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Take a bite of my heart tonight (Paul)

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Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Dim 7 Oct - 19:40 )


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Take a bite of my heart tonight
Devoir laisser son fils à Peter, c’est encore difficile pour Joan. Comme n’importe quelle autre maman, elle ressent un pincement au cœur à chaque fois qu’elle doit passer une soirée sans son bébé. Elle fait confiance à Peter, pourtant. Le jeune homme l’a surprise à bien des égards, notamment en étant incroyablement présent pour William. Régulièrement, il demande à passer du temps avec le petit garçon, et à chaque fois que Joan les voit tous les deux, elle ne peut pas s’empêcher de sourire. Aussi petit soit-il, Will reconnaît très bien le visage de son père. Et Joan, elle a le cœur gonflé de bonheur lorsqu’elle entend son fils gazouiller pour manifester toute la joie qu’il peut ressentir à l’idée d’être avec son papa. Tout comme ça l’émeut de voir que Peter prend son rôle de père au sérieux. Étant donné tous ces points positifs, ça ne devrait pas l’inquiéter le moins du monde de confier la garde de William à son ex petit-ami. En théorie, du moins. En pratique, c’est autre chose. Joan ne se l’explique pas, elle ne supporte pas d’être loin de William. Il lui paraît si petit et si fragile qu’elle ressent le besoin de garder un œil sur lui en permanence. Au final, c’est son instinct maternel qui lui rend la vie dure. Elle ne sait pas comment gérer ses émotions lorsque le moment vient de laisser Peter et William tranquille. Si elle était toujours avec le père de son enfant, la situation serait différente et probablement moins compliquée. Même si elle ne regrette en rien cette rupture avec Peter, même si elle reste intimement convaincue qu’ils sont mieux ainsi, ça ne l’empêche pas d’être affectée négativement. À chaque fois que son bébé est avec son père, que ce soit pour une heure ou une journée, le moral de Joan tombe dans ses chaussettes.

Contre sa volonté, elle finit par quitter la maison de Peter, non sans avoir déposé une multitude de baisers sur le front de son fils. Elle retient ses larmes, tout en courant jusqu’à sa voiture pour éviter d’être totalement trempée à cause de la pluie. Elle tente de relativiser en pensant à la soirée qu’elle s’apprête à passer en compagnie de Paul. Pour une fois, elle ne se morfondra pas sur son canapé. Elle se dit que ça peut leur faire beaucoup de bien d’être juste tous les deux, sans avoir à se préoccuper de William. Bien que dans le fond, Joan soit incapable de rester deux minutes sans penser à son fils au moins une centaine de fois. La jeune femme s’impatiente néanmoins de retrouver son petit-ami. Elle se gare devant l’immense maison de l’ancien basketteur et entre sans prendre la peine de sonner. Il pleut, elle n’a pas le temps d’attendre sur le pas de la porte. De toute façon, Paul est maintenant habitué à ses entrées par surprise. Elle retrouve le brun dans la cuisine, qu’elle encercle de ses bras pour un câlin réconfortant. « C’est à cause de toi qu’il pleut. » Qu’elle dit en marmonnant. « Tu cuisines. » Ça la fait sourire malgré tout, de voir le jeune homme derrière les fourneaux. Elle se hisse sur la pointe des pieds pour déposer un long baiser sur les lèvres de Paul, après quoi elle se débarrasse de sa veste. « Tu as besoin d’aide ? » Elle est prête, Joan. Étonnamment, son petit-ami tient à préparer le dîner tout seul. Elle lève les deux mains en l’air en signe de capitulation. « D’accord. Dans ce cas, je t’emprunte ta douche. » Parce qu’elle a horriblement froid. L’été se termine un peu trop tôt à son goût.

Sous la douche, Joan se laisse envahir par une multitude de pensées négatives. L’absence de son fils, sa séparation avec Peter, sa situation financière critique, son manque de revenu, son invasion chez Evan… Il n’y a rien qui va. Elle ne sait pas si c’est le fait de passer une soirée sans William qui la fragilise, ou si sa joie de vivre était déjà abîmée depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Toujours est-il que ça ne va pas, et ça se voit sur son visage. Lorsqu’elle observe son reflet dans le miroir de la salle de bain, elle essaye durement de reprendre contenance. Elle ne veut pas inquiéter Paul, elle ne veut pas non plus gâcher leur soirée. Alors elle colle un grand sourire sur son visage et ravale ses larmes une nouvelle fois. Elle pense à tout ce que Paul lui apporte, à tout ce qu’elle peut ressentir lorsqu’elle est avec lui, et sort finalement de la salle de bain en pyjama. Joan regagne la cuisine, où le jeune homme semble toujours concentré. « T’es sûr que tu n’as pas besoin d’aide ? J’aime pas te regarder faire. » Dit-elle en se collant à lui. Joan le pot de colle, bonjour.
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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Lun 8 Oct - 21:22 )






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Aujourd'hui je me sentais incroyablement frustré. Sous prétexte que l’eau avait fait des dégâts dans la salle de basket on m’y avait refusé l’accès. Et comme il pleuvait des cordes aujourd'hui je ne pouvais même pas prétendre faire un joli entraînement dehors. Qu’on se le dise mes joueurs étaient les plus heureux, ils avaient un moment de répit. Seulement j’estimais que ce n’étais pas comme celà que j’allais gagner le championnat cette année. Alors d’accord ce n’était de la faute de personne, mais j’étais triste et j’allais même bouder en salle des profs avec Calie et Riley. Je racontais les derniers potins que j’avais entendu, et pourtant je me faisais presque jeter dehors par les filles, outrée que je sois encore au lycée alors que rien ne me retenais ici. “Mais qu’est ce que je vais faire tout seul chez moi ?” Toutes mes tactiques étaient au point, j’avais pas de lessive a faire et non vraiment je me sentais fort dépourvu et effectivement la bise était déjà venu vu le temps qu’on avait en ce moment. “Fait la sieste, regarde une série ou prépare le repas pour ta copine. C’est pas les choix qui manquent” Riley approuvait fortement les idées de notre prof d’allemand et je devais avouer que préparer un bon repas pour Joan ça me séduisait. Surtout que connaissant mes compétences en cuisine elle ne pourrait pas s’y attendre et la surprise serait totale. “Vous êtes géniale, mais si demain j’arrive sans sourcils ça sera de votre faute” . Je saluais rapidement les filles avant de récupérer mes affaires.

Le plus dur maintenant était de savoir ce que j’allais bien pouvoir préparer et pour ça j’avais besoin de l’aide de ma mère. Elle voulait déjà venir chez moi pour tout faire à ma place et j’ai du lutté pour obtenir d’elle des conseils uniquement par téléphone. J’étais un homme maintenant et je devais apprendre à faire la cuisine sans compter sur les plats que ma mère venait régulièrement cacher dans mon congélateur. On était quand même d’accord qu’il fallait que je fasse une recette rapide et pour elle le lieu était encore que je fasse du poulet et que je l’assaisonne avec plein de petites herbes sympathiques. Elle me balançait même une recette qu’elle avait trouvé sur Internet pour que ce soit plus simple pour moi. Ma mère était une sainte. Je regardais rapidement la recette en question et me faisais une liste mentale de tout ce que j’avais besoin d’acheter. J’aurai voulu me lancer dans une recette beaucoup plus élaboré, mais vu mes talents c’était sûrement mieux que je commence doucement. Un jour je prendrais des vrais cours de cuisine et j’allais devenir un vrai pro. En attendant j’y allait étape par étape.

En rentrant à la maison je m’attaquais toute de suite à la réalisation de la recette parce que si c’était indiquait 20 minutes de préparation je savais que j’aurai besoin de beaucoup plus. En tout cas je faisais cela avec beaucoup de minutie, relisant plusieurs fois la même ligne pour être sûr de ne pas faire de bêtises. J’allais m’attaquer à l’étape la plus importante, la découpe du poulet, quand Joan faisait son entrée chez moi et j’étais plus qu’heureux de l’accueillir dans les bras. « C’est à cause de toi qu’il pleut. » Depuis quand j’étais devenu le dieu de la pluie ? « Tu cuisines. » Je ne pouvais pas vraiment lui donner tort sur ce point. [Colo=steelblue] “Je suis un homme plein de surprise” [/color] J’espérais surtout sur cela allait comestible. « Tu as besoin d’aide ? » Je secouais négativement la tête. Joan serait capable de rajouter du pesto partout juste pour le plaisir de vivre. “Non ce soir c’est moi qui fait tout” Et elle avait pas le droit de râler. « D’accord. Dans ce cas, je t’emprunte ta douche. » Avant qu’elle ne parte de la cuisine, je l’attrapais par la main pour lui voler un baiser. Voilà maintenant j’étais un homme heureux et je pouvais la laisser filer.

Le temps que Joan puisse prendre sa douche, j’avais réussi à couper le poulet tout bien comme il fallait et le mettre à cuire dans ce qui allait être la sauce normalement. Il y avait plein d’épices et aussi étonnant que cela puisse paraître, ça sentait bon. J’étais tellement concentré que je n’avais pas entendu la jolie brune arriver, jusqu'à je sente son corps contre le mien et naturellement je passais un bras autour d’elle. « T’es sûr que tu n’as pas besoin d’aide ? J’aime pas te regarder faire. » J’étais même certain. “Si tu veux tu peux nous servir un verre de vin en attendant que ça finisse de cuire” Je n’étais peut être pas un pro, mais je savais que si le poulet était encore rosée alors c’était pas assez cuit. “T’as passé une bonne journée ? T’as l’air fatiguée” En même temps avoir un enfant ce n’était pas de tout repos et même si William était adorable, je voulais bien croire que ce n’était pas tout les jours facile. Je regardais Joan à la recherche d’un indice et je passais finalement un doigt entre ses doigts pour effacer cette petite ride qui apparaissait quand elle pensait a trop de choses en même temps. “Raconte moi donc ce qui te tracasse” Peut être que son problème avait une solution facile, ou alors





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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Dim 14 Oct - 0:36 )


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Joan retrouve son petit-ami dans la cuisine, en pleine préparation du dîner. Bien qu’elle ne doute absolument pas de ses talents, le voir évoluer dans cet univers qu’est celui de la cuisine la surprend. Joan n’ira certainement pas vérifier, mais elle suppose que le frigo du jeune homme est entièrement rempli de bons petits plats préparés par les soins de sa mère. Sauf erreur de sa part, passer des heures derrière les fourneaux à préparer un repas ne fait pas partie de ses passions non plus. Pourtant, ce soir, il change ses habitudes. Même si elle l’accuse d’être à l’origine du temps pluvieux, elle est ravie de le voir cuisiner. C’est vrai qu’il est plein de surprises, cet homme. Ça la trouble un peu, d’ailleurs. Parce qu’avant d’être son petit-ami, il est son meilleur ami. Ils se connaissent depuis des années et se voient quasiment tous les jours. Elle connait tout de lui et il connait tout d’elle. En ce sens, elle pensait bêtement que plus rien ne pouvait la surprendre au sujet de Paul. Force est de constater qu’elle s’était trompée. Il y a encore beaucoup de choses qu’elle ignore au sujet du brun, il lui reste beaucoup à découvrir. Sans doute qu’à l’inverse, Joan peut encore l’étonner à quelques détours. Peut-être pas ce soir, cela dit. La fatigue et le mauvais temps, ce n’est pas un combo gagnant pour les bonnes surprises. Gentiment, Joan propose son aide et gentiment, Paul refuse. Adorable comme elle est, la jeune femme pourrait insister davantage. Sauf qu’elle apprécie l’idée d’être choyée et de toute façon, elle ressent le besoin d’être seule un instant. Donc elle décide d’en profiter pour prendre une douche, essayant d'utiliser ce temps pour évacuer toutes les pensées négatives qui l’oppressent. Ça ne fonctionne que quelques secondes, à peine.

