I'm so ugly, but that's okay, 'cause so are you (Adrian) +18

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I'm so ugly, but that's okay, 'cause so are you

KATRIAN

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En temps normal, Kate ressemble à un sac. Elle n’aime pas perdre son temps à choisir une tenue pour paraître jolie. Ça l’ennuie. La plupart du temps, elle met ce qui lui tombe sous la main, et elle se fiche pas mal de l’apparence que ça lui donne. Ressembler à un clown ne lui fait pas peur. Mais quand elle a une bonne raison de se mettre en bombe, elle le fait sans hésiter. Alors aujourd’hui, elle accepte de passer une heure à essayer la moitié de son armoire, juste pour choisir les pièces qui s’accorderont à merveilles. Elle fait ses essayages en musique, analysant avec attention son reflet dans le miroir. La blonde assemble un jean taille haute avec un mignon petit haut blanc qui dénude ses épaules, et la voilà complètement satisfaite. Maintenant, elle attaque le maquillage et la coiffure. Elle fait quelque chose de simple et de rapide : un peu de fond de teint, de la poudre, du blush, un trait d’eye-liner et une fine couche de rouge à lèvres. À l’aide de son lisseur, elle donne un peu de volume à ses longs cheveux en créant un effet wavy. Elle agrémente sa tenue de quelques bijoux, d’un sac en cuir beige et d’une paire de baskets neuve. Si elle était une fashionista, elle irait jusqu’à accorder son manteau à sa tenue. Sauf que Kate n’est pas une fashionista, et elle met son habituel manteau noir qu’elle traîne depuis au moins trois ans. Ce détail ne l’empêche pas de se trouver au top. Elle en profite pour faire un selfie, parce qu’on ne sait jamais. Ça peut toujours servir, et ce n’est pas tous les jours que la blonde s’apprête aussi bien. Lorsqu’elle est prête à sortir, elle appelle son frère. Elle lui propose un café, se porte même volontaire pour le lui apporter au travail. Matthew accepte, évidemment. Kate fait au plus vite, elle débarque dans le bureau de son frère avec deux gobelets Starbucks et deux muffins. Ils prennent le temps de discuter, Kate fait semblant de s’intéresser à son frère, simulant un air inquiet lorsqu’il parle de ses problèmes. Au moment de partir, elle lui demande un petit service. Kate, elle n’ira jamais voir son frère sans avoir une idée derrière la tête. Le plus simplement du monde, elle demande si elle peut emprunter sa voiture. Kate n’y connait rien en voiture, mais c’est un beau modèle. Matt ne répond pas tout de suite, assez incertain. La blonde insiste un peu et finalement, elle repart avec les clés en main. Cette journée, elle s’annonce merveilleuse. Tout lui réussit, à Kate, et ça l’enchante franchement. Elle conduit jusqu’au centre de désintoxication de sa mère, gare l’énorme voiture de luxe devant l’établissement et sort de celle-ci avec classe et élégance. Parce qu’elle a décidé d’être gentille, elle passe brièvement par le bureau de sa mère pour lui dire bonjour. Cette dernière croit bêtement que sa fille devient une belle personne. Tout ça parce qu’elle a voulu parrainer un patient du centre. Si elle savait pourquoi elle tenait à parrainer Adrian, elle comprendrait que Kate se fout encore de la gueule du monde. La blonde abandonne sa tendre maman, et elle se dirige d’un pas décidé vers la chambre de l’ancien alcoolique. Elle aurait pu l’attendre à l’extérieur, mais techniquement, Adrian ne sait pas qu’elle est là. Et puis s’il faut, quelqu’un doit venir le chercher. Alors elle anticipe. Kate frappe doucement à la porte de la chambre d’Adrian, le sourire aux lèvres. Elle l’ouvre sans attendre la réponse, et prend appui contre le chambranle de la porte, les mains dans les poches de son long manteau. « J’t’avais dit qu’on se reverrait. » Dit-elle, le regard pétillant. « Tes affaires sont prêtes ? C’est moi qui te sauve de cette affreuse chambre. J’ai même prévu de passer une partie de la journée avec toi et on peut aller acheter des vraies frites. » Elle est comme ça, Kate. Elle s’impose dans le plus grand des calmes. « J’dois même t’annoncer que c’est moi ta marraine. Pour rester dans le droit chemin, ne pas céder à la tentation, toussa toussa. » On sent dans sa voix qu’elle a envie de tenir ce rôle très à cœur. C’est faux, elle s’en tamponne l’oreille avec une babouche. Ça lui donne juste une excuse de le voir souvent.
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Adrian est heureux comme un prince parce qu'il sort aujourd'hui, il a enfin vaincu ses deux mois dans ce centre affreux. Et il paraît que le fait qu'il ait un parrain a fait avancer la chose. Bon, il espère que ce ne sera pas un connard de moralisateur à la noix parce qu'il ne supporterait pas ça. Mais soit. Il a accepté parce qu'il en a marre d'être ici et il en a tellement marre que le chat qu'il a avec sa sœur commence à lui manquer. Alors c'est qu'il a vraiment touché le fond de l'ennui. Et en plus, la petite stagiaire qui lui ramener des collations en douce, elle est partie, alors il n'a plus rien à regarder et ça c'est triste pour ses yeux. Lou semble excitée aussi mais elle ne pourra pas venir le chercher qu'elle a prévenu. Et elle lui a proposé une voiture de son père ce a quoi il a simplement répondu par un doigt d'honneur avant de commander un taxi, pour une heure certaine. En fin de journée pour que sa sœur soit là. Et comme ça, il pourra dire au revoir à ses potes. Eux ils sont encore là pour un bout de temps, parce qu'ils ont craqués pendant une permission et Adrian, ça l'a rendu un peu triste parce que ses amis semblaient enclin à réussir et visiblement non. Tant pis pour eux, lui est un elfe semi libre, il n'attend que ~~sa chaussette~~ son taxi pour hurler liberté comme un collégien qui finit son année scolaire. Adrian regroupe toutes ses affaires, les dessins ou plutôt les gribouillages qu'il a pu faire, ses affaires sales qu'il était censé mettre à la laverie mais son programme a été changé la veille alors il n'a pas eu le temps de faire de ménage. Il regarde la tenue qu'il s'est préparé la veille comme la personne organisée qu'il n'est pas et il enfile son jean noir et sa chemise blanche, avant de fermer sa valise. Voilà il est prêt. Il va faire un dernier tour à la cantine, attrape un plateau, et il n'a envie de rien manger mais il mange des légumes parce que c'est bon pour l'organisme et qu'il compense le manque d'alcool par des sucreries diverses et variées, il va donc falloir qu'il se calme, qu'il fasse du sport, ou