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You set my soul alight [Anna]

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You set my soul alight [Anna] ✻ ( Mar 9 Oct - 13:00 )

You set my soul alight
Anna & Lucas
J'ai fait la magique étude, du Bonheur que nul n'élude
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Alors que la splendide Anna avait fait miroiter l’espoir qu’ils pouvaient se connaître un peu plus en l’espace de huit semaines, il avait fallut dix jours pour que Lucas se retrouve complètement dépité. Madame ne répondait pas au téléphone. Et quand à tout hasard, sa majesté Andresen, prise d’un élan de magnanimité, se donnait la peine de décrocher, c’était pour l’éconduire en faisant appel à sa compréhension. D’accord. Eh bien pour la suite, il ferait appel à sa compréhension également. La distance qu’elle avait laissée lui avait au moins permis de bel et bien intégrer la nouvelle. Il n’en était plus à se pincer mentalement en se demandant s’il n’avait pas rêvé. La réalité, Lucas l’entendait désormais pleinement. Il allait être papa. Enfin… il allait potentiellement être papa. Si la jolie demoiselle qui portait son enfant avait bien la gentillesse de l’accepter ! Lui demander de renoncer à l’enfant et tuer celui-ci était bien plus inacceptable pour lui qu’il n’était inacceptable pour elle de le garder. C’est pour ça qu’il devait gagner le combat. Lucas savait qu’elle pouvait être heureuse, qu’elle ferait une bonne mère. Elle avait déjà le caractère qu’il faut… quoiqu’encore un peu trop tyran, s’il fallait être parfaitement honnête. Lucas savait que lui-même pouvait être heureux avec elle. En tout cas, dans d’autres circonstances, la teignerie d’Anna l’attendrirait sincèrement. Mais bon, là, ça l’effrayait un peu parce qu’il ne savait pas de quoi elle était capable. Il n’avait d’ailleurs pas encore parlé de tout ça à sa famille. Lucas préférait qu’Anna les rencontre d’abord, afin de faire des présentations live. Lucas savait que la beauté de la jeune femme lui garantissait déjà l’approbation d’Andy : l’adolescent aimait bien ce qui était joli et ne voyait pas son frère avec une fille qui soit moins que magnifique. Il ne serait pas déçu à ce niveau, même si la jalousie du petit était quand même à redoutait. Aussi, Lucas espérait qu’il n’y ait pas de choc des titans entre Erza et Anna, ou Silvia et Anna. Les trois avaient leur caractère… remarque, en apprenant qu’elles allaient être tata, les filles seraient peut-être au contraire très tendre avec la future mère. Ce n’était pas rien ! Mais du calme, on n’en était pas encore là.

La future mère en question s’arrangeait pour ne pas le voir pour l'instant. Et le Wilde commençait sérieusement à s’impatienter, au point que comme il se l’était mentalement promis, il finit un jour par débarquer à son salon de coiffure. Style BCBG avec jean, veste et polo Fred Perry, converses blanches, Lucas avait la dégaine du type totalement détendu qui rentrait en conquérant dans ce lieu. Anna venait justement d’encaisser un client et lorsqu’elle leva le regard vers lui, le Wilde aurait juré entendre un couteau siffler près de son oreille. Ne se laissant pas démonter le moins du monde, il s’avança avec assurance. Lucas était largement dans son droit, elle lui avait fait le même coup. Pire, elle avait fait fuir un client elle ! La belle avait de quoi être surprise, c’est auprès de sa collègue qu’il avait pris rendez-vous - ce qui le mettait d'autant plus dans son droit. D'ailleurs, le rendez-vous stipulait bien que c’était à Anna de s’occuper de lui, puisqu’il en avait fait la demande. Sa place était d’ailleurs réservée depuis deux jours, la belle étant très demandée.

Il alla jusqu’à la caisse, un petit sourire charmeur sur les lèvres. « Bonjour mademoiselle Andresen. J’ai pris rendez-vous pour sortir d’ici encore plus beau que je ne suis rentré. Ça semble fort compliqué, je vous l'accorde, mais il paraît que vous avez des doigts de fée... » Son sourire se fana un peu en voyant sa tête, et il posa les coudes sur le comptoir en haussant les sourcils d’inquisition. Rapproché ainsi d’elle, l’homme se demanda avec surprise si elle était aussi belle que ça la dernière fois. Annabelle avait un visage dont l’esthétique surprenait à chaque fois, qu’on pourrait observer encore et encore sans perdre le moindre gramme de fascination. Lucas avait beau avoir beaucoup d’amour propre, il voulait bien reconnaître que…elle était plus belle que lui n’était beau. Mais bon, il compensait largement avec un meilleur caractère et une plus grande générosité. Aussi, Anna paraîtrait encore plus parfaite si elle était une mère épanouie, et non aigrie par son futur gosse. « Fais pas cette tête. C’est toi qui m’a forcé à venir. On est censé apprendre à se connaître et on s’est vu une heure en dix jours. Sérieusement », dit-il d'un ton quelque peu râleur. En la revoyant, et même si elle n’avait l’air guère enchantée, Lucas savait désormais avec certitude que oui, il pourrait aimer et passer sa vie avec cette femme au caractère de cochon, si elle se donnait la peine de lui laisser une chance. En attendant, il se redressa avec de faux airs importants. Lucas, c’était un joueur de nature. « J’espère que ce salon est à la hauteur de sa réputation » ajouta t-il avec une petite moue arrogante au coin des lèvres. Pourquoi le Wilde prenait tant de plaisir à la voir se renfrogner ? La perspective de l’obliger à s’occuper de lui (enfin, de son cuir chevelu) était magique à son esprit. La belle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même pour ça !


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by Wiise
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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Mer 10 Oct - 10:34 )

You set my soul alight
Lucas & Annabelle
Je remercie la quatrième cliente de la journée que je viens d’encaisser avec un sourire. J’ai très bien commencé ma semaine, c’était parfait. Il n’y avait rien qui m’avait contrarié ou très peu, mais j’ai cette impression que tout peut m’énerver, même un rien du tout et ça ne m’arrange pas. Les messages du téléphone que j’évite maintenant, j’en ai même un second pour ainsi dire qui est plus pour les contacts professionnels. J’ai surtout bien fait de donner seulement mon numéro personnel à Lucas qui n’aura pas arrêté de me contacter, de me laisser les messages pour qu’on se voie. Mais je suis assez occupée et j’ai plus ou moins les mains liées. Plus à proprement parler: les mains dans les cheveux des clients, des rendez-vous à l’autre bout de l’État. Et quand j’ai un moment pour moi-même, j’en profite pour dormir, me faire plaisir et je n’ai pas forcément envie de voir qui ce que ce soit en dehors d’Eliza ou de Liv. Des soirées à aller aussi, pour rencontrer des personnes, des probables clients, des personnes qui me permettraient d’avoir un ticket pour entrer dans l’événement de coiffure. Qui me permettraient de participer à des concours… Ce n’est pas parce que je suis enceinte maintenant, que je vais avoir un bébé que le monde arrête de tourner. Je vais faire comme si rien n’était de toute façon.

Mais je sais que dans le fond, je ne peux pas toujours ignorer les appels du père. Il veut me voir, il veut faire connaissance avec moi et c’est le cas. Il fait connaissance avec mon répondeur de téléphone, donc il a une idée de qui je suis: une femme assez occupée. Je soupire à cette idée de la situation dans laquelle je me suis fichue. J’aurai dû me taire et ne rien dire, j’aurai dû laisser passer et faire moi-même la décision, faire face toute seule. Enfin, si j’avais su… Mais non, je dois reconnaître que Lucas est assez têtu et que ce doit être un trait caractéristique d’un Wilde… Il ne va rien lâcher, je le sais, mais au moins j’aurai gagné un peu de temps jusq… Que.. C’est quoi ce ? Bordel ?

Parlant du loup, je le vois entrer dans mon salon. Je plisse les yeux tout dès que je croise son regard. Qu’est-ce que c’est ce bordel ? Il ne va quand même pas me dire qu’il en a marre de ne pas avoir mes réponses, qu’il viendrait me chercher pour aller boire un verre ou m’emmener quelque part ?C’en est hors de question. Je n’irai nulle part. Il le sait bien d’ailleurs, je dois reconnaître qu’il a une part d’intelligence et qu’il sait des fois tourner sa situation à son avantage. En vrai, Lucas a tout ce qui ne pourrait pas me faire inquiéter quant au génétique de l’enfant que je pourrai peut-être avoir. Il n’est… Bon qu’est-ce qu’il fout là ? Si seulement d’un regard, je pouvais le faire repartir de là. Je pose mon coude sur le comptoir et la main sous le menton, attendant qu’il approche. En même temps, j’observe très vite de l’ordinateur qui est mon prochain rendez-vous, priant qu’il arrive au plus…

AH.

