? Je ne savais pas trop en fait. C'était bizarre de parler de moi au lieu de parler de lui.




lumos maxima


Dernière édition par Sarah Miller le Sam 4 Nov - 11:32, édité 1 fois
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Re: stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Mer 18 Oct - 17:03 )


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Du sitzt nur alleine rum, weißt selber nicht genau warum. Mit deiner Gitarre auf dem Bett, deine Texte sind im Schrank versteckt. Warum spielst du nich, wenn ich Dich frag' ? Zeig denen Song, dann ist das hier dein Tag.
Du bist ein Stubenrocker und ich singe hier für dich. Willst du nicht ins Rampenlicht ? Komm doch mal wieder raus und spiel ein Lied für mich. Ich würd' so gern was von dir hör'n !


Julian avait fait des premières parties plus souvent qu'il n'avait joué vraiment pour lui. Et il en avait entendu parlé, de ces gens un peu bizarres, approchant leurs célébrités préférées, comme si elles les connaissait depuis toujours. Mais Julian était lui-même quelqu'un d'un peu bizarre, alors au final, cela ne le dérangeait pas plus que cela. A vrai dire, il trouvait même cela plaisant, d'être abordé par une inconnue. Ca lui donnait un peu l'impression que son charme faisait effet sur toute la gente féminine de Cap Harbor. Oui, comment lui dire qu'il prenait un peu ses rêves pour la réalité ? Mais ce n'était pas de sa faute dans le fond. La jeune femme avait vraiment dit qu'il était parfait. A part sa mère, personne ne lui avait jamais dit qu'il était parfait. Le jeune homme acquiesça, lorsque la jeune femme lui répondit que c'était le rôle d'une mère de penser ça. Elle avait carrément raison, dans le fond. Même si Julian considérait que sa mère à lui avait toutes les raisons du monde de penser qu'il était imparfait. Après tout, tout ce qu'il avait entrepris dans sa vie, il l'avait toujours raté. Il avait raté sa relation avec son ex, qu'il voulait épouser, il avait raté son projet de devenir une super star de la musique, il avait raté son ambition de percer en partant vivre en Europe. A vrai dire, Julian avait tout de l'homme imparfait. La jeune inconnue aurait sans doute été très déçue, si elle avait su.

