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After the worst [Javier]

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After the worst [Javier] ✻ ( Ven 27 Avr - 13:38 )






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Cela faisait un peu plus d'une semaine que je restais enfermé chez moi à cause de Luke. La seule visite que j'avais c'était Eliza ou même Maximilian. Pour l'instant ils étaient les deux à connaître la vérité. Maximilian parce qu'il était celui qui m'avait sauvé de ce mauvais pas et Eliza tout simplement parce que le lendemain elle avait débarqué chez moi en voulant se plaindre de la vie et en voyant ma tête elle s'était stoppé net. J'avais espéré pouvoir lui cacher la vérité, mais je n'avais pas pu me résoudre à lui mentir. Je ne vivais pas dans la peur de voir mon ex-mari débarqué chez moi, je ne voulais juste pas que les gens puisse me voir dans cet état de faiblesse. Au boulot j'avais prétexté une histoire de famille en Pologne qui m'obligeait à partir au moins 2 semaines, tout en restant opérationnel à distance. Une chance que je sois un élément indispensable de la société et qu'on ne me pose pas plus de question. Même mon assistante Julia n'osait demander ouvertement ce qu'il se passait. Et puis il y avait Javier. Cela allait bientôt faire 2 semaines que je l'évitais. Je répondais à ses appels, à ses messages, mais dès qu'il me proposait de venir chez lui, ou qu'on sorte boire un verre j'arrivais à trouver une excuse quelconque. Pour le coup avoir régulièrement Eliza à la maison m'aidait beaucoup, mais je savais aussi que je ne pourrais pas lui cacher la vérité plus longtemps. Il était loin d'être stupide et surtout il savait que j'étais en train de lui cacher quelque chose et honnêtement je me sentais mal alors que Javier lui n'avait pas hésité une seule seconde à me dire qu'il allait finir aveugle.
La seule chose qui m'inquiétait en lui disant la vérité, c'était qu'il veuille tuer Luke. Et soyons honnête deux secondes, c'était un scénario tout à fait envisageable quand on connaissait Javier. Pourtant ce soir je m'étais décidé à aller chez lui et tout lui expliquer. Le seul point positif que j'arrivais à trouver dans cette situation, c'était que mon visage faisait beaucoup moins peur déjà. Les bleus commençaient à se résorbait et les surtout je travaillais dans une entreprise pharmaceutique donc j'avais accès aux meilleurs produits de soins. Même ceux qui étaient encore à l'essai.

Pour la première fois de ma vie, je craignais la réaction de mon meilleur ami et j'essayais de me trouver une excuse pour repousser ce moment. Eliza me proposait même une excuse parfaite en me proposant une soirée série télé pour bitcher sur tout et rien. J'étais à deux doigts d'accepter sa proposition et finalement je tapais rapidement son mon téléphone que ce soir je n'étais pas disponible. En ce moment passer du temps avec Eliza c'était en grande partie ce dont j'avais besoin, mais j'avais aussi surtout besoin de la présence de Javier et je devais bien avouer qu'il me manquait.
Je n'avais pas besoin de faire de grand effort vestimentaire pour aller chez Javier, il m'avait déjà vu dans mes pires moments, pour autant j'avais quand même fait le choix de mettre une jolie robe et je faisais exprès de ne pas me maquiller. Si je devais arrêter de lui cacher la vérité, autant y allait franco en lui faisait voir les dégâts.
En arrivant devant sa porte je soufflais un bon coup avant de frapper et j'attendais patiemment qu'il m'ouvre. Quand enfin il était devant moi, la première chose que j'avais envie de faire c'était de me jeter dans ces bras. C'était une réaction très con et surtout cela ne me ressemblait pas. Pour autant même si j'en avais très envie, je résistais parce qu'à l'heure actuelle je ne pensais pas mériter ça. « Salut » C'était ridicule, c'était même minable et le silence qui suivait était moche, mais au moins il avait l'occasion d'apercevoir mon visage. « Javier je suis désolé, je sais que c'est ignoble de t'avoir évité aussi longtemps, mais je voulais pas que tu me vois aussi faible » Si j'avais pu, personne ne m'aurait vu de cette façon. Heureusement je n'étais pas une grande adepte des repas de famille et mes parents ne s'offusquaient plus de ne pas avoir de mes nouvelles pendant plusieurs semaines. Un simple sms suffisait à les rassurer sur le fait que j'étais toujours en vie et en pleine santé. « Tu sais à quel point j'aime contrôler les choses et là j'ai complètement perdu le contrôle et je m'en veux » Et bientôt quand il apprendrait que Luke était le responsable de tout cela et que je n'avais pas porté plainte c'était lui qui allait perdre le contrôle. « Tu vas bien toi ? » Vague tentative pour essayer de changer de sujet.




lumos maxima


Dernière édition par Helena Lewandowski le Jeu 24 Mai - 21:00, édité 1 fois
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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Sam 12 Mai - 9:40 )

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Comme chaque fois qu'il sortait de sa consultation chez son ophtalmologue, Javier était plutôt de mauvaise humeur. Rien de très surprenant à cela, puisqu'il en avait assez de s'entendre dire par un cinquantenaire bedonnant ce qu'il devait faire pour garder ses yeux plus longtemps. De toute façon, ça ne ferait que repousser l'échéance encore un peu, mais il devait se préparer : tôt ou tard et plus tôt que tard, il devrait accepter que le noir total allait se faire et qu'il n'y verrait plus rien. Cette idée l'angoissait, c'était une certitude, mais puisqu'il ne pouvait rien y changer, il ferait mieux de se faire à l'idée. Et d'ailleurs, il ferait bien aussi d'en parler à ses proches. Parce que s'il voulait être totalement honnête, il devait bien avouer que tôt ou tard, il aurait besoin de ses proches, de sa famille pour l'aider et pour l'entourer. Mais il était bien trop fier pour en parler. Pourtant, il y avait bien des personnes à qui il devrait dire la vérité. Ses parents, ses frères et sœur pour commencer. Mike, maintenant qu'il avait dit la vérité à Brianna, tout en obligeant la jeune fille à garder le silence. Et bien entendu Jane, avec qui il vivait encore pour l'instant. A vrai dire, le jeune homme n'était pas franchement impatient que la jeune femme se trouve son propre appartement, loin de là même. Depuis que la blonde était revenue dans sa vie, depuis qu'elle avait débarqué chez lui telle une tornade, il se sentit un peu moins … vieux con cynique qu'il ne l'était d'habitude. Il fallait dire que la jeune femme avait rapporté avec elle beaucoup de joie et de bonne humeur, malgré les événements si difficiles qui l'avait poussé à revenir à Cap Harbor. Elle avait quelque chose. Elle avait toujours eu quelque chose de toute façon, quelque chose capable de le faire se sentir mieux, quelque chose capable de le faire se sentir plus heureux. Il était habitué à sa présence maintenant et il n'avait pas envie, pas le moins du monde, de la voir disparaître à nouveau. Bien entendu, le jeune homme ne le lui avait pas dit, parce que sinon, ça reviendrait pour lui à reconnaître qu'il avait besoin de quelqu'un dans sa vie et il était bien certain qu'à moitié aveugle ou pas, il n'allait certainement pas quémander de l'aide de ses proches. Jamais de la vie. Enfin, il y avait bien une personne à qui il faisait assez confiance pour tout dire, sans avoir peur qu'elle ne risque de lui rire au nez ou de le prendre pour un enfant perdu, c'était Helena. Mais voilà, il n'avait pas de nouvelles d'Helena depuis quelques jours et ça l'inquiétait un peu. Non pas que le jeune homme était habitué à entendre parler d'elle tous les jours. Mais en plus de cela, il avait un drôle de pressentiment. C'est ses dons à la Daredevil qui commençaient à faire leur apparition. Parce que oui, elle répondait au téléphone, mais elle refusait systématiquement de le voir. Et ça c'était bizarre. Parce qu'il avait appelé sa secrétaire pour prendre un rendez-vous avec elle, puisqu'elle était trop occupée pour le voir en dehors du travail et elle avait prétendu qu'elle était en Pologne. Javier ne lui en voulait pas de mentir. Il se demandait simplement pourquoi elle le faisait. Le jeune homme poussa un soupir de dépit avant de regagner son appartement. La soirée s'annonçait longue. Son frigo était désespérément vide, Jane n'était pas là, probablement partie avec l'une de ses amies. Le jeune homme avait presque envie de passer la soirée devant la télévision. Ou bien, d'aller directement au lit. Ou bien de prendre des nouvelles d'Helena. Ça ne pourrait pas être une mauvaise idée. Le jeune homme partit à la recherche de son téléphone quand on frappa à la porte. Bon, il se demandait bien qui ça pouvait être, mais il laissa tomber sa quête de son téléphone pour rejoindre l'entrée, non sans se cogner au passage dans la table basse. Lorsqu'il ouvrit la porte, il fut surprit d'y trouver Helena. « Tiens salut, je m'apprêtais à t'appeler », fit-il avec un sourire. Mais le sourire du jeune homme disparu assez vite, quand il aperçu des tâches sur le visage de la jeune femme. Il plissa les yeux à plusieurs reprises. Est-ce qu'il rêvait ou est-ce qu'elle avait des hématomes ? Ou peut-être était-ce l'effet de la lumière. Peu importe, même si c'était déplacé, il continuait de la dévisager avec insistance. « Faible ? », répéta-t-il bêtement. A vrai dire, il n'était pas très certain de comprendre. Pourquoi est-ce qu'elle était faible ? Et pourquoi est-ce qu'elle avait des hématomes sur le visage ? Le jeune homme se gratta la nuque, il avait l'impression d'être franchement con pour le coup. « Tu as perdu le contrôle ? Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? », demanda-t-il perplexe. Peut-être un accident de voiture. Ce qui expliquait l'emploi du terme perdre le contrôle. De sa voiture ? Bon. Il ne comprenait plus rien. Il avait besoin d'explications. Et rapidement. « Oui, oui, moi ça va. C'est plutôt toi qui m'inquiète », répondit-il en posant sa main sur son bras. Tiens, il remarquait qu'il arrivait à l'atteindre sans le chercher. Apparemment, l'éclairage dans son entrée était favorable. Pour autant, il n'avait pas envie de discuter avec la jeune femme sur le pas de sa porte. Le jeune homme se poussa pour la laisser entrer et referma la porte derrière elle. Mains dans les poches de son jean, il l'observa quelques secondes, à la fois perplexe, curieux et inquiet. « Tu sais que tu peux tout me dire, n'est-ce pas ? », demanda-t-il. On ne savait jamais, qu'elle ne soit pas au courant. Le jeune homme lui adressa un sourire et désigna son canapé pour qu'elle s'installe. « Je t'offre quelque chose à boire ? », demanda-t-il finalement, parce qu'il ne voulait pas être impoli quand bien même il voulait connaître le fin mot de l'histoire.
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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Jeu 24 Mai - 21:00 )






