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OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way

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OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Jeu 18 Avr - 22:06 )


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Tu es de bonne humeur aujourd’hui, Azraël. Tu as reprit le travail, la nuit a été plus convaincante, tu n’as pas encore eu besoin d’artifices et de cachets pour t’endormir hier soir, cette journée avec Maxine t’avait littéralement épuisée et tu n’avais pas demandé ton reste pour aller te coucher, tes draps t’avaient appelés et tu n’avais même pas dîné. Tu avais juste bu un thé, sur le toit de ton immeuble, fumé une cigarette et tu étais descendue pour te coucher simplement. Tu savais que le lendemain tu te réveillerais tôt alors tu avais préparé tes affaires, puis tu avais sombré dans les bras de Morphée, non sans avoir envoyé un message à Oliver, comme d’habitude. C’était étrange votre relation à tout les deux en ce moment, tu ne savais pas vraiment sur quel pied dansait et puis, il y avait eu ce baiser, mais tu ne lui en avais pas reparlé, après tout, il s’était confondu en excuses, alors tu n’avais pas envie de jeter inutilement de l’huile sur le feu. Après tout, si vous deviez en parler, vous le ferez, plus tard quand le moment serait venu et quand il aurait envie d’en parler surtout. Ne pas être intrusive, ne pas être pénible, être simplement toi-même et tout irait bien. Quand ton réveil avait sonné ce matin, tu étais toute guillerette et tu n’avais pas mit cent ans à sortir de ton lit, bizarrement. Tu étais passée sous la douche, tu avais revêtu ta plus belle robe noire et tes talons haut, ton petit chemisier par dessus, comme d’habitude avant de filer direction le bureau, tu étais même arrivé en avance, et tu avais prit soin de faire un peu de ménage dans ton bureau, même s’il était déjà nickel, tu n’avais pas envie de voir un grain de poussière alors que tu aurais été concentrée. Mais soit, tu avais passé ta journée à répondre à des mails, t’autorisant tout de même des pauses cigarettes plus ou moins longues puisque le cabinet venant d’ouvrir, vous ne crouliez pas non plus sous le travail. La première réunion orchestrée par Sophie était une franche réussite et tu n’avais pas pu t’empêcher d’aller la féliciter dans son bureau, une fois que tout le monde était occupé à travailler. Tu n’avais que très peu croisé Oliver et c’était mieux comme ça, ou pas, tu n’en savais que trop rien. Mais s’il désirait te voir, il savait où te trouver, c’était simple.

Quand la journée tirait -déjà- sur sa fin, tu soupirais un peu, c’était passé si vite, mais si lentement à la fois, tu avais encore un ou deux mails à traiter et tu n’en avais pas franchement envie, tout ce dont tu avais envie, c’était de rentrer chez toi pour prendre un bain, tu te pressais alors de finir de répondre à ses mails, tu ajoutais le rendez-vous dans ton agenda avant de fermer ton ordinateur, de tout ranger dans tes tiroirs que tu fermais à clé et tu éteignais la lumière avant de passer par le bureau de Sophie « J’y vais, à demain ! » Et elle te saluait d’un geste de la main avant de t’annoncer qu’elle allait en faire de même, te demandant de l’attendre. Tu jetais un coup d’oeil vers le bureau d’Oliver il semblait en pleine conversation téléphonique alors tu détournais le regard avant de te rendre vers l’ascenseur quand Sophie était finalement prête. Tu étais un peu ailleurs pour le coup Azraël mais tu te contentais de lui sourire quand elle te parlait de sa fille. Peut-être qu’elles pourraient être amies avec Maxine, ça pourrait être une possibilité à étudier mais tu n’as pas le temps d’en parler avec Sophie que vous voilà toutes les deux dans vos moyens de locomotions respectifs, prêtes à rentrer chez vous. Tu essayes quand même d’envoyer un message à Oliver pour lui donner rendez-vous sur la plage, tu as envie d’aller marcher en ce début de soirée et tu aimes bien quand tu es avec lui. Au pire, tu iras toute seule, au mieux, il te rejoindra. Tu envoies un message à ta cousine aussi pour la prévenir que tu rentreras un peu plus tard que prévu, qu’elle se fasse livrer, tu la rembourseras. Tu n’attends pas la réponse d’Oliver, tu chausses alors tes converses et tu pars direction la plage, cet endroit où tu aimes tant venir parce que tu peux réfléchir, ici. Tu t’installes sur un banc, tout près de l’endroit où les voitures arrivent, juste au cas où, même si tu n’espères pas trop. Tu as complètement zappé ton téléphone dans ton sac à main qui est resté dans ton coffre, ce qui n’est pas plus mal quand tu y penses, mais quand tu le vois arriver, tu ne t’y attendais pas finalement, tu aurais pensé qu’il aurait voulu rentrer chez lui après cette journée de travail, malgré l’heure peu avancée de la soirée. Tu te hisses alors sur la pointe des pieds pour lui embrasser doucement la joue avant de sourire « Je ne pensais pas que tu viendrais. » ajoutes-tu simplement avant d’hausser les épaules « je voulais passer pour te dire au revoir tout a l’heure, mais tu avais l’air occupé. » Tu n’as pas à te chercher d’excuses Azraël mais pourtant, tu ne peux t’empêcher de le faire, parce qu’au fond, tu as l’impression de passer ta vie à devoir t’excuser. Comme pour cet épisode après le baiser qui te revient en mémoire. « Mais je suis contente que tu sois là. »
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Mar 7 Mai - 12:15 )

Vers quatre heures du matin tu te réveilles, les yeux ouverts, étalé dans le lit, tu fixes ton plafond, pas encore décoré. Tu jettes un coup d’œil par la fenêtre, il fait bien encore noir dehors, bien trop tôt pour que tu te lèves et que tu ailles travailler alors tu restes comme ça. Tu fais le cheminement de ta journée dans ta tête, comme tu l'avais fais avant de dormir parce que tu as réussi à dormir, après deux somnifères, tu as pu passer quelques heures dans le sommeil profond. Oui, tu as été voir un médecin, demander conseils et même si on t'a vivement conseillé de prendre rendez-vous avec un psychiatre, tu as encore et toujours refusé, acceptant néanmoins quelques médicaments pour t'aider à traverser tes journées. Depuis ton dérapage avec l'anxiété y a quelques mois, tu dois avouer avoir fait quelques efforts sur ton style de vie. Même si tu te voiles encore et toujours la face, tu as changé afin d'éviter un nouveau dérapage de la sorte, tu ne sais pas si tu pourrais le supporter. Sophie est aussi sur ton dos, elle ne te lâche pas. Tu restes encore un moment dans le lit sans bouger, tu essaies de te détendre et de te débarrasser de toutes les pensées néfastes que tu peux avoir avant de décider de prendre une douche de t'habiller et de déjeuner avec ton café. Un petit passage à travers tes mails et ton téléphone, tu vas te brosser les dents et vers sept heures, tu abandonnes ton nouvel appartement clope au bec pour te rendre au travail et c'est même avec surprise que tu vois que tu n'es pas le premier sur place. Sophie ne sera pas là pour te remonter les bretelles et heureusement. Tu files dans ton bureau, ne te rendant pas à la première réunion du groupe, non pas parce que tu ne voulais pas y aller, mais surtout parce que tu ne pouvais pas y aller. Ton téléphone n'a fait que de sonner et ton crâne quant à lui n'avait qu'une envie, exploser. Plongé dans le travail dès cette première journée, tu manques à ton rôle de patron numéro deux, tu veilleras demain à y remédier, en attendant, tu quittes les bureaux dans les derniers, le regard fatigué. Tu rentres chez toi à pieds et tu râles lorsque ton téléphone vibre dans ta poche, tu prends quelque secondes avant de comprendre que ce n'est pas le téléphone du boulot, mais bel et bien ton téléphone personnel. Un message d'Azraël te proposant de te voir, sur la plage. Tu l'ignores dans un premier temps lorsque tu rentres chez toi, une nouvelle douche s'impose et une tenue plus cool, pantalon en chino noir et chemise avec les boutons du haut non-fermés. Tu t'affales sur le canapé clope en bouche avant de reprendre ton téléphone en mains et puis, tes clés, une veste quelconque et tu file dehors, sur la plage pour la rejoindre.
Tu avances après l'avoir reconnu. « Je ne pensais pas non plus venir. » Avoues-tu avec honnêteté, tu aurais aimé oublier son message et faire comme ci il n'avait jamais existé, mais à chaque instant il te revenait en tête et c'est qu'il doit y avoir une raison. Pourquoi est-ce que tu aurais peur de passer un peu de temps seul avec elle ? Tu ne devrais pas, après tout, vous êtes des amis, mais des amis qui marchent su une corde raide qui donne tout droit sur un ravin sans fond. Vous jouez avec le feu, enfin surtout toi, mais tu as l'impression qu'elle t'envoie des signaux aussi. Tu t'étais pourtant mis d'accord avec toi-même pour ne pas replonger, votre histoire n'est semée que d’embûches, il n'y a pas de bonheur à l'horizon, voilà ce que tu te martèles. « Mais je suis là. » Ajoutes-tu en haussant les épaules, les mains bien ancrées dans tes poches, tu t'approches d'elle gardant tout de même une certaine distance, pour ne rien montrer, juste de l'amitié. « Tu avais quelque chose de particulier à me demander ? » Tu demandes, parce que tu te doutes bien qu'elle ne t'a pas fait venir ici simplement pour te dire au revoir car elle n'a pas pu le faire quelques heures plus tôt. Tu étais trop occupé, ballotté entre la négociations des premiers contrats et la lecture de tes premières défenses qui se feront hors de la ville. Tu as des coups de mains à donner, on t'a pas mal aidé ces derniers temps après ce qu'il s'est passé à l'ancien cabinet alors, tu rends la même. Tu vaques entre plusieurs palais de justice à travers le pays, ça risque de durer quelques mois et après, tu seras tranquille. Tu te retrouves à être l'avocat des causes perdues, certes, tu l'as toujours été, mais là, ça prend une ampleur que tu avais largement sous estimée. Heureusement que tu arrives à trouver un peu de repos par-ci par-là, un grand merci aux distances faites en avion ou tu peux fermer l’œil quelques heures sans pour autant tomber dans le sommeil profond.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Mar 7 Mai - 21:55 )


