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dreht noch eine ehrenrunde bis sie still steht ✻ livian

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dreht noch eine ehrenrunde bis sie still steht ✻ livian ✻ ( Sam 17 Mar - 20:45 )

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Liv & Julian

Ich schließe die Augen und hoff' du bleibst hier. Ich kann nicht allein sein, es gibt nur ein Wir. Ein Teil von mir stirbt, wenn ich dich verlier'. Drum schließ ich die Augen und hoff' du bleibst hier.



La vie de Julian partait à la dérive. Vraiment. Il avait quitté son travail. Et il avait pensé que c'était une bonne chose. C'était une bonne chose. Il ne pouvait pas continuer à se faire traiter comme un moins que rien par cette femme qui le dévalorisait. Il valait bien mieux que cela. Même sa mère était d'accord avec lui. A vrai dire, sa mère lui avait surtout dit qu'il devait être indulgent avec sa patronne, parce qu'il ne savait pas ce qu'il y avait au fond d'elle, au plus profond de son cœur. C'était des paroles bien sages. Mais comme Julian était têtu comme une mule, il préférait tout simplement arriver à la conclusion suivante : sa mère était d'accord avec lui, voilà tout. Il allait trouver du travail rapidement. Il avait réussi à mettre un peu d'argent de côté. Une petite semaine de vacances et puis il irait envoyer des CV. Et prospecter. Ses chansons sur Youtube ne rapportaient pas grand-chose, mais c'était toujours ça en attendant, alors peut-être qu'il pourrait reposter une ou deux vidéos. Il avait des chansons en préparation et il avait fait plus de vues, depuis qu'il avait posté la vidéo du chant de noël avec Sarah. Enfin bref. Il rebondirait. C'était ce qu'il croyait en tout cas. Mais la vie était cruelle, il aurait du le savoir. Sa mère lui avait menti. Ses dernières analyses n'étaient pas bonnes, mais elle ne voulait pas l'inquiéter. Il l'avait apprit un peu par hasard à vrai dire. Elle s'était mise à saigner du nez et en y regardant de plus près, il avait vu qu'elle avait des bleus sur les bras. Son taux de plaquettes était bas, elle avait fini par le lui avouer. Alors Julian n'avait pas réfléchi avant de l'emmener aux urgences, pour qu'elle soit prise en charge. Et elle avait fini par lui avouer la vérité. Elle avait rechuté. La leucémie revenait, plus agressive cette fois. Julian avait senti le monde s’effondrer autour de lui. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Si il avait su, il n'aurait jamais démissionné. Maintenant comment est-ce qu'il allait faire pour payer les traitements de sa mère ? Il s'en foutait. Il devait payer et il trouverait comment, peu importe même ce qu'il devrait faire. Vendre un rein. Faire le trottoir. Il ne pouvait tout simplement pas laisser partir sans se battre la femme qui l'avait élevée, qui l'avait aimé de tout son cœur. Qu'il aimait de toutes ses forces. Il ne pouvait pas la laisser tomber. Pas maintenant. Le jeune homme tournait en rond devant la chambre dans laquelle sa mère avait été hospitalisée. Elle avait besoin d'une transfusion de plaquettes et tant que son taux ne serait pas remonté, elle ne pourrait pas rentrer à la maison. Ses yeux étaient rougis par le manque de sommeil. On lui avait pourtant dit de rentrer chez lui pour dormir quelques heures avant de revenir, mais il avait refusé. Il avait simplement somnolé sur une chaise dans le couloir de l'hôpital. Et puis un médecin s'était enfin approché de lui pour lui donner des nouvelles et Julian devinait à son expression qu'il n'avait pas de bonnes nouvelles à lui donner. « Docteur, comment va-t-elle ? », demanda-t-il de but en blanc. Il ne prit même pas le temps de le saluer. Il n'était pourtant pas un emmerdeur impoli. Il était simplement inquiet. « La leucémie est à un stade plus avancé qu'on le croyait. Il lui faut une greffe de moelle », expliqua-t-il. Le sang de Julian ne fit qu'un tour ? Comment ça, plus avancé ? Depuis quand est-ce que sa mère lui mentait exactement ? « Alors prenait la mienne », répondit-il comme si c'était logique. C'était logique. C'était sa maman. Donc il pouvait lui donner sa moelle. « Nous avons déjà fait des tests. Vous n'êtes pas compatible. Peut-être que des personnes dans votre entourage pourraient l'être », expliqua-t-il. Le jeune homme le regarda, désemparé. Et c'était tout ? Il ne pourrait plus rien faire pour sa mère ? Le jeune homme écouta le médecin lui parler de détails médicaux qu'il ne comprenait pas. Une liste d'attente. Une putain de liste qui allait décider si oui ou non, sa mère allait être prioritaire pour une greffe. Forcément pour lui, c'était une priorité, mais pour un staff médical, peut-être que ce ne serait pas le cas et ça le mettait en colère. Finalement, le blond prit congé du médecin et recommença à faire les cents pas dans le couloir. Il erra dans les couloirs pendant dix minutes avant de se décider à composer le numéro de Liv. Elle était la première personne à laquelle il avait pensé quand il était arrivé ici. Parce qu'elle connaissait bien sa maman. Parce qu'elle savait et qu'il n'avait pas besoin de tout lui expliquer du début. Le jeune homme fut presque soulagé quand il l'entendit lui dire dans le téléphone de ne pas bouger, qu'elle arrivait. En même temps, il ne voyait pas où il allait aller. Le jeune homme se chercha un café et s'installa dans la salle d'attente, tapant nerveusement du pied parterre, jusqu'à l'arrivée de Liv. Lorsqu'il vit la brune arrivée, il se leva d'un bon, soulagé de la voir arriver. « Liv ! », l'appela-t-il. Le jeune homme n'attendit pas pour avancer dans sa direction et sa première action fut de l'étreindre. Un câlin. Il avait besoin d'un câlin. Il avait l'impression que son cœur allait exploser.  C'était trop de souffrance, trop de douleur qu'il vivait depuis quelques heures. Le jeune homme se retenait d'ailleurs tout juste de pleurer. « Je suis contente que tu sois venue », souffla-t-il avec un petit sourire triste. Parce que dans le fond, même si Liv était son ancienne petite amie, elle était surtout quelque chose qu'il ne pouvait pas expliquer. C'était un lien fort qui les unissait. Et elle serait toujours la première qu'il appellerait quand ça n'allait pas, tout comme elle serait toujours celle qui réussirait à l’apaiser quand ça n'allait pas.
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Re: dreht noch eine ehrenrunde bis sie still steht ✻ livian ✻ ( Dim 1 Avr - 17:29 )



