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Waiting here for you (Az ♥)

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Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Jeu 18 Juil - 18:02 )


La veille avait été une journée compliquée pour toi, tu as dû te déplacer à New-York en dernière minute et tu as horreur de ça, des plans prévus à l'arrache. Si tu avais été prévenu plus tôt, le nécessaire aurait été préparé mais non, un coup de téléphone et une obligation de présence. Un enterrement, rien de plus joyeux, celui de la sœur de Paul qui est toujours en prison, tout comme il est toujours en procès pour négocier sa peine qui ne fait que s'alourdir étant donné les personnes qui viennent se plaindre de ses magouilles, c'est comme si chaque matin, une nouvelle arnaque portant son nom voyait le jour. Paul est plus que dans la merde et honnêtement tu ne vois pas comment il va sortir de ce bourbier et ça ne s'arrange pas. Sa petite sœur, Leila, que tu as pu croiser quelques fois a eu un accident de voiture dans des conditions particulières qui ont donné lieu à une autopsie approfondie d'elle et de son amie qui l'accompagnait. Personne ne sait qui était au volant car les deux corps ont été éjecté et le chauffard qui est apparemment responsable de l'accident court toujours. Encore une affaire qui va terminer au tribunal mais en attendant, il a eu un enterrement auquel tu as été forcé d'assister, poussé par Paul ainsi que son père. Tu connaissais tout le monde, faut dire que le comité était réduit mais pas les larmes, il n'y avait que ça, beaucoup de colère aussi.   Ils sont tous venus te voir, te demander pourquoi Paul n'était pas sorti de prison, pourquoi il était dans cette histoire et que personne ne l'aidait. Ça a été difficile à expliquer que de ton côté tu ne peux rien faire, que tu étais trop proche et que personne n'allait te croire, que ton point de vue était biaisé. Tu n'avais pas la force de simple dire que c'était trop tard, que toutes les preuves n'inculpait que lui et que plaider coupable était sa seule chance de s'en sortir. Peut-être que si il avait fait couler les personnes en lien avec son inculpation sa peine aurait été plus courte mais Paul a refusé, enfin, son silence en a dit long sur sa coopération. Tu ne lui en veux pas, tu comprends son choix et tu sais qu'il te protège, certainement Sophie aussi, sans que vous le sachiez, vous avez dû être mêlé à tout ça... Paul est tellement secret au sujet de son dossier, même toi, tu n'en sais pas plus que les autres et pourtant, ils sont tous sur ton dos. Tu es simple spectateur, à observer ton meilleur ami se faire lyncher en place publique. Ça fait mal. Tout aussi mal que de le voir dépérir dans une cellule loin de sa sœur et incapable de lui rendre un hommage digne de ce nom, parce qu'il l'aimait... Tu le sais ça... Toi tu n'as pas pu le faire non plus, de un parce que tu ne la connaissais pas assez et de deux, parce que tu n'es pas de ceux qui font des grands discours, tu es de ceux qui ne font rien, qui ne disent rien, tu observes et tu ressens. Tu n'as même rien dit à personne que tu allais à un enterrement. Lorsqu'Azraël t'a envoyé des messages, elle ne devait même pas se douter que tu n'étais pas en ville. Il n'y a que Sophie qui savait où tu étais, tu te devais de lui dire, une question d'honnêteté.

Te voilà à l'aéroport, portant toujours la même chemise et le même pantalon que la veille, tu n'as pas eu le temps de te changer, toi aussi, tu as atterri, une heure plus tôt. Un sac de voyage sur l'épaule et des lunettes de soleil sur le bout du nez, juste pour cacher tes cernes, certes tu as fermé l’œil durant le trajet, mais il a été court et ton cerveau n'avait de cesse de te faire retourner en arrière pour revivre cette dure journée. Après avoir échangé quelques messages avec Azraël la veille, tu avais dit que tu allais passer la récupérer à l'aéroport, ça va vous permettre de passer un peu de temps tous les deux, ça ne peut pas ta faire de mal après cette infernale journée. Elle avait l'air contente que tu viennes la chercher et puis peut-être que vous pouvez faire une balade, ou simplement quelque chose qui pourrait rendre cette journée moins difficile que la précédente. En attendant, tu vérifies que tu es bien au bon endroit et grâce à ton avance, tu as le temps de prendre deux cafés et une bonne place pour qu'elle puisse te repérer rapidement, collé à un pilonne, sur la droite à la sortie.