qu'il mange mieux. Ou les deux. Quand il sort de la cantine, il regarde son téléphone et il soupire, il est trop tôt ou le taxi arrive trop tard. Alors il retourne dans sa chambre et il attend, vérifiant qu'il n'a rien oublié. Et quand il entend qu'on toque à la porte, il relève la tête de Candy Crush prêt à insulter la personne qui lui a fait perdre sa vie mais il fronce les sourcils en voyant la blonde en face de lui. « Qu'est-ce que tu fous là ? » Niveau amabilité on repassera mais Adrian ne comprend pas tout. Cependant son regard s'attarde sur le corps de la blonde et il ne peut s'empêcher de sourire. Elle est comme dans ses souvenirs, et ses affaires la mettent encore plus en valeur alors Adrian il approuve. « Une partie de la journée ? Tu crois que ce sera assez? » la taquine t-il en souriant avant de se lever pour récupérer son sac de sport. « Ah tu me soulages, moi qui pensait que j'allais avoir droit à un type complètement moralisateur. C'est bien mieux comme ça. » Et il sourit en coin avant de passer son bras autour de la nuque de la jeune fille tout en avançant après avoir claqué la porte de cette horrible chambre. Il passe par le secrétariat pour remplir tout les foutus papiers et récupérer les prospectus qui lui sont donnés par la gentille secrétaire un peu trop chiante. Et il ressort, rejoignant Kate à l'extérieur. « On ne m'avait pas dit que t'avais ton permis, t'es sûre que j'en ressortirais vivant au moins ? » Et quand il voit sa mine renfrognée, il la plaque doucement contre la voiture pour lui murmurer « T'es très séduisante comme ça. Mais quand tu parlais de passer une partie de la journée avec moi, j'espère que ça impliquait mon lit en grande partie. » Et il tire doucement sur le tissu de son haut avant de se reculer « Parce que tu m'as promis mon lit et des frites. Alors si y'a que le lit, ça me va, mais si y'a des frites, ça me va aussi »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sous ses airs de femme forte et indépendante, Kate cache un véritable cœur d’artichaut. Un homme peut le faire fondre en deux secondes, s’il s’en donne la peine. Adrian, il lui a tapé dans l’œil dès le départ. Il l’a tout de suite attiré, et à partir du moment où leurs lèvres se sont rencontrées, c’en était fini pour elle. Et quand un homme lui plait, elle devient vite fougueuse et impulsive. Peut-être que d’ici deux jours, elle aura oublié Adrian. Peut-être qu’elle trouvera un autre homme à conquérir. En attendant, elle jette son dévolu sur Adrian. Kate prévoit les choses en grand, allant jusqu’à endosser le rôle de marraine pour le jeune homme. Elle est maligne, la blonde. Elle a plus d’un tour dans son sac, et quand elle a une idée derrière la tête, elle ne l’a pas ailleurs. Sans aucune vergogne, elle se pointe au centre de désintoxication en milieu d’après-midi pour venir chercher Adrian. Il lui faut bien un taxi, non ? La jeune femme veille à être la première. Elle ne voudrait pas que quelqu’un d’autre lui vole le plaisir de passer un peu de temps avec le brun. Kate se sent infiniment fière lorsqu’elle voit le visage surpris d’Adrian. Ça fait une semaine qu’elle attendait ce moment. Une semaine qu’elle manigance dans son coin pour être présente aujourd’hui. Elle ne fait pas durer la surprise, lui annonçant que c’est elle, sa sauveuse. Un statut qu’elle s’attribue volontiers, plutôt heureuse. Pas une seule seconde elle ne redoute sa réaction. Elle n’a pas peur d’essuyer un vent, quand bien même ça la vexerait. Elle s’est même mentalement préparée à ce qu’il la jette. Sauf qu’Adrian, il est loin de l’envoyer se faire foutre. Et ça, Kate, ça lui fait grandement plaisir. Elle sourit franchement, tandis qu’elle frétille intérieurement. Elle ne pouvait pas espérer mieux, comme réaction. « J’voulais pas abuser des bonnes choses, mais si tu penses que ça sera pas assez, j’suis pas contre l’idée de passer plus d’une partie de la journée avec toi. » Elle ne sera évidemment jamais contre. Au passage, elle se sent obligée de lui dire que ça sera elle, sa marraine la bonne fée. Kate, elle passe son temps à faire la fiesta. Alors au plus profond d’elle-même, elle sait qu’elle sera affreuse dans ce rôle. Pour le moment, cela dit, c’est le cadet de ses soucis. Elle se fiche pas mal de ses responsabilités, puisque la seule chose qui l’importe, c’est d’être avec Adrian. « On pourra combler l’alcool par des frites. Ou du sexe. » C’est une idée comme ça, qu’elle balance en arquant un sourcil et en se mordillant la lèvre. À quoi bon cacher ses envies ? Ça doit se voir sur son visage, qu’elle veut du sexe. Est-ce qu’elle ne veut vraiment que du sexe ? Parce que Adrian, il passe un bras autour d’elle, et ça la rend toute chose. Elle apprécie ce contact, jusqu’à ce qu’ils atteignent l’accueil. Là, elle le laisse seul un instant, le temps qu’il signe tous les papiers nécessaires. Lorsqu’il la rejoint à l’extérieur, elle retrouve son éternel sourire. Sourire qu’elle perd rapidement dès qu’il ouvre la bouche. « Tu veux que je te laisse là ? » Qu’elle répond, à sa blague un peu naze. Elle lui proposerait bien de conduire, mais depuis son accident, elle refuse toujours d’être passagère d’un véhicule. Adrian se rattrape en la plaquant contre la voiture, en sous-entendant exactement ce qu’elle voulait entendre. À quelques mots près. Elle plonge son regard dans celui du brun, amusée. « Ça peut impliquer ton lit, ou le mien. Ça peut aussi impliquer des frites. C'est ta journée, profite. » Dans tous les cas, ça implique du sexe. Joueuse, elle rapproche sa bouche de celle du garçon et mordille sa lèvre inférieure. « Grimpe. » Qu’elle fait en le repoussant doucement pour ouvrir la portière du côté passager. Elle, elle prend place derrière le volant. « C’est quoi ton adresse, Monsieur Dawkins ? » Elle aussi, elle a pris le temps de se renseigner sur lui. Enfin, elle n’a mené aucune véritable enquête et la seule information qu’elle ait gagné depuis leur rencontre, c’est son nom de famille. Adrian ne lui donne pas simplement son adresse, il la guide jusqu’à chez lui. Une fois la voiture garée, elle coupe le moteur et descend de la voiture. « J’te proposerais bien mon aide pour tes affaires, mais j’ai la flemme. » Voilà. Bisou. « J’me ferai pardonner en te payant les frites. » Elle est mignonne, Kate. Même qu’elle le suit gentiment jusqu’à son appartement. « Tu vis tout seul ? » Non pas qu’elle soit curieuse sur sa vie privée. Mais s’ils doivent s’envoyer en l’air, c’est mieux qu’ils soient seuls.