Ok. Lucas Wilde est mon rendez-vous. Je tiens la main en forme de poing, que j’enfonce les ongles dans la peau de la main sans dire quoi ce que ce soit, j’ai la mâchoire trop serrée pour ça. Il m’a piégée. Il a dû demander à ma collègue quand je n’étais pas dans le salon, malin… Il me coince dans mon côté professionnel où je ne peux pas me permettre d’être Anna, juste mademoiselle Andresen, tout comme il le souligne bien. J’arque un sourcil et l’observe dans sa tenue, un style qui lui va bien je conçois, je le regardais presque des pieds jusqu’à la tête. Je plisse les yeux sur les cheveux et lâche un gros soupir. Je ne vois pas pourquoi il aurait besoin d’un rendez-vous de coiffure, on dirait qu’il est déjà passé chez le coiffeur la semaine dernière, ou deux semaines plus tôt au plus tard. À moins qu’il ne soit lui-même le coiffeur. J’ai certes les doigts de fée, serait-il venu pour ça uniquement ? Il risque bien de le regretter…

Je le regarde froidement et arque un sourcil en réponse. « Oh pauvre petit chou… » fis-je avec un faux ton hautement compatissant. Je le regarde d’un air faussement triste.  « Qu’est-ce que ce ne doit pas être facile de vouloir voir quelqu’un qui a un emploi du temps de ministre… Maintenant tu as réussi à caler une autre heure. » Je me redresse dans un autre soupir et signale sur mon ordinateur la présence de Lucas Wilde. J’ai une heure avec lui. Parfait. Qu’il ne m’attende quand même pas à la fin…! Je lâche une petite moue moqueuse à son air de client roi et contourne le comptoir pour passer à côté de lui. « Vous êtes entre de bonnes mains monsieur Wilde… » fis-je avec un sourire et une tête pas si rassurant que ça. Il y a bien moyen de m’amuser pendant l’heure, à lui montrer que j’ai peut-être les doigts de fée, mais qu’il ne faut pas trop me contrarier. Je montre les deux mains comme si je voulais récupérer quelque chose. « Est-ce que je peux récupérer votre veste monsieur ? » fis-je assez poliment avant de désigner d’une main le fauteuil où il devrait s’installer, le temps que je range de mon côté ses affaires. Je reviens vite vers lui alors que ma collègue lui demande s’il voulait un café ou quelque chose d’autre à boire. Je ne lui lance pas un regard noir parce qu’elle a sûrement pris le rendez-vous pour moi, elle ne pouvait pas savoir, mais je devrais lui dire pour les prochaines fois de me prévenir quand un Wilde prend un rendez-vous avec moi. Je m’installe sur un tabouret roulant et roule derrière lui pour arriver sur son côté droit. « Alors… Quelle coupe voulez-vous que je fasse ? À moins que vous n’ayez pas d’idées. Cela arrive, je serai capable de vous faire une coiffure qui vous correspondra. » Je pose la main sur son épaule et observe sa chevelure. J’ai une idée de comment je pourrai le coiffer et ça me fait légèrement sourire.
electric bird.

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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Dim 14 Oct - 13:09 )

You set my soul alight
Anna & Lucas
J'ai fait la magique étude, du Bonheur que nul n'élude
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il fallait être cinglé au moins comme Lucas pour oser s’approcher de cette lionne serrant les poings, et ne pas se laisser démonter à un seul instant ! « Qu’est-ce que ce ne doit pas être facile de vouloir voir quelqu’un qui a un emploi du temps de ministre… Maintenant tu as réussi à caler une autre heure », lui dit-elle d’un ton faussement compatissant. Elle se fichait de lui en plus ! Lucas pinça les lèvres et lui lança son regard de défi à la "Tu vas voir ce que tu vas voir". Il joua alors le client exigeant de base, chose qu’il pouvait se permettre puisqu’il y mettait le prix. Et qu’il était le fils de Seth Wilde – oui, papa est une fierté. « Est-ce que je peux récupérer votre veste monsieur ? » « Bien sûr » Lucas lui adressa un petit sourire cordial, se défit de sa veste et la lui tendit. Alors qu’Anna s’éloigna, sa collègue l’assiègea pour lui enfiler l’espèce de toge noir réservé à tout client. C’est là que tu te rends compte que t’as beau être sapé comme un prince, on est tous assis sur son cul et en robe noire ici. Non pas que le Wilde perdait pour autant de sa superbe. Installé sur son fauteuil, sirotant à toute petites gorgées son café encore brûlant, Lucas observait les déplacement de la belle depuis son miroir. Celle-ci s’assit sur son tabouret et le fit rouler pour se poster à côté de lui, un peu en retrait. Ils s’observèrent dans le miroir et Lucas aimait bien cette vision. C’était comme une photo, car il se voyait avec elle. Et ils allaient bien ensemble, il trouvait. Voilà ce que verrait sa famille quand il la présenterait. Eux, ce joli couple. Lucas se rendit compte qu’il n’avait aucune photo d’eux, aucun selfie. Il faudrait vraiment qu’il remédie à ça quand il aurait moins la dégaine d’un avocat. Anna était magnifique pour sa part, superbement coiffée en plus. Normale, en tant que propriétaire de l’endroit, elle se devait de montrer l’exemple avec des cheveux soignés.

« Alors… Quelle coupe voulez-vous que je fasse ? À moins que vous n’ayez pas d’idées. Cela arrive, je serai capable de vous faire une coiffure qui vous correspondra. » Pourquoi ça ressemblait presque à une menace ? « Hé… Tu m’fais pas la boule à zéro… » murmura Lucas en lui jetant un petit coup d’œil d’avertissement dans le miroir. Ouais parce qu’il la voyait un peu venir avec son petit sourire pensif qu’elle avait arboré après avoir posé la question. Et sa main innocente posée sur son épaule. Hm-hm ! « Rappelle-toi qu’on va passer quelques temps ensemble alors essaie de me faire une tête avec laquelle t’auras pas honte de sortir… » ajouta t-il en gardant son regard planté dans celui de la belle, depuis le reflet. il avait dit cela à voix basse, histoire que les nanas bossant avec elle ne jouent pas les indiscrètes. Anna n’avait pas nécessairement envie qu’elles soient au courant de ce qui se passe dans sa vie. Puis, il reprit d’une voix plus normale : « La coupe j’en sais rien, déjà raccourcir un peu. Le Di Caprio de Titanic a une belle gueule mais c’est pas pour autant que j’ai envie de garder la même longueur » Ouais parce que Lucas n’était pas allé chez un coiffeur depuis suffisamment longtemps pour ressembler à Jack Dawson présentement. « Je dirais… à peu près la même longueur que quand on s’est rencontré ? Pour la coiffure, je te fais confiance. Au fait, vous faites des massages crâniens ? » Il cessa de la regarder depuis le miroir et tourna la tête vers elle pour lui adresser directement un petit sourire aimable. « Je suis curieux de connaître les traitements qui ont élevé la réputation de ce salon aussi haut » qu’il ajouta innocemment. Et là, c’est lui qui lançait un défi cette fois. Mais bon… Wilde avait surtout hâte d’être pouponné par sa belle ! Aussi, en lui demandant de le coiffer comme elle voulait et en lui laissant de la liberté, Anna lui ferait sans doute quelque chose qui lui plairait à elle. Or c’est justement ce qu’il voulait. Lui plaire... Enfin, pour le moment, il devait tout sauf lui plaire avec son comportement, mais elle l’avait cherché ! Et tandis qu’il faisait son petit jeu, Lucas avait comme oublié qu’il s’adressait à la mère de son enfant. Elle était Anna, juste Anna, la fille insaisissable avec qui il voulait sortir.

Sur ce, après qu'elle l'y invita, le blondin se leva pour se diriger vers les sièges confortables surmontés de lavabos afin d’avoir son shampoing. Et oui, Monsieur avait demandé la formule totale !


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by Wiise
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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Lun 15 Oct - 13:41 )

You set my soul alight
Lucas & Annabelle
Hé… Tu m’fais pas la boule à zéro…  J’hausse les sourcils à peine surprise et je penche la tête sur le côté. Je détourne le regard de ses cheveux pour le regarder via le miroir, je garde le léger sourire au coin. « Je ne pensais même pas à cela. » fis-je en papatant son épaule d’un geste qui se voulait être compatissant pour ce qui allait venir. Il ne sait absolument pas qu’il a décidé de prendre un risque avec moi. Déjà qu’il pensait que j’allais lui faire une boule à zéro, hors ce n’était pas ce que je pensais, ça pouvait être une idée, mais elle est était trop simple pour la personne que je suis. Je hausse les épaules à son autre réplique, totalement indifférente. « Honnêtement Lucas ? » fis-je en posant la main dans ses cheveux pour vérifier le cuir chevelu. J’avais détourné mon regard pour quelques secondes pour regarder les cheveux, je suis là pour faire mon boulot. Je fais une petite moue et retrouve son regard.  « Je m’en moque. Tu peux bien sortir en robe de chambre, pantoufles avec une barbe de trois jours en soirée. Ce ne sera pas mon problème. » Puis je sais que Lucas a un sens du style, je l’ai remarqué durant le peu de fois que nous nous sommes vus. Alors il ne me fera pas le coup de la robe de chambre à une soirée par exemple, mais s’il le fait… Je ne saurais pas si je serai agacée ou passablement amusée. Cette pensée me fera pincer légèrement les lèvres. Dans tous les cas, je suis déjà sortie avec des gens assez extravagant. On avait chuchoté de façon à ce que mes employés ne m’entendent pas.