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Quand tu prends le chemin de la plage, les pensées se bousculent, et tu sais que t’auras du mal à les faire taire, parce qu’au fond, toutes tes pensées sont dirigées vers une seule et même personne, la personne que tu as invité à venir te rejoindre. Mais est-ce que c’était une bonne idée, tu n’en sais plus rien, tes mains qui enserrent le volant. Tu chasses les pensées comme tu époussetterais ta veste avant d’entrer dans le tribunal. Tu chasses les pensées parce que tu sais que ça ne te portera pas bonheur, ni même de la chance d’y penser, tu serais capable de foutre les deux pieds dans le plat, stupide comme tu es. Tu ne sais pas ce qu’il s’est passé entre vous mais tu as l’impression que tu as cassé quelque chose en lui rendant son baiser ce soir là. Tu as l’impression que tu as cassé quelque chose quand tu lui as envoyé ce foutu sms. Tu aurais juste dû lui dire ce n’est rien. et arrêter d’y répondre. Arrêter d’espérer passer du temps avec lui. Puis cette conversation que tu as eu avec Jaxson ne t’aide pas réellement à voir quelque chose de positif quant à la suite de cette soirée. Tu ne sais même pas s’il va venir, encore une fois, tu as mis la charrue avant les boeufs, tu lui as demandé de venir, alors que tu aurais pu profiter de la soirée toute seule, peut-être envoyé un message à ta soeur pour qu’elle profite de la soirée avec toi, ou même à Anya. Après tout, ton frère va se marier, tu peux bien passer un peu de temps avec ta future belle-soeur. Mais tu n’en as pas envie, tu as envie de passer du temps avec lui, comme une droguée en manque de drogue, comme une accroc à la nicotine, en manque de cigarettes en pleine nuit. T’es foutue Azraël tu le sais, et te dire qu’il est revenu te fait du bien, ça n’aurait pas dû se passer comme ça, tu aurais dû t’en fiche, tu n’aurais pas dû lui proposer toutes ses sorties, tu n’aurais pas dû accepter les balades en pleine nuit, tout serait encore normal entre vous. Tu sais Azraël que tu dois avoir une conversation sérieuse avec lui mais pourtant, tu n’y parviendras pas.

« Tu n’aurais pas dû si jamais tu n’en avais pas envie. » Tu te pinçais la lèvre inférieure en soupirant, quelle connerie. Il n’avait pas envie de venir et il est là quand même. Sa deuxième réponse, te serre un peu le coeur mais tu te contentes de te lever et de retirer le sable qui a squatté ton pantalon pour ne rien dire qui pourrait te porter préjudice, après tout, tu viens de lui dire que tu es contente d’être là, alors tu as déjà grillé ta carte de stupidité, tu l’as balancé dans un brasier et maintenant, tu ne peux qu’avoir envie de te confondre en excuses. Est-ce que tu avais quelque chose à lui demander ? Non. Tu avais juste envie de passer du temps avec lui. Tu avais juste envie de passer du temps avec un ami qui compte plus que tu ne le penses. Tu passes une main dans tes cheveux et tu restes là, stoïque. Tu n’as pas envie d’avancer, tu veux juste te terrer dans un trou de souris parce que tu ne sais pas si tu dois dire la vérité, ou si tu dois mentir, mais tu ne sais pas mentir Azraël et tu es persuadée qu’il le saura si tu lui mens, foutus tiques qui te trahissent. Tu t’humidifies les lèvres avant de souffler, pourquoi c’est si compliqué d’un coup ? « Non, j’avais juste envie de passer un peu de temps avec toi, savoir si ta journée avait été. J’aurais pu envoyer un message, comme d’habitude, mais ce soir je n’avais pas envie de rester enfermée chez moi. » et j’avais envie de passer ce temps à l’extérieur avec toi. Tu lèves les yeux au ciel Azraël et tu commences à avancer, tu réajustes ta veste parce que l’air frais de la plage te percute et puis tu t’arrêtes subitement. « Écoute, j’ai l’impression que tout a changé depuis ce soir-là. Ne me demande pas de quel soir je parle, tu sais très bien. Et … J’ai pas envie que ça ait changé quelque chose entre nous. » Tu secoues la tête négativement avant de lever les yeux au ciel « J’aurais pas dû te rendre ce baiser, j’aurais dû te dire que c’était rien au lieu de chercher à ce qu’on discute encore après tout ça. » Tu t’agaces Azraël, alors tu tapes du pied comme une enfant « Je suis désolée de t’avoir demandé de venir d’accord ? Si tu m’en veux pour ça, y’a pas de soucis, mais j’en ai marre de prendre des pincettes, j’en ai marre de me dire que tout ce que je peux te dire, ça peut nuire à la relation qu’on a. » Relation, le mot te sonne acide dans la bouche mais tu sais que c’est tout sauf une relation professionnelle, tu sais qu’il y a plus qu’une relation amicale entre vous et au fond, ça te tue de te dire que tu peux tout détruire en un claquement de doigts, mais de toutes façons c’est ta spécialité Azraël. Tout détruire. Mais le problème dans cette histoire, c’est que t’es perdue, parce que c’est lui qui t’a embrassé, parce qu’il s’est glissé dans une brèche qui était encore ouverte, mais dans laquelle tu ne t’attendais pas à ce qu’il se glisse, et tu sais que t’en que vous ne mettrez pas les points sur les I, ça serait toujours comme ça, il y aura toujours cet abcès, et tu as envie de le crever ce putain d’abcès.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Mar 7 Mai - 22:33 )