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Me montrer faible de la sorte ? Ce n'était absolument pas dans mon caractère, pourtant après ma rencontre avec Luke, après être passé chez les flics pour porter plainte, je m'étais enfermé chez moi en prétextant avoir beaucoup trop de travail pour sortir ou faire autre chose. Ma famille ne s'en formalisait pas, ils avaient l'habitude. Pour Eliza et Javier c'était beaucoup plus délicat. Dans une sens je ne mentait pas vraiment, parce que j'avais vraiment beaucoup de travail et en même temps j'essayais d'aider Maximilian avec sa fille. J'avais l'impression que lui et moi on était devenu proche et cela me faisait tout bizarre. Il fallait croire que se faire taper par son ex-mari n'avait pas que des avantages. En parlant de Luke, j'avais aussi pris l'initiative de changer toutes les serrures de chez moi et surtout de renforcer ma propre sécurité. Je n'avais pas envie qu'il débarque chez moi en plein milieu de la nuit.
Pour autant avoir fait tout cela ne me permettait pas de faire face à tout mes problèmes, et surtout je ne pouvais pas mentir à Javier, ni l'éviter plus longtemps. Ne pas le voir pendant 2 semaines à été une véritable torture. Je savais que j'avais encore des marques sur le visages, que même le maquillage ne pourrait pas cacher entièrement, mais tant pis. De toute façon maintenant il y avait prescription, il ne pourrait plus se mettre à la recherche de Luke. Techniquement il pourrait parce que ça ne faisait que 2 semaines, mais j'espérais qu'il ne le ferait pas. Il était peut-être très fort, mais il commençait surtout à perdre la vue.

Ce soir j'avais quand même pris mon courage à deux mains pour aller le voir, même si Eliza m'avait offert la porte de sortir parfaite pour repousser ce moment, j'avais réussi à lui dire non et maintenant je me retrouvais toute petite devant la porte de Javier. Je tapais tout en soufflant un bon coup et juste en le voyant je me sentais un peu plus détendu et j'étais juste heureuse de le voir. « Tiens salut, je m'apprêtais à t'appeler » Son beau sourire avait bien vite disparu et cela ne m'étonnait pas vraiment. Même s'il commençait à perdre la vue, il n'était pas suffisamment aveugle pour ne rien remarquer, et je m'excuse aussitôt de l'avoir éviter aussi longtemps et je lui avoue tout simplement avoir été faible. Ce n'était pas facile à dire, mais c'était la vérité. « Faible ? » Il était l'une des personnes à me connaître le mieux, donc je pouvais comprendre son étonnement et je hochais la tête pour le lui confirmer. Luke était arrivé comme un cheveux sur la tête et il avait réussi à me faire perdre complètement les pédales. « Tu as perdu le contrôle ? Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? » C'était le gros nœud du problème et je ne savais pas trop comment l'annoncer. « Tu ne vas pas vraiment apprécier quand tu vas savoir » Même pas du tout même, mais pour le moment je préférais d'abord prendre de ses nouvelles. « Oui, oui, moi ça va. C'est plutôt toi qui m'inquiète » Je n'étais pas la personne la plus tactile au monde, mais je posais ma main sur celle de Javier en la serrant un peu. Cela me faisait du bien. « Je vais mieux, t'inquiète pas trop » Le plus dur était passé selon moi. « Tu sais que tu peux tout me dire, n'est-ce pas ? » Evidemment que je le savais. C'était même l'une des rares certitudes que j'avais dans ce monde. « C'est bien pour ça que je suis là » De toute façon lui cacher quelque chose d'aussi important ce n'était tout simplement pas possible et le faire confortablement installé c'était encore mieux, même si je faisais quand même attention en m'asseyant dans le canapé parce que mes côtés me faisaient encore souffrir. « Je t'offre quelque chose à boire ? » Définitivement oui. « Je veux bien du vin si tu as une bouteille d'ouverte. » Le vin c'était une valeur sûre, quoique quelque chose de plus fort ne pouvait pas faire de mal. « Finalement je vais plutôt prendre un scotch si ça te dérange pas. Tu as besoin d'aide ? » Avec ses soucis de vision je devrais peut-être faire le service à sa place, mais de toute évidence il n'avait pas eu besoin de moi puisqu'il revenait déjà avec les verres pour s'installer à côté de moi. « Déjà sache que tu m'as manqué pendant 2 semaines. Ton cynisme surtout m'a manqué. » Même si Maximilian était pas mal cynique dans son genre, ce n'était pas encore tout à fait la même chose. « Il y a un peu plus de deux semaines je suis sortie en ville pour aller boire un verre et en fait je suis tombé sur Luke. Il était complètement défoncé, ou en manque, ou je ne sais pas quoi. Il voulait de l'argent qu'évidemment je ne voulais pas lui donner et du coup il m'a traîné dans une ruelle et il a commencé à me taper, et sans l'intervention de Maximilian je serais sûrement morte à l'heure actuelle » Voilà, la bombe était lancée et maintenant il fallait essayer de contenir la tornade Javier.




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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Dim 3 Juin - 18:10 )

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You're my bread when I'm hungry. You're my shelter from troubled winds. You're my anchor in life's ocean. But most of all you're my best friend. When I need hope and inspiration. You're always strong when I'm tired and weak. I could search this whole world over. You'd still be everything that I need.



Javier n'était pas du genre inquiet. C'était même tout l'inverse. Il s'en foutait de tout, il prenait tout à la rigolade. Enfin, pas à la rigolade. Mais disons qu'il s'en foutait de tout. Il n'y avait qu'à voir de quelle façon il gérait sa cécité à venir. Est-ce qu'il faisait quelque chose de spécial pour cela ? Non. Est-ce qu'il s'en foutait complètement ? Oui. Cette maladie allait changer sa vie tôt ou tard, c'était une certitude. Mais en attendant que ce jour n'arrive, il voulait profiter de ce qu'il avait. Alors non, il n'était pas du genre à se faire du mouron inutilement. Mais le jeune homme devait bien avouer avoir été inquiet à l'idée de ne pas avoir beaucoup de nouvelle de sa meilleure amie. Helena tenait une place importante dans sa vie et pour cette raison, ils avaient l'habitude de se voir régulièrement. Mais pas ces derniers temps. Alors forcément, l'espagnol se posait des questions. Il s'en posait encore plus en voyant la brune débarquer chez lui, dans l'état dans lequel elle était. Il était évident que la jeune femme portait des hématomes sur son visage et le jeune homme se demandait comment cela avait été possible. Il était totalement perdu. Il s'imaginait assez facilement que si elle l'avait fuit, c'était pour cette raison. Il imaginait qu'elle n'avait pas voulu qu'il sache. Il n'était pas encore totalement aveugle, il voyait qu'elle s'était appliquée à se maquiller pour cacher ses blessures. Mais voilà, Javier n'était pas stupide et il voyait bien qu'elle lui cachait ces choses. Mais il ne voulait pas l'accabler pour cela. Il connaissait Helena, il connaissait sa fierté. Ça aurait pu l'énerver, s'il ne savait pas qu'elle avait énormément prit sur elle et mit sa fierté de côté pour venir le voir aujourd'hui. Le jeune homme fronça toutefois les sourcils à sa réponse. Toute cette histoire ne lui disait rien qui vaille. « Je crois que j'ai besoin d'un verre », commenta-t-il. Parce que si même Helena lui disait qu'il n'allait pas aimer, c'est qu'il n'allait vraiment pas aimer. La jeune femme le connaissait très très bien. Elle connaissait ses habitudes et sa façon de réagir. Si elle avait peur qu'il se mette en colère alors qu'il était plutôt calme en temps normal, alors ça ne lui disait rien qui vaille. Et à vrai dire, ça commençait à le stresser. Qui avait bien pu mettre la jeune femme dans cet état ? Il se le demandait. Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas. A moins qu'elle ait mis quelqu'un en colère à son travail, ce qui en soit n'était pas impossible, mais elle ne méritait pas ce qui lui arrivait. C'était son avis. Parce qu'il la connaissait et qu'il savait qu'elle n'était pas aussi mauvaise qu'elle le laissait penser. Le jeune homme serra sa main et lui adressa un sourire. « Je m'inquiète quand il s'agit de toi », répondit-il simplement. Ce n'était pas trop dans le genre de s'embarrasser de ce genre de conversation. Il étaient tous les deux très distants avec leurs sentiments. Mais le jeune homme se sentait dans l'obligation de préciser ce fait. Car oui, quand il s'agissait de la belle polonaise, il était inquiet. Cela ne datait pas d'hier. Ils se connaissaient depuis très longtemps maintenant et avec le temps, une véritable amitié avait vu le jour entre eux. Alors elle ne pouvait pas lui demander de ne pas s'inquiéter pour elle. C'était beaucoup trop lui demander. Sur ces mots, Javier l'invita simplement à s'installer, parce que quoi qu'elle ait à lui dire, ils seraient mieux installé sur son canapé. « Depuis que Jane vit ici, il y a toujours une bouteille de vin ouverte dans cette maison », plaisanta-t-il. Enfin techniquement ce n'était pas une blague, parce que c'était la vérité. La tornade blonde était une amatrice de vin et il y en avait toujours dans cette maison depuis son arrivée. Le jeune homme s'apprêtait donc à aller chercher une bouteille dans la cuisine avant qu'Helena ne change d'avis. « Non ça va », râla-t-il quand elle lui proposa son aide. Il n'était pas encore totalement infirme. Le jeune homme s'approcha du meuble bar dans son salon pour en sortir une bouteille de scotch et deux verres dans lesquels il versa le liquide. Il revint au canapé avec le tout, parce qu'un verre ne suffirait peut-être pas. Après avoir donné son verre à la brune, il s'assit à ses côtés. Sa remarque le fit rire malgré lui. « Donc je ne suis pas un vieux con ? », demanda-t-il. Peut-être un peu. Bon, il n'était pas vieux mais au minimum, c'était un sacré rabat-joie. Mais Javier l'assumait parfaitement. Ceci dit, il rangea rapidement son cynique, son humour et son sarcasme pour écouter Helena. Il avait conscience que ça devait lui coûter de lui parler, alors le moins qu'il puisse faire, c'était être attentif. Mais plus elle parlait, plus il sentait son visage se décomposer. Ce qu'il entendait ne lui plaisait pas. Pas du tout. Et ça se voyait à son visage. Ce mec était un homme mort. « Je vais le buter ! », s'énerva-t-il. Maintenant il comprenait mieux pourquoi Helena avait eu peur qu'il se mette en colère. Il avait toutes les raisons du monde de s'énerver. Luke avait été son ami un jour mais maintenant c'était surtout le plus gros enfoiré de cette planète à ses yeux. « Je te jure, si je le croise, je vais le buter ! », brailla-t-il. Il avait même quelques idées de comment s'y prendre. Il n'avait rien oublié de ces nombreuses années où il avait pratiqué des sports de combat. Il avait même reprit l’entraînement depuis son retour à Cap Harbor. Alors quand il disait que Luke était un homme mort, ce n'était pas un euphémisme. S'efforçant de se calmer, il préféra se concentrer sur un autre détail de l'histoire d'Helena. « Maximilian c'est le cousin de ta belle-sœur c'est ça ? Le mec que tu t'es tapé ? », demanda-t-il. Oui, Javier n'avait pas la mémoire des prénoms donc il préférait être sûr. « Qu'est-ce qu'il foutait là ? », questionna-t-il. Peu importe au final, il avait sauvé Helena, donc Javier avait décidé qu'il l'aimait bien.
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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Lun 11 Juin - 12:38 )






