Cela faisait 30 minutes que j’étais au téléphone avec ma sœur, dont au moins 28 qu’elle monopolisait la parole. J’essayais d’en place une, mais c’était impossible. Elle me racontait tout ce qui s’était passé pendant mon absence. Enfin ce n’était pas une absence c’était des vacances qu’on s’était octroyé avec Mila. Papa avait été très en colère et comptait bien me le faire payer – jusqu’ici rien d’inhabituel – Maman n’avait rien dit et prenait toujours autant d’anti-dépresseurs – jusqu’ici tout se passait de manière normal à New-York – et enfin chose intéressante. Maryline avait rencontré quelqu’un. J’étais contente pour elle et même si j’essayais de la mettre en garde elle ne m’écoutait absolument pas. Alors je continuais à travailler tout en l’écoutant d’une oreille, une faculté que j’avais réussi à développer grâce à ma sœur. Jusqu’à ce que je me rende compte de l’heure qu’il était. J’étais en retard et c’était une très mauvaise chose. Les gars n’allaient pas être content. « Mary je t’aime, mais je dois absolument y aller. Puis ton nouveau mec va t’attendre aussi » Mentionner son copain avait suffit à la convaincre de raccrocher en moins de 5 minutes et moi je quittais le bureau en toute précipitation. Parce que je connaissais les gars, si je rentrais à la maison les mains vides j’allais être mal accueilli, je prenais le temps de m’arrêter prendre des bières et des pizzas et ce fut un bon choix, parce que je fus accueilli comme un roi à la maison. J’aimais ce genre d’arrivée. « Okay, je vais me changer et je suis prêt à vous piquer votre fric et vos cacahuètes » J’aurai pu le faire avec classe dans mon costume, mais ça serait encore mieux dans un pantalon de survêtement et en tee-shirt.

La soirée se passait de manière presque parfaite, parce que j’avais beau fanfaronner, mais en fait j’étais très nul aux cartes et au final c’était moi qui était en train de perdre mon fric. Heureusement il me restait les cacahuètes. Ayant déjà perdu, j’étais partie dans la cuisine réchauffer les pizzas et j’avais vaguement entendu les gars inviter quelqu’un à entrer. Peut-être Joan ou la copine de Brane. Mais en arrivant dans le salon, j’étais heureux de voir que c’était Mila et je m’empressais d’aller l’embrasser avant de retourner m’asseoir. « Je tombe au mauvais moment ? » Absolument pas, j’étais toujours heureux de voir Mila. « Non tu arrives pile au moment où je perds. Si tu reste je suis sûr de pouvoir gagner » Mila était mon porte bonheur. « Tu n'es pas habiller ? » Jusqu’à preuve du contraire je n’étais pas à poil. « Si ? » Sa question me perturbait, j’avais l’impression qu’elle espérait quelque chose d’autre. « Tu ne vas pas me faire croire que tu vas venir comme ça chez mes parents ce soir ? » Pardon ? Mais de quoi Mila était en train de me parler ? Il n’était pas du tout question que je rencontre ses parents ce soir, ou même les prochains jours. « Tu as oublié c'est ça ? » Je regardais les gars tour à tour qui refusait de prendre part à la conversation. Je les comprenais, mais j’aurai apprécié un peu de soutien. « Mila je veux pas te vexer, mais je n’ai rien oublié du tout » Une rencontre avec les parents ce n’était pas quelque chose qu’on pouvait oublier si facilement. « Tu ne m’as jamais prévenu qu’on avait un repas avec eux. » Et je n’étais absolument pas en condition pour les rencontrer ce soir. « Tu veux pas annuler et passer la soirée avec nous ? » C’était la solution qui me semblait la plus adaptée à la situation. Pas que je n’étais pas prêt à rencontrer ses parents ce soir, mais il y avait un peu de ça.

