I wish I could escape it, I don't wanna fake it ❇ Katrian

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« Je crève la dalle putain » Adrian dans toute sa splendeur, une cigarette qui pend entre les lèvres pendant que ses collègues de centre de désintoxication sont en train de faire du tennis de table, lui, il se morfond. Bon, juste parce qu'il a faim et que c'est un estomac sur pattes, mais il en a marre, il a juste envie de manger et d'aller courir dans la salle de sport prévu à cet effet. Il a beau dire ce qu'il veut, son beau-père ne s'est pas franchement foutu de sa gueule et sa sœur non plus quand ils lui avaient qu'ils choisiraient le meilleur centre, c'est ce qu'ils ont fait. Et Adrian il est heureux, enfin... heureux. Il ne l'est pas, mais il est content d'être là. Au moins, il se soigne, il fait plaisir à sa sœur et tout le monde est content. C'est ce qu'il essaye de se dire. Il est content, tout le monde est content et voilà, point final. Il est censé sortir dans deux semaines aussi. Et ça, ça le rend vraiment heureux. Parce qu'il pourrait reprendre son boulot et sauver des gens. Parce qu'il aime bien sauver des gens le brun. Il aime bien se sentir utile des fois, ce n'est pas tout le temps, mais quand c'est le cas, il se sent réellement utile et il a une sensation de bien-être qui l'envahit, il frétille de bonheur. Mais maintenant, il ne sait pas comment il fêtera ça. Parce qu'avant, il allait boire un verre avec les collègues, mais maintenant, est-ce qu'il sera assez fort pour résister à l'appel du whisky ? Il n'en sait rien. Il ne se fait pas vraiment confiance, il a encore besoin de travailler là-dessus, il a encore besoin de travailler sa confiance. On lui a dit que ça viendrait avec le temps. On lui a dit que ça viendrait au fur et à mesure et que le plaisir d'avoir résisté à un verre, lui donnera l'envie de continuer. Il n'y croit pas trop. Mais voilà, il fait semblant d'y croire et il verra. Il verra de quoi l'avenir sera fait. Peut-être de difficultés, peut-être de facilités. Il n'en sait rien. Quoi qu'il en soit, ça l'agace d'attendre et quand il a faim il pourrait s'énerver alors il préfère aller faire un tour. Parce qu'il ne veut pas se prenre la tête pour une raison aussi futile que la faim, il est toujours exècrable quand l'estomac fait des siennes, alors il se met à marcher en guise d'occupation. Il n'y a que ça à faire ici. Marcher, faire du sport, faire du sudoku et manger. Et Adrian il est pas très sudoku ~~il est plus cul mais bon ça reste secret~~. Quand vient enfin l'heure de manger, il finit son texto pour sa sœur avant d'écraser sa cigarette pour finir par rentrer dans la cantine. Il récupère son plateau, et s'installe à une table tout seul comme un pauvre type aigri avant de répondre encore au texto de sa sœur qui trouve bon de se plaindre des problèmes qu'elle rencontre avec sa copine. Comme s'il en avait quelque à carrer, lui qui se la colle derrière l'oreille depuis qu'il est entré ici. Alors savoir que sa copine a il ne sait trop quoi pour une raison qu'il a déjà oublié, ça lui fait une belle jambe. Quand il était à fond dans son texto, il n'a pas vu la demoiselle qui vient de s'asseoir en face de lui. Comme si la salle n'était pas assez grande. A croire qu'il a un aimant qui attire les relous quelque part dans le corps. Il relève alors la tête et la fixe « Tu trouves pas que la pièce est suffisamment grande pour que tu prennes ton plateau et que t'ailles ailleurs ? » Et elle ne cille pas ce qui a le don de l'agacer un peu plus le brun « Tu veux faire quoi ? Un concours de frites? » Est-ce qu'elle était sérieuse déjà ? « Va faire ton concours débile ailleurs. » ~~On remarquera que niveau amabilité, on a fait mieux.~~

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Kate, elle pleure actuellement devant son frigo et ses placards vides. Elle a eu la flemme d’aller faire les courses et maintenant, elle en paie le prix. Au lieu de réagir, la blonde préfère pester contre le monde entier. Parce que ça ne peut pas être de sa faute. Avec Kate, il y a toujours un coupable quelque part, et c’est rarement elle. Elle finit par attraper son téléphone pour lancer un appel au secours. Elle prend des nouvelles de la famille Rhodes, dans l’espoir de se faire inviter chez l’un d’entre eux. Kate essaye même avec Ophelia et Grace, alors qu’elle déteste profiter de ses cousines. Ce sont probablement les deux seules Rhodes qui ne lui donnent pas de l’urticaire. Elles sont trop gentilles, trop douces et trop mignonnes pour se faire abuser par une Kate sauvage. Malheureusement, les astres sont loin d’être alignés. Il n’y a personne pour voler à son secours. Sa seule solution, c’est d’aller au magasin, faire les courses, revenir chez elle, tout ranger, et cuisiner quelque chose de bon. Est-ce qu’elle est assez courageuse pour ce périple ? Absolument pas. Le simple fait de devoir porter des sacs lourds l’épuisent. Ça la fatigue d’imaginer tous les mouvements qu’elle devra faire. Remplir son caddie, vider son caddie, le remplir encore, le vider encore, remplir les sacs, porter les sacs, vider les sacs. C’est trop répétitif, trop usant. Elle réfléchit à un meilleur plan. Un plan simple, qui ne lui demande pas trop d’effort. Sa mère répond à son message au même moment, en lui disant qu’elle ne peut pas passer la journée avec elle en raison d’une réunion professionnelle importante concernant le centre de désintoxication dont elle est la directrice. C’est là que le génie la frappe de plein fouet. Au