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and i'll be happy for you, one day (joan)

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Peter Shacklebolt

Peter Shacklebolt
( ‹ LOVE MAKES A FAMILY. )
›› Cap Harbor since : 02/09/2018
›› Commérages : 306
›› Pseudo : asgardian (sophie)
›› Célébrité : luke kinky grimes
›› Schizophrénie : ozzy ackerman (bill skarsgard) & nova hastings (dove cameron)
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and i'll be happy for you, one day (joan) ✻ ( Ven 7 Sep - 17:49 )


Joan & Peter

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce matin, malgré le fait que William n'était pas là, Peter s'est levé tôt. Ça fait un moment déjà qu'il ne fait plus la  grasse matinée en réalité, à part les quelques fois où il sort jusqu'à finir par s'écrouler sur ses couvertures vers quatre heures du matin. Mais sinon, en semaine, impossible de retrouver le sommeil après sept heures. Il n'a jamais vraiment su pourquoi, quoi qu'il a déjà pu constater qu'en vieillissant, le sommeil n'est plus ce qu'il a été auparavant. Mais à ce point là, à déjà trente ans ? Enfin, c'est pas comme si il en avait cinquante. Il est censé retrouver Joan aujourd'hui, passer l'après-midi avec elle et le petit, c'est peut-être ça d'ailleurs qui a enclenché son cerveau dès que les rayons du soleil ont filtré à travers les rideaux de sa chambre. Il a fini par tourner la page pourtant, enfin c'est ce qu'il laisse croire même si une partie de Peter restera probablement toujours accrochée à Joan sans qu'il ne le réalise lui-même. Elle est la mère de son fils après tout, celle qu'il a aimée plus longtemps et plus intensément que toutes les autres. Si il n'avait pas tout merdé, elle aurait été à ses cotés dès qu'il aurait ouvert les yeux. Elle lui aurait souri, et il se serait levé pour aller lui préparer un café pendant qu'elle émergeait doucement d'un sommeil agité à cause de William qui pleurait encore la nuit. Mais il n'y avait personne de l'autre coté du lit, juste sa couverture retournée dans tous les sens et un coussin dont la housse pendait à moitié dans le vide. Enfin, c'est une vie qu'il imagine alors qu'il lui est impossible d'y avoir accès, un monde idéal où tout irait bien, tout serait normal. Au fond, si Peter avait eu droit à cette existence avec Joan, même lui est pratiquement certain qu'il aurait fini par la gâcher. Il veut toujours ce qu'il n'a pas et, lorsqu'il a, il est incapable de le garder sous prétexte que c'est trop nouveau, trop grand pour le petit être insignifiant qu'il est. Il n'a donc préparé qu'une seule tasse de café, n'a refait qu'un coté du lit. Cette maison qui n'est pourtant pas bien grande lui donne l'impression d'être immense lorsqu'il n'a pas William pour combler les silences. Il allume la radio, est ravi d'entendre l'édition spéciale "rock des années 70" qui vient rendre sa matinée moins morose. Il ne travaille pas aujourd'hui, rarement le weekend d'ailleurs. Pour passer le temps avant le rendez-vous avec Joan, Peter s'installe dans son canapé, seulement vêtu d'un boxer et d'un vieux t-shirt, puis allume Netflix pour se lancer dans une nouvelle série conseillée à 98%. C'est qu'elle doit être vachement bien, cette "Casa de Papel".

Mouais, ça va. Il a vu mieux, sûrement qu'il n'ira pas plus loin que la première saison. Après s'être douché, avoir enfilé quelque chose de plus présentable, il s'est mis à gratter les cordes de sa guitare. Il n'a jamais trouvé l'inspiration alors il l'a bien vite abandonnée dans un coin de sa chambre, entre une pile de linge sale et des jouets offerts par son entourage pour William quand il sera plus grand. Il est passé treize heures. Peter traverse sa maison, passe machinalement une main dans ses cheveux quand il aperçoit son reflet dans le miroir du hall, puis attrape ses clés de maison avant de sortir de chez lui. Le parc où il est censé retrouver Joan n'est pas loin et il ne prend donc pas sa voiture, ayant toujours préféré la marche à l'utilisation de son véhicule. Il en profite donc pour aller s'acheter à manger dans la sandwicherie du coin, jette son dévolu sur un bagel qu'il s'enfile en quelques bouchées sur le chemin menant au parc. Une fois arrivé, il met l'emballage du bagel dans la poubelle la plus proche avant de plonger ses mains dans les poches de son pantalon. Il voit une poussette plus loin, reconnaît rapidement Joan assise sur un banc bien qu'elle soit de dos. Elle est déjà là, pas étonnant vu tout le détour qu'il a fait avant d'arriver. Il s'approche d'elle et ne peut s'empêcher de sourire dès qu'il voit le petit. « Salut mon bonhomme, » dit-il en tendant les bras vers William pour le soulever dans les airs avant d'embrasser son front. Il regarde ensuite en direction de Joan, toujours aussi jolie que la première fois où il a posé les yeux sur elle, il y a six ans. « Hey. » Il lui sourit, mais pas de la manière la plus enthousiaste qui soit. Malgré ces mois de séparation, ça lui fait toujours bizarre de la voir en tant que simple amie. « T'as l'air en forme, » dit-il en restant debout devant elle, tenant toujours William. « Tu rayonnes en tout cas. » Nouveau sourire, même si ça touche quand même son égo de se dire qu'elle a l'air bien mieux que durant les dernières semaines où ils étaient encore un couple.


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Re: and i'll be happy for you, one day (joan) ✻ ( Lun 10 Sep - 23:20 )


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Joan passe le plus clair de son temps à frétiller de bonheur. Grâce à son rôle de jeune maman, elle s’épanouit un peu plus chaque jour. William est le petit garçon le plus adorable au monde, qui ne sourit bien plus qu’il ne pleure. Elle en est fière, de ce petit bonhomme. Tellement fière qu’elle pourrait l’admirer durant des heures, sans jamais s’arrêter. Au fur et à mesure que les jours défilent, elle s’amuse à déterminer les ressemblances qui existent entre son fils, sa famille et celle de Peter. Ses yeux bleus, par exemple, sont ceux des Shacklebolt. Exactement les mêmes que Peter. Son sourire, en revanche, c’est la marque de fabrique des Pryce. Evan, Sebastian et Declan en sont la preuve. À certains moments, Joan jurerait que William est le portrait craché de Peter lorsqu’il était bébé. À d’autres, elle a l’impression que c’est à elle qu’il ressemble le plus. Dans tous les cas, William est le parfait mélange de ses deux parents. Un petit bout de Joan, et un petit bout de Peter. Mais le petit garçon change de jour en jour, donc elle sait d’avance que les traits de visage évolueront encore. Et ça la rend impatiente. Joan a hâte de voir à quoi ressemblera son fils lorsqu’il aura deux ou trois ans. Paradoxalement, elle voudrait qu’il ne reste qu’un petit bébé pendant les dix prochaines années à venir. Elle a aussi hâte de découvrir son caractère. De voir s’il va hériter du côté solitaire de son père, ou de la créativité de sa mère. Peut-être qu’il n’héritera de rien de tout ça, et qu’il se forgera un caractère original, indépendant de celui de ses parents. Quelle que soit son apparence, quel que soit son tempérament, Joan reste intimement persuadée que son fils est l’incarnation vivante de la perfection. Et il la rend infiniment heureuse.

