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save me from my misery (alix)

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Ozzy Ackerman

Ozzy Ackerman
( ‹ WHAT IS A FAMILY ? )
›› Cap Harbor since : 13/04/2018
›› Commérages : 585
›› Pseudo : sophie
›› Célébrité : bill skarsgard
›› Schizophrénie : peter daddy shacklebolt (l. grimes) & nova cutie hastings (d. cameron)
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save me from my misery (alix) ✻ ( Jeu 10 Jan - 23:18 )


Alix & Ozzy

save me from my misery


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quand il regarde autour de lui, Ozzy voit flou. Il a trop consommé ce soir, a bu pour oublier mais a fumé pour se rappeler d'être vivant. Il est habitué à ce mélange, si bien que ça ne fait plus tellement d'effet à son corps à force. Mais là, il a fait plus que consommer un simple joint pour se défaire de ses idées noires. Il y est allé plus fort, a enchaîné les verres avant d'y ajouter autre chose. Il ne sait même plus quoi, peut-être de l'extazy, il se rappelle juste d'une pilule qu'il a ingérée et qui a momentanément fait l'affaire. C'est pas son genre de se flinguer de la sorte, d'habitude il va jusqu'à la tête qui tourne et se retrouve rarement dehors, à trembler contre un mur, plus pâle qu'un cadavre. Il a toujours le SMS dans son téléphone, celui où sa tante lui annonce qu'Ozzy est officiellement dénué de ses deux parents. Le gamin en lui a resurgi sans prévenir, défonçant la porte pour laisser sortir tous ses démons. Petit garçon qui n'est jamais vraiment parti, qui a toujours été caché quelque part dans ce corps d'adulte à attendre de recevoir un minimum d'attention, d'affection. Ça fait trois jours, ou quatre, ou une semaine peut-être parce qu'Oz a arrêté de compter. La mort de son père lui est tombée dessus sans prévenir et maintenant, elle l'attire lentement vers les abysses d'un océan sans lumière. Il se noie Oswald, il perd totalement pied et pour une fois, il n'a aucune idée de comment récupérer le contrôle de la situation. Il titube, respire difficilement, il gerbe à un moment. Il a aussi dû se cogner à un moment parce qu'il a mal au crâne et quand il a touché, il a senti un liquide sur le bout de ses doigts. Maintenant, Ozzy longe ce qui ressemble à un port. Il sort son téléphone de sa poche et sa première pensée, elle va vers Alix. Alix et ses grands discours, prétextant qu'elle lui fait confiance alors que lui, il n'est qu'une épave. Ses doigts pianotent tout seul sur le clavier avant qu'il ne finisse par retrouver la raison. Il ne peut pas l'impliquer là-dedans. Il ne veut pas qu'elle le voit ainsi, si misérable, au bord du gouffre et prêt à tomber dedans la tête la première. Il lâche son téléphone sans le faire exprès, tend ses mains devant lui et remarque qu'elles se sont mises à trembler. Le téléphone gît sur le sol mais Ozzy s'en fiche éperdument. Il marche vers l'eau, se surprend à trouver le clappement des vagues artificielles contre le bord relaxant. Il fixe l'eau, son reflet, et il pense à son père. Non il n'y pense pas, en réalité son père est partout. Il l'entend dans sa tête, voit ses traits à la place des siens, il l'entend lui dire que c'est sa faute si il est mort. Il l'a abandonné là-bas, l'a laissé pour mort alors qu'Ozzy, il aurait pu être un bon gamin pour une fois. Mais non, il n'a jamais été quelqu'un de bien. Mais par-dessus les voix dans sa tête, il y en a une qui s'élève plus que les autres. Il la reconnaîtrait entre mille et au fond, ça ne l'étonne même pas qu'elle ait fini par le trouver.  « Comment t'as fait ? » demande-t-il à Alix sans la regarder.  « T'as implanté une puce dans mon portable pour me traquer ? » Le gamin à l'intérieur d'Ozzy, il crie à l'aide en ce moment. Il se débat si fort que ça en devient douloureux, une migraine qui s'ajoute à tous les autres effets des substances mélangées. Lentement, il se tourne vers elle. Il tremble toujours, a la peau plus pâle que jamais et des cernes énormes sous les yeux. Ça fait deux nuits qu'il ne dort plus, trois jours qu'il boit jusqu'au coma. Ozzy est une épave et sans Alix, il va finir par sombrer trop profondément que pour être sauvé. Pourtant il continue de la repousser, de faire taire ce fichu gamin parce que ça a toujours été trop beau avec elle que pour qu'elle finisse par voir ce coté sombre qu'il passe son temps à cacher.


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Re: save me from my misery (alix) ✻ ( Ven 11 Jan - 13:20 )


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with, ALZY.