centre, il y a une cantine. Et généralement, on y mange très bien. Kate l’a déjà testée plusieurs fois, et elle en est toujours ressortie avec la peau du ventre bien tendue. Comme d’habitude, elle ne prend pas la peine de revêtir ses plus beaux vêtements pour sortir de chez elle. Elle troque son pyjama contre les premiers habits qui lui tombent sous la main, enfile ses chaussures et attrape sa veste en jean à la volée. Kate quitte son appartement à la hâte et littéralement affamée. Elle est impatiente de manger, elle n’en peut plus d’attendre. Cette histoire de placard vide, ça l’a rendue aigrie. La blondinette se rend au centre de sa mère en un temps record, et entre sans le moindre mal. Tout le monde la connait ici. Parce que ce n’est pas la première fois qu’elle prétend rendre visite à sa mère, pour au final abuser d’un service. Parfois c’est la salle de sport. Même si c’est plus rare que la cantine. La jeune femme sent la bonne odeur des frites et tout de suite, c’est une explosion de joie qui résonne dans tout son être. Des frites. Kate aime les frites. Elle se saisit d’un plateau, et la voilà qui dépose tout ce que son plateau lui permet de déposer. Dont une large assiette de frites accompagnée de ses nuggets de poulet. Ce n’est pas bien diététique mais à vrai dire, elle s’en fiche. Elle n’aura qu’à utiliser la salle de sport un autre jour. Plateau en main, elle cherche un endroit où s’installer. Kate repère un jeune homme fort séduisant, captivé par son portable, et son regard se pose sur son énorme assiette de frites. Les sourcils froncés, elle part s’installer en face de lui. De là où elle est, ses doutes se confirment : cet homme a plus de frites qu’elle. Est-ce qu’elle compte lui voler ? Oui. Les deux bras posés contre la table, elle le fixe avec un grand sourire. Elle n’a encore rien dit qu’il s’agace déjà. Kate ne réagit pas plus que ça, principalement amusée. Même quand il l’insulte de débile, elle ne dit rien. « C’est bon, t’as fini de t’exciter ? » Qu’elle dit en arquant un sourcil. Elle désigne ensuite son assiette d’un signe de la tête. « T’as plus de frites que moi. » Elle lâche cette information sur un ton très posé. « Je suis désolée, mais j’ai faim et j’ai besoin de beaucoup de frites. Toi, tu passes ton temps à bouffer, donc t’as pas besoin de toutes ces frites. Me dis pas le contraire. Je commence à connaître le train de vie de ce centre. Alors je te propose juste qu’on échange nos assiettes. Après, j’irai faire mon concours de débile ailleurs. » Ou pas. Elle le trouve beau et manger avec lui ne lui déplairait pas. « Ça te va ? » Demande-t-elle d’une voix trop douce pour être gentille. Kate joue les femmes matures et tente de régler ce souci de frites en se montrant polie et civilisée, mais quand on sait qu’elle est à deux doigts de se battre pour une assiette de frites, on peut se poser des questions.

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Adrian a hâte de sortir d'ici. Les médecins qui le suivent lui ont dit qu'il pourrait sortir bientôt, les symptômes de manque commencent à disparaître mais il est encore trop aigri. Alors peut-être que ça l'empêchera de partir, mais non, il ne veut pas que ça nuit à son évolution. Il va sûrement réussir à tenir sa promesse, devenir sobre pour toujours et le rester. Il a besoin de sa sœur dans sa vie et il sait que s'il ne tient pas ses promesses, il la perdra. Il a déjà perdu sa mère, il ne veut pas perdre sa sœur non plus. Alors il tient sa promesse et il fera en sorte de la tenir pour toujours. Après il faudra qu'il voit à l'extérieur. Lors des soirées, lorsqu'il rentre du boulot et qu'il a envie d'une bière, quand il sort avec ses collègues qui forcent un peu sur la bouteille en soirée, la vie d'Adrian va ressembler à des défis tout le temps. Et même s'il est joueur, il a peur de perdre, ce qu'il déteste faire. Perdre, il déteste. Alors bon, s'il perd ses défis, il risque d'être plus aigri encore. Il ne vaut mieux pas chercher la petite bête et ses amis l'ont bien compris et c'est sûrement pour ça qu'ils le laissent tout seul. Maintenant, il a hâte de pouvoir aller manger parce que ça le rapprocherait de la visite de sa sœur et il a hâte qu'elle revienne parce qu'elle doit lui ramener des cigarettes, il commence à être en galère de cigarettes, et il ne veut certainement pas ne plus en avoir parce qu'il risquerait honnêtement de tuer quelqu'un s'il ne plus boire ni fumer, soit il tue quelqu'un, soit il se suicide ~~mais c'est mort, je veux du rififi~~. Quand il a enfin accès à la cantine, il ressemble à un morfale et est l'un des premiers à avoir son plateau entre les mains. Et des frites, évidemment. Parce que le jour où il mangera des légumes, les poules auront des dents et les licornes se baladeront sans pression dans la rue. Et Adrian, il ne faut pas vraiment le chauffer quand il a faim et quand il est en colère, alors quand la brune en face de lui débarque en squattant son espace vital, il voit rouge et il faut dire qu'il lui montre qu'elle l'agace. « J'aurais fini de m'exciter quand tu prendras ton sourire et que t'iras bouffer ailleurs. » Voilà. Il souffle même et lui fait signe de partir de la main histoire qu'elle soit blonde intérieurement et qu'elle ne comprenne pas. « Je te demande pardon ? » Elle vient de lui dire qu'il avait plus de frites qu'elle ? Est-ce qu'elle est sérieuse ? Il a plus de frites qu'elle. Il croit halluciner. Il a envie de lui mettre sa tête dans l'assiette, mais il se retient parce qu'il est civilisé