Enfin après avoir chuchoté, nous reprenons notre jeu. Le client légèrement arrogant et la coiffeuse qui reste professionnelle quoiqu’il advienne. Je hoche la tête quand il explique ce qu’il veut, avec une moue songeuse.  « Oui, nous faisons les massages crâniens. » Je pose les mains sur mes jambes et le regarde droit dans les yeux, mais cette fois-ci sans l’aide du miroir. « Je vois ce que je pourrai vous faire, vous ne serez pas déçu. » fis-je avec un petit sourire professionnel. Je n’ai pas de mal maintenant à séparer mon côté privé et mon côté professionnel. Je n’ai pas envie d’en faire une affaire personnelle et de m’embarrasser plus que je n’embarrasserai Lucas. Je ne suis pas ravie qu’il soit là, qu’il ose se pointer à mon salon de coiffure..C’est une histoire de vengeance, je lui ai fait fuir un client mais c’est parce que j’avais une annonce urgente à faire et contrairement, là maintenant, il n’a rien d’urgent à m’annoncer si ce n’est qu’il n’est pas patient et pourtant, il devrait apprendre à l’être avec moi, que ça lui plaise ou non. Je me lève du tabouret et le guide vers les sièges confortables, surmontés de lavabos pour que je lui fasse son shampoing. Je lui sélectionne un où s’installer et je passe par derrière. « J’ai regardé vos cheveux tout à l’heure, vous en prenez grand soin. C’est positif et je vous encourage de continuer dans cette voie. » fis-je alors que je pose les mains sur l’arrière de son crâne pour l’aider à se positionner correctement que je puisse lui laver facilement les cheveux. Oui, je venais de lui faire un compliment bien que professionnel sur ses cheveux, ils sont assez soyeux au toucher, à la différence de certains clients qui préfèrent venir avec les cheveux gras tant qu’à faire. Je commence à faire couler l’eau et attends qu’elle soit chaude. « Maintenant que j’y pense… » Je reste silencieuse et décide enfin de lui tremper les cheveux maintenant que j’ai jugé que l’eau est suffisamment chaude, un peu trop chaude mais je ne pense pas que ça le dérange que ça, cet homme de montagne. « Est-ce vrai que vous faites de l’alpinisme ? Vous aimez les montagnes ? » Je lui ai posé les questions, faisant mine de m’intéresser à lui. Or c’est que je fais professionnellement parlant, je discute avec le client tout simplement, je ne m’intéresse nullement à Lucas en tant qu’Annabelle. Je passe doucement la main dans ses cheveux, de façon à ne pas lui faire mal ou lui tirer dessus. Je passe le premier shampoing, pour ensuite lui arroser encore les cheveux, je repasse un second shampoing et c’est là que la séance de massage commence. Je découvre en même temps sa tête. Enfin, je découvre les formes de sa tête. C’est différent de découvrir ce que contient sa tête… Vous m’aurez comprise. Je le masse tout simplement, en même temps que j’enduis ses cheveux du shampoing.
electric bird.

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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Sam 20 Oct - 14:34 )

You set my soul alight
Anna & Lucas
J'ai fait la magique étude, du Bonheur que nul n'élude
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Je ne pensais même pas à cela. » répondit-elle en croisant son regard dans le miroir, avec un petit sourire en prime. Faussement innocente. Lucas n’était pas dupe. « Ouais bah tu pensais à un truc pas net en tout cas » rétorqua t-il avec une petite moue suspicieuse. Étant lui-même un blagueur invétéré, Lucas savait reconnaître le regard d’une personne quand celle-ci avait certaines… intentions ! Alors qu’Anna examinait sa tignasse, elle ne sembla nullement effrayée à l’idée de sortir avec un mec qui ne ressemblait à rien : « Je m’en moque. Tu peux bien sortir en robe de chambre, pantoufles avec une barbe de trois jours en soirée. Ce ne sera pas mon problème. » « Fais gaffe, je vais prendre ça pour un défi » répliqua t-il avec un haussement de sourcils désinvolte. Et si un jour il se ramenait comme ça, on verrait si elle assumerait de sortir avec… ! Il s’était attendu à un "Tu rêves !" à sa question, or Annabelle lui confirma en fait qu’ils faisaient bien des massages crâniens dans son salon. Et dire qu’il n’était pas sérieux à la base bordel ! Il n’en demandait pas tant en vrai ! Malgré sa surprise intérieure, Lucas resta parfaitement stoïque, nonchalant, comme si c’était tout à fait normal. « Je vois ce que je pourrai vous faire, vous ne serez pas déçu. » dit-elle en lui adressant un petit sourire cordial. Elle était proche de lui, pas trop en raison de la distance de convenance qu’elle gardait étant dans son propre salon, mais proche quand même. Lucas bugua l’espace d’une seconde sur son visage, il faut l’avouer. S’il avait eu la chance de passer une nuit avec cette divine créature, l’homme essayait de relever le défi de toute une vie avec elle. Ce n’était pas rien ! C’était même sans doute très présomptueux de sa part. Mais il pouvait se le permettre non ? Il était un Wilde, fils de Seth Wilde et parmi l’un des plus grands kamikaze au monde ! En plus… il était le père de son futur enfant. Il s’installa sur son nouveau siège, destiné à son lavage de cheveux, première étape de son ravalement de façade. « J’ai regardé vos cheveux tout à l’heure, vous en prenez grand soin. C’est positif et je vous encourage de continuer dans cette voie. » Tiens c'était cool si elle le pensait, Lucas n'avait pas l'impression de faire quoi que ce soit de spécial. Il avait juste une bonne hygiène de vie surtout (si on ne tenait pas compte de son manque de sommeil parfois). Le blondin ayant déjà la tête appuyé sur le lavabo en creux, il se redressa davantage pour incliner encore plus la tête vers l’arrière et adresser un sourire charmeur à la belle. « Oh merci, c’est ce que je ferai ».

La jeune femme posa les doigts sur sa tête pour l’inciter à se replacer correctement. Tout en lui lavant les cheveux, Annabelle lui posa une question sur son métier. Elle le vouvoyait. Sous entendu elle fait son jeu de coiffeuse. Sous-entendu : elle s’en tape. Lucas attendit qu’elle arrête l’eau et passe au shampoing pour répondre – il voulait être sûr qu’elle entende. « En effet, j’étais chasseur alpin il y a quelques années, et je n’ai jamais cessé l’alpinisme. J’adore la montagne mais je ne t’en dirai pas les raisons. Je préfère te montrer… » Le fait que la belle finisse par procéder au massage lui ôta toute envie de parler et il ferma les yeux afin de profiter des sensations que lui procuraient ses doigts de fées. Rien à dire sur la technique, quand Wilde rouvrit les yeux, il était encore plus détendu qu’en arrivant ici – et ça c’était un exploit d’Andresen. Quand elle termina finalement de le rincer, Lucas resta assis mais se redressa dans son siège en prétextant un mal aux articulations. C’était en fait pour pouvoir voir Anna dans le miroir quand celle-ci lui séchait les cheveux, c’était tellement adorable, il en avait un tout petit sourire fier… Une fois fait, il se leva et posa une main sur le bras de la belle avant qu’elle ne revienne en salle. « Je suis sérieux tu sais. Prends trois jours ce mois-ci. Je t’emmène en montagne. Et dis-moi quel jour tu as de libre cette semaine. Tu dois rencontrer mes sœurs » murmura t-il, un peu penché vers elle, son regard bienveillant et insistant planté dans le sien.

En salle, dès que le blond fut installé, c'est lui qui lança la première question, par curiosité réelle sur elle : « Et toi, qu'est-ce que tu aimes faire en dehors du travail ? »

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by Wiise
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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Mar 30 Oct - 17:32 )

You set my soul alight
Lucas & Annabelle
Je m’intéressais à Lucas en tant que coiffeuse, certes. Je me cachais derrière cet aspect professionnel parce que je n’assume pas encore le fait que je puisse m’intéresser un peu à lui, à savoir ce qu’il est réellement en dehors de Lucas, vendeur des comics, un homme qui savait faire passer de bons moments aux femmes (voire aux hommes vu comment il est ouvert d’esprit, je ne serais pas surprise). J’étais en train d’induire mes mains de shampoing quand il me répond qu’il était chasseur alpin. Je fronce légèrement les sourcils assez surprise de savoir cela. Il était pourtant bien parti pour que j’en apprenne un peu plus, seulement il allait parler de vouloir me montrer les montagnes. J’y ai vu une occasion de commencer le massage crânien et ne pas l’entendre, encore moins me faire une proposition que je sens venir. Il va vouloir faire de la montagne avec moi et encore, il va sûrement s’attendre à une incrédule sur ce domaine. Je me rends compte que nous avons un point en commun: notre amour pour les montagnes. Même si je n’avais pas beaucoup de souvenirs par rapport à cela, parce que j’y suis restée quatre ans, j’ai quand même grandi avec les montagnes et j’ai toujours aimé la neige et le froid. Je passais mes rares vacances, je les passe souvent près de mon village natale et je viens souvent voir les montagnes à Steinsvik. C’est là où j’ai le plus des souvenirs de mes parents. J’étais un peu partie dans mes souvenirs alpinistes pendant que je massais Lucas, en même temps que je veillais à changer les shampooing. Ma collègue est venue me voir entre temps pour veiller si tout allait bien et si j’avais besoin de quelque chose. Je lui fais rapidement la liste du matériel, donc un wahl électrique.