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Aujourd'hui Liv est en grande réflexion. Cela doit faire pas loin de vingt longues minutes qu'elle est dans cette position, sa main sous son menton en pleine méditation afin de savoir lequel de ces deux pots de peinture, elle va ramener chez elle pour repeindre un pan de mur de sa chambre. Bleu canard ? Ou bien ce bleu pétrole ? La nuance est si moindre que certainement personne ne fera attention hormis elle et c'est ce que ne cesse de lui répéter le vendeur depuis plus d'une dizaine de minutes. Cet homme n'est absolument pas vendeur. Alors dans le doute, elle utilise son joker : elle fait appel à un ami et plus particulièrement ici, son petit ami. Chance pour elle, Sevan n'est pas loin et il répond présent pour lui venir en aide. Dès qu'elle le voit, son sourire de petite fille s'installe sur ses lèvres. Ils ont juste le temps de s'embrasser, qu'elle le prend déjà par la main et le pose devant le fait accomplit. « Tu préfères lequel ? » Le bleu canard ou le bleu pétrole ? Liv le regarde avec insistance, sa réponse est cruciale. « Euh … C'est pas trop foncé pour ta chambre ? » Liv ne s'y attendait pas à celle-ci. Il ose remettre en question, toute la réflexion qu'elle s'était fait jusqu'à présent. « Tu trouves ? ... » Le vendeur va officiellement les tuer. « Finalement je ne vais rien prendre, je reviendrais plus tard. Au revoir. » Voila, Liv le plante devant les pots de peintures qu'elle lui a fait sortir et ses nuanciers sans fin. Elle lui offre quand même un petit sourire avant de quitter le magasin en compagnie de Sevan. « J'ai envie d'un cookie. » Traduction, ils vont aller faire un tour dans un café du coin pour l'heure du goûter. « Tu faisais quoi dans le coin ? » En marchant main dans la main, Sevan prend le temps d'expliquer à Liv les raisons du pourquoi du comment, il était dans le coin. Il avait un rendez-vous pour le bar. Si elle s'apprêtait à lui demander comment ça s'était passer, elle le stoppe dans son élan quand elle sent son téléphone portable se mettre à vibrer. Julian ? « Deux secondes. » Il faut absolument qu'elle prenne cet appel. Il n'a pas besoin de lui conter un long discours, elle le comprend rien qu'au timbre de sa voix. « D'accord, tu ne bouges pas et j'arrive au plus vite. » Après avoir entendu l'accord de Julian, elle raccroche en se tournant vers son petit-ami, qu'elle embrasse à la volée. « Je suis désolé, je dois y aller, Julian a besoin de moi. » Liv avait déjà eut l'occasion de lui parler de Julian, alors elle espérait de tout cœur qu'il ne lui en veuille pas trop de partir comme une voleuse vers son ex-petit-ami bien que Liv ne l'ai jamais considérer ainsi. « Je t'aime et encore désolé. » Elle lui vole un dernier baiser avant de regagner sa voiture et donc de démarrer en direction de l’hôpital de la ville. Le trajet ne dure pas plus d'une dizaine de minutes et elle n'a même pas griller de stop, ni de feu. Son sac sur l'épaule, elle monte les étages avant d'arriver à destination, cherchant des yeux Julian. « Liv ! » Sa voix l'interpelle immédiatement. Elle fait demi-tour sur elle-même, Julian arrive plus vite qu'elle dans ses bras. Elle le serre plus fort dans ses bras, caressant avec douceur son dos, avant de déposer ses lèvres contre sa joue pour le soutenir du mieux qu'elle pouvait dans cette épreuve. « Je suis content que tu sois venue.  » Comme si elle aurait pu lui dire non. « Tu as bien fait d'appeler, tu aurais pu même le faire plus tôt. » Cela ne l'aurait pas déranger. Tout ce qu'elle voulait s'était lui tenir la main tant qu'il en aurait besoin. « Son état s'est dégrader ? » Juste de prononcer ces mots ça rend Liv triste. La maman de Julian était vraiment formidable, qu'elle n'avait pas le droit de partir de cette manière, pas encore. Elle devait vivre encore plein de nouvelles aventures avec Julian, Liv en était persuadée. « Je dois faire quoi ? » Parce que Liv savait très bien que si Julian lui avait demander de venir ici, ce n'était pas pour enfiler des perles. Sauf qu'elle ignorait totalement la démarche à suivre pour effectuer les tests nécessaires. « Eh, eh … Écoute tout va bien se passer. Ta maman est certainement la femme la plus forte que je connaisse et pas uniquement parce que c'est un truc de Maman. Alors je suis sûre que ça va bien se passer. » Pour le consoler, elle ne trouve rien de mieux qu'à lui prendre la main et à la glisser dans la sienne. Elle n'aimait pas le voir aussi vulnérable, ça lui faisait un peu mal au cœur. Mais pour Julian, elle serait toujours prête à tout, même à lui décrocher la lune s'il lui demandait.
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Re: dreht noch eine ehrenrunde bis sie still steht ✻ livian ✻ ( Ven 13 Avr - 18:37 )