William n’est pas le seul individu à rendre Joan heureuse. Depuis quasiment un mois, Paul fait partie de l’équation. Si du côté des McMahon, personne n’était surpris de savoir que les deux meilleurs amis avaient finalement franchi un nouveau cap dans leur relation, ce n’est pas le cas des Pryce. Evan a bien failli faire une syncope en apprenant la nouvelle. L’aîné de la famille peine à comprendre que sa petite sœur soit en âge d’avoir une relation amoureuse avec un homme. Que ce soit Peter ou Paul, ça ne change rien pour lui. Puisque ce sont des hommes, ils représentent un danger potentiel. Ses parents, quant à eux, étaient à des années lumières de penser que leur fille allait devenir la petite-amie de Paul McMahon. Secrètement, ils attendaient le grand retour de Peter, le père de leur petit-fils. Sebastian et Declan ont avoué qu’ils n’avaient rien vu venir, mais se sont montrés incroyablement enthousiastes. Globalement, toute la famille Pryce a accueilli la nouvelle favorablement. En dehors de la famille, la plupart de leurs amis ont également été mis au courant. Il n’y a qu’une seule personne à qui ils n’ont encore rien dit : Peter. La jeune femme n’a jamais trouvé l’occasion parfaite pour le lui annoncer, et elle ne souhaite pas balancer l’information dans un SMS. Elle veut lui dire de vive voix et s’assurer que son couple avec Paul n’affectera pas leur relation, pour le bien-être de William. Avec Peter, elle ne sait jamais à quoi s’attendre. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne lui a toujours rien dit. Elle redoute sa réaction. Si elle n’était pas aussi soucieuse, elle le laisserait découvrir la chose par lui-même. Mais après plusieurs semaines à vivre son histoire avec Paul, la brunette décide qu’il est temps pour elle d’être honnête.

Assise sur un banc, en plein cœur du parc, elle attend patiemment l’arrivée de Peter. Comme d’habitude lorsqu’elle doit le voir, elle stresse. Bien qu’elle soit désormais avec Paul, c’est difficile pour elle de tirer un trait sur son histoire avec Peter. Ça l’est d’autant plus maintenant qu’il y a William. Ce petit garçon lui rappelle tous les jours que ce n’était pas qu’une simple amourette de jeunesse. La jeune femme ignore pourquoi ça n’a pas fonctionné entre eux, mais elle sait que s’ils s’en étaient donnés les moyens, ils auraient pu vivre une belle histoire d’amour digne de celles que l’on voit dans les contes pour enfants. Elle ne regrette pas d’avoir rompu, car elle sait qu’elle ne pouvait rien faire d’autre. En revanche, elle regrettera toujours de ne jamais avoir essayé de le comprendre. A l’heure actuelle, leur relation ne repose plus tellement sur la rancœur et l’amertume. Elle a seulement donné naissance à une multitude de regrets. Tandis qu’elle est plongée dans ses pensées, Joan n’entend pas Peter arriver. Il lui faut plusieurs secondes avant que ses pieds ne reviennent sur terre. Elle sourit en assistant aux retrouvailles entre son fils et Peter. Pour un homme qui n’était pas prêt à devenir papa, Joan trouve que son ex gère très bien la situation. « Hey ! » Qu’elle répond lorsqu’il s’adresse finalement à elle. « Merci. Toi aussi, t’as l’air en forme. » La gêne est palpable. Joan joint ses mains et joue nerveusement avec ses doigts. Elle ne peut pas lui dire de but en blanc que si elle est aussi rayonnante, c’est grâce à Paul. Même si elle doit absolument lui annoncer la nouvelle aujourd’hui, elle ne veut pas que ce soit trop brutal. « Tu veux rester ici ou tu préfères qu’on se balade un peu dans le parc ? » Demande-t-elle pour briser la glace. « J’ai pensé à prendre une couverture au cas où on voudrait se poser dans l’herbe. Et j’ai fait en sorte de ne rien avoir à faire aujourd’hui, comme ça, ça te laisse du temps pour profiter de William. » Elle adresse un sourire tendre à son fils, puis lève le bras pour caresser l’arrière de sa tête avec délicatesse. « Je sais qu’il t’a manqué. » Dit-elle, compréhensive. Joan ne souhaite pour rien au monde priver Peter de son fils. C’est pour en premier lieu pour cette raison qu’elle est ici aujourd’hui. Quoi qu’elle en dise, ils ont besoin de passer du temps ensemble. Les en empêcher ne fait pas partie de son plan.
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Re: and i'll be happy for you, one day (joan) ✻ ( Jeu 20 Sep - 20:08 )


Joan & Peter

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Au-delà des conséquences engendrées par son passé, le fait qu'il a toujours eu du mal à s'attacher et à offrir entièrement sa confiance à une personne, Peter a réellement cru que Joan serait la femme de sa vie. Il n'a jamais vraiment parlé de sa famille avec elle comme il ne le faisait avec personne d'autre d'ailleurs, ne l'a pas présentée à son père puisque de toute façon, il n'avait même plus le moindre contact avec lui. Peter restait discret sur lui-même, fidèle à lui même, mais malgré ça il ne pouvait nier le fait qu'il a été plus heureux avec elle qu'il ne l'a jamais été avant elle, après aussi. Même l'adrénaline de ses voyages ne valaient pas le son de son rire, tous les paysages devant lesquels il avait pu s'émerveiller n'égalaient pas son sourire. D'ailleurs, le jour suivant leur rupture officielle, Peter a naïvement pensé que ça ne durerait pas. Il se battait mentalement avec lui-même, se disait que c'était mieux ainsi pour elle, pour lui, tout en s'entêtant à vouloir la récupérer. Il a toujours été un être rempli de contradictions, jamais certain de savoir ce qu'il désire réellement. Il a fini par négliger Joan et a payé le prix, a assumé d'être celui qui aura détruit à jamais leur relation. Pourtant, elle lui manquait. Lui qui a toujours été si bien dans sa solitude, confortable dans son propre espace où il n'avait pas à gérer avec la complexité des autres, se retrouvait avec un vide qu'il n'arrivait pas à combler. Peter sans Joan n'était plus entièrement lui-même, comme si un bout de son existence venait de lui échapper après lui avoir trop longtemps filé entre les doigts sans qu'il ne se décide à le rattraper. Et si il a pensé que Joan aurait pu être la femme de sa vie, il a aujourd'hui l'impression qu'elle l'a marqué au point où aucune autre ne pourra rivaliser avec les souvenirs qu'elle a laissés. Après tout, ils ont tout de même eu un fils ensemble.