D'un geste expert tu allumes une cigarette, sentant que la conversation qui va s'installer ne risque pas d'être pleine de joie et d'allégresse. Tu ne sais pas pourquoi tu es ici et effectivement, tu aurais pu tout ignorer et rester à l'appartement, mais tu savais que ça n'allait que reporter les choses. Vous avez des choses à vous dire, tout du moins, elle a l'air de vouloir discuter, d'où ta question, mais sa réponse est énigmatique. Elle voulait simplement savoir comment s'est passée ta journée ? Passer du temps avec toi ? Qu'est-ce que tout cela veut dire ? Tu es devenu le type qu'elle appelle quand elle ne veut pas passer la soirée seule chez elle ? Est-ce que tu dois bien ou mal le prendre, aucune idée, mais tu l'ignores pour éviter une mauvaise interprétation de ta part, tu la laisses poursuivre son petit monologue entre-coupé de pauses. Une main dans la poche arrière de ton pantalon, l'autre tenant ta cigarette, tu ne montre aucunes réactions à ses propos parce que tu es sceptique, tu n'es pas surpris de la voir s'emballer de la sorte, mais tu ne comprends pas tout ce qu'elle te raconte. Est-ce que tout a changé ? Non ? Tu ne vois pas où quand et comment. Tu as été plus occupé ces derniers temps mais tu n'as pas caché ta disponibilité si elle avait besoin de toi. Tu tires sur ta cigarette en repensant au baiser sur lequel tu t'étais platement excusé car tu t'étais laissé emporté par tes pulsions. Tu ne peux pas nier qu'elle t'attire encore et toujours, ça n'a pas changé, mais d'habitude, tu es plus prompt à contrôler tes émotions et autres, mais ce soir là, tu t'es laissé aller et elle a effectivement répondu à ce baiser qui a été plus qu'agréable. Tu pensais que vous aviez tourné la page là-dessus, mais de son côté, il semblerait que non. « Personne ne te demande de prendre des pincettes tu sais. » Tu hausses les épaules avant de lever les yeux au ciel, celui-ci s'assombrissant avec le couché du soleil,  l'arrivée de la nuit est imminente. Tu adores ce moment-là de la journée plus que tout au monde, surtout lorsque tu es bien accompagné ou avec de la musique, peut-être un bon verre de whisky aussi. Ce soir, tu es juste bien accompagné mais tu ne sais pas pour encore combien de temps parce que pendant que tu es en train de réfléchir, tu vas certainement lui offrir une réponse à laquelle elle ne s'attend certainement pas. Vous avez vraiment des réactions différentes tous les deux, deux caractères complètement différents aussi. « Je me suis excusé du baiser parce qu'il venait de moi, tu n'as pas à le faire, tu y as répondu, et alors ? Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? » Tu souris en coin cherchant un instant son regard, tu ne cherches pas à te moquer d'elle ou à te montrer désagréable mais tu essaies de rendre les choses bien moins importantes qu'elles ne le sont. Tu es là pour dédramatiser même si tu sais que ça risque d'être compliqué. « De mon côté, je ne vois pas ce qui a changé, notre relation à mon arrivée en ville n'a pas été dérangé par ce baiser, c'était une erreur de ma part et je ne désire pas une seconde qu'elle modifie notre relation. Je suis persuadé que nous pouvons être de très bons amis. » Ou pas... Ce baiser a affectivement changé des choses, des deux côtés et même si effectivement tu ne montres absolument rien de ton côté, tu n'en penses pas moins. Si ça ne tenait qu'à toi, tu serais déjà en train de l'embrasser là, juste de quoi lui montrer de quoi tu es capable, un avant-goût et puis, tu l'inviterais chez toi... Secouant légèrement la tête sur les côtés, tu fais disparaître ses idées de ton cerveau. Tu cherches à la rassurer avec tes propos même si tes pensées ne sont pas d'accord, tu es intrigué de connaître sa version des faits car si elle pense que tout a changé depuis le baiser, c'est qu'il s'est effectivement passé quelque chose de son côté et tu as besoin de le savoir car tu ne veux pas qu'elle replonge comme elle a pu le faire dans le passé. Tu as toujours envie de la protéger quoi qu'il arrive et ça, même si tu dois la protéger de toi-même. « Mais j'aimerai savoir ce qui te fait penser que tout a changé ? » D'habitude tu n'es pas aussi bavard, tout le contraire, les affaires personnelles c'est vraiment quelque chose qui te passe des kilomètres au dessus de la tête, ce n'est pas pour rien que personne ne ache vraiment qui tu es. Tu effaces toujours le traces de ton passage afin d'éviter que ton frère ne débarque et qu'il cherche à reprendre contact avec toi, tu as complément supprimer ton passé de ta vie et tu refuses purement et simplement de parler de toi. Apparemment, ça ne pose de problèmes à personne puisque personne ne cherche à savoir qui tu es. Tu fumes tranquillement ta cigarette pendant que vous continuez à marcher tous les deux et cette fois, tu ne dis plus rien, attendant sagement et surtout, curieusement sa réponse.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Mar 7 Mai - 22:58 )


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Tu t’enfonces Azraël, t’es dans des foutus sables mouvants et tu sais que tu n’arriveras pas à t’en sortir, parce qu’au final, tu serais bien capable de refuser son aide, par pure égoïsme ou même par pure fierté. Quelle connerie cette fierté qui te tiens comme une pauvre marionnette. Tu as le coeur qui bat trop vite, trop fort, il cogne dans tes tempes, et ça, ça t’agaces. Tu t’agaces. Tu préférerais rentrer chez toi, tout irait mieux. Tiraillée entre le coeur et la raison. Tu as voulu tourner la page sur ce baiser qui t’avais étonnée, puis qui t’avais fait du bien au fond. Mais tu n’y arrives pas, même si tu passes encore du temps avec lui, tu n’arrives pas à supprimer ces images de ta tête, alors tu t’occupes comme tu peux, avec le travail désormais, puis avant c’était avec Maxine, quelle bonne excuse. Maxine, elle est le soleil, et lui, il est les nuages. Tu le sais, tu te détestes déjà d’orchestré cette conversation. Tu te détestes déjà de lui dire tout ce que tu vas lui dire, parce que c’est à toi que ça fera du mal, lui comme d’habitude, tu le connais, il fera comme si de rien était et ça t’agaces. Parce que tu ne sais pas ce qu’il pense, parce que lui peut lire en toi comme dans un livre ouvert et toi, t’as toujours l’impression de te heurter à un mur. Tu souffles un peu à sa réflexion et tu ne réponds rien. Il vaut mieux que tu prennes des pincettes, sinon tu te connais, tu partiras en roue libre et tout ça, ça causera votre perte, t’en es sûre, votre relation se cantonnera définitivement à une relation purement professionnelle si tu continues en ne filtrant pas tes paroles et tes pensées « Rien, il n’y a rien à dire. » réponds-tu simplement. Ton regard se plonge dans le sien un instant, et comme à ton habitude tu as le souffle coupé. Mais tu fermes les yeux et détourne le regard pour reprendre une contenance avant d’allumer une cigarette à ton tour. Tu tires dessus comme si tu n’avais pas fumé depuis des heures, alors que tu t’en aies grillé une avant de partir, comme d’habitude. Tu tires dessus tout en avançant, et tu souffles en l’air, laissant le vent t’apaiser un peu. La nuit va tomber, au moins, il ne pourra plus jauger tes réactions avec ton regard, tu peux mentir quant au ton de ta voix, mais ton regard, tu sais qu’il te trahit, un regard trahit tout le monde. de très bons amis, vous n’avez jamais été de très bons amis, et vous êtes encore moins de très bons amis depuis qu’il est arrivé ici, on n’embrasse pas une amie, on ne désire pas un ami autant que tu peux le faire, quand parfois, tu te réveilles en pleine nuit, les draps sans dessus-dessous. Tu te détestes Azraël de vouloir plus, toujours plus, alors qu’il n’a plus jamais été question de plus, après tout, c’est lui qui t’a quitté. Jaxson avait peut-être raison quand il te disait de mettre des barrières, mais tu ne l’écoutes pas. « Oli… » Tu ne sais pas si ça va plaire ce que tu vas dire, mais tu ne dois pas prendre des pincettes, c’est ce qu’il t’a dit. Tu laisses claquer ta langue contre ton palet, signe d’exaspération. « Regarde moi dans les yeux et redit moi encore qu’on est des bons amis. » Ta mâchoire se serre et tu reprends après avoir tiré une longue bouffée de ta cigarette « Le destin arrête pas de nous foutre sur le chemin l’un de l’autre, on arrête pas de se retrouver et tu vas me dire que c’est juste pour être de bons amis ? » Tu secoues la tête négativement en serrant les poings, reprenant ta marche. « J’en sais rien, je ne sais pas ce qui a changé, mais j’ai l’impression que ce n’est plus comme avant. » Tu déglutis en continuant d’avancer, tu ne le regardes pas. « Après, je me fais peut-être de fausses idées, ce ne serait pas la première fois. Je suis désolée si c’est le cas. » Tu t’excuses, encore, toujours, c’est dans tes habitudes de t’excuser. Et tu fermes les yeux un instant avant de partir sur l’instant des révélations « J’y repense trop souvent à ce baiser, je sais que je ne devrait pas, je sais que je ne devrais pas le faire, je t’entends me dire que ce n’était rien ce baiser, qu’on aurait pas dû. Mais j’en avais envie. Une infime partie de moi en avait envie et je me déteste parce que j’en ai encore envie aujourd’hui. » Tu écrases alors ta cigarette dans ton cendrier de poche avant de t’arrêter « Et je sais que tu vas me dire que je ne devrais pas penser ça, alors je suis désolée mais après tout, personne ne m'a dit de prendre des pincettes. Désolée d’avoir encore envie de t’embrasser mais de ne pas être foutue de faire ce pas parce que je sais que tu me diras qu’il ne faut pas, et t’as raison, il ne faut pas, mais pourtant, ça ne m’empêche pas d’en avoir envie. Et je sais que c’est peut-être trop dur à entendre et si tu as envie de partir, je comprendrais, et je te retiendrais pas. Tu mérites que je te laisse partir, si tu en as envie. »
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Mar 7 Mai - 23:55 )