Les minutes passèrent en silence jusqu’à ce que j’ai terminé, que je rinçais les cheveux de Lucas. Justement, il a dû attendre que j’en ai fini pour vouloir se redresser, prétextant un mal aux articulations. « Monsieur a les articulations bien fragiles… » commentai-je moqueusement alors que je cherchais une serviette à utiliser pour lui sécher les cheveux. Je m’y concentrais dessus, faisant l’effort de ne pas croiser son regard parce que je sais qu’il est justement en train de m’observer maintenant. Une fois que j’en avais fini, j’allais le guider dans la salle remplie avec mes collègues et les autres clients. Je ne m’attendais pas à ce qu’il pose la main sur mon bras pour m’empêcher de sortir et c’est ainsi que je croise pour la première fois son regard. Il me proposait trois jours en montagne et c’était trop. Je n’ai jamais su rester trois jours à ne rien faire, c’est tout bonnement impossible. J’ai ouvert la bouche pour lui répondre, mais je fus coupée dans l’élan car il n’avait pas terminé. Je ne cache absolument pas ma surprise quand il me parle de rencontrer ses soeurs, je le regarde assez estomaquée. « Je quoi ? » J’étais légèrement confuse avant de me reprendre et fronce les sourcils. Laissant une grosse minute de silence, je sonde son regard et comprends qu'il veut bien faire, mais il fait tout le contraire. « Je croyais que quand on disait qu’on faisait connaissance, ça n’impliquait pas à que je rencontre ta famille…? » Alors qu’il allait répliquer, je lève le doigt entre nous deux de ma main libre pour l’empêcher de dire quoi ce que ce soit. Je secoue légèrement la tête tout en même temps que le doigt.  « On a un problème Lucas. Je n’ai pas envie que ta famille croie que je suis possiblement ta future femme, la future belle-soeur, mère qu’en sais-je de comment on dit en famille. Ce n’est même pas sûr ! Je ne sais pas à quoi tu joues Lucas, mais c’est non. » La famille, c’est un concept qui m’est plutôt inconnu et je n’ai pas envie d’être engagée dans cette spirale de faux-espoir si jamais je refuserais de garder l’enfant. Même si j’ai déjà rencontré quelques membres de la famille comme plus récemment son père alors que je n’ai absolument pas fait exprès. Je soupire et pose la main sur mon front. Je décide tout de même faire un effort, parce que je pense que cela allait être facile puisque j’aime les montagnes et… « Bon. Je peux prendre trois jours de congé pour aller en montagne avec toi à condition que tu retires l’idée de me faire rencontrer ta famille. D’ailleurs où est-ce que tu penses ? Les Appalaches ? » Je penche la tête sur le côté, les yeux un peu plissé sous la curiosité mais surtout pour sonder sa réaction. Je ne peux pas cacher mes connaissances sur les montagnes malheureusement. « Ah. Les Rocheuses plutôt… Plutôt logique, les chaînes sont plus hautes là-bas… » Soit c’est là, soit c’est au Canada, on n’a pas le temps d’aller en Europe, encore moins en Asie ou en Amérique du Sud. C’est bien trop loin et trop de décalages horaires à supporter. Dans tous les cas je ne quittais pas son regard et montrais que je n’allais pas faire mieux comme proposition.


Lucas est installé sur le siège, je retrouve mon tabouret fétiche et regarde mon matériel qui était préparé et nettoyé. Parfait. Je ne détourne pas du regard de mon matériel quand il me posa la question. « Mmmh… J’aime passer du temps dans les magasins de vêtements ou rendre visite à mes amis stylistes pour voir si je ne peux pas tester leur vêtement et faire un shooting avec… J’expérimente sur les nouvelles coiffures, lis des magazines et les informations dans le monde la coiffure avec un bon verre de vin. Maintenant devenu une tasse de thé. » Je grimace et secoue la tête avant de prendre enfin un peigne. Je croise son regard par le miroir. « Je n’aime pas du tout avoir le temps libre. J’aime être occupée. Après chaque journée de travail, je vais voir mes amies ou je vais à la fête ou une soirée privée. Les dimanches, je me rends bénévolement à Charlotte pour sauver les cheveux des enfants dépressifs, essayer de les inspirer et les aider à s’affirmer un peu plus. » Je me rapproche un peu de lui et pose les doigts sur son menton pour le faire redresser un petit peu et je commence à peigner un petit peu ses cheveux. « Dans les rares cas, quand je suis assez frustrée ou énervée, je prends des jours de congés pour faire de la marche histoire de prendre un peu de recul au lieu de réprimer mon envie de planter une paire de ciseaux dans le crâne d’un client insupportable. » fis-je assez tranquillement et j’ajoute vite fait pour le rassurer en voyant son drôle d’air sous un murmure. Je posais la main sur son épaule pour l’aider à se rassurer. « Pas de panique, tu n’es pas sur la liste. Tu es un agneau comparé à certains clients que j’ai pu croiser au cours de ma carrière…» Avant de sourire légèrement amusée par la coiffure ‘’temporaire’’ que je viens de lui faire. J’ai fait une belle raie au milieu de son crâne. « Dommage que je n’ai pas mon téléphone sur moi pour prendre cette photo. Ce serait un joli dossier. »
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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Ven 9 Nov - 14:14 )

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Monsieur a les articulations bien fragiles… » commenta t-elle narquoisement avant de lui sécher les cheveux. « Absolument ! Tu as affaire à un sportif de haut niveau en pleine période de récupération après tout » se targua t-il avec un petit haussement de sourcils arrogant digne de son papa. Anna ne leva pas un seul instant les yeux vers le miroir, le laissant voler cette image d’elle en lui laissant croire qu’il était discret, alors qu’elle l’avait grillé. Il réussit à obtenir son attention pour lui proposer un séjour en montagne, et si elle n’avait pas l’air foncièrement rebutée, ce fut moins le cas pour la suite, notamment quand il fit mention de sa famille. Elle en bégaya ! « Je croyais que quand on disait qu’on faisait connaissance, ça n’impliquait pas à que je rencontre ta famille…? » Hein ? Mais si, il était sûr de lui en avoir parlé en plus… ! « Mais… ! » « On a un problème Lucas. Je n’ai pas envie que ta famille croie que je suis possiblement ta future femme, la future belle-soeur, mère qu’en sais-je de comment on dit en famille. Ce n’est même pas sûr ! Je ne sais pas à quoi tu joues Lucas, mais c’est non. » « Pourquoi t’en fais toute une histoire, j’comptais juste te présenter comme ma copine, y a pas de quoi en faire un drame ! » bluffa t-il. C’est vrai qu’un gars qui présente sa copine, ça pouvait un peu faire random, ce qu’il oubliait de préciser, c’est que lui n’en avait jamais présenté à sa famille. Donc oui, Anna avait bien raison de se faire quelques soucis sur la façon dont ça allait être reçu par les Wilde. Lucas feignait toutefois la nonchalance. « Il en faut peu pour t’inquiéter dis donc ! Je te signale que t’auras plus d’intérêt à les rencontrer, il faut bien que tu connaisses les gens qui vont côtoyer ton enfant… si tu décides de le garder » ajouta t-il pour lui faire plaisir. « Bon. Je peux prendre trois jours de congé pour aller en montagne avec toi à condition que tu retires l’idée de me faire rencontrer ta famille » « T’es dure en affaire toi… » marmonna t-il dans sa barbe. « D’ailleurs où est-ce que tu penses ? Les Appalaches ? » La jeune femme se rapprocha davantage du lieu en parlant des Rocheuses, se trouvant un peu plus au Nord de l’endroit qu’il convoitait. « Ce n’est pas exactement ce à quoi je pensais ! Nous mettrons plutôt le cap sur l’Utah et je n’en dis pas plus » L’Utah était très réputé en la matière, l’état avait même accueilli des JO il y a une quinzaine d’années. Il ne le dirait pas, mais Lucas pensait à la station de Deer Valley Resort, avec ses prestations géniales, ses bars, et son lot de découvertes à faire autant en piste qu’en hors piste. Et puis c’était un bel endroit, les paysages valaient le détour, surtout quand on descendait bien bas par les petits chemins de forêt. Lucas y était déjà allé avec quelques membres de sa famille à plusieurs reprises. Lui qui était assez calé sur le sujet des monts avait beaucoup d’éléments de comparaison et ne risquait pas de proposer de la merde à Anna, loin de là.

En s’informant sur les passe-temps d'Anna, Lucas fut content de voir que la demoiselle était coquette ! Ça lui laissait plein d’idées de cadeaux pour la suite. Il sourit grandement en entendant qu’elle avait troqué le vin contre la tasse de thé. Cette attention pour l’enfant dans son ventre prouvait qu’elle n’en avait pas rien à faire et qu’elle y tenait, même si elle se voilait encore trop la face pour le reconnaître ouvertement. Il ne fit aucune commentaire là-dessus pour ne pas l’agacer : viendrait le moment où elle se rendrait compte de cela par elle-même. Étant lui-même assez intéressé par la mode, ça lui faisait au moins un sujet sur lequel rebondir. « C’est quoi tes marques préférées ? La veste que tu portais quand on s’est rencontré, c’était bien une Massimo Dutti d’ailleurs ? » s’informa t-il avec intérêt. « Toi t'es le genre à pouvoir tout porter. Je suis même sûr que du Vivienne Westwood t’irait à merveille » Il y avait un côté très rock’n’roll chez cette marque et, sans être capable de dire pourquoi, Lucas considérait qu'elle le porterait particulièrement bien. Il l'écouta attentivement quand elle lui poursuivit sur ses autres activités, un petit sourire aux lèvres. Elle était pleine de bonnes surprises ! Il était ravi de voir qu’elle était une hyperactive comme lui. En plus, elle faisait du bénévolat à Charlotte ! » « T’es une Wonder woman des temps moderne en fait. Mon père consacre beaucoup de temps à ses activités de philanthrope, il t’adorerait… dommage que tu ne veuilles pas le rencontrer » ajouta t-il avec un petit air snob, en lui jetant un regard blasé au travers du miroir. Puis, vint ce moment où elle parla, au calme, de planter ses ciseaux dans le crâne de quelqu'un. Il éclata de rire devant ses propos d’une violence et d’un cynisme sethien. Elle s’entendrait définitivement avec son père ! « Donc, si nous finissons ensemble, je risque d’être victime de violence conjugale hein ? Tu vois, je suis l’homme qu’il te faut. J’ai été champion national de boxe anglaise, qui de mieux que moi pour encaisser tes pulsions meurtrières ? » Ouais, il était toujours en train d’essayer de se vendre auprès d’elle. « Pas de panique, tu n’es pas sur ma liste. Tu es un agneau comparé à certains clients que j’ai pu croiser au cours de ma carrière. » « Retiens leur nom la prochaine fois. C’es moi qui irai les cogner, tu ne porteras aucun blâme » s’amusa t-il.