« Regarde Maman ! Je sais faire des entrechats ! » lui annonce Vicky alors qu’Alix la récupère à la danse classique, récupérant son petit sac de sport et sa gourde d’eau. Elle rattrape sa fille au vol et lui offre un baiser sur la joue avant de se diriger jusque la voiture pour aller goûter au centre commercial. Alix est heureuse en ce moment, elle ne peut pas dire le contraire, tout va relativement bien dans sa vie, sauf si on compte qu’Ian est encore un connard fini. Mais Alix, elle a l’habitude maintenant, alors elle s’en préoccupe guère. Elle se gare dans le parking, et se presse pour aller dans le salon de thé avant de commander un thé et un cupcake pour elle et Vicky. La demoiselle lui raconte son cours de danse, et Alix lui promet qu’elles iront acheter un nouveau tutu et des nouveaux chaussons de danse samedi, quand elle dormira chez elle, et elles iront manger une pizza aussi, puisque Vicky le réclame. Alix pourrait tout donner à sa fille si elle peut être heureuse. « Tu sais Maman, à l’école, on a demandé ce qu’on voulait faire quand on sera grande et moi, j’ai dit que je voulais faire peintre comme ma maman. » Et Alix, elle a les larmes aux yeux qui montent quand elle entend sa fille qui lui dit qu’elle est fière de sa maman quand elle va voir ses tableaux. Même si ça n’arrive pas souvent. Puisqu’Alix n’expose plus. Mais elle se promettait de le refaire incessamment sous peu, juste pour pouvoir emmener Vicky au vernissage. Puis elle avait aussi envie de créer en ce moment, alors c’était plutôt une bonne chose. Elle jetait un coup d’oeil à son téléphone et elle fronçait les sourcils quand elle voyait un message d’Ozzy. Elle déverrouillait son téléphone et elle restait comme une imbécile devant l’écran. Elle ne devait pas paniquer devant Vicky mais pourtant, tout son cerveau était en alerte, elle prenait une grande inspiration avant de lui répondre rapidement, ne laissant pas la panique la gagnait, ça ne servait à rien. Elle devait le retrouver. Elle ne pouvait pas le laisser seul, pas dans ces moment là. Elle récupérait la boîte qu’elle avait demandé pour Vicky, déposait un billet sur le comptoir avant de foncer jusque la voiture, la petite Vicky au bout de la main. Quand elle répondait au dernier message, elle balançait son téléphone sur son siège et elle se pressait d’aller au bureau de Ian pour déposer la demoiselle, elle ne s’attardait pas, ne prenait même pas le temps de jeter un coup d’oeil assassin à la secrétaire de Ian qui la prenait de haut comme à chaque fois. Elle s’en foutait, pour le moment ce n’était qu’Ozzy qui importait « Maman te récupère dans deux dodos. Et on passe tout le week-end ensemble, promis petit singe. » Et elle offrait un câlin à sa fille avant de filer dans les rues de Cap Harbor, elle tournait dans les lieux qu’il avait eu l’habitude de lui parler, montrer sa photo à quelques clanpins qui tournaient par là et personne ne l’avait vu. Bordel. Le coeur battait bien trop vite, les pensées étaient mélangées. Et si elle était arrivé trop tard déjà ? Non, elle ne voulait pas penser à cette éventualité. Elle chassait cette idée de sa tête quand elle roulait, elle voulait abandonner. Peut-être qu’il était venu chez elle, elle n’avait trouvé qu’un appartement vide quand elle était allé chez lui, elle en avait quand même profiter pour nourrir Styx au milieu des cadavres de bouteilles et des joints consommés. Elle lui avait offert une caresse avant de repartir. Et elle allait abandonner quand elle l’apercevait au loin, elle sortait de sa voiture après l’avoir garé comme une malpropre et elle se rapprochait de lui, sans aucune discrétion « Ozzy, fait pas le con s'il te plaît… » qu’elle prononce simplement. Elle s’attendait à ce qu’il l’agresse ou qu’il lui demande de partir… Mais non. Alix sentait son coeur qui se serrait. Elle restait en retrait. « Quand je t’ai dit que je retournerais tout Cap Harbor pour te retrouver, c’était pas une connerie. » Et elle avait failli abandonner, mais ça, elle ne lui avouait pas. « Je suis pas encore aussi tarée que ça. » Non, elle n’avait pas eu besoin de traqueur, elle s’était juste contentée de faire les lieux qu’elle pensait logique. Elle ne bougeait toujours pas et quand il se retourne, elle a l’impression de faire face à un fantôme et elle essaye de ne pas avoir de suréagir, elle se contente de faire quelques pas pour attraper ses mains pour qu’il arrête de trembler et surtout pour qu’il se recule un peu de l’eau. « Je t’ai dit que j’serais toujours là. » lui murmure t-elle alors qu’elle tente de calmer ses tremblements en caressant la paume de sa main. « Pourquoi t’es comme ça… » Elle aimerait savoir Alix, pour pouvoir essayer de trouver les mots justes. Et doucement, elle l’entoure de ses bras, pour le serrer contre elle. « J’suis là… T’iras pas en prison c’est promis.» qu’elle continue de murmurer l’artiste, en attrapant la bouteille qu’il avait avec lui pour finir par la balancer à quelques mètres de là, elle n’avait pas besoin qu’il continue de boire, il sentait tellement l’alcool qu’elle se demandait depuis combien de temps il était comme ça.
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Re: save me from my misery (alix) ✻ ( Dim 13 Jan - 22:27 )