et puis du peu qu'il a regardé elle est assez jolie, et bien qu'il soit en abstinence d'alcool, il n'est pas du tout en abstinence sexuelle, alors il reste gentil. Alors déjà qu'il pensait avoir tout entendu, voilà qu'elle lui dit qu'il passe son temps à bouffer ? Peut-être qu'il le fait, peut-être qu'elle connaît son train de vie, mais ce qu'elle ne connaît pas c'est qu'on ne doit pas toucher à la nourriture d'Adrian Dawkins. « Oh mais bien sûr que ça me va. » répond t-il, un air hypocrite sur le visage, lui tendant son assiette de frites. Mais quand elle commence à picorer dedans, il regarde au loin derrière elle en écarquillant les yeux « Y'a le feu ! » Et quand elle tourne la tête, il récupère SON assiette de frites et lui rend la sienne, en commençant à manger, un sourire en coin dressé sur le visage. Et il la regarde en souriant. « Tu apprendras demoiselle, qu'on ne me pique pas ma bouffe. On ne me réclame pas ma bouffe non plus.» En gros quand il mange, tu te tais et basta. « Après, si je finis pas, tu peux toujours être ma poubelle de table, mais t'es bien trop canon pour être une poubelle. Enfin je dis ça comme ça. » conclut-il en haussant les épaules et repiquant une frite dans son assiette.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Dans la vie, si Kate veut quelque chose, elle le prend. C’est aussi simple que ça en a l’air. Elle ne s’embête pas avec les combats acharnés et la dure loi des compromis. Elle n’aime pas les compromis. C’est une forme dérivée de défaite. Un échec cuisant maquillé en bombe. C’est dans cette optique de toujours obtenir ce qu’elle veut qu’elle aborde ce pauvre garçon. La blonde, elle a l’œil vif. Elle n’a pas besoin de compter le nombre de frites qui se trouvent dans l’assiette du garçon pour savoir qu’il en a plus qu’elle. Et oui, elle est tellement chiante qu’elle vient embêter un pauvre inconnu pour une histoire de frites. Elle est très sérieuse, lorsqu’elle lui explique la raison pour laquelle elle s’est installée à sa table. Un sourire amusé étire ses lèvres lorsqu’elle remarque la surprise déformer les traits de son visage. Un très beau visage, par ailleurs. Ça aussi, elle le remarque. On ne va pas se mentir, elle avait remarqué son joli minois avant de jouer les emmerdeuses. S’il avait été un homme tout vieux et tout fripé, elle l’aurait probablement laissé tranquille. Toujours est-il que Kate, elle ne bronche pas. Elle propose un échange d’assiettes, et il accepte. Ravie, elle pousse sa propre assiette vers le jeune homme, et attrape celle qu’il lui tend. Elle louche devant la quantité astronomique de frites, plus heureuse que jamais. « Je te remercie pour cet acte de bonté. » Dit-elle en commençant à déguster son repas. Elle lui avait promis de bouger mais finalement, elle l’aime bien, cette table. Elle aime bien être pénible, aussi. Kate pense bêtement qu’elle pourra manger son assiette tranquillement, sans la moindre encombre. Elle avale la première frite lorsqu’il l’alerte d’un éventuel feu. Kate, elle se fait avoir comme une débutante. Elle se laisse prendre au piège et se retourne, prête à voir les flammes engloutir la pièce. Sauf qu’il n’y a absolument rien, et elle se sent bête. Évidemment. S’il y avait réellement eu le feu, d’autres personnes auraient hurlé. Le regard noir, elle reporte son attention sur le brun, découvrant qu’il s’agissait d’un stupide stratagème pour récupérer son assiette. « Wow. Mais t’es vraiment un connard. » Lâche-t-elle, prête à lui sauter dessus. Il la prend de haut, et elle déteste ça. Elle fulmine intérieurement, le fixe d’un air mauvais. « Parce qu’en plus tu te crois malin avec tes accroches de drague à la mords-moi-l’nœud ? Tu comptes me demander si mon père a volé toutes les étoiles du ciel, aussi ? » Quelle sale aigrie, cette Kate. En plus, c’est elle qui a commencé à voler les frites de ce pauvre jeune homme. Elle n’est pas bien placée pour l’attaquer avec sa colère. Si seulement elle en avait quelque chose à faire. Parfois Kate, elle croit que tout lui est dû. « Tiens, je viens de voir passer une licorne derrière toi. » Dit-elle alors pour riposter. Ça ne marche pas vraiment, parce que prétendre avoir vu un licorne après qu’il ait crié au feu, c’est un peu voué à l’échec. « Je t’assure ! J’ai vu une licorne. » En soit, elle ne ment pas. Elle a vraiment vu quelqu’un passé avec un déguisement de licorne sur le dos. « MAIS ARRÊTE DE ME REGARDER AVEC TON SOURIRE À LA CON. JE TE DIS QU’IL Y A UNE PUTAIN DE LICORNE DERRIÈRE TOI !!!! » Elle attire les regards des autres patients sur elle, mais tant pis. Ça l’énerve de ne pas avoir gain de cause. Ça l’énerve d’être face à quelqu’un qui lui résiste. Elle se redresse et force le jeune homme à tourner la tête, presque en le giflant. Bon, elle se rend compte de la violence de son geste, si bien qu’elle se rassoit aussi sec. Elle se mordille la lèvre inférieure, malgré tout amusée de sa bêtise. « T’avais qu’à te retourner. » Répond-t-elle simplement, en haussant les épaules. Et puis pour le plaisir de vivre, elle attrape rapidement sa tartelette aux fraises et l’écrase sur le visage du garçon. Elle glousse comme une pintade, fière d’elle. « Au cas où je t’aurais fait mal. Paraît que le sucre, ça fait du bien au moral quand on a mal quelque part. » Kate, elle va finir par se faire renvoyer du self et elle n’aura même pas eu le droit de manger ses frites. « J’espère que les fraises sont bonnes, au moins. » Elle rigole encore, plus moqueuse que jamais. Il va la détester, c’est certain.