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« Je crois que j'ai besoin d'un verre » S'il voulait mon avis, c'était même de plusieurs verres dont il allait avoir besoin, mais je ne préférais pas en rajouter une couche. Puis surtout Javier avait des soucis bien plus urgent, mais il était mon meilleur ami et c'était normal que je lui en parle. Du moins maintenant que j'allais mieux. Parce que pas de doute que quand il allait tout comprendre j'allais devoir gérer l'orage Javier et ce n'était pas forcément une choses facile. Pour une fois j'essayais de mettre les formes, de lui dire qu'il n'avait pas à s'inquiéter. J'étais certes tombé très bas, je n'avais jamais perdu le contrôle à ce point, mais j'allais remonter. J'étais d'ailleurs déjà debout. Les démarches étaient entamé contre Luke et rien que ça, c'était déjà une très bonne façon d'aller de l'avant. « Je m'inquiète quand il s'agit de toi » C'était sûrement la plus grande déclaration qu'il avait du me faire depuis qu'on se connaissait et je l'en remerciais d'un sourire. Il me connaissait, il savait que les sentiments et moi c'était quelque chose de compliqué. Il le savait parce qu'il était comme moi. Faire l'étalage de nos sentiments n'étaient pas vraiment notre truc à Javier et moi, on préférait les actes aux paroles. Pourtant aujourd'hui c'était de mots dont il aurait besoin pour comprendre tout ça et pour aussi pour passer à autre chose. Parce que je le savais, tant que je n'aurai pas tout dit à Javier, je ne pourrais pas prendre un nouveau départ. Lui cacher quelque chose d'aussi important c'était au dessus de mes forces.
Le mieux encore était de parler de tout cela avec un bon verre. Du vin serait parfait. « Depuis que Jane vit ici, il y a toujours une bouteille de vin ouverte dans cette maison » Il ne m'avait jamais demandé mon avis sur le retour de Jane et surtout son installation ici – et il n'en avait absolument pas besoin – mais selon moi c'était une très bonne chose qu'elle soit auprès de lui. « Jane a toujours eu bon goût » Et pas seulement en matière de vin. Pourtant, je changeais rapidement d'avis pour un alcool beaucoup plus fort. Je poussais même en demandant à Javier s'il voulait de l'aide. « Non ça va » Il aurait pu me dire d'aller me faire foutre que cela aurait été la même chose. Cela me faisait sourire. « Râle pas comme ça, tu vas avoir des rides » Même si je connaissais des crèmes anti-rides parfaite grâce à Eliza. Rapidement il prenait place à mes côtés dans le canapé et j'en profitais aussi pour lui dire à quel point il m'avait manqué pendant 2 semaines. Ne pas le voir pendant autant de temps n'était pas dans nos habitudes et oui je l'avais plutôt mal vécu. « Donc je ne suis pas un vieux con ? » Pas encore non, pas totalement du moins. « Non tu as encore une sacré marge avant de devenir vieux » Comme moi, il était dans la fleur de l'âge.
J'aurai adoré pouvoir continuer à parler d'une façon aussi légère et juste passer du temps avec Javier, mais il fallait que je lâche ma petite bombe personnelle. J'avais tout dit d'une traite, pour pas qu'il ne puisse m'interrompre. Plus je parlais, plus je voyais qu'il prenait sur lui pour ne pas s'énerver tout de suite, mais je ne m'y trompais pas, il bouillait intérieurement. « Je vais le buter ! » Cela ne me surprenait pas de la part de Javier, et je posais une main sur son bras. « Tu feras rien du tout. Je connais peut-être les meilleurs avocats du pays, mais je pourrais pas faire grand-chose pour un meurtre » Et autant le dire tout de suite, si 2 semaines sans Javier avaient été horribles, une vie complète sans lui ce n'était absolument pas envisageable. « Je te jure, si je le croise, je vais le buter ! » Je secouais la tête et malgré tout j'avais un petit sourire. Je m'attendais à ce genre de réaction, mais cela me faisait quand même plaisir. « Si ça peut te faire plaisir, Maximilian l'a bien amoché » Je n'avais pas vu la tête de Luke, mais je ne doutais pas des talents de l'allemand. « Maximilian c'est le cousin de ta belle-sœur c'est ça ? Le mec que tu t'es tapé ? » Je laissé échapper un petit rire en écoutant le résumé de Javier. « Oui, oui c'est bien lui. C'est lui aussi qui s'est pointé dans mon bureau complètement bourré et qui a insulté mon président » Avec Maximilian j'aurai vraiment tout vu. Aucune de nos rencontres n'étaient de tout repos.  « Qu'est-ce qu'il foutait là ? » C'était une bien bonne question, à laquelle je n'avais absolument pas de réponse. « Je n'ai même pas pensé à lui demander, mais j'étais bien contente qu'il soit là » Il avait même pris soin de moi alors qu'il n'était absolument pas obligé. « Après l'attaque, je pensais pouvoir repartir tranquillement, mais je n'étais pas vraiment en état. Comme je ne voulais pas aller à l'hôpital, il a veiller sur moi toute la nuit » Même que pour la première fois de ma vie j'avais regarder Harry Potter. « Il m'a aussi accompagné pour porter plainte. » Autant le dire, sur ce coup Maximilian avait été d'un soutien inestimable. « Je suis désolé de te l'avoir caché aussi longtemps, mais je savais comment tu allais réagir et je ne voulais pas que tout cela fasse effet boule de neige. » Je savais qu'il n'allait pas m'en tenir rigueur, mais c'était important pour moi.






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Dernière édition par Helena Lewandowski le Jeu 12 Juil - 15:45, édité 2 fois
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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Dim 1 Juil - 12:32 )

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You're my bread when I'm hungry. You're my shelter from troubled winds. You're my anchor in life's ocean. But most of all you're my best friend. When I need hope and inspiration. You're always strong when I'm tired and weak. I could search this whole world over. You'd still be everything that I need.



Cette histoire ne lui disait vraiment rien qui vaille. Franchement, voir Helena dans cet état, c'était totalement inquiétant. Parce qu'elle n'était pas le genre de femme à se cacher, pas plus qu'elle n'était le genre à avoir peur de dire les choses très clairement. Donc si elle tournait autour du pot pour lui dire ce qu'il s'était passé, Javier sentait bien que ça n'allait pas lui plaire. C'était plus fort que lui. C'était peut-être un vieux ronchon mais quand il s'agissait des personnes dont il était proche, le jeune homme était très protecteur. Et comme toute personne sensée, il était aussi forcément inquiet. Il sentait bien que c'était quelque chose de grave qui se tramait alors il voyait mal comment il pouvait garder totalement son calme. Mais bon, mieux valait sans doute avoir cette conversation autour d'un bon verre. Dans cette maison, il y avait toujours une bouteille de vin ouverte depuis que Jane y vivait. Lui n'était pas forcément un très grand amateur de vin. Mais il était forcé de reconnaître que oui, en effet, Jane avait bon goût. « Meilleur goût que moi en tout cas », confirma-t-il avec un petit sourire. Enfin, ça dépendait pourquoi. Il était plutôt un amateur de gastronomie, lui. Enfin, comme il oubliait souvent de manger ou de remplir son frigo, ça ne se voyait pas toujours. Enfin bon, ils n'étaient sans doute pas là ce soir pour débattre d'alcool ou de nourriture. Mais Helena changea rapidement d'avis sur le vin et Javier fit demi-tour pour aller chercher une boisson plus forte. Au passage, il râla, comme à son habitude, parce que non, il n'avait pas besoin d'aide. Javier était bien trop fier pour en demander de toute façon. « Merde, si je commences à avoir autant de rides que toi, ça va devenir compliqué à cacher », fit-il avant de lui tirer la langue, comme la personne très mature qu'il était. Javier était un homme ronchon et c'était un détail qui ne pouvait échapper à personne. C'était même plutôt évident à vrai dire. Le jeune homme était devenu un véritable vieux con avec les années et le pire c'était qu'il l'assumait pleinement. Mais il n'avait pas de rides. C'était un beau gosse, ok ?. Le jeune homme s'installa finalement sur le canapé, après avoir servi les deux verres et fut heureux d'apprendre qu'il lui avait manqué. Il fallait bien dire qu'ils ne se disaient pas souvent ce genre de choses. Et tant mieux, parce que Javier, ce n'était pas son truc. Mais ce soir, ça avait une signification particulière. « Tout est une question de point de vue. Je suis sûre que si tu posais la question à Brianna, la fille de mon pote Mike, elle te dirait que je suis vieux », fit-il en haussant les sourcils. Enfin bon, lui il était loin de se sentir vieux. Mais peut-être que bientôt, ça allait changer. Après tout, il allait bientôt devenir aveugle et il ne pourrait plus faire ce pourquoi il vivait, à savoir peindre. Le jeune homme se gratta la tête, conscient que la conversation allait bientôt prendre une tournure qui n'allait pas lui plaire. Il était prêt. Ou pas. Parce que quand il entendit l'histoire en entière, il avait l'impression que sa tête allait exploser. Il avait apprécié Luke pour le passé. Il avait même été son ami et malgré le divorce avec Helena, ils étaient restés en contact. Jamais Javier n'aurait imaginé qu'il tomberait aussi bas. Là, très clairement, il avait envie de l'étrangler. De l'étriper peut-être aussi. Bref, s'il pouvait le voir mort, ça l'arrangerait pas mal. « Cet espèce d'enfoiré n'avait pas le droit de te faire ça », répondit-il, indifférent aux protestations d'Helena. Il s'en foutait de finir en taule. De toute façon il allait bientôt perdre le sens de sa vie alors s'il pouvait buter ce fils de pute, ça ne le gênait absolument pas. « J'espère qu'il lui a refait le portait à ce salopard », fulmina-t-il. Bon, pour l'instant, il n'avait pas une très haute opinion de ce Maximilian, depuis cette histoire où il avait débarqué dans le bureau d'Helena, complètement bourré. Mais s'il avait refait le portrait de Luke, il pouvait revoir son jugement. « Au moins cette fois il aura été utile », fit-il, un peu plus calme. Enfin … utile, façon de parler. Quitte à intervenir, il aurait pu le tuer, comme ça il aurait pu plaider la légitime défense. Quoi Javier était dans l'abus ? Pas du tout. Ce n'était pas un drama king lui. « Il a veillé sur toi toute la nuit ? Qu'est-ce qu'il espérait obtenir de toi exactement ? », demanda-t-il en haussant les sourcils. C'était trop de gentillesse pour que ce soit anodin. En tout cas, si Helena ne semblait pas être méfiante, lui l'était suffisamment pour deux. « J'espère que tu as obtenu une mesure d'éloignement », siffla-t-il entre ses dents. Au besoin, il était bien capable de faire subir une autre mesure d'éloignement à Luke. Avec les deux genoux brisés, il n'irait probablement pas loin. « Que tu me le dise maintenant ou le jour même, ça ne change pas grand-chose, j'aurais quand même eu envie de le tuer », ragea-t-il. Enfin bon, elle avait subit des choses assez difficiles ces derniers temps, du coup ce n'était peut-être pas le moment d'en rajouter. Javier s'efforça de se calmer, même si c'était loin d'être facile. « Comment est-ce que ce mec a pu tomber aussi bas ? », demanda-t-il. Il réfléchissait tout haut et franchement il n'était pas certain que quelqu'un puisse lui donner une réponse à sa question. Les gens changeaient tout simplement et souvent, ce n'était pas forcément en bien. « Je suis content que tu n'aies rien », fit-il finalement à l'attention d'Helena. Enfin rien c'était un bien grand mot. La pauvre devait sans doute être encore totalement retournée et traumatisée par cette histoire. « Tu as revu Maximilian depuis ? », demanda-t-il, plutôt curieux.
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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Jeu 12 Juil - 15:46 )