Alix & Ozzy

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Alors que les traits d'Alix se dessinent de façon plutôt floue devant lui, Ozzy se sent tiraillé entre deux sentiments totalement opposés. D'un coté, il n'a pas envie de la voir. Il a toujours géré ses problèmes seuls et s'en est plus ou moins bien sorti parce que l'allemand, il n'a besoin de personne. Il s'est auto-élevé, a grandi sans repère, jamais il n'en a été au point de devoir se reposer sur quelqu'un parce qu'il n'arrive plus à avoir le contrôle de la situation. Oui, il a souvent été dans des situations à risque qui auraient pu lui coûter la vie, mais il s'en est au final toujours sorti. Alors il ne veut pas de l'aide d'Alix. Il rejettera sa pitié, sa compassion envers lui comme il l'a toujours fait. Il a fallu qu'il finisse par éprouver de l'affection envers elle, qu'il en vienne à craindre un peu trop fort de la blesser que pour se permettre de la garder à ses cotés. C'est là toute la contradiction qui se déchaîne dans la tête d'Ozzy comme une dizaine d'ouragans, cette envie irrépressible de la voir rester alors que tout son être persiste à la repousser. De l'autre coté, il est à deux doigts de faire tomber toutes ses barrières. Il se sent fébrile, et pas seulement parce qu'il a consommé tellement ce soir qu'il en a les mains qui tremblent. Ozzy est tombé de haut, il n'arrive plus à se rattraper. Il a besoin d'aide, il a peur et il ne sait pas quoi faire pour arrêter ces émotions qui lui vrillent l'estomac. « T'aurais pas dû, c'est pas comme si ça en valait vraiment la peine. » Il titube et manque de tomber mais heureusement pour lui, ses pieds restent collés à la terre ferme. En faisant face à Alix, il réalise qu'il lui fait de la peine. Il a probablement gâché sa soirée avec sa fille parce qu'Alix, pour rappel, elle a une famille. Elle ne peut pas se permettre de gâcher tout ça pour lui et lui, il ne peut pas se permettre de l'entraîner avec lui dans ses abysses. « J'vais bien j'te dis, » qu'il articule faiblement, malgré la transpiration qui coule le long de son front et les soubresauts qui animent son thorax. Malgré ça, il la laisse prendre ses mains pour le faire bouger. Sa tête tourne et lui fait mal et pourtant, il arrive quand même à être un minimum conscient de ce qui se passe. L'alcool aurait dû calmer sa peine, la drogue était censée effacer ses souvenirs. Pourtant, Ozzy ne se rappelle que trop bien et ça fait mal, aussi mal qu'un poignard en plein coeur. Pendant un instant, il ne dit plus rien. Il la laisse parler dans le vide, profite de cette douceur inattendue qui vient interrompre ce moment d'horreur et qui met ses démons sous silence. Il regarde leurs mains, respire difficilement, et réagit à peine quand elle le prend contre elle. « Arrête, » murmure-t-il avant de brusquement s'écarter. Il secoue négativement la tête, inspire et expire de plus en plus fort. « Arrête ça ! Arrête de faire comme si tu me comprenais, comme si t'étais dans ma tête ! Tu peux pas m'aider et je veux pas que tu m'aides, je veux pas qu'on fasse semblant que tout va bien et qu'on va s'en sortir ou un truc du genre parce que c'est des conneries tout ça. Tu sais rien de ce que je traverse, t'as aucune idée de la putain d'histoire qui m'a rendue comme je suis aujourd'hui. Misérable, pas capable d'être sobre pendant plus de trois jours. » Il rit nerveusement, même si son rire ressemble plus à un sanglot retenu au fond de sa gorge. « Perd pas ton temps avec moi Alix. C'était bien, mais toi et moi on sait très bien que ça pouvait pas durer sur le long terme. J'suis toxique pour toi, je te rendrais aussi pathétique que je le suis là maintenant, » ajoute-t-il en tendant les bras, encore incapable de tenir droit. Ozzy sait qu'il regrettera ces mots, mais il sait également que c'est ce qu'il y a de mieux à faire. La repousser avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'elle ne s'attache, parce que c'est comme ça qu'il fonctionne. Il dégage tout ce qu'il y a de mieux pour lui, il ne garde que le mauvais et évite ce qui pourrait le rendre potentiellement plus heureux parce qu'il ne pense pas le mériter, ce serait beaucoup trop facile sinon.


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Re: save me from my misery (alix) ✻ ( Lun 14 Jan - 18:55 )


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save me from my misery
with, ALZY.