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Adrian est soulagé parce qu'il sait qu'il pourra s'amuser avec Kate plutôt que de supporter des réprimandes de son parrain. Il sait que ça risque d'être un peu plus compliqué d'être sobre avec la demoiselle plutôt qu'avec un type bedonnant avec les cheveux grisonnants parce que quand bien même Adrian est un goujat, il aura envie de l'inviter au restaurant pour pouvoir la mettre dans ses draps après. Et il se demande comment il va supporter le fait qu'elle boive de l'alcool devant lui et qu'il devra se contenter d'un jus de tomate, ou d'un jus de papaye. Il se demande encore où est la crédibilité la-dedans, mais il verra bien, il avisera quand l'heure sera venue. Parce que pour l'instant, il ne sait pas vraiment si elle est intéressée ~~ce type est aveugle~~. Et il tente, il cherche Adrian en lui proposant de venir chez elle plus longtemps qu'une partie de la journée comme elle le dit si bien. Après tout, une partie de la journée c'est vague, et il ne reste pas beaucoup de temps dans la journée. « Deal, alors passe plus qu'une partie de la journée avec moi. » Ce n'est pas une question, c'est une demande explicite. Il veut qu'elle reste plus qu'une heure ou deux. Il a besoin d'elle plus qu'une heure ou deux. Et il lui sourit Adrian et quand la proposition de Kate passe à travers ses lèvres, Adrian hausse un sourcil étonné, alors il était vraiment bien trop aveugle « Ou les deux. » conclut-il, ça peut être une bonne idée, et au moins, il n'y aura pas besoin de couper la poire en deux. Tout est bien qui finit bien dans cette histoire. Et Adrian, son bras autour du cou de la blonde, il se sent bien. Parce que ses potes peuvent voir ce qu'ils n'auront jamais. Un espèce de concours débile de celui qui aura la plus jolie copine. Il est toujours autant heureux quand la secrétaire lui donne les prospectus, même s'il a une tête de renfrogné parce que tout ses fascicules résument tout ce que les médecins et compagnie se sont tués à lui dire pendant deux putains de mois. Alors tout ce qu'il va faire, c'est faire un feu avec tout ces jolis prospectus sans pression aucune. Son côté écologiste dirait qu'il ne faut pas à cause des arbres et tout, mais Adrian s'en tamponne sincèrement de l'écologie,quand bien même il a dit le contraire à la blonde qui se trouve en face de lui lors de leurs premières rencontres. Et quand il lui fait sa blague de beauf, elle perd son sourire « Non ça ira. J'te préfère toi à un taxi. » C'est la vérité. Il est sûr que ça ne sent pas le fennec et la cigarette dans sa voiture, alors bon. Mais il se fait pardonner de cette blague et il voit sur le visage de la blonde qu'elle apprécie ce qu'il lui dit. « T'inquiète pas, je compte bien en profiter. » Un peu de suspens, il ne veut pas dire ce qu'il a prévu pour eux deux. Après tout,un peu de suspens ne fait pas de mal. Et quand elle lui mord la lèvre, ça l'électrise le brun mais il ne dit rien et se contente de monter dans la voiture quand elle lui en donne l'autorisation, il est impressionné par l'intérieur de la voiture. Classe. Il attache sa ceinture et la regarde, étonné quand elle lui donne son nom de famille « Alors comme ça, tu sais mon nom de famille ? » Et il lui donne l'adresse avant de se concentrer sur la route tout en guidant la blonde à ses côtés, augmentant le volume du poste radio quand la musique lui plaît. Il n'ose même pas fumer de cigarettes dans l'habitacle parce que ça semble bien trop propre et l'air semble bien trop sain pour qu'il soit autorisé à fumer à l'intérieur. Quand il sort de la voiture, il entend qu'elle ne veut pas l'aider et il soupire « Marraine en carton. » Et il sourit en embrassant furtivement ses lèvres et deux petits cons passent à côté d'eux en sifflant Kate, il se retourne alors et les regarde « Va siffler ailleurs, espèce de sale connard. » et il attire la demoiselle à l'intérieur de l'immeuble puis monte jusque l'étage de son appartement, déverrouillant la porte et la laissant entrer en premier déposant son sac de sport sur le sol « Non, je vis avec ma sœur, mais elle est partie voir son père, donc elle sera là ce soir. Ou demain, ça dépend si elle va voir sa copine. » Il hausse les épaules en se rapprochant d'elle, et ses mains se glissent sous le haut de la blonde qu'il colle doucement contre la porte d'entrée, ses lèvres contre la mâchoire puis le cou de Kate qu'il mordille avant qu'il ne se recule, les mains baladeuses toujours sous le haut. « Ca veut dire qu'on a tout le temps qu'il nous faut pour manger des frites. » Un sourire en coin plus tard, il accroche sa veste au porte manteau en se dirigeant sans pression dans le salon, et s'installant dans le canapé « Allez boude pas. Et le chat ne va pas te manger. » l'appelle t-il en offrant des caresses à Salem qui ne peut s'empêcher de venir se caler contre son maître.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Kate jette son dévolu sur le pauvre Adrian et en retour, elle reçoit des signaux positifs. Des signaux qu’elle interprète comme bon lui semble, sans penser une seule seconde qu’elle puisse être à côté de la plaque. Ce qui se passe entre elle et le voleur de frites, ça lui plait. Habituellement, on essaye toujours de lui résister. Soit parce qu’elle est insupportable, ou bien qu’elle s’imagine des scénarios improbables. Kate, elle adore faire des plans sur la comète. Elle se voit très bien passer du temps avec Adrian, l’embrasser et lui faire l’amour à outrance. Elle ose même croire qu’un jour, elle le présentera à un repas de famille. Ça lui ferait plaisir de ramener un ancien alcoolique à la maison, pour montrer une fois de plus qu’elle ne fera rien comme son frère ou sa sœur. Elle fantasme comme une abrutie, le sourire aux lèvres. Même si Adrian ne laisse rien de tout ça se produire, il est possible que Kate fasse en sorte de réaliser ses propres rêves. Quand elle veut quelque chose, la blonde finit toujours par l’obtenir. Adrian ne sait probablement pas dans quoi il s’embarque, en glissant un bras autour de la jeune femme. Bientôt, ils se retrouvent dans la voiture de Matthew. Elle hésite à le conduire jusqu’au parc afin qu’ils puissent s’acheter un cornet de frites, et demande finalement l’adresse d’Adrian pour qu’elle l’emmène directement chez lui. Ça lui permettra de voir où il habite. Si jamais un jour elle s’ennuie, elle saura où aller. Kate emploie volontairement le nom de famille du jeune homme, pour lui montrer qu’elle aussi, sait obtenir des informations. « T’as déjà oublié que ma mère était la directrice du centre ? » Qu’elle demande en arquant un sourcil. « Rassure-toi. C’est tout ce que je sais à propos de toi. Le reste m’intéressait pas trop. » Elle l’avoue sans aucune honte. Kate, elle ne s’intéresse jamais à rien si ça ne la concerne pas directement. Étant donné qu’elle voulait absolument devenir la marraine du garçon, sa mère a bien essayé de lui parler un peu de lui. Kate n’a pas voulu écouter. Elle a dit qu’elle ne voulait rien savoir d’Adrian si ça ne venait pas directement de lui. Dans le fond, elle n’avait surtout pas envie d’écouter sa mère parler pendant des heures d’un homme qu’elle venait de rencontrer. Les histoires des alcooliques sont souvent tristes et déprimantes, en plus. Kate, elle préfère les choses joyeuses. Comme Adrian qui réagit alors qu’elle se fait siffler. Kate dévisage le jeune homme avec le sourire, plutôt amusée. « Monsieur est possessif. On a même pas encore couché ensemble, c’est du rapide ! » Elle apprécie quand même son intervention. Comme beaucoup de femmes, elle déteste les gros lourds. Ça fait du bien de se sentir un minimum protégée. Elle laisse Adrian récupérer ses affaires et se laisser guider jusqu’à l’intérieur de chez lui. Kate hoche la tête en apprenant qu’il vit avec sa sœur. Sœur momentanément absente, et c’est très bien comme ça. La blonde se laisse gentiment embrasser, se mordillant la lèvre inférieure. Elle a vraiment envie de lui, c’est terrible. Sa peau frissonne sous ses caresses, son bas-ventre se tord de plaisir. « Cool… » Souffle-t-elle, prête à ce qu’il lui fasse l’amour pendant des heures. ~~Elle ne se fatigue jamais, Kate~~. Adrian, en bon emmerdeur, s’écarte néanmoins brusquement et voilà que Kate se sent frustrée. La blonde reste adossée à la porte, suivant Adrian du regard. Elle est outrée, Kate. Et frustrée, et déçue. « Si tu veux pas que je boude, t’as qu’à finir c’que tu commences. » Qu’elle dit, en colère. « À force de me laisser en plan, j’vais finir par croire que t’as pas de couilles. » Autant au sens premier que figuré. Kate arque un sourcil et se détache de la porte. Elle retire sa veste, qu’elle balance sur le canapé, et retire ses chaussures. « Je mange pas de frites sans avoir fait du sport avant. » Dit-elle en prenant la direction du couloir. « Question de principe. » Kate adore s’inventer des principes. Surtout avec Adrian. Pour le chercher un peu, elle enlève son haut et le lance à travers la pièce. Elle fait la même chose avec son jean, avant de s’enfuir vers les chambres en sous-vêtements. Kate ouvre toutes les portes pour trouver la chambre d’Adrian. Totalement au hasard, elle entre dans l’une d’entre elles et s’installe sur le lit. Elle prend rapidement ses aises, la blonde. « Dépêche-toi, sinon je me fais plaisir toute seule. » Elle serait vraiment capable de le faire, d’ailleurs. Juste pour prouver à Adrian qu’elle n’a pas spécialement besoin de lui.