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Ven 19 Juil - 21:01 )



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Ce week-end a Paris avait fait le plus grand bien à la brune, week-end entre filles, aucun homme n’avait été permis. Et ça avait été appréciable. Elle avait passé de bon moment à se relaxer dans la suite que l’hôtel de la jeune mariée et aussi sa future belle-soeur tenait avait été la meilleure des choses ce week-end. Elle qui ne prenait jamais le temps de se reposer, voilà que maintenant, c’était devenu son mantra, se reposer au point de ne plus se tuer la tâche au travail. Mais même si elle ne laissait rien paraître, bien évidemment qu’il lui avait manqué, même si elle avait craqué hier soir et qu’elle lui avait envoyé un message, elle ne s’en voulait pas. Elle était bien. Elle s’était pourtant promis de ne pas lui en envoyer le temps du week-end, mais elle n’avait pas pu résister finalement. Et puis c’était la fin du week-end. Et puis, il n’y avait pas mort d’hommes, même si le sourire qui habitait ses lèvres trahissait la personne avec qui elle discutait, elle avait réussi à passer aux travers des questions de sa soeur, de sa cousine et de sa belle-soeur. Peut-être qu’elle aurait pu leur dire qu’elle avait trouvé quelqu’un, ça leur aurait éviter de vouloir la caser avec un français dans chaque bar où elles allaient. Elles avaient bu à profusion, et elles avaient finies ivre la plupart du temps, mais elle se gardait bien de le dire. Elles avaient finis par faire des Tek Paf, dans un bar du Marais et elles avaient terminés complètement ivres sur les bords de Seine avant de rentrer commander un uber. Et maintenant, Azraël avait mal à la tête à des mètres au dessus du ciel, dans ce jet privé gentiment prêté par le meilleur ami d’Anya. Mais elle somnolait, et elle se sentait reposée. C’était sûrement le principal dans cette histoire.

Quand le pilote d’avion annonce la descente, Azraël se réinstalle sur son siège après avoir réveillé sa soeur qui semblait être partie dans les bras de Morphée, le téléphone toujours sur l’heure française qui annonce qu’il est une heure beaucoup trop avancée de la journée, et Azraël soupire, elle allait sûrement devoir cohabiter avec sa meilleure amie la cafetière pendant un petit moment avant que son corps ne se réhabitue à l’heure normale. Elle déteste être décalée parce qu’elle sait que ce n’est pas le décalage qui servira d’excuses aux clients qu’elle devra potentiellement défendre après ce week-end improvisé, elle sait qu’elle devra aller travailler et être efficace pour rattraper le retard qu’elle a accumulé et vendredi, et lundi, même si quand les filles dormaient, elle jetait un coup d’oeil à ses mails en épinglant les plus importants, histoire d’y répondre dès qu’elle aurait un moment, et c’est bien évidemment ce qu’elle a fait dans le jet quand tout le monde avait décidé de fermer les yeux, elle, elle continuait de travailler. On ne se débarrasse pas des mauvaises habitudes comme on se débarrasse d’une poussière sur l’épaule, les mauvaises habitudes sont terriblement tenaces. Puis elle voit l’aéroport et elle sourit, elle ne sait pas si elle sourit d’être de retour, ou si elle sourit de le revoir. Elle a prit le temps de se changer et d’enfiler une robe et une paire de chaussures plus classes que son pyjama et son gros pull, elle a tout rangé dans sa valise et quand le pilote annonce qu’elles peuvent sortir, elle continue de sourire avant de prendre sa belle-soeur dans les bras « Allez, va retrouver ta fille et ton futur mari. Tu feras un bisou à bébé Maxine de ma part. » Et elle descend avant de se tourner vers sa soeur « J’ai un truc urgent à faire, on se voit ce soir ? » Et après l’approbation de Nova, elle vaque à ses occupations en cherchant Oliver du regard, et elle le trouve, ses lunettes de soleil sur le nez, et les deux cafés à la main. Elle se rapproche alors de lui, son propre sac sur l’épaule, et elle fronce les sourcils quand elle voit que lui aussi est chargé. « Tu t’en vas ? » Demande t-elle de prime à bord avant de se dire que c’était une idée complètement stupide, pourquoi aurait-il voulu venir la chercher s’il était sur le départ ? Puis doucement, elle se glisse sur la pointe des pieds pour lui embrasser la joue et récupèrer le café qu’il avait dans les mains pour elle « T’es génial. Et je t’interdis de dire le contraire. » le menace t-elle du bout du doigt en riant. « Est-ce que ça te dit qu’on aille chez toi? Je te prépare un petit-déjeuner qui est plus digne qu’un café. Et pour mon excuse, j’ai vidé mon frigo avant de partir et de toutes façons, Jane était avec nous à Paris donc il est vide et je me fais livrer les courses que ce soir. Puis ce sera toujours mieux que dans un restaurant. » se défend t-elle avant de le regarder, un petit sourire en coin sur les lèvres. Même si elle sait qu’il va sûrement dire, elle aura surtout essayer. Mais tant qu’elle est avec lui, toutes les occupations sont les meilleures du monde. Et c’est ça le plus important.