Revoir Joan lui rappelle à chaque fois qu'elle a repris sa vie sans lui, qu'elle mène une existence où elle est heureuse et où il n'a plus la place qu'il a autrefois occupée. Au final, il ne gère pas si mal que ça la solitude laissée par son ex-copine même si il y a toujours des détails qui le rendent nostalgique par moments, détails qui resteront probablement à jamais là. Ne plus la voir se réveiller, ne plus traîner avec elle durant des heures sur le canapé. Ça ne le rend pas triste, Peter se doute qu'un autre pourra vivre ce que lui a vécu. C'est plus une envie passagère qui trace son chemin dans sa tête, un manque qui finit par se dissiper au fil de la journée. N'empêche, ça le soulage quand même de savoir qu'il n'y a pas déjà quelqu'un de présent pour lui voler ces moments qui autrefois lui appartenaient. « Merci, ça doit être la barbe je me suis enfin décidé à abandonner le look "Robinson Crusoé". » Il rit légèrement et, secrètement, cherche à la faire rire elle aussi. Peter, il a toujours espéré qu'il garderait de bons contacts avec Joan en dépit de leur rupture. Ils n'étaient pas qu'un couple après tout, elle a aussi été celle vers qui il se tournait en cas de besoin, même si ses confessions n'étaient pas très fréquentes et loin d'être poussées. Il se concentre sur William, joue un peu avec son fils et lui fait des grimaces parce que le sourire de son gamin a fini par combler le vide laissé par celui de sa maman. « On peut se balader, » dit-il en tournant la tête vers Joan. « Merci de m'avoir trouvé une place dans ton horaire, je suis touché. » Nouveau sourire de la part de Peter qui essaie de se montrer le plus naturel possible malgré la situation. Il reporte son attention sur son fils et restera certainement à jamais étonné par la beauté de cet enfant. Il est parfait, le plus beau à ses yeux alors qu'il n'a jamais eu d'attrait particulier pour les gamins. William, par contre, a déclenché une partie de sa personnalité qu'il ne pensait même pas avoir. « C'est qu'il rend mes journées plus mouvementées ce bonhomme, je m'ennuie presque quand on se voit pas. Mais on s'amuse bien ensemble, n'est-ce pas Will ? » Il regarde William avec amour avant de le faire hocher la tête, poussant légèrement le haut de son crâne comme si le petit venait d’acquiescer aux paroles de son père. « Tu vois, il est d'accord avec moi, » dit Peter en levant les yeux vers Joan. Il finit par reposer William dans sa poussette et plonge les mains dans les poches de son jeans. « J'ai l'impression qu'il grandit beaucoup trop vite, un jour il va se mettre à marcher sans que je m'en rende compte et la minute d'après, il me demandera déjà de l'argent pour sortir boire avec ses copains. » Un sourire vient flotter sur ses lèvres et il se met à marcher sur le sentier principal du parc. « Ça va, toi ? Pas trop épuisée ? » Elle a l'air d'aller bien, très bien même, mais il préfère tout de même s'en assurer. C'est qu'il reste protecteur malgré tout, et pas qu'envers son fils.


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Re: and i'll be happy for you, one day (joan) ✻ ( Ven 28 Sep - 22:49 )


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Contrairement à ce qu’elle aurait souhaité en quittant Peter, Joan ne peut pas ignorer son ex petit-ami en l’évitant dans la rue ou en supprimant son numéro dans le répertoire de son téléphone. Si elle était égoïste, elle se serait sûrement arrangée pour que leur histoire de termine ainsi. Mais la brunette est loin d’être égoïste, et elle pense à William avant de penser à elle. Quelle que soit la raison pour laquelle ils se sont quittés, Joan ne veut pas que son fils souffre de l’absence de son père. Réciproquement, elle ne veut pas que Peter se sente mis à l’écart. Avant même que William ne pointe le bout de son nez, elle savait à quel point cette situation allait lui donner du fil à retordre. Le simple fait de le voir régulièrement l’empêche de totalement tirer un trait sur cinq années de relation. C’est bien plus difficile qu’elle ne l’aurait pensé et la force à se rendre compte de la réalité : Peter fera toujours partie de sa vie. Non seulement parce qu’il est le père de son premier enfant, mais aussi parce qu’elle a longtemps cru qu’il était l’homme de sa vie. Au-delà des mensonges à répétition, elle ne peut pas dire que Peter l’ait rendue malheureuse. Elle ne peut pas dire que leur couple était la pire erreur de sa vie. Avec Peter, elle a vécu des moments merveilleux, et elle se concentre aujourd’hui sur tous ces petits instants où elle avait l’impression d’être la femme la plus heureuse au monde. Même s’il l’a fait souffrir, elle n’a pas envie de devenir aigrie et rancunière au point de ruiner le restant de leur relation. Évidemment, c’est compliqué de laisser sa colère de côté, parce que dès qu’elle le voit, elle ne peut pas s’empêcher de penser qu’il la trompait sans le moindre scrupule. Alors ce mélange d’émotions fait qu’elle ne sait même plus comment elle doit agir. Et au final, elle a le sentiment qu’ils ne sont plus que des étrangers l’un pour l’autre.

Est-ce qu’elle peut se permettre de lui dire qu’elle le trouve largement plus beau sans la barbe, maintenant qu’ils sont séparés ? Joan se pose la question et, dans le doute, se contente de rire à sa remarque. « Il va bientôt neiger, non ? » Dit-elle en continuant sur la lancée de Peter. Du temps où ils étaient ensemble, Joan devait littéralement se battre avec lui pour qu’il accepte de tondre ne serait-ce qu’un millimètre de sa barbe. À chaque fois qu’elle lui demandait de s’en débarrasser, il lui sortait une longue liste d’arguments contre. Pourtant, Peter est bien mieux sans poil sur le menton. « J’espère bien ! C’était pas facile de trouver un créneau libre dans mon emploi du temps de ministre ! » Bon, clairement, il ne faut pas être devin pour comprendre qu’elle exagère. La vie de Joan est tristement ennuyeuse, et cette balade avec Peter est véritablement la seule activité de prévue pour aujourd’hui. Si elle ne trouve pas un moyen de combler son emploi du temps affreusement vide, la jeune femme risque de finir en dépression avant la fin de l’année. Pour le moment, elle n’y pense pas. Malgré la gêne bien présente et le fait de ne plus savoir comment se comporter avec son ex, elle est heureuse de pouvoir passer une journée au parc avec lui et William. Ça leur permet de profiter du soleil, qui disparaîtra certainement dans les semaines à venir, et la complicité qui existe entre Peter et son fils gonfle son cœur de bonheur. « Pff, c’est trop facile ! Il est aussi d’accord quand je décide d’acheter une nouvelle paire de chaussure, pourtant c’est rarement une bonne idée. » Qu’elle fait en rigolant, laissant Peter installer le petit garçon dans sa poussette. « C’est pas qu’une impression. Il grandit beaucoup trop vite ! » Confirme-t-elle en faisant la moue. « Et tu imagines le jour où il ramènera sa première copine ? Olala, je suis pas prête, Peter. » Vraiment pas prête. Cela dit, Joan crie avant d’avoir mal. Entre aujourd’hui et le moment où William leur demandera de l’argent pour sortir, il y a tout de même quelques années.