Joan, c’est un véritable rayon de soleil. Un petit bout de femme jovial, qui n’insuffle que joie et prospérité. On n’a pas l’habitude de la voir triste, et surtout pas abattue par la vie. Généralement, elle s’efforce de chasser son pessimisme dès lors qu’il pointe le bout de son nez. Alors quand ça ne va vraiment pas, on le remarque rapidement. Quand bien même elle voudrait profiter de sa soirée avec Paul au maximum, elle sait d’emblée que ses plans risquent d’être compromis. Ce soir, elle se sent submergée par une flambée d’émotions négatives et elle ne sait pas vraiment pourquoi. Du moins, elle sait ce qui la chagrine, mais elle ne sait pas pourquoi tout son mal-être remonte à la surface ce soir, alors que tous les éléments sont réunis pour qu’elle puisse passer un bon moment. Le fait de devoir passer la soirée loin de son fils a certainement toute son importance, on ne va pas se mentir. Même si elle voudrait aller bien, elle n’y arrive pas. Ça ne va pas, et ça se voit dans son regard, ça se sent dans sa voix, ça se remarque dans son attitude. Il y a quelque chose qui l’étouffe, quelque chose de lourd et de démoralisant. Comme un véritable poids physique qui lui tombe sur le corps. Elle cherche du réconfort auprès de Paul, se collant à lui comme un koala à son arbre. Joan propose une nouvelle fois son aide, et l’ancien joueur de basket lui confie l’importante mission de servir deux verres de vin. La brunette s’en charge aussitôt, après avoir déposé un bref baiser sur la joue de son petit-ami. Pendant qu’elle débouche la bouteille de vin, il la questionne sur sa journée, soulignant ses traits fatigués. Cette simple question lui donne les larmes aux yeux. Joan, elle ne fait rien de ses journées. Elle consacre tout son temps à William, consciente de la chance qu’elle a de pouvoir passer autant de temps avec son fils. Le souci, c’est que son affaire marche au ralenti. Et elle aimerait pouvoir travailler normalement, comme tout le monde autour d’elle. Oui, elle est fatiguée. Mais pas physiquement. Cette fatigue qu’elle ressent, elle est avant tout morale.

Dans un premier temps, Joan affiche un sourire et hausse les épaules, l’air de dire oui je suis fatiguée, mais j’ai passé une bonne journée. Puis finalement, Paul a raison d’elle. Un simple geste suffit à faire céder toutes ses barrières. Joan abandonne les verres et la bouteille de vin, pour aller se réfugier dans les bras de Paul. Elle s’accroche littéralement à lui, empoignant son T-shirt avec toute la maigre force dont elle est capable. La tête posée contre le torse du jeune homme, elle éclate en sanglots. C’est à la fois violent et incontrôlable. Elle sait que Paul va s’inquiéter, et étant donné son état actuel, il y a de quoi. Pourtant, elle s’en veut parce qu’elle pleure comme si quelqu’un était mort dans sa famille alors que ce n’est pas du tout le cas. Les larmes coulent sur ses joues durant plusieurs minutes. Ça lui fait un bien fou, de laisser tout ça sortir une bonne fois pour toutes. Lorsqu’elle s’en sent enfin capable, Joan brise le silence. « Pardon… Je crois que j’ai ruiné ton T-shirt. » Elle se recule un peu, relâchant son emprise, et s’essuie les yeux. Joan parvient à sourire au travers de ses larmes, essayant de rassurer Paul. Elle tremble tellement elle est fragile. Si ça tenait qu’à elle, elle se blottirait de nouveau dans les bras du jeune homme pour pleurer encore un peu. « Le poult ! » Dit-elle subitement, alertée par l’odeur de viande brûlée. La jeune femme s’éloigne de Paul et sauve la cuisson des morceaux de poulet comme elle le peut. Et évidemment, elle se confond en excuses.
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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Mar 16 Oct - 21:24 )






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Si depuis longtemps j'étais devenu un adepte du Thermomix – et je pouvais dire merci à Ophelia pour cela – on ne pouvait pas dire que la cuisine était devenu mon domaine pour autant. Et oui, je ne considérait pas le thermomix comme étant de la cuisine. C'était un robot qui faisait tout à ma place, il gérait la cuisson, les pesées et tout ça. La seule chose que je devais gérer c'était la découpe des légumes, et encore même ça, des fois je faisais au petit bonheur la chance. Ce soir, j'avais voulu faire différent, j'avais voulu improviser et surtout je voulais impressionner Joan. Je voulais lui montrer qu'elle pouvait compter sur moi et que même si je n'aimais pas vraiment ses pâtes au pesto, je faisais en sorte que ça ne soit pas toujours elle qui fasse les repas quand on se retrouvait. Surtout que j'avais eu toute l'après midi pour préparer ce repas. Alors oui, Je pouvais l'avouer, plus d'une fois j'ai été tenté de décongeler un plan de ma mère et faire croire que c'était moi qui avait cuisiné. Encore maintenant la tentation était forte. Heureusement j'étais encore capable de réfléchir. En plus de me connaître, Joan connaissait aussi la cuisine de la mère McMahon et je n'aurai pas pu la tromper aussi facilement.
Je voulais tout faire tout seul, mais je n'avais pas hésité à téléphoner à ma mère de nombreuse fois pour être sûr d'être dans la bonne direction. Je lisais tous 50 fois et quand je ne comprenais pas j'appelais à l'aide. Je n'osais imaginer la tête de Mark et Elsa en me voyant actuellement. C'était sûrement une première depuis de nombreuses années. Ce qui me faisait particulièrement rire aussi, c'était les messages de Riley et Calie pour savoir si j'étais toujours vivant, si ma maison n'avait pas brûlé et surtout si je m'en sortais. Plus d'une fois j'avais envie de dire non, mais je faisais l'homme fort. J'aimais beaucoup les potins, mais je ne voulais pas être l'acteur d'une rumeur. Même si j'avais des doutes sur le fait que ça puisse faire parler de savoir que je ne savais pas cuisiner. En tout cas Joan s'en foutait. Puis surtout je pourrais me sentir fier de moi, et j'espérais que Joan le serais aussi. Et en l'entendant faire son entrée chez moi et en sentant ses lèvres contre les miennes j'étais déjà le plus heureux des hommes. J'avais l'impression que plus jamais je ne pourrais me lasser de ces sensations qu'elle faisait naître en moi à chaque fois qu'elle faisait son apparition.

Je savais que refuser son aide allait embêter Joan, mais ce soir je voulais pouvoir être fier de moi en ayant faire la cuisine de A à Z sans l'aide de personne. Par contre je n'étais pas contre un verre de vin, alors si l'envie lui en prenait elle pouvait nous servir à boire. Pourtant en la voyant, j'avais l'impression qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Je connaissais Joan par coeur. Je connaissais toutes les mimiques qui la caractérisait. Quand elle était stressé son visage parlait pour une elle d'une certaine manière, pareil quand elle était triste. Ce soir ce n'était pas vraiment de la tristesse, elle était contrarié par quelque chose. Le pli qui s'était formé entre ses yeux parlé pour elle et dans un geste affectueux, avec ma main j'avais voulu l'effacer. J'étais loin d'imaginer que j'allais déclencher une telle réaction.
A la seconde où j'avais fait ça, Joan avait commencé à pleurer et s'était réfugié dans mes bras. Ce n'était pas uniquement des larmes de fatigue parce que la journée avait été longue, non là j'avais l'impression que c'était beaucoup plus important et je devais avouer que je me sentais impuissant. Essayer de comprendre ou parler maintenant ne servirait à rien, alors je refermais mes bras sur elle et lui caressait le dos dans des gestes que j'espérais apaisant. Je ne savais pas combien de temps cela faisait que Joan était en train de pleurer et cela me briser le coeur de la voir dans cet état, mais je ne brisais pas ce moment. Elle en avait besoin et quand elle se sentirait prête, voire un peu mieux, elle parlerait. En attendant j'étais juste là pour elle. « Pardon… Je crois que j’ai ruiné ton T-shirt. » Honnêtement, mon tee-shirt ce n'était pas ce qu'il y avait de plus important à l'heure actuelle. « C'est pas comment si j'en avais des tonnes dans mes armoires » J'étais même tenter de l'enlever tout de suite pour la laisser admirer mon corps de Dieux grec, mais ce n'était pas vraiment le moment. « Tu te sens un peu mieux ? » J'étais prêt à tout écouter à l'instant même, mais elle fut alerter avant moi par ce qui se passait dans la cuisine.  « Le poulet ! » Maintenant qu'elle le disait, effectivement l'odeur aurait du m'alerter avant, mais non, j'étais beaucoup trop novice pour cela et sans Joan, pas de toute que tout aurait véritablement cramé. « Tu crois que c'est encore mangeable ? » Sinon tant pis, je prendrais cela comme un signe que je ne devais jamais faire de véritable cuisine. « On va décongeler un plat de ma mère et pendant que ça réchauffe tout doucement, tu vas me raconter ce qui va pas. Ça te vas comme plan? » De toute façon, je ne lui laissait pas vraiment le choix. Et je ferais un petit-ami et surtout un ami horrible si je la laissait dans cet état.





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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Jeu 18 Oct - 18:58 )


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Plus que jamais, Joan a besoin d’être réconfortée. Elle a aussi besoin de lâcher ses larmes, qui menacent de tomber toutes les trente secondes. Elle qui voulait éviter de pleurer devant son petit-ami, c’est raté. Elle ne comprend pas plus que Paul ce qu’il se passe. Il lui suffit d’une remarque anodine et d’un geste tendre pour qu’elle laisse tomber toutes ses barrières. Accrochée à Paul, la jeune femme pleure comme un bébé. Quand bien même elle voudrait s’arrêter, elle n’y arrive pas. Donc elle laisse les larmes dévaler ses joues, rassurée de sentir les bras de Paul autour d’elle. Elle n’oublie pas qu’avant d’être son petit-ami, il est son meilleur ami. Sa présence l’a toujours énormément apaisée. Et puis il trouve toujours les mots pour la faire sourire. Cet homme est parfait, et si elle en avait déjà conscience avant de sortir avec, elle ne peut que s’en rendre compte davantage. Durant plusieurs minutes, elle bloque son cerveau. Elle évacue simplement ce qu’elle se retient d’extérioriser depuis plusieurs jours, sans réellement savoir si ça lui fait du bien ou non. Pour le moment, elle se sent surtout très mal. Lorsqu’elle s’en sent finalement capable, Joan se recule et s’excuse. Elle dit être désolée pour le tee-shirt du jeune homme alors qu’en réalité, elle est principalement désolée d’avoir éclaté en sanglots dans ses bras. Ça ne fait que créer de l’inquiétude inutile et elle déteste ça. Joan sourit un peu à sa remarque. Si elle était en forme, elle plaisanterait certainement sur le fait qu’il possède bien plus de vêtements qu’elle. Le cœur n’y est pas, malheureusement. Gardant une main posée sur le torse du brun, elle essuie ses yeux humides de l’autre. Elle sent les larmes qui coulent encore, mais ça reste léger. La tempête est passée, visiblement. Paul s’inquiète de savoir si elle se sent mieux, et alors qu’elle voudrait répondre, l’odeur du poulet cramé la ramène sur terre.