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Dim 21 Juil - 10:21 )


Tu regardes ce petit bout de femme s'approcher avec grâce et tu souris, malgré-toi. Un instant avant qu'elle n'atteigne ton niveau tu te redresses légèrement afin de ne pas paraître trop avachi et gagner un cran en classe. Tu la laisses t'embrasser sur la joue et tu gardes ce petit sourire en coin, amusé et surtout content de la voir à tes côtés, elle t'avait manqué même si son absence était très courte. « Non, je ne suis pas sur le départ, mon vol a atterri il y a un peu plus d'une heure, je t'ai sagement attendu. » Elle s'empare du café que tu lui tends et tu commences enfin à boire dans le tien car tu avais attendu qu'elle soit à tes côtés pour commencer à déguster ton déjeuner qui apparemment ne le sera pas. Azraël s'invite chez toi avec malice et c'est ce que tu voulais, tu allais lui demander de venir mais c'était sans penser qu'elle allait se proposer avant que tu ne le fasses. « Doucement jeune demoiselle, est-ce que tu es en train de t'inviter dans mon appartement en cartons ? » Demandes-tu avec malice avant de glisser un bras dans son dos, non pas pour la coller à toi, mais pour lui voler sa valise afin de la lui porter, comme le sera un bon gentleman. Tu ne lui laisses clairement pas le choix et vous entamer une marche assez longue afin de quitter l'aéroport, rejoindre le parking, récupérer ta voiture et direction chez toi. « Alors, comment ça a été ces quelques jours loin de chez toi ? Pas trop dérangée par le décalage horaire ? » Pour une fois que c'est toi qui fait la conversation, c'est vraiment à noter, tu n'as pas l'habitude de poser des questions, non pas parce que tu n'es pas intéressé mais surtout parce que tu prônes le silence et que tu as parfois du mal à trouver les bons mots dans des situations qui ne sont pas liées au travail. Il faut avouer que tu as su faire des efforts et avec Azraël ça va mieux, malgré les quelques écarts que vous avez pu avoir depuis que tu es installé en ville, vous maîtrisez un peu mieux tous les deux. C'est plus simple pour vous de communiquer que ça ne l'était avant et c'est plus qu'un plaisir de passer du temps avec elle et surtout, tu te rends compte que cette complicité, elle te manquait énormément. Certains aspects de la relation que tu as eu avec Azraël te manquent aussi mais tu n'as pas le droit de les revoir ces aspects, tu dois vivre sans afin de vous éviter des problèmes, en ce moment tu préfères les fuir que de les confronter. Surtout là, après la journée que tu as passé, tu ne désires en aucuns cas chercher les problèmes et autres discussions houleuses, mais juste passer du bon temps en bonne compagnie. Tu sais que tous les deux aujourd’hui, ça va le faire, pas besoin de pointer au boulot, vous avez votre journée pour vous remettre de vos voyages respectifs donc ça va aller. Tu as besoin que ça aille parce que derrière ton sourire et ton semblant de bien-être tu sais que tu peux craquer à tout moment et ça te fout en l'air de le savoir. Cette fragilité que tu t'es découvert au courant de l'année dernière, tu n'es pas encore prêt à l'accepter alors tu préfères faire comme si tout allait bien, comme si tu étais maître de la situation alors que pas du tout. « Avant que tu ne me demandes, je n'ai pas spécialement envie de parler du pourquoi du comment j'étais ailleurs ce week-end, tout du moins hier, peut-être plus tard mais là j'ai juste besoin de souffler un peu. » Tu es honnête, chose que tu cherches à être constamment et ça, même si votre rupture est fondée sur un mensonge. Dire ce que tu ressens n'est pas chose aisée non plus car tu considères ça