Ils commencent tous les deux à marcher, se dirigeant vers le centre du parc, là où se trouve l’immense étendue d’herbe. Lorsque Peter s’inquiète de savoir comment elle va, la jeune femme sait qu’il s’agit de l’occasion pour lui annoncer la grande nouvelle. Elle pourrait attendre plus longtemps afin qu’ils profitent de leur journée, mais elle aurait l’impression de le manipuler. De le caresser dans le sens du poil pour que la nouvelle passe mieux. Joan a toujours été une personne sincère, et elle n’a pas prévu de changer aujourd’hui. « Oui, ça va. William commence à comprendre le principe de la nuit, et il est vraiment calme. J’ai aucune raison de me plaindre, je crois que je suis une maman chanceuse. » Peter a probablement pu s’en rendre compte par lui-même. « Si tout va bien, ce n’est pas juste parce que William est le bébé le plus mignon du monde. » Elle commence prudemment, sans oser regarder Peter droit dans les yeux. Elle oriente son regard vers un point fixe droit en face d’elle. « Je ne veux pas que tu l’apprennes par quelqu’un d’autres, alors je tiens à te le dire aujourd’hui. Paul et moi, on est ensemble. » Voilà. C’est dit. Dans l’immédiat, elle ne se sent pas spécialement soulagée. Au contraire, plus les secondes passent, plus elle appréhende la réaction de Peter. S’il faut, elle vient de gâcher leur après-midi en famille.
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Re: and i'll be happy for you, one day (joan) ✻ ( Mer 3 Oct - 18:07 )


Joan & Peter

and i'll be happy for you, one day


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Voilà ce qu'ils auraient pu être, le genre de journée qu'ils auraient pu vivre, une activité plus que banale pour un jeune couple qui vient d'avoir son premier enfant. Ils ont d'ailleurs l'air plus que normaux vus de loin, Peter et Joan. Il lâche des réflexions qui la font sourire, se montre naturel alors qu'entre eux, depuis la rupture, y a toujours eu une tension qui refuse de s'en aller. Elle ne se voit pas, quelqu'un qui ne les connaissait pas avant ne la remarquerait même probablement pas. Mais ils sont différents, ou du moins Peter est différent. Il retient un peu plus ses mots, essaie de donner une bonne impression de lui-même sans trop savoir pourquoi. Est-ce que ça lui aurait convenu au final, ce type d'existence ? Se balader dans le parc, parler bébé avec William, complimenter un peu plus Joan et ça pendant des mois, des années, peut-être même toute leur vie. Le Peter qui n'a plus accès à ces privilèges dirait que oui, qu'elle lui manque et qu'il pourrait faire des efforts comme il l'a déjà fait par le passé. Et pourtant, celui trop vite lassé par la monotonie d'une vie conjugale en serait parfaitement incapable. Il n'a jamais été capable de tenir en place le Peter, il finit toujours par déraper et à se dire qu'il veut voir d'autres choses, tester de nouveaux horizons. Il manque peut-être de maturité, ou bien est-ce parce qu'il n'a jamais connu ce mode de vie et que l'inconnu a toujours eu le don de l'effrayer sans qu'il ne veuille bien l'admettre. Mais en attendant, le voilà dans une impasse. À force d'avoir joué avec le feu, il se retrouve seul et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'a même plus envie d'en profiter.

La question qu'elle lui pose lui faire plisser les paupières. Machinalement, il passe une main sur son visage plus lisse qu'autrefois, du temps où une barbe bien plus épaisse que sa petite moustache actuelle recouvrait une grande partie de ses joues. « T'as raison, je vais abandonner le rasoir sinon je vais me les cailler dans un mois. » Il lui faut toujours un temps d'adaptation lorsqu'ils se retrouvent avec Joan mais, au bout d'un temps, il finit toujours par retrouver son naturel et ses réflexions parfois lâchées trop impulsivement, sans réfléchir. Avant c'était pour la faire rire qu'il faisait ça, maintenant c'est plutôt une habitude qu'il a fini par adopter pour le plus grand déplaisir de la plupart de ceux qui bossent avec lui. Cette fois par contre, c'est au tour de Peter de rire alors que Joan lui confie avoir une sorte d'agenda de ministre. « C'est ça, laisse-moi deviner, ton emploi du temps est principalement constitué des séries et films qu'il te reste à visionner. » Bon, peut-être qu'il devrait y aller mollo sur le franc parlé. Son rire laisse place à un rictus qui étire le coin de ses lèvres. « Je plaisante, je ne doute pas que tes journées soient chargées entre le boulot et William. D'ailleurs, si jamais faut le garder, tu sais que tu peux demander à son père. Paraît que c'est un type sympa et assez charismatique. » Il se redresse, fait le fier pendant qu'il passe une main dans ses cheveux légèrement bouclés à cause de leur longueur. À mesure que les minutes passent, Peter réalise que ça lui fait du bien de passer du temps avec Joan et leur fils. Ce n'est peut-être pas le meilleur moyen de lui changer les idées par rapport à leur rupture, mais ça aide à rendre leur relation un peu plus légère que si ils avaient entièrement coupé les ponts. Ils arrivent même à rire ensemble, jouant avec William en mimant son approbation à tout un tas de choses futiles dont il n'a  et n'aura sûrement jamais rien à faire. Oh que oui, il grandit trop vite cet enfant. Si seulement Peter pouvait le garder figé en mode "bébé", juste histoire d'en profiter au maximum. « Je suis sûr qu'il se débrouillera bien, qu'il fera des études et qu'il aura une vie de famille bien plus normale que celle de ses parents. » Il lève les yeux vers Joan, prêt à lâcher une autre blague sur ses frères et le fait qu'elle serait d'eux deux celle qui aurait une famille défectueuse, pas lui. Mais Peter se retient, il plonge ses mains dans les poches de son pantalon et laisse son regard se perdre dans l'horizon. Il en a assez fait, pas besoin qu'en plus Joan pense qu'il ait quelque chose contre les Pryce.