Mais l'heure n'était pas aux lamentations. Pas du tout même. Car même si cette interruption était très étrange, Julian commençait à apprécier de discuter avec la jeune femme. Pour lui, ce n'était qu'une banale conversation avec une jeune femme dans un café. Il savait que c'était parfois comme cela qu'on pouvait faire les plus belles rencontres. Parfois, on croisait des gens, comme ça, sans se rendre compte qu'un jour ou l'autre ils pourraient jouer un rôle important dans nos vies. Parfois, deux inconnus restaient juste deux inconnus. Parfois, cela pouvait évoluer. Et Julian se disait que selon lui, la jeune femme devait gagner à être connue. Elle semblait rayonner, comme si à elle toute seule, elle était un rayon de soleil. Il aimait beaucoup les gens comme cela, qui semblaient briller et apporter le bonheur partout. Ou alors, peut-être qu'il perdait un peu la tête, allez savoir. Quoi qu'il en soit, il était bien décidé à profiter de l'instant et même à partager un café avec la jeune femme, à défaut de partager son café. Parce que oui, le café c'est sacré. Un peu comme la bière. Le jeune homme leva même sa tasse, pour trinquer de façon imaginaire. « A notre rencontre », répondit-il. Bon, pour le coup, il se sentait vraiment idiot. Parce qu'il se demandait quand même pourquoi la jeune femme l'avait abordé de la sorte. Et quand il eut enfin la réponse, il en fut tellement perturbé qu'il se renversa son café dessus. Elle allait le prendre pour un gros crétin. Elle qui était venu demander un autographe à un chanteur qu'elle appréciait, elle se retrouvait face à un crétin même pas capable de tenir une tasse entre ses mains. « Si, si, c'est la première fois », affirma-t-il, en essayant de remettre de l'ordre dans ses idées. Parce qu'il était un peu perturbé le jeune homme maintenant. Quoi qu'il en soit, il était quand même flatté. La jeune femme le connaissait. Elle connaissait sa musique. Et en plus, elle voulait un autographe de sa part. Elle avait tout pour qu'il l'apprécie. A part peut-être qu'elle lui avait transmis sa maladresse. « Au moins, vous êtes une reine, c'est déjà bien je trouve », plaisanta-t-il. Certes, être maladroit ça n'avait rien de très drôle. Mais comme ce n'était pas une maladie que l'on pouvait soigner, selon Julian, mieux valait le prendre avec philosophie. Et puis, ce n'était pas donné à tout le monde d'être nommé roi ou reine de quelque chose. Lui par exemple, n'était le roi de rien. Même pas le roi des ratés. Parce qu'il y avait sans doute des gens qui avaient raté leur vie pire que lui. Son père par exemple, qui était le roi des enfoirés. Encore un roi. Décidément, Julian savait s'entourer. Enfin bref, passons. Julian n'avait pas envie de penser à ces choses négatives. Il était bien plus curieux de savoir comment la jeune femme avait découvert son existence. Le jeune homme voyait bien son nombre d'abonnés quand il passait sur YouTube, mais voir l'un d'entre eux en vrai, ça lui faisait tout drôle. Malgré le fait qu'il se sentait être un illustre inconnu, le jeune homme avait visiblement réussi à toucher quelques personnes et c'était une source de fierté pour lui. Certes il n'avait pas vécu le succès et la carrière dont il rêvait, mais c'était déjà mieux que rien, non ? Lui le pensait en tout cas. Et la jeune femme le flattait en lui indiquant qu'elle avait sa musique sur son téléphone. Mais comme Julian était Julian, il fallait toujours qu'il plaisante sur tout. « Dommage. Ça m'aurait plus de rencontrer une jeune femme folle de moi dans tous les sens du terme », plaisanta-t-il. Même si en vérité, il aurait sans doute trouvé cela très flippant que la jeune femme ait une photo de lui en fond d'écran. Le jeune homme avait une fois cherché son nom sur google et il savait par expérience qu'on ne trouvait pratiquement aucune photo de lui sur google image, donc voilà. « C'est peut-être ça. Et puis je n'ai jamais joué aux États-Unis », répondit-il, un peu perdu dans ses pensées. Julian s'était produit essentiellement en Allemagne et il avait un peu laissé tomber sa musique depuis qu'il était revenu chez lui, pour s'occuper de sa mère. Il se demandait si cela aurait pu être une bonne idée de jouer ici, à Cap Harbor. Il y réfléchirait peut-être un jour, quand sa mère irai mieux. « En tout cas, si un jour je deviens finalement célèbre, je vous promets de parler de vous à tous les journalistes », ajouta-t-il avec un sourire. Ce n'était pas une plaisanterie pour une fois. Simplement il savait qu'il y avait très peu de chances pour qu'il devienne mondialement connu. Pas en continuant à poster des vidéos sur YouTube une fois tous les six mois, restant inactif le reste du temps. Mais il ne pouvait évidemment pas travailler, s'occuper de sa mère et en plus enregistrer de nombreuses chansons. Il était humain, pas superman. Enfin bref. La jeune femme était surtout ici pour son autographe et Julian était bien décidé à lui donner satisfaction. Ah ce qu'il ne ferait pas pour satisfaire une femme. A cet effet, la jeune femme avait cherché du papier et un stylo dans son sac, permettant au jeune homme de constater que ce n'était pas une légende, le bazar dans le sac des femmes. Et cela lui permit de lui rappeler que c'était parce qu'il fallait compenser le fait que les hommes ne pensaient à rien. « Aïe ! Touché ! », répondit-il, plutôt amusé par le sens de la répartie de la jeune femme. Elle n'avait pas tort d'ailleurs, lui ne sortait qu'avec son portefeuille, contenant tous ses papiers et rien de plus. Curieux, le jeune homme parcourut le carnet du regard. Certes, ce n'était pas très discret, mais il était curieux. Il arrêta cependant quand la jeune lui indiqua être inspecteur de police. « Ah », souffla-t-il. Parfait comme réaction. Très mature et intelligente. Julian n'aimait pas trop la police en général. Parce qu'il avait toujours peur de se faire arrêter pour conduite en état d'ébriété ou pour ivresse sur la voie publique. Se reprenant, il sourit. « Du coup si je vous signe cet autographe et qu'un jour je tue quelqu'un, je peux vous appeler pour m'aider à planquer le corps ? », demanda-t-il en toute innocence. Non, ce n'était pas malin de faire ce genre de plaisanterie devant une flic, mais quand on s'appelait Julian Finch, on n'était pas très malin et on osait. Julian c'est le con qui ose quoi. Mais à vrai dire, il trouvait ça plutôt facile de plaisanter avec elle. C'était sans doute pour cela qu'il avait osé lui faire la blague du nez volé, qui ne faisait généralement pas rire passé les trois ans. Mais c'était de notoriété publique que Julian était un grand enfant. « D'solé ma p'tite dame, j'suis voleur moi, pas chirurgien esthétique », répondit-il en haussant les épaules avant de rire. A vrai dire, il ne se souvenait pas de la dernière fois qu'il s'était amusé comme cela. Entre son travail et sa mère, les choses drôles manquaient un peu dans sa vie. Alors il était prêt à garder la jeune femme à ses côtés encore un petit peu, pour se coucher avec un sourire ce soir en repensant à leur rencontre étrange. C'était bien, d'avoir un grain de folie. Lui ça lui plaisait en tout cas. Les présentations passées, Julian lui proposa carrément de boire un café avec lui. Vu l'étrangeté de leur rencontre, ils n'étaient plus à cela prêt de toute façon. « D'accord », souffla-t-il, acceptant son invitation. Parce que le jeune homme avait peur de tomber sur une féministe qui prendrait mal qu'il refuse. Et puis, il devait encore réfléchir à ce qu'il écrirait dans le carnet. Une fois son café devant lui, Julian la remercia, puis s'intéressa à ce qu'elle lui racontait. « J'imagine oui, que c'est compliqué. Vous avez toujours voulu faire ça ? », demanda-t-il. Non parce qu'il était curieux. Après tout, elle lui avait dit qu'elle était la reine de la maladresse. Et puis lui, il avait toujours su qu'il voulait faire de la musique. Du coup, il était curieux de savoir si c'était sa vocation elle aussi. « Ah oui ! Personnelement j'ai jamais comprit comment faisaient ceux qui ont la main verte. Moi du coup, j'ai pas d'plantes chez moi et c'est bien aussi », répondit-il avec un sourire compatissant. La jeune femme l'intéressait vraiment. Elle avait vraiment l'air pétillante. Et puis elle jouait de la musique aussi. Alors pour le coup, il était vraiment intéressé. « Ah oui ? Vous avez prit des cours ou vous avez apprit toute seule ? », demanda-t-il, vraiment curieux. Elle l'intéressait vraiment cette petite. Et encore plus quand elle lui annonça qu'elle avait apprit une de ses chansons. Là, Julian était encore plus flatté. « On peut dire que vous savez trouvé les mots pour flatter un artiste vous », déclara-t-il avec un sourire. « J'aimerai bien vous entendre à l'occasion », ajouta-t-il en la fixant de son regard bleuté. Il se disait au passage qu'aucune signature d'autographe au monde ne devait durer aussi longtemps. Parce que le jeune homme pour l'instant n'avait griffonné que « Sarah » de son écriture penchée sur une page vierge du carnet. Et il avait encore envie de poser plein de questions à la jeune femme.