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S'il y avait bien une personne qui comptait dans la vie de Julian Finch, c'était sa mère. La femme, toujours si courageuse, l'avait protégé depuis son plus jeune âge. Elle aurait pu se laisser aller. Oui, le jour où son père les avait quitté, le jour où il n'était pas revenu. Le jour où il avait menti. Pourtant, sa mère avait toujours été forte. Elle était pauvre, ils étaient pauvres, mais elle avait quand même tout fait pour qu'il puisse recevoir une guitare et prendre des cours. Elle avait été là pour le soutenir. Elle avait toujours cru en lui. Dans une vie, rien ne pouvait remplacer l'amour d'une maman et sa mère à lui lui avait toujours donné beaucoup d'amour. La savoir malade était une torture pour le Finch. Il aurait aimé pouvoir faire quelque chose pour elle, mais même la génétique était contre eux. Ils étaient incompatibles. Il ne pouvait même pas lui venir en aide. Il n'y avait rien qu'il puisse faire. Et à vrai dire, Julian s'en voulait. Il aurait aimé pouvoir protéger sa mère, prendre soin d'elle comme elle l'avait fait toute sa vie. C'était bien la seule personne pour qui Julian se montrait responsable. Souvent, il pouvait passer pour un profond abruti, pour un grand gamin. C'était un peu le cas, mais c'était une image que le jeune homme se donnait. Au moins, il n'était ni déçu ni blessé. Mais ça ne changeait pas le fait que sous les apparences, il vivait avec sa mère pour prendre soin d'elle depuis longtemps et il assumait les frais médicaux depuis longtemps. Des frais médicaux qu'il n'était pourtant pas capable d'assumer. Plus maintenant qu'il n'avait plus de travail. Mais quitte à avoir des frais d'hospitalisations exorbitants, le jeune homme voulait ce qu'il y avait de mieux pour sa mère. Il trouverait un moyen de payer. Ce n'était pas la question du moment. Dans l'immédiat, il était surtout dépassé par les événements. Sa mère allait bien. Elle était en rémission. Il n'était pas prêt à ce qu'elle rechute. Pas maintenant. Alors Julian avait fait ce qui était le plus logique pour lui, il avait téléphoné à celle qui le connaissait le mieux et à celle qui connaissait le mieux sa maman aussi. Liv. Elle était probablement la personne en qui il avait le plus confiance. En tout cas, elle était une des seules personnes qui était au courant de l'histoire de sa mère. Ce n'était pas que Julian n'aimait pas en parler. Bon en réalité, si, il n'était pas en parler. Ça contrastait avec sa philosophie de vie qui voulait qu'il refusait de se prendre la tête dans sa vie. Il ne voulait pas qu'on le plaigne. Mais avec Liv, c'était différent. Julian fut donc soulagé de la voir arriver dans la salle d'attente. Immédiatement, il se leva et se précipita vers elle, pour la prendre dans ses bras. Les bras serrés de la jeune femme autour de lui lui faisaient du bien. Il avait l'impression que la pression dans sa poitrine se détendait un peu. Un tout petit peu certes, mais c'était déjà ça. Il était aux bord des larmes. Julian essayait d'être fort. Il essayait surtout de paraître détaché en général. Mais cette fois il n'y arrivait pas. C'était de sa mère dont il s'agissait. Le jeune homme finit par la relâcher. « J'étais avec les médecins », répondit-il. Mais à vrai dire, elle avait raison. Il aurait eu besoin d'elle plus tôt. Mais Julian n'osait pas demander. Il n'osait pas réclamer de l'attention. Il était plus du genre à donner son affection aux autres qu'à en demander pour lui même. « Elle m'a caché sa rechute. Ça fait quelques semaines qu'elle savait déjà », ajouta-t-il. Il n'arrivait même pas à en vouloir à sa mère. Elle cherchait une fois encore à le protéger. Et il pouvait aussi comprendre qu'elle ne voulait rien dire. Le lui annoncer, ça rendait les choses réelles. Elle était dans le déni. Un peu comme lui quand il avait dû l'emmener à l'hôpital. Mais maintenant, il s'était prit la vérité dans la figure comme une bonne claque dans la gueule. Le jeune homme se frotta les yeux. Il était épuisé, mais il refusait de rentrer chez lui. Face à la question de Liv, il lui adressa un sourire triste. « Plutôt oui. Elle va avoir besoin d'être greffe de moelle », expliqua-t-il. Donc, ça n'allait pas très bien. La dernière fois, la chimiothérapie avait été suffisante. Maintenant, ça n'allait pas suffire. « Je ne suis pas compatible », ajouta-t-il. Et ça, forcément, ça l'énervait. Il était son fils et pourtant, ils devaient chercher un donneur compatible. Et lui, il ne servait à rien. « Elle a été mise sur liste d'attente. Ils lui cherchent un donneur », acheva-t-il d'expliquer. En gros, il ne pouvait rien faire. Il n'y avait rien de plus frustrant pour le Finch. Il aurait tout donné pour sa maman. Et visiblement, Liv était prête à l'aider dans ce sens. Mais Julian avait sa fierté. « Je ne peux pas te demander ça Liv. Ce n'est pas anodin comme intervention », répondit-il. Au contraire. Ça allait nécessiter des tests et si elle était compatible, elle allait devoir prendre des traitements lourds, avant et après l'intervention. « Tu es là, c'est déjà beaucoup », déclara-t-il avec un sourire timide. C'était même plus que ce qu'il pouvait espérer. Julian n'avait pas beaucoup de personnes dans sa vie qu'il aurait pu appeler dans de telles conditions. C'était idiot, mais c'était peut-être parce que Julian préférait avoir des amis avec qui s'amuser que des amis sincères. Au final, il n'y avait que Liv, Andrea et Sarah sur qui il comptait pleinement. Face aux mots réconfortant de Liv, le jeune homme craqua. C'était trop pour lui. Alors une larme roula sur sa joue. Puis une autre. Et il serra sa main dans la sienne. Il avait un peu honte de se montrer aussi vulnérable. Mais il savait qu'il était en présence d'une personne capable de comprendre. « J'espère que tu as raison », fit-il. Autrement dit, si elle n'avait pas raison, il serait complètement incapable de le supporter. Il avait encore besoin de sa maman. « Merci d'être là. Je suis sûr qu'elle sera contente de te voir », ajouta-t-il en lui souriant et en séchant ses larmes. Sa mère avait toujours aimé Liv. Il était sûr dans le fond qu'elle aurait bien aimé les voir amoureux tous les deux. Parce qu'elle voulait le voir heureux. Encore une fois, elle ne pensait qu'à son garçon.
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Re: dreht noch eine ehrenrunde bis sie still steht ✻ livian ✻ ( Mar 10 Juil - 16:13 )



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julian finch & liv burrows ※ livian

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Liv s'entend plus facilement avec la gente masculine qu'avec les femmes, un peu comme Sonia. Et selon elle il n'y a pas besoin de s'entourer de trois millions de personnes, juste de celles qui lui tient à cœur. Si désormais Sevan a prit en otage son cœur, elle doit admettre que Julian représente énormément à ses yeux. Ils sont peut-être sortit ensemble durant un temps, ils ont peut-être remit le couvert à son arrivé à Cap Harbor juste en souvenir du bon vieux temps alors même si aujourd'hui, ils ne sont plus ensemble, il est toujours indispensable à sa vie. Si le coup de foudre existe, Liv est obligée de rajouter que celui-ci existe également en amitié. Au final, Julian est semblable à un meilleur ami à ses yeux. Elle serait prête de tout pour lui et c'est ainsi qu'elle se retrouve à lâcher banalement son petit ami pour accourir auprès de Julian. Mais Sevan est un chouette type, alors elle espère au plus profond d'elle-même qu'il comprendra quand elle lui expliquera plus en détail lors de leur prochain rendez-vous. Mais avant, il fallait qu'elle soit elle-même au courant de ce qui s'passe. Elle sait que ça a un rapport avec la mère de Julian, cette femme si humble, si souriante qui met du baume à Liv à chaque fois qu'elle a eut la chance de la rencontrer. Elle l'a toujours admirée pour sa force de vivre, pour cette bataille qu'elle mène contre cette maladie. Cependant vu la voix de Julian au téléphone, Liv se doute que quelque chose cloche. Elle ne perd pas une minute, elle le rejoint aussi vite que possible en respectant les limitations de vitesse. Dès que son regard croise le sien, il fond dans ses bras et ça ne la rassure pas pour autant. Elle serre son étreinte contre lui un peu plus fort, un peu plus longtemps comme si le temps venait à se stopper dans cette salle d'attente. Ses mains caressent avec douceur le dos du jeune homme. Il n'a pas besoin d'ouvrir la bouche pour lui dire que ça ne va pas, elle le sait. Si Liv a partagé beaucoup de choses avec Julian, elle n'a jamais été habituée à le voir dans cet état, en larme. C'est toujours difficile de savoir quoi faire face à une personne en pleurs face à soi, si les yeux de Liv brillent aussi, elle tente de prendre sur elle, de ne pas faiblir et de se montrer forte pour lui. « J'étais avec les médecins. » Liv comprend mais ce n'était pas une raison, il aurait pu l'appeler bien plus tôt, elle aurait été là pour lui. Mais dans un sens, elle comprend aussi. Il pensait surement que sa mère allait très bien et qu'il n'y avait pas besoin de s'inquiéter. « Elle m'a caché sa rechute. Ça fait quelques semaines qu'elle savait déjà. » Elle voulait surement juste le protéger. « Je pense juste qu'elle ne voulait pas t’inquiéter et qu'elle pensait pouvoir remonter toute seule ... » C'est une maman après tout. Son état s'était donc aggraver et c'est ce qui faisait peur à Liv. Si Liv n'avait jamais eut de père et d'après ce qu'elle savait Julian non plus, une maman c'était toujours plus important. Il y avait un lien indestructible entre une mère et son enfant, sans nulle doute Julian ne pouvait pas la perdre. Liv refuse ! « Plutôt oui. Elle va avoir besoin d'être greffe de moelle. » D'accord. Liv ignore comme ça se passe, mais pour Julian, elle est prête à tout. « Je ne suis pas compatible. Elle a été mise sur liste d'attente. Ils lui cherchent un donneur. » Autrement dit, ça peut prendre des mois et ce n'est pas sur que la mère de Julian puisse attendre autant de temps. « Je ne peux pas te demander ça Liv. Ce n'est pas anodin comme intervention. » Et ? « Tu ne me le demandes pas, c'est moi qui me propose. » Liv ignore si elle est compatible, mais ça lui coûte quoi d'essayer ? « A quoi bon attendre un donneur, si je peux être compatible. » C'est ce qu'elle souhaite au plus profond de son être. Ça serait vraiment la plus belle chose qu'elle pourrait accomplir dans sa vie, si elle était compatible. « Tu es là, c'est déjà beaucoup. » « Si je peux faire plus, c'est encore mieux. Puis il faut bien que les amis servent à quelque chose. » Qui aurait cru qu'une simple rencontre dans un bar en Allemagne il y a quelques années aurait pu conduire à cette situation ? Sa main vient essuyer les quelques larmes coulant sur son visage. C'était dur pour un homme de se montrer vulnérable, mais il était humain avant tout. « Je suis là Julian et je ne compte pas partir. » Pas temps qu'elle ne sera pas certaine qu'il va mieux et que l'état de sa mère se stabilise. « J'espère que tu as raison. » Elle aussi espérait avoir raison. Mais connaissant la mère de Julian, elle allait surement se battre jusqu'au bout pour son fils. « Merci d'être là. Je suis sûr qu'elle sera contente de te voir. » Liv n'en doute pas non plus. « Qu'est que je dois faire ? » Plus vite, ils testeront sa compatibilité, plus vite ils seront fixer. C'est ainsi que sa main dans celle de Julian, la photographe suit aveuglement l'ancien musicien jusqu'au médecin que semble connaitre Julian. Expliquant la situation et Liv prenant la parole pour exprimer son souhait d'être donneuse, ils sont rapidement conduit vers une infirmière. Celle-ci remet un formulaire à Liv qu'elle remplit avec attention, une fois celui-ci plein c'est l'heure de la prise de sang. « Ah ! Je n'avais pas pensée à la prise de sang ... » Liv Burrows faible face à une aiguille. « Il peut venir avec nous ? J'aurais besoin de quelqu'un pour me tenir la main. » Si l'infirmière refuse, elle se met à pleurer. Chance pour elle, Julian est autorisé à participer au prélèvement. La brune s'allonge sur la table d'auscultation, remontant sa manche et tournant le regard vers Julian en se perdant le bleu de ses yeux. « C'est finit ? » En réalité ça n'a même pas commencer. Elle serre sa main dans celle de Julian, elle est peut-être même en train de lui broyer. Elle inspire grandement, puis elle expire comme l'infirmière lui explique. « Tu ne veux pas me raconter une blague ou me chanter une chanson ? » Certes le moment n'est peut-être pas le plus idéal, mais Liv elle a besoin d'être détendue et actuellement c'est la seule chose que peut faire Julian. Sinon c'est la crise de panique, au choix.
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Re: dreht noch eine ehrenrunde bis sie still steht ✻ livian ✻ ( Sam 11 Aoû - 18:46 )