Lucas fronça légèrement les sourcils en voyant sa tronche alors que la petite vipère qu’il convoitait lui avait fait la raie au milieu. « Oh putain la gueule de con ! » s’étonna t-il avant de se marrer. « Dommage que je n’ai pas mon téléphone sur moi pour prendre cette photo. Ce serait un joli dossier » Excellente idée ça ! Glissant la main sous son espèce de robe noire, Lucas récupéra son propre téléphone de sa poche de pantalon et le déverouilla avant de le tendre à la belle. « Fais-toi plaisir, tu peux aussi partager sur les réseaux. Je pense que mes followers n’ont jamais vu un tel échec physique de ma part, c’est le moment d’y remédier. » Quoi, à force de l’entendre fanfaronner, elle croyait vraiment qu’il se prenait au sérieux ? Quand elle lui rendit le portable, il ne put s’empêcher d’exiger également : « Viens on fait un selfie tous les deux… Faut bien que les gens sache qui est responsable du massacre ! »


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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Dim 11 Nov - 15:38 )

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Il n’y a pas de quoi en faire un drame ?! Je le regarde avec l’air de lui demander: sérieusement ?!, les sourcils haussé, un regard pas amusé du tout. “Ce que j’ai compris, c’est qu’on profite des trois mois pour faire connaissance et ça n’impliquait pas à ce que je sois officiellement ta copine, petite amie aux yeux de tout le monde. Point barre. fis-je assez fermement. C’est assez inquiétant que la communication entre nous deux ne passe pas comme il faut, surtout que c’est considéré comme étant la base d’un couple. De plus, je le vois venir avec sa famille, ils vont vite me considérer comme étant la petite amie de Lucas, la femme parfaite pour lui. La personne à qui ils feront tout pour éviter que je le quitte si jamais ma réponse est négative, ils pourraient me faire quelque chose émotionnellement parlant comme me dire ce qu’allait devenir notre enfant si je suis arrivée en retard pour l’avortement et rien que cette idée-là ne me plait pas. Je n’ai également pas envie de me forcer, je n’ai pas envie de découvrir une famille, chose que je n’ai malheureusement pas connu. Je veux connaître cette notion de famille, le fait d’avoir une famille certes… Mais pas comme ça. Je… Il continue de parler, il me dit que c’est important de côtoyer ces gens-là, histoire que je sache qui notre enfant allait côtoyer. Je fronce un sourcil et penche légèrement la tête sur le côté. Il ajouta un peu à la dernière seconde, si je décide de le garder. Je fais une moue approbatrice, montrant que je préfère ça: on est bien d’accord, parce que ma décision n’est pas prise du tout… Si on continue comme ça, l’argumentation allait être sans fin, il faut que nous soyons gagnant des deux côtés. C’est pour ça que j’ai accepté l’idée des trois jours en montagne avec un compromis en retour, même si dans le fond, je ne le sentais pas parce que je n’ai pas la tête à prendre des congés et à ne rien faire. Ceci dit, il a quand même réussi à m’intriguer avec les montagnes, j’ai essayé de savoir laquelle il avait en tête, bien décidée de le cuisiner jusqu’à ce qu’il me dise: il cède facilement. “L’Utah… Mmmh.” fis-je en hochant la tête, sans demander davantage. J’ai déjà une idée de la destination et c’est suffisant, je ne vais pas gâcher la surprise à chercher à tout savoir et à tout organiser. Alors je laisse passer, de plus il a peut-être cerné le fait que j’aime les montagnes dans le fond, en tant que bonne Norvégienne. “ Tu as des dates ? Du moment que c’est à point nommé lui demandai-je. Oui, j’étais bien décidée de faire un effort de prendre trois jours de congés dans mon emploi du temps de ministre, du moment que ça n’empiète pas avec tout ce que j’ai prévu.

Nous retournons dans un lieu plus rempli de gens, je commençais à m’occuper de ses cheveux tout en énumérant les choses que j’aime bien faire, ce que je fais de mon temps libre surtout. J’évite d’être de mauvaise foi, de faire la demoiselle qui n’en a cure des efforts qu’il fait. J’ai quand même accepté l’idée qu’on fasse connaissance pendant ces trois mois, quitte à le faire galérer alors autant honorer ma part du marché. Je continue à peigner ses cheveux avant de stopper quelques secondes pour le regarder par le miroir, assez surprise qu’il parle de mode. Donc, il sait avec quoi il s’habille. “ Monsieur s’y connaît en mode.” Je reprends mon travail et je souris en coin quand il évoque le Vivienne Westwood. “ J’ai vu ce qu’elle fait. Cela a un côté Rock’n’Roll que j’aime bien. Tu as déjà rencontré quelques stylistes ?” lui demandai-je intéressée sur le coup avant de poursuivre dans ce que je fais de mon temps libre. Je souris encore une fois de plus, il est en train de battre le record comparé à mes sourires de la soirée où nous nous sommes rencontrés. Je me rappelle effectivement pourquoi je l’appréciais déjà. “ Si tu savais…” Une pause le temps de nettoyer rapidement le peigne. “Ta famille est particulièrement nombreuse. J’ai déjà rencontré une certaine Astrid Wilde, elle organise les mariages. On a eu l’occasion de travailler ensemble, je coiffais les mariées et les demoiselles d’honneur et on continue toujours notre collaboration.” Je fais une petite moue avant de soupirer, détournant le regard du miroir pour me concentrer sur la coiffure. “ Je crois que j’ai probablement rencontré d’autres Wilde sans le savoir.” J’hausse les épaules avec un petit air indifférent, je continue de parler histoire de changer le sujet. Je fis les yeux ronds quand il bougea la tête sous son rire, j’arrête donc de le coiffer et au final, il se retrouve avec ce qui semble être un début d’une horrible coiffure, ce qui me donne une idée pour la suite. J’esquisse un léger sourire au coin. Je fais une petite moue pour répondre à la question, l’air de concéder. Il saura vite me maîtriser apparemment… “J’espère pour toi que le jour où tu doives encaisser les coups n’arrivera pas.” Parce que je ne fais pas que donner des coups. Il doit bien s’en douter. Entre les objets qui volent, les ciseaux… J’ai appris à bien viser à défaut de ne pas savoir frapper. Dans tous les cas, Lucas n’est pas dans la liste des personnes avec qui j’aurai envie de planter les ciseaux dans la tête… Pour le moment et j’aimerai bien que ça reste ainsi. “ Oh j’ai mémorisé les noms…” m’amusais-je à mon tour.

Grâce au faux mouvement engendré par le fou rire de Lucas, j’ai pu avoir une petite idée et j’ai décidé de laisser sa raie du milieu, le temps qu’il admire. A la réaction verbale de ce dernier, je pouffe de rire à un point que j’ai failli me plier en deux. Par mon hochement de la tête, je confirme qu’il a une tête de con. Je lui dis que c’était dommage que je n’avais pas mon téléphone sur moi. C’est ma règle d’or d’ailleurs, pas de téléphone au travail, j’évite vraiment cela. Lucas sort le sien sur le coup et me le tend. Je dépose le peigne et récupère le téléphone. Je me mets à sa droite, laissant le tabouret rouler le temps que je prenne la photo. “ De plus, ça va permettre de décomplexifier certains followers qui auront tendance à te trouver trop parfait physiquement.” Je ne me gêne pas non plus de poster les photos où je ne suis pas du tout maquillée, dans ma tenue du dimanche. Cela permet de voir que je suis également une humaine, que je ne me prends pas forcément la tête à être la plus belle et à être coquette 24 sur 24heures… Je regarde la photo que j’ai prise et je ricane. “Voilà la beauté héhéhéhé.” Je l’observe regarder la photo avant que je n’hausse les épaules “Bon tu m’excuseras pour la qualité de la photo. Je sais poser, pas en prendre.” Je pose les mains sur mes cuisses et je pense que je vais pouvoir commencer à couper. Mais ma pensée fut rapidement coupée quand monsieur veut un selfie. “Mh… Du moment que tu posteras la photo d’après, histoire de ne pas me faire une mauvaise pub tout de même.” J’étais bien sérieuse dans ce que je disais, je ne tiens pas à perdre mes clients parce que je me suis un petit peu trop amusée avec le père de mon enfant. “Allez. Faisons le ce selfie.” Sur ces mots, je pose les mains sur ses épaules, je me glisse pour être derrière lui et quand il prépare son téléphone pour le selfie, je me mets en position avec un petit sourire mesquin, un regard joueur. Je le vois faire plusieurs selfies, je plisse les yeux, je prends les ciseaux et adopte un air meurtrier pour la pause mais la seconde d’après, j’avais un sourire amusé, la seconde suivante, mon regard est fuyant parce que mes collègues me voyaient en train de faire la pitre. “Bon hem… Je n’ai pas assez de temps, mon prochain rendez-vous ne va pas tarder à arriver.” m’empressai-je. Je sors mon briquet de la poche et passe à côté de Lucas pour aller allumer la bougie . “ Elle dégage une odeur qui aide à détendre, c’est très agréable…” lui expliquai-je.