Joan retire la poêle du feu, attristé de constater la couleur noire des morceaux de poulet. Si Paul n’avait pas été occupé à la garder dans ses bras, il aurait pu sauver le poulet. Et oui, Joan est fragile au point de vouloir pleurer à cause d’un repas raté. « C’est de ma faute… » Dit-elle avec une petite moue triste. « Je suis désolée pour ça aussi. » Joan ne serait pas Joan si elle n’excusait pas pour tout et n’importe quoi. La brunette repose la poêle sur le feu désormais éteint et se tourne vers Paul. « Je pense que c’est mangeable oui, mais pour le goût… J’ai un doute. » Joan ne sait pas quoi faire dans cette cuisine. Pour une fois que son petit-ami cuisinait… Et c’était très certainement pour lui faire plaisir. Elle se sent vraiment nulle. Paul ne se laisse pas abattre pour autant. Il ne tarde pas à proposer un plan B, qu’elle accepte volontiers. Finalement, ils ne pourront jamais se passer de la cuisine de belle-maman. « Les légumes sont toujours bons ! Peut-être qu’on peut se contenter de ça, sinon ? » Elle propose ça en grimaçant, véritablement navrée. « Pardon, Paul. » Voilà. Encore une petite excuse pour la route. Le jeune homme l’abandonne deux minutes, le temps d’aller chercher un nouveau plat dans le congélateur. De son côté, elle jette les morceaux de poulet noirs à la poubelle et lave la poêle. Lorsque Paul revient avec un plat de lasagnes, elle décide de conserver les légumes dans une boîte en plastique. Elle ne veut pas jeter toute sa cuisine à la poubelle non plus, et tant que les légumes sont sains et saufs, ça serait idiot de s’en débarrasser. Silencieusement, elle reprend le service du vin et entreprend la préparation d’une sauce à salade.

Le plat de lasagnes étant dans le four, Paul et Joan s’installent dans le salon. Ils sont à peine assis que la jeune femme se blottit dans les bras de son petit-ami, enfouissant son visage dans son cou. Elle le serre de toute ses forces, parce qu’elle a besoin de beaucoup d’affection. « Je suis chiante, je sais. Ça faisait partie du contrat. » Qu’elle lâche pour se défendre. Il voulait qu’elle lui dise ce qu’il ne va pas, et plus elle y réfléchit, moins elle sait par où commencer. Du coup, elle ne fait que se blottir un peu plus contre Paul. « Avant qu’on parle de choses déprimantes, j’ai besoin d’un câlin et d’un bisou. Il pleut, j’ai froid et le poulet est mort. » Joan a de très bons arguments pour mériter son câlin. Elle se redresse un peu pour déposer un baiser sur les lèvres du jeune homme. Elle décide qu’il lui doit un deuxième, puis un troisième bisou. Voire même un quatrième. « Je peux avoir des papouilles ? » Qu’elle demande timidement. Quitte à abuser, autant qu’elle le fasse dans les règles de l’art.
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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Dim 21 Oct - 10:54 )






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Voir Joan aussi fragile, aussi mal en point m'inquiétait beaucoup trop. Craquer de la sorte ne lui ressemblait pas vraiment. Joan était une personne qui arrivait toujours à voir le bon côté des choses, c'était une personne solaire qui arrivait à sourire à tout moment, essayant de s'accrocher à ce qui allait bien. Aujourd'hui de toute évidence elle n'y arrivait plus et je me sentais un peu coupable de ne pas l'avoir remarqué avant. Elle avait peut-être ruiner mon tee-shirt, mais la machine à laver réussirait à faire face à cela. Surtout que j'avais beaucoup trop de tee-shirt, peut-être que je devrais en utiliser certain comme chiffon. C'était quelque chose à quoi je devrais réfléchir plus tard, pour l'instant je voulais juste savoir si Joan se sentait un peu mieux d'avoir lâcher prise, d'avoir pleurer. Réponse que je n'aurai pas tout de suite, parce que l'odeur du poulet venait de l'alerter et malheureusement on pouvait dire qu'il était foutu. Quand c'est noir, c'est cuit. Et aussi immangeable.  Pauvre petit poulet qui ne pourrait pas remplir sa destinée. Ou alors un signe de l'univers pour me dire d'arrêter tout de suite de faire des plats un peu trop élaboré pour moi. « C’est de ma faute… » Ce n'était la faute de personne. « Je suis désolée pour ça aussi. » Je m'approchais d'elle pour déposer un baiser sur son front. « Cesse de t'excuser, c'est juste du poulet c'est pas grave » Puis si j'avais été plus rapide aussi dans mon exécution de la recette on aurai pu éviter tout ça, mais tant pis. Je me demandais quand même s'il on pouvait récupérer quelque chose. Peut-être que tout n'était pas bon à jeter. « Je pense que c’est mangeable oui, mais pour le goût… J’ai un doute. » Manger quelque chose de carboniser ce n'était pas vraiment l'idéal. On avait plus qu'à dire adieu au poulet et bonjour au plat de ma mère. C'était peut-être même mieux au final. « Les légumes sont toujours bons ! Peut-être qu’on peut se contenter de ça, sinon ? » On pourrait oui, mais décongeler un plat de ma mère me tentait quand même beaucoup plus que des légumes. « Non t'inquiète, je vais fouiller et nous trouver le repas parfait » Avec un peu de chance elle était venu dans la semaine pour remplir mon congélateur. « Pardon, Paul. » Je balayais ses excuses en l'embrassant avant de partir à la chasse au plat. Ma mère en avait mis tellement dans un espace si réduit que je ne savais pas sur quoi me décider. Il y avait beaucoup trop de choix et finalement je finissais par fermer les yeux et prendre le premier qui me tombait sous la main. Le hasard avait décidé que ce soir on mangerait des lasagnes au saumon. Voilà qui me semblait absolument parfait pour un plan B.

Après avoir mis les lasagnes au four, j'entraînais Joan dans le salon. S'il elle avait besoin de parler, autant le faire en étant confortablement installé, et après qu'elle se soit blotti contre moi, je resserrais mon étreinte autour d'elle. Avant qu'on aille dormir je voulais que Joan se sente mieux, je voulais la voir sourire et je mettrais tout en œuvre pour cela. « Je suis chiante, je sais. Ça faisait partie du contrat. » Je rigolais doucement, ce n'était pas vraiment une surprise, j'avais accepté ça depuis qu'on était amis. « Tu es chiante seulement quand tu me forces à manger des pâtes au pesto, sinon le reste du temps ça va » Pas que je n'aimais pas le pesto, mais en fait si je n'aimais pas. Le basilic et moi on arrivait à se supporter à petite dose seulement. « Avant qu’on parle de choses déprimantes, j’ai besoin d’un câlin et d’un bisou. Il pleut, j’ai froid et le poulet est mort. » Tout ce qu'elle voulait, je n'étais pas celui qui allait se plaindre. « Tu crois qu'un seul bisou ça sera suffisant ? » Moi je pensais pas, et de tout évidence Joan non plus. A chacun de ses bisous je souriais un peu plus. Même quand elle était triste, elle était adorable. « Je peux avoir des papouilles ? » Avec tout les arguments qu'elle avait sorti pour un bisou, elle pouvait avoir des papouilles sans problèmes. « Parce que tu as vraiment besoin de demander ? » Tête sur mes genoux, j'attendais qu'elle soit parfaitement installé pour commencer à faire glisser mes doigts dans ses cheveux. « En plus comme je suis un gars hyper coordonné, je peux te fais des papouilles sur la tête et sur le bras en même temps. C'est pas fabuleux ça » Je dirais même que j'étais l'homme parfait, mais après c'était à Joan de juger. « Si tu veux pas en parler tout de suite, je peux te raconter les derniers potins du lycée. » Depuis la rentrée il s'était passé beaucoup trop de choses. J'avais l'impression d'être dans les feux de l'amour, c'était génial. « Ou alors te dire que j'ai eu la visite de Peter au lycée cette semaine » Visite dont je me serais bien passé, mais au final tout s'était bien terminé. On avait parlé comme les deux adultes qu'on était.




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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Ven 2 Nov - 14:49 )


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Take a bite of my heart tonight
Lorsqu’elle voit l’état désastreux du poulet, Joan se sent horriblement mal. Elle a indirectement ruiné le dîner de son petit-ami, et ça la rend triste. Si elle n’était pas autant à fleur de peau, elle ne réagirait probablement pas de manière aussi exagérée. Mais ce soir, elle est trop sensible pour être indifférente. Un rien pourrait la faire pleurer. Heureusement, Paul gère la situation avec brio. Il relativise, lui fait comprendre qu’il ne s’agit que d’un repas, et trouve un plan de secours. Dans le fond, il a entièrement raison. Ce n’est pas grave, et Joan ne doit pas se flageller pour une histoire de poulet cramé. Après quelques secondes d’absence, le jeune homme revient avec un plat de lasagnes. Il le met dans le four, et le couple se retrouve dans le salon pour un session de tendresse. Joan, elle ne met pas longtemps à se réfugier dans les bras du brun. Ses câlins l’ont toujours apaisée et ce soir plus que jamais, elle en a besoin. Elle assume entièrement le fait d’être pénible, même si ça lui donne envie de se donner des claques. Parfois, elle se trouve beaucoup trop fragile et sensible. Joan, ce n’est pas le genre de femme qui joue les fortes. Elle ne sait pas jouer les fortes. Un rien peut la déstabiliser et la mettre plus bas que terre. Bien que dans la majeure partie des cas elle fasse en sorte de garder son optimisme légendaire, il y a certaines fois où l’optimisme en question fout le camp. Et quand Joan perd son optimisme, c’est son monde qui s’écroule. Elle se sent infiniment chanceuse d’avoir un homme comme Paul dans sa vie, et elle l’est d’autant plus que cet homme possède le statut privilégié de petit-ami. Il trouve toujours quoi dire pour lui arracher ne serait-ce qu’un semblant de sourire. « Prout. Tu aimes les pâtes au pesto. C’est ta conscience qui te manipule et te fait croire que tu n’aimes pas ça. » Pas de chance pour Paul. La jeune femme aime trop les pâtes au pesto pour ne plus jamais en manger.

Ce câlin ne lui paraît pas suffisant pour le moment. Elle réclame aussi un bisou. Mais comme le souligne Paul lui-même, un bisou ne vaut pas dix bisous. Et puis quitte à abuser du jeune homme, elle demande des papouilles, aussi. Sa réponse la fait sourire, et elle ne tarde pas à s’installer comme il faut. Elle ferme les yeux lorsqu’elle sent les doigts de Paul se glisser dans ses cheveux. « Si, je dirais même que c’est merveilleux. Toi aussi, t’es merveilleux. » Elle place son bras convenablement pour lui faciliter un minimum la tâche. Quand elle dit que Paul est merveilleux, elle le pense sincèrement. Elle ne connait personne d’aussi gentil et d’aussi patient. Paul, il vaut tout l’or du monde. Maintenant qu’elle l’a pour elle, elle compte bien le garder jusqu’à la fin de ses jours. Du moins, elle se fait la promesse de tout faire pour. La brunette sourit tandis qu’il propose de raconter les derniers potins concernant le lycée. Ça la ferait toujours rire, ce don qu’il a de tout savoir sur tout le monde. Le connaissant, il ne fait même pas exprès de tout savoir. Elle suppose que le fait d’avoir des collègues féminines l’aide à être au courant des dernières rumeurs. Il lui propose donc de la tenir informée, ou de lui parler de Peter. Parce que Peter et Paul se sont vus, et elle n’était pas au courant. L’annonce a l’effet d’un électrochoc. Elle en oublie les papouilles du jeune homme et se redresse un peu trop vivement. « J’étais partante pour les derniers potins du lycée mais… Peter !? » Elle le regarde droit dans les yeux, cherchant à savoir la manière dont s’est terminée cette entrevue. Cette histoire, ça l’inquiète. Aux dernières nouvelles, l’ex de Joan n’avait pas l’intention de se réconcilier avec Paul.