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Javier était grincheux, ce n'était un secret pour personne et encore moins pour moi. Je le côtoyais depuis suffisamment longtemps pour le savoir et surtout pour m'en habituer. Quand il serait totalement aveugle, cela ne m'étonnerait pas qu'il le soit encore plus que maintenant, mais je devais que cela me faisait sourire. Parce que malgré ce côté cynique, grincheux et incroyablement chiant, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour moi, enfin à sa manière. Parce que dire que j'avais des rides, ce n'était pas le choses la plus sympa à entendre et je lui montrais mon plus joli doigt et mon plus beau sourire pour lui faire comprendre que je l'emmerdais profondément et que j'étais aussi belle qu'à mes 20 ans. Je ne souriais presque jamais alors je ne risquais pas d'avoir beaucoup de rides d'expressions. De toute façon on était dans la fleur de l'âge et puis c'était tout. « Tout est une question de point de vue. Je suis sûre que si tu posais la question à Brianna, la fille de mon pote Mike, elle te dirait que je suis vieux » Déjà il était question d'enfants alors forcément ce n'était pas mon domaine, mais je me demandais si c'était pas celle que j'avais croisé la dernière fois devant chez lui. « Brianna c'est cette gamine absolument insupportable qui traîne les rues au lieu de rester chez elle » Si j'avais une gamine comme ça, je la ferais sûrement adopter. De ne pas pouvoir avoir d'enfant, m'avait fait détester ceux des autres. Régulièrement je me demandais si j'aurai fait une bonne mère et rapidement je me disais que non et même si cela m'avait fait souffrir, c'était une bonne chose que je ne puisse pas en avoir.
Même si j'avais des centaines de choses à redire sur l'éducation de cette gamine, je n'étais pas vraiment venu pour ça et j'avais fini par dire la vérité à Javier et sa réaction ne me surprenait pas tant que ça. Comme je m'en doutais, il avait des envies de meurtres. Même si cela me faisait sourire, il fallait que je calme ses ardeurs. « Cet espèce d'enfoiré n'avait pas le droit de te faire ça » On était bien d'accord sur ce point. Luke pouvait me détester comme il le voulait, me frapper c'était difficilement concevable. « Il s'est quand même accordé ce droit, mais cela n'arrivera plus » Du moins je l'espérais. J'avais beau me montrer confiante, cela ne m'avait pas empêcher de changer toutes les serrures de ma maison et de faire installer une alarme. Au moins, Maximilian avait été là pour intervenir. « J'espère qu'il lui a refait le portait à ce salopard » Oh oui, il n'avait pas à s'inquiéter pour cela. « Au moins cette fois il aura été utile » Javier était beaucoup trop aigrie et cela me faisait sourire. « Je dois t'avouer que j'ai eu du mal à y croire au début. Je pensais vraiment qu'il allait me laisser sur le trottoir » Ce qui aurait été parfaitement légitime en vu de ce qui s'était passé entre nous et comment j'agissais avec Georgiana, mais non il avait pris soin de moi. « Il a veillé sur toi toute la nuit ? Qu'est-ce qu'il espérait obtenir de toi exactement ? » Pour être honnête, je ne m'étais pas posé la question et je ne pensais pas qu'il attendait vraiment quelque chose de ma part. « Une fois que j'étais sûre de pas avoir de traumatisme crânien il a quand même été se coucher. Et ne t'inquiète pas Javier, il n'attend rien de moi je peux te le garantir » D'une parce que Maximilian me l'avait répété 3 fois durant cette soirée et même si je ne le connaissais pas vraiment, je ne pensais pas qu'il était ce genre d'homme. Sinon il ne serait pas venu avec moi pour que je porte plainte. « J'espère que tu as obtenu une mesure d'éloignement » Oui, j'en avais une mais est ce qu'elle allait réellement me servir. « Même sans cette mesure, je pense pas que Luke va revenir dans le coin. » Peut-être que pour assurer le coup si jamais il revenait je devrais apprendre le krav maga.
En tout cas pouvoir en parler à Javier m'avait libéré d'un poids. Ne pas le voir, ne rien lui dire pendant tout ce temps avait été beaucoup trop dur et je m'en rendais compte maintenant. « Que tu me le dise maintenant ou le jour même, ça ne change pas grand-chose, j'aurais quand même eu envie de le tuer » C'était aussi pour ça que je l'aimais et que j'avais besoin de lui dans ma vie. Il arrivait à me faire sourire alors qu'il pensait à tuer mon ex mari. « Pour le bien de tous, on va éviter un meurtre. J'ai besoin de toi en liberté » Puis je n'étais pas sûre que le orange lui aille au teint. « Comment est-ce que ce mec a pu tomber aussi bas ? » C'était une question que je me posais régulièrement depuis cette événement mais malheureusement je n'avais pas de réponse. « Si tu trouves une réponse tu me fais signe, parce que j'aimerais bien comprendre aussi » Dire que j'avais aimé cet homme, que j'avais voulu fonder une famille avec lui. Finalement le karma n'était pas si moche que ça. Il m'avait permis d'échapper à Luke. « Je suis content que tu n'aies rien » Je l'étais aussi. Après je n'étais pas dans la forme de ma vie, mais ça allait. « Luke pourra faire ce qu'il voudra, il n'arrivera pas à me détruire. » Alors oui il pouvait me faire mal, oui il pouvait faire en sorte que je me sente pas en sécurité, mais jamais je ne me laisserait faire par lui. Je reviendrais toujours plus forte. J'étais Helena Lewandowski, pas la première pute qu'il pouvait ramasser sur le bord de la route. « Tu as revu Maximilian depuis ? » Peut-être une ou deux fois, peut-être même beaucoup plus. « Oui, on s'est vu assez souvent. C'est assez étrange en fait » Parce qu'on avait couché ensemble, on s'était détesté et maintenant on arrivait à s'entendre. « En fait, je l'aide à récupérer la garde de sa fille. Enfin je l'aide c'est un bien grand mot, je l'ai juste mis en contact avec des avocats que je connais plutôt bien en Allemagne » Personnellement cela ne m'apportait rien, mais pour Maximilian c'était tout autre chose alors j'étais contente de pouvoir l'aider. « Et non, on ne couche pas ensemble, si c'est ce que tu te demande » On pourrait, parce qu'on ne pouvait pas nier qu'il y avait une certaine tension entre nous et pourtant non rien du tout. « Et toi avec Jane, comme ça va ? » Je devais avouer que j'étais tout aussi curieuse que lui.





lumos maxima


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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Dim 19 Aoû - 12:51 )