Voir Mila à notre petite soirée mec, cela me faisait très plaisir, surtout que j’étais en train de perdre et les gars se moquaient gentiment de moi. Ils ne méritaient pas toutes les pizzas que j’avais amené, mais j’avais bon cœur et surtout tout perdu alors autant les faire profiter. Par contre je n’étais pas prêt au fait que Mila soit là pour que j’aille dîner avec ses parents. Je n’étais tout simplement pas au courant de ce repas. « Bien sûr que si ! » Bien sûr que non. « Je t'ai envoyé un message l'autre jour pour te prévenir, je ne l'ai pas inventer. » Je ne disais pas le contraire, mais juste que je n’avais rien reçu. « Tu penses bien que c’est le genre d’information que j’aurai retenu. Même sans message » Rencontrer les parents de sa petite amie c’était assez gros pour ne pas être oublié et cela me faisait sourire de voir que Mila n’arrivait pas à retrouver ce message. « Ce n'est pas parce que je ne le vois pas qu'il n'y est pas. » Tout simplement parce qu’elle ne l’avait jamais envoyé. « Est- ce que tu insinues qu’on parle trop ? Parce que sinon j’ai une autre explication. » Mais pour mon bien-être physique, je ne dirais rien.
Par contre je trouvais que c’était le moment parfait pour rester ici et continuer à jouer aux cartes. Annuler ce repas me semblait la chose la plus responsable à faire. « Bien que l'idée soit intéressante, non. » Dans ce cas, je restais ici et Mila retournait auprès de ses parents. « Je dois dire quoi à mes parents ? Que tu es malade ? » Cela me semblait plutôt une bonne idée. « Ou alors tu dis que j’ai eu un empêchement de dernière minute au boulot » Généralement ce genre d’excuse passait plutôt bien. Mais vraiment Mila n’était pas d’accord avec cela non plus, parce qu’elle s’empressait de partir dans ma chambre pour fouiller dans les placards. Je regardais les gars en haussant les épaules, avant d’aller la rejoindre. « Si tu ne veux pas t'habiller, je vais t'habiller moi-même Palmer. » Alors oui mais non, entre temps je n’étais pas devenu une poupée géante qu’elle pouvait utiliser à sa guise. « J’ai même pas pris de douche, je peux décemment pas rencontrer tes parents » Alors d’accord je sentais toujours bon, mon odeur naturel était un don de dieu, mais vraiment ce soir j’avais pas envie. Puis voir Mila sortir les vêtements et les jeter un par un m’agaçait un peu. Ce n’était pas elle qui allait tout ranger après. « Mais c'est où ? » Si elle me posait la question, je serais bien incapable de lui répondre. « Je peux savoir ce que tu cherches exactement ? » Parce que pour moi tout cela n’était pas très clair. « Oh mon dieu, on va être en retard. » On ne serait pas en retard, si elle se décidait à annuler le repas. Et sans que j’y attende, Mila était devant moi à essayer d’enlever mon tee-shirt. La sensualité et le romantisme en moins. « D'habitude, tu résistes pas autant. Tu es vraiment malade ? » Pas le moins du monde, je me sentais même en pleine forme. « Mais non je suis pas malade, mais c’est pas vraiment le moment pour faire du sexe Mila. » J’avais pas envie de rendre jaloux Brane et Peter s’ils entendaient notre prestation. « Malade ou pas, tu viens avec moi. » Donc je n’avais vraiment pas mon mot à dire ? Je n’étais pas trop d’accord. « Tu vas quand même pas me tirer de force ? » J’étais bien plus fort qu’elle, donc j’attendais de voir comment elle comptait s’y prendre. « Je peux pas rencontrer tes parents maintenant, j’ai pas eu le temps de me préparer psychologiquement. » Et je ne pouvais pas non plus abandonner les garçons en plein milieu d’une partie. « Le temps que je prenne une douche, que je m’habille, qu’on retourne chez toi, on va avoir facile 1h de retard. Je vais déjà partir avec une mauvaise image auprès de tes parents. » Donc non je n’étais pas d’accord. Faire bonne impression c’était mon truc, je réussissais toujours. Là c’était presque me tirer une balle dans le pied. « Puis j’ai rencontré ta sœur avant Noël, c’est suffisant non » Même que j’avais fait bonne impression sur elle.