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stubenrocker ✻ sarah Vide

Re: stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Sam 4 Nov - 11:32 )






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« Au moins, vous êtes une reine, c'est déjà bien je trouve » C'était effectivement une façon de voir les choses, mais honnêtement je me serais bien passé de ce titre. Je vivais ma maladresse comme un handicape. Ce n'en était pas vraiment un, mais au quotidien c'était vraiment compliqué à assumer. Encore plus pendant mon exil dans un coin paumé où cette pauvre propriétaire avait du téléphoné aux urgences plus de fois en 2 mois avec moi qu'au cours de toute sa vie. Je crois que je lui avais laissé un souvenir impérissable. D'ailleurs régulièrement elle m'envoyait un message pour savoir si tout se passait bien dans ma vie et surtout si j'étais toujours en vie. La pauvre, j'étais venu la voir au pire moment de ma vie et j'étais persuadée qu'elle pensait que je voulais me suicider. Heureusement pour elle et surtout pour moi ce n'était pas le cas. Mais contrairement à ce que disait Julian, je n'étais pas sûre que c'était une bonne chose. « A notre manière on est tous roi ou reine de quelque chose j'imagine » C'était la pensée philosophique du jour offerte par moi-même. Pour autant je n'étais pas venu lui parler pour faire un débat sur le sens profond de la vie. Je ne dis pas que ça serait intéressant, mais à la base j'étais quand même venu pour un autographe même s'il avait eu du mal à le croire. Pour le convaincre, je lui confiais que j'avais pas mal de ses chansons sur mon téléphone, mais que malheureusement pour lui je n'avais pas poussé le vice jusqu'à le mettre en fond d'écran sur mon téléphone. Même moi j'avais mes limites. « Dommage. Ça m'aurait plus de rencontrer une jeune femme folle de moi dans tous les sens du terme » S'il voulait de la folie, ce n'était certainement pas avec moi qu'il allait s'ennuyer. Je pourrais lui dire que chaque année j'envoie une carte d'anniversaire à la Reine d'Angleterre, mais je crois que lui et moi on est pas encore assez intime pour ce genre de confessions. Très peu de gens sont au courant au final de mon adoration d'Elizabeth deuxième du nom. Je tairais aussi le fait que pour le moment j'entretenais toujours le secret espoir de rejoindre sa famille en tant que petite fille par alliance. Mon plan n'était pas encore assez abouti pour que cela arrive maintenant. « J'espère que je ne vous déçois pas trop quand même. Pour autant, si ça peut vous rassurer, je ne suis pas seule dans ma tête » En règle générale, dire cela inquiétait les gens, mais là je sentais que Julian Finch s'en moquait comme de sa chemise tâchée de café. Surtout que je ne mentais pas sur le fait de n'être pas seule avec moi même. Avec moi, j'avais constamment Bernard et Catherine qui me parlait.

Même si j'étais ravie d'être la première a venir l'accoster comme ça, à venir lui parler de sa musique, j'étais persuadée que je ne serais pas la dernière. Peut-être même que des gens l'avaient déjà reconnu, mais n'avait pas osé venir le voir. Cela arrivait souvent. « C'est peut-être ça. Et puis je n'ai jamais joué aux États-Unis » Ceci expliquait donc cela. Personnellement je ne demandais qu'à l'écouter. « J'espère qu'un jour j'aurai la chance de vous écouter en live » Ce jour là, je serais certainement la plus heureuse du monde, mais je n'allais pas le dire. Il pourrait prendre la grosse tête et surtout je ne voulais pas qu'il fasse un grand truc et que je me retrouve être la seule. Quoique qu'en y pensant, je serais pas contre un concert privé. « En tout cas, si un jour je deviens finalement célèbre, je vous promets de parler de vous à tous les journalistes » S'il faisait vraiment ça, je trouverais ça trop génial. « Pour de vrai ? » Grâce à lui je serais un peu célèbre haha. Pendant notre conversation j'avais essayé de retrouver mon carnet et pour ça, j'étais obligé de sortir mon sac. La légende était vrai, le sac d'une femme était un vrai bordel, mais c'était pour compenser le fait que les hommes ne pensaient à rien. Dans le mien on pouvait trouver un tournevis, un tire bouchon et un nécessaire de couture et puis évidemment les choses les plus courantes pour une femme. « Aïe ! Touché ! » Je lui souriais victorieuse et en lui tendant mon fameux carnet.
Comme n'importe qui,  il avait vu tous les gribouillages inscrits dessus et se demandais si j'étais journaliste. Il aurait certainement préféré pour que je puisse écrire un article à son sujet, mais non j'étais juste inspectrice de police. Je le disais même avec beaucoup de fierté. « Du coup si je vous signe cet autographe et qu'un jour je tue quelqu'un, je peux vous appeler pour m'aider à planquer le corps ? » Alors celle là je ne m'y attendais pas. Alors oui, on me posait souvent la question, mais jamais à la première rencontre. C'était drôle. Il était drôle. « Vous avez l'intention de tuer quelqu'un ? » En règle générale, on avait tous envie de tuer quelqu'un, mais on ne passait jamais à l'action, sauf si on était vraiment poussé à bout. « Comme vous êtes sympa et que vous faite de la très bonne musique, je vous aiderai sûrement oui. » Ou alors, on pourrait même tout mettre en scène pour accuser quelqu'un, mais ça c'était déjà plus compliqué. Cacher un corps c'était beaucoup plus simple. Tout comme voler mon nez apparremment. Cette blague était vieille comme le monde, on ne me l'avait plus faite depuis mes 6 ans, et pourtant aujourd'hui j'en rigolais comme si c'était la chose la plus géniale du monde. « D'solé ma p'tite dame, j'suis voleur moi, pas chirurgien esthétique » Alors ça c'était fourbe, j'entrais naturellement dans son jeu. « Vous serez le responsable de ma longue vie de solitude si je n'ai plus de nez » Avec ou sans nez, de toute façon j'allais finir seule et triste, mais je n'avais pas envie de penser à ça maintenant. Je passais un bon moment et je voulais en profiter à fond.
D'ailleurs quand il proposait de boire un café, je ne lui laissais pas le choix en lui disant que c'était moi qui l'invitait. Après tout c'était normal, c'était quand même à cause de moi et ma demande qu'il avait renversé le sien sur lui.