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Javier avait ses défauts, c’était une certitude. Parmi eux, par exemple, celui d’être un vieux grincheux. Mais ça n’empêchait pas qu’il avait aussi bon fond et qu’il avait ses bons côtés. Par exemple, c’était un bon ami. Il était toujours à l’écoute de ses proches et des gens qu’il aimait. Alors savoir que Helena avait vécu des choses difficiles dernièrement et qu’elle ne lui en avait pas parlé ne le ravissait pas vraiment. C’était plutôt normal. Il aurait aimé pouvoir être là pour elle. Déjà que bientôt il n’y verrait plus rien et qu’il serait totalement inutile, il aurait aimé pouvoir être présent pour les gens auxquels il tenait pendant qu’il le pouvait encore. Mais il comprenait la jeune femme dans le fond. S’il avait apprit plus tôt ce qui était arrivé à Helena, il aurait probablement cassé la gueule de son ex mari. Mais pour l’instant, il était plutôt inquiet pour ses rides. Et pour le fait que c’était surprenant qu’il l’ait agacé au point de lui montrer son doigt du milieu. Le jeune homme ricana dans sa barbe et ne fit pas de commentaire. En dehors du fait que les jeunes devaient les trouver vieux, eux. « Ah tu la connais ? », demanda-t-il en haussant les épaules. Du point de vue de Javier, tous les adolescents pourraient répondre au terme insupportable. Mais Brianna atteignait quand même de très nombreux records dans le domaine. Il adorait cette gamine, mais il fallait bien dire que c’était une insupportable miss je sais tout. On aurait pu croire qu’à son âge elle savait tout, tant elle voulait justement donner l’impression de tout savoir. Mais il lui avait quand même trouvé des qualités, raison pour laquelle il s’était tant attaché à elle. Mais Javier avait aussi été un pote de Luke fut un temps. Savoir que son ami avait tabassé son ex-femme le mettait hors de lui. Et s’il l’avait eu sous la main, il lui aurait probablement crevé les yeux. Oui, Javier était un barbare. « Il vaut mieux pour lui que ça n’arrive plus … », répondit-il, sa mâchoire se contractant sous le coup de la colère. Le jeune homme était bien capable de le tuer. Et ce n’était pas des paroles en l’air. Finir sa vie en prison ne le dérangeait pas plus que ça. Tout ce qu’il voulait, c’était protéger son amie. Javier ne comprenait pas trop comment l’allemand avait pu choisir son timing pour être précisément là quand il le fallait, mais heureusement en tout cas qu’il avait pu intervenir. « Ceci dit, il aurait peut-être du », plaisanta Javier, pour essayer de détendre l’atmosphère. Il aimait beaucoup Helena, mais il fallait bien dire que quand elle le voulait, elle pouvait être la reine des garces. C’est ce qu’elle avait d’ailleurs été avec Georgiana, qui n’était nulle autre que la cousine de ce fameux Max. Donc il aurait pu la laisser sur le trottoir. Ou à l’hôpital. Au lieu de ça, il avait veillé sur elle toute la nuit. Forcément, Javier se montrait suspicieux. « J’espère pour lui … », répondit-il, toujours songeur. Il avait du mal à croire que c’était de la gentillesse gratuite pour être honnête, mais ce n’était pas non plus nouveau que Javier était beaucoup trop soupçonneux. Il se méfiait de tout et de tout le monde, parfois à raison, mais souvent à tort quand même. Mais bon, ce mec avait sauvé son amie, alors Javier lui devait au minimum un peu de respect. « Tu devrais quand même te méfier. Si Luke est tombé aussi bas, on ne sait pas jusqu’où il pourrait aller », reprit-il, toujours aussi songeur. Helena devrait peut-être s’installer loin de chez elle pour quelques jours. Il lui aurait d’ailleurs ouvert la porte très volontiers, en sachant qu’il aurait su comment recevoir Luke si jamais il avait le culot de se pointer ici. Mais il savait qu’elle ne fuirait pas de chez elle, donc que ce n’était même pas la peine de le lui suggérer. « Oh tu sais, j’étais pourtant en train de me dire qu’en étant infirme, je serais bien en prison. Nourri, logé aux frais de la princesse … », rétorqua-t-il avec un sourire moqueur. Oui, bon, c’était con dans le fond. Mais il continuait à se demander ce qu’il allait devenir quand le noir total se ferait. Mais il imaginait qu’il aurait encore un peu de temps avant d’avoir à répondre à cette question. En tout cas, s’il y avait bien une chose sur laquelle Javier pouvait être confiant, c’est qu’Helena, elle, ne se laisserait pas tirer vers le bas. C’était une combattante, elle était forte, elle s’en sortirait. Heureusement, parce que cet événement aurait pu être traumatisant pour n’importe qui. « De toute façon, tu sais que tu auras toujours quelqu’un sur qui t’appuyer si nécessaire », répondit-il, maintenant qu’il était plus calme, plus logique, moins énervé. Elle pourrait toujours compter sur lui, donc non, Luke n’arriverait pas à la détruire. Et visiblement, elle pourrait aussi compter sur ce fameux Maximilian. Un petit sourire taquin se dessina sur le visage de l’espagnol. « On dirait qu’il te plaît bien finalement », fit-il avec un sourire en coin. Enfin, comme d’habitude, Helena semblait capable de pouvoir tout arranger. Certes, elle n’était pas fan des gosses, certes, elle ne devait rien à ce type. N’empêche que comme toujours elle avait les cartes en main. Des fois – souvent – elle l’épatait quand même. « C’est très gentil ce que tu fais. Même si tu penses que ce n’est pas beaucoup, un père ne devrait jamais être séparé de son enfant, donc ce que tu fais est déjà énorme », répondit-il. Elle n’avait pas l’air d’en avoir conscience. Lui, il avait voulu des gosses toute sa vie et il n’en avait jamais eu. Il aurait été désespéré d’être éloigné de la chair de sa chair. « Mais méfies-toi, ça risque d’être moins facile d’obtenir son attention s’il est accaparé par sa petite fille », ajouta-t-il, un brin moqueur. Il connaissait Helena. Il la connaissait même trop bien après toutes ces années. Elle n’allait pas lui faire croire à quelque chose d’innocent. « Tu ne couches pas avec lui, mais tu aimerais bien », rétorqua-t-il avec un regard lourd de sous entendu. Allez, elle n’allait pas la lui faire à lui. Il la connaissait trop bien et le simple fait qu’elle ne méprise pas cet homme qui n’était rien d’autre qu’un sportif, qui avait tout dans ses jambes et qui ne pouvait plus s’en servir, était la preuve qu’elle l’aimait bien. Mais elle parla de Jane et Javier arrêta de faire le malin. Oui, bon … « Quoi Jane ? », demanda-t-il, en feignant de ne pas comprendre. Mais il connaissait suffisamment bien Helena pour savoir qu’elle n’allait pas le lâcher aussi facilement. Une vraie tigresse celle là. « Elle va bien. Elle se reconstruit. C’est un peu bizarre en fait, compte tenu de notre passif. Mais je crois qu’elle va mieux », expliqua-t-il en haussant les épaules. Bon, c’était ce qu’elle lui disait en tout cas. Mais il n’était pas dans sa tête. Il ne pouvait plus se vanter de la connaître mieux que personne, comme ça avait été le cas dans le passé. « Elle ne veut pas déranger alors elle parle de se trouver un appartement. Je ne suis pas enchanté, parce que j’avoue que je me suis habituée à sa présence. Je broie moins du noir quand elle est là. Et d’un autre côté, c’est peut-être mieux comme ça. Avant qu’elle ne se rende compte de ce qui m’arrive. Je ne voudrais pas qu’elle reste ici parce qu’elle a pitié de moi … », expliqua-t-il avant de hausser les épaules. Il n’y avait vraiment qu’avec Helena qu’il pouvait parler aussi librement de ce qu’il ressentait.
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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Dim 26 Aoû - 22:41 )






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Malheureusement oui je connaissais Brianna. Enfin connaître était un bien grand mot, je l'avais juste croisé sur le palier et c'était déjà bien suffisant pour savoir que je n'avais pas envie de la revoir. Ou alors je serais certainement capable de la tuer. Elle était tellement insupportable, tellement hors de contrôle que je me demandais ce que ses parents avaient bien pu rater dans son éducation. Je pouvais même dire qu'elle était aussi horrible que Luke, la seule différence entre les deux, c'était que Brianna je pouvais la maîtriser. Luke non et on avait vu ce que cela avait pu donner. J'avais voulu épargner Javier en ne lui disant rien sur ce qu'il s'était passé parce que je connaissais son caractère, mais maintenant que tout cela était plus ou moins passés, j'étais obligé de le lui dire, je n'aimais pas lui cacher des choses. Techniquement plus rien ne devait lui permettre de m'approcher. J'avais fait changer toutes les serrures de chez moi – au cas où il aurait encore une clé – et surtout Maximilian m'avait forcé à porter plainte contre lui pour obtenir une mesure d'éloignement. Je ne savais pas s'il avait reçu cette décision de justice, mais à la rigueur tout cela n'était plus mon problème. « Il vaut mieux pour lui que ça n’arrive plus … » Je secouais doucement la tête en souriant. C'était du Javier tout craché.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'était Maximilian qui avait pris soin de moi. Sûrement la dernière personne à laquelle j'aurai pensé dans une telle situation. Au final, il n'était pas un enfoiré de première, il pouvait avoir des qualités, comme celle de ne pas me laisser agonisante sur un trottoir. « Ceci dit, il aurait peut-être du » Javier avait mangé un clown ce soir où comment cela se passait ? « Tu aurais été le premier à pleurer ma mort, mais t'inquiète pas, je serais venu te hanter » Rigoler de cette situation faisait du bien, j'avais l'impression que cela la rendait moins réelle, en tout cas je lui accordais beaucoup moins d'importance. Même si je n'arrivais toujours pas à comprendre comment mon ex-mari, celui qui pendant une période de ma vie était la personne en qui j'avais le plus confiance, avait pu tomber aussi bas. C'était incompréhensible et je ne pensais pas pouvoir connaître la réponse un jour. « Tu devrais quand même te méfier. Si Luke est tombé aussi bas, on ne sait pas jusqu’où il pourrait aller » Il n'avait pas tort sur ce point, mais il était hors de question que je vive dans la peur à cause de lui. « Ne t'inquiète pas, j'ai déjà pris toutes les mesures nécessaire contre lui » Et par cela, je voulais dire des méthodes légales, pas des méthodes qui impliquait Javier et son envie de vouloir le tuer. Je n'avais pas forcément besoin qu'il termine derrière les barreaux, même si j'étais plutôt sûre de pouvoir trouver un avocat capable de l'innocenter. « Oh tu sais, j’étais pourtant en train de me dire qu’en étant infirme, je serais bien en prison. Nourri, logé aux frais de la princesse … » C'était effectivement une façon de voir les choses, mais même en étant logé aux frais de la princesse je préférais le savoir bien au calme dans son appartement. « En prison tu pourrais même tester le coup de la savonnette. Peut-être que tu aurais apprécier ça » Si il y avait bien un homme que j'arrivais pas à envisager faire des trucs gays c'était bien Javier, mais cela me faisait quand même rire. Au moins on pouvait dire que Javier avait l'avantage de me faire rire avec ses conneries, même quand on parlait d'un sujet aussi sérieux que mon tabassage en règle. J'allais me relever, je m'étais relevé et Luke n'arriverait jamais à me faire tomber. « De toute façon, tu sais que tu auras toujours quelqu’un sur qui t’appuyer si nécessaire » Oui je le savais et je ne pourrais jamais le remercier assez pour cela. « Merci » Je ne voyais pas ce que je pouvais rajouter d'autre à cela.