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Kate elle est terriblement chiante, mais qu'est-ce qu'il l'aime bien. Et il faut aussi se dire qu'Adrian a pensé comme un homme et qu'il l'a trouvé séduisante lors de leur première entrevue qui était aussi une altercation pour des frites, quand il y pensait c'était une histoire complètement bidon. Et puis voilà. Des fois, il se demandait bien quand est-ce qu'il la reverrait. Et ce jour c'était aujourd'hui. Et Adrian, il est fort heureux, cependant, il se cache bien de le montrer parce qu'il sait, il sent qu'elle serait bien capable de s'en servir. Alors il fait semblant. « Ca va, j'avais pas oublié. » Et il ne relève pas quand elle lui dit que le reste ne l'intéressait pas, il se contente de sourire en coin. Peut-être qu'il pourrait être un tueur à gage, un psychopathe qu'elle se jetterait dans la gueule du loup, juste parce qu'il est beau garçon. Mais au fond de lui, il préfère qu'elle ne sache rien parce qu'il ne veut pas faire pleurer dans les chaumières, il ne veut pas qu'elle s'apitoie sur son sort même s'il est sûr qu'elle ne le ferait pas. Kate, il a bien vu clair dans son jeu, qu'elle ne pense presque qu'à elle. Il aimerait bien trouver une faille, mais il n'a pas le temps pour ça. Après tout, il a prévu d'autres choses beaucoup plus intéressantes comme programme. Et il lui prouve en quelques sortes quand il engueule les pauvres types qui viennent de la siffler. Il ne supporte déjà pas qu'on siffle sa sœur, alors qu'on signe la nana qu'il a au bout de la main, c'est encore pire. On ne touche pas ce qui lui appartient, ou qui va lui appartenir du moins. « Rêve Blondie. » lui répond t-il quand elle se met à parler de possessivité, c'est uniquement une question de principe ~~lui aussi s'invente des principes~~. Puis ils montent, et il n'a pas envie de perdre de temps parce que pendant deux mois il a fait une abstinence alcoolique mais aussi une abstinence sexuelle et il n'avait pas réellement signé pour ça. Et autant dire que sa main droite n'est pas devenue sa meilleure amie ~~la gauche non plus~~. Quand il la plaque contre la porte, il sent la chaleur qui commence déjà à prendre part dans son corps. Il n'a pas perdu la main visiblement et sa petite réaction le fait sourire. Et puis le canapé est plus attirant ~~ou pas~~ et il s'installe dessus, s'attendant à ce qu'elle le suive, mais elle préfère râler de son côté. Il la regarde de loin et il lève les yeux au ciel « Si tu crois que j'ai pas de couilles, tu vas voir. » qu'il se contente de répondre en la regardant et levant les yeux au ciel. Quand elle se rapproche du canapé, il se contente juste de tendre la main en l'écoutant et en la regardant se dévêtir. « Question de principe mon œil. » ~~il aurait bien dit mon cul, mais il a décidé de ne plus être vulgaire.~~ Il regarde le haut qui vole, il attrape même le bout de tissu en se pinçant les lèvres et quand le jean atterrit. Il se lève pour retirer sa chemise. Et quand elle lui hurle de se dépêcher, Adrian ouvre la porte de sa chambre à la volée et elle n'est pas dedans. Il fronce les sourcils et quand il la trouve finalement, dans la chambre de sa sœur, il se rapproche d'elle, la surplombant de tout son long, ses lèvres contre le cou de la blonde. « Tu veux vraiment te faire plaisir toute seule ? » lui murmure t-il au creux de l'oreille, elle mordille son cou, sa main qui parcourt le corps de la blonde, qu'il titille de ses doigts. « Tu sais que tu risques d'en faire du sport ? » Et il l'attire contre lui pour faire en sorte qu'elle enroule ses jambes tout contre sa taille et il la plaque contre la porte en saisissant ses lèvres de la façon la plus bestiale qu'il soit « J'ai envie de toi Rhodes. »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Kate ignore d'où lui vient cette impression, mais elle sent qu'avec Adrian, elle peut vivre quelque chose de beau. Pas forcément une grande histoire d'amour, ni même un conte de fée. Elle n'imagine pas non plus une relation exclusive, et encore moins une relation de couple. Juste quelque chose de beau et de simple. Sans trop savoir pourquoi, elle se voit très bien passer des journées entières avec Adrian, à faire l'amour entre deux vidéos débiles sur YouTube. Elle se voit aussi lui offrir un pull affreux à l'occasion de Noël, celui que l'on voit partout sur internet, spécialement conçu pour habiller deux personnes. Cette impression lui fait un effet bizarre, parce qu'en y réfléchissant bien, elle le connait à peine. On ne peut pas dire qu'elle se soit intéressée à lui, on ne peut pas non plus dire qu'elle veuille s'intéresser à lui. Kate est une sale gosse égocentrique, qui ne s'intéresse qu'à elle. Elle l'a abordé parce qu'elle voulait plus de frites, et elle l'a parrainé parce qu'elle voulait le revoir, elle voulait qu'ils terminent ce qu'ils ont commencé dans ce local. Kate, elle veut du sexe. Ça ne sert à rien de mentir, de prétendre qu'il l'a touché en plein cœur. C'est entièrement faux et pour ce qu'elle en sait, la blonde peut disparaître aussi vite qu'elle est apparue. On ne sait jamais, avec Kate. Elle a tendance à fuir plus vite que la lumière. Alors même si elle a l'impression de s'attacher à Adrian, parce que Kate est une personne qui s'attache relativement vite, elle peut quand même vite déguerpir. Son véritable problème, c'est qu'elle est imprévisible et fougueuse. Elle-même ne sait jamais à quoi s'attendre. En tout cas, pour le moment, elle est loin de partir en courant. Elle compte bien obtenir ce qu'elle veut, Kate. La blonde s'invente encore des principes, uniquement pour lui faire comprendre qu'elle est trop impatiente pour attendre une seconde de plus. Les frites, ils auront tout le loisir d'en manger plus tard. Adrian peut lui résister autant qu'il veut, elle sait qu'il finira par céder à la tentation. Quand il la rejoint enfin dans la chambre, elle a ce grand sourire victorieux qui étire ses lèvres. Elle ferme les yeux, se mordille la lèvre inférieure alors qu'elle sent les lèvres du garçon dans son cou. Elle frissonne, aussi. Elle frissonne de plaisir, agrippant ses cheveux d'une main. « Je préfèrerais que ce soit toi qui me fasses plaisir... » Souffle-t-elle en se cambrant légèrement sous lui. Son cœur s'emballe, il cogne avec force dans sa poitrine. Kate émet