« C’est lui qui est venu te voir ? » Demande la jeune femme, les sourcils froncés. « Pourquoi il est venu te voir ? Qu’est-ce qu’il voulait ? Et pourquoi tu me dis ça maintenant ? Ça s'est mal passé ? » Elle a un million de questions qui se bousculent dans son esprit. Cette rencontre lui parait tellement improbable que ça la chamboule réellement. « Il ne voulait pas te casser la gueule, rassure-moi ? Non parce qu’avec Peter, je m’attends à tout. Même s’il a vraiment changé depuis la naissance de William. » Peter restera évidemment toujours le même. Mais lui paraît bien plus responsable qu’avant. Peut-être que ce n’est qu’une idée, elle n’en sait rien. Toujours est-il que ce soir, elle lui a confié William, et elle l’a fait en toute confiance.
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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Sam 10 Nov - 15:15 )






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Chiante n'était pas forcément le premier adjectif que j'aurai utilisé pour décrire Joan, encore moins quand elle était dans un état de fatigue comme aujourd'hui. Pour craquer de la sorte, c'était qu'elle en avait quand même gros sur le coeur et je ne pouvais pas lui en vouloir. Puis depuis le temps qu'on se connaissait j'avais appris à vivre avec toutes les facettes de sa personnalités. La seule chose que je n'aimais pas, c'était quand elle me forçait à manger des pâtes au pesto. Je n'aimais pas ça et pourtant régulièrement elle cuisinait ça. L'enfer sur terre. « Prout. Tu aimes les pâtes au pesto. C’est ta conscience qui te manipule et te fait croire que tu n’aimes pas ça. » Mon cerveau allait très bien, merci pour lui et j'étais sûr qu'il ne me manipulait pas. « J'aime les pâtes, mais pas le pesto. La prochaine fois, on peut envisager 2 sauces différentes non ? » Parce que sinon à force j'allais vraiment être malade et cela allait nous rendre triste tout les deux. Et ce n'était absolument pas ce qu'on ce qu'on voulait. Surtout qu'on avait déjà brûler le poulet, alors autant éviter une autre catastrophe culinaire.
Mais plutôt que de se battre pour le pesto, j'étais d'accord pour câliner Joan autant qu'elle le voudrait. De base j'étais une personne tactile, mais depuis que j'étais avec Joan, je l'étais encore plus. Parce que Joan c'était tout simplement un adorable petit chaton qu'on avait envie d'aimer de tout son petit coeur et c'était ce que je faisais et je n'allais certainement pas me plaindre. Je trouvais même qu'un seul baiser ce n'était absolument pas suffisant pour qu'elle se sente mieux, il en fallait au moins 5 voire 10.
Evidemment les baisers n'étaient pas suffisant, et rapidement Joan voulait des papouilles. Je n'était pas une personne difficile et j'adorais lui en faire, même que ma dextérité me permettais de pouvoir jouer avec ses cheveux et même avec son bras. Je me trouvais assez génial pour le coup. « Si, je dirais même que c’est merveilleux. Toi aussi, t’es merveilleux. » Alors je n'aurai pas été jusque là, mais j'acceptais avec plaisir le compliment. « Tu veux pas dire ça à mon équipe, qu'il puisse y croire eux aussi » Même à mon frère et ma sœur, parce que j'avais des doutes sur le fait qu'il puisse penser la même chose, mais c'était une autre histoire.
Même si j'étais curieux de savoir ce qui n'allait pas chez Joan, de connaître ce qui pouvait la mettre dans cet état, je voulais surtout qu'elle se sente mieux, lui faire penser à autre chose alors le plus naturellement je lui proposais de lui raconter les derniers potins du lycée, j'en profitais aussi pour lui glisser que Peter était venu me voir. « J’étais partante pour les derniers potins du lycée mais… Peter !? » Oui Peter, mais en comparaison il y avait quand même les potins du lycée et il y en avait des sacrés depuis le début de l'année. « Oui Peter » Cette annonce avait eu le mérite de la faire réagir et même d'abandonner les papouilles ce que je ne pensais pas possible.

Lui dire que j'avais vu Peter n'allais sûrement pas la rassurer, mais en même temps je ne pouvais pas lui cacher une chose pareille et puis si ça pouvait lui permettre de penser à autre chose le temps de quelques instants, alors j'étais prêt à passer à l'interrogatoire. « C’est lui qui est venu te voir ? » Oui, comme un grand. « Oui il est venu au lycée. Je dois avouer que je n'étais pas préparé à ça » De toute façon voir Peter n'était jamais une partie de plaisir depuis ses premières tromperies avec Joan. « Pourquoi il est venu te voir ? Qu’est-ce qu’il voulait ? Et pourquoi tu me dis ça maintenant ? Ça s'est mal passé ? » Il y avait beaucoup trop de question à la fois, mais alors que je voulais y répondre, Joan en rajouter une couche. « Il ne voulait pas te casser la gueule, rassure-moi ? Non parce qu’avec Peter, je m’attends à tout. Même s’il a vraiment changé depuis la naissance de William. » Si Peter avait voulu me casser la gueule, je pense que j'aurai eu des marques sur le visage, et même si j'adorais les potins, je n'étais pas encore prêt à toucher à du maquillage. « Respire, tout va bien. Je vais bien et Peter va bien aussi » En tout cas si il avait eu un accident, ce n'était pas de mon fait. « Il pensait que j'avais calculé mon coup avec toi et tout ça, alors que non. C'était tellement pas préparé que même nous on était pas prêt » Et pourtant c'était maintenant une évidence. « Je pense qu'il avait surtout peur que je prenne sa place auprès de William, mais je lui ai dit que c'était pas du tout mon intention, que je savais où était ma place et que surtout tu ne laisserai pas ça arriver » Evidemment que je voulais être père un jour, et si William me voyait comme un deuxième père j'en serais sûrement le plus heureux, mais je voulais avoir la chance d'être appelé ''papa''. [color=steelblue] « Mais le plus drôle, il voulait que je ne fasse pas de connerie avec toi. » Ce qui venant de sa part était quelque peu ironique. « Tu vois, aucune raison de t'inquiéter, alors reprends ta place que je puisse continuer à te papouiller » Parce que bon à la base elle devait se détendre quand même.




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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Jeu 15 Nov - 11:55 )


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Parmi toutes les propositions de Paul pour lui remonter le moral, Joan serait partante pour les derniers potins du lycée. Elle adore connaître les dernières histoires d’amour, et elle aime la façon dont son petit-ami les raconte. Ça la fait toujours rire. Sauf qu’il lui parle de Peter, et ça l’intrigue bien plus que les histoires de cœurs de ces pauvres lycéens. Peter et Paul qui discutent, c’est incohérent. Le jour où la jeune femme a annoncé à son ex que Paul était son petit-ami, il lui a fait comprendre qu’il n’aimait pas l’idée. Il lui a aussi fait comprendre qu’il ne portait pas spécialement Paul dans son cœur, et que ça ne serait probablement jamais le cas. Compte tenu des circonstances, elle ne voit pas ce qui aurait poussé Peter à rendre une petite visite à Paul. À moins que ce ne soit pour lui refaire le visage au carré, ce qui risquerait de plonger Joan dans une colère noire. Elle assomme Paul de questions, cherchant tant bien que mal de trouver par elle-même une raison logique à cette rencontre surprise. Elle s’inquiète, aussi. Joan savait que sa relation avec Paul allait compliquer celle avec Peter. Parce que Joan et Peter, c’est une histoire qui a duré cinq ans. Parce qu’ensemble, ils ont donné vie à un petit garçon plein de vie. Parce qu’ils doivent apprendre à construire une nouvelle relation, en passant outre l’ancienne. Peter, ce n’est pas un ex comme un autre. La brunette ne peut pas le zapper, elle ne peut pas effacer son numéro du répertoire de son téléphone et faire comme s’il n’existait plus. Il fera toujours partie intégrante de sa vie, et si c’est difficile pour elle de s’y faire, ça doit l’être encore plus pour Paul. Paul qui doit lui aussi supporter Peter. Et Peter, qui voit la mère de son fils refaire sa vie avec celui qui était autrefois un ami proche. Comment espérer une discussion amicale entre les deux hommes ? Pour Joan, ça paraît impossible. Paul la rassure d’emblée, en lui affirmant que tout le monde va bien. La jeune femme fronce les sourcils, perplexe. Alors ça s’est bien passé ? Est-ce qu’elle doit le croire, ou essaye-t-il simplement de ne pas l’inquiéter ? Le regard plongé dans celui du jeune homme, elle cherche à déceler le moindre indice qui pourrait trahir un mensonge. Mais Paul, il est sincère. Il l’a toujours été. Elle l’écoute jusqu’au bout, assez surprise malgré tout. Ça la touche de voir que Peter la protège toujours, bien qu’ils soient séparés. C’est vrai que c’est un peu la poêle qui se moque du chaudron, étant donné tout ce qu’il lui a fait. Et puis mettre en garde Paul, c’est assez culotté. Joan, elle sait qu’il ne la trompera jamais. Bon, elle disait aussi ça avec Peter. Mais elle connait son meilleur ami, et il n’a jamais trompé qui que ce soit par le passé. Le brun lui demande de reprendre sa place et c’est ce qu’elle fait. Ce n’est pas pour autant qu’elle oublie aussitôt cette histoire. « Quand je lui ai dit qu’on sortait ensemble, je lui ai pourtant dit que ça changerait rien pour William. » Explique-t-elle. « Cet homme est bien plus compliqué que dix femmes réunies. » Est-ce qu’elle est surprise ? Non. Pour avoir partagé cinq ans de sa vie avec Peter, elle sait à quel point cet homme est complexe. Peter, on ne le cerne pas en deux secondes. Il faut du temps et beaucoup de patience, pour le comprendre. « Je suis quand même contente que tu comprennes. » Dit-elle en parlant de William. C’est toujours délicat de faire comprendre à Paul qu’il ne pourra jamais avoir le rôle de père dans la vie de son fils. Si ça peut le rassurer, avoir des enfants avec lui peut facilement faire partie de ses plans. Elle a d’autres choses à penser pour le moment, cela dit. « Même si personne n’est mort, je suis désolée que ça soit aussi compliqué avec Peter. J’espère que tu regrettes pas d’être avec moi pour autant. » Et s’ils en viennent à se séparer à jour, elle ne supporterait pas que ce soit à cause de Peter. « Je savais que ça serait pas simple d’avoir un bébé alors que je me suis séparée de son papa, mais je pensais pas que ça serait aussi dur. » Avoue-t-elle alors, en fermant les yeux. « Je sais que Peter s’occupe très bien de William, mais je peux pas m’empêcher d’être triste dès que je lui laisse. Parce que je suis pas là, et je déteste cette image de famille éclatée. C’est pas ce que je voulais. Tu crois que William sera quand même heureux ? » Parler de cette situation avec Paul, ce n’est peut-être pas une bonne idée. Elle lui avoue à cœur ouvert que sa rupture avec Peter la travaille encore. Mais il est son meilleur ami, après tout. Et s’ils veulent que leur couple fonctionne, ils doivent aussi apprendre à écouter ce qui est dur à entendre. « Et parce qu’on parle maintenant des trucs qui me rendent triste, j’ai plus d’argent et pas de travail. » Techniquement, elle a un travail. Sauf que ce dernier ne lui rapporte quasiment plus rien, alors au final, c’est comme si elle n’en avait pas.
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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Ven 16 Nov - 23:27 )