très personnel mais tu sais que tu dois partager plus si tu veux que les gens puissent te comprendre lorsque ça ne va pas. Habituellement, tu es le type le plus stoïque du monde, si tu pleures c'est que vraiment, mais alors vraiment les choses ne vont pas bien et si tu montres une once de colère, c'est que tu l'es vraiment. Quand tu cries sur les autres avocats, c'est dans le jeu, c'est hors côté personnel, c'est dans cette sphère que tu apprécies plus que tout, là où tu es le plus à l'aise et où tout est bon pour gagner. Là, dans cette sphère personnelle, tu as tout à perdre et tu ne sais pas comment te comporter, quoi faire, c'est vraiment difficile pour toi, surtout ces dernières années, après ta rupture avec ta partenaire de longue date avec laquelle tu ne pensais jamais te séparer et ça, même si les sentiments n'étaient plus là. Tu étais habitué à ta petite routine et puis tout s'est écroulé. La dure réalité est venue te frapper en pleine face. Tu secoues la tête sur les côtés, légèrement, te rendant compte qu'une fois de plus tu t'étais perdu dans tes pensées inutilement, mais vous êtes arrivés à destination de ta voiture dans laquelle tu ranges vos valises et avant qu'elle ne puisse le faire, tu ouvres la portière d'Azraël. « Je te préviens à l'avance, je ne sais pas ce que j'ai dans mon frigo et mes placards. » Dis-tu en montant dans la voiture tout en t'attachant. Tu lui offres un sourire quelque peu désolé et vous prenez le chemin de ton appartement.
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Dim 21 Juil - 20:47 )



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with, OLIVAEL.

Ce serait mentir de dire qu’elle n’avait pas été impatiente de le revoir, qu’elle n’avait pas été heureuse de savoir qu’il viendrait la chercher à la sortie de son avion. Ça aurait été un mensonge pur et dur, parce qu’au fond malgré tout ceux par quoi ils sont passés, Azraël était heureuse d’avoir retrouvé Oliver après Washington. Elle qui avait dû fuir cette ville qui avait été la ville de sa rédemption, le retrouver dans la ville de sa renaissance n’était pas sûrement un simple signe du destin, elle s’en doutait, mais elle ne préférait rien dire, parce qu’elle savait au fond d’elle même, qu’elle courrait à leur perte si elle parlait de cela.  « Sagement ? Tu arrives à devenir sage toi maintenant ? » Le taquine t-elle en riant un peu avant de pincer ses lèvres pour ne pas laisser sortir un rire effronté de ses lèvres. Avant de s’inviter sans aucune pression chez lui, lui qui avait toujours fait en sorte d’éviter qu’elle vienne pour une raison qui lui échappait ou qu’elle devinait mais qu’elle préférait omettre « Appartement à cartons ? Encore ? » Demande t-elle en prenant un faux air effrayé avant de se mettre à rire, ça l’étonnerait fortement qu’il n’ait pas prit le temps de défaire tout ses cartons depuis le temps où il a emménagé ici, mais elle demande à voir, ce qu’elle fera certainement dans de longues minutes. Alors qu’elle avançait elle ne s’attendait pas à ce qu’il passe une main dans son dos pour … lui voler sa valise. Elle tentait d’opposer de la résistance, mais bien évidemment, c’était sans aucune chance. Comme s’il allait la laisser porter sa valise, elle se contentait de souffler plutôt que d’opposer résistance, elle se confronterait à un mur. Elle avançait alors, se confondant dans un silence qu’elle savait qu’il appréciait avant de sursauter quand il fait la conversation, elle n’était pas réellement prête. « Non ça a été, bon j’ai encore eu des problèmes de sommeil, mais c’est habituel. Et on a pas mal bu, on a pas mal dansé aussi, j’ai découvert des bars sympas à