Qu’elle veuille me croire ou non, Mila ne m’avait jamais indiqué que ce soir on avait un repas important et quand elle aurait le temps de chercher elle pourrait venir me voir en disant ’’désolé Martin c’est toi qui avait raison, pour me faire pardonner laisse moi te faire un massage’’. En attendant, je ne comptais pas bouger d’ici et je voulais savoir qui allait gagner toutes mes cacahuètes. Victoire que je n’allais pas pouvoir suivre, parce que Mila avait entrepris une fouille complète de ma chambre et même si je n’étais pas un grand maniaque, cela m’inquiétait qu’elle puisse me rajouter du bordel. J’avais raison de m’inquiéter parce que j’avais l’impression qu’elle était à la recherche du graal. Peut-être que si elle me disait ce qu’elle cherchait je pourrais l’aider. « Tu sais l'ensemble trois pièces, bleu marine que j'aime. » Donc elle ne démordait pas de l’idée que ce soir j’allais vraiment repartir avec elle. D’accord le poker ce n’était pas important, mais je ne pouvais pas lâcher Brane et Peter de la sorte, ils allaient être triste et on ne savait pas ce qu’ils pourraient faire dans cet état. C’était un risque que je n’étais pas prêt à prendre. « Il est au pressing, je l’ai mis cette semaine pour une conférence avec la maison mère de New-York » Conférence où j’avais pu voir le regard haineux de mon père quand on me faisait des compliments malgré mon départ impromptu en vacances. « Ou le pull fin que je t'ai o ... Oh non, il est à la maison lui. » Oui, habiter chez Peter et chez Mila compliqué les choses, ils avaient la garde alternée de mes vêtements. Et même si cela rendait triste Peter, il n’y avait que Mila qui avait la garde de mon corps, corps qu’elle semblait décidé à découvrir, mais pour une fois je ne mettais pas beaucoup d’entrain à la chose. Non je ne voulais pas faire de sexe dans ces conditions. J’étais un homme de sentiments et tous les éléments n’étaient pas réunies à une bonne partie de sexe. « Ce n'est pas parce que je veux te déshabiller que j'ai forcément envie de sexe. Bon d'habitude oui mais là ça n'est pas le cas. » Dans ce cas pourquoi elle voulait me déshabiller alors ? « Si tu veux pas qu’on fasse de sexe, je trouve inutile de m’enlever mes vêtements, je suis très à l’aise dans mon jogging » Après une journée en costard, c’était le bonheur absolue.
Je savais que Mila faisait tout ça pour m’emmener au repas pour que je puisse rencontrer ses parents, mais non je n’étais pas prêt psychologiquement. Je n’avais pas le temps de me faire à l’idée, ni de me mettre dans la rôle du petit ami parfait. Quoique ce rôle je le maîtrisais déjà à la perfection, c’était inné chez moi. Puis dans tous les cas on allait être en retard et Ness m’avait rencontré donc elle pouvait faire un compte rendu à ses parents. « Donc tu es en train de me planter ? » Je ne l’aurai pas dit comme ça, mais techniquement oui. « Je te plante pas Mila, je te demande juste de décaler le repas à demain. » Ou jamais. Jamais c’était bien aussi. « Tu ne peux pas me faire ça, tu n'as pas le droit de me faire ça. » Alors ça ce n’était pas bon du tout. Je regardais Mila et je sentais la culpabilité pointer le bout de son nez. Non, non non, ça n’allait pas le faire. « Ce repas j'en avais autant envie que toi, ce n'était même pas mon idée et croit moi je m'en serais bien passer. Je ne présente jamais les hommes qui partage ma vie à mes parents, bon en même temps, j'ai jamais eut besoin de présenter qui que se soit mais quand même ... » Dans cette phrase il y avait plusieurs information à retenir, pourtant je ne gardais que l’essentiel. J’étais le premier homme que Mila voulait présenter à ses parents. Mon orgueil s’en réjouissait. « Tu sais qu’en me présenter, tu prends le risque que ta mère tombe amoureuse de moi » Ce n’était peut-être pas la meilleure blague à faire sachant ce qu’il s’était passé entre Mila et Ness. « Je rigole Mila, tu sais que mes yeux ne sont attirés que par ta personne » C’était comme si j’étais aimanté par elle. « Je ne partirais pas sans toi, Martin. » On