Le destin, il se fout bien de ta gueule depuis des années alors tu ne risques pas de te fier à ses desseins. Tu serres la mâchoire signe de ton anxiété naissante, la situation ne se passe pas comme tu avais pu la prédire. Tu pensais avoir toutes les cartes en mains mais Azraël te montre bien que ce n'est pas le cas alors tu vas devoir trouver une solution rapidement. En attendant qu'elle arrive par miracle, tu préfères te focaliser sur ta cigarette qui se consume plus rapidement que tu ne le voudrais. Tu sais que tu ne vas pas pouvoir en rallumer une immédiatement, tu dois faire attention avec ça, conseils de ton médecin. « Je serai toi, je ne ferai pas confiance au destin une seule seconde. » Tu ne la regardes pas en même temps que tu ne réponds pas à sa première question, tu gardes cette réponse pour plus tard, tu ne l'as pas oublié, mais chaque chose en son temps. « Tu veux qu'il se passe quoi ? On va se remettre tous les deux et on va compter les jours avant que ça explose ? Qui est-ce qui va venir nous mettre des bâtons dans les roues ? Qu'est-ce qu'il va se passer avant que l'un de nous ne craque ? » Tu la regardes dans les yeux cette fois. « Je ne suis pas un type pour toi, je peux être un amant, un ami aussi, mais pas un compagnon, encore moins un mari, pas l'homme que tu vas présenter à tes parents comme ton petit-ami, j'ai quasiment l'âge de ton père Azraël. » Tu secoues la tête de côté. « Je ne suis pas le gars des films de romance sur lequel tu tombes dès que tu fais quelque chose et qui aura toujours les bons mots pour toi, qui sera toujours là, qui sera le père de tes enfants etc... » Tu te demandes si ce sont des arguments qui vont tenir pour elle car la connaissant, elle va te dire qu'elle s'en fout de tout ça, des autres, de ce qui peut se mettre entre vous mais elle ne se rend sans doute pas compte de qui tu es réellement. Elle serait du genre à te proposer de tout quitter, de partir juste vous deux, de tout recommencer, mais toi, tu ne peux pas. Tu traînes un passé bien trop lourd pour tout recommencer. Rien que votre rupture tient sur un mensonge qui n'a même plus lieu d'être et pourtant qui existe encore. Tu es un menteur, un manipulateur aussi, tu vis comme ça depuis que tu es gosse, parce que ton père t'a montré que ça ne fonctionnait que comme ça, être le plus malin c'est être celui qui va gagner. Pour ton père, gagner était tout ce qui importait, à n'importe quel prix. Lorsque tu te trouvais dans son chemin et qu'il côtoyait la défaite, tu en payais le prix cher. Certes, ton enfance horrible ne va pas te donner d'excuses pour ton comportement immonde mais c'est ça qui a forgé l'homme que tu es aujourd'hui. Même si tu te refuses à l'avouer, tu es comme ton père, tu as posé le travail avant tout le reste et tu feras tout pour celui-ci. Si tu avais été autrement, lorsque le père d'Azraël s'est retrouvé devant toi, tu aurais agis différemment, tu n'aurais pas choisi la fuite. « Tu vas me dire que je suis pessimiste, que je suis qu'un con égoïste, oui sans aucuns doutes, je le suis, mais je me connais, je sais de quoi je suis capable... » Tu te stoppes ici, tu ne préfères pas aller plus loin parce que justement tu sens que tu vas déjà trop loin, tes mots ne vont pas au delà de tes pensées, mais tu sais que tu es déjà en train de lui faire du mal, mais au moins, tu es honnête, ou presque. Tu es encore amoureux d'elle, ça serait mentir que de dire le contraire, mais tu ne sais pas si tu pourrais rester à ses côtés longtemps. Ce ne sont pas les sentiments qui seraient un problème entre vous, mais il y a quelque chose qui vous attire mais qui en même temps vous repousse et tu n'arrives pas à mettre le doigt dessus et vraiment, tu es clueless. Tu ne comprends pas, tu sais que ce n'est pas son père, mais qu'est-ce que c'est ? Tu as besoin de savoir et ça t'énerve. « Je t'ai déjà créé assez de problèmes comme ça, je t'ai déjà assez fait mal comme ça. » Tu continues un instant, fixant le bout de tes chaussures qui disparaît dans le sable. « Tu sais aussi bien que moi que le baiser n'est pas le problème, c'est le bout de l'iceberg, c'est tout ce qu'il y a derrière qui bloque. » Vous vous arrêtez de marcher, tout du moins toi, tu arrêtes et tu te laisses glisser sur le sable avec peu de classe, tu t'appuies sur tes mains en arrière maintenant que tu en as terminé avec ta cigarette. Tu fixes le ciel un instant avant de fermer les yeux et de te laisser glisser doucement sur le sable, ton dos contre celui-ci. Tu perds énormément de crédibilité comme ça, mais ton médecin t'a expliqué que dans des situations délicates, tu devais trouver une position pour te détendre et c'est la seule que tu as en tête actuellement. « Le sable est chaud ici. » Murmures-tu pour toi-même, cherchant à te détendre, prêt à recevoir une claque à tout moment après tes paroles. C'est comme si tu décidais pour elle, mais ton choix est fait. Tu ne seras pas son mari, ni le père de ses enfants, mais si elle veut, tu peux être le type avec lequel elle couche de temps en temps avant qu'elle ne trouve l'homme de sa vie, mais pour ça, tu as besoin qu'elle te promette de ne pas rester amoureuse de toi. Si elle ne peut pas faire abstraction de ses sentiments, tu seras l'enflure de patron et vous en resterez là, éventuellement à l'amitié, mais sans plus. Tu ne lui proposes rien, tu gardes ça pour toi et tu attends sa, ou plutôt, ses réactions.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Mer 8 Mai - 20:47 )


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Tu attendais cette conversation au fond, mais tu ne t’attendais pas à ce qu’elle prenne une tournure de la sorte. Tu en as imaginé des scénarios Azraël, les pires comme les meilleurs, tu les a imaginé, tourné en boucle dans ta tête alors que tu ne pouvais pas dormir, ou même que tu étais trop épuisé mais incapable de dormir dans l’après-midi, tu n’as jamais eu l’habitude de faire la sieste, alors dans ces moments là, tu te contentes juste de te reposer et de penser. Et c’est moche en ce moment, tes pensées sont acides, tes pensées sont mauvaises. Tu sais qu’il faudra que tu en parles avec ton psychiatre, mais est-ce que tu en as vraiment envie ? Non. Tu aimes bien garder ce que tu as vécu avec Oliver caché à double tour dans un coin de ton coeur. Tu souffles quand il te dit de ne pas croire au destin, c’est vrai qu’il n’y croit pas, lui. Mais toi, tu y crois, parfois. Quand ça t’arrange finalement. Ses questions, elles tournent dans ta tête, ses questions. T’as le coeur qui bat dans les tempes et tes mains enfoncées dans tes poches de vestes forment un poing, tu as même l’impression que tes ongles prennent place dans ta peau tellement tu sers fort. Tu as le souffle coupé. C’est toujours la même rengaine, toujours la même chanson. Quand son regard se perd dans le tien, tu y cherches des réponses qui ne viennent pas, tu n’arrives pas à percevoir ce qu’il pense et ça te bouffe au fond. « Et alors ? » Demandes-tu, piètre défense devant toutes ces affirmations. « Tu vas me dire que je ne devrais pas m’en foutre, mais je m’en fous que tu aies quasiment l’âge de mon père, jusqu’à preuve du contraire, les sentiments ne se contrôlent pas et tu sais très bien que j’en ai fait les frais, avant. » Avant lui, quand c’était la toxicité qui était présente dans sa relation. « Qui te dit qu’on va nous mettre des bâtons dans les roues ? Et tu sais bien que je n’ai pas envie de me marier. » Tu secoues la tête négativement, tu n’as jamais eu envie de te marier, tu n’es pas spécialement pour le fait que l’engagement soit la manière la plus forte de prouver l’amour de deux êtres, surtout quand tu vois les cas de divorces qui ont pu passer dans le cabinet à Washington, ou même les cas que toi tu traites. « On a pas besoin de se marier pour s’aimer. » Tu cherches des arguments, mais pour toi ils sont piètres, ils n’ont aucun sens et ça creuse un peu plus le fossé qu’il y a entre vous deux, preuve qu’il y a un truc qui a changé, tu en es persuadée. Tu ne parles pas non plus du passage des enfants, personne ne sait ce que tu caches quand ça les concerne. Encore plus maintenant que les mots sont là, acides. Ta cigarette te sauve, mais pas assez, tu n’arrives pas à calmer les battement énervés de ton coeur qui cogne dans tes tempes, tu aurais bien besoin de t’asseoir, ou de hurler pour te défouler mais non. Tu es mature, adulte et tu te dois d’avoir cette conversation avec lui. Parler de pessimisme et du fait que c’est un con égoïste te fait sourire un peu en coin et tu lèves les yeux au ciel. « Alors si tu penses que je vais te dire que tu es pessimiste, tu as raison, tu es pessimiste, mais con égoïste, je ne dirais pas ça. On a tous nos raisons d’être comme on est, et je te connais Oliver. Je sais que si tu agis aussi égoïstement c’est que tu as une raison qui t’est propre. Et je la respecte. » Tu t’étonnes toi même de dire cela et pourtant c’est la vérité, tu respectes ses décisions, tu respectes le fait qu’il pense telle ou telle chose mais il est loin d’être un con égoïste il te l’a démontré un bon nombre de fois qu’il n’était pas l’égoïste qu’il prétend et tu ne peux pas le laisser se dénigrer de la sorte. Tu refuses que quelqu’un se dénigre devant toi, encore pire quand c’est lui. « Et je t’en ai fait aussi du mal, on est quittes non ? » Tu souffles, Azraël. Vous vous êtes autant fait de mal l’un envers l’autre, l’épisode sur le toit qui arrive par flash et tu passes une main dans tes cheveux, les mains tremblantes finalement.  le bout de l’iceberg, il n’y a que lui qui voit l’iceberg, tu te pinces les lèvres et tu le regardes faire, tu le regardes s’asseoir et tu fais de même, croisant tes jambes devant toi, tes mains qui frottent les cuisses rapidement. Tu ne réagis pas sur sa remarque sur le sable, parce que tu te doutes que ce n’est pas pour toi, ton regard se perd sur l’horizon, la mer qui semble si calme. Apaisé. Ça t’apaises, toi aussi, mais tu dois parler, vous n’allez pas rester là comme deux cons. « Je vais te proposer un truc. » Tu ne le regardes pas quand tu dis ça, tu ne veux pas voir sa réaction, tu en as presque peur de sa réaction. « On voit où la vie nous porte. Je pense que j’avais besoin de cette foutue conversation… Mais on en reste là, on voit où la vie nous mène. On oublie l’histoire du mariage de mon frère, t’es pas obligé. On oublie les balades, on oublie tout. » Tu souffles un peu et ton regard se perd encore dans la mer et tu restes silencieuse quelques longues secondes. « Et je t’interdis de dire que t’es pas bien pour moi d’accord ? Tu sais très bien que c’est le contraire Oli. » Ta voix était faible sur cette dernière phrase, tu n’avais presque pas envie qu’il l’entende mais tu avais besoin de lui dire. Après tout, c’était la pure et simple vérité, il t’a peut-être fait du mal mais il t’a fait autant de mal et c’est ça qui compte.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Lun 13 Mai - 17:21 )