Paris, et je sais même dire quelque mots de français ! » Prononçait-elle en souriant, fière comme le serait un coq. Elle voudrait bien lui poser des questions sur son voyage à lui mais elle sait qu’elle est souvent trop intrusive. Elle sait qu’elle est souvent bien trop causante et que ça dérange Oliver, alors elle ne dit rien, elle se contente de boire son café, petites gorgée par petite gorgée en regardant tout autour d’elle, regardant parfois Oliver du coin de l’oeil, laissant passer les gens pressés. « Je n’allais pas te poser la question. » avoue t-elle avec cet éternel sourire qui lui colle si bien aux lèvres « Je sais que si tu veux me parler de quelque chose, tu le feras de ton plein gré alors si jamais tu ressens le besoin d’en parler, tu sais que je suis là. » Et après avoir trouvé ses lunettes de soleil, elle les met sur son nez avant de continuer à avancer reprenant une gorgée de son café. Elle sait que s’il a besoin d’en parler il le fera, mais elle sait aussi qu’il est secret, qu’il ne parle jamais vraiment de lui, de ce qui le tracasse, au contraire d’Azraël qui a besoin de tout extérioriser. Enfin plus maintenant. Maintenant, elle va bien, tout va comme sur des roulettes. Mais elle sait que c’est chevrotant parfois et qu’elle a besoin de ses médicaments pour se sentir mieux. Elle sait qu’elle ne pourra les arrêter que sur conseil du médecin même si parfois, elle aimerait arrêter. Ne plus être dépendante. Elle sait qu’elle en a encore besoin parfois, quand elle dort trop mal. Le silence te fait du bien sur l’instant, tu finis ton café et le balance dans une poubelle dans le coin en ayant remarqué la voiture d’Oliver. Quand il lui ouvre la portière, elle s’installe à l’intérieur de l’habitacle, bouclant directement sa ceinture. « Je suis sûre que je trouverais de quoi te nourrir. » répond t-elle fièrement avant de laisser Oliver prendre le chemin de chez lui, ses doigts pianotant sur sa cuisse au rythme de la musique et elle sifflotait les paroles, les yeux rivés sur la route. Quand ils arrivent enfin à l’appartement, Azraël regarde le building et elle sent déjà son coeur qui s’emballe un peu, elle se concentre sur le fait qu’elle est en sécurité, avec Oliver, qu’il sait où sont les sorties de secours. Elle le laisse passer devant, et elle monte fébrilement les escaliers en serrant un peu les poings. Inspire, expire qu’elle se répète inlassablement en montant les escaliers qui lui semblent interminables. Quand enfin, ils arrivent devant la porte de l’appartement, elle jette un coup d’oeil à droite, à gauche, une fenêtre avec un escalier de secours et une sortie de secours de l’autre côté. Parfait. Elle entre quand il lui en laisse l’occasion et elle sourit en regardant tout autre d’elle. « Je suis déçue, je pensais que c’était un appartement fait entièrement de cartons. » ironise t-elle avant de rire un peu et de déposer son gilet sur le canapé. Ça lui fait étrange d’être ici, mais ça lui fait du bien aussi, comme s’ils avaient passés un cap tout les deux. Puis elle se dirige dans la cuisine comme si elle était chez elle, se hisse sur la pointe des pieds pour voir le contenu des placards et elle attrape une bouteille de lait avant de retourner le voir dans le salon « Est-ce que ça te dit des pancakes, bacon pour toi, sirop d’érable pour moi ? Et des oeufs ? Je meurs de faim. » Et soudainement, sans qu’elle ne suive les rouages de son cerveau, elle se rapproche de lui en ayant déposé la bouteille sur le plan de travail pour doucement venir se blottir contre lui « Ça me fait du bien d’être avec toi. » Aveu juste comme ça, pour le plaisir de vivre, sans bouger, sans rien faire.
