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I try to open up my heart [Maximilian]

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I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Lun 10 Sep - 13:25 )






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Depuis qu'il était rentré d'Allemagne avec sa fille, Maximilian avait insister pour m'inviter à dîner. Même si j'avais voulu dire non – ce qui n'était absolument pas le cas – il ne m'aurait pas laissé le choix. Il était rare que je me laisse faire par un homme comme cela, mais avec lui c'était plus naturel. Toute la semaine, j'avais attendu son message, regardant mon téléphone personnel beaucoup trop souvent à mon goût et finalement hier il m'avait envoyé un message pour me demander si j'étais libre. En regardant mon agenda, non je ne l'étais pas et pourtant je n'avais pas hésité à annulé mon rendez-vous professionnel pour pouvoir passer la soirée avec lui. C'était sûrement la première fois que je faisais cela. D'ailleurs la personne avait qui je devais normalement dîner avait été très surpris de mon appel et du fait que je veuille reporter notre rendez-vous. Ce n'était pas dans mes habitudes. Sachant tout les efforts que je faisais habituellement il n'avait pas été chiant, au contraire il était même ravis de finalement pouvoir passer la soirée avec sa femme plutôt qu'à parler boulot. Si en plus cela arrangeait tout le monde, alors c'était parfait. Maintenant il fallait juste que je trouve ce que j'allais mettre et surtout j'avais besoin des conseils d'Eliza.

D'ailleurs quand j'avais parlé de cette soirée à Eliza, elle m'avait naturellement demandé si c'était un rencard, ou si c'était un truc tranquille entre adulte consentant et qui allait se terminer en sexe de folie. Sûrement pour la première fois de ma vie je n'avais rien su répondre à ma meilleure et ma perplexité l'avait fait rire. Après tout, Maximilian m'avait invité uniquement pour me remercier de ce qu'il croyait que j'avais fait pour lui et sa fille. Jamais il n'avait parlé de rencard, et en y repensant bien il n'avait pas émis des signes qui pourraient penser que la soirée pourrait se terminer de la plus agréable des soirées. Je ne savais pas ce que je devais en penser et je devais avouer que cela me rendait très nerveuse. D'ailleurs si je me souvenais bien, les rares fois où j'avais été nerveuse avec un homme, c'était quand je commençais à sortir avec Luke. Je me souvenais que c'était Luke qui avait fait le premier pas vers moi et qu'ensuite je l'avais fait galérer pendant un moment. Quand j'avais accepté son premier rendez-vous la nervosité avait fait son apparition. Comme aujourd'hui avec Maximilian.
Peut-être que je me posais beaucoup de question et que c'était vraiment juste un dîner pour me remercier. Oui, j'allais voir les choses de cette manière, comme ça je ne risquais pas d'espérer quoique ce soit. Puis de toute façon, il était beaucoup trop occupé avec sa fille et moi avec mon boulot pour envisager une véritable relation. Pourtant, même si j'arrivais à me convaincre que ce n'était rien, je faisais attention à ne pas mettre n'importe quoi et j'apportais un soin très particulier au choix de ma lingerie. Rien d'extravagant, mais des sous-vêtements en dentelle du plus bel effet sur moi. Avant de me retrouver devant mon dressing, j'avais quand même passé 2 heures à prendre soin de moi. Une chose qui n'était plus arrivé depuis longtemps. Je faisais toujours attention à moi, et à mon apparence, mais jamais pendant un si long moment et maintenant choisir la robe que j'allais mettre était la chose la plus compliqué.

Au bout de ce qui me paraissait une éternité, j'optais finalement pour une robe noire. J'entendais encore les conseils d'Eliza résonnait dans ma tête ''Met quelque chose de sexy, mais pas trop et surtout qui envoie du lourd '' . Selon moi cette robe noire qui épousait parfaitement les courbes de mon corps répondait exactement aux critères exigées. En regardant l'horloge de ma chambre, je pouvais même me rendre compte que j'avais encore 10 minutes avant que Maximilian ne sonne à ma porte. C'était le temps parfait pour ajouter une légère touche de maquillage et essayait de faire quelque chose de sympa avec mes cheveux. D'ailleurs j'étais en train de placer la dernière épingle pour que le tout tienne quand j'entendais la sonnerie retentir à l'intérieur de cette grande maison. Il avait juste ce qu'il fallait de retard et je me dépêchais d'aller lui ouvrir, sourire aux lèvres. « Bonsoir, je t'en prie entre. Je prends juste une petite veste et mon sac et je suis prête » Alors qu'il rentrant, j'en profitais également pour déposer un baiser sur sa joue. Cela allait presque devenir une habitude, j'allais devoir me méfier.
Je l'abandonnais 1 minute pour récupérer mes affaires, un dernier coup d'oeil dans le miroir et tout était parfait. En revenant vers lui, je pouvais cette fois remarquer qu'il avait lui aussi fait des efforts vestimentaires. « Tu es très élégant, j'aime beaucoup ce choix » Oui, je savais encore faire des compliments, je le suivais dehors et fermé rapidement ma porte d'entrée en espérant n'avoir oublié aucune fenêtre ouverte. « Alors, tu m'emmènes où ce soir ? » La pro du contrôle que j'étais, avait du mal à l'idée que ce soir je n'avais aucun regard sur le restaurant, sur ce qui allait se passer et tout cela et pourtant, cette petite part d'inconnu et le fait de passer la soirée avec Maximilian m'enchantait réellement. Pour une fois, j'étais prête à me laisser faire.





lumos maxima
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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Ven 14 Sep - 22:10 )

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Helena & Maximilian

A worried man with a worried mind. No one in front of me and nothing behind. There's a woman on my lap and she's drinking champagne. Got white skin, got assassin's eyes. I'm looking up into the sapphire tinted skies. I'm well dressed, waiting on the last train. Standing on the gallows with my head in a noose. Any minute now I'm expecting all hell to break loose.



Ces dernières semaines avaient été plutôt mouvementées pour le jeune Adenauer. Depuis son retour d’Allemagne surtout, il n’avait pas vu le temps passer. Franchement, il n’aurait jamais pensé que c’était humainement possible de ressentir autour de bonheur et de joie. Il avait l’impression que son coeur allait exploser de bonheur. Il ne voyait même pas comment il tenait encore debout sur ses deux jambes. Greta était l’enfant le plus adorable de l’univers. Alors il avait été effectivement difficile de faire face au départ de Georgiana vers l’Allemagne, mais le jeune homme avait dû se débrouiller tout seul avec sa fille et il avait réussi progressivement à trouver ses marques. Ce n’était pas chose facile, surtout que la petite fille réclamait parfois certains amis, parfois sa mère, mais elle commençait à prendre conscience qu’il n’allait pas l’abandonner et cela emplissait son coeur de joie. Et finalement, contrairement à ce qu’il avait craint, elle n’était pas si perdue en Amérique. Probablement parce qu’elle avait pu faire sa rentrée scolaire avec tous ses petits camarades en septembre. Ça avait été un parcours du combattant de la faire entrer dans une école en si peu de temps, mais apparemment, avoir un nom célèbre et posséder un compte en banque bien garni pouvait aider. Greta s’était déjà fait de nombreux petits copains et petites copines et Max en était heureux. Certes, il n’était pas encore prêt à organiser un goûter avec une dizaine de monstres dans son jardin, mais il commençait à se faire à son rôle de père et sa fille et lui commençaient à avoir leur propre petite routine. Il accueillait la baby sitter le soir et partait travailler. Quand il revenait, il faisait un peu de sport pour rester éveillé et quand il était l’heure, il réveillait sa fille pour la mettre à l’école. Puis, il allait dormir et quand il se réveillait, c’était souvent pour aller la chercher à l’école et faire tout un tas d’activité avec elle.

Dans tout cela, Maximilian devait bien en oublier un peu le reste. Il avait eu un mail de sa mère auquel il n’avait toujours pas répondu. Le jeune homme était reconnaissant de ce qu’elle avait fait pour lui, c’était une certitude, mais il n’était pas certain que cela suffise à ce qu’il la pardonne. Pour l’heure, ce n’était de toute façon pas la question. Car au-delà de ça, il y avait autre chose que Maximilian avait oublié : son dîner avec Helena. Enfin, il ne l’avait pas oublié. C’était juste compliqué à caser. Mais finalement, le jeune homme lui avait envoyé un message, sans trop savoir si elle pourrait se libérer avec son emploi du temps de ministre. Il avait un jour de repos et la baby sitter avait accepté de Greta quand même. Alors c’était parfait pour lui. Il avait toutefois été un peu surprit de voir qu’elle était disponible. Il aurait pensé qu’ils auraient besoin d’encore plus de temps pour réussir à s’accorder sur une date. Mais il était ravi. Le jour de cette sortie, il était un peu nerveux, il devait bien l’avouer. Il ne savait pas trop comment interpréter cette soirée. Pour être honnête, il aimait bien Helena et il aurait bien remis le couvert avec elle. Mais pour être sincère, il n’était pas certain d’avoir le temps pour une relation. Et il n’était pas non plus certain qu’Helena en ait envie. S’efforçant de ne pas penser à cela, le jeune homme s’était préparé, optant pour un t-shirt blanc unis sur un pantalon chino noir, surmonté d’une veste de costard noir. Simple et élégant. Le genre de tenue dans laquelle il se sentait à l’aise.