Julian était un homme charmant et même s'il savait que j'étais là pour lui, cela ne l'empêchait pas de s'intéresser à moi et ce que je faisais dans la vie. Il le savait déjà, j'étais inspectrice et  régulièrement je perdais foi en l'humanité, avant de reprendre espoir. « J'imagine oui, que c'est compliqué. Vous avez toujours voulu faire ça ? » Alors ça c'était une bonne question. Depuis que j'avais 12 ans je le voulais, donc on pouvait dire que c'était une vocation non ? « C'est suite à une bêtise de jeunesse que j'ai voulu le faire. Avec des gens de l'orphelinat on s'était fait arrêté et le policier qui nous a arrêté a été très clair sur les chemins qu'on pouvait emprunter ou pas. Depuis ce jour j'ai voulu faire comme lui. »   Cette sombre histoire de poule m'avait finalement aidé plus que je n'aurai pu l'imaginer. Encore aujourd'hui j'étais en contact avec ce policier. Il était à la retraire, mais je l'aimais beaucoup. Un peu comme un père ou un grand-père et je ne manquais pas une occasion d'aller le voir.
J'avouais également que j'étais une tueuse de plante. Malgré de nombreuses tentatives, aucune n'avait réussi à survivre. « Ah oui ! Personnelement j'ai jamais comprit comment faisaient ceux qui ont la main verte. Moi du coup, j'ai pas d'plantes chez moi et c'est bien aussi » C'était peut-être la solution à tout mes problèmes. Au moins je ne serais plus responsable de la mort de quelqu'un, mais pourtant c'était si joli dans une maison. « Je devrais sûrement suivre votre exemple, mais je vais essayer d'essayer encore une fois. » De toute façon tant que je n'aurai pas réussi, il y aurait des plantes à la maison. Peut-être même qu'Asher savait s'en occuper. Je croisais les doigts pour que ça soit le cas en tout cas. Et finalement, presque malgré moi, je réussissais à lui dire que je faisais de la musique. Enfin c'était un grand mot, mais j'essayais en tout cas. « Ah oui ? Vous avez prit des cours ou vous avez apprit toute seule ? » J'aurai adoré pouvoir prendre des cours, mais malheureusement je n'avais jamais eu les moyens pour ça et à l'orphelinat ce n'était pas envisageable de demander quelque chose d'aussi énorme à l'époque. « Non, j'ai appris par moi-même. Ca n'a pas été facile tout les jours et j'ai encore beaucoup de lacune, mais je m'en sors plutôt bien. Enfin je crois » En tout cas Alec ne m'avait jamais dit que je chantais comme une casserole. A l'époque on était ensemble, donc peut-être il ne voulait pas me vexer, mais en y réfléchissant non. Mila me disait régulièrement que je chantais très bien, et je pouvais compter sur elle pour me dire quand je faisais de la merde ou pas. J'osais même lui avouer avoir repris l'une de ces chansons. « On peut dire que vous savez trouvé les mots pour flatter un artiste vous » Pourtant je ne cherchais absolument pas à le flatter, ni à me faire bien voir. J'étais juste trop heureuse de le rencontrer et du coup je sortais tout ce qui me passait par la tête. Je n'avais plus de filtre. « J'espère que vous n'allez pas prendre la grosse tête à cause de moi » Après s'il voulait parler de moi dans sa prochaine chanson je n'étais pas contre non plus. « J'aimerai bien vous entendre à l'occasion » Comme une adolescente je rougissais comme s'il venait de me faire le plus incroyable des compliments. « Vous aussi vous savez comment flatter les gens » Julian Finch voulait m'écouter chanter. C'était presque le monde à l'envers. « Je ne suis absolument pas contre, mais je ne vous pas de fausses idée, je ne suis pas très talentueuse » Puis avec ma chance, je risquais de casser quelque chose au moment de chanter ou de faire quoique ce soit. « Ca veut dire, que je ne vous ai pas effrayé au point de ne plus jamais vouloir me voir? Oui cette idée venait de me frapper. Parce que je me voyais mal chanter dans ce café, donc s'il voulait m'entendre ça impliquait une deuxième rencontre. Je ne pouvais m'empêcher de sourire grandement. « Vous pensez qu'on pourra chanter ensemble aussi ? » je regardais mon café en attendant sa réponse parce que j'étais timide et que je craignais le non. « En tout cas, vous venez de faire ma journée. Je n'étais jamais venu dans ce café auparavant. En tout cas je ne regrette pas mon choix » Bien au contraire même. Le destin était un salaud avec moi, mais aujourd'hui il s'était montré super sympa. .




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Re: stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Lun 13 Nov - 18:41 )


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Du sitzt nur alleine rum, weißt selber nicht genau warum. Mit deiner Gitarre auf dem Bett, deine Texte sind im Schrank versteckt. Warum spielst du nich, wenn ich Dich frag' ? Zeig denen Song, dann ist das hier dein Tag.
Du bist ein Stubenrocker und ich singe hier für dich. Willst du nicht ins Rampenlicht ? Komm doch mal wieder raus und spiel ein Lied für mich. Ich würd' so gern was von dir hör'n !