allait donc avoir un sérieux problème à gérer, parce que je pouvais me montrer aussi têtu qu’elle. On l’avait bien vu au moment de notre rupture. « Ou attend toi à dans vingt-minutes à voir me voir revenir frapper à ta porte avec ma mère. » Au final, est ce que ça ne serait pas une meilleure idée ? « Moi je trouve qu’on devrait faire ça, en plus elle pourrait rencontrer Brane et Peter par la même occasion, ça ne serait pas du tout gênant. » En tout cas cela serait très drôle, mais est ce que je pouvais imposer ça aux garçons ? Je n’étais pas sûr. « Tu m’énerve Mila Matthews et sache que plus tard je vais remonter toute notre conversation et te prouver que tu ne me m’a jamais envoyé de message » En attendant, je commençais à entreprendre moi même la recherche d’une tenue parfaite pour ce soir et je la trouvais. Pantalon noir et chemise bleue. Pas de veste, j’étais un dingue. Classique mais efficace. « Est ce que cela te convient ? » Si elle me disait non, j’annulais tout de suite la mission et je retournais à table avec les gars. « Et non ne pense pas à faire du sexe en me voyant à moitié nu, tu m’as pas mis dans des bonnes conditions » Non là, j’étais surtout en train de stresser. Dans même pas 20 minutes j’allais devoir rencontrer ses parents et je n’étais pas prêt. Une fois habillé, coiffé et parfumé, je soufflais un bon coup et partait annoncer la triste nouvelles aux gars. « Je suis obligé de vous abandonné, ne soyez pas triste et gardez moi des cacahuètes » Les connaissant ils allaient même sûrement m’envoyer des photos toutes la soirée. En fermant la porte, je prenais juste le temps d’embrasser Mila. « T’as quand même de la chance que je sois amoureux, sinon je serais toujours en jogging » Je ne savais pas à quoi m’attendre pour ce soir et j’avais vraiment peur. « Tes parents comptent pas me tuer ou me manger rassure moi ? » Ils étaient aussi sympas que leur filles non ? En tout cas je n’allais pas tarder à le découvrir.

Je n’avais vraiment aucune envie d’aller à se repas. Pas que je n’avais pas envie de rencontrer les parents de Mila, mais je n’étais absolument pas en condition et en plus pour une fois elle voulait me déshabiller mais pas pour faire du sexe, alors je me sentais frustré et triste. Je pourrais trouver des milliers de raisons pour ne pas aller à ce repas, mais cela semblait important pour Mila. Pour autant je sortais un argument qui selon moi pourrait faire mouche. En me voyant, sa mère allait forcément tomber amoureuse de moi et on ne voulait pas ça, voilà pourquoi ce pas était dangereux. « Tu rigoles peut-être mais elle te trouve très séduisant. » Je m’arrêtais deux secondes pour savoir si elle était sérieuse ou pas, mais oui elle l’était. « En même temps, trouve moi quelqu’un qui puisse résister à mon charme » Cela n’existait pas dans ce monde. Même Brane et Peter ne pouvaient pas me résister. « Tu lui a montré une photo de moi en tenue d’Adam ? » Si c’était ça, je retournais jouer au poker dans la seconde qui suivait. « Elle a vu les photos sur insta et je ne serais pas étonner qu'elle stalke ton compte ou que tu reçois une demande demain. » C’était rassurant et en même temps pas tant que ça et j’essayais de réfléchir à ce que j’avais pu mettre sur instagram. Normalement rien de compromettant. « Ta mère me fait peur Mila » Voilà c’était dit. Et si je n’allais pas à elle, c’était peut-être mieux qu’elle vienne ici et qu’elle apprenne à connaître Brane et Peter par la même occasion. Plus on était de fous, plus on riait. « Croit moi, tu n'as pas envie qu'elle vienne et qu'elle propose à Brane et Peter de venir, c'est eux qui vont t'en vouloir. » Je n’en étais pas aussi sûre qu’elle, mais dans tous les cas maintenant je n’avais plus d’autre choix que d’accepter. J’étais grognon et pas content de laisser cette victoire à Mila, mais c’était important pour elle. Pour autant je n’avais pas perdu la guerre, j’allais lui prouver qu’elle ne m’avait pas prévenu pour ce repas. J’allais lui prouver qu’une fois de plus j’avais raison.