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Dim 21 Juil - 22:54 )


Sage tu l'as toujours été, peut-être un peu trop, avec ton côté rabat-joie, tu n'as pas toujours été la meilleure des compagnies. Tu n'étais pas de ceux qui faisaient la fête lorsque tu étais étudiant. Tu n'es toujours pas de ce même groupe, tu as horreur de ces soirées à organiser pour attirer les clients, le monde mondain ne t'attire absolument pas, tu te dois d'y assister parce que c'est obligatoire vu ton rang mais au delà de ça, tu t'en passes très bien. Sophie le sait et elle ne t'imposera rien sauf si vraiment, elle a besoin de toi, mais vu l'affaire dans laquelle Paul est lié elle ne risque pas de faire appel à toi pour que ton nom soit affiché et entache votre nouveau cabinet qui commence tout doucement à voir le jour. Sophie se débrouille bien sans que tu te mettes en avant et c'est normal car elle a du trouver d'excellent avocat pour vous représenter et votre équipe est irréprochable.  « C'est vrai, mille excuses, je parle à la sagesse incarnée. » Réponds-tu sur le même ton, tu te moques un peu d'elle, tu sais que vous êtes le jour et la nuit, quand elle sort das les bars, toi tu préfères être au calme chez toi à écouter de vieux classiques calmement et en travaillant, évidemment. Tu sais faire un effort de temps en temps pour te fondre dans la masse, mais ça s'arrête là, surtout vu tes derniers débordements côté émotionnel. « J'imagine que vous avez dû bien profiter. » Tu hoches simplement la tête de haut en bas, elle est jeune, elle a vraiment la vie devant elle et effectivement visiter Paris pour y découvrir la vie nocturne, c'est le pied, tout du moins, tu l'imagines. Et de ton côté, tu parles aussi le français, couramment même, c'était ton option à l’université, celle ou tu battais absolument tout le monde, tu avais les meilleures notes et tu en étais très fier tout comme elle peut l'être de savoir parler quelques mots de cette si belle langue. Vous poursuivez votre chemin ainsi que votre discussion à laquelle tu mets fin en ne répondant simplement pas, elle n'allait pas te demander alors tu lui en parleras par toi-même si tu en as envie, peut-être ce soir, peut-être demain ou dans un mois, tu ne sais pas, tu peux être engagé là-dedans sans le vouloir et ton côté impulsif sera là comme point d'appui. Heureusement, elle te comprend et t'accepte. Tu montes dans la voiture après avoir rangé les bagages dans le coffre et jeté ton café terminé vite fait. Une clope aurait été la bienvenue mais tu le feras une fois arrivé chez toi, sur le balcon, parce que oui, tu as un balcon. Vous prenez le route de chez toi, sans pression, tu sais que ça ne sert à rien de t'énerver surtout que la route est plutôt bondée ce matin mais vous arrivez chez toi en un seul morceau. Tu sors le premier de la voiture avec vos affaires au cas où elle a besoin de quelque chose de sa valise, tu préfères la prendre si besoin. Tu ouvres la porte d'entrée de ton immeuble avec le code et vous entamez un petit périple jusqu'à ton appartement au troisième étage, le plus grand de l'étage, directement sur la gauche, à côté des escaliers. Non, le bruit de la porte n'est pas gênant, elle se bloque avant de claquer du coup, tu n'entends jamais rien. Tu glisses tes clés dans la serrure et tu ouvres la porte en grand afin qu'elle puisse passer avant toi qui suit avec vos bagages. Tu fermes la porte avec ton pied, laissant les affaires d'Azraël dans l'entrée tandis que tu prends les tiennes dans l'optique de les mettre dans la salle de bain, mais les paroles d'Azraël viennent t'empêcher de bouger pour le moment. « Pardon de te décevoir mais si tu veux voir les cartons, je te conseille vivement de regarder dans la chambre du fond, celle qui est censée être une chambre d'amis. » Oui, censée, car elle est blindée de cartons, ceux-là contenant des tonnes et des tonnes de dossiers sur lesquels tu as travaillé et d'autres de Paul que tu as sauvé, tu as besoin de savoir ce qu'il s'est passé dans son affaire alors tu vas jouer les investigateur derrière tout le monde et mener ta propre enquête, car ton meilleur ami refuse de t'en parler, alors tu trouveras toi-même. « Sinon, bienvenue dans ma noble demeure, deux chambres, une salle de bain, une buanderie, un salon qui donne sur cuisine ouverte et sur un balcon qui a une excellente vue, le quartier est calme, tout comme la résidence. » Tu vends ton appartement comme la personne qui te l'a vendu, c'était tout ce que tu voulais, pas besoin d'avoir des tonnes de pièces, mais l'espace en général est plus que conséquent, ta chambre est quasiment aussi grande que ton salon. Tu abandonnes tes affaires devant la porte de la salle de bain pour rejoindre Azraël dans la cuisine, comme chez elle et tu souris en coin, ce petit côté domestique de votre relation t'avait manqué. « Ok, ça me va. » Tu t'avances vers elle et tu constates qu'elle a effectivement trouvé tous ces ingrédients sortis de nulle part. Tu pourrais en rire, tu n'es pas du genre à cuisiner mais plutôt à oublier de manger et à commander après un jour de jeun. Avant que tu ne puisses lancer la machine à café, elle vient se blottir dans tes bras et immédiatement, comme un réflexe, tu viens la serrer contre toi, déposant un baiser dans ses cheveux sans un mot,  juste à profiter du moment. Ça te fait du bien aussi de l'avoir à tes côtés. Tu laisses tes lèvres contre ses cheveux un long moment avant de remarquer que tu as fermé les yeux, apaisé comme jamais tu ne l'as été depuis ton arrivée ici.