Plus ils avancent, plus le parc se fait grand et impressionnant. Peter ne peut s'empêcher de questionner Joan sur sa santé physique, mentale, sur tout ce qui compose sa vie depuis qu'il n'en fait plus partie. Il s'attend à un "pas grand chose", se disant naïvement qu'elle devait avoir un train de vie plus ou moins comparable au sien. « Le coté bon dormeur vient peut-être de moi, mais pour ce qui est du coté calme... Oui, on peut dire qu'on a été chanceux. » Un nouveau sourire étire ses lèvres, plus sincère cette fois. Peter n'a jamais été un enfant calme, dès le plus jeune âge il se faisait déjà bien entendre et ne s'est jamais calmé avec les années. Heureusement que William ne tient pas que de lui. Par contre, le début de la phrase de Joan lui fait froncer les sourcils. « Je ne veux pas que tu l'apprennes par quelqu'un d'autre » de quoi ? Est-ce pour ça qu'elle lui a demandé de venir aujourd'hui ? Lui faire une annonce ? La nouvelle tombe comme si le ciel tout entier venait de violemment s'écraser sur sa tête. « Paul ? Le Paul ? » No way, pas lui. Pourquoi lui ? Qu'est-ce qu'il a de plus que Peter, l'imberbe ? Toutes ces questions, Peter les garde dans un coin de sa tête afin de ne pas alarmer Joan. Il reste impassible, sans émotion, sans sourire ni signe de colère. Juste neutre. « Et t'es bien avec lui ? » C'est tout ce qui compte au final, non ? Enfin, c'est ce qui devrait être le cas. « C'est bien. Je suppose. Il doit être ravi. » À présent, Peter ne la regarde plus. Il s'éloigne d'elle mentalement, pose une barrière invisible entre eux sans même s'en rendre compte. C'est plus facile comme ça, plus simple de la savoir avec quelqu'un d'autre que si ils en étaient encore à plaisanter et à rire ensemble.


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Re: and i'll be happy for you, one day (joan) ✻ ( Lun 8 Oct - 12:25 )


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Joan ne pensait pas qu’un jour, elle parviendrait encore à rire avec Peter. Il est pour l’instant le seul homme qu’elle ait aimé éperdument, et le seul homme à lui avoir brisé le cœur en mille morceaux. Elle se voit encore lui claquer la porte au nez, des larmes de rage coulant sur ses joues. Elle se souvient parfaitement de ce qu’elle a ressenti, lorsqu’elle a tiré un trait sur son histoire avec le jeune homme. Il y a un an, elle ne voulait plus le voir. Elle ne voulait même plus lui parler. Pourtant, à peine quelques jours après leur séparation, Joan savait qu’elle finirait par mettre ses blessures entre parenthèses. Parce qu’il s’agit de Peter, il est important pour elle, quoi qu’il ait fait. Et contrairement à beaucoup, elle sait ce qu’il vaut. Elle sait ce qu’il cache sous sa carapace. Joan ne le comprend pas toujours, et elle n’aura jamais la prétention de dire qu’elle le comprend, mais elle le connait. Au-delà de ses sentiments, Peter lui a offert le plus beau cadeau du monde. Un petit garçon adorable sans lequel elle ne peut plus s’imaginer. Un petit garçon qui mérite d’avoir un papa, même si celui-ci ne se sentait pas prêt à le recevoir au départ. En quelques mois, Peter a bien changé. Il s’est montré d’un grand soutien pour Joan, essayant aujourd’hui d’être aussi présent que possible dans la vie de William. C’est assez étrange pour Joan de revoir son ex en tant qu’ami, tout en sachant qu’ils ont eu un enfant ensemble. C’est bizarre, mais c’est leur petite famille. Aussi tordue qu’elle puisse être, cette famille arrive à trouver un semblant de normalité aujourd’hui. Le papa qui complote avec son fils, la maman qui se réjouit de les voir ensemble et, à quelques détours, des plaisanteries et des sourires.

Joan trouvera toujours un moment pour que son fils passe du temps avec son père. Il n’y a rien de plus important à ses yeux, elle s’est donc fait la promesse d’en faire sa priorité première. En ce moment, le temps est loin d’être ce qui manque pour la brune. Si beaucoup voudraient que les journées fassent 48 heures, elle préférait des journées de 12 heures seulement. Le temps lui paraît affreusement long. Mais par principe, elle prétend le contraire. Peter ne rate jamais une occasion pour la taquiner. « C’est faux. J’ai aussi commencé un puzzle de 1000 pièces. C’est très compliqué. » Renchérit-elle avec humour. Peter reconnaît néanmoins qu’un bébé de quelques mois demande beaucoup de temps et d’énergie. « Oui, mais on m’a aussi dit qu’il était un peu imbu de sa personne. » Elle dit ça en fronçant le nez, plutôt amusée. « Sérieusement, merci. J’essayerais de te demander plus souvent, je pense que ça peut lui faire du bien à lui aussi de voir autre chose que les grimaces de sa mère. » Parfois, Joan se dit qu’elle doit faire peur. Si elle était à la place de son fils, en tout cas, elle paniquerait. Elle ne supporterait pas d’avoir une grosse tête en permanence au-dessus d’elle, à lui raconter des blagues nulles pour essayer de lui arracher un sourire. William est un bébé souriant, donc elle part du principe qu’il est bon public. Ou alors, il ne veut pas la vexer, c’est au choix. Pour le moment, elle se réjouit de sa petite taille. Il est tout mignon, tout adorable, et bientôt, il sera grand, boutonneux et rebelle. Autant profiter du bonheur tant qu’il est à portée de main. « Évidemment qu’il se débrouillera bien. » Confirme-t-elle en regardant William avec tendresse. Pour ce qui est de la vie de famille, elle se retient de faire le moindre commentaire, tout en se disant qu’ils sont pour le moment mal partis.