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Parler de Peter alors que je partager la soirée avec Joan n'était pas vraiment dans mes intentions, mais en même temps je ne pouvais passer cela sous silence, alors j'essayais de lui expliquer le plus naturellement possible cette histoire de visite un peu surprise. Tout s'était bien passé entre lui et moi, mais je me serais très bien passé de cette visite. A une époque j'aurai sûrement était le plus heureux de le voir débarquer à l'improviste au lycée, mais ce temps était révolu depuis qu'il avait trompé Joan et qu'il me donne des conseils pour ne pas faire le con avec elle me faisait doucement rire. Après je pouvais comprendre sa démarche. Au delà d'avoir peur pour Joan, il avait surtout peur pour William. Ce n'était pas la situation la plus facile au monde. Joan et lui avait eu un enfant et maintenant elle était avec moi et il avait peur de perdre son rôle de père. Même si je n'avais plus aucune sympathie pour Peter, que j'aimais William de tout mon coeur, je savais très bien où était ma place. Si c'était difficile pour lui, cette situation l'était autant pour moi.
Dans toute cette histoire, ce qui était le plus drôle à retenir, c'était quand même le fait que Peter voulait me faire la morale sur comment ne pas faire de mal à Joan. Quand on savait ce qu'il avait fait, c'était un peu l'hôpital qui se foutait de la charité. Je n'avais jamais trompé aucune de mes copines et je ne comptais pas commencer maintenant. Surtout pas avec Joan. Je me sentais trop bien à ses côtés pour tout foutre en l'air. Tellement bien que je lui imposait presque de reprendre sa place initial pour que je puisse continuer mes papouilles, ce qu'elle concédait à faire après quelques secondes de réflexions. « Quand je lui ai dit qu’on sortait ensemble, je lui ai pourtant dit que ça changerait rien pour William. » Je haussais les épaules. Le dire était une chose, le croire en était une autre, mais je n'allais pas courir après lui pour qu'il se sente bien dans cette situation. « Cet homme est bien plus compliqué que dix femmes réunies. » Et encore je l'a trouvé gentille dans sa comparaison. « C'est Peter. La simplicité n'a jamais été son fort » Toute sa vie était une suite de complication, alors au final ce n'était pas vraiment étonnant. « Je suis quand même contente que tu comprennes. » Je n'avais pas vraiment le choix, sur ce point Joan avait été très claire dès le début et je savais aussi dans quoi je m'engageais. « Même si je ne le comprenais pas, cela n'aurai rien changé. Quand j'ai choisi de vivre une relation avec toi, je prenais tout ce que cela impliquait » Et je ne le regrettais absolument pas. William était le bébé le plus adorable du monde. Je regrettais juste que ce ne soit pas mon enfant. Mais j'avais l'espoir qu'un jour Joan et moi on puisse avoir des enfants. C'était dans mes projets en tout cas.

Parler de Peter ne faisait pas partie de ma soirée idéale, mais il fallait que je me fasse à l'idée qu'il serait toujours là. Il serait toujours une ombre qui planerait sur notre vie. « Même si personne n’est mort, je suis désolée que ça soit aussi compliqué avec Peter. J’espère que tu regrettes pas d’être avec moi pour autant. » Jamais je ne pourrais regretter cette décision. Etre avec Joan était sûrement la meilleure qui me soit arrivé ses dernières années. « Tu n'as pas à te sentir désolé pour cela » Notre situation était sûrement commune à des millions d'autres personnes à travers le monde, mais il vrai que je n'avais jamais envisagé que les choses puissent se passer de cette façon. « Je savais que ça serait pas simple d’avoir un bébé alors que je me suis séparée de son papa, mais je pensais pas que ça serait aussi dur. » Je savais que je n'avais aucune raison de me plaindre dans cette situation, mais je ne sautais pas de joie pour autant. Si moi je ne regrettais pas, peut-être que c'était le cas de Joan. « Je sais que Peter s’occupe très bien de William, mais je peux pas m’empêcher d’être triste dès que je lui laisse. Parce que je suis pas là, et je déteste cette image de famille éclatée. C’est pas ce que je voulais. Tu crois que William sera quand même heureux ? » Je l'écoutais parler tout en continuant mes caresses dans ses cheveux et sur son bras et je réfléchissais à toute cette situation. Est ce que c'était le moment de lui dire que je n'étais pas aussi confiant que je le laissais paraître ? « Bien sûr que William sera heureux. Il des parents qui l'aiment plus que tout. Des oncles et tantes prêt à faire n'importe quoi pour lui. Il sera le garçon le plus aimé et le plus entouré. Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça » Entre les frères de Joan, Ophelia qui était complètement gaga de William, oui cet enfant de manquerait jamais d'amour. « Est ce que tu regrette de ne plus être avec Peter ? » Finalement j'osais poser la question qui me brûlait les lèvres. « De toute évidence devenir père a réussi à le changer » Alors peut-être que cela pouvait faire craquer Joan. Même si je n'avais pas envie d'y croire, un retour de flamme pouvait facilement arriver. Charlotte m'avait convaincu qu'il n'y avait plus rien avec son ex et pourtant elle avait fini par s'enfuir avec lui. Si Joan me faisait la même chose je n'étais pas sûr de pouvoir le vivre aussi bien. « Et parce qu’on parle maintenant des trucs qui me rendent triste, j’ai plus d’argent et pas de travail. » Je ne savais pas si c'était des choses que je pouvais résoudre, mais c'était quand même un sujet qui me mettait beaucoup plus à l'aise que Peter. « Je peux demander autour de moi s'ils ont pas besoin de tes service si tu veux » Le lycée avait déjà fait appel à son talent, alors il devait bien y avoir de nombreuses personnes intéressée. « Je vais pas te proposer de l'argent parce que tu vas refuser, mais je peux investir dans ta carrière. » C'était une façon comme une autre de l'aider non ? « Ou alors tu me dis tout simplement comment je peux t'aider » Pas que les devinettes me dérangeait, mais c'était encore plus facile de demander directement ce que je pouvais faire pour Joan.






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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Dim 18 Nov - 12:48 )


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Joan aspire à une vie de famille heureuse. Ayant grandi au sein d’une famille nombreuse, composée de trois frères formidables et de deux parents aimants, elle ne pouvait qu’espérer avoir sa propre famille du même genre. Elle a toujours rêvé de trouver l’homme de sa vie, l’épouser, et être l’heureuse maman d’une ribambelle d’enfants. Pendant cinq ans, elle croyait être en bonne voie pour atteindre ce rêve. Aux côtés de Peter, elle pensait pouvoir fonder une famille tout ce qu’il y a de plus stable. Bien qu’il n’ait jamais été question de fiançailles, elle et Peter ont tout de même eu un enfant. Le jour où elle a découvert être enceinte, elle s’en souviendra toute sa vie. Elle était heureuse et impatiente d’annoncer la nouvelle à Peter. Elle est tombée de haut, lorsqu’il lui a avoué de but en blanc qu’il n’était pas prêt. Sa réaction l’a complètement déstabilisée autant qu’elle l’a blessée. Même si ce début de grossesse a engendré la fin de leur couple, Joan ne regrette pas d’avoir gardé ce petit bout. William est de loin le plus beau cadeau du monde, et elle l’a aimé de toutes ses forces dès le début. En revanche, l’arrivée de ce petit garçon a grandement perturbé les plans de Joan. Jamais elle n’aurait cru qu’un jour, elle vivrait sa grossesse toute seule. Elle n’aurait jamais pensé qu’elle se séparerait du père de son enfant avant même qu’il ne vienne au monde. Son schéma de famille parfaite a volé en éclats et maintenant, elle doit supporter l’idée de balader son fils d’une maison à une autre. Les moments en famille comme elle se les est imaginés n’existeront sans doute jamais. D’un côté il y a Peter, de l’autre il y a Joan. Peter qui retrouvera peut-être une femme avec qui refaire sa vie, et Joan qui a choisi d’offrir son cœur à Paul. Il n’y a plus de famille stable qui tienne, et ça, Joan le vit mal. Le bonheur de son fils passera toujours avant tout le reste, alors elle en vient à se demander s’il sera heureux. Peut-être qu’elle a été trop égoïste. Peut-être que William ne trouvera jamais sa place dans cette famille éclatée. Aux yeux de Paul, ça n’a pas la moindre importance. En dépit de la séparation des deux parents, William est né dans un environnement rempli d’amour. Joan aime son fils plus que de raison et elle sait que du côté de Peter, c’est la même chose. Juste à la façon dont il le regarde, elle sait que ce petit garçon représente tout ce qu’il y a de plus précieux dans sa vie. En plus d’eux, il y a tous les oncles et les tantes qui l’entourent. Joan finit par sourire, effectivement rassurée. « Il y a toi, aussi. Même si tu n’as pas le rôle du père, on peut dire que tu as celui du beau-père. » Et elle espère qu’avec Paul, elle pourra offrir à William plein de demi-frères et demi-sœur. Quand bien même cette famille soit loin de celle dont elle a toujours rêvée, elle prie pour que tout le monde nage dans le bonheur. Et si elle s’inquiète surtout pour son fils, Joan devrait aussi penser à Paul. Cette situation avec Peter, elle n’est simple pour personne, et évidemment pas pour Paul. Ce dernier, habituellement confiant et optimiste, laisse entrevoir une petite part de doutes. Joan, ça l’alarme beaucoup. Elle se redresse de nouveau, cette fois en position assise. « Non, je ne regrette pas d’avoir quitté Peter. » Dit-elle en posant une main sur la joue du brun. Elle le regarde droit dans les yeux, sûre d’elle. « On n’était pas faits pour être ensemble. On est bien mieux comme ça et maintenant, c’est toi qui me rends heureuse. » Elle tente un sourire, avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres. « Je suis désolée si je te laisse penser que je regrette d’avoir quitté Peter. C’est pas du tout le cas, je te le promets. Je te le jure, même. Je suis juste inquiète pour Will, c’est tout. Mais tu n’as pas à te soucier de Peter, et tu n’as pas non plus à douter de nous. » Elle est si bien, avec Paul. Ce n’est en rien comparable avec ce qu’elle a vécu avec Peter. Évidemment, elle a connu cinq années merveilleuses aux côtés du Shacklebolt. Mais elle sait que les années à venir avec Paul le seront davantage. Joan a simplement besoin de temps pour se faire à tout ce schmilblick. Par ailleurs, cette histoire avec Peter, ce n’est qu’une infime partie de ce qui la rend triste. En plus de ça, elle doit affronter ses problèmes d’ordre professionnel et financier. Paul voulait qu’elle lui parler, alors c’est ce qu’elle fait. Comme d’habitude, il se montre incroyablement bienveillant. « C’est plus compliqué que ça… Il me faudrait plus qu’un contrat pour que ça marche. » Explique-t-elle, les larmes aux yeux. Elle qui voulait fonder sa propre affaire, elle se rend compte que ça risque d’être compromis. « Non, je ne veux pas que tu investisses. Cap Harbor est une trop petite ville, alors même si tu investis, ce n’est pas dit que ça fonctionne. C’est trop risqué pour toi. Et je ne veux pas que tu prennes ce risque. » Au moins, Joan est franche. « Je sais pas comment tu peux aider. Je sais même pas si tu peux aider, en fait. Avec William, j’ai passé plus de temps à m’occuper de lui qu’à me soucier de ma carrière. Je suis noyée et c’est plus possible. Je dépends d’Evan, je lui impose une vie avec un bébé alors qu’il a un travail prenant qui lui demande du calme et du repos une fois de temps en temps. Tous les deux jours il y a Ophelia qui vient me voir, et c’est son ex, alors j'imagine que ça doit lui faire du mal. Seb et Declan squattent aussi beaucoup et c’est pas qu’il ne les aime pas, mais comme il ne s’entend pas forcément très bien avec eux c’est compliqué. Je l’empêche d’avoir une vie privée, je peux même pas participer aux courses parce que j’arrive à peine à acheter de nouveaux vêtements à William qui grandit beaucoup trop vite et… Bref. J’en ai marre. Je crois qu’il serait temps que j’arrête d’être naïve et égoïste. » En trouvant un vrai travail, qui lui permettrait d’avoir une situation financière stable. Elle pourrait enfin prendre son envol et laisser son frère tranquille. Accessoirement, elle aurait enfin quelque chose à faire de ses journées.
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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Dim 18 Nov - 20:20 )