M’habiller était la chose la plus facile de cette soirée. Je faisais des efforts, mais sans trop non plus et si cela ne convenait pas à Mila tant pis. Mais comme j’étais quelqu’un de bien, je lui demandais quand même son avis. « C'est parfait. » Encore une victoire de goût et de style pour moi. « Tu seras même assortie à ma robe. » Je ne l’avais pas fait exprès, mais elle avait raison. Notre relation était au top de la connexion mentale, enfin presque et surtout je lui interdisais de me sauter dessus. Aujourd’hui Mila était privé de sexe. « Je vais essayer de me contrôler Martin. » Je savais que cela n’allait pas être facile pour elle, mais elle devrait faire un effort. « Soit forte Mila » Pour tester sa résistance, je me remuais devant elle avant toute la grâce qui me caractérisais. « Mais dommage, on aurait pu faire ça en dix minutes. » On aurait pu, mais elle m’avait pas mise dans les bonnes conditions. J’étais un homme de sentiment, pas un objet. Ou pas. « Avec les deux zigotos à côtés tu n’aurais pas voulu » Je la comprenais, elle ne voulait pas qu’ils se sentent mal face à mes performance épatantes au lit.

Je savais que me voir partir brisé le coeur des garçons, mais je n’avais pas le choix et je n’oubliais pas de faire remarquer qu’elle avait de la chance, parce qu’il n’y avait vraiment que pour elle que je pouvais quitter une partie de poker. « Et je n'ai aucune honte à abuser de ton amour. » Ah bah c’était du propre de m’avouer cela. « Tu devrais pourtant Mila, est ce que moi je fais la même chose ? Non, tu devrais prendre exemple sur moi » Bien que moi aussi j’abusais souvent de son amour. On était à égalité et c’était maintenant que je commençais à réellement m’inquiéter de cette soirée. Peut-être ses parents voulaient me faire du mal. « Oh je ne t'ai pas dis ? Ils sont cannibales et ils risquent de se sauter dessus au moment même où tu vas franchir la porte. En plus comme leur fille, ils aiment beaucoup les grands bruns, c'est les plus tendres sous la dent. » C’était fourbe et pas drôle, mais je l’avais peut-être cherché. « Merde, j’aurai peut-être du prendre une arme pour me défendre alors » Parce que je comptais bien vendre chèrement ma peau avant de capituler. « Je rigole Martin, ça va bien se passer. » Oui alors ça c’était ce qu’elle voulait me faire croire et je serais sa main un peu plus fort dans la mienne. « Ma mère t'aime déjà sans même te connaitre. » En même temps j’étais le gendre parfait, donc je pouvais la comprendre. « Ta mère elle est amoureuse. Si elle me demander d’enlever ma chemise je pars en courant. » Parce que son père voudrait sûrement me taper. « Le plus important c'est que moi je t'aime. » Oui elle avait raison et pour elle je pourrais déplacer des montagnes.
En arrivant chez Mila, je soufflais un bon coup en sortant de la voiture et j’appréciais le baiser de Mila, j’étais même tenté de lui dire de partir ailleurs pour ce soir et de laisser ses parents tranquilles, mais je savais qu’elle me dirait non. « Garde une place pour le dessert, en plus d'avoir une nouvelle robe, j'ai aussi craqué pour de nouveaux sous-vêtements que j'ai hâte que tu découvres ce soir. » Je me reculais un peu pour la regarder. Cette femme était la tentation même. « C’est moche ce que tu fais Mila, t’es en train de m’aguicher alors que je vais rencontrer tes parents dans même pas 3 minutes » Je dirais même que ce n’était pas humain de faire ça. « Tu es privé de sexe Mila Matthews, je ne céderais pas à la tentation, tu le mérites pas ce soir » Mais une fois minuit passé, alors oui parce que ça serait le commencement d’une nouvelle journée. « J’ai rien ramené pour tes parents. J’ai pas de fleurs, ni de vin, je peux pas entrer les mains vides » J’étais tenté d’arracher des fleurs sur le parterre, mais si je faisais ça Mila risquait de me tuer. « Je vais encore devoir compter sur mon incroyable personnalité » Ce qui ne devrait pas être compliqué, mais cette fois c’est bon j’étais prêt et j’affichais un sourire de circonstance en voyant la mère de Mila me prendre dans ses bras, pendant que mes yeux criaient à l’aide.