Julian était un drôle de personnage. A vrai dire, beaucoup pouvaient le considérer comme un véritable crétin, immature, faisant des blagues vraiment limites. Mais le jeune homme était plus que cela. Il était le genre d'homme avec qui on se sentait rapidement en confiance, avec qui on se sentait bien. Parce que c'était une personne extrêmement sociable, qui aimait aider les gens à se sentir en confiance. Même avec de parfaits inconnus, comme Sarah. Il ne la connaissait pas, mais il aimait l'idée qu'elle se sente à l'aise avec lui et qu'ils puissent discuter de tout et de rien alors qu'ils étaient de parfait inconnus. Ils étaient donc tous les deux en train de discuter de la maladresse de la jeune femme. C'était plutôt drôle comme sujet de conversation avec une femme qu'il connaissait à peine, mais rien n'était très surprenant quand il s'agissait de Julian Finch. Le jeune homme, pour relativiser les choses, préférait lui laisser entendre que c'était une bonne chose d'être une reine de la maladresse. Mais elle n'avait pas tort. Tout le monde était roi ou reine de quelque chose. « Pas faux. Mais bon, je préférerais être le roi de la maladresse. D'après ma patronne, je suis le roi des abrutis », rétorqua-t-il avec un sourire. Entre autres noms d'oiseaux d'ailleurs. Il était aussi le roi des incompétents. Le roi des gamins. Enfin, il en passait. Tout comme elle, c'était la reine des emmerdeuses. Et la reine des frigides, mais ça, il ne lui avait jamais dit en face. Et il ne le dirait pas à Sarah non plus. Parce qu'il était certain que la jeune femme devait déjà le trouver suffisamment bizarre comme ça. Il n'aurait pas pu le lui reprocher. Lui aussi se trouvait un peu bizarre parfois. Ou plutôt excentrique. Il savait qu'il n'était ni facile à vivre, ni facile à suivre, mais il assumait parfaitement cette façon d'être. Il était ce qu'on pouvait trouver de plus innocent et insouciant à l'âge adulte. Pourquoi est-ce que chez les enfants on trouvait ça trop mignon et chez les adultes on considérait ça comme une forme d'immaturité ? Le jeune homme ne se l'expliquait pas. Mais apparemment, il n'était pas le seul à vivre avec un petit grain de folie. La jeune femme aussi en avait un. Et ça, ça ne pouvait que lui plaire. Même s'il était grave déçu qu'elle n'ait pas sa photo en fond d'écran. « Ah, un peu déçu ma p'tite dame, mais bon, vous m'avez reconnu, je vais me contenter de ça », souffla-t-il avec un sourire. Puis en plus, si elle n'était pas seule dans sa tête, ils étaient deux. Au passage Cindy aussi elle espère encore pouvoir épouser le prince Harry. « Comment se nomme les petites voix dans votre tête ? J'espère qu'aucune d'elles n'a envie de me réduire au silence … », plaisanta-t-il. Julian, ou l'art de ne jamais rien prendre au sérieux. Pas étonnant que sa patronne le trouvait horripilant. D'un autre côté, il ne pouvait pas s'en empêcher. S'il cédait à ses provocations ou s'il se mettait en colère, elle l'aurait l'impression d'avoir gagné. Le jeune homme préférait largement lui répondre, puisque c'était elle qui finissait par s'énerver d'avantage. Enfin, là n'était pas la question. Le jeune homme était plutôt flatté d'avoir une fan. A vrai dire, ça ne lui était jamais arrivé. De toutes les fois où il avait joué en live en Allemagne, le jeune homme n'avait jamais eu de demande d'autographe. De temps à autre, à la fin des concerts, on lui posait l'une ou l'autre question, mais c'était tout. Pourtant, il avait toujours aimé jouer en live. Mais c'était du passé maintenant. « Oh, je ne compterais pas trop là-dessus à votre place. J'ai essayé, ça n'a pas marché. Et maintenant … Me voilà de retour à la vie normale », souffla-t-il en désignant le café du doigt. Oh, le jeune homme aurait bien aimé continuer à jouer et à se produire en concert. Mais il ne pouvait décemment pas le faire. Sa mère avait besoin de lui. Enfin, si un jour, on lui proposait de jouer à Cap Harbor, pourquoi pas, mais ça s'arrêterait là. Il devait travailler, ramener de l'argent, payer des traitements et certainement pas continuer à faire joujou avec sa guitare. Julian ne pensait pas devenir un jour célèbre. Mais rien ne l'empêchait de rêver. « Évidemment. Je leur parlerais même de ma chemise foutue à cause de la surprise », plaisanta-t-il. Ce serait plutôt sympa à vrai dire. Mais peu de chances que ça arrive, sauf si Julian commençait à faire de la musique purement commerciale. Ce qui ne risquerait pas d'arriver. Il préférait largement être inconnu et faire ce qu'il aimait plutôt que d'être connu pour de la musique qu'il haïssait. Plutôt que de continuer à parler d'une carrière qui n'arriverait jamais, Julian préférait plaisanter sur le sac des femmes. Toujours plein de grand bordel. Parce que les hommes ne pensaient jamais à rien selon la jeune femme. Et là, elle n'avait pas tort. Il ne pouvait en tout cas pas la contredire. Du coup, le jeune homme se contenta de prendre le calepin, sans faire d'autre commentaire. Elle était flic, on ne savait jamais si elle allait lui faire payer ses commentaires misogynes. Du coup, si elle était flic, il pouvait lui demander de l'aide pour planquer un corps ? « Oh, dans l'immédiat, ça devrait aller, mais ma patronne un jour, peut-être », souffla-t-il en réfléchissant à voix haute. Serait-il capable de tuer quelqu'un ? Sans doute pas. Même pas sa patronne. Même si des fois, c'était tentant de la pousser par la fenêtre. « Mais c'est bon à savoir que vous m'aideriez », ajouta-t-il avec un grand sourire. Il voulait prouver qu'il plaisantait. Il ne voulait pas se retrouver avec des menottes aux poignets parce que comme d'habitude, il racontait des conneries. Des conneries, il en avait toujours en stock. Comme le fait de