Elle pourrait envisager de redonner une nouvelle chance à Peter, histoire d’équilibrer leur famille déjà cassée. Elle pourrait tenter de recoller les morceaux avec le jeune homme et éviter à son fils d’être baladé d’un foyer à un autre. Sauf que Peter a déjà gâché sa seconde chance une année plus tôt, en faisant l’inverse de ce qu’il avait promis à Joan. Peut-être qu’il restera l’homme de sa vie, peut-être qu’il aura toujours une place très importante dans sa vie et dans son cœur. Mais si à une époque c’était suffisant pour la brune, ça ne l’est plus aujourd’hui. Elle ne veut pas retomber dans cette relation malsaine, elle ne veut plus qu’on la ramasse à la petite cuillère. Accessoirement, elle a choisi de tenter sa chance avec un autre homme, son meilleur ami. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle a tenu à voir Peter aujourd’hui. Pour lui annoncer la nouvelle avant que quelqu’un d’autre ne le fasse à sa place. Elle sait que ça risque de faire des étincelles, au point de gâcher leur après-midi tous les trois. À partir du moment où les mots franchissent la barrière de ses lèvres, elle regrette. Elle se rend compte qu’elle n’a pris aucune pincette, lui balançant l’information brutalement, sans introduction, sans transition. Joan se sent idiote. Elle aurait pu être plus douce, moins directe. Tant pis, c’est dit et maintenant, elle surveille la réaction de Peter du coin de l’œil. Sa neutralité le trahit. En voulant cacher ses émotions, il lui montre que ça le dérange. D’un côté, elle ne s’attendait pas à ce qu’il saute de joie, et elle le remercie presque de ne pas se mettre en colère. « Oui. Paul. » Elle pourrait préciser le nom de famille mais dans le fond, ils ne connaissent pas 36 Paul. Juste un. « C’est assez récent. Mais oui, je me sens bien avec lui. » Joan ne peut pas dire si leur couple durera sur le long-terme. C’est néanmoins ce qu’elle souhaite, car elle ne s’était pas sentie aussi entière depuis longtemps. Pour des raisons évidentes, elle n’ira pas cracher son venin à la figure de Peter. Elle sait qu’elle le blesse déjà tant qu’assez, ça ne sert à rien d’en rajouter une couche. Elle ne fait aucun commentaire sur sa dernière phrase, sentant l’acidité du jeune homme dans ses propos. « Peter… » La brunette s’arrête un instant pour capter son attention. « Regarde-moi. S’il te plait. » Elle lâche un soupire, en se disant que cette réaction, cet éloignement, c’est encore pire que son énervement. « Ça ne changera rien pour Will. Il reste ton fils et on reste une famille. Tu pourras passer tout le temps que tu veux avec lui, tu sais que je ne t’en empêcherai jamais. Tu seras toujours son père et je te promets de tout faire pour ça ne change jamais. » Joan tente de le rassurer, sans trop savoir ce qui l’inquiète ou le perturbe. S’il faut, il n’est ni inquiet, ni perturbé. « Tu savais bien que ça arriverait un jour, non ? Peut-être pas avec Paul, d’accord. Mais avec un autre homme. » L’époque où elle l’attend à revenir, c’est fini. C’est important qu’il le comprenne. Elle n’attend plus rien de lui.
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Peter Shacklebolt

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Re: and i'll be happy for you, one day (joan) ✻ ( Dim 14 Oct - 18:51 )


Joan & Peter

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pendant trop longtemps, Peter n'a cessé de vivre dans le passé. Il avait l'impression de n'être rien de plus que l'ombre de son père et pour ça, il usait de milles stratagèmes afin d'éviter de ne finir que comme une pâle copie du Shacklebolt senior. Son voyage décidé sur un coup de tête par exemple, cette année dans plusieurs pays qu'il s'est offerte afin de s'éloigner le plus possible de son paternel et de son stupide business qui valait bien plus à ses yeux que sa propre famille. Sauf qu'à force de voir ses craintes grandir, Peter en est venu à devenir celui qu'il craignait d'être. Sa méfiance envers les autres l'a rendu froid, distant, sa peur de blesser une personne comme lui blessait sa mère l'a conduit à se bloquer dans toute relation qu'il entretenait avec une fille. Joan, elle a changé la donne. Elle a débarqué sans prévenir, a chamboulé son existence et tout ce que Peter croyait connaître sur sa propre personne. Elle lui a offert William et à partir de cet instant, Peter s'est mis à regarder non pas en arrière, mais en avant. Il lui a fallu le temps mais, à force de persévérer, il s'est dit qu'il pourrait être un bon père pour Will. Il s'est attaché à lui alors que l'idée d'avoir un enfant le terrifiait au départ, l'a pris dans ses bras et a décidé de ne plus jamais le lâcher. Il le rattachait à Joan, les liait pour l'éternité. Éternité. C'est ce mot qui l'a effrayé, la raison de pourquoi il a dérapé, encore. Il n'était pas capable de savoir si il pourrait s'occuper de Joan durant toute une éternité, si il arriverait à l'aimer sans que son amour ne finisse par s'épuiser. Au fond, si il l'a trompée, c'était parce qu'il n'avait pas le courage d'être celui qui mettrait fin à leur relation. C'était plus facile si ça venait d'elle car Peter, il aimait trop Joan que pour lui demander de s'en aller. La voilà la raison, le pourquoi de Peter trompait celle dont il était pourtant amoureux. Il était effrayé même si il n'osait pas se l'avouer, il savait qu'il n'arriverait pas à être à la hauteur de ce qu'elle méritait. Pendant un bref instant, ils arrivent à rire avant que la tempête ne se décide à dévaster ce moment d'innocence. Peter fait semblant d'être choqué, les yeux grands ouverts alors qu'il regard Joan. « Imbu de sa personne ? N'importe quoi, c'est l'homme le plus modeste de cette ville ! » Elle fronce le nez comme il l'a déjà vue si souvent faire, encore un détail qui le fait sourire. « Je ne sais pas si entendre un type étrange faire le bruit de la baleine peut être bien pour lui, mais on ne perd rien à essayer. » Ça lui ferait du bien de voir William plus souvent, ce bonhomme est un peu ce qui lui permet de garder les pieds sur Terre ces derniers temps. Il rêve de le voir grandir, de l'entendre parler, de découvrir ses premiers amis et de pouvoir lui taper la honte devant sa première copine. En résumé, Peter se réjouit de pouvoir entièrement remplir son rôle de père.