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Des moments difficiles, Julian en avait traversé de nombreux dans sa vie. Il avait perdu son père, du jour au lendemain. Il l’avait cru mort avant de découvrir qu’en réalité, il avait simplement décidé de disparaître de leurs existences, à lui et à sa mère. Et puis, il avait aimé une femme de tout son cœur et quand il avait proposé de l’épouser, il s’était rendu compte qu’elle se moquait de lui depuis le départ. Mais jamais encore Julian n’avait vécu pareille épreuve. Enfin, si. La première fois que sa mère était tombée malade. Mais les médecins étaient optimistes à cette époque et lui aussi voulait y croire alors il se battait de toutes ses forces pour garder espoir. Maintenant c’était différent. Il était question d’une greffe, preuve que c’était bien plus compliqué que la première fois qu’ils s’étaient tous les deux retrouvés dans un hôpital à cause de cette foutue leucémie. Alors, il avait l’impression de déchanter. Il avait l’impression que le monde s’abattait sur sa tête. Et s’il y avait bien une personne avec qui il voulait être à cet instant, c’était Liv. La jeune femme qu’il avait connu en Allemagne. On aurait pu croire qu’avec le temps, ils auraient simplement cessé de se parler et qu’ils auraient fait leur vie chacun de leur côté. Mais il n’en était rien. Depuis qu’ils étaient devenus amis, puis amants, ils ne s’étaient jamais quitté. Et même si leur relation avait évoluée vers de l’amitié pure, il n’y avait jamais eu de malaise entre eux. Ils ne faisaient pas des tonnes d’allusions à leur passé. Rien n’était gênant. Ils étaient juste là l’un pour l’autre. Liv était la première personne qu’il appelait dans une situation compliquée car il savait qu’il pouvait avoir confiance en elle. Elle ne le laisserait jamais tomber, pas plus qu’il ne la laisserait tomber. Le simple fait qu’elle soit à ses côtés suffisait déjà à l’apaiser et à le calmer. Elle était vitale pour lui, nécessaire. Elle lui faisait du bien de sa simple présence réconfortante. Il y avait tellement de choses qu’il aurait voulu lui dire pour la remercier. Mais pour l’instant, il se sentait juste las et épuisé. Tout ce dont il avait besoin, c’était d’un câlin. Comme un grand enfant qui venait de faire un cauchemar et qui avait simplement besoin qu’on lui dise que tout allait bien aller. Sauf que lui, il n’était pas certain que tout irait bien. Maintenant qu’elle était là, il se disait qu’il aurait peut-être dû l’appeler plus tôt. Mais il avait toujours été si fier. Montre que ça n’allait pas, ce n’était pas dans ses habitudes. Appeler quelqu’un, chez lui, c’était toujours en dernier recours. « Je sais qu’elle voulait me protéger. Mais moi … J’ai quitté mon boulot. J’ai fais n’importe quoi. Si j’avais su … », bredouilla-t-il. Qu’est-ce qu’il pouvait être con aussi. A cause de son égo, de sa fierté, il avait claqué la porte d’une entreprise qui en plus d’un salaire confortable lui permettant d’éponger progressivement ses dettes, lui offrait une assurance santé qui couvrait les nouveaux soins de santé de sa mère. Maintenant, il n’avait pas la moindre idée de comment il allait s’en sortir. Tout ce qu’il savait, c’était que sa mère aurait le droit aux meilleurs soins. Même s’il devait vendre son corps pour payer. Mais avant de passer à la caisse, il fallait surtout trouver quelqu’un de compatible. Tandis que Julian prenait le temps d’expliquer la situation à Liv, il se rendait compte que ça sonnait comme une demande. Sauf qu’il ne pouvait pas demander une chose pareille, ce ne serait pas bien. Ce serait beaucoup trop demander même. Après tout, ce n’était pas anodin, une greffe. Mais Liv était têtue comme une mule et ce n’était pas nouveau. Apparemment, ils avaient ça en commun, sûrement un cadeau de leur père. « Si tu insistes … Tu peux faire le test. Après tu pourras toujours réfléchir », concéda-t-il. Parce que même si elle était compatible, il voulait qu’elle prenne le temps de réfléchir. Ce n’était pas rien, il pouvait y avoir des complications. Et puis, il y avait les traitements à prendre. Bref, de toute façon, il ne servait à rien de s’emballer pour l’instant. Rien ne prouvait que Liv pouvait être compatible. Alors au lieu de s’exciter, il ferait bien mieux de rester calme. Un faible sourire se dessina d’ailleurs sur les lèvres du blond. « Tu es bien plus qu’une amie », répondit-il en embrassant sa tempe. Cela faisait bien longtemps que Liv était devenue plus que ça. Elle faisait partie de la famille désormais. Elle avait été intégrée autant par lui que par sa mère. Toujours était-il que tout le monde n’était pas capable d’accepter une telle chose. Incapable de répondre quoi que ce soit, le jeune homme lui serra la sienne. Elle ne comptait pas partir, ça tombait bien, parce qu’il n’avait pas envie qu’elle parte. Elle l’aidait à être fort. Elle l’aidait à endurer toutes ces choses difficiles. Quand à ce qu’elle devait faire … Pour l’instant, c’était relativement simple. « Pour l’instant, la seule chose à faire, c’est une analyse. C’est comme ça qu’ils arriveront à voir si oui ou non tu es compatible », déclara-t-il. Il connaissait le discours médical par cœur maintenant. A l’époque, il avait passé des heures à faire des recherches sur la leucémie pour savoir tout ce qu’il y avait à savoir. Mais les explications d’un médecin seraient sans doute plus rassurantes et Julian décida de la conduire vers le médecin qui s’occupait habituellement de sa mère. Il lui expliqua la situation, les protocoles et lui tendit les consentements légaux à signer. Et puis, ils furent conduits vers une infirmière, on laissa à Liv le temps de remplir la paperasse. « Je ne savais pas que tu avais peur des aiguilles », fit-il, un peu mal à l’aise. Il n’avait pas envie qu’elle souffre, ni qu’elle se batte avec une quelconque phobie par sa faute. Le jeune homme se gratta nerveusement la nuque. « De toute façon, je ne comptais pas te laisser », rétorqua-t-il. Que l’infirmière soit d’accord ou pas d’ailleurs. Vu ce qu’elle était en train de faire pour sa famille, lui tenir la main, c’était vraiment le moins qu’il puisse faire. Alors, tandis qu’elle s’allongeait, il s’installa à ses côtés, veillant à ne pas traîner dans les pattes de l’infirmière. Elle avait l’air d’une enfant à vrai dire et sa remarque le finit sourire. « Pas encore. Mais ne t’inquiète pas, tout va bien se passer », répondit-il en lui prenait la main. C’était juste un moment désagréable à passer. Mais elle pouvait le faire. Avec un sourire, Julian s’efforça de se montrer rassurant et à sa demande, il lui chanta même une chanson. Il ne lui avait pas fallu longtemps avant d’entamer les premières notes de don’t worry be happy, faisant naître un sourire sur les lèvres de l’infirmière qui n’eut pas besoin de beaucoup de temps pour faire la dite prise de sang. « Voilà, c’est terminé. On vous préviendra dès qu’on aura les résultats », expliqua-t-elle avec un sourire, celui de la professionnelle qui savait ce qu’elle faisait et qui se montrait rassurante. Le jeune homme la remercia poliment et se concentra à nouveau sur Liv. « Tu as assuré comme un petit chef », la félicita-t-il. Bon, il se garda bien de lui dire que si elle était compatible, elle allait être piquée pour être perfusée, qu’on la piquerait encore pour lui administrer l’anesthésie et qu’on insérerait une aiguille dans sa hanche pour prélever la moelle. Pour l’heure, c’était une championne à ses yeux et le simple fait qu’elle était prête à faire le test pour lui était beaucoup. « Allez viens, je vais t’offrir un café et quelque chose à manger. Tu es toute pâle », fit-il en lui tendant la main pour l’aider à se relever. De toute façon, ils en avaient au moins pour deux heures à attendre les résultats, alors autant se remplir un peu l’estomac.
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Re: dreht noch eine ehrenrunde bis sie still steht ✻ livian ✻ ( Ven 31 Aoû - 0:06 )