C'est là que ça commence, une ribambelle d'arguments qui ne tiennent que sur des « si » et aussi et surtout, sur des sentiments. Personne ne peut s'appuyer sur ceux-là car ils ne sont pas fiables, à ton avis personnel. Azraël comme elle vient de te le dire a déjà vécu des horreurs en amour et tu ne veux pas que ça se reproduise, tu ne veux pas qu'elle traverse à nouveau ce qu'elle a pu vivre avec cet enflure. Tu pourrais faire le contraire de tout ça, tu pourrais l'avoir à toi et t'assurer de ne jamais lui faire de mal, de la protéger de ce monde dégueulasse mais tu ne te fais pas assez confiance pour prendre soin d'elle, surtout après la connaissance de son histoire. Tu n'as rien contre elle, loin de là, puisque tu l'aimes Azraël, tu ne peux pas mentir à ce sujet, mais vous ne vous aimez certainement pas de la même manière. Peut-être que dans un autre monde, vous seriez le couple parfait, avec des enfants parfaits et une vie évidemment parfaite elle aussi. Malheureusement ici, dès que vous faites quelque chose de bien, quelque chose de mal se produit par la suite. « Tu vas me dire aussi qu'on a pas besoin des autres pour s'aimer ? » Tu hausses un sourcils. « Tu sais aussi bien que moi où est-ce que ça va nous mener tout ça. » La tête qui se secoue, tu repenses à votre rupture, aux mots de son père lors de cette soirée et aux semaines qui ont suivi tout ça, un vrai cauchemar que tu ne désires pas traverser à nouveau et c'est pourquoi tu le lui dis, tu es un con égoïste. C'est simplement que tu ne veux pas te retrouver à faire le petit chien-chien à un homme que tu méprises et qui est son père. Lui peut détruire ta carrière comme personne et ta carrière, c'est toute ta vie, tu ne peux pas imagier ta vie si tu n'es pas un avocat. « Alors mettons le mariage de côté, ce n'était qu'un exemple. » Toi non plus tu ne désires pas te marier, tu n'en vois pas l’intérêt, tout comme celui d'avoir des enfants, tu as bien du mal à t'imaginer papa, surtout à ton âge et savoir que ton enfant ne te verra vivant que pendant ¼ de sa vie, quoi que 1/3 si les choses se passent bien pour toi, ce qui ne risque pas vu comment tu fumes et comment tu mènes ta vie en général. « Des problèmes, on a en toujours eu, on en aura toujours, on a même pas besoin de les créer qu'ils arrivent d'eux-mêmes. » Tu secoues tes mains vers le ciel, cette fois c'est toi qui a des arguments qui ne tiennent pas la route, mais tu n'as pas d'exemples à ça, juste que tu le sais, ça ne pourra jamais fonctionner vous deux en tant que couple sérieux. Tu n'as pas le droit de lui voler sa vie, attendez, elle aura à peine cinquante ans que tu auras dépassé soixante-dix. Tu pourras jouer au golf dans le même club de son père et aller voir le même kiné pour soigner des douleurs chroniques de dos... Enfin, si tu arrives à passer cet age là. « On a même pas besoin d'être en couple pour avoir des problèmes d'ailleurs. » Et ça, c'est vrai, vous avez traversé du lourd tous les deux lorsque vous étiez « amis » avant que l'ancien cabinet n'explose. « Tu respectes ma décision ? » Demandes-tu soudainement. « Est-ce que tu sais au moins pourquoi est-ce que je fais tout ça ? » Tu la fixes dans les yeux, interrogatif et très insistant, elle ne te connaît pas, ou alors si, elle a vu clair dans ton jeu et tu veux savoir si c'est le cas. « Tu ne m'as pas fait mal Azraël, pas directement, mas indirectement oui, lorsque tu t'es laissée happer par je ne sais quoi, quand tu as perdu les pédales, là, tu m'as fais mal, mais sinon, jamais. Et je suis un grand garçon, un vieux même, je sais récupérer et passer à autre chose. » Tu ne lui en veux pas pour ça, évidemment que non, tu as été là pour elle, lui secouer les épaules et lui faire comprendre qu'elle était sur la mauvaise pente et surtout, pour les mauvaises raisons. « Je vais le redire encore et encore, je ne suis pas un homme pour toi, parce que si je l'étais, nous n'en serions pas là et tu le sais. » à nouveau tu la fixes dans les yeux, alors que vous êtes tous les deux installés dans le sable, vous avez abandonné votre marche pour un peu de repos physique à défaut d'avoir un repos émotionnel. « Je ne fais que ça, je vis la vie comme elle me vient, je ne me pose pas de questions. » C'est le cas. Tu vis la vie comme elle te vient en te focalisant sur ton travail, le plus important dans ta vie. « Et je vais venir au mariage de ton frère, je ne vais pas revenir sur ma décision, je serai ton plus deux si toi, tu veux encore de moi. » Tu hoches la tête de haut en bas tout en laissant ton regard se perdre dans la contemplation de la mer, presque une invitation à aller nager hors, tu n'es pas doué pour ça, du tout, tu serai pus du genre à te noyer, pas comme dans les films... Tu décides finalement à abandonner la mer, fermant les yeux pour te coucher complètement dans le sable.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Lun 13 Mai - 23:01 )