En soit, Peter sait qu'ils sont mieux séparés. Enfin, surtout Joan. Il y a toujours une part de lui qui la réclame lorsqu'ils ne sont plus ensemble, mais est-ce un reste d'amour pour elle ou bien un simple manque de sa présence qui a chamboulé son quotidien ? Peter n'est pas malheureux de ne plus pouvoir l'embrasser. Il apprécie de la voir en compagnie de Will, aime toujours l'entendre rire à ses blagues stupides, mais il n'a plus vraiment de mal à lui dire au revoir à la fin de la journée. Il n'a jamais vraiment ressenti le manque, ou du moins pas pour une personne. Il n'est pas comme ça Peter, n'offre pas son coeur au risque de devenir totalement dépendant. Et pourtant, lorsque Joan lui annonce s'être mise en couple avec Paul, il sent ses muscles se contracter dans son corps un après l'autre. Non. Pas Paul. Paul ne peut pas s'immiscer dans sa famille comme il l'a fait dans son couple, Paul ne peut pas lui voler ce qu'il lui reste de son existence aux cotés de Joan. À l'intérieur, Peter bouillonne. À l'extérieur par contre, il reste neutre et continue de marcher sans adresser le moindre coup d'oeil à son ex petite-amie. Elle se sent bien avec lui, c'est déjà ça. Enfin, elle a déjà assez de frères pour s'en mêler si les choses tournent mal que pour qu'il ne vienne ajouter son grain de sel. Elle s'arrête mais lui, il n'a pas envie de parler. Il veut avancer, aller si loin qu'ils finiraient par quitter le parc et rentrer chacun de leur coté. « Regarde-moi » Il se tourne vers elle, les traits durs. Il la laisse parler sans rien dire, son regard jonglant entre le sol et celui de Joan. Si il s'y attendait ? Oui, c'est certain, mais pas avec lui. « Joan, » soupire-t-il en essayant d'aligner ses mots dans sa tête pour leur donner un sens. « Je suis conscient qu'on ne sera plus jamais ensemble, je t'en ai déjà trop demandé et faut être réalistes, je suis incapable de t'apporter ce dont t'as besoin. Cependant, il y aura probablement toujours une part de moi qui restera attachée à toi, cette part qui ne pourra pas s'empêcher de vouloir enterrer celui qui arrivera à te rendre plus heureuse que ce que j'ai pu faire. C'est comme ça, je peux pas cacher ce qui fait partie de moi. Parce que t'es pas n'importe qui Joan, t'es la mère de mon gamin et t'as réussi à faire de moi une meilleure personne, même si ça reste pas une personne assez bien pour toi. » Il se racle la gorge et détourne le regard pour le poser sur Will, leur adorable petit garçon. « Mais je peux faire un effort pour la rendre silencieuse. Non, je vais faire un effort. Je te promets pas que Paul et moi on va devenir potes, mais tu mérites d'être heureuse et c'est tout ce que je te souhaite. Même si ça doit être avec douchebag. » Il esquisse un demi-sourire, toujours sans la regarder. C'est la première fois qu'il se montre aussi sincère Peter, faut croire que Joan a véritablement été capable de faire de lui un homme différent. Peut-être pas quelqu'un de bien, mais quelqu'un de mieux.


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Re: and i'll be happy for you, one day (joan) ✻ ( Ven 2 Nov - 12:22 )


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Passer du temps avec Peter, c’est évidemment très important pour la brune. Leur petite famille a besoin d’être ensemble une fois de temps en temps, et même si entre Joan et Peter ça n’a jamais été simple, leur relation ne doit pas se résumer à ce qu’ils ont vécu jusque-là. Joan, elle n’est pas rancunière. Elle ne sait pas se comporter avec amertume et blâmer les gens qui la blessent pendant toute une vie. Ce n’est pas elle, ça ne l’a jamais été. Quand bien même Peter lui ait brisé le cœur un nombre incalculable de fois, il reste celui qu’elle considérait comme l’homme de sa vie. Celui qu’elle faisait passer avant tout le reste, qu’elle aimait démesurément, qu’elle voulait épouser, et avec qui elle voulait être jusqu’à la fin de ses jours. Elle ne l’oubliera probablement jamais, parce qu’elle ne peut pas tirer un trait sur cinq ans de relation. Malgré les infidélités de Peter et ses mensonges à répétition, elle était heureuse avec lui. Maintenant, elle sait qu’ils n’ont sans doute jamais été faits l’un pour l’autre. Elle sait qu’elle ne peut que se sentir mieux sans lui, aussi triste que cela puisse paraître. Pour autant, Peter, elle y tient. Le fait qu’elle veuille absolument être honnête avec lui, en lui dévoilant sa relation avec Paul, ça le prouve. Si elle était mauvaise, elle aurait pu attendre que quelqu’un d’autre lui apprenne. Elle aurait pu se montrer totalement indifférente. Sauf qu’elle se soucie encore de Peter, et le blesser ne fait pas partie de ses plans. Même si, dans le fond, elle sait qu’elle va le blesser. C’est inévitable, mais elle ne veut pas être lâche. Donc elle prend son courage à deux mains, et elle lui annonce la nouvelle. C’est un peu brutal, et elle ne s’en rend compte qu’après.

La réaction de Peter aussi, elle est brutale. Le jeune homme ne s’énerve pas vraiment, mais sa neutralité, Joan la comprend mieux que personne. Peter, il est en train de se refermer comme une coquille. C’est exactement la réaction qu’elle appréhendait. Ils apprennent doucement à vivre autrement qu’en étant en couple, ils reconstruisent une relation plus saine et plus stable pour le bien-être de William. Ils essayent tant bien que mal d’avancer, en dépit de la manière dont leur histoire s’est terminée. Joan a subitement l’impression de tout gâcher. Elle lui demande gentiment de la regarder, et lui affirme de vive voix que sa relation avec Paul ne changera en rien le fait que c’est lui, le père de son fils. Elle a bien vu à quel point l’arrivée de William l’avait changé. Depuis le début, Peter s’implique réellement dans la vie de son fils. Ce qui est assez surprenant de sa part, puisqu’il n’en voulait pas, de cet enfant. Mais il prend ses responsabilités et ça se voit dans son regard, qu’il tient à son rôle de père. Alors même si Paul et William seront certainement amenés à passer du temps ensemble, son petit-ami ne remplacera jamais Peter. Elle peut comprendre ses inquiétudes. En revanche, elle espère sincèrement qu’il ne lui en veut pas. Il serait mal placé pour ça, étant donné la patience dont Joan a fait preuve avec lui. Depuis sa rupture, elle n’a jamais pensé à être avec un autre homme. Paul est arrivé et tout s’est fait naturellement. Ça lui fait du bien, cette nouvelle histoire. Ça lui fait beaucoup de bien. C’est arrivé plus vite qu’elle ne l’aurait cru, avec un homme auquel elle n’aurait jamais pensé. Mais ça s’est fait et Peter, il va quand même devoir faire l’effort de l’accepter. Au moins, elle est heureuse. Joan espère encore que son bonheur ait un minimum d’importance aux yeux du brun.