un soupir de satisfaction, puis rigole à sa remarque. « J'attends que ça ! » Donc s'il pouvait arrêter de parler et agir, ça l'arrangerait. Apparemment, il suffisait de demander. En une poignée de secondes, Kate se retrouve bloquée entre la porte et Adrian, les jambes enroulées autour de sa taille. Elle s'accroche, se colle à lui, l'embrasse avec envie. L'une de ses mains reste collée dans sa nuque, l'autre glisse le long de son torse, tandis qu'elle presse lascivement son bassin contre celui du jeune homme. « Envie partagée, Dawkins. » Sa bouche est à quelques millimètres à peine de la sienne. Pour une fois, il n'y a aucun sourire sur son visage, aucune lueur rieuse dans son regard. Elle est sérieuse, Kate. Elle le veut, elle a envie de lui. Son corps tout entier le réclame. Sa main libre continue son parcours jusqu'à atteindre son bas-ventre, puis défait le bouton de son pantalon pour glisser sa main à l'intérieur, sous le tissu de son boxer. Kate mordille la lèvre inférieure d'Adrian, partagée entre l'envie de passer à l'acte tout de suite, et celle de faire durer le plaisir encore un peu. Ses caresses sont douces, lentes, passionnées. Elle l'embrasse langoureusement, encore et encore, ravie de sentir l'effet qu'elle lui fait sous ses doigts. « Adrian... » La blonde trouve la force de détacher ses lèvres. « Tu vas me détester pour te poser la question mais j'ai juste besoin d'être rassurée sur un truc. T'as pas le SIDA ? » Non parce que là, personne n'est couvert. Kate, elle prend ses précautions pour préserver son utérus d'une invasion infantile. Pour le reste, elle s'assure toujours de la bonne santé de son partenaire. Du moins, elle essaye. Kate, elle adore le sexe, mais uniquement quand c'est sans danger.
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Même s'il n'a pas jouer à touche pipi depuis longtemps, Adrian a encore plus d'un tour dans son sac et il est persuadé qu'il donnera envie à Kate de revenir. Enfin, il va sûrement se la coltiner un bon moment jusqu'à ce que ses visites régulières au centre se soldent par un arrêt pur et simple de son parrainage. Et comme ça, s'il ne la supporte pas, il ne la verra plus. Mais il est sûr qu'il va la supporter parce qu'elle lui parle d'amour ou du moins, elle lui parle de quelque chose dont il a envie depuis plusieurs moments, coucher avec quelqu'un. Ils auraient pu le faire dans ce local miteux, mais Adrian se respecte et quand bien même il vire les femmes le lendemain matin sans option petit-déjeuner il les respecte. Alors non, il n'aurait pas jouer aux échecs avec Kate dans le placard. Et puis en plus, jouer aux échecs entre les balais, les lavettes et les seaux, merci mais non merci ~~puis ça aurait pu être dangereux~~. Alors il préfère encore un matelas, un canapé ou le dos d'une porte. Mais certainement pas un placard à balais. Mais ce qu'il sait aussi Adrian c'est qu'il ne veut pas la laisser filer comme ça, il ne veut pas la laisser partir aujourd'hui, ni même demain. Ou plutôt les jours suivants, peut-être qu'ils s’entre-tueront mais il a juste envie de légèreté après tout ce qu'il a vécu dans ce foutu centre. Et il est sûr qu'il ne se prendra pas la tête avec elle. Adrian il aimerait bien la faire courir un peu mais Popaul il n'est pas vraiment d'accord et les vêtements qu'elle lui balance ne calme absolument pas l'ardeur qui commence à grandir dans son bas ventre. Alors merde, mais les principes il les met au placard eux. Et il ne faut pas lui répéter deux fois qu'elle a envie de se faire plaisir elle-même, et Adrian, il aime pas vraiment ne pas être la raison du plaisir des jeunes femmes ~~un peu macho le coco mais ça passe~~ « Vos désirs sont des ordres. » qu'il susurre tout contre son oreille avant d'entamer leurs ascensions vers les affres du désirs. Les mots manquent, les gestes remplacent la parole et il faut dire que cela fait un moment qu'il n'a pas été si sérieux le brun. Le souffle est court et les lèvre parcourt le cou, les épaules dénudées qu'il mordille alors que la main de la blonde se fait maligne. Adrian il a le souffle beaucoup trop court, il serre la mâchoire sous les caresses lascives. Elle le rend fou, vraiment trop. Il se sent un peu trop étroit quand il prend le temps d'y penser. L'une des mains du brun caresse les morceaux de peau qu'il peut atteindre, il caresse doucement, du bout du doigt, provocant des frissons qui le font sourire alors que les lèvres ne font qu'unes, les langues qui se cherchent, se trouvent, les lèvres sont comme deux aimants. Il grogne quand elle prononce son prénom. Ce n'est pas franchement le moment de le couper dans son élan, parce qu'il le prendrait très mal. Il plonge ses yeux dans ceux de la blonde, le souffle court, la poitrine qui se soulève à un rythme rapide. Et il ne sait pas s'il doit rire ou s'il doit pleurer. Un sourire en coin naît sur les lèvres du brun qui hausse un sourcil, étonné « T'es vraiment en train de me demander si j'ai le sida ? » offre t-il pour toute réponse. « T'es sérieuse ? » Il ne sait pas s'il est vexé ou pas. Mais au fond de lui, si elle pose cette question à toutes ses conquêtes, il se doute qu'il ne risque rien. Il lui mord la lèvre avant de la déposer délicatement sur le lit pour saisir ses lèvres avec douceur « Alors non, je n'ai pas le sida. » Et il embrasse son cou avant de glisser une main le long de son ventre et de glisser ses doigts en dessous du tissu de son bas, ses lèvres prenant place des doigts, il flirte avec la peau nue de la blonde, et il fait le chemin inverse pour ressaisir ses lèvres « Mais si tu as ce qu'il faut, je peux te rassurer en me protégeant ou tu peux toujours m'aider. » Et pendant que les mots filtrent à travers les lèvres, les phalanges aguichent en dessous du tissu, Adrian, il veut être la raison de ses soupirs ce soir. Et il a envie qu'elle comprenne qu'il n'est pas prêt de la laisser partir pour l'instant.