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En rencontrant Julian à l'autre bout du monde, Liv n'avait pas idée qu'elle venait de faire l'une des plus belles rencontres de sa vie. Il n'est pas qu'un simple ami à ses yeux. Bien qu'ils ont eut une brève relation, Liv ne lui collera jamais l'étiquette d'ex. Il est plus que ça, Julian. Il aurait pu être l'homme de sa vie et d'une certaine façon, il l'est. Mais les sentiments amoureux n'ont jamais été là ou pas de la façon dont elle l'espérait. Cette amitié avec Julian, Liv la chérit et elle espère au plus profond d'elle-même que celle-ci ne prendra jamais fin. Maintenant qu'il est là à Cap Harbor, il est l'une des raisons supplémentaires pour laquelle la photographe ne veut plus quitter la Caroline du Nord. Il était donc évident que Liv serait présenter pour Julian dans les bons comme les mauvais moments de sa vie. Connaissant l'état de santé de sa mère, la brune n'a pas hésiter à tout lâcher pour lui, pour l'aider et le soutenir à sa façon. « Je sais qu’elle voulait me protéger. Mais moi … J’ai quitté mon boulot. J’ai fais n’importe quoi. Si j’avais su … » C'est le rôle d'une maman de protéger ses enfants, quitte à parfois omettre la vérité, la cacher ou mentir. Liv comprend que Julian est en détresse et qu'il va certainement faire une crise de panique si ça continue. La brune le comprend totalement et elle n'hésite pas à le prendre dans ses bras, l'enlacer et caresser son dos, tentant de le rassurer du mieux qu'elle peut. « Tu ne pouvais pas le savoir Julian, jusqu'à preuve du contraire tu n'as pas de dons de voyances ... » Même si elle était certaine que Julian ferait fureur dans une roulotte avec une boule de cristal à prédire l'avenir aux inconnus. « Si c'est une question d'argent, ça ne me dérange pas de t'aider. » Liv, elle a de l'argent et elle ne sait pas quoi en faire donc si elle pouvait aider une personne dans le besoin, elle n'allait pas refuser. Et que Julian ne s'inquiète pas, si elle est dans le rouge, sa mère remplira son compte par un coup de baguette magique. Mais avant que le compte en banque de Liv s'épuise, Julian pouvait se servir en tout bien, tout honneur. Liv est d'humeur généreuse. Elle propose son aide financière autant que faire un test pour le don de greffe dont la mère de Julian avait besoin. Elle se demande même pourquoi, il ne lui avait pas demander avant. « Si tu insistes … Tu peux faire le test. Après tu pourras toujours réfléchir. » Saut que le choix pour Liv est déjà tout fait. « Si je suis compatible, il n'y aura pas à réfléchir. » Elle fera don de sa personne. Il faudra quand même lui expliquer avec attention les démarches à suivre et lui tenir la main. Le pire ? C'est qu'elle n'est même pas stressée. Elle voit cette initiative comme la plus belle des choses qu'elle pourrait accomplir dans sa vie. Sauver une vie. « Tu es bien plus qu’une amie. » Ses yeux se ferment quand elle sent les lèvres de Julian contre sa tempe. « La meilleure même. » Pour le coup, Liv voit ses chevilles qui gonflent. Mais, pour le coup, elle mérite bien ce statut et pourquoi pas une couronne pour l'occasion également ? « Pour l’instant, la seule chose à faire, c’est une analyse. C’est comme ça qu’ils arriveront à voir si oui ou non tu es compatible. » Qui dit analyse, dit sang. Liv n'est pas vraiment à l'aise avec ça, mais elle va prendre sur elle et faire cet effort sur-humain pour Julian. La photographe remplit donc des papiers et suit l'infirmière afin de faire sa prise de sang. Elle ne peut pas garder cette information pour elle, ça serait égoïste. « Je ne savais pas que tu avais peur des aiguilles. » En même temps, ils n'avaient jamais abordé ce sujet avant aujourd'hui. « Je suis une femme plein de mystères. » Il fallait bien qu'elle tente de rire dans ce genre de moment, sinon elle allait tomber dans les pommes. « Puisqu'on est dans les confidences, j'ai peur des lapins aussi. » C'est diabolique avec leurs petits yeux, leurs nez qui bougent et les grandes oreilles. Juste à cette pensée, Liv a des frissons. Chance pour elle, Julian allait se tenir à ses côtés tout le long de la prise de sang, il venait même de lui prendre la main et de lui chanter une chanson. Liv n'a pas une voix aussi belle que celle de Julian, mais elle chantonnait tout en douceur bien qu'ensorceler par le timbre de voix de Julian. Elle n'a jamais comprit comment il n'est pas devenu une superstar. « Oh c'est finit ? Je n'ai rien senti. » L'infirmière était vraiment trop forte, cœur sur elle. « Tu as assuré comme un petit chef » Ça lui réchauffe le cœur, elle se sent même pousser des ailes et fait une petite danse de la joie en bougeant ses bras. « Allez viens, je vais t’offrir un café et quelque chose à manger. Tu es toute pâle. » Finalement elle aurait peut-être du éviter cette mini danse de la joie, ça demande trop d'énergie. « Je pensais que j'aurais droit à une sucette, mais le café ça me va aussi. » On va dire que Liv aime le café même si j'en suis plus certaine. La brune se saisit de la main de son ami pour descendre et prendre la direction de la cafétéria. Liv ignore combien de temps ils ont pu rester dans cet endroit à boire du café et dévorer quelques viennoiseries, mais le temps est passé à une vitesse impressionnante selon elle. Le temps passe toujours vite avec Julian. Elle a quand même prit le temps d'envoyer un message à Sevan pour le prévenir de son activité. Son téléphone se met ensuite à sonner, c'est l’hôpital, la prévenant que ses résultats sont prêts. « Tu m'accompagnes ? » Bien qu'elle lui pose la question, elle sait d'avance qu'il va la suivre. Les deux amis se rendent donc ensemble jusqu'au bureau du médecin compétent afin d'obtenir les résultats. « Oh non, il peut rester, ça ne me dérange pas. » Si le médecin voulait que ça reste confidentiel, Liv ne voit pas où est le mal que Julian participe à l'annonce des résultats. Si Liv est toute enjouée à connaitre le résultat de sa prise de sang, son visage commence à perdre de son sourire quand elle entend les propos du médecin. Elle doute et ne comprend pas ce qu'il veut lui dire, d'autant plus que ça n'a aucun sens ... « Je ne comprends pas ... » La brune est perdue, elle tente pourtant de trouver du réconfort dans le regard de Julian.  Pourtant les faits sont là, devant ses yeux. Elle n'est pas compatible et en plus de ça, on lui apprend qu'il existe un lien de parenté entre eux ... « Non ... Ce n'est pas possible ... Puis ça n'a aucun sens. » Littéralement aucun. « On est amis c'est tout ... » Enfin jusqu'à il y a deux minutes en arrière, c'est ce qu'elle pensait. « Dit le Julian que ça ne peut pas être possible. » Si ça continue, elle va tuer le médecin. Elle est certaine qu'il ne raconte que des absurdités. « On n'est pas dans un épisode de Game of Thrones alors votre blague, faites là à d'autres ... » Liv, elle est furieuse qu'on la prenne pour une idiote alors elle ne trouve rien de mieux à faire qu'à sortir de la pièce comme une furie en claquant la porte. Elle reste à côté de la porte, attendant gentiment Julian qui sort à son tour. « On va demander une nouvelle analyse, ils ont du se tromper dans les résultats. Ce n'est qu'une bande d'incompétents ! » Parce que finalement vivre dans le déni c'est beaucoup plus simple que d'admettre avoir déjà eut des relations sexuelles avec son prétendu frère. « Pas vrai ? ... » Maintenant qu'elle se noie dans le regard de Julian, elle n'est plus aussi certaine. Sa gorge se noue et ses yeux brillent ... Elle attend juste de lui qu'il lui annonce que c'est une mauvaise blague.
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Re: dreht noch eine ehrenrunde bis sie still steht ✻ livian ✻ ( Lun 17 Sep - 19:06 )