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Je pouvais comprendre les doutes de Joan, je pouvais comprendre que ce qu'elle avait imaginé pour sa future famille n'était en rien comparable à ce qu'elle était en train de vivre. Moi-même je n'avais pas vraiment prévu d'être le beau père d'un enfant aussi jeune. Alors oui dans un monde idéal Joan serait toujours avec Peter, il formerait une famille heureuse et unie et je serais le parrain du plus adorable des enfants. Mais ce n'était pas un monde parfait et cela faisait mon affaire. Parce que si Peter avait perdu ses avantages, avait perdu du crédit auprès de Joan, moi j'étais en train de vivre l'une des plus belles relation de ma vie et je n'y renoncerait pour rien au monde. Evidemment je doutais. Oui j'avais peur aussi, mais pourtant j'étais sûr que William ne souffrirait jamais de cette situation. Que ses parents soient séparé, ne serait jamais un problème, parce que malgré tout ce qu'on pouvait reprocher à Peter, il ferait tout pour son fils. Joan quant à elle serait prête à tuer si on faisait du mal à son fils. Et au-delà de ça, William était entouré des gens les plus incroyables de cette ville. Donc non je ne m'inquiétais pas pour lui. « Il y a toi, aussi. Même si tu n’as pas le rôle du père, on peut dire que tu as celui du beau-père. » Et je prenais ce rôle très à coeur. J'essayais de ne pas me mettre des barrières pour profiter de tous les moments avec William, mais je ne devais surtout pas oublier que je n'étais pas son père. « Je suis sûr que je peux en faire un basketteur en plus » Le basket me lâchait rarement, même dans ma vie privée, mais pourtant ce n'était pas ce qui arrivait à faire taire les petites voix qui était apparu en même temps que les doutes de Joan.
Avec Peter elle aura toujours une relation particulière, et je ne pouvais m'empêcher de lui demander si elle regrettais. On était heureux ensemble, mais peut-être qu'elle voulait être heureuse avec Peter. Ce petit doute chez moi, suffit à la faire relever une nouvelle fois. On pouvait dire que Peter était un sujet sensible entre nous, mais on ne pouvait pas l'éviter. On avait besoin d'en parler. « Non, je ne regrette pas d’avoir quitté Peter. » Ces mots et la main de Joan contre ma joue avait le don de m'apaiser, de me rassurer même. J'avais besoin d'être sûr de ses choix. « On n’était pas faits pour être ensemble. On est bien mieux comme ça et maintenant, c’est toi qui me rends heureuse. » Je ne pouvais qu'être d'accord avec cela. Peter l'avait bien trop fait souffrir, mais des fois l'amour pouvait nous faire faire des choses incroyablement stupide. « Tu me rends heureux aussi Joan » Depuis que l'on se connaissait cela avait toujours été vrai, mais ça l'était encore plus depuis quelque mois. Depuis qu'on était juste Nous. « Je suis désolée si je te laisse penser que je regrette d’avoir quitté Peter. C’est pas du tout le cas, je te le promets. Je te le jure, même. Je suis juste inquiète pour Will, c’est tout. Mais tu n’as pas à te soucier de Peter, et tu n’as pas non plus à douter de nous. » Je souriais à ses mots, à ses gestes. Elle n'avait pas besoin de me convaincre d’avantage, je la croyais. « Tu es une maman, c'est normal de t'inquiéter pour William, mais puisque tu es sûre de toi, alors tu n'aura plus à t'inquiéter de nous, et je ne douterais plus non plus » Et parce que j'étais confiant pour notre avenir, j'embrassais à mon tour Joan. Elle ne cesserait jamais de s'inquiéter pour William, mais elle savait aussi qu'elle n'avait pas à porter tout cela toute seule.

Si on avait réussi à faire en sorte que Peter ne soit plus vraiment un problème entre nous – même si on ne cesserait jamais d'en parler – il y avait bien d'autre sujet sur lesquels Joan se sentait complètement perdue. A commencer par son boulot et cela me faisait de la peine. Je voulais l'aider. Avec ma modeste aide, je voulais faire quelque chose pour elle, mais je ne savais pas si c'était possible, alors le plus simple pour moi c'était tout simplement de lui proposer d'investir sur sa carrière, sur son entreprise ou sur ce qu'elle voulait.  Non, je ne veux pas que tu investisses. Cap Harbor est une trop petite ville, alors même si tu investis, ce n’est pas dit que ça fonctionne. C’est trop risqué pour toi. Et je ne veux pas que tu prennes ce risque. » Alors ça c'était ce qu'elle voulait bien dire, pourtant j'étais sûr que cela pouvait être une bonne solution. Même si elle pensait que c'était trop risqué, pour moi ce n'était pas le cas. « Ce n'est pas vraiment prendre un risque. C'est juste croire en ton avenir » Ce qui à mon sens était complètement différent. Ce n'était pas comme si elle me demandait de produire le film d'un réalisateur trouvé dans les bas fonds de l'Amérique avec pour sujet un acteur solitaire qui avait pour ambition d'exprimer toutes les émotions possible. « Il y doit bien y avoir une solution » Je refusais de baisser les bras et surtout de ne pas aider Joan. C'était tout simplement impossible pour moi, alors le plus simple était encore de lui demander comment je pouvais l'aider. « Je sais pas comment tu peux aider. Je sais même pas si tu peux aider, en fait. Avec William, j’ai passé plus de temps à m’occuper de lui qu’à me soucier de ma carrière. Je suis noyée et c’est plus possible. Je dépends d’Evan, je lui impose une vie avec un bébé alors qu’il a un travail prenant qui lui demande du calme et du repos une fois de temps en temps. Tous les deux jours il y a Ophelia qui vient me voir, et c’est son ex, alors j'imagine que ça doit lui faire du mal. Seb et Declan squattent aussi beaucoup et c’est pas qu’il ne les aime pas, mais comme il ne s’entend pas forcément très bien avec eux c’est compliqué. Je l’empêche d’avoir une vie privée, je peux même pas participer aux courses parce que j’arrive à peine à acheter de nouveaux vêtements à William qui grandit beaucoup trop vite et… Bref. J’en ai marre. Je crois qu’il serait temps que j’arrête d’être naïve et égoïste. » J'écoutais Joan parlait, tout en me disant que la moitié de ses problèmes pouvait facilement se résoudre. En tout cas pour moi cela me paraissait d'une évidence même. « Viens habiter avec moi » C'était peut-être rapide, voire même beaucoup trop prématuré quand on savait qu'on était en couple depuis peu de temps, mais rien dans notre relation n'était atypique, alors pourquoi pas ? « Si je peux pas t'aider avec le boulot, je peux au moins aider Evan à retrouver sa liberté. » Peut-être même que le frère de Joan allait m'appréciais un peu plus. Enfin à la condition qu'elle accepte évidement. « Tu vas sûrement dire que c'est précipité, mais en même temps j'ai envie de dire que ça finira forcément par arriver. A un moment on va vivre ensemble, alors pourquoi ne pas le faire tout de suite ? Tu n'aura plus à te soucier de quoi que ce soit. Ca ne serait plus ma maison, mais notre maison et tu pourras faire tout comme tu veux, recevoir qui tu veux sans te sentir coupable. » Accessoirement, je pourrais aussi lui laisser un accès à mes comptes sans que cela ne lui pose problème. « Qu'est ce que tu en penses ? » Si Joan me disait non je le comprendrais absolument et je ne me sentirais pas vexé. Pourtant je sentais au fond de moi que c'était la meilleure des solutions et surtout elle ferait de moi un homme heureux.






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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Dim 25 Nov - 12:17 )