voler le nez de la jeune femme. C'était une blague digne d'un maternel. Qu'à cela ne tienne, Julian était un grand enfant. « Mais nan, ne dites pas ça. Même sans nez vous êtes très joli », protesta-t-il. Ce n'était pas destiné à la flatter. C'était la vérité. La jeune femme était très jolie, il ne pouvait pas le nier. Il aurait fallut être aveugle pour penser qu'elle n'était pas jolie et il était même surprit qu'elle soit toujours célibataire. « Mais bon, comme vous êtes fort sympathique je vais vous rendre votre nez », ajouta-t-il en riant. Et pour illustrer ses paroles, il posa son nez invisible à l'emplacement auquel il devait normalement se trouver. Voilà, maintenant elle avait de nouveau un nez et plus aucune excuse pour séduire les messieurs. Julian s'amusait beaucoup en compagnie de cette jeune femme qui n'était pourtant qu'une inconnue. Sans doute parce qu'enfin, il y avait quelqu'un pour rire à ses blagues. Du coup, il voulait prolonger ce moment passé tous les deux, autour d'un café. Et il était plutôt content que la jeune femme ait accepté. Après tout, elle aurait juste pu lui demander d'arrêter de parler, de signer son papier et s'en aller. Mais elle était drôle et sympathique. Il l'aimait bien, le petit Julian. Et au moins, comme ça, il allait pouvoir apprendre à la connaître un petit peu mieux. Il apprit notamment qu'elle avait été dans un orphelinat. Le jeune homme prit sur lui pour ne pas montrer de tristesse ou de compassion sur son visage. Il détestait ce genre de réaction quand on apprenait pour la maladie de sa mère, alors il ne voulait pas faire pareil. « Je suis très admiratif de ce que vous faites de votre vie », finit-il par avouer. Julian avait toujours eu beaucoup de respect pour les représentants des forces de l'ordre. Ils protégeaient un pays, une population. Bref, ils forçaient le respect et l'admiration. Pas comme un chanteur de pacotille quoi. Un chanteur de pacotille qui ne savait s'occuper ni d'un poisson rouge, ni d'une plante verte, au passage. « Au pire, il existe de très jolies plantes en plastique. Ou des cactus », proposa-t-il, comme alternative. Lui, il avait abandonné les plantes. Dans son appartement, il n'y avait qu'une orchidée que sa mère choyait comme si c'était un enfant. Mais le jeune homme se garda de le lui dire, parce qu'il n'aimait pas beaucoup parler de sa mère. Mais le jeune homme cessa de s'intéresser aux plantes quand il apprit que la jeune femme faisait de la musique. Ça, c'était une chose qui l'intéressait. Alors en plus d'être une femme et une jolie fille, elle était musicienne. Très intéressant. « C'est très difficile d'apprendre le piano en autodidacte. Je suis franchement impressionné », avoua-t-il. Enfin, lui aussi avait apprit tout seul, mais le jeune homme pensait qu'apprendre la guitare, c'était bien plus facile que d'apprendre le piano. Cette jeune femme était une sacré personne. Il l'appréciait de plus en plus. D'autant plus que la jeune femme avait apprit à jouer une de ses chansons. Elle était définitivement pleine de ressources. « Ah, ne vous en faites pas, il y a beaucoup de personnes dans mon entourage qui se chargeront de me ramener les pieds sur terre si ça arrivait », répondit-il en riant. A commencer par sa mère, qui serait bien capable de lui mettre une claque derrière la tête pour qu'il ferme sa bouche. Ou alors, elle lui mettrait un coup de torchon. Ou elle menacerait d'arrêter de faire sa lessive. Bref, il n'aurait pas la grosse tête bien longtemps. Mais peut-être était-ce la belle brune qui allait prendre la grosse tête. « J'espère que vous ne prendrez pas la grosse tête à cause de moi », rétorqua-t-il en l'imitant, un peu moqueur. C'était de bonne guerre. Le jeune homme aimait se moquer gentiment des gens. Sauf de sa patronne. Elle, il se moquait d'elle, pas gentiment. « Selon les professionnels de la musique, je ne suis pas très talentueux non plus, alors ça ne vous coûtera rien de me faire écouter ce que vous faites », souffla-t-il avec un sourire. D'autant plus qu'il était très curieux maintenant qu'elle lui en avait parlé. Le jeune homme avait très envie de la revoir pour entendre sa voix. « Vous m'avez vu ? C'est plutôt vous qui devriez avoir peur », rétorqua-t-il. Parce que oui, il fallait bien le dire, le jeune homme était un peu bizarre. Et c'était surprenant que la jeune femme n'avait pas encore renoncé à son autographe pour s'enfuir en courant. « Oh … Je n'y avais pas pensé, mais oui, carrément. On pourrait faire un duo », approuva-t-il, soudain très enthousiaste à cette idée. Il n'avait plus chanté avec quelqu'un d'autre depuis le lycée. Il était ravi d'avoir l'occasion d'unir sa voix à celle d'une autre personne. « Curieusement, vous avez fait ma journée aussi. Pour être honnête, je commençais un peu à perdre cette petite … Je sais pas, cette étincelle, cette passion, qui faisait que j'aimais la musique quand j'étais plus jeune », avoua-t-il. Le jeune homme lui adressa un sourire un peu triste. On ne pouvait même pas dire qu'il avait abandonné ses rêves pour s'occuper de sa mère, puisque sa tentative de réaliser son rêve avait était un échec total. Mais le jeune homme ne voulait pas avoir l'air triste. Il lui adressa même un grand sourire. « Vous savez quoi ? », souffla-t-il soudain, avec un peu trop d'enthousiasme. « Je vais vous laisser mon numéro de téléphone. Vous n'aurez qu'à m'appeler si vous voulez qu'on joue ensemble », proposa-t-il en commençant à griffonner le numéro sur le bloc-note qu'elle lui avait donné. « Enfin, si vous ne trouvez pas ça trop étrange évidement », finit-il par dire, en la regardant, haussant un sourcil. Il ne voulait pas qu'elle le prenne pour un dingue. Ou pour un pervers. Ou pour les deux.