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Ich schließe die Augen und hoff' du bleibst hier. Ich kann nicht allein sein, es gibt nur ein Wir. Ein Teil von mir stirbt, wenn ich dich verlier'. Drum schließ ich die Augen und hoff' du bleibst hier.



Julian, depuis de très nombreuses années, considérait sa mère comme un véritable ange, un vrai trésor. Cette femme avait toujours été une battante. Même abandonnée par l’homme qu’elle considérait comme l’homme de sa vie, elle avait gardé la tête haute. Malgré la pauvreté dans laquelle ils vivaient, il n’avait jamais manqué de rien. Alors c’était normal pour lui de s’occuper d’elle maintenant. Cette femme méritait qu’il s’occupe d’elle. Cette femme méritait même qu’il fasse tous les sacrifices pour elle. Mais Julian se sentait faiblir, parce que pour être honnête, voir sa mère dans cette détresse, souffrir autant, c’était un véritable crève cœur pour lui. Heureusement, il pouvait compter sur ses amis, dont Liv faisait partie. C’était même plus qu’une amie, elle faisait partie de la famille. Et si quelqu’un pouvait comprendre la situation, c’était bien elle. « C’était complètement irresponsable de ma part de claquer la porte sans avoir de bouée de sauvetage », pesta-t-il. En d’autres termes, il s’était comporté comme le roi des cons et maintenant, il avait volontiers envie de se coller une baffe. On ne quittait pas un boulot qui rapportait de l’argent si on n’avait rien derrière pour s’en sortir. Il aurait dû le savoir. Mais c’était un abruti et il avait laissé passer sa chance comme un con. « C’est gentille Liv, mais je ne peux pas te demander une chose pareille », répondit-il en passant ses mains sur son visage. Même s’il savait que pour Liv, l’argent n’était pas vraiment un souci, il ne voulait pas être redevable. Et puis, elle avait sans doute besoin de cet argent pour autre chose que pour payer des frais médicaux. Peu importe le boulot que Julian devrait faire pour s’en sortir, il allait s’en sortir. Hors de question pour lui de laisser quelqu’un d’autre assumer ses responsabilités. Il avait commis une erreur, mais il allait la réparer, peu importe s’il devait accepter un boulot encore plus dégradant pour son égo que son ancien poste à Pure Beauty. Il allait s’en sortir. Par contre, il ne pouvait pas refuser qu’elle fasse le test de compatibilité. Elle devait bien réfléchir à ce que cela engageait, mais si quelqu’un pouvait être compatible, il n’allait pas prendre le risque de passer à côté de l’occasion de sauver sa mère. Alors si elle voulait le faire, Julian n’allait pas s’y opposer. Du moment où elle était consciente de ce dans quoi elle se lançait bien entendu. « On t’a déjà dit que tu étais un amour ? », demanda-t-il avec un sourire attendri. Julian n’était pas un saint, loin de là. Du coup il se demandait ce qu’il avait fait dans la vie pour mériter une femme telle que Liv dans son entourage. Elle était littéralement la meilleure chose qui lui était arrivé dans la vie. Julian se sentait chanceux de l’avoir dans son univers en tout cas et il n’aurait voulu la perdre pour rien au monde. « Voilà qu’elle se lance des fleurs maintenant », rétorqua-t-il amusé. Mais il était évident que Liv était la meilleure. Il n’existait même aucun mot pour décrire ce qu’il ressentait pour la brune.