Même si Javier continuait à se méfier de Maximilian, il n'y avait pas de raison de l'être. Je savais qu'il n'attendait rien de moi, même si pourtant j'étais en train de faire en sorte qu'il récupère la garde de sa fille. Ce n'était pas parce que je me sentais redevable envers lui, mais parce que je savais que ce genre de situation pouvait être traumatisante. Aussi bien pour lui que pour sa fille. « C’est très gentil ce que tu fais. Même si tu penses que ce n’est pas beaucoup, un père ne devrait jamais être séparé de son enfant, donc ce que tu fais est déjà énorme » Je ne savais pas si c'était vraiment énorme. Après tout je ne faisais rien de spéciale, je restais même à Cap Harbor donc je ne savais pas si c'était important d'en faire toute une histoire. « J'ai pas fait grand-chose. J'ai juste téléphoné à une personne qui me devait un service et voilà » D'ailleurs cet avocat m'en devait même plusieurs et j'attendais toujours le moment parfait pour faire appel à lui. « Mais méfies-toi, ça risque d’être moins facile d’obtenir son attention s’il est accaparé par sa petite fille » Urg, je n'avais pas pensé à tout cela, mais est ce que cela allait me gêner ? Je ne savais pas trop. « Je n'avais pas vu les choses sous cet angle, mais je suis moi-même accaparer par mon boulot alors ça ne devrait pas poser de problème » Ceci dit Javier avait raison de soulever ce point, j'aimais qu'on fasse attention à moi et je pouvais très vite me lasser si ce n'était pas le cas. Surtout qu'on ne couchait plus ensemble, point qu'il me semblait important de partager avec Javier. « Tu ne couches pas avec lui, mais tu aimerais bien » Il pouvait arrêter d'avoir tout le temps raison ? Cela m'arrangerait beaucoup. « Tu marques un point. Mais je t'assure le sexe avec lui est plus que sympa » En tout cas j'en gardais un excellent souvenir et oui je devais admettre que je ne serais pas contre de remettre ça rapidement. Mais plutôt que de penser à tout ça, je préférais le questionner sur Jane. « Quoi Jane ? » Il pouvait jouer l'innocent, mais il ne pouvait pas me la faire à moi, alors j'attendais patiemment qu'il continue. « Elle va bien. Elle se reconstruit. C’est un peu bizarre en fait, compte tenu de notre passif. Mais je crois qu’elle va mieux » Je me demandais toujours pourquoi ils avaient rompu, et pour moi il était clair qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. « Avec toi, elle a toujours été en confiance, et mine de rien je pense que ça doit lui faire du bien d'être en compagnie de quelqu'un qui ne la juge pas, ni qui lui pose 50 questions à la seconde » Parce que oui Javier était le genre de personne qui respectait l'intimité des gens et qui ne les obligeait pas à parler si ils n'avait pas envie. « Elle ne veut pas déranger alors elle parle de se trouver un appartement. Je ne suis pas enchanté, parce que j’avoue que je me suis habituée à sa présence. Je broie moins du noir quand elle est là. Et d’un autre côté, c’est peut-être mieux comme ça. Avant qu’elle ne se rende compte de ce qui m’arrive. Je ne voudrais pas qu’elle reste ici parce qu’elle a pitié de moi … » Il pensait vraiment que Jane pourrait avoir pitié de lui ? Pas la Jane que j'avais connu en tout cas. Il devrait lui faire un peu plus confiance. « Pourquoi tu ne lui dit pas ce qui t'arrive ? Déjà elle pourrait t'éviter de te cogner contre la multitude d'obstacle qui se trouve dans ton appart et surtout parce qu'elle a le droit de le savoir » Enfin dire qu'elle avait le droit c'était un bien grand mot, mais c'était comme ça que j'envisageais les choses. « Tu as réussi à me le dire sans problème et je n'en ai pas fait tout un fromage, pour Jane je pense que ça sera exactement la même chose » Puis au bout d'un moment, c'était facile de faire des blagues sur ça. « Tu devrais aussi lui dire que tu n'as pas envie qu'elle parte » Même si je m'avançait peut-être en disant cela, mais par contre j'étais sûre qu'il devrait en parler avec Jane. Cela lui éviterait de se torturer davantage.






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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Lun 10 Sep - 14:22 )

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Helena & Javier

You're my bread when I'm hungry. You're my shelter from troubled winds. You're my anchor in life's ocean. But most of all you're my best friend. When I need hope and inspiration. You're always strong when I'm tired and weak. I could search this whole world over. You'd still be everything that I need.



Ce n’était pas un secret, Javier était devenu aigri avec le temps. Mais il y avait certaines personnes qui lui faisaient du bien quand même. Elles étaient rares, certes, mais ça les rendait d’autant plus exceptionnelles à ses yeux. Il y avait bien entendu Helena, dans ce lot de personnes qu’il appréciait et à qui il faisait confiance. Passer du temps avec elle avait un effet clairement bénéfique sur le jeune homme. Elle le comprenait. Avec elle, il n’avait pas besoin de faire semblant d’être quelqu’un qu’il n’était pas. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle était au courant de tout ce qu’il se passait dans sa vie, y comprit de son problème de vue. Elle le jugeait peut-être, mais elle ne lui faisait jamais de remarques déplacées, alors il s’en foutait, elle pouvait bien le juger tant qu’elle voulait. Mais du coup, le jeune homme était plutôt protecteur envers la jeune femme qui était l’une de ses rares amies. S’il avait pu, il aurait sans doute cassé la gueule de son ex lui-même pour lui faire payer l’audace de l’avoir fait souffrir. Mais maintenant, Javier ne pouvait de toute façon plus changer grand-chose. Il en avait parfaitement conscience. Heureusement, ce type avait été là pour la défendre et la secourir. Il trouvait toujours cela étrange, mais bon, peut-être qu’il possédait vraiment une grandeur d’âme. « Bien entendu, j’aurais été le premier à pleurer sur mon triste sort parce que sans toi je n’aurais plus eu la moindre amie. Mais je dis juste que lui, ça aurait pu l’arranger. Et ta belle sœur avec. Et peut-être quelques uns de tes collaborateurs aussi », répondit-il en listant les noms sur ses doigts. Bon il devait encore en avoir oublié quelques uns mais ce n’était peut-être pas la peine d’en rajouter. Ben quoi ? Helena savait très bien qu’elle avait des ennemis et il était certain que ça la faisait plus rire qu’autre chose. Mais si un jour elle était assassinée et que la police demandait à Javier de dresser la liste des personnes qui auraient pu lui en vouloir, il lui faudrait des jours pour faire cette fameuse liste. A part ça, il l’aimait quand même, bisous. « Au pire des cas, si cela s’avère nécessaire, je pourrais toujours te procurer une arme », répondit-il en haussant les épaules, comme si sa réponse était parfaitement normale et naturelle. Pour lui elle l’était. On était en Amérique bordel, posséder une arme pour se protéger était même inscrit dans la constitution. Donc, il n’y avait rien de mal. Surtout que son ex mari avait clairement pété une durite, alors se protéger contre lui ne serait pas du luxe. Et puis, il n’aurait rien contre le fait de finir en prison si cela s’avérait nécessaire. Il ferait tout pour Helena. « C’est bon, tu viens de rendre un séjour en prison totalement déprimant. Moi qui voyait ça comme un possible coin de paradis », fit-il en grimaçant. Beurk. L’idée même d’être approché par un homme le révulsait. Qu’on soit d’accord, il n’était pas homophobe, tant que les hommes ne s’approchaient pas de lui et qu’ils s’aimaient loin de ses yeux. Il était content que les gens soient heureux et amoureux, mais ce n’était franchement pas sa tasse de thé. Il préférait ne même pas imaginer. Ça suffisait déjà à le dégoutter.

Mieux valait donc changer de sujet. Et il n’y avait rien de mieux aux yeux du jeune homme de parler de la vie privée de son amie. Elle était peut-être froide en général, mais elle avait toujours des choses bien croustillantes à raconter. Et puis il était lui-même bien placé pour savoir qu’elle n’était pas froide dans tous les domaines. Mais au-delà de ça, il restait quand même méfiant, vis à vis de l’allemand. Il avait du mal à croire qu’il puisse avoir fait ça par pure bonté d’âme alors qu’il avait débarqué dans le bureau d’Helena pour l’humilier quand il avait découvert que c’était elle, la belle sœur qui terrorisait sa pauvre cousine. Mais peu importe, Javier avait peut-être tort, après tout il n’était pas franchement doué quand il s’agissait de faire confiance aux gens. Toujours est-il que ce qu’Helena faisait pour lui était plutôt gentil selon lui. « Tu as vraiment du mal à accepter un compliment à ce que je vois », fit-il remarquer. Il s’empara d’un coussin sur le canapé et le lui jeta dessus. Qu’elle le veuille ou non, ce qu’elle faisait pour cet homme était vraiment généreux. « Remarque, on se ressemble bien là dessus », conclut-il après avoir gardé le silence un instant. Il devait bien avouer que lui non plus n’aimait pas qu’on mette ses gestes en valeur. Il ne faisait que très rarement quelque chose pour les autres et si on venait lui répéter sans cesse que c’était une bonne action, ça avait plus tendance à l’énerver qu’autre chose. Il était plutôt du genre à agir dans l’ombre, en fait. « La fille d’un côté, le boulot de l’autre … C’est très encourageant tout ça dis moi », fit-il remarquer. Javier n’était pas né de la dernière pluie. Il se doutait bien que la jeune femme était attiré par cet homme. S’il n’était peut-être pas le futur Monsieur Lewandowski ou du moins si elle n’était pas la future Madame Adenauer, il était évident qu’il se tramait quelque chose entre eux. « Je te crois sur parole. Tu devrais peut-être tout mettre en œuvre pour remettre ça, histoire de procéder à une piqûre de rappelle. Il doit bien se souvenir qu’avec toi aussi c’est plutôt sympa », rétorqua-t-il avec un sourire amusé. Enfin, il disait ça, il ne disait rien. Il voulait juste l’aider. Bientôt, ce Maximilian allait avoir une petite fille qui allait accaparer toute son attention et il allait être compliqué de l’en détourner. Donc Helena allait devoir mettre les bouchées double pour obtenir son attention. Enfin, il aurait aimé qu’il soit question de l’allemand encore longtemps. Parce que maintenant qu’il fallait parler de Jane, Javier en perdait son anglais. Il n’y avait rien à dire. Rien du tout. « A vrai dire, je ne pose pas de questions parce que si je savais, j’aurais envie d’aller étriper son mari », nota-t-il. L’idée même qu’un homme puisse frapper une femme le révoltait. Certes, certaines femmes pouvaient elles aussi avoir leurs accès de violence. Mais ce n’était jamais une raison. On était supposé choyer sa femme, pas la battre. « Elle est jeune, elle a l’avenir devant elle. Elle n’a pas à se préoccuper d’un infirme », protesta-t-il en secouant la tête. « Si je lui dis, elle va vouloir m’aider. Et c’est tout ce que je ne veux pas », ajouta-t-il, avec détermination. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il n’avait encore rien dit à ses parents. Il ne voulait pas être un poids pour eux. Ils avaient déjà assez de soucis avec le cœur de sa mère. « J’en sais rien. Je crois qu’elle a suffisamment de problèmes en ce moment pour ne pas s’occuper des miens », conclut-il. De toute façon, il n’avait pas prévu de lui dire qu’il devenait aveugle, pas plus qu’il n’avait prévu de lui dire qu’il ne voulait pas qu’elle parte. « Je devrais, mais je n’en ai pas envie », répliqua-t-il. Javier, toujours têtu. Ça ne changeait pas. Il ne voulait pas lâcher l’affaire. Il trouvait ses excuses justifiées et ses raisons bonnes, donc il n’en démordrait pas. « Je crois dans le fond que j’ai toujours des sentiments pour elle et que j’en aurais toujours. Mais elle est jeune, elle est pleine de vie. Elle a plein de choses à vivre. Je ne voudrais pas être un poids pour elle », confia-t-il finalement à sa meilleure amie. Parce que rien que l’idée d’imaginer Jane lui donner la main pour l’aider à traverser la route ou lui choisir ses habits comme le faisait sa maman quand il était petit pour être certain qu’il ne mélangeait pas un t-shirt orange avec un pantalon vert, ça l’énervait.  
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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Mer 19 Sep - 14:41 )