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Tu étais de bonne humeur Azraël, ce matin, même quand tu as atterri sur cette plage tu étais de bonne humeur et tu as l’impression que là, tu vas t’effondrer, ou du moins, tu vas trébucher et tomber dans un trou sans fond. Tu ne comprends rien, ce baiser, il t’a retourné, tu y as beaucoup trop penser et puis, visiblement, tout ceci n’était que du vent. Ça t’a fait étrange, à toi, tout les mots qu’il te dit. Tu essayes de le rassurer, de lui dire des mots rassurants, des mots qui ont un sens mais pour toi, ils n’en ont pas. Tu as du mal Azraël, tu as l’impression que tu nages à contre-courant durant une tempête, que tu escalades une pente glissante sans aucune protection. Sa question te fait déglutir, techniquement, on a besoin de personne pour s’aimer. Tu te pinces les lèvres et passe une main dans tes cheveux. « Tu me connais trop. On a besoin que de nous pour s’aimer Oliver tu sais que c’est ce que je pense… Et je sais où ça pourrait nous mener, mais visiblement, on a pas le même point de vue. » Et ça aussi, tu le respectes, tu ne dis rien de plus, tu te contentes de garder les mots bien au chaud dans un coin de ta tête. Tu soupires, ça te fait l’effet de foncer dans un mur à 110 km/h. Ça te fait l’effet de sauter du haut d’un immeuble et de voir que l’élastique est mal attaché. T’as l’impression que t’es en train de tout perdre à cause de cette conversation que t’as orchestré. Tu souffles quand il te supprime l’exemple du mariage et tu murmures un petit « Mais c’est valable pour tout les exemples… » Tu ne lui en a jamais parlé de tes problèmes qui ont fait que tu ne pourrais peut-être pas avoir d’enfants. Ton médecin t’en avait parlé quand t’étais avec Sam et après tout ce qu’il s’était passé, tu n’avais plus eu envie d’y penser, pas même avec Oliver, mais tu n’as pas envie de mettre un mot sur ça. Et puis ce n’est pas avec lui que tu aurais cette conversation sérieuse, vu l’état dans lequel vous êtes en ce moment. Deux amis à deux doigts d’être des étrangers, ou simplement deux collègues. Tu ne sais pas ce que vous êtes mais tu sais ce que tu voudrais être avec lui, cependant tu gardes tout ça dans un coin de ta tête encore, ta tête va finir par exploser. C’est vrai que les problèmes arrivent d’eux-même, vous pensez que vous pouvez être heureux et puis finalement ça vous explose à la gueule. Tu soupires et tu secoues la tête. Ces arguments sont encore plus valable que les tiens. « Et des problèmes on en aura toujours. Qu’on soit ensemble ou pas. » Tu essayes de dire là, que ce n’est pas parce que vous n’êtes pas ensembles que vous pouvez les éviter, et parfois, tu aimerais avoir quelqu’un pour t’aider avec les problèmes, mais tu as ton frère, ta soeur, et même ta belle-soeur. Et tu te sens satisfaite, mais ça te manque de ne plus te réveiller avec quelqu’un. Cependant, tu sais que ça n’arriverait pas de si tôt, te réveiller avec quelqu’un. Tu n’arrives pas à te le sortir de la tête et tant que tu n’y arriveras pas c’est foutu. Toute relation est perdue d’avance. Et tu fais un geste démonstratif comme quoi que vous pensez la même chose et certainement à la même chose. Il est étonné que tu aies respecté sa décision et tu es la première à être étonnée, comme quoi tu as changé, tu as mûri peut-être. Quand il plonge son regard dans le tien, tu te sens happée mais tu ne te perds pas, ou du moins, tu tentes de ne pas perdre pied, comme avant. Tu sais que tu lui as fait du mal et il a beau te dire ce qu’il veut, tu ne changeras pas d’avis. Mais tu ne dis rien, tu te concentres sur la mer, mais quand il plonge encore son regard dans le tien, tu retiens ton souffle encore et un frisson te parcourt le bras. Foutus ratés du coeur. Tu détournes la tête quand il te dit que vous n’en seriez pas là et tu fermes si fort les yeux que tu as l’impression que tu vas finir aveugle, tout ça pour refouler tout les sentiments qui te percutent de plein fouet, les uns après les autres, l’amertume, la tristesse, le manque. Tout. Tu déglutis et tu secoues la tête de gauche, à droite « Oui je le sais, et tu sais aussi ce que j’en pense. Mais comme je te dis, je respecte ce que tu penses. » Tu lèves les yeux au ciel, les larmes s’en vont et tu souris, tu souris comme tu sais si bien le faire. Tu ne sais pas ce qu’il va dire pour le mariage, tu ne sais pas ce qu’il va dire quant à ta proposition d’aller de l’avant, de ne plus regarder derrière, de tout oublier. Parce que c’est mieux l’oubli. Oui tu as oublié toi, tu as oublié pleins de choses, il le sait. « J’aimerais être comme toi. » Parce que toi, tu passes ta vie à te poser des questions, tu passes ta vie à te demander si ta famille va bien. Si ta nièce va bien. Si le boulot se passera bien dans la journée. « Ne te force pas si tu ne veux pas venir, je comprendrais. » Tu hausses les épaules en le regardant qui s’allonge et tu crèves d’envie de faire la même chose, alors tu te laisses porter par la vie et tes envies, tu t’allonges à ses côtés en regardant le ciel qui devient rosé, le crépuscule t’as toujours plu, tu aimes parfois regarder le jour se lever, quand tu n’arrives pas à dormir. « Je suis désolée d’avoir emmener cette soirée sur une conversation de la sorte. » Tu poses ta main sur ton estomac et tu respires plus calmement. Tu te sens mieux d’un coup. « Je suis désolée d’avoir pensé que tout avait changé. » Tu te pinces les lèvres et tu restes silencieuse un long instant avant de rajouter « Et ton appartement alors ? Tes cartons ont changés de place ? Ils sont passé d’une pièce à une autre ? » Tu ris un peu avant de tourner la tête vers lui, tu le sens apaisé et ça te rassure dans un sens, tu ferais tout pour qu’il soit bien dans sa tête, bien dans sa peau. Ton regard reste posé sur le ciel et tu te redresses pour te relever « On reprend la marche ou tu veux rentrer ? » Tu ne veux rien lui imposer, mais tu lui tends la main, comme si tu allais réussir à le tirer, tout ce que vous allez faire, c’est sûrement vous étalez sur le sable, mais tu t’en fiches, tu veux qu’il sache que tu seras là et qu’il peut prendre ta main à n’importe quel moment, c’est surtout ça l’image que tu veux lui donner, que tu seras là pour lui, tout le temps.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Lun 13 Mai - 23:56 )

Elle a raison, tu la connais trop, parce que tu as pu l'observer sous tous les angles et c'est un moulin à paroles, elle dit tout ce qui lui passe par la tête, sans filtres et parfois ça fait du bien tout comme parfois non. Tu apprécies énormément la personne qu'elle est, sans aucun doute ta meilleure rencontre depuis bien des années et Dieu seul sait combien de personnes tu as pu rencontrer... Mais ce qui pose problème dans tout ça c'est qu'elle, elle ne te connaît pas, c'est en partie ta faute d'ailleurs, tu te la joues homme invisible et tu laisses simplement ton côté professionnel aux yeux des gens, le reste est inconnu. Tu te caches aux yeux du monde pour des raisons qui te sont personnelles et tu ne veux pas que quelqu'un arrive à percer ta carapace, savoir qui tu es réellement même si Azraël a été très proche de te rendre clairement humain. Sophie n'essaie même plus d'en savoir sur toi, elle pourrait si elle le voulait car elle a de nombreuses cartes en mains sur ton passé, mais elle a décidé de respecter ton choix et de ne rien en faire. Ton ex-compagne aussi, elle a été de ton côté quand tu as vu l'ombre de ton frère vaquer autour de toi mais c'est tout, le reste de tes proches n'en savent rien et ça, même ton meilleur ami qui en se moment même roupille en prison. « On va dire que tu es comme moi, tu imagines comment est-ce que ça va se passer, toi, bien, moi, mal, on a deux visions du futur qui sont hypothétiques, mais qui sont là pour nous pousser vers l'avant. » Elle pense que tous les deux ça va aller, que ça sera parfait, que juste tous les deux ça ira, mais non, pour toi ce n'est pas possible et ça, même si tu envisages sérieusement une remise en couple, ça va marcher quelques semaines à la perfection et puis ça va commencer avec sa famille, son père, éventuellement le mariage va poser problème et dès que tu vas voir son père, tu vas prendre tes jambes à ton cou et même si tu ne le fais pas, si malgré lui, vous restez tous les deux, dans quelques années, quand tu aurais prit un sacré coup de vieux et qu'elle sera plus belle que jamais, ça posera problèmes, quand le sujet des enfants viendra sur le tapis, que ce soit les vôtres ou une adoption, ça sera le même problème. Tu peux en trouver à tous les recoins de votre relation, tu ne peux pas les régler ni même les résoudre. Les relations humaines n'ont jamais été ton fort après tout, surtout du point de vue personnel ou tu es plutôt le type qui évite les problèmes, qui se case au calme et qui ne dit jamais rien. « Tu as raison, des problèmes il y en aura si nous sommes en couple ou pas, malheureusement la vie a décidé de ne pas nous épargner quoi qu'on fasse. » Tu hausses les épaules, serrant les dents malgré tout, tu sais qu'elle n'a pas été loupé par la vie avec ce qu'elle a du traverser et tu es en colère pour ça. Jamais elle n'aurait dû à avoir à souffrir de la sorte, vu que tu la connais et bien, ça te touche énormément. Dès que le sujet de cette période arrive dans vos discussions et même si c'est rare, ça te rend malade, fou de rage. Tu secoues la tête de gauche à droite, elle ne sait pas pourquoi tu fais ça et elle ne cherche même pas à le savoir, elle continue à respecter ton choix comme si de rien n'était et tu préfères ne rien ajouter, de peur de t'emballer inutilement, vous n'en avez pas besoin tous les deux. « Non, ne sois pas comme moi Azraël, reste fidèle à toi-même et ne laisse personne dire que ce n'est pas bien, crois-moi, être comme moi ce n'est pas une bonne chose, ça en à l'air mais non. » Tu fermes les yeux une seconde réfléchissant sur ton cas qui est certainement un cas d'école pour les psychiatres, tu ne veux pas qu'elle devienne comme toi, à ignorer l'éléphant en face de toi comme si il n'y avait rien et faire comme-ci les choses allaient bien alors qu'elles s'effondrent. Ta vie est en morceaux et tu portes tout sur tes épaules en avançant à petits pas vers... Vers nulle part. « Je ne me force pas, qui se forcerait pour passer une soirée avec toi ? » Un petit compliment comme ça, qui passe bien, qui essaie de détendre cette atmosphère bien trop tendue pour vous deux, fragiles que vous êtes. « Pas besoin de t'excuser non plus, je te jure, je vais faire une boite ou tu vas devoir glisser un billet dès que tu vais inutilement t'excuser, dans un mois, je suis riche et je m'achète une villa en Floride. » Un nouvel essai pour vous permettre de souffler un peu tous les deux, tu sais que ça va marcher, tu attends même ton petit coup de coude dans le ventre mais elle entame un nouveau enfin, vieux sujet entre vous. « Ils sont plus ou moins là. » à vrai dire certains sont vides et d'autres pas, pour être plu clair voilà la vraie réponse que tu aurais dû lui offrir, mais tu restes un peu confus, volontairement. « On reste là. » Tu lui offres ta réponse sans avoir besoin de réfléchir et tu tends tes bras vers le ciel afin qu'elle vienne se blottir contre toi, qu'elle ne se retrouve pas pleine de sable, tu peux le faire pour elle. « Tu n'es pas pressée de rentrer, si ? » Tu attends sa réponse, voir si elle se décide à venir dans tes bras alors que tu es couché sur le sable, ou pas.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Mar 14 Mai - 11:56 )