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Kate, elle a cette fâcheuse tendance à sauter sur tout ce qui bouge. Dès qu'un individu, féminin ou masculin, lui plait, elle fonce. Elle part à l'assaut, obnubilée par ses propres désirs. Généralement, l'acte en lui-même est rapide. Elle ne s'éternise pas sur les préliminaires, ne cherche pas à rendre le moment unique. Avec Adrian, elle sent bien que c'est différent. Elle ne voulait pas forcément qu'ils prennent leur temps, elle ne voulait pas qu'ils se découvrent à l'aide de quelques caresses. C'est pourtant ce qu'il se passe, et Kate, elle y prend beaucoup de plaisir. La blonde doit bien admettre qu'il déclenche en elle des sensations particulières, plutôt indescriptibles. C'est peut-être bien la première fois qu'elle frissonne autant sous les mains d'un homme, la première fois qu'elle apprécie autant la sensation de ses doigts qui lui courent sur la peau. Et elle se rend compte qu'elle se sent bien, malgré leur position un tantinet inconfortable. Kate se rend compte qu'elle est complètement à-l'aise, totalement détendue. Aussi étonnant que ça puisse paraître, tous les hommes ne la mettent pas en confiance. Parmi tous ceux avec qui elle a couché, Kate a son lot de mauvais souvenirs. Des hommes brutaux, qui n'étaient pas spécialement attentifs à ce qu'elle ressentait, ni à ce que son corps exprimait. Des hommes moqueurs, qui relevaient ses plus gros complexes sans la moindre gêne. Et encore d'autres, qui ne savaient tout simplement pas comment s'y prendre. Pour une fois, elle est contente de tomber sur quelqu'un qui soit doux dans ses gestes, respectueux dans sa façon d'être. Ça la touche, aussi. Bien plus qu'elle ne voudrait le croire. Parce qu'elle n'a pas l'impression que ce soit du sexe à l'état pur, elle n'a pas l'impression qu'ils soient là uniquement pour s'envoyer en l'air. C'est bizarre, quand on pense que Kate était impatiente à l'idée de franchir ce cap. Maintenant qu'elle se retrouve devant le fait accompli, Adrian la surprend agréablement. Elle-même, elle se surprend. Avant d'aller plus loin, Kate s'inquiète d'une chose. Sans surprise, la blonde a déjà chopé des MST par le passé. Sa plus grand hantise, à ce jour, c'est d'attraper le sida. Dans la majeure partie des cas, elle oblige toujours ses partenaires masculins à mettre un préservatif. Mais Adrian... Elle ne l'oblige à rien. Elle lui demande franchement s'il est séropositif, sans se soucier qu'elle risque de tout gâcher. Si Adrian la fixe en souriant, son regard à elle est très sérieux. « Oui, je suis vraiment en train de te demander si t'as le sida. » Et elle ne voit pas en quoi c'est choquant. Kate trouve qu'il n'y a rien de drôle dans sa question. « J'ai quand même le droit de te poser la question, non ? C'est pas pour me moquer ou j'sais pas quoi. C'est juste important d'en parler. Ça me donnera pas moins envie de coucher avec toi, si c'est ça qui t'inquiète. » Ce n'est pas qu'elle s'énerve, mais la réaction d'Adrian l'agace un peu. Le jeune homme la porte alors jusque sur le lit, et finit par répondre à sa question. Elle glisse une main dans ses cheveux, se mordillant la lèvre inférieure alors qu'il embrasse son cou. Ses lèvres parcourent son corps et voilà qu'elle se cambre encore, lâchant un gémissement de plaisir. Au moment où il remonte vers ses lèvres, elle attrape le visage d'Adrian entre ses mains. « Non, je te fais confiance. De toute façon j'ai pas de capote. » Elle sourit d'un air malicieux et dépose avidement ses lèvres contre les siennes. Adrian, il a des doigts de fée. Kate se laisse transporter vers un autre monde, les mains accrochées autour de sa nuque. Elle refuse de lâcher ses lèvres, alors c'est contre celles-ci qu'elle soupire. Bien que ce soit très agréable pour elle, Kate commence à réellement le vouloir, lui. Alors brusquement, elle se redresse en position assise et retire son soutien-gorge. Elle en profite aussi pour faire glisser le dernier sous-vêtement qui la couvre le long de ses jambes. Le sourire aux lèvres, les yeux brillants, elle retire le pantalon et le boxer d'Adrian pour ensuite venir s'asseoir sur lui, ses mains encadrant parfaitement son visage. Elle l'embrasse fougueusement, et dans un mouvement souple, leurs deux corps ne font plus qu'un. Une immense vague de plaisir transcende Kate, qui gémit bruyamment entre deux baisers.
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En osmose, voilà dans quel état ils sont. En osmose parfaite. Ils n'ont pas le temps de chercher midi à quatorze heures et ils savent profondément ce qu'ils veulent. Enfin du moins Adrian le sait. Il a envie de Kate. Et Kate a envie de lui, il l'a bien compris ça, il n'est pas aveugle, il est peut-être con mais pas dupe. Adrian a même penser à sa sortie de centre, pour lui il allait retrouver Cassiopée et puis voilà, mais non. Elle est partie. Donc il a pensé qu'il se la collerait derrière l'oreille mais visiblement la blonde est arrivée comme une divinité et elle le rend fou. Il aimerait ne pas prendre son temps, il aimerait s'occuper d'elle de la plus délicieuse des manières le plus rapidement possible sauf que le cerveau lui dit de prendre son temps, d'éveiller un peu plus le désir dans le corps de la blonde. Et il semble y parvenir, quand les caresses prennent place sur le corps à moitié dénudée de la blonde, quand les lèvres flirtent avec la peau. Il ne sait pas ce que cela signifiera dans le temps. Il ne sait pas ce que ça signifiera plus tard, est-ce qu'ils s'entendront, est-ce qu'ils ne s'entre-tueront pas ? Adrian n'a pas envie de le savoir sur l'instant. Il a envie d'elle, il a envie de l'entendre crier son nom. Adrian il a beau être un connard, il a envie que Kate soit heureuse. Et il espère qu'elle le sera, il est persuadé de ne pas avoir perdu la main. Mais pourtant, il y a une petite voix dans sa tête qui lui dit qu'elle sera heureuse. Et il en a marre d'attendre, alors c'est la porte qui les reçoit. La tension est palpable, électrisante et toute cette tension flotte dans la pièce. Mais cette dernière retombe un peu quand la blonde lui demande s'il a le sida. Adrian il l'aurait mal prit si c'était une autre qui le lui demandé. Mais pourtant, il ne le prend pas mal. Il préfère même la prendre à la rigolade cette foutue question. Ca le vexe quand même un peu, mais ça veut dire qu'il ne risque rien et qu'elle, elle ne l'a pas, le sida. « T'inquiète pas Honey. T'as le droit de poser cette question, je t'en veux pas. » Et il prend les choses en main comme il sait si bien le faire. Il entend les résultats et il ne peut s'empêcher de sourire tout contre la peau. Il lui dit qu'il veut bien se protéger si elle le veut, si elle a ce qu'il faut, parce