Il aura fallu attendre la fin de leur couple pour que Peter lui parle enfin à cœur ouvert. Bien-sûr que les je t’aime étaient fréquents, mais il ne lui a jamais dit qu’elle l’avait rendu meilleur. Ses mots la touchent en plein cœur. Elle en a les larmes aux yeux, Joan. Elle n’est même pas fâchée de l’entendre insulter Paul. Elle peut comprendre l’animosité de Peter à son égard, et elle ne lui demandera jamais de passer du temps avec lui. S’ils peuvent ne pas s’entretuer, ça serait déjà pas mal. Avant de dire quoi que ce soit, Joan se détache de la poussette et enlace Peter. Juste comme ça, elle se blottit dans ses bras. On lui a toujours dit que les gestes valaient bien plus que les mots. Elle ne se préoccupe même pas de savoir si cette étreinte est déplacée ou non. La jeune femme ne se détache de Peter qu’après plusieurs longues secondes, gardant ses mains le long des bras du jeune homme. « Je regrette pas ce qu’on a vécu, et je te remercierais jamais assez pour William. » Il lui a offert le plus beau bébé du monde, et a fait en sorte que son rêve de devenir mère soit possible. Alors oui, elle lui sera éternellement reconnaissante pour ça. « Je te demande pas de faire ami-ami avec Paul, je suis pas idiote à ce point. Je peux comprendre que tu lui en veuilles et je t’assure que je ne te forcerai jamais à ce que tu l’acceptes. Si un jour ça s’arrange entre vous, tant mieux. Mais si ça doit s’arranger, ça doit venir de vous. Moi, je reste en dehors. » Elle n’est pas dupe, Joan. Peter et Paul, c’est une amitié qui n’existe plus aujourd’hui. Ça ne l’empêche pas de vouloir que les choses rentrent dans l’ordre un jour. « Et pour information, moi aussi, je resterai toujours attachée à toi. J’aurais vraiment voulu devenir ta femme, Peter. J’aurais aussi aimé qu’on puisse vivre tous les trois ensembles, avec William. » Elle hausse les épaules, désormais un peu triste. « Mais c’est pas parce qu’on est plus ensemble que Peter et Joan, c’est fini. Tu feras toujours partie de ma vie et j’espère que je ferai toujours partie de la tienne. » La brunette lui lance un sourire sincère et plein d’optimisme.
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Re: and i'll be happy for you, one day (joan) ✻ ( Mer 21 Nov - 19:43 )


Joan & Peter

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En dehors du fait de fréquenter Joan une première fois, tout ce que Peter a vécu avec elle n'a jamais été quelque chose qu'il prévoyait. Rester à ses cotés pendant plus de cinq années presque consécutives n'a pas été un geste calculé de sa part, tout comme il ne pensait pas être capable d'aimer autant une personne après ce qu'il avait traversé, après des aventures qui ne lui faisaient ni chaud ni froid et l'impression que l'histoire du vrai amour ne collait pas avec la personne qu'il était. Mais elle l'a été, son grand amour. Joan aura réussi à adoucir Peter, à le rendre plus attentif aux autres alors qu'avant, il ne pensait jamais plus loin qu'à son propre bonheur. Elle a rempli un vide sans s'en rendre compte, l'a rattaché sur Terre alors qu'il ne cessait de vouloir y échapper. N'importe qui de censé en viendrait à se demander comment Peter, un homme à ce point sous le charme de ce rayon de soleil, ait pu en venir à trahir sa confiance à multiples reprises. C'est d'ailleurs ce que s'est demandé Paul avant qu'ils en viennent à ne plus être amis, un questionnement logique et qui a du sens pour ceux qui n'ont pas vécu de déceptions durant de trop nombreuses années. Mais au fond, si Peter est ainsi avec ceux qu'il aime, il ne peut s'en vouloir qu'à lui-même. Il ne peut plus prétendre que son enfance puisse encore avoir à ce point un impact sur sa vie d'adulte, ne peut pas se cacher derrière des excuses comme "j'ai perdu le seul être qui croyait en moi", ou encore "je suis trop cassé que pour être quelqu'un de bien". Non pas qu'il les dise tout haut, jamais Peter n'avouera à voix haute ce qu'il pense de sa propre personne parce que ce serait un trop gros coup pour son ego. Mais il la jouera à l'envers, il trompera comme il a trompé Joan en lui faisant croire qu'il ne l'aimait plus, en voilant son manque de confiance derrière un manque d'intérêt. Et ils auraient pu être heureux, à trois. Elle, lui et William, une famille unie qui fêterait Noël en famille et qui passerait des soirées devant des films, à se raconter leurs journées respectives. Sauf que Peter n'est pas un homme à famille. Ou du moins, il a cessé de l'être lorsque la sienne s'est brisée en mille morceaux.

Est-il légitime de lui en vouloir pour avoir refait sa vie ? Il sait bien que non. Pourtant, les faits logiques refusent catégoriquement de coopérer avec ses pensées et ses sentiments. Cinq ans, quoi. Elle est sa plus longue relation Joan, celle qui a marqué sa vie entière au fer rouge en lui laissant un petit bout de sa personne dans le fils qu'ils ont conçu. Cinq ans de rires, de cris, cinq intenses années qu'il a encore aujourd'hui du mal à balayer du revers de la main. C'est qu'il est difficile de changer d'existence, de passer d'une vie de couple où il y a deux brosses à dents sur le bord de l'évier, ainsi que de longs cheveux un peu partout sur le sol à un appartement où il ne vit que lui, seul, sans autre âme pour animer les pièces. Bien que Peter ait toujours aimé la solitude, il a détesté celle laissée par le départ de Joan. Il s'est longtemps dit qu'il n'aurait pas dû la tromper, qu'il avait agi stupidement et qu'il n'était pas encore trop tard pour la reconquérir. Mais la raison a fini par le frapper comme un vent violent, lui rappelant à quel point tous les deux sont différents. Il est trop complexe que pour être aimé Peter, ainsi que pour aimer. Si il n'a pas été capable de prendre soin de Joan, y arrive-t-il un jour avec une autre femme ? Il n'en sait rien et clairement, il est encore loin de se poser la question. Une chose reste certaine cependant, c'est qu'elle l'a changé. Peut-être pas beaucoup, pas assez pour elle, mais aujourd'hui Peter se sent différent. Il n'aurait pas osé ouvrir son coeur à quelqu'un d'autre qu'elle, même si il a fallu qu'il attende qu'il soit trop tard pour le faire. Elle ne dit rien et, pendant un bref instant, Peter regrette ses mots. Pas longtemps cependant, Joan finit par s'avancer vers lui et vient le serrer tout contre elle. Ça lui fait bizarre, c'est leur première étreinte depuis qu'ils ont rompu. Malgré ça, Peter finit par se laisser aller et entoure son corps de ses bras pour pouvoir la sentir une dernière fois contre lui, comme un dernier souvenir qu'il tente d'imprimer avant qu'elle n'aille en créer de nouveaux avec Paul. C'est un peu leur au revoir définitif, même si ils se reverront probablement en tant qu'amis. La croix finale sur leur relation, probablement la plus difficile à tracer.  « Je suis désolé de ne pas avoir pu t'offrir ce que tu voulais. » Un beau mariage, une vie heureuse et paisible. Pour ça, Peter devra attendre d'être prêt. Il lui faudra essuyer probablement bien des ruptures, des histoires foireuses avant d'enfin être capable de devenir quelqu'un de bien. Qui sait, peut-être que Joan et Peter finiront par retrouver leur chemin l'un vers l'autre, à l'avenir.  « Évidemment que tu en feras toujours partie, ma vie serait bien ennuyante sans un Joan Pryce pour venir l'animer. » Il plante son regard dans le sien, esquisse un sourire un peu nostalgique avant de s'écarter d'elle.  « Bon, on va le manger ce pic-nique ? Parce que toutes ces conversations sérieuses ça me donne toujours la dale. »


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