Mais pour l’heure, Julian était bien décidé à lui expliquer ce qu’elle s’apprêtait à faire. Pour l’instant, il n’était question que d’une prise de sang, mais ensuite, les choses deviendraient plus compliquées. Mais elle avait encore le temps. De toute façon, rien ne disait que le test serait concluant, donc elle pourrait largement se renseigner sur la greffe. Pour l’heure, il était temps de faire une prise de sang. Et Julian apprit, à sa grande surprise, qu’elle n’aimait pas les aiguilles. Première nouvelle pour le jeune homme. Comme quoi, on pouvait en apprendre tous les jours, même sur des gens qu’on connaissait déjà très bien. « Sachant que tu as plusieurs tatouages, je dirais d’avantage que tu es contradictoire », rétorqua-t-il avec un sourire amusé. Mais en même temps, ce n’était pas les mêmes aiguilles. Enfin, il n’avait pas de tatouage lui il était déjà trop beau sans, mais il savait quand même que ce n’était pas le même genre d’aiguilles. « Des lapins … », répéta-t-il. Comment on pouvait avoir peur des lapins ? C’était juste trop mignon. Décidément, Liv était pleine de surprises et de contradictions. « Bon, je ne vais pas faire de commentaires parce que t’es trop mignonne », ajouta-t-il. Et puis, il fallait qu’il lui change les idées s’il ne voulait pas qu’elle parte en courant, donc ce n’était clairement pas le moment de se moquer d’elle. Il allait se comporter comme un ami attentionné et sérieux. Du moins il allait essayer, en lui tenant la main et en lui chantant une chanson. Il n’oubliait pas que Liv était sa fan numéro 1. Après tout, elle avait du goût la petite, contrairement à certains. Il avait à peine fini de chanter que la prise de sang touchait à sa fin. Voilà, c’était pas plus compliqué que ça. « Tu vois ! Les petites seringues ne font pas de mal aux grandes bestioles », fit-il avec un sourire moqueur. Mais bon, elle avait assuré comme un petit chef, alors il n’allait pas trop la charrier. Et puis, elle reprendrait des couleurs avec un bon café.

Après avoir disparu tous les deux à la cafétéria pour se ressourcer et reprendre des forces, il était déjà temps de remonter pour les résultats. Julian ne l’aurait pas avoué à Liv, mais il avait une boule dans le ventre. D’un côté, il avait de l’espoir. De l’autre, il avait peur que ce soit positif, parce qu’il restait inquiet pour son amie. De n’importe quelle façon, il avait l’impression que le résultat allait le chambouler. « Bien sûr que je t’accompagne », fit Julian en entourant ses épaules de son bras. De toute façon, il préférait connaître le résultat tout de suite. Savoir. Comme un pansement qu’on arrache. S’il devait apprendre une mauvaise nouvelle, autant l’apprendre tout de suite. C’est donc ensemble qu’ils se rendirent dans le bureau du médecin pour obtenir les résultats. Un médecin que Julian connaissait bien et sur qui il avait déjà crié à cause du manque de sommeil et de la tension qui régnait dans cet hôpital. Si le médecin avait voulu qu’il sorte, Liv s’y opposa. Mais les nouvelles qui arrivèrent lui firent l’effet d’une douche froide. « Désolé mademoiselle, mais comme votre frère, vous n’êtes pas compatibles », déclara-t-il. Attendez. Minute, minute. Julian n’était pas sûr d’avoir tout comprit là. Il avait dit … « Quoi ? », s’exclama-t-il, le dévisageant longuement. Déjà, il avait l’impression qu’on venait de lui foutre un coup de poing dans l’estomac parce que Liv n’était pas compatible. Mais c’était quoi cette histoire de sœur ? Dans le quart d’heure qui suivit, on leur expliqua qu’ils avaient vérifié les résultats plusieurs fois. Qu’ils étaient partis du principe qu’ils étaient frère et sœur au moment du test sanguin. Que le test sanguin avait d’ailleurs confirmé le lien de parenté. Plus le médecin parlait, plus Julian blêmissait. « C’est pas possible. C’est pas possible. C’est pas possible », répéta-t-il encore et encore. Il regrettait d’avoir bu du café, il regrettait d’avoir mangé des viennoiseries, parce que tout lui remontait. Il allait s’évanouir. Il allait vomir. C’était au dessus de ses forces. Qu’elles étaient les chances qu’il croise par hasard sa sœur à Munich, dans un putain d’autre pays ? Qu’elle était la probabilité qu’en ne sachant pas qui elle était, il était sorti avec elle ? C’était un cauchemar. Il allait se réveiller. Liv demandait son aide, mais il était incapable de parler. Un léger voile de sueur couvrait désormais son front. Il allait vraiment tomber dans les pommes. Tandis que la jeune femme quittait le bureau furieuse, il restait quelques minutes de plus dans le bureau. « Vous êtes sûr que ce n’est pas une erreur ? », demanda-t-il en désespoir de cause. Le médecin hocha la tête d’un air désolé. « Je suis désolé monsieur Finch », fit-il en lui tapotant l’épaule. Le jeune homme essaya de retrouver ses esprits en quittant la pièce. Mais le sol tanguait et il avait du mal à tenir debout sur ses jambes en rejoignant Liv dans le couloir. Il ne savait même pas quoi lui dire. Désolé, si j’avais su que tu étais ma sœur, je n’aurais pas couché avec toi ?. Bof. Même son humour ne pouvait pas les sortir de cette situation. « Oui, on va faire une autre analyse », répondit-il sans conviction. A vrai dire, il avait plutôt confiance en ces médecins. Ils s’occupaient très bien de sa mère depuis longtemps. Alors il leur faisait confiance. Et il ne voyait pas pourquoi ils auraient mentis. Ils n’avaient absolument rien à y gagner. « Je sais pas quoi penser de tout ça Liv », répondit-il. De sa vie, il n’avait encore jamais été aussi perdu. Il avait chaud. Il avait envie de hurler jusqu’à s’éclater les poumons. « »Mon père est le roi des enfoirés Liv, mais de là à penser qu’il aurait pu … », commença-t-il, incapable de finir sa phrase. Il connaissait l’histoire de Liv. Et rien que d’imaginer, il en avait des hauts le cœur. Son père était un enfoiré, mais à ce point ? « Je crois que je vais vomir », fit-il en s’adossant au mur. En fait, ce n’était pas une impression. Le jeune homme eu tout juste le temps d’attraper un haricot sur le bureau des infirmières qu’il rendit le peu qu’il avait mangé de la journée. Les infirmières s’inquiétèrent de son état, mais il les rassura vite fait. « Qu’est-ce qu’on va faire Liv ? », demanda-t-il, soudain affolé. Est-ce que ça allait être bizarre entre eux ? Est-ce qu’elle allait l’abandonner ? Parce que ça, il ne s’en remettrait pas.
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Re: dreht noch eine ehrenrunde bis sie still steht ✻ livian ✻ ( Ven 2 Nov - 17:45 )