Je prends mon air sérieux et récupère mon matériel, je dépose les ciseaux et prends un rasoir capillaire, aka le fameux wahl je récupère le peigne. “Bon allez, j’ai besoin que vous ne bougiez pas, sinon…” je mets en marche le Wahl qui fait un bruit électrique pas si agréable que ça, un peu menaçant d’ailleurs. Oui, j’ai repris le vouvoiement, donc mon costume de coiffeuse. Je commence à le coiffer un peu plus sérieusement, coupant ses cheveux avec le wahl, à l’aide du peigne pour poser la limite. C’était plus rapide, mais surtout mes mouvements étaient plus fluides et j’étais concentrée, je pouvais répondre de temps à autre sur ce qu’il pouvait me dire ou encore poser une question… Je n’ai pas pu me retenir sur ce coup-là, j’ai dû laisser mon côté pro de côté. “ Tu as eu des relations avant moi ?”

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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Dim 11 Nov - 23:09 )

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sa chère et tendre fit preuve d’une telle fermeté qu’elle lui fit presque peur avec son « point barre ». En tout cas, il se rattrapa plutôt pas mal avec la suite. Et puis, il avait réussi à obtenir d’elle l’inespéré : trois jours où il ne pourrait l’avoir rien que pour lui, en altitude ! « Tu as des dates ? Du moment que c’est à point nommé » En fait, avec elle, il fallait anticiper. La semaine d’après devait être bookée pour elle, la connaissant. Et cet imprévisible de Lucas avait l’impression de vachement anticiper en proposant : « Dans deux semaines, pour le week-end ? » Quel genre de personne prévoyait des choses deux semaines à l’avance ? Lui-même avait le sentiment de réaliser l’exploit de sa vie à le faire ! Bon, au pire, Lucas possédait la parade parfaite  : « Sinon, tu me donnes les dates qui t’arrangent, toi. Du moment que c’est dans le mois. » Et toc. Satisfait de voir que sa belle connaissait et appréciait Vivienne Westwood, Lucas retenait difficilement son petit sourire en coin. « Je suis allé à quelques défilés, j’ai vu Karl Lagerfeld, mais non, je n’ai jamais officiellement rencontré de styliste. Contrairement à toi. » Bien sûr qu’il savait qu’elle avait été mannequin. Première chose qu’il avait fait en rentrant chez lui, après avoir appris qu’elle était la mère de son enfant, c'était taper son nom sur Google. No kidding.

Son visage s’illumina légèrement quand elle fit mention d’Astrid. C’est vrai, sa famille était tellement nombreuse qu'Anna avait forcément rencontré des Wilde. Certains étaient même peut-être ses clients ! Et elle disait ça l’air de rien, n’empêche, cette petite cachotière… Lucas plissa légèrement les yeux de méfiance dans le miroir, avant de retrouver sa nonchalance naturelle. « Elle est cool Astrid. C’est une grande bosseuse comme toi, je suis pas étonné que vous ayez une collaboration. » Apparemment, les tourtereaux avaient  des choses à se dire. Non seulement la belle partageait pas mal d'intérêts avec lui, en plus de lui ressembler, mais également, elle avait un sacré répondant. « J’espère pour toi que le jour où tu doives encaisser les coups n’arrivera pas » « Moi non plus, j’avoue que tu me fais un peu flipper parfois » s’amusa t-il avant de proposer qu’elle tienne une liste des noms pour qu’il se charge de punir les emmerdeurs. « Oh j’ai mémorisé les noms » « Tu sais donc ce qu’il te reste à faire » répliqua Lucas avant de lui envoyer un clin d’œil.

A la réaction du blond en voyant la gueule de con qu’elle lui avait fait, la belle rit et Lucas se tut un court instant en l’observant avec un petit sourire, appréciant le moment. Il l’avait faite rire… ! L’homme sortit immédiatement son portable pour permettre à Anna d’immortaliser le moment. La belle le lui rendit ensuite pour qu’il admire sa gueule. « La vache c’est encore pire à voir en photo ! » se marra t-il. La qualité lui importait peu en tout cas, surtout que… Il pouvait avoir son selfie, avec une condition qu'il accepta sans souci ! « Marché conclu » Bon ce n’était pas exactement le selfie dont il rêvait, lors d’une sortie en amoureux, où il serait presque aussi beau qu’elle mais… c’était déjà ça de pris ! Et ce moment de complicité partagé avec elle valait bien tous les dîners aux chandelles du monde. Ils prirent la pose tous les deux ou Lucas fit plusieurs tête de con, en plus de réagir à celles d’Anna, notamment quand elle imita un Serial Killer, lui joua la victime avec la plus grande sale gueule de peureux jamais vue, bouche grande ouverte en un cri silencieux. La belle coupa court. « Bon allez, j’ai besoin que vous ne bougiez pas, sinon… » Elle alluma une bougie, c'est vrai que l'odeur était agréable. « Oui Madame » répondit-il comme un bon élève en rangeant son portable. Alors que la belle consciencieuse le coiffait, le kamikaze posait quelques questions de temps à autres, histoire de mieux la connaître. « T’écoutes quel genre de musique ? » Ça c'était pour savoir où l’emmener en concert. Par contre, la belle ne lui fit pas grâce d’une question gentillette pour sa part. « Tu as eu des relations avant moi ? » La réponse, si elle était honnête, avait de quoi l’inquiéter un peu, mais tant pis. « Une relation sérieuse … non, jamais. » Et comme il la voyait venir avec ses gros sabots, le garçon ajouta avant même qu’elle n’ait pu faire de remarque désobligeante : « Ce qui ne signifie pas que je n’ai jamais présenté de fille à ma famille hein. J’étais sérieux ! D’ailleurs, je pourrais te présenter comme une amie si tu ne veux pas passer pour la belle-fille. Comme ça tu pourras te faire une opinion sur eux sans avoir de pression. » Bah ouais, il était têtu, elle avait oublié ?« Et toi, ta plus longue relation a duré combien de temps ? » Effectivement, il s’imaginait que pour sa part, Anna en avait eu. Quelles étaient les probabilités pour que, comme lui, ce ne soit pas le cas ?!

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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Mar 20 Nov - 9:45 )

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En vrai l’idée du week-end de trois jours n’est pas si mauvaise, surtout que ça me permettra d’éviter de rencontrer sa famille. Je ne me sens pas prête pour cela d’ailleurs et je sais qu’ils vont avoir des idées comme quoi nous sommes un couple, mais surtout, si je saisis bien le concept de la famille Wilde, c’est un peu comme les commères. Une personne lance une rumeur, d’autres suivent et rien ne s’arrête. Je plisse les yeux quand il me propose deux semaines plus tard et je fais une moue hésitante. De plus il me demande que ce soit moi qui propose les dates. J’hausse les épaules et lui balance. « Le week-end du 26 octobre ? Je n’ai rien d’important qui est prévu, tout peut être annulé. » Je connais mon emploi du temps par coeur et je sais ce que j’ai et ce que je n’ai pas dans les jours à venir, dans la limite d’un mois. J’ai une très bonne mémoire. Maintenant que nous nous sommes mis d’accord pour la date, on verra pour les détails par sms plus tard, parce que je n’ai pas toute la journée pour monsieur Wilde même s’il aurait aimé le contraire. Dans tous les cas, l’idée de marcher dans la montagne peut être bonne, ça me permettra de me changer les idées et même de le semer si jamais il commence à me casser les oreilles ou encore lui balancer de la neige s’il parle trop. Parce que cet homme serait capable de parler encore et encore jusqu’en déclencher une avalanche et plus personne ne sera capable de trouver nos corps. On aura des cenotaphe en notre mémoire à défaut que nos corps soient introuvables… Je devrais arrêter de penser de cette manière aussi pessimiste. Lucas m’y aide particulièrement en rebondissant sur le sujet de la mode, cela m’avait fait sourire quand il m’a parlé de Vivienne, mais aussi le ait qu’il ait vu Karl. « Effectivement, j’en ai rencontré beaucoup. Des étoiles montantes ou des petites marques, même des imposteurs qui se créent un faux-nom pour pouvoir entrer dans les loges des grands » C’est toute une histoire ce genre de chose, je pourrais conter pendant des heures sur le monde de la mode et comment trouver sa place parmi tout ces grands en tant que mannequin. J’ai pu rencontrer de grandes femmes dans ce domaine-là également et qui m’avaient impressionnées.

Je parle d’Astrid Wilde, Lucas prend un air tout suspicieux,. ça ne me fait rien du tout, je n’en ai rien à faire de ce qu’il en pense, je peux rencontrer un Wilde si je le veux surtout que je me rappelle que certains viennent au salon de coiffure. Ils ne sont pas impécunieux, l’argent pour eux, ça ne manque pas du tout. Je n’ai pas parlé à Lucas quel Wilde j’ai pu rencontrer jusqu’ici, sûrement plein sans le savoir. Il faudra qu’il me montre les photos un jour. Pas aujourd'hui, ni demain. « Elle a du mal à déléguer certaines tâches et préfère tout faire. par elle-même. C'est vrai qu’elle me ressemble un peu dans la manière de travailler. Mais avec les années, on apprend à faire confiance à un employé qui est là depuis le début. » fis-je en jetant un coup d’oeil justement à Poli qui est sur le point de devenir mon associée alors qu’elle a fait plein de choses pour cette entreprise. Apparemment je fais un peu peur à Lucas des fois, je réagis en arquant un sourcil avec un air amusée au visage. Surprenant. Ce n’est pas tous les jours qu’il doit croiser une femme qui parle ouvertement de planter des ciseaux dans un crâne ou de balancer les trucs sur une personne à défaut de savoir se battre. Je sais ce qu’il me reste à faire concernant la liste des clients qui m’ont bien ennuyée pendant mon travail. Je réponds au clin d’oeil de Lucas par un sourire.