Il avait cependant eu un mal fou à quitter Greta et quand il était arrivé devant chez Helena, il avait quelques minutes de retard. Rien de trop répréhensible, heureusement. Il inspira profondément et frappa à la porte. La jeune femme lui ouvrit rapidement et devait bien avouer que la silhouette qui apparu devant ses yeux lui plaisait beaucoup. « Bonsoir, désolé pour le retard », fit-il en entrant. Elle ne lui avait pas vraiment laissé le temps d’en placer une que déjà elle disparaissait pour chercher ses affaires. C’était une bonne chose dans le fond, puisqu’il avait besoin de se remettre les idées en place. La vue de ses longues jambes dénudées l’avait légèrement perturbé. Hashtag homme faible. Lorsqu’elle revint, il lui adressa un grand sourire. « Merci. Et toi tu es vraiment sublime dans cette robe », répliqua-t-il en faisant courir son regard sur sa silhouette. Un peu trop longtemps peut-être. Il espérait que ce n’était pas trop gênant. Il était loin le Maximilian qui lui avait fait du rentre dedans lors de leur première soirée. Peut-être qu’il aurait dû boire un verre avant de se rendre à cette soirée, ça l’aurait détendu. « Tu verras bien une fois qu’on y sera », répondit-il, énigmatique. Il n’allait pas dévoiler toutes ses cartes maintenant. Le jeune homme quitta l’appartement et l’attendit, tandis qu’elle verrouillait la porte. D’une main au creux de ses reins, il l’accompagna jusqu’à la voiture et lui ouvrit la porte. « Madame », fit-il avant de faire une petite courbette. Oui, bon, il se moquait un peu d’elle. Mais c’était de bonne guerre, promis. Après avoir fermé la porte, il s’assit côté conducteur et démarra son bolide. « J’espère que tu as faim. Et que tu aimes manger italien », déclara-t-il. Parce que sinon, ils étaient dans la merde. Il avait réservé dans un restaurant italien un peu chic. Assez pour ne pas en faire trop, sans risquer de ne pas en faire assez. Bref, il trouvait que c’était un bon compromis. « Alors, comment s’est passé ta semaine ? », demanda-t-il en lui jetant un petit coup d’œil en coin.
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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Mer 19 Sep - 16:17 )






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Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de me préparer de la sorte pour un rendez-vous, même si je ne savais pas si c'était un véritable rendez-vous où juste deux personnes consentantes qui allait manger ensemble. Pour autant, je n'étais pas dupe, je voulais que cette soirée se termine de la meilleure des façons. Maximilian et moi dans le même lit, ou n'importe quel endroit. Alors oui j'avais fait plus d'effort qu'en tant normal. Retrouver ces petits rituels, prendre soin de moi, au final tout cela me faisait beaucoup de bien. Eliza non plus n'était pas dupe et c'était bien pour cette raison qu'elle m'avait conseillé de sortir la petite robe noire qui pouvait faire toute la différence. Je savais que cette situation l'a faisait rire, et oui effectivement il y avait de quoi. Parce que la relation avec Maximilian était particulière. C'était un peu le jeu du chat et de la souris entre nous et il était vrai que l'arrivée de sa fille dans sa vie et accessoirement dans la mienne avait un peu changer la donne. Alors oui ce soir pouvoir se retrouver en tête à tête me faisait plaisir. Le reste on allait voir au moment venu.
Je n'étais pas le genre de personne à me poser 50 questions à la seconde, j'étais une personne d'action alors ce soir je n'allais pas changer de tactique. En fonction de comment se passerait la soirée, j'agirais en conséquence.

Alors que je mettais la dernière touche à mon maquillage, à ma tenue et même à ma coiffure, j'entendais la sonnette. Sans prendre mon temps, mais sans me précipiter non plus j'allais lui ouvrir. Le timing était presque parfait. En lui ouvrant je déposais un baiser sur sa joue. « Bonsoir, désolé pour le retard » Il pouvait se rassurer, je ne lui en voulait pas du tout. Et avant même de pouvoir lui répondre, je lui indiquais que j'allais chercher ma veste et mon sac. De retour à ses côtés, je pouvais me poser 2 secondes et surtout prendre le temps de lui répondre et aussi de le détailler de haut en bas. « Ne t'inquiète pas pour le retard, je dirais même que cela m'a arrangé » Sinon il aurait du attendre dans le salon que je finisse de me préparer et cela n'aurait pas été drôle pour lui. En tout cas je notais qu'il était encore plus élégant que d'habitude et honnêtement j'appréciais l'effort. Peut-être que lui aussi s’attendait à ce que la soirée se termine d'une manière bien particulière. « Merci. Et toi tu es vraiment sublime dans cette robe » Je lui souriais en retour, contente de lui faire un minimum d'effet. Au moins je n'avais pas perdu du temps à me faire belle pour rien. « Merci beaucoup » En toute modestie, il était vrai que j'avais mis le paquet et que j'étais canon.

Canon ou pas, j'étais quand même très curieuse de savoir où il comptait m'emmener. D'habitude c'était moi qui gérait les choses, là non. Cela ne m'angoissait pas, il ne fallait pas exagérer mais c'était tout de même très étrange. « Tu verras bien une fois qu’on y sera » En plus maintenant Monsieur jouait les mystérieux, pas de soucis. « Tu es un homme plein de mystère Maximilian » Et je devais avouer que cela me plaisait beaucoup. Même en ayant éplucher toute son histoire, en ayant fait des recherches sur lui, je ne savais pas vraiment tout de lui et on apprenait à se découvrir tout doucement. Après avoir fermé la maison à clé, je le laissais me guider jusqu'à la voiture sa main au creux de mes reins. Voilà une soirée qui s'annonçait vraiment bien. Surtout s'il m'ouvrait la portière. « Madame » Je souriais en prenant place dans la voiture et attendait qu'il soit lui aussi installé pour lui parler. « Tu m'avais caché être un parfait gentleman » Quoique la première fois qu'on s'était rencontré, il avait volé à mon secours pensant que j'étais une demoiselle en détresse. « J’espère que tu as faim. Et que tu aimes manger italien » Italien, c'était un excellent choix. J'étais déjà en train de me demander si j'allais prendre des pâtes ou une pizza ou autre chose. « Oui très faim même. J'ai pas eu le temps de déjeuner ce midi » Enfin c'était surtout que je n'avais pas pris le temps. J'avais juste grignoter quelques trucs dans l'après midi. « Et l'italien c'est parfait » Qu'il puisse se rassurer de son choix. « Alors, comment s’est passé ta semaine ? » Huum, c'était difficile à dire. D'un côté tout c'était bien passé, d'un autre j'avais encore fait pleurer quelqu'un et cela en devenait lassant. « J'ai encore remporter une petite bataille contre nos concurrents et je vais sûrement devoir partir quelque jours en Allemagne pour parler avec notre laboratoire » C'était la partie la plus sympa de mon boulot, quoique de mon point de vue il n'y avait que des bonnes choses dans ce que je faisais. « J'ai encore fait pleurer quelqu'un et pourtant je n'ai absolument rien dit. La personne s'est rendu compte qu'elle s'était trompé dans plusieurs dossier et avait envoyé le mauvais à mon client. » Avant même que je puisse dire quelque chose, la réprimander, elle était partie en courant pour pleurer dans les toilettes. « Et toi alors ? Comment ça se passe avec Greta ? » J'espérais qu'elle arrivait à se faire à sa nouvelle vie.





lumos maxima
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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Ven 28 Sep - 18:07 )

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Helena & Maximilian

A worried man with a worried mind. No one in front of me and nothing behind. There's a woman on my lap and she's drinking champagne. Got white skin, got assassin's eyes. I'm looking up into the sapphire tinted skies. I'm well dressed, waiting on the last train. Standing on the gallows with my head in a noose. Any minute now I'm expecting all hell to break loose.