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Si Javier voulait vraiment faire une liste des gens qui ne m'aimait pas sur cette terre, alors on était complètement foutu et cela pourrait prendre même de très longues heures. Parce que outre ceux qui me détestait aux Etats-Unis, il y en avait aussi quelques-uns sur le continent Européen. Notamment en Allemagne à cause de certains laboratoire que j'avais peut-être réussi à faire fermer. Par contre en Pologne j'étais plutôt tranquille, j'y étais parti alors que j'étais encore trop petite pour vraiment me faire des ennemies, et quand j'allais voir ma grand-mère je restais uniquement avec elle. Donc oui j'avais quelques problèmes avec les gens, mais de là à y voir un complot de la part de Luke je n'y croyais pas trop. Non, mon ex-mari était tout simplement con et drogué. C'était suffisant à mon avis comme explication à son comportement. Comportement que je n'excusais évidemment pas et j'avais pris toutes les précautions possible pour ne plus le revoir. Les mesures d'éloignements, le changement des serrures, tout ça. « Au pire des cas, si cela s’avère nécessaire, je pourrais toujours te procurer une arme » Je tournais la tête pour regarder Javier. Il était véritablement sérieux en me proposant cela ? « Non, je me passerais volontiers d'une arme. » C'était même hors de question que l'une d'elle passe le pas de ma porte ou de ma fenêtre. Mais peut-être qu'il disait ça pour que je puisse l'accompagner en prison. Parce que oui connaissant Javier, s'il croisait Luke par hasard il serait capable de le tuer et autant dire que la perspective d'un Javier en prison ne me faisait pas vraiment plaisir, surtout qu'il pouvait lui arriver des bricoles. « C’est bon, tu viens de rendre un séjour en prison totalement déprimant. Moi qui voyait ça comme un possible coin de paradis » Cela me faisait plaisir. « Il fallait bien te faire passer l'envie de vouloir y aller » Et oui je le faisais de manière très radicale et sans diplomatie. Il avait l'habitude avec moi.

Pourtant, j'aurai peut-être du continuer à parler de prison, parce que parler de Maximilian c'était un peu bizarre. Oui il m'avait sauvé la vie,  oui je lui avais donné le numéro d'un avocat pour qu'il puisse récupérer sa fille, mais cela ne faisait pas de moi une bonne fée. Dans cette histoire j'avais juste passé un coup de fil, je n'étais pas le messie. « Tu as vraiment du mal à accepter un compliment à ce que je vois » Oui, j'avais tendance à croire que les compliments cachées quelque chose de bien plus mystérieux. Enfin pas tous, mais souvent c'était pour caresser les gens dans le sens du poil. Puis Javier était un peu mal placé pour dire cela. « Remarque, on se ressemble bien là dessus » Exactement, il était aussi têtu que moi et dans son travail rien n'était assez bien pour lui même quand tout le monde lui assurait le contraire à force de nombreux compliment. « Je trouve cela très mature de ta part de le reconnaître » Et peut-être qu'un jour je ferais la même chose, mais pas tout de suite. Tout de suite j'écoutais Javier raconter des conneries. « La fille d’un côté, le boulot de l’autre … C’est très encourageant tout ça dis moi » Pour beaucoup de personne cela pourrait même passer pour un tableau idyllique, mais ce n'était pas franchement ce qui me faisait rêver. « Non, il y a juste le boulot. La fille ce n'est pas la mienne et puis tu connais mon amour des enfants » Pas que je ne les aimais pas, mais en fait si. Je pourrais profiter pour en faire une fille de substitution, la fille que je ne pourrais jamais avoir, mais je n'étais pas assez désespéré pour cela. J'étais stérile et c'était tout. Je m'étais faite à cette idée depuis longtemps. Ce qui était un énorme avantage, parce que je n'avais pas besoin de la pilule. Ce qui me faisait penser que oui, coucher avec Maximilian c'était quelque chose qui me ferait très plaisir. « Je te crois sur parole. Tu devrais peut-être tout mettre en œuvre pour remettre ça, histoire de procéder à une piqûre de rappelle. Il doit bien se souvenir qu’avec toi aussi c’est plutôt sympa » Je pouvais toujours lui faire du rentre dedans et lui faire comprendre clairement ce que je voulais. « Tu sais bien que je me laisse désirer pour attiser le plaisir » Les choses devenaient un tantinet compliqué et je n'avais pas envie de trop y penser. Il se passerait entre Maximilian et moi ce qu'il devrait se passer. Je ne croyais pas au karma, au destin et à toutes ces conneries, il fallait juste que je fasse les choses en tant voulu.

Parler de moi, ce n'était pas mon fort, surtout qu'au cours de cette soirée je m'étais beaucoup livré sur ce qu'il s'était passé et c'était à l'heure de Javier de passer aux confidences. Jane était de retour dans sa vie et ce n'était pas quelque chose d'anodin. Elle n'avait pas vécu quelque chose de sympa et de pouvoir être ici chez Javier devait lui faire de bien, surtout qu'il n'était pas quelqu'un d'indiscret. Quand on ne voulait pas parler, il n'insistait bien et c'était cela qui devait faire beaucoup de bien à Jane aussi. « A vrai dire, je ne pose pas de questions parce que si je savais, j’aurais envie d’aller étriper son mari » Javier ce super-héros. « Entre Jane et moi, les ex-mari n'ont pas vraiment la côte » J'en rigolais, enfin j'essayais mais au final il n'y avait rien de drôle. Si pour moi c'était un accident par hasard, pour Jane c'était tout le contraire. La seule chose qui m'interpellait c'était qu'il ne voulait pas lui parler de ce qui était en train de lui arriver. « Elle est jeune, elle a l’avenir devant elle. Elle n’a pas à se préoccuper d’un infirme » Tout de suite les grands mots et je ne pouvais pas m'empêcher de lever les yeux au ciel d'exaspération. « J’en sais rien. Je crois qu’elle a suffisamment de problèmes en ce moment pour ne pas s’occuper des miens » Je pouvais comprendre son point de vu, mais à un moment il allait devoir en parler. « Je sais que c'est pas facile, mais elle va sûrement préférais l'apprendre de toi que de le découvrir par erreur » En tombant sur des papiers ou en prenant un appel qu'elle de devrait pas.  Puis surtout il devrait lui dire qu'il voulait qu'elle reste vivre avec lui. « Je devrais, mais je n’en ai pas envie » Dans le genre têtu au final il pouvait facilement obtenir la palme. « Par moment tu me désespère » Il savait que je ne le disais pas méchamment, avec Javier on pouvait tout se dire. « Je crois dans le fond que j’ai toujours des sentiments pour elle et que j’en aurais toujours. Mais elle est jeune, elle est pleine de vie. Elle a plein de choses à vivre. Je ne voudrais pas être un poids pour elle » C'était ce qu'il pensait lui. « Tu te dis pas qu'elle pourrait voir les choses supplémentaires ? Qu'elle pourrait t'aider d'une manière complètement inattendue ? » Les femmes étaient des êtres plein de surprises, il devrait le savoir à force de me côtoyer. « Tu pourrais finir par le regretter si tu ne fais rien » Après il était assez grand pour faire ce qu'il voulait, mais j'étais là pour le prévenir des risques. « Dans tout les cas, tu sais que je serais là pour te tirer les oreilles ou boire un petit coup avec toi » Pour le reste on allait attendre de voir ce qui allait se passer.






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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Dim 14 Oct - 20:25 )

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You're my bread when I'm hungry. You're my shelter from troubled winds. You're my anchor in life's ocean. But most of all you're my best friend. When I need hope and inspiration. You're always strong when I'm tired and weak. I could search this whole world over. You'd still be everything that I need.



Le fait que Javier était un vieux ronchon n’était pas une nouveauté. A vrai dire, il l’était depuis longtemps, il l’avait toujours un peu été. Mais avec les années et les désillusions, il était devenu pire encore. Ce qui n’empêchait pas que le jeune homme arrivait encore à s’attacher aux gens. Depuis des années, Helena était devenue sa meilleure amie. Ils étaient tous les deux totalement paumé quand ils étaient arrivés à Cap Harbor, ils étaient les étrangers, mais ils étaient devenus présents l’un pour l’autre. Ce n’était pas l’une de ces amitiés superficielles d’école, ils étaient sincèrement lié l’un à l’autre. Rien d’étonnant à ce que Javier ne s’inquiète pour la brune. Mais Javier n’aurait pas été Javier non plus s’il n’avait pas n’avait pas taquiné un peu Helena. Toujours est-il qu’il était sérieux, il pourrait lui procurer une arme. Ou s’en procurer une pour lui. « Dommage. Je pourrais en prendre une pour moi à la place », répondit-il en haussant les épaules. Non, il ne plaisantait pas. C’était bien un des seuls avantages à vivre en Amérique. Enfin bon, peut-être que dans le fond, ce n’était pas une bonne idée. « Enfin, je risquerais de me tuer avec, donc ce n’est peut-être pas une si bonne idée », concéda-t-il. Parce que Javier voyait de moins en moins bien. Donc il était fort probable qu’il ne finisse par se tuer avec. Ou qu’il ne tire sur la mauvaise personne, vu qu’il y voyait de moins en moins. A ce rythme, il finirait vraiment en prison. Et vu ce qu’Helena venait de lui dire, il préférait éviter. « De toute façon, je suis trop bougon et bientôt infirme, personne ne voudra de moi », rétorqua-t-il en haussant les épaules. De toute façon, il savait se défendre. Même aveugle, certains gestes ne s’oubliaient pas. Enfin, en tout cas, il l’espérait.