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« C’était complètement irresponsable de ma part de claquer la porte sans avoir de bouée de sauvetage. » En même temps, il ne pouvait pas prévoir que sa mère allait rechuter ... Mais c'est vrai que sur ce coup là, Julian n'a pas été très intelligent. Il faut quand même éviter qu'il dorme sous les ponts avec cette affaire. Alors Liv se propose généreusement pour l'aider à subvenir aux frais médicaux de sa mère. « C’est gentil Liv, mais je ne peux pas te demander une chose pareille. » Baaaaaah. « Tu ne me le demandes pas vraiment, c'est moi qui me propose et ça me fait plaisir Julian. » Mais dès qu'il s'agit d'argent, les gens ont tendances à réagir bizarrement. « Je ne veux pas te forcer et je ne te demanderai même pas de me rembourser, sache juste que ça me ferait vraiment très plaisir. » Puis Liv pour l'argent tombe un peu du ciel. Elle a fait comme dans les Sims, Liv le code MOTHERLODE. Même si elle gagne bien sa vie grâce à la photo, sa mère a toujours veiller à remplir son compte en banque dès qu'elle descend en dessous des quatre chiffres. Mais puisque Julian ne semble pas vouloir de son argent, Liv elle veut donner de sa personne et sauver la maman de Julian. Elle est prête pour ce test afin de savoir si elle peut être donneuse ou non. « On t’a déjà dit que tu étais un amour ? » Mooooh ! Cet homme, il est trop kiki. Liv, elle fond. Pour la peine, il écope même d'un câlin sauvage. « Voilà qu’elle se lance des fleurs maintenant. » Elle le mérite non ? « Tu peux même m'en offrir si tu veux. » Liv, elle sera très heureuse de recevoir des fleurs même si c'est une pâquerette. Elle n'est pas compliquée. Par contre quand il s'agit d'aiguilles c'est une autre histoire. Liv ça lui fait peur. Elle a l'impression d'être une enfant de cinq ans et qu'elle va se mettre à pleurer. En réalité si Julian ne lui tenait pas la main, elle serait surement en train de courir dans la pièce en pleurant, l'infirmière derrière elle tentant de la piquer. « Sachant que tu as plusieurs tatouages, je dirais d’avantage que tu es contradictoire. » Liv a beau être mignonne ça n'est pas pour autant qu'elle est logique dans sa tête. « Mais c'est pas les mêmes aiguilles ... » Là, celle que possède actuellement l'infirmière c'est une vilaine, une qui va lui pomper du sang et presque la vider de son sang. Non, non Liv n'est pas dans l'excès. Puisqu'ils sont dans les confidences, Liv lui avoue avoir une peur bleue des lapins également. « Des lapins … Bon, je ne vais pas faire de commentaires parce que t’es trop mignonne. » Mais elle sent au fond de lui qu'il est en train de se moquer, elle en est certaine. « Je t'assure les lapins c'est sournois avec leurs nez et leurs moustaches. » Liv, elle n'aime pas ça mais elle l'aime bien dans l'assiette. Effectivement, Julian avait raison : elle est pleins de contradiction. Liv pouvait quand même remercier son ami parce que grâce à lui, elle n'avait pas eut peur de cette prise de sang et elle avait même eut droit à une chanson. Un mini concert privé de Julian, ça vaut tout l'or du monde. « Tu vois ! Les petites seringues ne font pas de mal aux grandes bestioles . » Il était donc en train de sous entendre que c'était une grande bestioles ? « C'est parce que tu étais là que ça c'est bien passer. » Donc il pouvait être fier d'avoir réussit à canaliser la peur de Liv. En plus il décide de lui offrir un café et des croissants pour cet acte de bravoure. Liv devrait faire des prises de sang plus souvent. Une fois l'estomac remplit, le couple d'amis sont prévenus que les résultats sont disponibles. Liv est un peu stressée par le verdict du médecin. Elle appréhende. Elle a surtout peur de ne pas être positive et donc que la mère de Julian doive encore attendre un autre donneur. Sauf que la réponse du médecin n'était pas celle à laquelle s'attendait Liv. Franchement, elle aurait plus cru capable qu'on lui annonce qu'elle était la prochaine femme à marcher sur la lune ou encore qu'elle était enceinte plutôt que d'apprendre que Julian était son frère. Mais Liv ne comprend pas trop comment ça peut-être possible. Julian à sa maman et son papa. Liv quant à elle à sa propre maman et son père qu'elle ne connait pas ... C'est totalement impossible. Le père de Julian ne pouvait pas être l'homme qui avait violer sa mère, il y a trente ans en arrière et dont elle est le fruit de ce viol. Non, ils nagent totalement dans un scénario digne d'un épisode de Game of Thrones ou d'un film d'horreur. Liv a l'impression que son monde s'écroule. Même si Julian n'est plus son petit ami actuellement, ils ont quand même partagé de longs moments ensemble et beaucoup trop intimes. Un nombre incalculable de flash-back lui reviennent en mémoire. Elle veut pleurer et aller se cacher sous sa couette. Certaine que ce médecin n'est qu'un incapable, Liv quitte la pièce furieuse et propose immédiatement à Julian de faire une nouvelle analyse. Ces résultats sont faux, elle en est persuadé. « Oui, on va faire une autre analyse. » Liv est un poil rassuré par les propos de Julian. C'était la meilleure chose à faire selon elle. « Je sais pas quoi penser de tout ça Liv. » Non, il n'a pas le droit de semer le doute de cette façon dans l'esprit de Liv. Non, elle refuse. « Mon père est le roi des enfoirés Liv, mais de là à penser qu’il aurait pu … » Si finalement, il pense aussi de cette façon ... Ils sont fichus ... « C'est pas possible Julian ... » Enfin c'est ce qu'elle pense. Elle ne connait pas le père de Julian pour donner un quelconque avis sur la question. « Je crois que je vais vomir. » Elle aussi ... Elle se dégoutte elle-même de ce qu'ils ont pu faire ensemble. Et le fait de le voir rendre son petit-déjeuner rendit Liv encore plus pâle qu'elle ne l'était déjà. « Qu’est-ce qu’on va faire Liv ? » C'était à elle de trouver la solution ? Elle en était totalement incapable. Des larmes silencieuses étaient en train de couler le long de ses joues. Elle était perdue, même au plus profond d'elle-même, elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. « Je ... » Elle bafouille, incapable d'arriver à choisir ses mots. « J'ai besoin de prendre l'air. » C'était la seule chose dont elle avait besoin, de sortir de cet endroit et d'aller pleurer ailleurs. « Je ... je suis désolé ... Julian. » Plus les secondes passaient, plus sa gorge était en train de se nouer. « Je ... ne ... peux  ... pas ... » Liv adresse un dernier regard à Julian avant d'éclater en sanglot et de prendre ses jambes à son cou courrant le plus loin possible de cet hôpital mais aussi de celui qui se trouve être son frère. Elle avait besoin d'être seule, de faire le point avec elle-même. Elle ne pouvait pas rester auprès de lui, tout en sachant ces nouveaux éléments. Elle savait qu'elle était égoïste de le lâcher à un moment aussi important mais elle était totalement incapable de se tenir face à lui une seconde supplémentaire. Liv était persuadée désormais qu'elle allait finir ses jours en enfer.

FIN
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