Être en retard n’était pas dans les habitudes de l’allemand. A vrai dire, il était même plutôt du genre à être en avance. Ce n’était pas du à l’éducation de ses parents. C’était à cause de ses entraînements de football. Il avait toujours eu l’habitude de s’entraîner dur et il savait son coach à cheval sur les horaires. Mais il était du genre à toujours venir en avance, parce qu’il aimait s’entraîner avant les autres. Il adorait la sensation de courir tout seul, sur un terrain vert totalement désert. Mais ce soir, il s’était mit en retard, incapable de se détacher de sa princesse. C’était tout juste si sa baby-sitter n’avait pas eu envie de le foutre dehors à coups de pieds au cul. Elle aurait peut-être dû d’ailleurs. Toujours est-il que ça avait quelque peu entaché ses manières de gentleman. Parce que oui, sobre, il était capable de se comporter comme un gentleman. Heureusement pour lui, Helena ne semblait pas trop lui en vouloir. « C’est bien la première fois qu’une femme me dit que mon retard l’arrange », remarqua-t-il avec un sourire amusé. En même temps, ses dernières relations ne dataient pas d’hier. Le jeune homme devait bien avouer qu’il n’avait pas fréquenté de femme depuis un moment, surtout pas pour un rendez-vous dans les règles de l’art. Il ne savait plus très bien ce qu’il devait faire. Parce que même par le passé, il lui suffisait de boire un verre dans un bar pour rentrer au bras d’une délicieuse créature. Et les deux relations sérieuses qu’il avait eu, il n’avait pas eu besoin de s’embarrasser de dîners et de rencards pour les vivre. Bref, c’était tout nouveau pour l’allemand et ça lui plaisait bien. Surtout que son rencard du soir était réellement sublime, il devait bien le reconnaître.

Maintenant qu’ils étaient tous les deux prêts à partir, ils pouvaient prendre la route vers le restaurant que Max avait choisi. Mais il n’avait pas l’intention de vendre la mèche si facilement. A vrai dire, il était plutôt content du restaurant qu’il avait choisi, donc pas question pour lui de lui révéler si simplement où ils allaient. La remarque de la brune ne manqua pas de le faire rire. « J’essaye en tout cas », fit-il avant de lui faire un clin d’œil. Il ne savait pas trop si mystérieux était un qualificatif pouvant le définir, mais en tout cas, il essayait de garder son petit secret. Et pour éviter de nouvelles questions, le jeune homme préféra la conduire à sa voiture. Bon, ce n’était pas son genre d’en faire trop et pourtant, il l’avait conduit jusqu’à la portière, qu’il avait même ouverte. Un gentleman, peut-être pas, mais on lui avait apprit à être poli et respectueux envers les femmes. « Je t’ai déjà montré mon côté parfait crétin, il faut bien que je compense », rétorqua-t-il avec un sourire. Enfin bon, de là à dire que c’était un parfait gentleman … Quoi qu’il en soit, l’allemand s’installa derrière le volant de sa berline et conduisit en direction du lieu souhaité. « Tu travailles trop », commenta-t-il, bien qu’il était certain qu’elle préférait travailler que déjeuner. C’était quelque chose qui lui échappait. Il n’avait jamais eu à faire un travail normal de sa vie. Le foot, c’était sa passion. Travailler au bar, c’était plutôt amusant. Bref, un travail dans un bureau, il n’avait jamais connu. Mais au moins, elle approuvait son choix de restaurant italien. Il était sauvé, il aurait eu l’air con si elle n’aimait pas ça.

Finalement, l’allemand lui demanda comment s’était passé sa semaine. Il n’avait rien contre le silence, mais quelque chose lui disait que le trajet serait quand même plus agréable s’ils discutaient tous les deux. Et puis, c’était pour ça qu’il l’avait invité ce soir, non ? « Ça a l’air d’être une super nouvelle. Et tu voyages souvent pour le travail ? », demanda-t-il. Il s’était souvent demandé où elle avait apprit à parler l’allemand. Maintenant il le savait. Enfin … Il était toujours parti du principe que sciences, gros laboratoires, pharmaceutique, ça rimait ni plus ni moins avec allemand. Non il n’était pas chauvin, c’était simplement des faits. La suite de son discours le fit cependant lever les yeux au ciel. « Ça t’amuse vraiment de faire pleurer les gens ? », demanda-t-il. Non, il ne jugeait pas, il était simplement curieux. Parce qu’elle n’avait pas l’air que d’avoir des mauvais côtés non plus. Alors certes, il pouvait concevoir qu’il n’y avait pas plus énervant qu’un collaborateur incompétent, mais quand même. « Oh, ma semaine a été plus cool. J’essaye de caler mes horaires de travail avec les horaires de Greta. Quand je rentre, je la met à l’école, je dors et quand je me lève, c’est l’heure de la chercher. Elle se sent plutôt bien à l’école, d’ailleurs », répondit-il, sans trop savoir si ça allait vraiment intéresser Helena de savoir que sa fille se plaisait à l’école. Il ne la pensait pas indifférente, mais lui même, avant de devenir papa, se foutait pas mal de savoir si les gosses des autres se sentaient bien à l’école. Sur ces mots, ils arrivèrent devant le restaurant italien qu’il avait réservé. Il se gara, attendit qu’Helena ne soit sortie de la voiture et lui tendit le bras pour la guider à l’intérieur. « Bonsoir. J’ai une réservation, au nom de Maximilian Adenauer », annonça-t-il au maître de salle. L’homme le dévisagea avec de grand yeux et il se demanda l’espace d’un instant s’il avait quelque chose sur le visage. Devant l’expression d’incrédulité de l’allemand, le maître de salle se reprit. « Quand je vous ai eu au téléphone, j’ai cru à une plaisanterie », avoua-t-il. Ah. Donc il était connu par ici. Voilà qui ne l’arrangeait pas trop. « Par ici je vous prie », ajouta-t-il, redevenant professionnel, en entraînant les deux amis dans un coin de la salle. En arrivant devant leur table, Max resta bpuche-bée. Non seulement la table avait été décorée pour un rendez-vous romantique avec les chandelles, les fleurs et la belle vaisselle, mais en plus, leur table était isolée, loin des regards indiscrets et des oreilles trop curieuses. « J’ai pensé que vous apprécieriez un peu de tranquillité », expliqua l’homme en face d’eux. Ah. C’était adorable à vrai dire, Max aurait bien aimé par le passé que quelqu’un se préoccupe de ce genre de détail, quand il était célèbre à l’excès. Mais là, c’était trop. « Merci », répondit-il avec un sourire forcé. Il tira la chaise d’Helena et l’invita à s’asseoir, avant de prendre place en face d’elle. « Je suis désolé. C’est affreusement gênant », fit-il en désignant les fleurs et les bougies. Même pour un dîner romantique, Max n’aurait jamais fait autant de chichi.
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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Ven 5 Oct - 7:48 )






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En sortant de la maison, je ne m'attendais pas à ce que Maximilian se montre aussi gentleman. Finalement peut-être bien que c'était un rendez-vous, sinon pourquoi faire autant d'effort ? Je devais avouer que je me sentais un tantinet perdue, mais j'appréciais le moment et je n'hésitai pas à le lui faire remarquer. « Je t’ai déjà montré mon côté parfait crétin, il faut bien que je compense » Je souriais en repensant à cette visite surprise dans mon bureau, quand il avait finalement découvert que j'étais la personne qui perturbée sa chère cousine. Cousine qui était d'ailleurs partie. Je ne pensais pas le dire un jour, mais cela faisait bizarre de ne plus la voir en ville, mais si cela pouvait lui permettre de se reconstruire alors elle avait fait le meilleur choix. « Il est vrai que ce n'était pas ton moment le plus glorieux, mais c'est du passé » Du moins je l'espérais parce que s'il continuait à boire alors qu'il avait désormais la garde de Greta, cela pourrait lui coûter très cher. De toute évidence ce n'était pas le cas et c'était tant mieux. Il pouvait se rassurer, je mourais presque de faim. C'était un peu une grosse période au boulot et dans ces moments il n'était pas rare que je zappe la pause déjeuné. « Tu travailles trop » J'avais l'impression d'entendre ma mère. Pourtant cela ne m'empêchait pas d'avoir une vie sociale. D'accord elle se limitait à 3 personnes, mais pour moi c'était amplement suffisant. « Faut bien que je me démarque pour avoir la promotion tant espérée » J'en avais déjà eu une cette année et je ne comptais pas m'arrêter en si bon chemin. Maintenant que j'étais membre du conseil, je voulais être la prochaine à être désignée présidente. J'avais toute mes chances en tout cas. « Et toi tout se passe bien au boulot ? » Un jour j'irai le voir au bar quand il serait de service juste pour l'emmerder.