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Re: stubenrocker ✻ sarah ✻ ( Lun 27 Nov - 21:48 )






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Je ne savais pas si c'était une bonne chos de dire que je n'étais pas toute seule dans ma tête, mais c'était venu spontanément et il ne semblait pas s'en formaliser alors c'était une bonne chose. A l'écouter, j'avais l'impression d'avoir trouvé mon alter-égo au masculin. « Comment se nomme les petites voix dans votre tête ? J'espère qu'aucune d'elles n'a envie de me réduire au silence … » C'était le premier à me poser cette question et rien que pour ça j'étais fasciné. « C'est Catherine et Bernard et elles vous saluent également. » Aujourd'hui ils étaient plutôt calme et c'était agréable, en fait depuis ma rupture avec Alec ils étaient calme et acceptaient toutes mes décisions sans me prendre la tête. « Et ne vous inquiétez pas, pour l'instant Catherine et Bernard sont aussi heureux que moi de vous rencontrer et donc pas de silence imposé » En tout cas je trouvais dommage qu'il ne compte pas rejouer, parce que vraiment j'aurai adoré pouvoir l'écouter en live, ou juste pouvoir l'applaudir. « Oh, je ne compterais pas trop là-dessus à votre place. J'ai essayé, ça n'a pas marché. Et maintenant … Me voilà de retour à la vie normale » C'était triste un peu, en tout cas moi je trouvais ça triste. « On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Peut-être que dans un mois vous allez signer un contrat et vous produire dans plusieurs salle » Si c'était le cas, il pouvait dire que j'étais sa bonne fée ou tout simplement celle qui lui avait porté chance. « En tout cas je vous le souhaite. » Je ne quitterais pas cette terre tant que je n'aurai pas vu Julian Finch en concert. Même si je devais vivre 150 ans pour cela. Au pire je me ferais cryogéniser et quand il annoncera son concert hop hop hop on me décongèle. Ceci dit, avoir la promesse qu'il parlerait de moi dans ses futures interview me rendait heureuse. Il me fallait vraiment pas grand-chose. « Évidemment. Je leur parlerais même de ma chemise foutue à cause de la surprise » Pauvre petite chemise qui n'avait rien demandé. « Je vous paierais le pressing si vous voulez, ou alors vous l'encadrez pour vous souvenir de ce moment » Quoique l'encadrer c'était un peu bizarre quand même. Il allait vraiment fini par croire que j'étais une psychopathe. Heureusement que je ne lui avait pas proposer de faire sa lessive. Il aurait pris la fuite.
En lui donnant mon carnet pour qu'il signe un autographe, Julian avait remarqué tout mes gribouillis et à défaut d'être journaliste je lui avais dit que j'étais flic. Comment la plupart des gens, il me demandait s'il pouvait compter sur mon aide pour cacher un corps. En tant normal je disais non, surtout quand je ne connaissais pas la personne, là je me demandais juste s'il voulait vraiment tuer quelqu'un. On savait jamais. « Oh, dans l'immédiat, ça devrait aller, mais ma patronne un jour, peut-être » J'avais la chance d'avoir un excellent patron. Didier même si parfois était rude, était toujours juste avec non donc je ne pouvais pas me plaindre. « Elle vous mène la vie dure ? » Il devrait lui faire écouter sa musique pour qu'elle se calme et se détende. « Mais c'est bon à savoir que vous m'aideriez » Je lui souriais en hochant la tête, oui il pouvait vraiment compter sur mon aide, je l'avais décidé. Ceci dit, la seule condition c'était qu'il me rende mon nez, parce que vivre sans nez c'était triste et j'allais fini seule parce que défiguration de ma personne. « Mais nan, ne dites pas ça. Même sans nez vous êtes très joli » Je me mettais à rougir sous ce compliment, je n'étais pas prête. Je n'étais jamais prête quand on me disait que j'étais jolie de toute façon. « Vous savez vraiment comment parler aux femmes. Merci pour le compliment en tout cas » Ce n'était peut-être pas très vrai, mais ça faisait toujours plaisir. « Mais bon, comme vous êtes fort sympathique je vais vous rendre votre nez » Je l'en remerciais grandement. Je me sentais mieux avec mon nez. « J'ai beaucoup plus de facilité à respirer maintenant que vous me l'avez rendu » C'était une remarque très con, destinée à être drôle, mais je n'étais pas sûre que ça fonctionnait vraiment.