Le monde tourne à l’envers, Alix elle a l’impression de tomber dans un gouffre et que ça ne s’arrête pas. Mais le retrouver était au fond, déjà une petite victoire. Elle se sentait mieux, de se dire qu’il était encore là, vivant et entier. Mais elle crevait de peur de la suite. Elle avait l’impression que tout allait exploser en un instant. Et alix, elle n’avait pas envie que ça explose. Elle avait envie que ça continue à fonctionner comme ça. Alix et Ozzy, l’eau et le feu. Mais là, elle était le souffre sur l’allumette, elle pouvait le faire craquer en une seconde, elle le sentait, la tension était palpable et elle avait envie de revenir en arrière pour voir le mal être dans la peau de l’Allemand. Elle a du mal Alix, à voir la lumière, elle qui essaye toujours de voir le positif, voilà que maintenant, c’est le négatif qui se pointe et c’est horrible, elle a du mal. Elle a envie de craquer. Elle souffle, elle réfléchit, les pensées vont tellement vite, qu’elle a l’impression que sa tête tourne, c’est difficile de penser. Difficile de réfléchir quand il est là, en face d’elle, la tête déconfite, tel un zombie. « Arrête, tu sais que t’en vaux la peine. » Oui, pour Alix, il en vaut la peine, c’est comme ça que pensent les amis. Il n’en vaudrait pas la peine, elle ne serait pas revenu, elle ne serait pas resté longtemps, elle n’aurait pas continué à discuter avec lui, à rester en contact avec lui. Il n’en vaudrait pas la peine, elle ne lui aurait pas présenté Vicky. Il va bien qu’il lui dit et Alix, elle lève les yeux au ciel. Elle soupire même. Elle a envie de le secouer comme un prunier pour le réveiller, mais elle n’en fait rien, elle essaye de faire bien, même si elle sait qu’elle va forcément mal faire. « Tu vas bien ? Arrête… » A force de lui dire d’arrêter, il va l’envoyer se faire foutre, et Alix ne le supporterait pas. Elle a envie de le ramener chez lui, sain et sauf. Alix, elle a besoin de le sentir contre elle, ses mains dans celles de l’Allemand, elle aimerait être le pansement de toutes ses plaies, au moins pour aujourd’hui. Au moins pour maintenant. Alix, elle aimerait panser ses plaies les plus profondes, mais elle sait que ça sera compliqué. Et quand elle le prend toute contre elle, elle soupire de soulagement, il ne la repousse pas. Ou du moins, c’est ce qu’elle pensait, mais quand il s’éloigne, elle a froid Alix, elle a la tête qui va exploser. Le arrête qui tourne dans sa tête. Non, elle ne veut pas arrêter. Elle est bien trop têtue Alix. Et les mots la frappent de plein fouet, et elle sent qu’elle a dû mal à respirer, elle baisse la tête, blessée. Et elle encaisse, elle encaisse encore. Elle le regarde, et elle sent les larmes qui lui montent aux yeux. Elle détourne le regard, et fait quelques pas pour réfléchir. Elle tremble, encore et encore. Elle va exploser Alix. Elle commence même à partir, mais elle s’arrête. Elle ne peut pas abandonner parce qu’il le lui demande, elle n’a jamais abandonner. Alors elle ne le fera pas aujourd’hui. « Parce que tu penses que moi, ma vie est rose ? Nan, j’suis une bombe à retardement Ackerman. Parce que tu crois que j’ai jamais eu envie de me flinguer ? J’y pensais bien trop souvent quand j’étais pas là. J’ai failli me foutre en l’air et j’ai trouvé la rédemption dans la fumette. J’compte pas les putains de fois où j’me réveillais et où j’me demandais où j’étais. Qui j’étais même. Le nombre de fois où j’me demandais qui j’étais, parce que j’étais trop défoncée pour me souvenir. » Elle avoue qu’elle a été faible elle aussi. « Alors non, j’peux pas comprendre ce qui se passe dans ta tête, non j’peux pas comprendre, mais dis pas que j’peux pas t’aider. J’t’ai dit que j’serais là et malheureusement pour toi, j’suis pas du genre à abandonner comme ça. » Alix soupire et reste à une distance raisonnable de l’Allemand pour ne rien faire de stupide. « Tu peux pas me rendre pathétique, parce que j’le suis déjà. A ma façon, regarde, j’suis une connasse qui vit pour le bonheur de sa gamine en se basant sur les pensées de son ex qui s’en tamponne d’elle. J’pourrais faire tout ce qui pourrait être possible de faire pour être sûre que j’aurais toujours Vicky dans ma vie. » Elle essaye la carte de Vicky, mais elle a peur que ça ne marche pas. « Tu sais quoi ? J’vais te dire un truc que Ian m’a dit. Il m’a demandé d’arrêter de te voir sinon il me donnait plus Vicky. Je lui ai dit d’aller se faire foutre. Parce que personne ne pourra juger mes connaissances ni même les gens que je fréquente. Alors arrête de dire que tu seras toxique pour moi parce que t’es autant toxique pour moi que moi je le suis pour moi-même. Et j’étais encore avec Vicky il y a une heure trente de cela. » Elle sent son coeur qui bat trop vite dans sa poitrine et elle le regarde « Alors explique moi, j’peux tout entendre Ozzy. Une amie, c’est là pour ça. » Parce que c’est ce qu’elle était, une amie, stupidement fidèle. Parce qu’au fond Ozzy, c’était celui qui la connaissait le mieux. Et ça, elle ne pouvait absolument rien y faire. C’était comme ça, simplement.
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Re: save me from my misery (alix) ✻ ( Dim 20 Jan - 22:27 )