Parler avec Maximilian c'était facile, je pensais que sur la route du restaurant il y aurait un silence un peu gênant entre nous, mais pas du tout, surtout qu'il me lançait une nouvelle fois sur le boulot et cette semaine avait été parfaite, avec un nouveau contrat à la clé. « Ça a l’air d’être une super nouvelle. Et tu voyages souvent pour le travail ? » Oui ça l'était, surtout que c'était un gros client que j'avais réussi à voler à notre concurrent. « Je pars facilement une fois par mois, des fois plus. Mon patron aime bien m'envoyer en Allemagne, parce qu'en plus d'être une femme qui sait utiliser ses charmes, je suis aussi la meilleure et la plus dure en affaire » Souvent les gens pensaient pouvoir m'avoir parce que j'étais qu'une plante verte et finalement il se rendait vite compte que j'étais le requin et eux le petit poisson que je prenais pour le petit déjeuné. Puis il y avait aussi eu cette histoire avec une assistante que j'avais encore fait pleurer. Pour une fois mon président était avec moi et il avait pu remarqué que je n'avais rien dit pour qu'elle court se cacher dans les toilettes. « Ça t’amuse vraiment de faire pleurer les gens ? » Je ne mettais jamais poser la question de savoir si j'aimais ça ou non. « Honnêtement, cela ne me fait ni chaud, ni froid. Je ne fais rien de particulier pour les faire pleurer. C'est juste ma façon de parler qui fait peur, le reste c'est eux » Et je ne me sentais pas coupable non plus. « Au boulot on me surnomme la Reine des Glaces. Je m'en amuse et je joue avec, tout comme les autres en jouent aussi. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent que cela ne m'empêcherait pas de dormir. Je n'ai pas besoin de me sentir aimer et à l'aise au boulot pour être efficace » Sinon il y a longtemps que j'aurai abandonné ce boulot.
Même si j'aurai pu me justifier et continuer à parler de boulot pendant des heures, j'étais curieuse de savoir comment allait Greta et comment il allait lui. « Oh, ma semaine a été plus cool. J’essaye de caler mes horaires de travail avec les horaires de Greta. Quand je rentre, je la met à l’école, je dors et quand je me lève, c’est l’heure de la chercher. Elle se sent plutôt bien à l’école, d’ailleurs » J'étais contente de savoir qu'ils avaient réussi à trouver un rythme tout les deux. « C'est une bonne chose d'avoir réussi à trouver cet équilibre » Ce n'était pas toujours facile. « C'était pas trop dur de l'abandonner ce soir ? » Même si j'étais contente de l'avoir vu débarquer sans sa fille, mais le soir où il était revenu avec elle, Maximilian avait eu du mal à la lâcher du regard et même à la laisser toute seule dans sa chambre.

En arrivant au restaurant encore une fois Maximilian faisait parler son côté gentleman et je lui souriais en attrapant son bras, et si je n'étais pas si sérieuse j'aurai sûrement rigolé en voyant la tête du maître de salle en voyant Maximilian arriver. On aurait dit qu'il était face à un fantôme. De toute évidence c'était un fan et quand il nous menait à la table je pouvais remarquer qu'il n'avait pas fait les choses à moitié pour accorder de l'intimité à la star du football. Des chandelles, des fleurs, une table loin des autres dans un coin reculé. Heureusement que ce n'était qu'un dîner de remerciement et pas une demande en mariage. « Je suis désolé. C’est affreusement gênant » Oui ça l'était un petit peu, mais on allait fait abstraction de tout cela. « Fallait me le dire que tu comptais me sortir le grand jeu, j'aurai choisi une robe beaucoup plus élégante. » Je me moquais un peu de lui, mais c'était trop facile pour ne pas le faire. « Ne t'inquiète pas. Il suffit d'éteindre quelques bougies, enlever les fleurs et on retrouvera une ambiance tout à fait normal. » Puis au pire je reprendrais des bouquets de fleurs chez moi. Un bouquet fera très beau sur ma table basse. « Mais je crois qu'on briserais le coeur de ton fan. Il est déjà en train de se décomposer à l'idée que cette attention ne nous plaise pas » Ce qui me donnait très envie de jouer avec ce garçon, mais ça ne serait pas correct de le faire. Un autre jour quand je reviendrais avec Eliza. « En tout cas je te remercie pour l'invitation, et je suis contente de passer du temps avec toi » Ce n'était plus un secret de toute façon, alors autant le dire.  





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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Dim 14 Oct - 21:18 )

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Helena & Maximilian

A worried man with a worried mind. No one in front of me and nothing behind. There's a woman on my lap and she's drinking champagne. Got white skin, got assassin's eyes. I'm looking up into the sapphire tinted skies. I'm well dressed, waiting on the last train. Standing on the gallows with my head in a noose. Any minute now I'm expecting all hell to break loose.



On ne pouvait pas dire que Maximilian avait été l’homme le plus respectable du monde avec la pauvre Helena. Mais il fallait dire qu’à l’époque, elle le méritait. C’était bien avant que Georgiana ne finisse par rentrer en Allemagne, à cette époque où elle utilisait encore sa cousine comme punching-ball. Mais il avait quand même conscience de s’être comporté comme le roi des abrutis avec elle. Surtout sur son lieu professionnel. Si les rôles avaient été inversés, Maximilian aurait sans doute eu envie de l’assassiner. « Comment ça, pas mon moment le plus glorieux ? Je trouve au contraire que cette performance aurait dû me valoir un Oscar », rétorqua-t-il avec un sourire amusé sur les lèvres. Mieux valait en rire qu’en pleurer parce qu’en effet, ce n’était pas sa période la plus glorieuse. A cette époque, il ne faisait que boire et il était difficile de dire s’il était déjà bourré ou s’il était encore bourré. C’était bien avant que Greta ne rentre dans sa vie. Il avait l’impression qu’une éternité était passée depuis et qu’il était devenu un tout autre homme. Ce qui était un peu le cas, parce que jamais ô grand jamais Maximilian n’aurait imaginé être un père de famille un jour. « J’espère que tu vas l’avoir cette promotion, ce serait mérité vu toute l’énergie que tu mets dans ton travail », répondit-il avec un sourire. Encore que … est-ce qu’on recevait encore des promotions au mérite ? Le jeune homme avait plutôt l’impression que désormais, tout se faisait grâce aux relations qu’on avait et pas grâce au travail que l’on fournissait. Mais il espérait qu’elle aurait quand même ce qu’elle voulait. Quant à lui … « Travailler dans un bar quand on essaye d’arrêter de boire c’est pas ce qu’il y a de plus facile. Et travailler de nuit quand on a une vie de famille non plus. Mais pour l’instant ça me convient », répondit-il. Surtout que Sevan lui avait offert une chance quand personne ne croyait en lui.

Pendant tout le chemin, ils ne manquèrent pas de bavarder. Il était plutôt content de voir que c’était facile de parler avec elle. Il apprenait donc de nouvelles choses à son sujet. Comme par exemple le fait qu’elle voyageait pour son travail. « J’imagine que ça doit être sympa de voyager pour le travail. Et en même temps, partir aussi souvent n’est pas fatiguant ? », demanda-t-il. Lui il avait déjà été achevé par le jet lag après un seul aller retour, alors une fois par mois, il n’imaginait pas les dégâts. Il n’était plus tout jeune, il ne récupérait pas aussi vite. « Enfin, je vois parfaitement pourquoi ton patron aime t’envoyer négocier », confirma-t-il avec un sourire amusé. Parce que oui, il imaginait assez bien comment elle pouvait être au travail. Elle était déjà implacable dans sa vie privée, donc dans le milieu professionnel, il imaginait que sa détermination était décuplée. « Tu ne t’es jamais dit que tes assistantes pourraient être plus loyales ou meilleures dans leur travail si tu te montrais moins dure ? », demanda-t-il. Encore une fois, il ne jugeait pas. Il essayait juste de comprendre sa façon de penser. Il était d’accord sur le fait que les gens se mettaient peut être inutilement la pression, mais lui faire face, quand elle était froide ou implacable pouvait être impressionnant aussi. « En tout cas, tu sais ce que tu veux et où tu vas, c’est très rare de nos jours », commenta-t-il. Et ça pour le coup, c’était un compliment. Il avait l’impression qu’à l’heure actuelle, beaucoup trop de personnes doutaient de leurs capacités. Pas Helena. Et c’était franchement tout à son honneur selon l’allemand. Le sujet dériva rapidement sur son sujet de conversation préféré : sa fille. Il pourrait en parler pendant des heures sans problème tellement cette gosse était exceptionnelle. « Oui je pense aussi. Elle est obligée de rester à la cantine sinon je ne pourrais jamais dormir, mais je crois qu’elle aime ça. Elle s’est déjà fait des petits copains », dit-il avec un sourire. Par contre, il n’était pas encore prêt à organiser un goûter dans son jardin avec une dizaine de mômes. Ne manquerait plus que les parents le reconnaissent et ce serait son pire cauchemar. « Un peu. La baby-sitter a dû me mettre dehors. Mais j’avais besoin de passer la soirée dehors et de faire des trucs d’adulte », répondit-il. Parce que parler peintures et biscuits c’était mignon cinq minutes, mais il ne fallait pas exagérer non plus.