que lui, ses capotes sont trop loin et il ne veut pas la laisser seule. Il ne veut pas s'éloigner. Et les lèvres se scellent une fois de plus alors qu'elle s'assoit et qu'elle se dévêtit entièrement, et qu'elle le dévêtit aussi. Il soupire d'aise, et il prolonge fougueusement le baiser alors qu'elle fait en sorte qu'ils ne fassent plus qu'un. Les mouvements sont longs et lents, alors que la bouche du brun se fait pressante contre celle de la blonde. Il l'embrasse comme si plus rien n'existait autour d'eux alors que les deux corps sont en osmose, il continue ses mouvements lents avant d'accélérer la cadence, les soupirs rauques sortant de la bouche du brun se mêlent aux gémissements de la blonde. Et quand ils atteignent le sommet ultime du plaisir, Adrian se fond de tout son long sur la blonde avant de s'allonger à ses côtés, la respiration bien trop saccadée et il embrasse tendrement l'épaule de la blonde. « Quelle séance de sport » prononce t-il entre deux soupirs. Et il saisit une fois de plus ses lèvres avant de laisser courir son doigt le long du corps de la blonde « T'as de la chance que je t'aime bien, sinon je t'aurais dit qu'il n'y avait pas de formule déjeuner. » Goujat ? Absolument oui. Mais il assume entièrement avant de reprendre position au dessus de la blonde, ses deux bras de chaque côté de son visage « T'étais sérieuse quand tu parlais de passer un bon moment ici j'espère ? »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ça valait la peine, d'attendre deux semaines avant de revoir Adrian. Lui et Kate auraient très bien pu s'envoyer en l'air dans le local de maintenance avant de repartir chacun de son côté, l'air de rien. Mais ça n'aurait pas été pareil, pas aussi doux, pas aussi agréable. Et Kate, ça fait longtemps qu'elle n'avait pas eu de rapports à ce point agréables. Peut-être bien depuis Ambre, elle ne sait pas trop. Elle a tendance à vite oublier les types qui lui passent sur le corps, parce que ça ne reste que du sexe et elle ne prend jamais le temps de mémoriser leur visage ou leur prénom. Adrian peut s'estimer chanceux : il y a de fortes chances pour qu'elle se souvienne de lui. Et pas uniquement en raison de ses prouesses sexuelles. Kate, elle se rappelle encore leur rencontre atypique, et ça suffit à la faire sourire. Elle ne pensait pas qu'elle finirait par coucher avec le fameux voleur de frites, et elle ne pensait pas qu'elle mourrait autant de plaisir dans ses bras. La blonde défaille un peu plus à chaque mouvement. Même si elle lutte pour garder les pieds sur terre, il la transporte ailleurs. Et elle finit naturellement par ne plus opposer la moindre résistance, tandis qu'elle sent son corps être parcouru d'une multitudes de petites décharges électriques, toutes aussi foudroyantes les unes que les autres. Elle en tremble de satisfaction, Kate. Leurs deux corps se suivent parfaitement malgré une cadence de plus en plus effrénée. Ils parcourent le lit en long, en large et en travers, se défont d'une étreinte pour en reformer une autre, tantôt Adrian sous Kate, tantôt Kate sous Adrian. Ils atteignent le point de non-retour ensemble, quasiment en même temps. Ses ongles s'enfoncent légèrement dans le cou d'Adrian, son corps se cambrant violemment au dernier coup de rein. Les yeux fermés, le souffle court, elle reste allongée sur le dos durant de longues minutes. Elle cherche à reprendre son souffle, à retrouver ses esprits. Adrian l'a littéralement achevée. La main contre son cœur, elle sent les palpitations extrêmement rapides de celui-ci. Elle a l'impression qu'à tout moment, il va s'arrêter de battre. Kate tourne la tête vers le jeune homme lorsqu'elle sent ses lèvres contre son épaule. La blonde maintient son silence, trop occupée à régulariser sa respiration. Puis il l’embrasse et elle se dit que ça ne l'aide pas. Est-ce qu'elle veut le repousser ? Oh non, elle commence à vraiment apprécier le goût de ses lèvres. Elle frissonne encore au contact de ses doigts qui redessinent les courbes de son corps. Ils pourraient en rester là. Kate n'en aurait pas pour longtemps à s'échapper. Pourtant, elle n'en a pas la moindre envie. Surtout pas après l'entente de ses mots. Il l'aime bien. Kate perd son sourire, parce que ça la surprend. Elle sait qu'elle n'est pas facile à vivre. Elle se connait mieux que personne, a conscience du moindre de ses défauts. Elle a donné à Adrian mille et une raisons de la mépriser ne serait-ce qu'un peu. Mais il l'aime bien, et ces quelques mots résonnent fort dans sa tête. Ça ne l'effraie pas, au contraire, ça la rassure. Bien que Kate soit dotée des pires défauts du monde, elle reste une gamine en manque d'affection. C'est pour ça qu'elle s'accroche au peu de tendresse qu'on lui offre, que ce soit des gestes ou des mots. Quand on commence à lui en donner un peu, elle essaye toujours d'en obtenir plus. Ce n'est jamais concluant, étant donné son caractère difficile. Les gens n'en ont pas pour longtemps à la prendre pour une folle. Sonnée par des paroles pourtant si anodines, il lui faut plusieurs secondes avant que son cerveau ne soit reconnecté à la réalité. À ce moment-là, Adrian la surplombe, les deux bras de chaque côté de son visage. Elle pose alors ses mains sur son torse, les remonte lentement vers ses épaules et les noue autour de son cou. « Oui. » Répond-t-elle simplement avant de se redresser pour déposer une simple et long baiser sur ses lèvres. « Tu sais que je vais plus jamais vouloir partir ? » Souffle-t-elle en reposant la tête contre le matelas. « Pourquoi t'es comme ça ? Pourquoi tu me détestes pas ? Normalement, t'es supposé me détester. T'es censé vouloir me jeter par la fenêtre parce que je suis une vraie plaie. Tu dis que tu m'aimes bien, mais tu vas peut-être déchanter quand d'ici une heure je vais te rendre fou pour un truc complètement con. » Si on prend le temps de replacer les choses dans leur contexte, il faut savoir que Kate, elle essaye de comprendre le comportement d'Adrian en se basant sur ce qu'elle a déjà vécu avant. Et des situations dans lesquelles le type avec qui elle vient de s'envoyer en l'air lui dit qu'il l'aime bien, elle n'en a jamais vécu une seule. De manière générale, c'est plus facile de dire à Kate qu'on la déteste. On ne peut pas dire qu'elle fasse quoi que ce soit pour être appréciée.