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Adrian ne se laisse pas faire, ce n'est pas nouveau. Et ce n'est pas cette demoiselle bien que très belle qui le fera changer d'avis. Non. Jamais il ne lui donnera ses frites parce qu'il a une faim de loup. Et que si par mégarde, il lui offrait son assiette, il serait perdant parce qu'elle a soi disant moins de frites que lui. Et Adrian est sûr du contraire, lui. Alors elle pourra toujours courir mais non. Elle n'aura pas son assiette. Enfin, il lui fait croire le contraire, il lui fait croire qu'il est gentil, que c'est un doux agneau, mais non. L'agneau se transforme en loup et ça le fait rire de voir la réaction de la demoiselle qui visiblement ne tolère pas son humour. En même temps, elle semblait si heureuse d'avoir eu gain de cause, et même s'il fait semblant, il sait bien qu'elle, elle n'est pas réellement là. Et elle ne semble pas être quelqu'un d'impécunieux alors elle pourrait s'acheter tout les sachets de frites qu'elle veut. Il en est certain. Il pourra même lui en acheter si elle veut, un jour. Mais ça c'est encore une autre histoire vu qu'il joue au connard, elle risquerait surtout de ne pas vouloir le revoir. Même s'il tente une technique de drague abstrus. « Non je t'aurais demandé si ton père est pas marabout, parce que tu m'as envouté. Nuance. Mais t'as une longueur d'avance alors je vais rien dire du tout. » ~~la rime c'est cadeau~~ lui répond t-il, un sourire en coin collé aux lèvres, tellement il est calme et tellement elle est énervée. Ca le fait rire Adrian et il sait qu'il va finir par s'en prendre une. Quand elle lui dit avoir vu passé une licorne, il se recule contre le dos de sa chaise avant de croiser ses bras sur son torse, le regard un peu défiant. Elle aussi, elle le prend pour un lapin de six semaines. « Oui bien sûr et tu vas me dire que le lutin de Noël il était dessus ? » rétorque t-il en rigolant. Il sait bien qu'il n'est pas très futé, mais faut pas non plus croire qu'il est con. Et il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui colle la main aussi violemment sur la joue qu'il contracte un peu la mâchoire pour éviter de l'envoyer balader et d'être virulent dans ses propos, ce n'est pas la peine de s'énerver à ce point pour une histoire de frites. « Et t'avais qu'à faire cette blague avant. » Oui avant qu'il lui fasse croire qu'il y a le feu, parce qu'il veut bien avoir la palme du mec le plus stupide, il en a quand même sous le caillou le brun. Par contre, ce à quoi il ne s'attendait pas c'est qu'elle lui colle sa tarte aux fraises à la figure, si bien qu'il se recule sous l'impact bien que très peu violent. Parce qu'il n'en croit simplement pas ses yeux. Tout les regards sont braqués vers eux ce qui a le don d'exaspérer Adrian et ça lui coupe même la faim. Pas grave, il ira volé des goûters à la stagiaire en la draguant, comme d'habitude ~~un sourire, un petit mot bien placé et le tour est joué~~ Il se lève alors et lui attrape le bras pour la faire sortir du self, sans la blesser, bien évidemment, dans un silence qui veut tout dire, les regards braqués sur eux. Adrian balance même une fraise qui était resté collé sur son visage à la tête d'un de ses amis, pour lui faire comprendre de se taire et que les gestes obscènes qu'il leur offrait n'était pas les bienvenus. Quand ils sont enfin en dehors du self et même en dehors du bâtiment, Adrian fixe la brune après s'être allumé une cigarette « Excuse toi. » prononce t-il d'un ton sec. Il n'a pas envie de tourner autour du pot, mille ans, il attend des excuses. « Parce que je pense pas que ta mère soit très d'accord que tu squattes ici. Alors, soit tu t'excuses, soit je fais en sorte qu'elle apprenne que premièrement, tu squattes le self, deuxièmement, tu fais chier les patients du centre, et troisièmement tu te conduis comme une hystérique. Au choix. » Mais il sait qu'elle ne s'excusera pas. Et lui, il n'a pas envie de lui porte préjudice comme ça, après tout, toute cette histoire est bonne enfant. Et pour prouver son sérieux, ou pas, il récupère un peu de crème qui était resté sur sa joue pour lui coller dans les cheveux. « Il paraît que c'est bon pour la brillance. »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Kate, parfois, elle n’en a pas beaucoup sous le caillou. Accessoirement, elle sous-estime un peu son adversaire. Croyait-elle vraiment qu’il allait se retourner avec son histoire de licorne ? Apparemment oui. Et ça l’agace de constater que son plan se solde par un