Finalement, ils arrivèrent au restaurant et le moins que l’on puisse dire c’est que c’était super gênant. Si Maximilian avait voulu en faire autant, il aurait appelé et usé de son nom pour réserver le restaurant tout entier. Mais visiblement, le chef de salle était un fan et il avait pensé bien faire. Lui, il trouvait tout ça terriblement kitch. Même pour un dîner romantique il n’en aurait pas fait autant. S’il avait été du genre à rougir, il serait déjà devenu cramoisi. « Arrête, c’est pas drôle », fit-il sans se défaire pour autant de son sourire amusé. S’il avait pu, il lui aurait jeté des cacahuètes à la figure. Mais il n’y avait pas de cacahuètes sur la table, le restaurant était trop chic pour ce genre d’apéritif. « On va devoir supporter cette décoration pour ne pas briser le cœur de cet homme je le crains », fit-il avec un regard désolé. Il adressa un sourire à Helena et reprit la parole. « Et puis, on va éviter de l’encourager à cracher dans nos verres, ça gâcherait tout », ajouta-t-il. Parce qu’il n’avait jamais mangé ici, mais qu’on lui avait parlé du restaurant et franchement, ça donnait envie. « Je suis content que tu aies pu te libérer. Et le plaisir est pour moi », répondit-il en lui adressant un clin d’œil. On ne tarda pas à leur rapporter la carte et comme il mourrait de faim, ça l’arrangeait. Il cessa de jacasser cinq minutes pour se décider. La serveuse revint, tout sourire et il releva la tête vers la brune. « Tu as choisi ? », demanda-t-il. Il la laissa passer commande avant de passer la sienne. Une timbale de ricotta au gorgonzola et courgettes sauce aux noix en entrée et des raviolis de gambas, truffe noire et parmesan en plat principal. Oui j’ai cherché sur google et oui ça m’a donné faim. « Alors, parle moi un peu de toi. J’ai l’impression de ne pas avoir appris grand-chose sur toi à part tout ce qui concerne ton travail depuis qu’on se connaît », reprit-il avec un sourire.
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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Sam 27 Oct - 23:29 )






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J'admirais beaucoup l'abnégation de Maximilian, pour quelqu'un qui essayait de diminuer voire même d'arrêter sa consommation d'alcool, travailler dans un bar ne devait pas être facile, surtout quand on apprenait en même temps à être père de famille. Savoir qu'on avait une enfant à l'autre bout du monde c'était une chose, devoir s'en occuper du jour au lendemain s'en était une autre. Donc il pouvait vraiment être fier de lui. Cela faisait beaucoup de changement en très peu de temps et tout le monde ne pouvait pas y arriver. Le changement...c'était sûrement à cause de lui que je n'avais jamais quitté Cap Harbor, ni même mon entreprise, et ce n'était sûrement pas maintenant qu'une promotion me tendait les bras que j'allais partir. Bien au contraire et je me battais bec et ongles sur chaque dossier. Que ce soit à Cap Harbor ou en Allemagne. J'adorais pouvoir partir la-bas. C'était ce qui se rapprochait le plus de ce que j'avais pu connaître en Pologne. « J’imagine que ça doit être sympa de voyager pour le travail. Et en même temps, partir aussi souvent n’est pas fatiguant ? » Le décalage horaire n'était pas la chose la plus sympa dans ces voyages effectivement. « Ce n'est pas facile, mais je m'y habitue et puis je ne suis pas une grande dormeuse » J'avais toujours beaucoup trop de travail pour me permettre de dormir plus de 6h par nuit. Même le week-end, j'étais incapable de faire une grasse matinée. « Enfin, je vois parfaitement pourquoi ton patron aime t’envoyer négocier » J'appréciais le compliment et lui souriais en retour. « Merci » Il devait se sentir flattée, c'était un mot que j'employais rarement. Surtout au boulot, d'ailleurs parler de ma façon d'être avec quelque chose d'assez étrange. Je n'avais pas honte loin de là, mais je savais que j'étais constamment jugée à cause de cela. Cela ne me touchait pas. « Tu ne t’es jamais dit que tes assistantes pourraient être plus loyales ou meilleures dans leur travail si tu te montrais moins dure ? » Peut-être oui, mais ce n'était pas ma façon de faire et je n'avais pas envie de changer pour quelques personnes qui ne faisait que passer dans ma vie. « Non jamais. De toute façon je ne pense pas être crédible dans le rôle de la gentille » Puis la gentillesse n'avait jamais mené très loin. Le règne par la peur était souvent le plus efficace. « En tout cas, tu sais ce que tu veux et où tu vas, c’est très rare de nos jours » Oui cela il n'y avait aucun doute et ma route me menait tout droit au poste de PDG.
J'aurai pu lui trouver des arguments bien plus convaincants pour lui expliquer mon point de vue, mais cela ne nous mènerait nul part et puis lui aussi devait avoir beaucoup de choses à raconter avec Greta. J'étais curieuse de savoir si elle arrivait à s'intégrer à sa nouvelle vie. « Oui je pense aussi. Elle est obligée de rester à la cantine sinon je ne pourrais jamais dormir, mais je crois qu’elle aime ça. Elle s’est déjà fait des petits copains » Malgré moi je souriais à cette nouvelle, et je l'imaginais très bien être le centre de l'attention parce qu'elle était nouvelle et parce qu'elle avait un accent. « Méfie toi, dans quelques années elle va te présenter son petit-ami » Ce qui a mon avis pourrait être une scène plutôt drôle. En tout cas j'imaginais que cela avait du être dur pour lui de l'abandonner ce soir. « Un peu. La baby-sitter a dû me mettre dehors. Mais j’avais besoin de passer la soirée dehors et de faire des trucs d’adulte » Des trucs d'adultes… voilà qui était intéressant. « Faisons en sorte que tu ne regrettes pas ton choix alors » Cette fois par contre, j'étais prête à user de tous les arguments possible.

Savoir que le serveur était un fan était assez drôle quand même, et je ne pouvais m'empêcher de me moquer de Maximilian. Il n'osait pas l'avouer, mais il avait mis les petits plats dans les grands. « Arrête, c’est pas drôle » Vu le sourire qu'il affichait, il était aussi amusé que moi. Au pore, on pouvait toujours éteindre quelques bougies, ou alors enlever des fleurs. Le serveur qui s'était donné tant de mal allait sûrement finir avec le coeur brisé, mais cela ne me perturberait pas plus que cela. « Et puis, on va éviter de l’encourager à cracher dans nos verres, ça gâcherait tout » S'il le faisait, j'étais prête à faire un scandale, il n'avait qu'à demander. « Je crois qu'il espère trop un autographe pour risquer de te déplaire » Ou un pourboire généreux. C'était au choix.
S'il y avait bien une chose dont j'étais sûre ce soir, c'était que j'étais très heureuse de passer cette soirée en compagnie de Maximilian et si d'habitude je ne disais pas ce genre de choses, ce soir je ne me gênais pas pour le lui dire. « Je suis content que tu aies pu te libérer. Et le plaisir est pour moi » Par contre je ne lui dirais jamais que j'avais modifié mon emploi du temps pour lui. Puis j'étais bien trop concentré à regarder la carte des plats pour cela de toute façon. « Tu as choisi ? » Je réfléchissais encore deux petites secondes, pour finalement fermer ma carte et la rendre à la serveuse. « Oui, ça sera un tartare de bar et saumon et ensuite un risotto d'épeautre aux girolles et aux truffes s'il vous plaît » Je m'en régalais d'avance. « Alors, parle moi un peu de toi. J’ai l’impression de ne pas avoir appris grand-chose sur toi à part tout ce qui concerne ton travail depuis qu’on se connaît » Voilà une question à laquelle je n'étais pas préparée. Parler de mon boulot c'était facile, parler de moi beaucoup moins. « Il n'y a pas grand-chose à dire » Puis j'avais l'impression qu'il connaissait déjà les gros points. « Comme tu le sais, je suis divorcée, ce que ma mère me reproche même si elle ne le dit pas » Elle était beaucoup trop catholique pour accepter que sa fille soit une femme divorcée. « La mort de mon frère a été un véritable traumatisme, même si il m'avait abandonné bien avant » Malgré le temps passé, c'était une blessure qui n'allais sûrement jamais guérir. Il y avait encore beaucoup trop de rancune et malheureusement il n'était plus là pour que je m'énerve contre lui. C'était sûrement en partie pour cela que je n'avais jamais accepté Georgiana. « Dans ma famille, la seule personne dont je sois vraiment proche, c'est ma grand-mère, mais elle habite en Pologne » C'était sûrement la seule personne qui arrivait à me rendre un peu plus humaine. « Oh et j'adore aussi les pâtisseries et avec ma meilleure amie on aime beaucoup bruncher » Voilà, cela résumait plutôt bien ma vie. De toute façon quand je n'étais pas avec Eliza, j'étais soit avec Javier, ou alors au boulot.  





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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Lun 19 Nov - 19:57 )

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A worried man with a worried mind. No one in front of me and nothing behind. There's a woman on my lap and she's drinking champagne. Got white skin, got assassin's eyes. I'm looking up into the sapphire tinted skies. I'm well dressed, waiting on the last train. Standing on the gallows with my head in a noose. Any minute now I'm expecting all hell to break loose.