On a fait notre séance de selfie, avec des grimaces en prime. J’avoue que je me suis assez amusée durant ce court moment et même que Lucas a des mimiques très drôles. Pas étonnant qu’il soit cascadeur, même si j’aurai aimé qu’il tente sa chance en tant qu’acteur. D’ailleurs, a-t-il tenté ? D’être acteur ? C’est une question à poser ça… Mais pour l’instant, je devrais me concentrer sur ses cheveux, surtout que j’ai un client qui vient après et je n’aime pas faire les choses en retard. On m’a toujours connue pour la ponctualité et ce n’est pas Lucas qui va me foutre cela en l’air comme il fout déjà en l’air tout ce que j’ai prévu pour les mois prochains. « Tout. » lui répondis-je vaguement alors que j’étais concentrée à couper. « J’aime le rock, l’électro et le pop principalement, comme Jefferson Airplanes, Jackson Five, The Dickies, Lykke Li… J’aime les vieux morceaux j’avoue. Mais j’aime beaucoup danser sous Parov Stelar, le swing c’est un peu mon truc. » Une pause, je le regarde curieuse alors que j’étais bien partie dans mon monde. « Tu sais danser ? » Je ne sais pas pourquoi, mais je m’imagine bien danser avec lui, il est un bon partenaire de danse et je le ressens quelque part. Même s’il n’a jamais dansé, il pourra apprendre, j’en suis sûre.

Lucas n’a jamais eu de relation sérieuse, mais qu’il a tout de même présenté les filles à sa famille. Je sens la contradiction dans ses paroles. Je fronce les sourcils et le tape à l’arrière du crâne cognant par la même occasion les ciseaux que je tenais dans la même main que je tapais sans faire exprès.  « Arrête. Je ne te crois pas. Une tête comme celle-ci… » Une pause je regarde sa coiffure que je désigne des deux mains face au miroir avec un air pas convaincue qui fait que je peux comprendre qu’il n’a pas eu de relation sérieuse. Surtout avec la coiffure d’écolier que je lui ai fait… « À part cette coiffure à la Jack Dawson qui n’attirerait pas les demoiselles aujourd’hui. » Je m’excuse du regard tout de même pour le coup des ciseaux et me remets à couper à l’arrière du crâne. « Ta famille fonctionne bizarrement, parce qu’en général quand un grand garçon comme toi présente à sa famille une jeune fille comme moi. Ils ne vont pas croire du tout que je suis une amie. À moins que je fasse affaire à des cons, ce dont je doute énormément, ils vont s’emballer. » Surtout s’ils sont un peu comme Lucas, voire pire. Je sais ce que ça pourrait ressembler.

Je soupire en me redressant et tourne sur le côté gauche de Lucas quand il me retourne la question. Je continue de le coiffer, couper, préciser les mèches, passer la main dessus pour enlever les cheveux coupés qui sont restés. « Une personne qui m’a été très chère m’a dit que je suis incapable d’aimer qui ce que ce soit d’autre que moi-même. Avec les années qui sont passées, je me dis qu’il a raison. Je n’ai jamais eu de relation parce que je n’ai pas le temps, je ne veux pas me prendre la tête avec ça et ni prendre le risque que ça me détruise. » Je repense à mon frère Fredrik et ses mots tranchants, tel un coup de couteau fatal qui m’ont marquée. Je ne les oublierai jamais parce que c’est la dernière fois que je l’ai vu et la dernière fois que j’ai eu une conversation avec lui. Ces mots m’ont vraiment blessée et tout d’un coup, de plus en plus définie qui je suis vraiment. C’est qui fait que j’ai arrêté le mannequinat. Je commence à me sentir pas bien que je décide de changer de sujet en coupant vite les cheveux de Lucas. « Tu n’as jamais songé être acteur ? Je me posais la question depuis que nous nous sommes rencontrés. »



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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Jeu 22 Nov - 11:28 )

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J'ai fait la magique étude, du Bonheur que nul n'élude
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La belle lui proposa le week-end du 26 octobre et Lucas fit l’effort de ne pas se jeter sur le « Ok ! » comme un gros désespéré heureux d’avoir enfin obtenu gain de cause. Il laissa passer un tout petit silence et sourit légèrement dans le miroir à Anna. « Vendu ». Apparemment, Anna s’y connaissait dans le monde du showbiz et de la mode, et elle s’en était très bien tirée ! L’on disait de beaucoup de mannequins qu’elles étaient d’anorexiques, qu’elles  se droguaient pour échapper à la pression, ou encore qu’elles étaient en dépression à cause des critiques de leur employeurs. Heureusement, Anna ne s’était pas laissée bouffer par ce monde de requins… sans doute parce qu’elle en était un elle-même. Et sa silhouette était parfaite pour Lucas, mince, élégante, aucune maigreur à signaler.

La description qu'elle fit correspondait parfaitement à sa cousine Astrid, nul doute qu'Anna l’avait cernée. Lucas cria mentalement un victorieux « YES » mental quand la belle mentionna ses goûts musicaux, ainsi que son penchant pour le swing. Bien sûr qu’il savait le danser, n’oublions pas l’utilité que ça avait pour draguer ! Les premières fois, il se lançait à la ouaneguen sur la piste et apprenait en copiant sur le tas. Aussi, des potes qu’il se faisait à ces soirées lui donnaient des tuyaux. Au fil du temps, il maîtrisait assez son sujet pour inventer des trucs sur la pistes avec une nonchalance Sethienne. Même les filles qui ne savaient pas trop s’y prendre appréciaient qu’un gars prenne la situation en main et les fasse habilement tournoyer. Vraiment, la piste, c’était l’une des techniques de drague les plus sûres. Anna avait peut-être repéré son air satifait au détour du miroir quand elle lui demanda : « Tu sais danser ? » Un petit sourire énigmatique sur les lèvres (qui ne laissait en fait aucune énigme car Anna devait se douter à présent que la réponse était positive), Lucas répondit : « Tu verras. Il faudrait qu’on aille à une soirée dansante pour que tu juges par toi-même » rétorqua t-il, afin d'éviter de se vanter.

La belle ne le crut pas quand il affirma n’avoir eu aucune relation sérieuse. « La tête ne fait pas tout. Et c’était un peu de ma faute, je crois que je n’inspirais pas confiance. A tort. Et autant te le dire, même si tu considères que nous ne sommes pas encore ensemble, je te suis fidèle en ce moment-même » dit-il en essayant de capter son regard dans le miroir. Il était sincère. Est-ce pour autant qu’elle acceptait de rencontrer les Wilde ? Of course not. « C’est vrai, ils s’emballent. Il se trouve que pour la plupart, je suis marié à Aurora Callahan alors qu’on est amis depuis des années. Et je pense que t’es tranquille le temps qu’ils démordent de cette idée. Contrairement à ce que tu crois, ils la laissent tranquille et ne placent pas l’avenir de mes futurs enfants entre ses mains » Il toisa la réaction d’Anna en se rendant compte qu’il avait peut-être fait une boulette en parlant d’une fille que sa famille estimait comme prétendante. Si Anna lui avait balancé un truc pareil, la jalousie l’aurait fusillé sur place, lui ! Toutefois, en ce moment, Wilde avait un peu une sorte de chance qu’Annabelle se fiche assez de lui. Il préféra la rassurer tout de même sur son intégrité : « Elle a un mec hein. Mais j’peux quand même arrêter de la voir, si tu veux… le temps que tu la rencontres » proposa t-il. Alors qu’il lui retournait la question sur sa vie sentimentale, la réponse d’Anna donnait l’impression qu’elle était une sans-cœur, mais Lucas était sûr que ce n’était pas le cas, et que la personne ‘chère’ avait dit ça pour la blesser. À part Voldemort, tout le monde était capable d’aimer. « Je ferais tout pour te rendre heureuse tu sais… refuser une relation par peur de ce que ça peut te coûter, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir. Ça n’a pas de sens… » tenta t-il. Il serait l'exception à sa règle de toute façon, même si elle n'en avait pas encore conscience. « Tu n’as jamais songé être acteur ? Je me posais la question depuis que nous nous sommes rencontrés. » « Bof, c’est pas trop mon truc la comédie, tu l’as toi-même remarqué. Je préfère de loin tout ce qui est physique. Je suis sportif, pas artiste » commenta t-il tandis que la belle lui refilait encore quelques coups de ciseaux par ci et par là. « Tu aurais préféré que je sois acteur ? » s’amusa t-il en haussant un sourcil. Il l’observa dans le miroir, appréciant silencieusement sa beauté quelques instants. « Annabelle » dit-il alors pensivement… « Ce n’est pas commun. Est-ce français ? » demanda t-il avec curiosité.