échec, tout comme ça l’agace de voir le jeune homme lui opposer une résistance. « Bah si tu te retournais, tu pourrais voir par toi-même s’il y a un lutin de Noël qui la chevauche ou pas. » Mais il ne se retourne pas l’abruti. Il reste face à elle, soutenant son regard. Et il a cet affreux sourire en coin qu’elle rêve de faire disparaître. Alors ça l’énerve encore plus, et elle se montre un peu violente. Ça la surprend, d’ailleurs. Elle ne voulait pas vraiment se montrer aussi agressive. Mais parfois, Kate, quand elle monte en pression, elle s’emballe. La blonde s’attend à ce qu’il lui fasse la misère en retour, et si elle s’écoutait, elle détalerait en moins de deux secondes. Sauf qu’il n’en est rien. Il souligne simplement que sa blague, elle aurait dû la faire avant qu’il ne crie au feu. C’est pas faux, pense-t-elle simplement, en affichant elle aussi un sourire narquois. Kate n’a pas dit son dernier mot pour autant. C’est en toute gratuité que sa délicieuse petite tartelette rencontre le visage du jeune homme. Kate, elle refuse d’être perdante. Jamais, ô grand jamais, elle ne s’avouera vaincue. Elle doit impérativement avoir le dernier mot. Elle doit constamment frapper plus fort que son adversaire. Puisque le garçon a refusé l’échange d’assiettes, elle se doit de lui faire regretter cette terrible décision. Pas une seule seconde elle ne regrette son geste. Elle ne s’en veut pas le moins du monde, au contraire. Kate est fière d’elle. Fière d’avoir eu le jeune homme par surprise, fière de l’avoir ridiculisé devant la moitié des patients de ce centre. Elle glousse comme une pintade, sans se soucier un instant du revers de médaille qui l’attend. Dans sa tête, la bataille est gagnée. Elle se proclame championne avant la fin officielle du combat. Kate s’attend même à récupérer l’assiette de frites. Qu’elle est naïve, cette enfant… Elle sursaute quand le jeune homme se lève, et son sourire disparaît en même temps qu’il l’attrape par le bras. « Wow. Qu’est-ce que tu fais ? » Demande-t-elle, désormais inquiète. Elle craint pour sa vie, on ne va pas se mentir. Elle vient quand même d’attaquer ce pauvre homme avec une tartelette aux fraises. Il ne va pas la couvrir de bisous pour la remercier de son geste, ça lui paraît évident. « Lâche moi espèce de bouffon ! » Il ne lui fait pas spécialement mal, mais elle, en essayant de se débattre, elle se fait mal. Elle se laisse finalement traînée jusqu’à l’extérieur du centre, assez exaspérée malgré tout. Elle ne manque pas de soupirer à de nombreuses reprises, adressant plusieurs regards noirs à celui qui se croit tout permis. Il ne la lâche que lorsqu’ils sont dehors, et elle serre les dents. Elle réfléchit déjà à la façon dont elle va se venger. Ses yeux deviennent ronds comme des billes alors qu’il lui ordonne de s’excuser. Pour qui il se prend, celui-là ? Puis il évoque sa mère, et elle s’esclaffe en levant les yeux au ciel. « Bah voyons. » Dit-elle en secouant la tête. « Fais ce que tu veux. J’en ai rien à foutre. » Kate, elle est habituée à s’attirer les foudres de sa mère. C’est l’histoire de sa vie et à vrai dire, elle s’en amuse. Il peut bien raconter ce qu’il veut. Kate sait très bien qu’elle s’en sortira indemne. Comme toujours. À la rigueur, si elle doit avoir peur de quelqu’un, c’est de sa sœur. Mais il ne connait pas sa sœur, alors tout va bien. « J’ai pas à m’excuser. Si tu m’avais filé ton assiette de frites, on en serait pas là. D’ailleurs, pourquoi tu m’as traînée dehors ? » Elle aimerait bien savoir, Kate. Le jeune homme attend que Kate abaisse sa garde pour lui mettre de la crème dans les cheveux, et voilà qu’elle tente de se débattre à la manière d’une enfant de cinq ans. « Ah, super. Merci pour le beauty tip. » Elle essaye de retirer la crème, sauf qu’elle l’étale davantage. Du coup, elle râle. « Voilà ! Bravo ! Qui c’est qui va avoir les cheveux gras maintenant ? C’est Kate ! J’ai plus qu’à prendre une douche et ça, c’est pas malin. Parce que j’en ai déjà pris une ce matin. Ah bah c’est sûr que monsieur, il ne se soucie pas beaucoup de l’environnement hein. » Bon, elle a aussi la flemme de reprendre une douche. C’est possible qu’elle garde ses cheveux gras jusqu’à demain, voire plus. Tout dépendra de sa motivation. Elle ne le dira pas de vive voix, cependant. Elle tient à son image. « Et d’ailleurs. D’où tu sais que je suis la fille de la directrice ? J’peux avoir ton prénom ? Et ton numéro ? On sait jamais. Ça peut toujours servir. » Kate, ou l’art de passer du coq à l’âne.