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Lun 22 Juil - 20:19 )



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Elle ne répond rien quand il se moque un peu d’elle et qu’il l’appelle la sagesse incarnée, elle sait qu’elle n’est pas toujours sage, surtout quand elle sort, surtout quand elle boit un peu trop et qu’elle finit titubante dans les rues de Cap Harbor après avoir dansé sur les tables du Blue Lagoon et s’être fait payé des verres par le barman un peu trop sympa. Elle sait qu’elle n’est pas sage aussi quand elle pense à lui parfois, en pleine nuit. Mais ça, elle se garde bien de le dire, elle lui répond simplement avec un visage angélique avant de le suivre en riant gaiement. Elle qui pensait qu’elle devrait certainement prendre un taxi pour rentrer, devoir se coltiner le chauffeur un peu trop causant alors qu’elle avait juste envie de rentrer chez elle pour se prélasser dans la baignoire au lieu de devoir rendre des comptes à cet inconnu un peu trop bavard. « Oui, c’était génial. » conclut-elle simplement, elle aimerait lui dire qu’un jour, elle aimerait voir Paris avec lui, mais ce serait parler du futur et le futur, elle préfère qu’il reste abstrait plutôt que de parler de choses qui fâchent, aujourd’hui, ce sera calme, tranquille, dans son appartement. Pas dans la cacophonie du travail, pas dans les brouhahas d’un restaurant d’aéroport ou du chinois dans lequel vous avez parfois l’habitude d’aller. Elle a envie de calme, de repos un peu et elle sait qu’elle sera servie avec lui, que ça lui fera du bien de le retrouver loin de tout, et surtout loin de tout le monde. Elle aimait bien le voir au travail, mais c’était toujours le cadre professionnel, pas un mot déplacé, pas d’instants rien que tout les deux à part les quelques cigarettes qu’ils ont l’habitude de partager. Habitude tenace qui est resté de Washington et qui est plutôt plaisante. Mais ces cigarettes là, elles sont toujours à la lueur du jour, pas la nuit, quand ils avaient l’habitude de s’en griller une après avoir terminé le travail à des heures indus. Le trajet est long sans l’être, elle n’a pas vu le temps passé, peut-être parce qu’elle se sentait bien en sa compagnie, peut-être parce qu’elle se sentait soulagée que ce soit lui, des questions sans réponses sur l’état d’esprit de l’avocate. Le périple jusque l’appartement est moins calme cependant, elle se sent oppressée la Hamilton, elle a peur de ne pas savoir quoi faire si jamais un problème se pose et les issues de secours se matérialisent sous son nez ce qui n’est pas plus mal, pas besoin de lui faire faux bond, elle arrive même à se canaliser pour ne pas aller vérifier si les fenêtres s’ouvrent bien, elle lui fait confiance. Elle ne lui demande même pas. « Ahhhh ils sont donc encore là. » prononce t-elle, la malice dans le regard. « Je te crois, et je n’ai pas spécialement envie d’en voir, le déménagement de mon frère m’a fait faire des cauchemars de cartons. Je ne sais pas comment il a fait pour amasser tant de choses. Surtout pour Maxine. » Seule énonciation de sa nièce pour la journée, elle se fait la promesse. Elle n’a pas envie de parler de Maxine, bien qu’elle pourrait dire mille et une choses sur la perfection de sa petite nièce, elle n’en a pas envie. Elle n’a pas envie de gâcher leur moment à eux. Azraël l’écoute, attentive et elle hoche la tête, satisfaite. « Et bien ça m’a l’air d’être l’endroit parfait. Mais il serait encore plus parfait s’il y avait une baignoire. Dis moi qu’il y a une baignoire ! » Pas qu’elle ait l’envie de prendre un bain dans l’immédiat mais peut-être dans la journée si elle s’éternise ici et si le jet lag ne la fusille pas de part en part. Mais avant le bain, vient le petit-déjeuner sur rappel de l’estomac de l’avocate. Quand il valide le programme, elle tape dans ses mains en riant, même si elle déteste faire les pancakes parce que c’est long et que c’est rapidement déguster, elle se fait un plaisir de les lui faire, elle est au moins certaine qu’il