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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Jeu 22 Nov - 13:09 )

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Lucas & Annabelle
Ce genre de sentiment, là où on n’a pas besoin d’expliquer du tout, quand on sent que cette personne est vraiment capable de faire une telle chose et qu’au final, je ne me trompe dans mon instinct. La réaction de Lucas en dit long comme réponse à la question. Il sait danser et je n’ai pas retenu mon sourire puisque j’en fais de même. « Je pensais à la même chose. Une soirée dansante histoire que je puisse juger ton niveau. » Et qu’il puisse juger le mien, même si ça fait depuis quinze ans que je sais danser. J’ai dû apprendre pour le monde de la mode, le monde de mannequinat là où il fallait montrer qu’on savait danser avec de tels vêtements et ce, sans savoir les abîmer, ne serait-ce les craquer. Savoir danser sous la musique électronique est une chose, mais le swing, c’en est une autre. « Donc je présume que tu aimes bien écouter le swing. Mais qu’aimes-tu d’autre comme style de musique ? » Lui demande-je avant qu’on se soit lancé sur un autre sujet, surtout lancé par une autre de mes questions.

Est-ce qu’il est sorti avec quelqu’un ? Apparemment non, j’ai du mal à y croire en vrai bien que je conçois que la tête ne fait pas tout, il a un caractère d’homme parfait qui essaye de s’adapter à la personne que je suis. Mais c’est à se demander si en vrai… Il ne le fait qu’avec moi ? J’arque un sourcil alors que j’essaye de me concentrer davantage à couper ses cheveux toujours de façon professionnelle afin d’éviter de couper une mèche de travers. Cela ne me ressemblerait pas. J’évite son regard de cette façon. Dans tous les cas, ça m’a peut-être touchée, mais ça ne donnera pas envie de rencontrer la famille Wilde. Quand il me parle de Aurora Callahan, c’est un nom qui m’est absolument inconnu. Je fais une petite moue pour l’encourager à continuer, montrant que j’écoute quand même et que j’ai vraiment laissé tomber le côté coiffeuse qui le vouvoie. Je fronce légèrement les sourcils avant de couper sec quelques mèches quand il affirme que son amie a déjà un mec. Au moins, je peux laisser de côté la ridicule théorie qui m’a traversé l’esprit comme quoi elle aurait pu être enceinte aussi et qu’elle ait abandonné l’idée. Mais ça m’a donné une idée. Il faut que j’aille voir une amie sur le coup… « Tu fais ce que tu veux, tu es un grand garçon. » répondis-je néanmoins. « Mais c’est toujours non. » Pour rencontrer la famille, oui, c’est non encore. La question se retourne contre moi. Est-ce que j’ai eu quelqu’un, non, je n’ai pas eu le temps pour ça. Je ne me sens pas capable d’aimer quelqu’un en plus. Je fronce les sourcils encore plus, j’essaye de contrôler au mieux les changements d’humeur, mais ce n’est pas toujours évident mais ce qui est plutôt bien, c’est que je n’ai pas envie de lui planter les ciseaux dans le crâne. Pas depuis qu’on s’est croisé le regard quand il a osé débarquer tout à l’heure dans mon salon de coiffure et se faire passer pour le client. C’est déjà ça. « Lucas, ce n’est pas le moment de me poser cette question, surtout pas quand j’ai un stahl en main. » marmonnai-je en montrant l’arme que j’ai en main par le miroir avant de rajouter. « Je ne refuse pas une relation comme je refuse de vivre par peur de mourir. Je refuse une relation parce que ça ne correspond pas à mon choix de vie que je compte bien en profiter.» Ce n’est pas lui le problème, c’est moi. Il est juste tombé sur une personne qui ne voit pas la vie de la même manière que lui.

Je fais une moue, juste pour pas qu’il se méprenne comme quoi je n’écoute pas parce que je suis en train de me dépêcher pour fignoler sa coiffure. « Je ne sais pas, je ne pense pas. Je posais juste comme ça. » Fis-je en haussant les épaules. Je ne pense pas qu’il ferait un bon acteur, parce que ça demande beaucoup de pratique et Lucas est plus dans l’action que dans l’interprétation. Je ne le vois pas là dedans, mais ça m’étonne qu’il veuille faire des cascades alors qu’il aurait pu continuer à être un sportif professionnel ou encore un guide alpin après réflexion. Je finis enfin de couper et passe la main dans ses cheveux encore. Je les sens trempé, alors je dépose le stalh et le peigne dans la boite et me rapproche du sèche cheveu qui est à côté de lui. « Ma mère devait adorer les prénoms français, je pense, parce que je ne sais pas. C’est pas répandu qu’en France, ça l’est aussi en Norvège, Suède, Finlande… C’est assez répandu en Europe. » Je me penche et prends le sèche-cheveu et le regarde droit dans les yeux. « Je suis Norvégienne si c’est la question dont tu te poses. » Et hop, sans attendre sa réponse j’allume le sèche cheveu et fignole sa coiffure. J’aurai bien pu le faire en pleine figure ou encore continuer à lui couper les cheveux bien trop court sans que ce soit nettement la boule à zéro au point qu’il n’ait pas besoin d’aller voir un coiffeur avant deux bons mois. Mais je n’ai plus eu envie de faire ça. « Quand je repense à ton nom de famille Wilde, je pense à Oscar Wilde et je me dis toujours à tort que vous êtes Anglais, mais non. Vous êtes tous de purs produits américain. » Pas sûre que je me fasse entendre avec le bruit du sèche-cheveu mais ce n’est pas grave car ça nécessitait pas de réponse du tout.
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Re: You set my soul alight [Anna] ✻ ( Jeu 22 Nov - 14:14 )

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Et paf ! Il venait de décrocher un autre rencard comme ça ! C’est qu’il avait presque envie de se lever et faire un moonwalk de célébration, mais la belle lui aurait planté son ciseau dans l’œil s’il ruinait son travail en faisant le con. Lucas tenait à son œil. Et puis, il voulait passer pour moins désespéré qu’il ne l’était, alors il accueillit la chose très sobrement, juste avec le sourire. Il n’allait pas la laisser se défiler et fixerait ce rendez-vous avec elle le plus prochainement possible, quitte à venir à nouveau en personne ici si elle négligeait ses appels, encore ! « J’écoute de tout, même de l’opéra » dit-il avec un petit sourire amusé « mais je pense que ma playlist contient davantage de rock, Chuck Berry, les Beatles, Rolling Stones, Queen, Led Zeppelin... » énuméra t-il. « J’adore les artistes que tu as cités, soit dit en passant. » Et c’était… incroyable comme elle avait l’air de se foutre complet que sa famille l’imagine avec une autre ! A sa place, Lucas aurait fait un interrogatoire super chiant en plus de mener une enquête en parallèle avec Andrés (quand le sale gosse serait rentré de France HUM). Quant à sa famille ? No, again. Et comme si ça suffisait pas, la belle céda au menaces quand il parla de relation. « Lucas, ce n’est pas le moment de me poser cette question, surtout pas quand j’ai un stahl en main. » « Ok d’accord » répondit-il avant de pincer ses lèvres entre elles en lui jetant un coup d’œil un peu penaud dans le miroir. Dans le fond, sa barbarie l’amusait un peu. Elle avait un petit côté Farell. « Je ne refuse pas une relation comme je refuse de vivre par peur de mourir. Je refuse une relation parce que ça ne correspond pas à mon choix de vie que je compte bien en profiter.» « Hé… » rétorqua t-il mollement, la mine boudeuse. Elle n’avait pas le droit de dire ça alors qu’il se démenait pour sortir avec elle ! Le penser à la rigueur, mais pas le dire, par respect pour les gens qui triment pour obtenir ce qu’ils veulent ! N’avait-elle pas dit qu’elle faisait partie de ceux là, la dernière fois ?!

Comprenant la question sous-jacente sur son prénom, la belle le justifia et finit par donner son origine exacte. Ok, il aurait été à côté de la plaque s’il avait tenté de deviner. Il n’était pas familier à la Norvège… on peut même dire qu’il avait oublié que ce pays existait. Il ne referrait pas deux fois cette erreur. « Tout s’explique » déclara t-il alors, l’air de rien. Les pays froids pondaient de sacrés beaux gosses, c’était bien connu. Malgré le bruit du sèche-cheveux que la voix d'Anna ne couvrait pas totalement, il perçut quelques bribes de mots qui lui permirent de reconstituer approximativement ce qu’elle avait dit. Il attendit qu’elle éteigne l’appareil avant de répondre : « Ça même moi je n’en suis pas sûr. Il date, l’Oscar. C’est peut-être mon grand oncle. » Le blondin était un peu moins enthousiaste désormais, par rapport au début de son rendez-vous, car la belle peaufinait sa coiffure, preuve que leur entretien touchait à sa fin. Il avait l’impression de ne pas avoir assez profité de son contact et apprécia les dernières fois où elle lui passait les mains dans les cheveux. Son regard ne ratait pas une miette de ses gestes et de l’expression concentrée de son visage. Vint le moment où il dut se lever, à regret. Comme promis, il fit un autre selfie de beau gosse avec elle et le posta pour lui faire un peu de pub – non pas qu’elle en eut foncièrement besoin ceci dit. Puis, il retira la cape noire, renfila sa veste et paya son dû à Anna en échangeant les dernières politesses. Se réfugier derrière la caisse était inutile si elle voulait lui échapper, Lucas posa une main sur sa joue et se pencha pour déposer un baiser sur l’autre, un baiser un peu plus long qu’il n’aurait dû. Il se détacha et, après un dernier regard et un petit sourire mutin, le Wilde tourna les talons et repartit le cœur léger. Deux rencards, oh yeah.

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