Mais Javier n’avait pas l’intention de parler plus longtemps de prison. En vérité, il avait plutôt envie de parler de ce fameux Maximilian. Des fois, on pouvait penser que Javier était le meilleur ami gay de la brune, tant il aimait l’entendre raconter les derniers potins de sa vie sentimentale. Bonjour les clichés. « Je suis toujours très mature. Mais ne change pas de sujet je te prie », rétorqua-t-il avec un sourire amusé. Il voulait tout savoir. Il était trop curieux. Surtout, il se demandait ce que cette histoire allait pouvoir donner, maintenant que l’allemand était père de famille. Javier ne put s’empêcher de hausser les sourcils. « Tu as conscience que s’il se passe quelque chose avec le père, tu vas devoir apprendre à composer avec la fille ? », demanda-t-il. Elle avait l’air d’oublier ce détail. Et en effet, Javier savait qu’elle n’était pas fan des enfants. Donc ce détail n’en était pas vraiment un et avait son importance. « Ceci dit, au besoin, je veux bien faire du baby sitting », ajouta-t-il en ricanant. Il avait toujours adoré les enfants, au contraire de sa meilleure amie. Si c’était possible, Javier aurait aimé être déjà père de famille. Mais il n’avait pas encore rencontré la madame parfaite. C’était triste quand on y pensait. Mais pas de famille pour le vieux grincheux. Mais si elle ne faisait pas d’efforts, il n’y aurait pas non plus d’allemand pour la vieille harpie. C’était en tout cas la conclusion à laquelle l’espagnol était arrivé. « Ne te fait pas trop désirer, il pourrait bien te filer entre les doigts ton footballeur », répondit-il d’un ton entendu. En tout cas, à sa place, Javier aurait déjà foncé.

Ceci dit, Javier n’était sans doute pas la personne la mieux placée sur cette planète pour parler d’amour et de sentiments. Il avait toujours eu un faible pour les femmes et les femmes le lui rendaient bien. Mais Javier était incapable d’entretenir la flamme de l’amour. Même à l’époque, avec Jane, il avait été tout bonnement incapable de faire les choses bien et ils s’étaient séparées trop souvent pour qu’il ne puisse compter sur ses doigts. Et ne parlons même pas de son mariage raté. Il avait été plus amoureux de sa peinture qu’il ne l’avait été de son épouse. Autrement dit, Javier était tout bonnement une cause perdue. Alors le retour de Jane avait de quoi perturber le brun. Surtout parce qu’il se rendait compte qu’il n’était pas totalement insensible à la présence de la blonde dans sa vie. Mais ça ne changeait absolument rien. « Franchement, tu devais bien connaître mon côté super héro, grand défenseur des femmes perdues », se moqua-t-il avant de légèrement se reculer, conscient que Helena n’apprécierait sans doute pas des masses d’être qualifiée de femme perdue. Mais sans plaisanterie aucune, Javier n’avait jamais supporté les hommes qui faisaient du mal aux femmes. Ça le révoltait, ça le mettait dans tous ses états. Donc Javier aurait facilement pu péter les plombs à cause de ça. Mais Javier retrouva bien vite son sérieux. Discuter de Jane le mettait mal à l’aise, pour des raisons qu’il n’était pas sûr de comprendre. Peut-être que dans le fond, il se voilait la face quand il prétendait que tout ceci n’était que de l’histoire ancienne. Et il ne voulait pas être un poids mort pour elle. Tout son argumentaire reposait en tout cas là dessus. « Peut-être. Je lui dirais sans doute un jour. Mais je préférerais qu’à ce moment, elle ait trouvé son appartement, un nouveau travail … Bref, je préférerais qu’elle ait repris sa vie en main et qu’elle ne se sente pas obligée de rester ici pour s’occuper de moi alors que le monde l’attend, là dehors », répliqua-t-il. Etait-ce si difficile à concevoir ? Il ne voulait pas qu’elle reste dans son appartement par pitié. Les problèmes de Javier n’étaient pas les problèmes de Jane. Elle pouvait vivre une belle vie. Elle n’était certainement pas obligée de rester ici à s’occuper d’un infirme. Et non, le jeune homme n’en démordrait pas. « Ne joue pas les étonnées », rétorqua-t-il, à deux doigts de lui tirer la langue. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il était comme ça. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il était ce genre de personne, un peu têtu, mais qu’en général, il pensait aux autres avant de penser à lui. Face aux commentaires d’Helena, Javier se contenta de hausser les épaules. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. « Je veux pas lui imposer ça. Peut-être que je finirais par le regretter. Mais je préfère me dire que je lui laisse l’occasion de vivre une belle vie », répondit-il. Il avait parfaitement conscience qu’il allait finir par se prendre un coup de coussin si Helena continuait à s’agacer contre ses réactions, mais tant pis. Il estimait qu’il avait raison et s’il y avait bien quelque chose de sûr avec Javier, c’est que quand il avait une idée en tête, il ne l’avait pas ailleurs. « Laisse mes oreilles tranquilles, mes yeux sont déjà assez amochés », plaisanta-t-il. Il était toujours content de pouvoir discuter avec Helena. Mais il devait bien avouer que cette conversation le laissait perplexe. Finalement, le jeune homme vida son verre et dévisagea son amie. Enfin … pour ce qu’il arrivait encore à voir, du moins. « Tu veux qu’on commande à manger ? », proposa-t-il finalement. Voilà une chose sur laquelle ils étaient d’accord au moins : la bouffe. La bouffe avait toujours le don d’apaiser les esprits et de rapprocher les gens.
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Re: After the worst [Javier] ✻ ( Sam 10 Nov - 15:21 )






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Parler de Maximilian ne me dérangeait pas, bien au contraire. Ce qui me dérangeait le plus c'était les points que Javier était en train de soulever. Au final il n'y avait rien entre lui et moi, sauf bien sûr une attirance sexuelle incroyable et pourtant depuis la dernière fois, il ne s'était rien passé. Il m'avait aidé, je l'avais aidé et voilà. Pas une fois on s'était touché de manière prolongé et je n'avais pas eu l'occasion non plus d'enlever mes vêtements. Pourtant je n'étais pas farouche. « Tu as conscience que s’il se passe quelque chose avec le père, tu vas devoir apprendre à composer avec la fille ? » J'en avais plus ou moins conscience mais je n'avais pas envie de l'accepter. Les enfants c'était pas pour moi. « Et pourquoi je ne pourrais pas me contenter de coucher avec lui et oublier sa fille ? » Après tout je ne la connaissais pas et je n'avais pas besoin de la connaître. C'était Maximilian qui m'intéressait, pas son enfant. « Ceci dit, au besoin, je veux bien faire du baby sitting » Alors ça ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. « Bah écoute à l'occasion je balancerais ton nom dans la conversation » Enfin j'espérais surtout que Maximilian ne se transformerais pas en père protecteur qui refuse de laisser sa fille à des étrangers. « Ne te fait pas trop désirer, il pourrait bien te filer entre les doigts ton footballeur » Javier avait raison, il fallait que je passe à l'action, que je puisse me retrouver en tête à tête avec Maximilian. « Ces derniers temps avec mes côtés douloureuses je n'étais pas vraiment en été de lui arracher ses vêtements, mais t'inquiète je vais m'y employer rapidement » Il fallait juste que je trouve le bon moment et c'était bien ça le plus compliqué.

D'ailleurs Javier était mignon à donner des conseils comme cela, mais il ferait mieux des les appliquer à lui même. Genre il pourrait faire la même chose avec Jane. Surtout qu'elle n'avait pas vraiment eu une vie facile non plus. Cela me rendait triste pour elle, parce que c'était la dernière personne au monde qui méritait cela. On pouvait être sûr d'une chose. Jane et moi avions épousé les mauvaises personnes, et Javier était toujours là pour jouer au chevalier blanc. « Franchement, tu devais bien connaître mon côté super héro, grand défenseur des femmes perdues » Il tenait à se faire frapper aujourd'hui, c'était ça son plan. La femme perdue avaient encore quelques forces pour lui en mettre une. « Méfie toi le super héros, la prochaine fois tu vas te prendre les pieds dans ta cape » Et pas seulement parce qu'il allait devenir aveugle. D'ailleurs, je trouvais qu'il devrait rapidement en parler à Jane, elle avait le droit de savoir. « Peut-être. Je lui dirais sans doute un jour. Mais je préférerais qu’à ce moment, elle ait trouvé son appartement, un nouveau travail … Bref, je préférerais qu’elle ait repris sa vie en main et qu’elle ne se sente pas obligée de rester ici pour s’occuper de moi alors que le monde l’attend, là dehors » Javier le cynique était de retour. Je pouvais comprendre qu'il ne voulait pas que reste pour les mauvaises raisons, mais je pouvais me montrer aussi têtue que lui. Jane avait le droit de savoir. « Tu crois vraiment que Jane pourrait rester par pitié ? A ton avis, pourquoi elle est venue chez toi ? Parce qu'elle a confiance en toi. Tu devrais lui retourner ce niveau de confiance » Bon d'accord j'étais très mal placé pour parler de confiance quand on savait que je n'avais qu'Eliza et Javier dans ma vie, mais j'avais l'impression qu'il était encore plus désespérant que moi. « Ne joue pas les étonnées » Il n'avait pas tort, j'avais l'habitude depuis le temps, mais ce n'était pas une raison suffisante pour repousser Jane. Surtout qu'il ne voulait pas la voir partir. « Je veux pas lui imposer ça. Peut-être que je finirais par le regretter. Mais je préfère me dire que je lui laisse l’occasion de vivre une belle vie » Il pouvait se montrer insupportable quand il campait sur ses positions comme cela et je me retenais fortement de le taper. « Je le sais d'avance que tu vas le regretter, alors fait l'inverse de ce que tu penses » S'il pouvait m'écouter pour une fois cela nous rendrait service à tout les deux. « Puis c'est pas parce que tu es aveugle que ta vie va s'arrêter. Tu vas pouvoir devenir l'un de ces artistes dont ont reçoit toujours les cartes à Noël » Si des gars sans mains pouvoir peindre, alors être aveugle ce n'était pas ce qui a« Laisse mes oreilles tranquilles, mes yeux sont déjà assez amochés »llait arrêter Javier. Sinon je finirais par lui tirer les oreilles d'être aussi réfractaire à tout cela. « Laisse mes oreilles tranquilles, mes yeux sont déjà assez amochés » Il marquait un point, mais ce n'était pas une raison pour se laisser séduire par la déprime. « Oui t'as raison, ça serait dommage d'abîmés ton visage » Même aveugle il pourrait toujours s'en servir pour séduire les gens. Enfin encore fallait-il qu'il ne se montre pas aussi borné, cynique et bougon. Une chose totalement impossible quand on connaissait Javier. « Tu veux qu’on commande à manger ? » Voilà qui devenait intéressant. « Avec plaisir oui » Je sortais mon téléphone prête à chercher la meilleure option pour ce soir. « Indien ? Chinois ? Grec ? » Si on me posait la question les 3 me convenaient très bien et je finissais par faire un choix au hasard. « On sera livré dans 30 minutes, ce qui me laisse le temps de nous resservir un verre » Parce que parler ça donnait soif.






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