Alix & Ozzy

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En cet instant, Ozzy se déteste. Il aimerait lui dire qu'il n'est pas dans son état normal, qu'il a juste besoin de repos avant que tout ne redevienne comme avant. Sauf qu'il mentirait. Ozzy ne sera jamais normal, y aura toujours un moment où il finira par tout foutre en l'air comme il le fait avec Alix. Il aurait aimé pouvoir lui promettre que ce sera toujours léger entre eux, qu'elle pourra compter sur lui pour se la jouer sérieux seulement quand il s'agirait de tenir tête à son ex. Il voudrait pouvoir rire avec elle, sentir l'effet de la nicotine mélangée à un peu de drogue qui viendrait emmêler ses pensées pendant qu'il serait quelque part avec elle, occupé à regarder un vide infiniment plus intéressant que tout le reste du monde. Sauf qu'Oswald n'est pas un homme à promesses, il n'a jamais été capable de les tenir sur le long terme. Alix a accepté son coté chieur, à coté de ses pompes, sarcastiques et grande gueule. Elle pense peut-être le connaître sous tous les angles, se dit probablement que le Ozzy au lever du lit qui décuve de la veille est la pire version de lui-même. Mais là, même lui ne se reconnaît pas, même lui n'a aucune idée de celui qu'il est en train de devenir. Il a l'impression de sombrer plus fort que d'habitude, de ne cette fois pas être capable de s'agripper à la bouée de sauvetage qu'elle tente de lui lancer. Ça l'effraie, ça fout le bordel dans sa tête à un point tel qu'il n'arrive même plus à raisonner convenablement.  Les premiers quelques mots qu'Alix prononce, ils lui passent totalement au-dessus de la tête et c'est à se demander si il l'a entendue. Il sent l'alcool se dissiper et ça c'est mauvais, c'est signe que la douleur ne va pas tarder à brutalement resurgir. Ozzy n'a jamais été très bon pour la supporter, il a toujours pris soin de l'inhiber jusqu'à ne plus être capable de la cacher. Aujourd'hui, ce n'est pas que son coeur qui s'est brisé. C'est son être tout entier. « Je sais que ta vie est pas rose, c'est pas un concours de celui qui a vécu le plus merdes, » grogne-t-il en levant les yeux au ciel avant de s'écarter d'elle, prêt à prendre autant de distance que nécessaire pour pouvoir la faire partir. Pas parce qu'il ne veut plus la voir, ni parce qu'il a fini par se lasser d'elle aussi. Mais parce que ce serait mieux pour elle.  Pourtant Alix, elle reste. Elle est déterminée à avoir ses pieds collés à ce fichu sol malgré toutes les tentatives désespérées d'Ozzy pour la repousser loin de lui. Il ne comprend pas, il n'a pas vraiment l'habitude qu'on se soucie de lui à ce point là. Il a les sourcils froncés, les poings serrés, la tête en vrac à force d'avoir trop pensé. Elle dit être pathétique et lui, il aimerait lui affirmer le contraire. Il voudrait pouvoir être celui qui parle sans tituber, celui qui la sert fort pour l'empêcher de s'écrouler. Il aurait tant à lui dire à Alix pour la secouer un coup, lui faire comprendre qu'elle est bien loin d'être pathétique et qu'au contraire, elle est probablement la personne qu'Oz admire le plus ici, à Cap. Mais malgré cette envie irrésistible de la contredire, il n'ouvre pas la bouche. Il reste planté devant elle à l'écouter, prenant conscience de l'égoïsme dont il fait preuve. Il l'a toujours été, égoïste. Au fond, il n'a jamais cessé de repousser les autres que parce qu'il craint de finir par s'attacher, par avoir mal. Il regarde Alix et Ozzy il sait, il sait trop bien que c'est trop tard pour faire avec elle comme il a fait avec les autres. Elle a planté sa tante dans sa minable de vie, même si elle disparaissait physiquement y aurait toujours une part d'elle qui resterait pour le hanter mentalement. « J'suis à bout, » qu'il finit par murmurer après qu'elle ne lui ait offert tout son monologue. « Je perds le contrôle de tout et ça me fout les boules, Alix. J'ai jamais vécu ça, je me suis jamais réveillé avec ce noeud dans l'estomac qui me donne juste envie de boire et fumer jusqu'à ne plus voir net. » Il s'interrompt, il a des hauts le coeur d'avoir tellement bu. Mais ça va, Ozzy arrive à ne pas lui vomir dessus. « J'aimerais te dire que je pourrai être là pour toi, pendant toutes ces fois où ça ira à nouveau pas, mais tu sais aussi bien que moi que ce serait des paroles en l'air. » Il a besoin de s'asseoir ou sinon, il va s'écrouler. En traînant les pieds, Ozzy s'approche du bord de l'eau avant d'aller s'installer sur le sol froid, ses jambes pendant mollement dans le vide. Il inspire, expire fort, puis frotte son visage de ses deux mains. « À moins que tu saches ramener les morts, tu peux rien faire pour m'aider. Ou du moins pas maintenant tout de suite. » C'est dit, enfin sous-entendu, mais c'est déjà beaucoup pour lui. Il tourne le dos à Alix parce qu'il n'a pas envie d'affronter son regard de pitié et si il ne l'entend pas répondre, au moins il saura qu'elle sera partie sans avoir eu à devoir la regarder s'éloigner.  


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Re: save me from my misery (alix) ✻ ( Lun 28 Jan - 22:44 )