Maximilian était bien bien obligé de reconnaître que cette Helena le surprenait beaucoup. Elle était différente de ce qu’il avait toujours pensé d’elle. En même temps, il l’avait jugée sans savoir grand-chose d’elle. Il avait des préjugés. Il la pensait froide. Il la pensait cruelle. Bon, il n’allait pas non plus mentir et dire qu’il pensait qu’au fond elle avait grand cœur et qu’elle le dissimulait. Mais au contraire, le jeune homme se rendait compte que malgré sa personnalité, il pouvait la comprendre et l’apprécier. Helena savait ce qu’elle voulait et elle ne laissait rien ni personne se mettre sur son chemin. Elle n’avait pas peur, elle ne se laissait pas impressionner. Maximilian avait déjà eu l’occasion de le remarquer cette fois où il l’avait sauvé des griffes de son ex mari. Mais chaque fois qu’il avait l’occasion de discuter avec elle, il se surprenait à se rendre compte qu’ils arrivaient toujours à avoir de sacrées conversations. « Du coup, tous ces voyages te permettent de retourner en Pologne de temps en temps ? », demanda-t-il. Oui, il se montrait curieux. Mais lui par exemple, il n’était retourné dans son pays que pour une seule raison : récupérer sa fille. En temps normal, il évitait de penser à ce qu’il avait laissé derrière lui en Allemagne. Mais peut-être qu’Helena était différente. En tout cas, ils étaient différents sur une chose : Maximilian n’avait jamais été du genre à traumatiser ses collaborateurs. Certes, des fois, il se montrait caractériel et il avait parfois fait suer son père de stress en refusant de signer un contrat ou en voulant négocier une close. Mais jamais il n’avait traumatisé les gens. « Non, pas forcément dans le rôle de la gentille. Juste en se basant sur un respect mutuel. Je veux bien qu’il y ait des gens incompétents, mais je suppose que toutes tes assistantes ne sont pas des idiotes non ? », demanda-t-il en haussant les épaules. Une fois encore, Max ne jugeait pas. Il essayait de comprendre la logique de Helena. A moins qu’il n’y en avait tout simplement pas. Enfin bon, il n’avait jamais eu de travail « normal » lui donc peut-être qu’il ne comprenait simplement pas. Ce qu’il comprenait maintenant en revanche, c’était ce que ça faisait d’être papa. Et Max aurait pu passer des heures et des heures à parler de Greta. « Ah, ne dit pas ça ! J’ai raté toutes ses années de bébé, je ne veux pas déjà devoir gérer les petits copains », fit-il en frissonnant. Greta n’aurait pas de petit ami avant ses trente ans de toute façon, il l’avait décidé, un point c’est tout. De toute façon, il se montrait déjà beaucoup trop protecteur. La preuve, la baby sitter avait dû le mettre dehors.

Mais pour le moment, Maximilian ne regrettait pas le moins du monde d’être sorti. Il passait une agréable soirée en compagnie d’Helena. Elle était bien plus charmante qu’il n’aurait pu le prédire. Même si c’était un peu gênant pour lui que leur serveur soit un fan, il ne voulait pas que la soirée devienne bizarre. Du coup, il s’efforçait de l’oublier le plus possible. « Ah, je vois. Bon, s’il se montre à la hauteur, peut-être que je lui signerait ma serviette », se moqua-t-il avec un petit sourire en coin. Bon, il n’allait probablement pas rire longtemps, parce que quelque chose lui disait qu’il n’allait pas y échapper. Ce n’est pas que ça le dérangeait. Après tout, Maximilian devait bien avouer qu’il était parfois un peu en manque de notoriété. Mais quand ça gâchait ses sorties, c’était un peu plus compliqué à gérer pour lui. Surtout, il ne voulait pas que Helena se retrouve mal à l’aise. Le jeune homme lui adressa un sourire, tandis qu’elle passait sa commande elle aussi. Il devait avouer qu’il mourait de faim. Et il lui tardait de passer à table. Chaque fois qu’il venait ici, il se régalait. A peine avait-il passé commande qu’il était déjà impatient que le serveur ne revienne avec leurs plats. Mais en attendant, il était curieux d’en apprendre plus sur Helena. « Tu dois bien aimer des choses en dehors de ton travail quand même », insista-t-il. Elle n’allait pas s’en sortir comme ça. Le jeune homme voulait en savoir plus sur elle et il ne lâcherait pas l’affaire tant qu’il ne serait pas satisfait des informations qu’elle lui apportait. « Pourquoi est-ce qu’elle te le reproche ? », demanda-t-il. Oui, il se montrait trop curieux. Mais franchement, ils avaient déjà dépassé ce cap non ? Quelque chose lui disait que la jeune femme s’était déjà rendu compte qu’il était trop curieux. Et qu’il se mêlait de ce qui ne le regardait pas d’ailleurs. « Est-ce que je peux te demander pourquoi vous avez divorcé ? », ajouta-t-il. Parce qu’il avait du mal à comprendre comment elle avait pu être amoureuse du type dont il l’avait délivré. C’était un véritable abruti, dangereux par dessus le marché. Et elle n’avait pas l’air de se laisser marcher sur les pieds par un homme. « C’est vrai que je n’ai eu que le point du vue de ma sœur, mais tu considères vraiment qu’il t’a abandonné ? », poursuivit-il. Oui, Maximilian posait des questions difficiles. Mais il s’en fichait. C’était de cette façon qu’il allait apprendre à la connaître. Et puis il comptait sur elle pour lui dire de se la fermer si jamais il allait trop loin. « Je vois. Tu n’es pas proche de ton autre frère ou de tes parents ? », continua-t-il. Le jeune homme avait toujours pensé que les Lewandowski étaient soudés, du moins c’était l’image que Georgiana avait d’eux, donc il en avait l’impression aussi. Mais les apparences, c’était souvent trompeur. « Comment est-ce qu’elle est, ta meilleure amie ? », acheva-t-il. Oui, il la noyait sous les questions. Mais il n’arrivait pas à la cerner. Il avait l’impression d’avoir besoin de poser toutes ces questions pour savoir qui elle était. C’est ce moment que choisi le serveur – le messie – pour apporter leurs entrées. « Bon appétit », souffla-t-il avant de planter sa fourchette dans son assiette avec envie.
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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Sam 8 Déc - 9:52 )






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Voyager c’était sûrement la partie de mon boulot que j’adorais, et oui c’était fatiguant mais pour l’instant j’arrivais à gérer. Quand je n’y arriverais plus alors peut-être que je réfléchirais rapidement à prendre encore plus de galons dans ma société. « Du coup, tous ces voyages te permettent de retourner en Pologne de temps en temps ? » Malheureusement pas autant que je le voudrais. « De temps en temps je fais un crochet par la Pologne, mais c’est assez rare. » A défaut, j’écrivais régulièrement à ma grand-mère et les rares vacances que je prenais, j’allais les passer chez elle.
Je savais d’ailleurs qu’au boulot ils étaient les plus heureux quand j’annonçais que je prenais une semaine de vacances, alors quand c’était deux, c’était la fête, mais cela arrivait bien trop rarement à leur goût. Peut-être que je devrais faire des efforts pour me montrer moins froide, instaurer une relation de confiance avec les gens qui travaillaient pour moi, mais c’était beaucoup trop d’effort. Puis autant le dire, cela ne me ressemblait absolument pas. « Non, pas forcément dans le rôle de la gentille. Juste en se basant sur un respect mutuel. Je veux bien qu’il y ait des gens incompétents, mais je suppose que toutes tes assistantes ne sont pas des idiotes non ? » Il n’y avait que Julia qui faisait bien son boulot, les autres n’avaient aucun intérêt pour moi. « Mon assistante est du même genre que moi donc tout se passe bien, les autres ce n’est pas vraiment mon problème » C’était sûrement le genre d’information qui allait le faire regretter de m’emmener au restaurant ce soir, mais tant pis. C’était à prendre ou à laisser. Du coup parler de sa fille c’était beaucoup plus simple. J’étais contente de savoir qu’elle s’adapter bien à sa nouvelle vie, cela ne devait pas être évident. Et si Maximilian avait déjà du mal à la quitter, alors qu’est ce que ça allait être quand elle serait plus grande et qu’elle commencerait à fréquenter les garçons. color=steelblue]« Ah, ne dit pas ça ! J’ai raté toutes ses années de bébé, je ne veux pas déjà devoir gérer les petits copains »[/color] Et pourtant cela va arriver bien plus vite qu’il ne le voulait.