De fil en aiguille, on en était venu à discuter de nos vies, de ce qu'on faisait dans la vie et on en était revenu à mon boulot. Savoir si c'était une vocation. Je ne savais pas si on pouvait dire que c'était une vocation, mais je l'avais su très tôt à cause ou grâce à une bêtise que j'avais faite étant plus jeune. Sans m'en rendre compte j'avais aussi mentionné que j'étais orpheline, mais il ne semblait pas  s'être arrêté sur ça et ça me faisait bien plaisir. Je n'avais rien à cacher, mais j'étais quand même contente qu'on me pose pas de questions sur ça. « Je suis très admiratif de ce que vous faites de votre vie » Alors ça, je n'étais pas prête non plus. D'habitude c'était assez mal accepté, en tout cas ce n'était pas le boulot avec la meilleure côte du monde. « Oh il n'y a pas de quoi, d'autre personnes font des choses beaucoup mieux » Genre les militaires ou alors les médecins et infirmiers qui sauvaient des vies quotidiennement. Puis tout aussi naturellement que toute notre conversation, je lui disais que je chantais à mes heures perdues et que je faisais aussi de la guitare et du piano. « C'est très difficile d'apprendre le piano en autodidacte. Je suis franchement impressionné » J'allais vraiment finir par me sentir mal à l'aise à me complimenter comme ça. Ceci dit il avait raison, ce n'était pas la chose la plus facile. « J'ai encore beaucoup de chose à apprendre et je ne peux pas m'entraîner régulièrement, du coup je pense que je ne serais jamais une grande musicienne. » De toute façon, je faisais vraiment ça pour le plaisir. Après s'il voulait me donner des cours je n'étais pas contre hein. Enfin seulement s'il ne prenait pas la grosse tête avec tout les compliments que je lui faisais. Finalement, nous étions des gens qui aimons beaucoup complimenter les autres. « Ah, ne vous en faites pas, il y a beaucoup de personnes dans mon entourage qui se chargeront de me ramener les pieds sur terre si ça arrivait » Alors là me voilà rassurée. Parce que les gens avec la grosse tête c'était juste insupportable. « Et si jamais, vous avez besoin d'une dose de compliment, vous savez que vous pouvez compter sur moi » Parce que c'était une question d'équilibre aussi, il ne fallait pas qu'il se sente en manque de confiance non plus. « J'espère que vous ne prendrez pas la grosse tête à cause de moi » Alors en plus il se permettait de m'imiter, j'étais choquée et franchement amusée. « Je sais pas, je vais peut-être rapidement prendre goût à avoir des compliments » Je n'étais pas à l'aise quand on m'en faisait, mais peut-être que c'était simplement une question d'habitude. « Selon les professionnels de la musique, je ne suis pas très talentueux non plus, alors ça ne vous coûtera rien de me faire écouter ce que vous faites » Je n'étais pas d'accord avec tout ces professionnels de la musique. Ils devaient être tous aigris voilà tout. Ou alors ils voulaient quelqu'un à manipuler et une pompe à fric. C'était triste quand même. « Ils ne savent pas ce qu'il rate » Et parce que j'étais heureuse, je lui demandais si on pouvait chanter ensemble, il semblait tellement content de cette proposition que j'en étais étonné. Il n'avait pas eu peur de moi au point de ne pas envisager de me revoir. « Vous m'avez vu ? C'est plutôt vous qui devriez avoir peur » Je rigolais, on était tout les deux fous voilà tout. « Je crois que vous êtes aussi fou que moi, ou alors je le suis autant que vous. On était fait pour s'entendre en fait » Je ne voyais pas d'autre explication logique à tout cela sinon. Et parce que j'étais folle, j'osais lui demander si on pouvait faire un duo. « Oh … Je n'y avais pas pensé, mais oui, carrément. On pourrait faire un duo » Oh mon dieu, je me sentais comme une petite fille le soir de noël. Pour peu j'aurai pu sautiller sur place en tapant dans les mains.   « Vous me faites pas une nouvelle blague hein, vous êtes vraiment sérieux ? » J'étais tellement heureuse d'avoir rencontré Julian, que je ne pouvais m'empêcher de lui répéter une nouvelle fois. « Curieusement, vous avez fait ma journée aussi. Pour être honnête, je commençais un peu à perdre cette petite … Je sais pas, cette étincelle, cette passion, qui faisait que j'aimais la musique quand j'étais plus jeune » Je pouvais comprendre qu'il avait envie de baisser les bras si toutes les portes se fermaient devant lui, mais si j'avais pu faire un peu de différence ça me faisait très plaisir pour lui. « Je vois ce que vous voulez dire et si j'ai pu vous aider un peu vous m'en voyez ravie » Je ne pensais pas faire autant d'effet, comme quoi tout était possible. « Si vous voulez je peux être votre pompon girl officielle pour que vous n'abandonniez pas la musique. » Honnêtement s'il faisait ça, ça me rendrait très très triste. « Vous savez quoi ? » Heuu non ? Je devais prendre peur ? « Non, mais je sens que vous allez me le dire » S'il ne le faisait pas, je perdais foi en l'humanité. « Je vais vous laisser mon numéro de téléphone. Vous n'aurez qu'à m'appeler si vous voulez qu'on joue ensemble » Je le regardais avec des yeux ronds d'étonnements. Je m'attendais à tout, sauf à ça. « Enfin, si vous ne trouvez pas ça trop étrange évidement » Etrange ? Au contraire j'étais trop contente de pouvoir échanger nos numéros, c'était une assurance de plus que tout ceci n'était pas un rêve et qu'on allait réellement se revoir et faire de la musique ensemble. Je reprenais rapidement contenance pour lui répondre. « Non au contraire, j'en serais même ravie » J'aurai pu dire que je serais aux anges, mais ça aurait été trop. « Vous savez quoi, je viens même d'avoir une idée » Avant de pouvoir enregistrer son numéro, je prenais mon téléphone et me levais pour me mettre juste à côté de lui. « On va prendre un selfie ensemble, comme ça cette fois vous serez vraiment en photo sur mon téléphone »   Je le regardais en souriant, fière de mon idée. Nos plus beaux sourires venaient d'être immortaliser et j'étais contente. « Maintenant je suis prête à prendre votre numéro » Et prête aussi à lui envoyer un message pour qu'il ai le mien.





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