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Il ne sait pas dans quoi il s'engage le brun, oh non, il ne sait absolument pas dans quoi il s'engage et pourtant, il saute les deux pieds dans le plat. Après tout, peut-être qu'il pourra reprendre sa casquette de super connard si jamais mais il se demande s'il y arrivera. Il a l'impression d'avoir subi un lavage de cerveau dans ce foutu centre ou alors c'est parce qu'elle n'a émit aucune résistance. Elle aussi, elle a sauté les deux pieds dans le plat et peut-être que c'est parce qu'elle n'a émit aucune résistance justement qu'Adrian a l'impression que ça pourrait bien se passer. Après tout, il a toujours eu à faire à des femmes chiantes, des demoiselles qui l'ont fait courir. Mais il devrait déclencher l'alarme aussi, la seule avec qui ça s'est relativement bien passé, elle lui a brisé le cœur. Elle lui a dit non. Et c'est peut-être à cause de ça qu'Adrian, il s'est renfermé sur lui même ~~comme une huitre~~ et qu'il est devenu le connard qu'il est aujourd'hui. Mais avec Kate, ça pourrait être différent, il le sent, quand ils sont en osmose. Il le sent quand ils ne font qu'un. Mais il sait aussi qu'il risquerait de se prendre une porte, il verra bien, tant pis, il a le cœur solide. Il en a vu d'autres le brun au cœur malmené. Et leur ébat, Adrian cela faisait bien longtemps qu'il n'en avait pas eu d'aussi intense, peut-être que c'était la découverte de l'autre, peut-être était-ce l'envie de faire toujours mieux, de lui montrer de quoi il était capable. Adrian ne sait pas, elle lui fait perdre pied de la plus délicieuse des manières. Elle lui fait perdre pied comme il n'a jamais perdu pied. Elle atteint aisément le top 3 des filles avec qui il a couché, il se peut même qu'elle se hisse à la première place, mais il ne lui dira jamais parce qu'il a beau être un goujat, il n'avoue jamais qu'il établit un classement. En même quel pauvre type avoue qu'il fait un classement des filles avec qui il couche ? Il est peut être con, mais il tient à sa tête et à son visage. Quand ils atteignent le sommet tout les deux, Adrian est rassasié sexuellement parlant, mais il a faim maintenant. Sauf que son esprit contradictoire n'a pas envie de sortir du lit, il préfère rester à ses côtés pour qu'elle ne pense pas qu'il avait juste envie de la sauter. Depuis quand Adrian Dawkins pense à ce que les femmes peuvent penser ? Ce type est vraiment étrange. Mais il l'assume. Et puis, il n'a pas envie de rester silencieux, parce que le brun, il n'aime pas le silence. C'st même l'une des choses qu'il supporte le moins du monde. Alors il parle à quelques centimètres au dessus d'elle, un sourire d'abruti dressé sur ses lèvres. Le baiser qu'elle lui offre, lui laisse un goût d'inachevé au brun. Et il repose ses lèvres sur celles de la blonde, juste pour le plaisir de vivre. Juste pour l'embrasser une nouvelle fois. « Tant mieux. » lui répondit-il simplement quand elle lui dit qu'elle ne voudra plus partir. Parce qu'il ne compte pas la laisser partir, il veut la surprendre de pleins de façons, et pas qu'au lit. Il veut lui faire vivre des trucs improbables, tester ses limites face à l'adrénaline avec cette demoiselle.Et il reprend place à côté d'elle, la main soutenant la tête trop lourde de souvenirs brûlants d'il y a quelques minutes. Il souffle après la longue tirade de la blonde avant de lever les yeux au ciel, reposant sa tête sur son propre oreiller. « Et ben je déchanterais. » répond t-il dans un premier temps avant d'hausser les épaules. Qu'est-ce qu'elle veut qu'il lui dise. « Mais j'te déteste pas. Arrête de te dénigrer. » Il ne supporte pas les filles qui se dénigrent « Je t'ai dit que je t'aimais bien,ça implique pas encore une baraque avec une piscine et un chien. » Il s'assoit sur le lit pour finir par se rhabiller, ou du moins rester en caleçon debout devant le lit. « Ca implique pas non plus deux gosses, et un monospace. C'que j'disais c'est que tu peux rester, parce que j'sais pas si j'ai envie que tu partes. Alors peut-être que j'aurais envie de te jeter par la fenêtre dans une heure... -il remonte sur le lit pour l'embrasser- Mais j'ai envie d'essayer. T'as l'air d'être une bonne personne sous tes traits de fille relou, Kate Rhodes. » Et il se relève avec un sourire en coin « Maintenant si tu veux traîner au lit, vaudrait mieux qu'on aille dans le mien, il est beaucoup plus confortable. »

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C'est vrai qu'en soit, Adrian n'a pas demandé Kate en mariage. Il ne lui a pas non plus promis monts et merveilles, il n'a même pas dit que leur relation était exclusive. ~~Ça va trop vite, les filles, le fric, les flics~~. Il a simplement dit qu'il l'aimait bien. Ça n'a rien d'extraordinaire, ce sont même des paroles relativement banales, que l'on entend tous les jours. Mais aux yeux de Kate, c'est surprenant. Elle ne comprend pas pourquoi il agit différemment de tous ceux qu'elle a connus, pourquoi il serait capable de la supporter alors que tous les autres l'ont abandonnée à la première occasion. Kate ne se sent pas spécialement délaissée, par ailleurs. On lui a toujours dit qu'elle vivrait mieux seule, parce qu'elle a un côté toxique qui finit toujours par se manifester. Ça ne la dérange pas, elle s'est faite à cette idée. La seule personne que l'ait supportée, c'est Ambre. La seule qui ne se soit jamais énervée contre elle, la seule qui lui ait donné tout ce dont elle avait besoin : de l'affection, beaucoup d'affection. Après ça, plus personne ne l'a approchée. Pas parce qu'elle s'est enfermée dans son monde. Plutôt parce qu'elle dégage quelque chose de dangereux. Quand on la voit, quand on lui parle, on cerne vite son caractère. Elle est trop franche, trop directe, trop égoïste. Alors elle ne comprend pas pourquoi Adrian veut qu'elle reste, et elle comprend encore moins pourquoi il ne la déteste pas. C'est sans doute bête et elle s'en rend compte à la seconde où elle questionne Adrian. « J'me dénigre pas. » Qu'elle réplique en se tournant vers lui. Elle n'a pas l'impression de se dénigrer. Elle lui dit simplement la vérité et s'il pense qu'elle se dénigre, c'est qu'il ne la connait pas encore assez. Peut-être qu'il finira par déchanter quand il la connaîtra vraiment. Peut-être qu'il va se rendre compte que c'est elle, qui avait raison. Un sourire nait sur son visage lorsqu'il lui parle de maison, de piscine et de chien. Il la prend un peu pour une abrutie, mais ça l'amuse. Kate se redresse en position assise, l'observe enfiler son boxer distraitement. Il n'a pas envie qu'elle parte, qu'il lui dit. Elle fronce les sourcils, se laisse embrasser malgré la confusion et lui, il a l'air convaincu que Kate puisse être quelqu'un de bien. Ambre aussi, elle lui disait ça. Ça ravive plein de souvenirs dans la tête de la blonde, plein de moments joyeux passés aux côtés de son ex petite-amie. Elle ne dit rien, parce que même s'il dit que ça n'implique pas d'enfant et de monospace, en plus de toutes les choses citées préalablement, elle commence déjà à s'imaginer des choses. C'est plus fort qu'elle. Et elle se déteste, parce qu'elle sait qu'à partir du moment où elle commence à fantasmer, elle est incapable de s'arrêter. Elle sait aussi que c'est la porte ouverte aux déceptions. Si ce n'est pas lui qui abandonne, ça peut très bien être elle. Tout se bouscule dans la tête de la jeune femme. Ça passe du coq à l'âne sans crier gare, ça devient un véritable bordel. Puis Adrian la ramène sur terre lorsqu'il mentionne que ce lit n'est pas le sien et elle a un moment de bug. « Quoi ? C'est pas ta chambre ? » Elle éclate de rire, en se relevant bien vite toutefois. « Rappelle-moi de te dire adieu avant de partir, alors. » Sa sœur risque de le tuer et Kate, elle ne veut pas être là pour voir ça. La blonde ramasse ses sous-vêtements et suit Adrian jusque dans sa chambre. Elle balance ses affaires sur le sol et plonge sur le lit du jeune homme, s'installant sous la couette. « Commande les frites, Dawkins. La sirène que tu vois là est affamée. » Bien qu'elle voudrait revenir sur leur discussion, elle ne le fait pas. Plus il parlera, plus elle s'interrogera. Accessoirement, il risque de la toucher, d'ouvrir des portes qu'elle a verrouillées depuis longtemps, de prendre de la place. Bien qu'elle en rêve, elle a conscience que c'est encore trop tôt.
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