Si Maximilian n’avait pas tort sur un point, c’était que la plupart du temps je m’arrangeais pour parler de mon boulot, j’arrivais toujours à détourner la conversation sur ça, ce soir c’était plus compliqué alors pour une fois je ne me dérobais pas, même si à mon sens il n’y avait pas grand-chose à dire. J’étais divorcée, j’avais pas d’enfant, j’avais une meilleure amie et une grand-mère et voilà. Bon okay j’avais aussi une famille, mais c’était plus délicat. « Pourquoi est-ce qu’elle te le reproche ? » Pour elle le divorce était tout simplement une abomination. « Ma mère est beaucoup trop catholique pour moi. Le mariage c’est sacré pour elle » Et alors si on la lançait sur le sujet de l’avortement alors la conversation était foutu. « Est-ce que je peux te demander pourquoi vous avez divorcé ? » Même si j’appréciais Maximilian, je n’étais pas prête pour lui dire les raisons exactes. « Tu peux demander, mais je ne vais pas y répondre. On va dire qu’on avait des divergences d’opinions et que je me suis plongé encore plus dans le travail » Au final ce n’était pas vraiment faux, j’étais stérile et donc j’avais fait une croix sur les enfants et lui voulait absolument adopter. C’était hors de question pour moi. Si parler de mon mariage n’était pas facile, parler de mon frère l’était encore plus. Cet homme avait le don de poser les questions qui faisaient resurgir les plus mauvais moment de ma vie. Certes je l’avais lancé sur le sujet, mais quand même. « C’est vrai que je n’ai eu que le point du vue de ma sœur, mais tu considères vraiment qu’il t’a abandonné ? » Oui, il n’y avait pas d’autre mot pour décrire cela. « Avant, mon frère était la personne dont j’étais le plus proche, je faisais tout pour lui. Il était aussi mon meilleur ami. J’ai refusé des offres en or parce que je ne voulais pas m’éloigner de lui, parce qu’il était mon pilier et pourtant lui n’a pas hésité une seconde à partir loin et ne plus donner 1 seule nouvelle » J’aurai effectivement pu faire des efforts, j’aurai pu aller le voir ou tout simplement lui téléphoner, mais j’étais bien trop fière pour faire le premier pas. « Il n’a pas jugé utile de venir à mon mariage à l’époque, ni de nous inviter au sien alors je pense que il nous a abandonné. Il m’a abandonné » Et cette colère, cette rancoeur n’allait sûrement j’avais s’estomper parce qu’il était mort. Quand Georgiana était là, je pouvais au moins reporter ma colère sur elle. Maintenant je n’avais même plus ça. « Je vois. Tu n’es pas proche de ton autre frère ou de tes parents ? » D’une certaine manière je l’étais, mais c’était plus une façade, je haussais tout simplement les épaules parce que je n’avais pas vraiment de réponses à cela. Je préférais ma grand-mère et Eliza. Au moins avec Eliza je n’avais pas besoin de faire semblant. « Comment est-ce qu’elle est, ta meilleure amie ? » Je souriais en pensant à Eliza, elle était la personne la plus incroyable que cette terre puisse avoir. « Elle est comme moi, mais en beaucoup plus douce, elle dirige une entreprise de cosmétique. » Et j’étais immensément fière de sa réussite.
Heureusement pour moi l’interrogatoire s’arrêté là avec l’arrivée des entrées et vraiment les plats faisaient vraiment envie. Nous dînions en silence, le temps d’apprécier ce plat. Après avoir fini, je m’essuyer délicatement la bouche avec ma serviette. « Maintenant raconte moi tout sur toi » Pour une fois que je m’intéressais à quelqu’un il pouvait se sentir à part. « Pourquoi t’as choisi les Etats-Unis pour t’exiler ? T’aurai pu rester en Europe » Quoi que le fait qu’il soit célèbre pouvait quelque peu empêcher d’être en paix. « Si tu n’es pas trop pressé de retourner auprès de ta fille, après le restaurant tu peux venir boire un dernier verre à la maison » Et s’il ne comprenait pas le sous-entendu je me faisais nonne.  





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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Mer 12 Déc - 22:16 )

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Avant, Maximilian adorait voyager. Mais ça, c’était avant. Maintenant, il appréciait son petit confort. Certes, les Etats-Unis ce n’était pas son pays, mais il s’y était habitué à force. Et franchement, il n’avait pas envie de partir. Surtout pas pour retourner en Allemagne. Il n’y avait pas grand-chose qui lui manquait là bas. Ni son ex, ni sa famille, ni ce club qui l’avait jeté avant même de savoir si oui ou non il était coupable. « Et ça ne te manque pas ? », demanda-t-il. Décidément, ce soir, Maximilian posait tout un tas de questions. Mais il avait très envie d’apprendre à connaître Helena. Il avait envie de découvrir une autre facette de la jeune femme. Il était certain qu’elle ne pouvait pas être juste ce qu’elle montrait. Peut-être qu’elle était dure, peut-être qu’elle était froide, mais elle ne pouvait pas être que cela. C’était son travail, certes. Mais il y avait le reste. Il y avait sa vie privée. Il y avait ses loisirs. Maximilian était certain qu’elle ne pouvait pas constamment être cette créature froide et têtue qu’il voyait parfois. La preuve en était, avec lui, elle savait parfois se montrer chaleureuse. Elle lui avait permis de retrouver sa fille et elle avait décoré sa chambre avec sa cousine, qui était pourtant son ennemie jurée. Pourtant, dans la sphère professionnelle, elle semblait être totalement implacable. C’était quelque chose que Maximilian pouvait respecter. D’un autre côté, sans vouloir la juger de manière totalement gratuite, il pensait aussi que ce n’était pas forcément toujours la solution et que les collaborateurs pouvaient être plus performants, quand ils prenaient plaisir à travailler. « Je vois », se contenta-t-il de répondre en haussant les épaules. Il ne voulait pas entrer dans un débat sans fin, qui ne mènerait nulle part. De toute façon, il n’avait jamais bossé dans une entreprise ou occupé un poste normal, alors on ne pouvait pas dire qu’il ait des conseils à donner en la matière, ni même qu’il ait son avis à donner.

Le jeune homme se fichait pas mal de tout ceci au final. Ce qu’il voulait ce soir, c’était découvrir plus de choses sur Helena, la femme et non la femme d’affaire. Il savait déjà qu’elle était dure en affaire et qu’elle était implacable avec ses collaborateurs. Mais Maximilian insistait sur le fait qu’elle ne pouvait pas être que cela. Il devait forcément y avoir une étincelle derrière cette barricade de dureté, sinon, il serait déçu. Et il allait se mettre à pleurer comme un bébé. Il comprenait en tout cas que sa famille était plutôt complexe. Et d’un autre côté, sa famille à lui avait toujours été plus intéressée par son niveau footballistique que par ses relations amoureuses. « J’imagine que l’argument de « je n’étais pas heureuse » n’y change strictement rien ? », interrogea-t-il. C’était pourtant assez facile à comprendre. Maximilian était aussi plutôt croyante et ce même s’il avait eu un enfant hors mariage. Mais pour lui, le bonheur devait passer avant toutes les convictions religieuses. Enfin, peut-être qu’il vivait juste dans le monde des bisounours, tout simplement. Maximilian se montrait un peu trop curieux il en avait conscience. Mais cette femme était une énigme et il avait envie de la déchiffrer. En revanche, pourquoi son ex était un connard et pourquoi ils avaient divorcés, il ne l’apprendrait pas ce soir. « Au moins, ça à le mérite d’être clair », fit-il avec un sourire en coin. Non, il ne le prenait pas mal. Elle avait le droit de ne pas avoir envie de tout lui dire. Il respectait la vie privée des gens, d’autant plus que la sienne avait souvent été étalée dans la presse, sans qu’il ne le désire. Il voulait découvrir Helena, mais pas la mettre mal à l’aise. Alors peut-être que parler de son frère n’était pas une bonne idée. Il le savait, grâce à Georgiana, ce sujet était sensible pour la polonaise. « Je vois … Je dois bien avouer qu’à ta place, j’aurais réagi de la même façon. Tu as une idée de la raison pour laquelle il a agit de la sorte ? », demanda-t-il. Il n’en savait rien, à vrai dire. La seule chose qu’il savait, c’était ce que Georgiana lui avait dit : il voulait réussir par lui même, pas grâce à l’argent de sa famille. Pour quelle raison il avait décidé de couper les ponts avec sa famille en revanche, c’était un mystère. « Tu sais, je ne sais pas si ça peut te consoler, mais Georgiana aussi se demandait pourquoi il ne vous avez jamais présenté et pourquoi il ne vous avait jamais dit qu’il était marié. Elle aussi était en colère contre lui, même si elle laissait penser le contraire », avoua-t-il après avoir gardé le silence un moment. Georgiana était repartie en Allemagne maintenant et elle ne reviendrait probablement jamais. Donc il était sûr qu’elle ne lui en tiendrait pas rigueur d’avoir révélé ce détail à Helena. Et au pire, tant pis, elle bouderait. Finalement, ils changèrent de sujet, parlant de sa meilleure amie. Max se mit à sourire. « Pourtant je te trouve très douce », se moqua-t-il. Qui aime bien châtie bien qu’on disait. Et Maximilian se plaisait à taquiner Helena, pour détendre l’atmosphère qui s’était alourdie à cause de ses questions. Finalement, les plats arrivèrent et ils les dégustèrent en silence. C’était absolument délicieux et comme d’habitude, il n’était pas déçu. « Je pense que la majorité de ce qu’il y a à savoir, tu le sais déjà », répondit-il en haussant les épaules. Merci google. « Et le reste, tu l’as appris », ajouta-t-il. Comme par exemple, le fait que c’était un alcoolique, doublé d’un abruti quand il s’y mettait. « A la base, je voulais me faire oublier. Je savais que je n’aurais plus aucune chance de jouer dans un grand club en Europe, alors j’ai essayé de jouer en MLS – la ligue américaine. Quand j’ai compris qu’on ne voulait pas de moi ici non plus, j’ai simplement pas voulu repartir. Ici, on ne me reconnaissait pas forcément. Et puis, il y avait Georgiana. Même si on ne s’entendait pas toujours, elle était la seule capable de me voler un peu dans les plumes », expliqua-t-il. Malgré sa gentillesse carrément énervante, Georgiana n’avait jamais hésité à lui dire qu’il se comportait comme un con et qu’il devait arrêter d’être un abruti. La remarque de la jeune femme le surpris. L’espace d’un instant il s’arrêta de manger et la dévisagea avec un sourire. « J’avais oublié que tu n’hésitais pas à exprimer tes désirs », fit-il finalement. Est-ce que ça le dérangeait ? Pas le moins du monde. Est-ce qu’il avait envie de repousser ses avances ? Pas le moins du monde non plus. Au final, s’il lui avait proposé un rencard, c’était peut-être avec des idées derrière la tête aussi. « Mais ça me plaît. Et ça me plairait d’aller boire un verre chez toi », affirma-t-il avec un sourire en coin. Le jeune homme discuta avec elle joyeusement encore, jusqu’à ce que leurs plats de résistances n’arrivent. Il dévora le sien, lui fit d’ailleurs goûter un morceau, sans cesser de blablater. On voyait qu’il était de bonne humeur. On voyait qu’il était sobre aussi. Rien à voir avec le mec qui avait débarqué dans son bureau pour l’engueuler. Quand le serveur les eu débarrassé, il lui adressa un sourire. « Dessert ? », demanda-t-il. A moins qu’elle ne préférait le prendre à emporter, le dessert.
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Re: I try to open up my heart [Maximilian] ✻ ( Dim 16 Déc - 10:23 )