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Ça va mieux, ou du moins, c’est ce que tu penses, l’électricité si caractéristique à cette conversation s’estompe peu à peu et ça te fait du bien, ça te soulage même si tu sais, comme il le dit si bien que c’est sûrement que la partie visible de l’iceberg, et que cette conversation n’est sûrement que le début des emmerdes, que le début de tout un tas de problèmes qui vous tomberont sur le coin du nez dans un futur lointain ou dans un futur proche. Tu ne sais pas ce que ça pourrait être et pourtant, ça t’effraies déjà, mais tu y penseras plus dans quelques temps, tu penseras à autre chose comme le mariage de ton frère que tu as hâte d’organiser, ou tout du moins, d’aider à organiser parce que tu sais qu’il va râler, tu sais qu’il va te dire que ce n’est pas la peine qu’il peut se débrouiller tout seul, mais Jaxson et l’organisation, ils ne sont pas vraiment amis, tu le sais très bien, alors peut-être que tu aideras, dans l’ombre, c’est ta spécialité. Pour vous pousser vers l’avant, sa phrase est tellement véridique qu’elle te ferait presque peur. Tu veux toujours voir le bon côté des choses et ça depuis longtemps, trop longtemps, tu vois toujours le bien chez les gens, même si le mal est beaucoup plus prononcé. Tu vois toujours le bon côté des choses même si le côte obscure peut te péter à la gueule à chaque moment, à chaque foutu pas que tu fais, tu t’en souviens du bon côté des choses quand ça impliquait Sam, tu te souviens du bon côté de sa personnalité que tu voulais voir aveuglément au point de ne pas voir qu’il te manipulait, pauvre fille énamourée que tu étais. Tu sais que tu essayes de fuir les problèmes, c’est toujours comme ça, t’en as bien assez au boulot des problèmes, si tu peux appeler ça des problèmes, évidemment « La vie devrait peut-être aller pointer les problèmes chez quelqu’un d’autre » Tu estimes que tu as eu ta dose de problèmes toi, à croire que tu en es un aimant, mais encore une fois, tu prends le bon côté de la chose, quand un problème est terminé, tu peux te sentir soulagée. Même si ça ne dure pas longtemps. Les problèmes reviennent toujours à la charge quoi que tu fasses, quoi que tu dises, et c’est épuisant pour toi Azraël. C’est peut-être même pour ça que tu t’appliques à partir le temps d’un week-end, loin de Cap Harbor, assez régulièrement. Tu souris un peu quand il te dit de ne pas être comme lui, tu savais qu’il allait dire ça. Tu t’en doutais. « Oui mais toi, tu ne te poses pas de questions. Tu sais très bien que je passe ma vie à me poser des questions. » Tu souris encore, pour toi ou pour lui, tu ne sais pas, mais tu sais qu’il sait. Et ton sourire s’éternise sur tes lèvres quand il te fait un compliment, tu te mords l’intérieur de la joue et tu réponds d’une petite voix « Je ne sais pas, mais c’est gentil en tout cas. » Après tout, rien ne l’y obligeait, puis passer une soirée pour le mariage de ton frère, tu sais que ça va faire jaser, tu vois déjà Nova qui te regardes, puis Jaxson qui te poseras forcément des questions et tu sais que tu resteras évasive mais qu’il y aura quelque chose qui te trahiras. Tu verras bien, après tout, vous n’y êtes pas encore, tu n’as même pas encore de date précise. « Alors j’accepte uniquement si tu m’invites à venir me prélasser sur la terrasse. » annonces-tu en riant, après tout, tu peux bien profiter de l’argent qu’il se fait sur ton dos non ? Et tu lances un sujet qui pourrait être sujet de discorde, mais visiblement non. Après tout, tu as suivi l’histoire de ses cartons comme une série télévisée que tu regardes avec une presque passion déconcertante. Sa réponse te satisfait assez pour que tu ne répondes pas mais que tu te contentes de sourire en coin. Puis tu en as assez d’être sur le sable, mais en vérité c’est que tu ne sais plus vraiment quoi dire et que tu sais que si vous vous remettez à marcher en direction de la plage ou de vos véhicules, tu trouveras sûrement des sujets de conversations intéressants, autre que ta nièce, parce que tu n’en as pas encore parlé, mais tu sais que tu risquerais de mettre le sujet sur le tapis bien trop rapidement. Tu t’attendais à ce qu’il prenne ta main, mais visiblement il en a décidé autrement, tu hésites un instant avant de te recoucher sur le sable, blottie contre lui et dans un affreux automatisme, tu fais en sorte qu’il t’entoure de ses bras pendant que ton doigt glisse de droite à gauche le long de son avant-bras, tu restes bizarrement trop silencieuse et tu murmures « Non, je n’ai aucune envie de rentrer et je ne suis pas attendue. » Dans le sens, ou ce soir, il n’y aura pas de auntie duty, ton frère ne t’as pas appelé pour garder Maxine, puis même s’il l’avait fait, tu n’étais absolument pas au courant puisque tu es sans téléphone. Tu ne sais pas vraiment si c’est le vent qui se lève ou autre, mais tu es parcourue par un frisson, tu te rapproches alors un peu plus de lui, au maximum. Tu ne sais pas, t’es dans tes pensées Azraël. Ta main qui parcourt son avant bras distraitement, puis tu ne sais pas mais tu déposes doucement tes lèvres sur sa joue, juste comme ça, pour le plaisir de vivre, parce que t’es soulagée, parce que tu te sens bien, parce que tu te sens mieux surtout et tu te repositionne ta tête contre son épaule, toujours dans le silence complet, un silence qui te fait du bien.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Mar 11 Juin - 11:52 )