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Cette histoire n'a ni queue ni tête. Tout ça pour une histoire de frites alors que tout ce qu'elle aurait pu faire c'était demander à la femme qui fait le service de lui en rajouter un peu. Quand Adrian lui demande, elle ne rechigne jamais, alors pourquoi le ferait-elle maintenant ? Bon, Adrian est un individu de sexe masculin et il est agréable à regarder mais elle lui aurait demandé, il serait allé avec elle. Enfin bref, tout cela part en troisième guerre mondiale, et Adrian n'avait rien vu venir. Si on lui avait dit ce matin qu'il aurait eu affaire à une folle furieuse, il serait resté couché parce qu'il n'est pas là pour ça. Il sait que quand il est en colère, il a envie de boire, alors peut-être que c'était un crash test envoyé par sa sœur. Qui sait ? Non, elle ne serait pas assez tordue pour faire ça ~~quoique, c'est Lou~~. Alors plutôt que de s'énerver plus fort, il préfère la jouer en tote finesse et ne pas s'énerver. Et il y avait mis de la bonn volonté pourtant, mais il avait trouvé pire que lui et quand il se retrouve avec de la tartelette de fraises dans les cheveux parce qu'il n'a pas été capable de faire semblant de la croire quant à son histoire de licornes, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ~~ou le pompom sur la garonne, au choix~~. Alors il s'amuse à l'attirer dehors, histoire de la faire monter en pression, mais il n'est pas violent envers les filles Adrian. Sauf qu'elle ne le sait pas, elle. Le brun il fait craquer sa nuque parce qu'elle l'agace et il ne faut pas qu'il s'énerve. Ca fait bien trop longtemps qu'il ne l'a pas fait, et ça risquerait de faire bien trop mal. « T'en as rien à foutre ? Vraiment ? » Le retour du sourire en coin sur le visage et il s'autorise même un petit rire narquois parce que vraiment, cette situation dépasse l'entendement. Et elle ne semble pas vouloir s'excuser ce qui agace le brun mais d'une puissance qui dépasse l'entendement. « Parce que t'aimes peut-être te donner en spectacle, moi pas. Alors je préférais que tu fasse ton hystérique dehors qu'à l'intérieur. » Il la fixe, en se mordant la lèvre inférieur. « Et t'avais qu'à pas faire chier et aller voir la femme qui sert les frites, et lui en redemander non ? Ou t'avais trop la flemme de lever ton cul ? » Il devient malpoli Adrian mais il s'en fout. Parce que de toutes façons, il n'y a presque pas de risques de la recroiser après le centre et vu qu'il sort bientôt, ça le fera. Et s'il la recroise à Cap Harbor et bien il l'ignorera. Il est fort pour éviter les gens le brun. Et comme il sait que ça la fera râler il lui étale la crème qui lui restait dans les cheveux, petite vengeance personnelle amusante. « Je suis presque sûre que je me soucie plus de l'environnement que toi. » Bon, ce n'est pas vraiment vrai, mais il est certain qu'il peut lui faire croire ce qu'il veut. A ses questions, Adrian lui sourit encore une fois et hausse les épaules, amusé. « Pense juste que j'ai des oreilles partout. Et que je sais tout. Tu vas me casser la gueule pour ça aussi ? » Il se recule même d'un demi-pas pour faire semblant qu'il a peur, mais il n'est absolument pas apeuré. Et il fourre les mains dans les poches de son jean avant de voir la mère de la demoiselle. Il la regarde, lui offre un sourire et pour lui sauver la vie, ou du moins, éviter qu'elle se fasse entourlouper à cause de lui il l'attire à l'intérieur de la pièce qui se tient derrière eux et de façon à ce que la directrice du centre ne voit pas le visage de la demoiselle, il l'embrasse le temps de quelques longues secondes avant de se reculer, un sourire de con sur le visage. « Pense juste que ce baiser était fait pour te sauver d'une engueulade de la part de ta mère. » Et il se recule de quelques centimètres avant de la regarder « Je t'ai vu te faire engueuler un jour et je t'ai plaint alors forcément, je ne pouvais pas oublier ton visage. » Il hausse les épaules en arborant une moue joueuse « Tu m'en dois une. »

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Katrian

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Kate, elle est infernale. Sa mère ne l’effraie pas le moins du monde, alors les menaces d’Adrian la font doucement rire. Il aurait pu trouver mieux, le garçon. Beaucoup mieux. Elle est habituée aux remontrances de sa mère, habituée à ce qu’elle lui hurle dessus. Alors même s’il allait lui raconter des salades, ça ne changerait absolument rien pour Kate, qui continuerait à se pavaner dans les couloirs de ce centre. Elle soutient son regard avec défiance, un sourire provocateur inscrit sur le visage. « Nope. Absolument rien. » Confirme-t-elle avec un brin de fierté. « Si tu tiens à parler à ma mère, je peux même t’accompagner dans son bureau. Tu pourras assister à la scène en direct. » Elle est gentille, Kate. S’il y tient, elle peut aussi acheter du pop-corn. La situation serait probablement aussi drôle pour l’un, que pour l’autre. En attendant, Kate se demande pourquoi ils ont ici, dehors. Cette discussion, ils auraient très bien pu l’avoir à l’intérieur, autour d’une bonne assiette de frites. En plus, l’air est un peu frais. Ce n’est pas très agréable, cette affaire. Le jeune homme la traite d’hystérique, et voilà qu’elle glousse comme une pintade. Ça la fait rire, d’être l’abrutie de service. « Olala, rabat-joie. » Il peut le dire, qu’il n’a pas aimé sa tartelette aux fraises. Ça ne va pas la vexer. Il lui rappelle que cette histoire a démarré à cause d’une assiette de frites, soulignant qu’elle aurait très bien pu demander à ce qu’on lui en serve plus, et elle hausse les sourcils. « C’est pas une question de flemme. J’avais juste envie de venir te parler. » Ce qui est partiellement faux. Elle avait bien repéré son joli visage, et l’idée d’aborder ce jeune homme était assez tentante, mais à vrai dire, elle n’avait pas non plus pensé à demander plus de frites. Elle aime bien faire dans la complexité, Kate. Elle aime bien emmerder les gens physiquement attirant. Ça lui donne une chance de marquer leur esprit, et son petit doigt lui dit que sa technique fonctionne du tonnerre avec ce grand brun. En tout cas, elle, elle risque de se souvenir de lui. Elle ne peut pas oublier le type qui a étalé de la crème dans ses beaux et longs cheveux. Par principe, Kate râle. Et elle ose dire qu’elle se soucie de l’environnement. Quelle hypocrite ! « Tu me connais pas. T’en sais rien. » Qu’elle fait avec insolence. D’ailleurs, elle non plus, elle ne le connait pas. Ce qui la perturbe grandement, étant donné que lui, il sait qui elle est. La moindre des choses