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La tempête et la branche qui manque de se casser la gueule, voilà ce qu’ils sont, Alix, elle s’accroche comme la branche qui ne veut pas se détacher de l’arbre. Et Ozzy c’est la tempête qui ravage tout sur son passage. Ozzy, il a toujours ravagé dans la vie d’Alix, son envie d’être seule, son envie d’être indépendante, son envie de ne dépendre de personne. Alix, elle a besoin d’Ozzy pour vivre, elle sait qu’elle ne pourra plus vivre sans son cynisme, comme s’il avait planté une flèche en plein milieu de la cible qu’est son coeur. Alix, elle sait que même si elle le veut, elle ne pourra l’effacer de sa mémoire comme on époussette une pauvre poussière sur l’épaule, il est encré, là, au fond du coeur, là, au fond de l’âme, même s’il est insupportable, même s’il offre des ratés insupportables au coeur de l’artiste, des ratés qu’elle ne veut pas comprendre, elle ne cherche pas à les comprendre les ratés, parce qu’elle est sûre que ça ferait explosé tout autour d’eux et Alix ne veut pas que ça explose. Alix, elle veut que ça continue comme ça, sans prises de têtes. Quand l’un va chez l’autre juste pour passer du bon temps, quand Alix s’endort à ses côtés après un moment torride. Alix veut de la simplicité, et elle sait que cette simplicité, elle pourrait l’avoir, même si Ozzy lui hurlerait le contraire à la figure. Ozzy lui dirait d’aller se faire foutre. Et Alix, elle en assez qu’il l’envoie se faire foutre, parce qu’elle est persuadée qu’elle serait la seule pauvre fille stupide à se préoccuper de lui, comme elle le fait aujourd’hui. Elle est persuadée que toutes les pauvres filles avec qui il a déjà couché, ne se préoccupe pas de son état comme elle le fait actuellement à ratisser toutes les rues de Cap Harbor, à la recherche de son fantôme, a le chercher dans les endroits qu’elle sait qu’il fréquente, ou qu’il a fréquenté. Alix, elle tente de creuser dans son esprit les endroits qu’il aime, ou qu’il pourrait fréquenter. Et puis elle le trouve où elle ne pensait pas le trouver, et son coeur il n’était absolument pas prêt pour ça. Elle ne répond rien à la pique incendiaire d’Ozzy, non, elle n’en a pas envie, pour une fois, elle est la biche effarouchée. Elle a peur de ce qu’il peut faire, de ses réactions, pour une stupide fois, elle a peur. Elle se pince les lèvres Alix, avant de continuer, parce qu’après tout, elle a besoin de tout dire, pour se sentir plus légère, moins abîmée. Elle s’attendait à plus après ce foutu monologue, où elle lui a craché ce qu’elle pensait à la figure, quand elle lui racontait tout. Absolument tout, le chantage de Ian, qu’elle ne pourrait pas comprendre mais qu’elle le ferait s’il le lui demandait. Mais il ne lui accorde qu’un regard, et Alix, elle peut voir à quel point il est perdu, et à quel point, elle a du mal, à quel point elle a du mal de le voir comme ça. Elle n’a jamais aimé que les gens qu’elle aime souffre. Alors Ozzy, c’était encore pire. Pire que tout au fond. Il était sur la même marche que Vicky parce qu’il lui procurait autant de bonheur que la petite fille. Elle plonge son regard dans celui d’Ozzy pour lui faire comprendre qu’elle-même, elle ne comprend pas. Elle a du mal Alix. Et ce murmure, il lui glace le sang. Alix elle arrête de bouger, même si elle ne bougeait pas des masses, elle serre sa mâchoire. Qu’est-ce qu’il va faire ? Elle l’écoute sans broncher et quand il veut s’installer sur le sol, Alix effectue un pas en avant, mais elle s’arrête. Il faut qu’elle reste à sa place, sa place d’amie. Et pourtant, elle voudrait faire plus. Elle se rapproche d’un pas feutré, avant de s’installer, dos à lui. Pour ne pas lui imposer un regard qu’elle ne voudrait pas qu’il lui impose. Elle s’installe contre lui, ses jambes croisés devant elle, la bouteille de vodka qu’elle a jeté un peu plus loin dans laquelle elle boit une gorgée. « Je ne sais pas qui est mort Ozzy, et j’suis pas dans la capacité de ramener les morts, mais j’sais ce que ça fait de perdre quelqu’un. J’ai perdu ma grand-mère, et j’me souviens encore pertinemment de ce que j’ai ressenti, parce que c’était elle, qui m’avait donné envie d’être peintre. » Alix fermait les yeux, la tête collé contre le dos d’Ozzy. « Et je sais que tu seras pas là pour moi tout le temps, j’te demande pas ça. J’ai pas envie de ça, j’ai pas envie que tu sois là tout le temps, j’te supporterais pas de toutes façons, t’es bien trop chiant. » Elle riait un peu avant de prendre une nouvelle gorgée de vodka tout en grimaçant. « Alors je suis désolée, et oui je m’excuse encore, mais tu devras te faire à l’idée que j’partirais pas. Ou du moins, j’serais là, dans l’ombre. J’veux pas être la plaie qui te pourrit la vie. » Elle soupire en reprenant une gorgée de la boisson alcoolisée et elle soupire « J’aimerais bien te dire que ça ira, et ça ira pas. Parce que la vie c’est de la merde, parce que la vie c’est une pute qui te fait comprendre que t’as pas ta place sur cette terre, mais j’veux rendre ta vie un peu plus belle. » Elle ferme les yeux, et attrape son paquet de cigarette pour en allumer une et tirer dessus tout en restant contre lui. Elle est bien là, Alix. « Tu veux venir dormir à l’appart ? Je sais que tu vas m’envoyer balader, mais j’ai pas envie de te laisser seul. T’auras mon lit, j’aurais le canapé. » Elle ne bouge pas Alix et elle écrase la cigarette sur le sol « Tu vas penser que j’suis pathétique, mais j’veux pas que tu t’en ailles Ozzy. Pas toi.  » Au moins, les mots n’auraient peut-être pas d’impact, mais Alix, elle a le coeur un peu léger, et c’est déjà ça.
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Ozzy Ackerman

Ozzy Ackerman
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Re: save me from my misery (alix) ✻ ( Mer 30 Jan - 12:39 )