Ils sont plus ou moins là, comme vous vous êtes plus ou moins ici, sur cette plage, comme coupés du monde en train d'avoir une conversation que tu n'avais jamais imaginé avoir, dans un calme comme celui-ci. Même si vous ne possédez pas la même visualisation des choses pour votre futur, vous ne vous engueulez pas, vous restez calmes. Tu apprécies, tu n'appréhendes pas la fin de votre discussion, ni même votre séparation, au contraire, tu es plus apaisé et ça, malgré quelques passages anxieux, tu gères mieux qu'avant. « Je me pose des questions, mais certainement pas les mêmes que toi Azraël, je ne pense pas qu'on possède les mêmes préoccupations, on voit le monde à notre manière. » Tu hausses les épaules simplement ne rentrant pas dans les détails mais elle doit le voir plus beau que toi le monde si elle croit dur comme fer en votre avenir parce que pour toi, il n'existe pas en tant que couple, tu ne vois pas comment c'est possible. C’est horrible mais tu ne vois pas comment est-ce que ça pourrait fonctionner. Tu es le pessimiste qui a gardé les pieds sur terre et qui attend son heure en faisant son travail, cherchant à donner un but à sa vie malgré l’inexistence de celui-ci dans l'immensité de l'univers. Tu ne t'octroies guère du bonheur, mais tu en donnes aux autres lorsque tu gagnes des affaires, lorsque tu permets à quelqu'un de reprendre sa vie en mains après un procès gagné. Peut-être que ces gens que tu fais gagner se souviennent de toi, pendant quelques semaines et puis après, plus rien, le côté sentimental n'existe plus. Tu ne reçois plus de cadeaux ou de simples lettres de tes anciens clients contents de ton travail, ça na marche plus comme ça. Maintenant, dès que le travail est réalisé, il n'y a plus rien, plus de suivis, sauf si il es question d'argent, là évidemment, les gens ne manquent rien. Tu gardes un léger sourire en coin, presque cynique, tu n'aimes pas le monde dans lequel tu vis et parfois, tu te demandes si il y a des réalités alternatives, si dans un autre mode, votre avenir aurait pu être différent, meilleur ou au contraire, pire que ça. « Accepte les compliments et surtout, accepte qui tu es et tu verras ça sera beau plus simple mais surtout, ne laisse personne te rabaisser et te dire que tu n'en vaux pas la peine, je sais que je me répète, mais il faut que ça rentre dans ta tête une bonne fois pour toute. » Tu te lances dans les éloges, mais tu sais qu'elle a besoin de prendre confiance en elle et que même si ta parole n'est pas celle de l'évangile, tu peux l'aider en prononçant ces quelques mots parce qu'elle sait que tu ne peux pas lui mentir là-dessus, tu mets ton honnêteté au dessus de tout, ou presque... Mais ici, elle peut te faire confiance. « Et on verra bien pour la terrasse , tout va dépendre de toi et du nombre de tes excuses. » Un nouveau sourire, cette fois plus réel, moins cynique et surtout plus calme, tu est définitivement plus calme qu'au début, tu ne savais même pas pourquoi est-ce que tu étais ici, tu avais accepté l'invitation sans savoir pourquoi et sans mentir, tu ne regrettes rien. Vous êtes tels chien et chat, vous vous courrez après, chacun son tour dans le but de ? Tu ne sais même pas, tu ne sais pas ce que tu veux, tu ne sais plus. Depuis qu'Azraël est rentrée dans ta vie, elle a bousculé absolument tout ce que tu pensais connaître et être vrai, tu n'avais jamais connu une relation comme la votre, aussi intense et aussi difficile à la fois. Vous vous aimez, ça personne ne peut le nier, mais en même temps, dès que vous vous rapprochez, que vous vous touchez, le monde s'écroule autour de vous. « Peut-être pas la Floride au final, peut-être en Europe, au Portugal par exemple. » Cette phrase sort de nulle part, mais dans ta tête, elle a un sens, tu lui as expliqué quelques minutes plus tôt que tu n'avais pas les mêmes préoccupations quand tu te posais des questions et voilà un exemple flagrant. Même hypothétiquement, tu vois le réchauffement climatique et tu sais que le temps est compté pour la Floride avant de se faire engloutir par la montée du niveau des océans et mers. Tu es calme pourtant, tu n'es pas sous un stress sans nom, tu arrives à gérer tout ça et pourtant, tu vois la dure réalité qui s'étale sous vos yeux, vous deux âmes perdues, couchées sur le sable à observer les étoiles qui se dévoilent. « Je ne suis pas attendu non plus. » Tu connais bien cette sensation pourtant, d'être celui qu'on attend, mais seulement pour le travail, tu as oublié le côté personnel de cette connotation, personne ne t'attend. Chez toi, il n'y a personne. Tu caresses le bas de son dos avec tendresse alors qu'elle dépose un baiser sur ta joue. Tu ne dis plus rien et tu profites du moment, tout simplement. « Tu as froid ? » à voix basse, tu la questionnes, un peu tard après avoir ressenti ses frissons, tu es inquiet, pas question qu'elle tombe malade. Même si tu as vraiment envie de rester ici le plus longtemps possible, tu ne veux pas que demain, elle se retrouve avec un mal de gorge et de la fièvre.
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Re: OLIVAEL ☾ You're getting used to life without him in your way ✻ ( Mer 12 Juin - 22:00 )


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C’est trop calme, est-ce que c’est le calme avant la tempête ? Tu ne sais pas. Peut-être que ce n’est que la partie non submergée de l’iceberg. Peut-être que ce n’est que ce que vous pouvez voir et dans deux jours, une semaine, ou un mois, ce sera plus virulent, peut-être que bientôt, vous vous prendrez la tête plus violemment et toi, tu n’en as pas envie. Tu n’as pas envie de ça, mais tu sais qu’il n’est pas du genre à rassurer. Après tout, il a bien dit que vous n’étiez que des amis, qu’il n’y aurait plus rien entre vous, mais il ne cesse de revenir vers toi, et toi, tu as peur. Enfin non, tu n’as pas peur mais tu ne comprends pas. Mais tu ne cherches pas à comprendre, tu sais que tu auras la réponse à tes questions plus tard, ou jamais. Tu n’en sais rien et tu ne creuses pas. Tu n’as pas envie de casser tout ce que vous avez eu le loisir de reconstruire, petit à petit. Tu ne veux pas mettre un kick droit à ce que vous avez reconstruit. Tu sais que tu finirais plus bas que terre cette fois, aussi bien entouré que tu sois. « Sûrement… » Tu ne sais pas quoi dire de plus sur le coup, après tout, vous voyez le monde chacun de votre façon et puis, ce serait triste si jamais vous le voyiez de la même façon, si tout le monde le voyait de la même façon, tout le monde s’ennuierait. Et puis, tout ce dont vous parlez, ça te remue un peu. Tu lui dis à demi-mots que tu l’admires parce qu’il se fout des autres, alors que toi, tu prends soin d’écouter ce que pense les autres de toi, qu’ils pensent en bien, ou en mal. Le mal reste toujours encré dans un coin de ta t^te cependant. « Oui, j’ai compris. Et je ne laisserais plus personne me dire que je n’en vaux pas la peine. » Tu sais que tu n’enverras pas balader les gens mais tu essaieras de leur démontrer que tu n’es pas plus bête qu’une autre. Et tu lui souris, un sourire franc et sincère parce que tu sais u’il l’est. Franc et sincère tu le connais, il ne dit pas des paroles en l’air, pas le moins du monde. Du moins le Oliver que tu connais et dieu seul sait comme tu le connais peut-être mieux que personne, même s’il y a des parts d’ombre, tu peux savoir quand il est contrarié, quand il est triste, ou quand il va faire une crise d’angoisse. La crise d’angoisse de l’une de vos dernières soirées te revient en mémoire et tu éloignes les pensées néfastes, pas de temps pour ça. « Ne me cherche pas, je serais capable de m’excuser juste pour que tu aies une terrasse et que je vienne squatter avec un verre de vin blanc et une robe légère. » Tu t’y voyais déjà et tu lève les yeux au ciel en riant. Tu le vois bien râler et te tendre un pauvre pot plein d’argent parce que tu t’excuses pour rien encore une fois, mais c’est toi, tu es comme ça. Tu ne peux t’empêcher de t’excuser pour ne pas brusquer les gens. Toi tu ne veux être que paix et amour. « Oh, je ne suis jamais allée au Portugal. Ça a l’air joli. » Du moins ce que tu en avais vu quand tu avais regardé des photos pour l’enterrement de vie de jeune fille d’Anya. Mais vous aviez fini par décréter que Paris c’était le meilleur des choix parce qu’elle venait de Paris justement. Alors tu t’étais abstenue de parler du Portugal. Mais peut-être que tu pourras y aller en vacances, si un jour, tu prends des vacances. Tu ne parles pas de vacances pour l’instant, tu t’es déjà bien trop reposé. Quand tu es contre lui, tu profites de cette proximité, tu te sens bien. Apaisée. Et le ciel qui est dégagé ce soir continue de te aire sourire. Tu aimes te perdre dans les étoiles. C’est le seul endroit où tu es seule avec tes pensées. Ou tu peux vaquer a des occupations et à des pensées sans être dérangée. Pas d’auntie duty ce soir, personne qui ne t’attend, Jane peut-être, mais elle ne se préoccupera pas si tu rentres tard ou non. Vous n’aviez rien prévu de toutes façons. Quand il te demande si tu as froid, tu ne sais pas si tu dois répondre par la positive. Parce que tu ne veux pas que ce moment se termine et tu sais qu’il va falloir que ça arrive. Tu secoues positivement la tête. « Un peu. Je pense que c’est le moment d’y aller. » Tu soupires en te redressant, tu frottes un peu ton pantalon pour chasser le sable avant de te diriger jusque sa voiture, ton bras crocheté à celui d’Oli. Et doucement, tu le prends dans tes bras un câlin d’au revoir. Un câlin d’excuses silencieux. Parce que tu es persuadée qu’il ne s’attendait pas à cette conversation. « On se voit demain. »  Et tu déposes tes lèvres sur sa joue avant de partir jusque chez toi pour te rouler en boule sous ta couette directement en rentrant, Weasley qui vient se coller contre toi, t’avais bien plus froid que ce que tu ne voulais prétendre, mais tu sais que si jamais tu restais, tu risquais de tomber malade et ce n’était pas le moment, pas le moment du tout.

rp terminé
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