serait qu’il lui indique au moins son prénom. Le numéro de téléphone est optionnel, bien que fortement conseillé. Ce jeune homme lui a quand même tapé dans l’œil. Plus il la cherche, plus elle a envie de le coller comme une sangsue. « Oh abuse pas. Je t’ai à peine touché, tout à l’heure. Puis je suis pas une personne violente. Taper les gens, c’est pas dans mes habitudes. » Hypocrite et menteuse, en plus de ça. Bon, ça ne l’avance pas plus. Elle ne peut toujours pas mettre de prénom sur ce visage et ça la contrarie beaucoup. « Tu… » Kate, elle n’a pas le temps de parler. Le jeune homme la pousse vers le local derrière eux et dans la précipitation, elle aperçoit à peine la silhouette de sa mère. Kate comprend qu’il cherche à lui sauver la mise, ce qui la fait un peu sourire. Son sourire, il disparaît quand le brun l’embrasse. Elle n’était pas prête, Kate. Tellement pas prête qu’elle se fige, les yeux écarquillés. Ça la surprend et en même temps, ça lui donne la confirmation qu’elle n’oubliera pas le voleur de frites. Le baiser prend fin un peu trop rapidement à son goût. « C’est bizarre. Y’a deux minutes, t’étais prêt à lui dire que je venais profiter du self gratuit. » Qu’on se le dise : elle ne va certainement pas se plaindre de ce baiser. C’était plutôt agréable, même si elle n’a pas eu le temps d’y répondre. « Je te dois rien du tout. Tu m’as pratiquement violée. » Kate, elle est parfois un peu bête. La blonde fait mine de regarder par-dessus l’épaule du jeune homme pour s’assurer que sa mère est hors de vue. « Attends, je crois qu’elle revient. » C’est faux. Mais elle a bien envie de l’embrasser encore. Ni une, ni deux, elle attrape le jeune homme par la nuque et l’embrasse dignement. Elle se colle même à lui, sa main libre allant joyeusement se balader vers son entrejambe. À bout de souffle, elle rompt ce second baiser. « Kate. Je m’appelle Kate. » Il le savait peut-être, cela dit. « Et toi ? J’ai pas pour habitude d’embrasser des inconnus. Ça me dérange, j’ai des principes dans la vie. » Encore une fois, c’est faux. Le jour où Kate aura des principes, les poules auront des dents.

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with, KATRIAN.
Adrian il la trouve attirante la brune, il faut se le dire ~~il a les yeux qui crient braguette quand il la regarde~~ et pourtant, il y a un petit truc chez elle qui fait qu'il sait que ça ne marchera sûrement pas. Non pas qu'il imagine une relation à long terme avec la demoiselle, mais pourtant, il se dit que même s'ils jouent au scrabble tout les deux, ils finiraient sûrement par se balancer par la fenêtre. Enfin, il verrait bien, l'heure n'est pas au flirt mais plutôt au règlement de compte. Tout ça à cause d'une stupide histoire de frites. Il aime bien les frites Adrian alors il n'aime pas qu'on le lui vole. « J'aime pas les scènes qui impliquent des gamines pourries gâtées qui font des caprices. » Adrian il est mauvais, mais tant pis, il ne pense pas ce qu'il dit et pourtant, ça sort comme ça. Et quand il l'insulte, elle l'insulte en retour et Adrian se contente de lever les yeux au ciel. Elle est épuisante, et il a envie de ragequit. Mais pourtant, il reste là, à ses côtés. « Bah t'aurais pu venir me parler après avoir été demandé des frites. » Ce qui était la chose la plus logique à faire plutôt que d'avoir emmerder les honnêtes citoyens comme lui qui voulait juste savourer un bon repas. Mais non, il a fallu qu'elle vienne l'enquiquiner. Et voilà qu'Adrian se venge une fois encore et il sait qu'elle va râler la brune mais c'est ça qui l'amuse, parce qu'elle démarre au quart de tour, elle râle tout de suite et c'est ça qui l'amuse. « Ouais justement, je te connais pas, et tu me donnes pas vraiment envie de te connaître. » Avec son comportement de princesse pourrie gâtée, il donne déjà assez avec sa sœur. Adrian il ricane un peu quand elle lui dit ne pas l'avoir touché « Tu ne m'as pas touché ? Tu te fous pas un peu de ma gueule ? » Si, elle le fait. « Et personne non violente ? Laisse moi rire, je suis persuadé que si jamais je ne t'avais pas soi-disant donné mon assiette, tu m'aurais collé la tête dedans. Pense pas que je ne t'ai pas cerné, je l'ai très bien fait et tu l'as compris. » C'est peut-être même pour ça qu'elle est autant sur la défensive. Parce qu'Adrian, il cerne bien les gens. Alors peut-être qu'elle a compris. Il n'a pas le temps d'attendre sa réponse qu'il se décide à lui sauver la mise en l'attirant dans le local derrière pour elle pour finir par l'embrasser. Il y a dix minutes, ils se hurlaient dessus et maintenant, ils s'embrassent. Comme deux aimants qui tentaient de résister pour au final, céder bien plus à la tentation qu'avant. Il ne lui laisse le temps de rien faire, il ne veut pas qu'elle y prenne goût. Et puis, il ne veut pas non plus qu'elle s'imagine des choses. Il n'y a rien à s'imaginer. « Violée ? T'extrapole pas un peu trop ? » De où il l'a presque violé ? Il aurait pu glisser ses mains ailleurs, mais elles sont chastement restée sur sa taille, qu'elle ne se plaigne pas. Quand elle lui dit que sa mère est en train de revenir, il n'a pas le temps de tourner la tête qu'elle l'embrasse. Encore. Et il n'en faut pas plus à Adrian qu'un baiser de la sorte pour allumer les lumières manquantes de son cerveau et pour la coller contre le mur en urgence. Sa main malicieuse lui tire un frisson incontrôlé et il s'autorise même à tenir doucement les lèvres de la brune entre ses dents avant qu'elle ne se recule. Il est à bout de souffle aussi le brun, il n'a plus l'habitude qu'on l'embrasse comme ça. Il sourit à l'entente de son prénom. Et il s'autorise même à rire un peu quand à l'annonce de possibles principes. « Adrian. » Simple, il n'avait pas envie de lui mentir, puis de toutes façons, à quoi cela lui servait ? Il n'y gagnerait rien. Et doucement, il dépose les lèvres contre le cou de la brune avant de venir lui murmurer au creux de l'oreille « C'est dommage qu'il n'y ait absolument aucune intimité possible dans ce centre, parce que crois moi que je t'aurais emmené ailleurs que dans ce local. » Et il se recule avant de l'attirer à l'extérieur, en prenant bien le soin d'avoir vérifié qu'il n'y avait plus aucun danger dans le coin. « Bon, on retourne les manger ses frites ? Et parce que finalement t'es gentille, je veux bien qu'on se partage les assiettes. En plus ça fera parler et dieu sait que les abrutis d'ici en ont besoin de cancans » Et lentement, il se redirige vers le bâtiment, les mains dans les poches, un sourire de con dressé sur les lèvres, parce qu'au final, il en faut vraiment peu pour être heureux.