Alix & Ozzy

save me from my misery


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il déteste être dans cet état. Il voudrait s'arracher le coeur Ozzy, ou le noyer dans l'alcool jusqu'à ne plus rien ressentir. Ce serait tellement plus facile d'être réellement l'image que tout le monde dépeint de lui, ce type sans sentiment, dénué d'émotion, capable de se foutre du monde tout entier. Quelqu'un sans faiblesse, sans ces moments où sa carapace se fissure et où il laisse s'échapper la partie de lui-même qu'il déteste le plus. Et comme il n'est pas habitué à ressentir la peine, comme il n'a pas appris comment la gérer, Oz se fout en l'air. Il ne s'est jamais senti mal à ce point, autant physiquement que mentalement. Il a froid mais sent des gouttes de sueur perler le long de son front, retient des vagues de nausée depuis plus d'une heure pendant que son rythme cardiaque s'affole, prêt à s'arrêter à tout moment. Il en faut plus pour abattre Oswald, à croire que son corps a fini par s'habituer à toutes les merdes qui lui sont infligées. Ozzy aurait aimé qu'Alix ne le voit jamais comme ça. Qu'elle continue de garder en tête l'image d'un type sans faille, avec certainement plus de défauts que de qualités mais qui est tout de même capable de tenir debout peu importe la tempête, peu importe les dégâts qu'il subit. Il aurait voulu que ça reste simple, une relation de surface où ils ne se demandent jamais comment va l'autre. Il préfère se débrouiller seul, s'isoler comme il l'a toujours fait parce que c'est ainsi qu'il fonctionne. Il se renfrogne et s'énerve, il parle fort et Alix, elle encaisse alors qu'elle ne le devrait pas. Il sait qu'à un moment ou l'autre, il va finir par s'en vouloir de l'avoir rejetée elle comme il rejette tout le monde. Il est conscient que son absence créerait un vide et ça, c'est presque impensable pour l'allemand. Il ne veut pas l'entraîner dans son gouffre tout comme il ne veut pas s'attacher à elle parce qu'Ozzy, cet égoïste, il a pas envie de se mettre à risque en perdant une personne supplémentaire. Il est bien tout seul, sans attache. Et Alix, elle vient le chambouler de tous les cotés au lieu de s'en aller elle aussi. Elle dit avoir perdu sa grand-mère et Ozzy, il retient un soupir parce qu'il a l'impression qu'elle ne comprend pas tout ce que ça implique de son coté. Comment le pourrait-elle ? Ce n'est pas comme si il s'était déjà ouvert à elle, ou à qui que ce soit d'autre. Il a toujours été une tombe, trop silencieux que pour être compris, trop distant que pour être un temps soit peu intéressant. Mais elle essaie elle, pourtant. Il la sent collée à son dos, l'écoute lui parler et se rattache à sa voix comme à une bouée de sauvetage pour ne pas dériver trop loin. Elle ajoute qu'il serait trop chiant pour qu'elle puisse le supporter à long terme et malgré tout, cette phrase fait naître un sourire au coin de ses lèvres. Dès qu'Alix a fini de parler, Il se tourne vers elle et tire sa main pour qu'elle fasse de même. Ils ont un peu l'air stupides comme ça, deux âmes perdues assises sur le sol qui tentent de se convaincre que la vie, c'est pas si bien mais pas si pourri non plus. « Je t'ai jamais parlé de moi. Ni d'où je viens, ni de ce que j'ai vécu, rien du tout. Et c'est pas qu'avec toi, je parle jamais de moi parce que je pars du principe que c'est pas tellement intéressant à raconter l'histoire d'un gamin sans mère qui a dû prendre à charge un père alcoolique avant de finir par le pousser à une mort certaine, le laissant seul chez lui alors qu'il est totalement sénile, à un point où il en vient à confondre l'eau et la vodka. »  Par la même occasion il vole la bouteille des mains d'Alix, la porte à sa bouche, mais l'odeur de l'alcool suffit à repousser l'envie. « Mauvaise idée. » Il lui rend la bouteille et se frotte le visage de ses deux mains avant de pousser un soupir. « J'suis pas un gars fiable, Alix. Je finirai par te laisser tomber comme j'ai laissé tomber mon propre père. Tu peux pas me faire confiance, tu peux pas me présenter ta fille et penser que ça m'aidera à être plus responsable parce que je ferai le gars bien un moment, le temps qu'elle s'attache à moi. Que tu t'attaches à moi. Mais je suis instable, je resterai pas parce que je serai jamais capable de t'offrir de l'affection en retour. Je dois être cassé de l'intérieur, j'en sais rien, ptêtre que le fait d'avoir grandi tout seul et de m'être occupé de moi-même a fait de moi un type tellement sur ses gardes qu'il est plus capable de baisser ses barrières. »  Il la regarde un moment, laisse planer entre eux quelques secondes de silence avant de froncer les sourcils. « Et tu sais, ça me fait chier de te dire ça. Parce que t'es toi, et j'apprécie bien de t'avoir dans ma vie même si parfois, tu me fais chier. Mais t'as apporté quelque chose de bien, comme.. comme.. j'en sais rien, j'suis un peu nul quand faut mettre des mots sur ce qui est abstrait, mais t'as un peu agi comme une lumière dans la noirceur qui me bouffait de l'intérieur. Alors je voudrais te dire que tout ira bien, qu'on va perdre notre temps à déconner sans arrêt comme on le fait déjà. Mais je veux pas te briser Alix, je veux pas que tu finisses par devenir comme moi. » Pour la première fois, Ozzy a les larmes aux yeux. C'est l'alcool, la fatigue, un mélange de toutes ces émotions qui se bousculent dans sa tête en ce moment. Il se pince les lèvres, lève les yeux vers Alix pour planter son regard dans le sien. « Tu ferais mieux de rentrer, » finit-il par soupirer en tentant de se lever.


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Re: save me from my misery (alix) ✻ ( Lun 4 Fév - 21:42 )