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Joan, elle ne regrettera jamais d’avoir quitté Peter. Ils ont essayé de vivre quelque chose de beau, ils ont essayé de construire quelque chose de durable. Ils y ont mis tout leur cœur, toute leur oxygène. Du moins, c’est vrai pour Joan. Peter, lui, il a enchaîné les mensonges. La jeune femme sait qu’elle n’a jamais réussi à le comprendre. Il y a un détail qui lui a toujours échappé, un élément qu’elle n’a jamais pu cerner. Malgré tout l’amour qu’elle lui a porté (et qu’une partie d’elle continue de lui porter), ça n’a pas suffi, ça ne sera jamais suffisant. Si elle avait accepté de fermer les yeux une nouvelle fois sur ses tromperies, si elle lui avait donné une nouvelle chance, ça n’aurait fait que meurtrir son cœur davantage. Parce que même si ça lui fait mal de l’admettre, elle et Peter, ça ne peut pas fonctionner. C’est impossible, ils ne sont pas faits pour être ensemble. Joan est trop douce et trop sensible pour être avec un homme aussi complexe. Joan, elle a besoin de simplicité. Elle ne demande pas des grandes déclarations d’amour, elle ne demande pas non plus d’être traitée comme une reine, d’être constamment mise sur un piédestal. Elle veut simplement qu’on la respecte et qu’on l’aime. En retour, elle veut pouvoir aimer sans peur et sans relâche. Aussi banal que ça puisse paraître, elle connait assez Peter pour savoir qu’avec lui, ça n’aurait jamais pu être possible. Avec Paul, en revanche, ça l’est. Ce qu’elle a la chance de vivre avec son meilleur ami, c’est beau. Ça s’est fait naturellement et simplement. Paul la rend heureuse en plus de la faire se sentir bien. Bien qu’elle soit éternellement liée à Peter, la brune ne veut plus vivre dans le passé. Elle veut aller de l’avant, elle veut avoir le droit à sa belle histoire d’amour. Ça ne sera jamais simple, parce que Peter restera dans les parages quoi qu’il arrive. Ils ont fondé une famille ensemble, et Joan, elle a longtemps imaginé une longue vie aux côtés du brun, allant même jusqu’à vouloir devenir Madame Shacklebolt un jour. Tout ça, c’est aussi sans compter sur William, qui sera un rappel constant de ce qu’elle a vécu avec son ex, cet homme qui lui a fait connaître le grand amour. Malgré cette situation particulière, Joan reste pleine d’espoir et d’optimisme. Ce qui la rend triste, ce n’est pas tant le fait d’avoir quitté Peter. C’est surtout le fait d’avoir un fils coincé dans ce schéma de famille éclatée. Mais Paul, il arrive à convaincre la brune que Will sera un garçon heureux et chanceux. Elle continuera probablement à se poser un million de questions, mais elle reconnait que son fils est bien entouré. En dehors de Peter, la jeune femme se sent complètement dépassée par sa vie professionnelle. En plus de dire adieu à son rêve de fonder une famille avec un seul et même homme, elle doit renoncer à la création de sa propre enseigne. Joan doit se rendre à l’évidence : elle n’arrive pas à faire décoller sa carrière. Ça marchait au début, parce qu’elle avait Peter pour l’aider en cas de pépin. Maintenant qu’elle se retrouve seule, avec un enfant à sa charge, elle n’arrive pas à garder la tête hors de l’eau. Le temps qu’elle s’est accordée pour prendre soin de William lui a fait défaut et elle le sait. Maintenant, elle est financièrement dans le mal et elle sait qu’elle doit changer de stratégie. D’autant plus que son manque d’argent se répercute sur sa famille, et en premier lieu Evan, qui doit la supporter quasiment h24. Tandis qu’elle se livre à Paul, elle ne s’attend pas à ce qu’il cherche une solution au problème. Elle a juste besoin d’être écoutée, ce soir. De vider son sac, pour mieux repartir. Mais Paul, il s’inquiète vraiment pour elle. Et quand il lui propose d’emménager avec lui, elle marque un temps d’arrêt. « Moi ? Chez toi ? » Demande-t-elle, légèrement sous le choc. La jeune femme ne s’attendait pas à une telle proposition. Pas tout de suite, pas maintenant. Joan ne dit pas non, mais elle ne saute pas de joie non plus en hurlant oui. Joan, elle aime bien prendre le temps de bien faire les choses. Paul a néanmoins de très bons arguments, qui la poussent à croire qu’elle n’aurait aucune raison de refuser. Silencieuse, elle l’écoute attentivement, tout en démarrant une réflexion intense et profonde. Et si ça ne marche pas, entre eux ? Elle devra déménager à nouveau ? Pourtant, il y a cinq minutes, elle disait qu’il n’avait aucune raison de douter d’eux, et elle a fini par se convaincre elle-même qu’elle n’avait pas à douter non plus. Peut-être que c’est juste le fait de s’engager une seconde fois dans quelque chose de sérieux qui l’effraie un peu. C’est normal, après tout. Ça reste tout nouveau pour la brune. « J’en pense qu’on doit y réfléchir tous les deux. » Dit-elle finalement, le sourire aux lèvres. Joan attrape la main du jeune homme pour la serrer très fort. « C’est un cap important, d’emménager ensemble. Et là encore, c’est pas juste moi et mes vêtements. Ça va être William et son besoin d’attention. Ça va être mes frères, qui viendront forcément me voir. Ma mère aussi, qui est parfois un tantinet envahissante. » Joan, elle a le don de penser à tout ce qu’une situation implique. Au moins, elle fait les choses bien. « Et Zeus aussi. Je sais que tu l’aime pas alors… » Elle ne compte pas abandonner son chat, la brune. Elle l’a adopté lorsqu’elle s’est séparée de Peter la première fois, et ce chat ne l’a plus jamais quittée depuis. Il est son protecteur le plus fidèle. « Je m’en veux déjà de dépendre d’Evan, alors je ne veux pas emménager avec toi pour reporter le problème sur une autre personne. Je ne dis pas non à ce qu’on emménage ensemble, parce que ça me ferait vraiment plaisir. J’adorerais vivre avec toi. Mais tu dois me laisser le temps de retomber sur mes pattes avant, et d’être un minimum indépendante financièrement. » Quand elle pourra acheter de nouveaux vêtements pour son fils, ils pourront en reparler. Ou elle pourra commencer à faire ses cartons, au choix. Joan dépose quand même un généreux baiser sur les lèvres de Paul, parce qu’il est incroyablement patient et formidable. « Mon plan à moi, c’est de trouver du travail dans une vraie entreprise. Je pensais demander à Clyde si c’était possible de travailler pour lui à temps plein. » Bien que l’idée d’être sous les ordres de quelqu’un lui déplaisent, elle va devoir faire des sacrifices. Il ne s’agit plus seulement d’elle, maintenant. Il s’agit aussi de William, et d’Evan.
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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Ven 30 Nov - 21:31 )






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Je n’aurai jamais pensé qu’un jour je serais en plein triangle amoureux. Et encore on ne pouvait pas vraiment dire que ce soit un triangle amoureux comme on en voyait dans les films, parce que Joan avait clairement fait son choix et cela me rassuré énormément, mais en même temps je devais constamment faire avec la présence de Peter et avec tout ce que Joan pouvait ressentir pour lui. Je me montrait rarement si peu sûr de moi concernant notre relation, mais oui par moment je me demandais si elle regrettait sa décision, si elle ne préférerait pas former une véritable famille avec Peter et William plutôt qu’être avec moi et devoir abandonner son fils aussi régulièrement. Je savais que ce n’était pas une situation délicate pour Joan et je savais qu’elle en souffrait, c’était bien pour cela que je gardais tous mes doutes pour moi, mais aujourd’hui j’avais eu besoin d’avoir une réponse. Et même si je la connaissais, même si je n’avais aucun doute, c’était rassurant de le savoir. Je n’avais aucune raison de douter et cela me convenait très bien. Peut-être que les doutes reviendront de temps en temps, mais là, je faisais pleinement confiance à Joan et ses ressentis. Notre couple n’était peut-être pas l’évidence même pour tout le monde, mais pour moi il l’était et c’était bien ça le plus important. C’était même tellement logique que je n’hésitais pas une seconde à lui proposer de vivre avec moi.
Ce n’était peut-être pas la solution à tout ses problèmes, mais j’avais envie de croire que cela pourrait en résoudre certain. Comme le fait de se sentir trop envahissante chez Evan, mais j’avais envie de croire que c’était la bonne chose à faire. « Moi ? Chez toi ? » Pas chez le voisin en tout cas et je guettais un peu stressé je devais l’avouer sa réaction. Pas de oui, pas de non, je ne savais pas trop quoi en pensait. Son sourire était en tout cas plutôt rassurant. « J’en pense qu’on doit y réfléchir tous les deux. » C’était tout réfléchi pour moi. Alors oui, j’avais lancé cette idée sans vraiment y réfléchir, sans prendre la température avant et pourtant je ne voyais aucune raison qui nous empêchait de vivre ensemble. De toute façon dans notre histoire rien n’était vraiment conventionnel, alors pourquoi attendre des années pour vivre ensemble, pourquoi ne pas le faire tout de suite. Cette idée me semblait aussi logique pour moi, que d’embrasser Joan, et j’espérais pouvoir la convaincre. Je ne lui demandais évidemment pas d’emménager dans la seconde, mais finalement tout cela pouvait se faire assez rapidement. « Je suis plutôt sûr de moi sur ce coup » Aussi sûr que quand j’avais pris la décision de faire du basket ma profession, aussi sûr quand j’avais mis un terme à ma carrière, aussi sûr que la première fois où je l’avais embrassé sans en avoir conscience.  C’est un cap important, d’emménager ensemble. Et là encore, c’est pas juste moi et mes vêtements. Ça va être William et son besoin d’attention. Ça va être mes frères, qui viendront forcément me voir. Ma mère aussi, qui est parfois un tantinet envahissante. » J’avais bien conscience que c’était un cap important, mais j’étais prêt à le passer. Quant à l’argument de sa mère je ne pouvais m’empêcher de rire, surtout quand on connaissait la mienne. « A ce niveau au moins nos mères pourront bien s’entendre. Et je sais à quoi je m’engage en te proposant de vivre avec moi Joan. Je sais que ce n’est pas juste toi et tes vêtements. » Comme depuis le début de notre relation, je savais que je devait tout accepter. Accepter Joan et William c’était la partie la plus facile au monde. Sa famille je m’en accommoderais très bien. Le plus dur serait évidemment Peter, mais à ce niveau je n’avais pas le choix non plus. J’étais peut-être jaloux et envieux de ce qui l’unissait à Joan, mais je faisais avec. « Et Zeus aussi. Je sais que tu l’aime pas alors… » J’avais effectivement oublié le chat dans mon plan génial. J’aurai espéré qu’elle l’abandonne chez Evan, mais tant pis. « Si vraiment tu y tiens, il pourra venir aussi. Mais hors de question qu’il dorme dans notre chambre » Je voulais bien me montrer conciliant avec cet bête du diable, mais j’avais quand même mes limites. « Je m’en veux déjà de dépendre d’Evan, alors je ne veux pas emménager avec toi pour reporter le problème sur une autre personne. Je ne dis pas non à ce qu’on emménage ensemble, parce que ça me ferait vraiment plaisir. J’adorerais vivre avec toi. Mais tu dois me laisser le temps de retomber sur mes pattes avant, et d’être un minimum indépendante financièrement. » Je comprenais totalement son raisonnement et il était logique. Pourtant je me sentais un tout petit déçu. J’avais bien conscience que Joan était en train de me dire « oui, mais plus tard » et cela me rendait infiniment heureux, mais une partie de moi ne pouvait s’empêcher d’espérer un oui franc et massif. « Ce n’est pas reporter tes problèmes sur moi si je te le propose. La maison est grande, il y a plein de chambre » Il y avait même assez de place pour faire 1 salle de jeu et surtout des frères et sœurs à William, mais cette idée viendrait encore plus tard. En attendant j’acceptais son baiser avec le plus grand des plaisirs. Les baisers de Joan étaient un don du ciel. « Mon plan à moi, c’est de trouver du travail dans une vraie entreprise. Je pensais demander à Clyde si c’était possible de travailler pour lui à temps plein. » Ce qui a mon sens était un très bon plan. « Tu peux commencer par là, et puis quand d’ici 1 ou 2 ans tu pourras lancer ton truc à toi » Histoire de se faire un nom, une clientèle et tout ça. « Demain j’irai te faire un double de mes clés, et quand tu te sentiras prête, tu n’auras plus qu’à venir t’installer » Je trouvais que c’était un compromis plutôt sympa et autant dire que j’avais hâte de rentrer chez moi et de voir les cartons de Joan envahir mon espace. « Et pourquoi vous montez pas une entreprise familiale ? Vous êtes tous artiste dans la famille » Après je ne savais pas si avec les compétences de tout le monde ils pouvaient faire quelque chose, mais après tout pourquoi pas.