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Parler de moi n’était pas un exercice auquel j’étais habitué, au contraire moins j’en dévoilé sur moi et mieux je me sentais, mais ce soir Maximilian ne me laissait pas vraiment le choix et au final je me rendais compte que c’était peut-être un peu plus facile de parler avec que ce que j’imaginé. En tout cas je n’avais pas besoin de me forcer. La preuve, j’arrivais même à parler de ma mère qui me reprochait encore et encore mon divorce avec Luke. S’il savait ce que son cher Luke avait tenté de faire il y a quelques mois peut-être qu’elle changerait d’opinion, mais je n’avais pas envie de me fatiguer à tout lui raconter. Eliza et Javier étaient au courant et c’était le plus important. De toute façon c’était surtout son côté bonne catholique qui me faisait des reproches. Elle avait honte de dire à ses amies que sa fille avait osé braver l’église en brisant un mariage. « J’imagine que l’argument de « je n’étais pas heureuse » n’y change strictement rien ? » Absolument rien, c’était même très anecdotique pour ma mère. Mais finalement je me demandais si je n’avais jamais été heureuse avec Luke. On avait certes eu des bons moments, mais est ce que j’avais été heureuse ? Encore une réponse à laquelle je n’aurai sûrement pas de réponses. « Evidemment que non, elle m’a sorti tout un tas d’arguments, de conseil pour sauver mon mariage. Il n’y a que ma mère qui voulait le sauver au final » Mon père n’avait pas cherché à s’en mêler et je ne pourrais jamais assez le remercier pour cela. Par contre les raisons pour lesquelles ont avaient divorcé c’était une autre histoire et je n’étais pas prête à le dire à Maximilian. Même si je l’appréciais beaucoup, même si j’aimais sa compagnie il n’avait pas forcément besoin de savoir ça. « Au moins, ça à le mérite d’être clair » Ce n’était pas contre lui, c’était juste quelque chose de difficile à partager. Surtout que même mes parents n’étaient pas au courant. Juste Eliza et c’était bien assez. Parce que je savais qu’avec Eliza je n’avais pas les regards de pitié et surtout si un jour elle tombait enceint je savais qu’elle ne se sentirait pas gênée par rapport à moi, et surtout je serais la plus heureuse du monde pour elle.
Tout comme j’aurai pu être heureuse pour mon frère si seulement il ne nous avait pas abandonné de la sorte. Maximilian n’aurait que ma version de l’histoire, jamais on ne pourrait entendre celle de Lukas, mais oui il m’avait abandonné et oui je lui en voulais encore. Même si j’allais régulièrement sur sa tombe parce qu’il me manquer, il y avait beaucoup trop de rancoeur et de regret. « Je vois … Je dois bien avouer qu’à ta place, j’aurais réagi de la même façon. Tu as une idée de la raison pour laquelle il a agit de la sorte ? » Même s’il n’était pas d’accord avec ma réaction, cela n’aurait rien changé. « Non aucune, il est juste parti du jour au lendemain sans un mot » Aucun appel, ou message n’avait réussi à lui faire changer d’avis, ni même mon mariage. Le jour où j’aurai eu le plus besoin de lui, il n’était pas venu, finissant de m’achever et de me rendre encore un peu plus froide envers les autres. « Tu sais, je ne sais pas si ça peut te consoler, mais Georgiana aussi se demandait pourquoi il ne vous avez jamais présenté et pourquoi il ne vous avait jamais dit qu’il était marié. Elle aussi était en colère contre lui, même si elle laissait penser le contraire » C’était gentil à lui de dire cela, mais ça ne me faisait ni chaud ni froid. Même si sur les derniers moments à Cap Harbor j’avais réussi à tolérer sa présence, son avis n’avait aucun impact sur moi. « Elle était peut-être en colère, mais le résultat reste le même. » A mon sens elle m’avait tout simplement volé les derniers instants avec mon frère. Je n’avais même encore jamais eu le courage de regarder la vidéo de leur mariage. J’avais beau être forte, je ne savais pas si je l’étais tant que ça. Peut-être un jour j’appellerais Eliza pour regarder avec moi. Eliza qui était aussi têtue que moi, qui pouvait se montrer aussi froide, mais qui était beaucoup plus douce, beaucoup plus altruiste. « Pourtant je te trouve très douce » Je rigolais malgré moi. C’était facile, et j’acceptais sans soucis cette petite moqueries.

Parler de soi, c’était fatiguant et je n’aimais pas vraiment cela, alors il était temps que les rôles s’inversent. C’était à son tour de me parler de lui, j’étais curieuse de savoir pourquoi il avait choisi de s’exiler ici plutôt qu’ailleurs. « Je pense que la majorité de ce qu’il y a à savoir, tu le sais déjà » Oui je le savais, mais sur internet tout n’était pas bon à prendre. « J’ai un peu trouvé tout et son contraire sur internet » Et je préférais qu’il me raconte les choses lui même. « Et le reste, tu l’as appris » Voilà qui ne satisfaisait pas vraiment ma curiosité, mais j’acceptais. Par contre j’étais surprise de sa volonté d’avoir voulu jouer ici. J’étais complètement incompétente dans le domaine, il pouvait me raconter ce qu’il voulait je n’y comprenais pas grand-chose en sport, mais au moins il avait essayé, il n’aurait pas de regret à avoir à ce niveau. « Tu regrettes cette période où tu étais reconnu par tout le monde ? » Au moins ce soir il avait pu remarquer que sa côté de popularité était toujours au top. Le serveur serait capable d’enlever sa veste pour que Maximilian marche dessus. Je ne ferais sûrement pas la même chose, par contre après le restaurant, j’avais très envie qu’il vienne terminer la soirée chez moi, sa réaction était plutôt pas mal aussi. « J’avais oublié que tu n’hésitais pas à exprimer tes désirs » Pourquoi s’embêter à faire des remarques subtiles quand on pouvait directement aller droit au but ? « Ce qui n’a pas l’air de te déranger » Sauf si je me trompais lourdement, il en avait envie et moi aussi. Alors pourquoi se retenir ? « Mais ça me plaît. Et ça me plairait d’aller boire un verre chez toi » Voilà qui était bon à savoir, je pouvais maintenant terminé mon plat dans la plus grande tranquillité. J’aurai pu m’amuser un peu aussi, lui faire du pied sous la table, mais ce n’était pas mon style. Vraiment cette soirée me surprenait de bien des manières. « Dessert ? » Ce qu’on venait de manger était délicieux et la gourmande que j’étais avait très envie de regarder la carte des desserts, mais cela serait pour une prochaine fois. « Peut-être la prochaine fois. Je dois t’avouer que j’ai très envie de rentrer » J’avais envie de Maximilian et je ne lui cachais pas. Je faisais même signe au serveur pour qu’il vienne nous apporter l’addition. Si j’avais l’espoir de payer la moitié du repas, Maximilian m’en dissuada rapidement et après m’avoir aidé à mettre mon manteau tel un gentleman, j’étais contente de pouvoir sortir d’ici à son bras. Avant d’entrer dans la voiture je n’hésitais d’ailleurs pas à l’embrasser. « Merci pour cette soirée » Même si elle était loin d’être terminée. Le meilleur restait à venir.





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