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Elle ne veut pas le perdre, l’artiste. Elle veut qu’il reste là, déprimé, en forme, drogué ou sobre. Elle ne veut pas le perdre et surtout, elle ne supporterait pas de le faire. Parce qu’Ozzy, il a réussi à faire éclater la carapace qu’elle s’était forgée la brune, elle avait mit tellement de barrières et il est arrivé, comme ça, sans crier gare. Elle ne sait pas bien ce qu’elle ressent, mais tout ce dont elle est sûre c’est qu’elle ressent une affection toute particulière envers l’Allemand et elle sait que ça aura du mal à partir. Elle sait qu’elle aura du mal à lui dire d’aller se faire foutre maintenant, à part si c’est sous le coup de l’amusement et de la taquinerie comme ils savent si bien le faire. Alix, elle l’a dans le coeur, elle l’a dans l’âme et dans la peau. Même quand il lui dit de dégager, elle ne le fait pas parce qu’elle a besoin de savoir qu’il va bien, qu’il est en sécurité. Alix elle encaisse tellement de choses que parfois elle se demande bien comment elle peut faire, quand il l’envoie balader, quand il lui dit de dégager, qu’il a pas besoin d’elle, la petite voix dans la tête lui dit qu’il vaut mieux qu’elle reste, parce qu’elle s’en voudrait de ne pas rester, parce que s’il lui arrivait quelque chose dans les minutes qui suivent alors qu’elle venait de partir, elle s’en voudrait toute sa vie et Alix elle n’aime pas culpabiliser, Alix, elle n’aime pas s’en vouloir. Alors elle reste, elle reste encrée là, à coup de monologues bien ficelés qu’elle n’avait même pas imaginé, à coup de mots qui percutent, parce qu’il n’y a que comme ça qu’elle se sent bien, il n’y a que comme ça qu’elle se sent vivre. Lui faire comprendre les choses, voilà ce qu’elle veut. Lui faire comprendre des choses qui sont certainement incompréhensible au fond parce qu’elle même ne sait pas ce qu’elle ressent. Et quand il la fait se tourner, elle déglutit un instant, elle ne voulait pas qu’il la voit, parce qu’elle a l’impression de n’être qu’une enfant perdue. Perdue dans un monde qu’elle ne comprend pas. Elle déglutit Alix, quand il lui explique tout. Et le coeur tambourine dans les tempes, l’émotion la frappe en pleine figure comme une claque inattendue. Quand il lui prend la bouteille des mains, elle a envie de l’arrêter parce que ce n’est pas bien, mais elle n’est pas sa mère, elle n’a le droit de rien dire. Et quand il lui rend prétextant une mauvaise idée, elle, elle en boit une nouvelle gorgée et elle ne se sent pas bien, la tête tourne mais elle fait fit de cela et elle oublie les sensations étranges qui la prennent, elle l’écoute simplement. Elle aussi, elle commence à être loin mais elle se calme parce qu’elle prend la voiture et elle sait qu’elle risquerait gros si elle se faisait pincer. Son discours, elle ne s’y attendait pas. Elle n’a jamais voulu agir comme la lumière d’un phare qui éclaire une nuit noire par accoup, elle n’a jamais penser être cela. Elle voulait juste qu’il soit bien avec elle, et ça s’arrête là, même si leur relation a prit un tournant qu’elle n’avait jamais imaginé quand ils ont couchés pour la première fois tout les deux, elle n’avait jamais pensé agir de la sorte. Je veux pas que tu finisses comme moi Elle a le coeur qui se brise Alix, ça fait mal à l’intérieur. Mais elle ne s’en préoccupe pas. Son regard brillant lui pince un peu plus le coeur et d’une main tremblante, elle saisit la main de l’allemand pour entrelacer leurs doigts un instant. Juste le temps d’un instant, pour lui montrer sans les mots qu’elle serait là. Puis les mots viennent finalement et d’une voix tremblante elle prononce « Tout n’ira pas bien Ozzy. Parce que t’es toi, je suis moi, on est tout les deux cassés de l’intérieur. Mais ça ira bien par moment, puis parfois, j’aurais envie de te dire de dégager de ma vie parce que ma vie sera un misérable chaos. Mais ce que je sais aussi, c’est que j’aime bien être avec toi. Parce que toi aussi t’apportes de la lumière quand tout est noir, quand j’sens que j’y arriverais pas. On est tout les deux cassés de l’intérieur à notre façon. Et j’ai pas envie de te casser plus que tu ne l’es déjà, j’ai plutôt envie de prendre toutes tes blessures et mettre des pansements un à un dessus, j’ai envie de panser tes plaies les plus profondes, juste comme ça, sans que tu me le demande. Parce que c’est comme ça qu’on fonctionne, j’suis là quand t’as besoin de moi, et t’as même pas besoin de le dire. » Elle soupire, en passant une main dans ses cheveux, la tête calée entre ses jambes parce qu’elle ne sait plus comment réfléchir, elle n’arrive plus à réfléchir décemment, elle a l’impression que rien n’a de sens et qu’elle aggrave son cas. Puis elle garde la tête baissée quand elle continue « Je suis désolée pour ton père. Et j’pense que t’es quelqu’un d’intéressant, à ta façon, t’es pas le type sûr de lui, t’es pas le type qui sort sa science à tout bout de champ et c’est ça qui me plaît. Parce que t’es toi, et je suis moi. On est cassés tout les deux, je suis comme une horloge à la mécanique détraquée et t’es pareil, je le sais. C’est pour ça que tout les deux, on s’entend si bien, parce qu’au fond on est différents et on est pareils. » Elle soupire et son tu ferais mieux de rentrer lui revient en mémoire, elle se rapproche alors de lui doucement, en saisissant son visage en coupe et elle l’embrasse doucement, ses lèvres se déposent timidement sur celles de l’Allemand, et elle tente de faire passer les mots qu’elle n’arrive pas à dire, ceux silencieux qui restent au fond de la gorge et quand elle se recule, elle lui murmure au creux de l’oreille « Prend soin de toi, c’est tout ce que je demande. » Et elle se lève, titubant un peu, la terre tourne bien trop. Mais elle s’en fout, elle sait qu’elle peut conduire. Elle récupère la bouteille de vodka qu’elle balance dans une poubelle pas trop loin avant de regagner son véhicule, lorsqu’elle monte dedans, elle s’autorise un regard envers l’Allemand avant de démarrer, les mots qu’il lui a dit, encrés dans le cerveau. Elle aussi elle est cassée, et tout ce qu’elle sait, c’est que personne ne peut la réparer.

fin du rp
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