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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Jeu 6 Déc - 19:37 )


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Joan sent son cœur fondre lorsque Paul lui propose d'emménager chez lui et en même temps, ça soulève une multitude d'interrogations. Il soumet cette idée le plus simplement du monde, sans se poser un million de questions. Le fait qu'il puisse lui offrir cette solution naturellement la conforte dans l'idée que Paul, il sera toujours là pour prendre soin d'elle. Ça la conforte également dans l'idée qu'elle ne peut qu'être heureuse à ses côtés. Malheureusement, aucune réponse franche ne franchit la barrière de ses lèvres. Paul a beau être sûr de lui, ce n'est pas le cas de Joan. Bien qu'elle veuille indéniablement vivre avec lui, elle n'est pas encore prête à franchir ce cap. Accessoirement, elle veut qu'il prenne le temps de mesurer tout l'impact d'une telle décision. À ses yeux, il y a une énorme différence entre être ensemble et vivre ensemble. Et puis Joan, dans sa valise, elle n'a pas que des vêtements. Elle a aussi trois frères, un bébé et deux parents, dont une maman un tantinet envahissante. « Je t'assure que ma mère est pire que la tienne ! » Parce que la mère des enfants Pryce, elle aime être au courant de tout, autant qu'elle aime se mêler de tout ce qui ne la regarde pas. La mère de Paul semble plus discrète, bien que très présente aussi. C'est du moins l'avis de Joan. Si la famille ne lui pose aucun problème, elle sait que pour le chat, ça risque d'être un autre combat. Ce n'est pas l'amour fou, entre Paul et Zeus. Elle ne serait même pas étonnée qu'il veuille le vendre ou faire semblant de le perdre dans le déménagement. La jeune femme feint une mine étonnée lorsqu'il prétend être prêt à accepter le chat. « Alors ça, j'étais pas prête ! » Elle s'attend à des larmes et du sang, cela dit. « T'en fais pas, si le chat met une patte dans la chambre, je serais la première à l'expulser. Bon, sauf quand tu seras pas là. » Ça, c'est une clause non-négociable. Peter était logé à la même enseigne, si ça peut le rassurer. Pour le moment, cependant, il n'est pas question de déménagement. Elle serait ravie de pouvoir voler de ses propres ailes, mais elle est encore fragile d'un point de vue financier. Et elle ne veut pas soulager son frère pour ensuite devenir un fardeau pour Paul. Avant de penser à déménager, elle tient à stabiliser sa vie professionnelle. Quand elle aura trouvé une solution à son problème et une source d'argent fiable, elle viendra poser ses cartons chez Paul avec grand plaisir. Joan incline la tête sur le côté, un sourire inscrit au coin de ses lèvres. « Tu sais très bien que j'ai raison, Paul. » Qu'il le veuille ou non, elle n'emménagera pas chez lui tout de suite. C'est loin d'être un non définitif et elle espère qu'il le comprend. En attendant, Joan a un plan en tête. Étant habituée à travailler pour Clyde, elle aimerait lui demander si un poste serait à pourvoir au sein de son entreprise. Elle connaît Clyde, et elle connaît le fonctionnement de son entreprise. Ça lui semble être la meilleure des solutions - si tant est que Clyde donne son approbation. « Honnêtement ? Je sais pas si dans un ou deux ans j'aurais la foi de me relancer dans cette aventure. Ça dépendra de beaucoup de choses, et surtout de William. » Joan commence à s'y faire. Elle accepte tout doucement l'idée qu'elle devra faire des sacrifices pour que son fils soit le bébé le plus heureux du monde. « Après, je connais Clyde et je sais que je peux avoir une belle carrière avec lui. J'espère juste qu'il prendra le temps de considérer la chose. » Dans l'immédiat, Joan évite de trop se projeter, de faire des plans sur la comète. Quand elle aura soumis sa candidature à Clyde, quand elle aura passé tous les entretiens et tests nécessaires, et quand elle recevra une réponse positive, elle pourra faire des projets. Pas avant. « D'accord. Peut-être qu'un jour, tu auras la surprise d'être accueilli par mon chat ! » Elle rigole en imaginant la tête de Paul en découvrant Zeus dans le hall d'entrée. La brune repose sa tête sur les jambes de son petit-ami, prêt à recevoir de nouvelles papouilles. « Jamais de la vie. J'adore mes frères, mais je pourrais jamais travailler avec. Enfin... Moi je peux tous les supporter. Mais Declan et Seb adorent se liguer contre Evan, qui tombe toujours dans le panneau. Ça me rendrait folle et surtout, j'aurais envie d'en prendre un pour taper sur les deux autres. » Il faut parfois être extrêmement patient pour supporter ces trois gus. « Le seul avec qui je pourrais travailler, c'est Declan. » Parce que même si Joan est très proche de ses frère, elle l'est surtout de Declan. « T'en fais pas pour moi. Dans quelques années, je serai riche et célèbre, et mariée au meilleur joueur de basket du monde entier. » La brunette se redresse encore pour embrasser Paul. « Merci d'être toi. Je savais que tu étais merveilleux, mais maintenant, j'en suis certaine à 100%. J'espère que toi aussi, tu me trouves merveilleuses. Même si je viens chez toi en pleurant et que je gâche ton repas. » Dans le fond, le repas importe peu. Elle n'oublie pas que Paul a voulu braver sa cuisine pour ses beaux yeux et ça, c'est tout ce qui compte.
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Re: Take a bite of my heart tonight (Paul) ✻ ( Sam 8 Déc - 16:53 )






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Toute relation était faite de choix, de sacrifice et surtout de compromis. Je savais à quoi je m’engageais en proposant à Joan de venir vivre avec moi. C’était peut-être une idée lancée comme cela, et pourtant je ne pouvais me montrer plus sur de moi. Oui c’était une étape importante, et oui il y avait beaucoup de choses en prendre en compte, mais pour moi rien d’insurmontable. Et non la mère de Joan ne me faisait pas peur, enfin peut-être un peu quand même parce que je ne savais pas trop si elle approuverait cette idée. D’ailleurs entre sa mère et la mienne, c’était difficile de dire laquelle pouvait se montrer la plus envahissante. On pourrait peut-être lancer un concours, ça serait drôle. On aurait un tableau blanc quelque part dans la maison et on tiendrait les comptes, on ferait des paris sur leurs réactions. Cette idée était particulièrement séduisante. « Je t'assure que ma mère est pire que la tienne ! » Je demandais quand même à voir. Au moins on était sûrs qu’elles s’entendaient bien et c’était déjà une très bonne chose. J’étais même prêt à accepter son chat. Pas de gaîté de coeur certes, mais je n’aurai pas vraiment le choix. « Alors ça, j'étais pas prête ! » Tant qu’il ne dormait pas dans la chambre et qu’il me faisait pas chier alors tout irait bien entre lui et moi. « T'en fais pas, si le chat met une patte dans la chambre, je serais la première à l'expulser. Bon, sauf quand tu seras pas là. » Ouais donc ce n’était pas vraiment une interdiction totale. « Donc on passe quand même d’un ‘’jamais dans la chambre’’ à ‘’de temps en temps’’ en très peu de temps » Je disais cela pour la taquiner, mais de toute façon elle savait que Zeus et moi ne serions jamais les meilleurs amis du monde, je soupçonnais même son chat de m’en vouloir quand je venais dormir chez Joan. Je devais sûrement lui piquer sa place.
C’était autant d’arguments que j’arrivais à balayer d’un revers de la main, mais pas suffisamment pour convaincre Joan de s’installer chez moi. Une sombre histoire d’argent que j’étais tenté de faire passer pour une broutille mais Joan n’était pas assez dupe. « Tu sais très bien que j'ai raison, Paul. » Evidemment qu’elle avait raison, mais ça n’empêchait que je trouvais mon plan meilleur que le sien. Néanmoins j’acceptais ses baisers avec grand plaisir et j’écoutais la suite de son plan.
Demander à Clyde de l’embaucher me semblait un choix très raisonné, au moins elle n’aurait pas la pression d’être à la tête d’une entreprise, tout en se donnant quand même à fond pour que ça fonctionne. Pourquoi pas après repenser à se remettre à son compte. Honnêtement ? Je sais pas si dans un ou deux ans j'aurais la foi de me relancer dans cette aventure. Ça dépendra de beaucoup de choses, et surtout de William. » Ce n’était pas une aventure facile, mais avec un William plus grand, des ressources plus importantes ça serait peut-être plus facile, dans tous les cas elle aura mon soutien. « Il peut s’en passer des choses d’ici là » Peut-être qu’on sera marié et qu’elle sera enceinte. Je trouverais ça beau. « Après, je connais Clyde et je sais que je peux avoir une belle carrière avec lui. J'espère juste qu'il prendra le temps de considérer la chose. » J’avais l’impression que ce Clyde était une personne très bien. « Dans ce cas je vais me contenter de t’encourager et continuer à faire semblant de m’y connaître » Parce que soyons honnête, mais si j’admirais beaucoup ce que Joan pouvait faire, je m’y connaissais autant qu’elle s’y connaissait en baseball.
En revanche, si Joan ne souhaitait pas s’installer tout de suite, rien ne m’empêchais de lui faire un double de mes clés. Elle rentrait déjà ici comme elle le voulait, alors autant concrétiser les choses. Ce n’était pas pour la forcer, juste pour lui dire qu’elle était la bienvenue au moment où elle le voudrait. « D'accord. Peut-être qu'un jour, tu auras la surprise d'être accueilli par mon chat ! » Je faisais la grimace rien qu’en pensant à ce chat. « Ca va peut être te sembler bizarre, mais je préfère que ce soit toi qui m’accueille » Parce que bon le chat il était mignon, mais c’était tout, alors que Joan était beaucoup plus que ça. Joan était merveilleuse et en plus c’était une artiste. Tout comme ses frères d’ailleurs, donc je soulevais l’idée de faire une entreprise familiale. Cela me semblait un bon plan.  Jamais de la vie. J'adore mes frères, mais je pourrais jamais travailler avec. Enfin... Moi je peux tous les supporter. Mais Declan et Seb adorent se liguer contre Evan, qui tombe toujours dans le panneau. Ça me rendrait folle et surtout, j'aurais envie d'en prendre un pour taper sur les deux autres. » Je rigolais de cette description des frères Pryce. Joan avait quand même une patience d’ange en étant entouré d’autant de mec dans sa vie. « J’imagine très bien la scène. Pourquoi Declan et Sebastian ont formé une alliance contre Evan ? » Parce que c’était l’ainée ? Cela tiendra la route, avec Elsa on faisait souvent ça avec Mark. « Le seul avec qui je pourrais travailler, c'est Declan. » Declan serait-il donc mon meilleur allié dans la famille Pryce ? C’était intéressant à savoir. « T'en fais pas pour moi. Dans quelques années, je serai riche et célèbre, et mariée au meilleur joueur de basket du monde entier. » Meilleur joueur du monde j’avais des doutes, mais j’acceptais le compliment avec grand plaisir. « Je vais peut-être déjà réfléchir à ma demande en mariage alors, à moins que tu ne penses encore à Kevin Love » Avec Joan cela ne m’étonnerait pas vraiment, mais en tout cas elle faisait de moi un homme heureux. « Merci d'être toi. Je savais que tu étais merveilleux, mais maintenant, j'en suis certaine à 100%. J'espère que toi aussi, tu me trouves merveilleuses. Même si je viens chez toi en pleurant et que je gâche ton repas. » Si elle continuer à me complimenter comme cela, je vais finir par me prendre pour le roi du monde. « Tu es merveilleuse même quand tu viens en pleurant et que tu fais brûler mon repas. Tu es merveilleuse même quand tu me forces à manger des pâtes au pesto » Et tout les jours j’étais toujours un peu plus sous le charme de sa personne et de sa façon d’être. Au final, j’étais tout simplement un homme amoureux.





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Take a bite of my heart tonight (Paul)


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