›› Cap Harbor since : 10/11/2018

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Katrian

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Kate, elle s’offusque quand le voleur de frites l’insulte de pourrie gâtée. Parmi toutes les insultes qui existent, celle-ci la blesse à tous les coups. Parce qu’elle déteste sa famille, et elle a longtemps refusé d’être choyée par leurs soins. Elle déteste être une Rhodes, elle déteste dépendre d’eux. Ça porte à confusion, parce qu’elle est aussi la première à profiter d’eux, et eux, ils lui mangent dans la main. Alors sans le savoir, le jeune homme met le doigt sur un point sensible, et la voilà qui se mord l’intérieur de la joue. Elle n’a aucun argument pour se défendre, cette fois. Kate est consciente de l’image qu’elle renvoie et en soit, il est en droit de croire qu’elle est une fille pourrie gâtée. Et puis cette histoire de frites le prouve, parce que mademoiselle voulait une assiette en particulier. Elle ne voulait pas qu’on rajoute des frites dans la sienne. Accessoirement, il s’agissait d’une tentative d’approche, mais ce n’était pas le but premier de cette manœuvre. Elle arque un sourcil à sa réponse, croisant les bras contre sa poitrine. « Pour te parler de la pluie et du beau temps ? Bof. » Qu’elle répond simplement. Kate ne sait pas vraiment aborder les gens. Le contact humain, ça lui donne parfois du fil à retordre. S’ensuit une brève altercation au sujet de l’environnement, qui la pousse à se qualifier de fervente protectrice. C’est faux, mais il ne la connait pas, alors il n’en sait rien. « Que tu dis. Je sais que je t’intrigue. T’essayes juste de faire le dur. » Ou peut-être qu’il n’a effectivement pas envie de la connaître. C’est possible, vu la personne pénible qu’elle est. En plus d’être soucieuse de l’environnement, Kate prétend être une personne pacifiste, contre la violence. Là encore, elle se moque de lui. Kate, elle l’a quand même attaqué avec une tartelette aux fraises. Elle le regarde d’un air amusé, un sourire en coin collé sur le visage. Kate ne répond rien, parce qu’il a raison. La blonde n’est pas réellement violente. Elle n’ira jamais taper quelqu’un jusqu’à ce que mort s’ensuive. En revanche, attaquer les gens avec la nourriture ou les gifler quand elle se sent insultée, c’est totalement son genre. Mais on notera qu’elle ne frappe jamais sans raison. Et refuser de lui donner une assiette de frites, c’est un motif suffisant pour qu’elle soit un tantinet violente. Juste un tantinet. Tandis qu’ils se prennent la tête dehors, Kate essaie durement de connaître le prénom du jeune homme. Elle tente aussi d’avoir son numéro de téléphone, des fois qu’elle aurait envie de le harceler. Il est beau garçon, on ne va pas se mentir. Et elle aime bien l’agresser gratuitement, aussi. Mais il l’embrasse à pleine bouche, l’entraînant dans le local juste derrière eux, tout ça pour échapper à la mère de la blonde. Ce simple contact l’électrise. Kate, il lui en faut toujours très peu pour qu’elle mette le grappin sur quelqu’un. Maintenant qu’il l’a embrassé, elle ne risque pas de le lâcher d’une semelle. Surtout qu’il embrasse vraiment bien, le bougre. Il dit qu’elle lui en doit une et là, Kate n’est pas d’accord. Ça ne lui plait pas cette affaire. Surtout que c’est lui qui l’a embrassé, et non l’inverse. « J’ai rien demandé, que je sache. » Qu’elle réplique sèchement. Est-ce qu’elle lui en veut ? Non, pas vraiment. Elle retourne même à l’assaut de ses lèvres, en utilisant la même excuse que lui un instant plus tôt. Sa mère n’est plus dans les parages, mais peu importe. Elle avait juste envie de l’embrasser. Finalement, il dévoile son prénom. Kate se sent intérieurement victorieuse, et elle croit qu’elle va obtenir ce qu’elle veut dans ce local. Sauf qu’il met fin à leur étreinte sensuelle, et Kate se sent contrariée. Et frustrée. « Mh. Non. J’ai plus faim. » Qu’elle dit en haussant les épaules. « Je te laisse mon assiette. T’as vu, je suis vraiment adorable hein ? » Si Adrian prend la direction du bâtiment, elle prend la direction opposée à lui. « Mais t’en fais pas. On se reverra, Adrian. » Elle lui lance un clin d’œil, accompagné d’un joli sourire, et même un signe de la main. Kate, elle sait d’avance qu’elle va tout faire pour le revoir, ce garçon.

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