avalera quelque chose de potable dans sa journée. Mais avant de commencer sa cuisine, elle se blottit contre lui, et elle reste là. Les bras d’Oliver autour d’elle, elle se sent bien. Quand il embrasse son front, elle sent un frisson qui lui parcourt l’échine. Elle reste là, stoïque, dans ses bras, ses propres bras qui entourent la taille d’Oliver et quand elle relève doucement la tête, la proximité la frappe, et elle voit qu’il a l’air apaisé. Elle sait quand il l’est et elle ne veut pas bouger. Elle n’en a pas envie, elle est bien là. Le coeur bat à un rythme régulier, les peurs ont disparues. Elle se mord doucement l’intérieur de la joue avant de se reculer et soudainement, elle a froid loin de lui. Mais elle ne dit rien. Elle reste silencieuse, elle qui habituellement est une pile électrique de la parole. Elle embrasse lentement sa joue, éternisant le baiser, avant de se reculer pour aller dans la cuisine et allumer la machine à café. Il en faut peu pour la perturber, cette proximité cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu lieu. Et elle ne sait pas quoi en penser. Quand il la rejoint dans la cuisine, elle se stoppe dans la confection de sa pâte à pancakes avant de plonger son regard dans celui de l’avocat « J’ai envie de danser avec toi. » Envie comme ça qui lui prend et qui vient d’elle ne sait où. Mais elle a envie de danser avec lui. Même s’il lui a prouvé être un piètre danseur. Elle ne sait même pas avec quel sens interprété sa phrase, mais pourtant, elle ne quitte pas les yeux d’Oliver d’une seconde. Elle reste là, là où il n’y a plus qu’eux, là où le monde s’arrête de tourner, près de lui.
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Dim 1 Sep - 0:47 )


Peut-être que tu ne devrais pas l'embrasser comme ça mais tu ne peux pas faire autrement, c'est comme un besoin, elle s'est blottie dans tes bras instinctivement et tes bras sont venus la serrer contre toi, sans que ton cerveau ne puisse y apposer une quelconque objection. C'était comme ça avant aussi, vous étiez de vrais aimants, quoi que vous fassiez, si vous étiez tous les deux, c'était collés l'un à l'autre. Juste de quoi se frôler parfois, mais vous aviez besoin de contact. Jusqu'à ce que tu foutes tout en l'air comme un con... Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, tu as besoin d'elle et elle te manque. Est-ce que cette sensation va durer, tu ne sais pas, mais pour le moment, il faut que tu apprécies avant de commencer à te poser ces six mille questions qui n'attendent que ça. Il faut que tu apprennes à profiter du moment et non pas l'analyser pour plus tard. De toute façon, tu n'as pas le temps, elle quitte tes bras d'un coup et tu retournes à tes occupations, tu la laisses s'affairer dans la cuisine, tu décides de retourner dans le couloir mais aussi et surtout ranger quelques affaires dans ta chambre, préparer une machine et surtout, retirer tes chaussure qui te font atrocement mal aux pieds. Tu es toujours aussi maniaque, mais tu as découvert que ça t'aidait avec ton anxiété qui a émergé depuis quelques temps. Une clope serait la bienvenue aussi mais tu vas sagement attendre qu'elle en termine avec la cuisine pour ne pas la déranger et surtout, pour que vous puissiez fumer tous les deux sur le balcon tranquillement avec de quoi manger et une bonne tasse de café. Tu as entendu le bruit de la machine lorsque tu étais dans le couloir. Grand amateur de café que tu es, tu ne peux louper ce bruit si familier que tu apprécies tant.

Tu t'appuies sur l'embrasure de la porte après avoir abandonné tes chaussures dans le couloir, tes bras croisés, l'épaule appuyé contre le bout du mur, tu l'observes après vos deux baisers, pas un seul n'a dérapé, une grande surprise. Loin de vos habitudes récentes. Un sourire se dessine sur tes lèvres ne la voyant si à l'aise chez toi alors que c'est la première fois qu'elle est ici, elle s'adapte à la perfection mais sa demande si soudaine et unexpected vient te tirer de tes pensées. « Je ne suis pas un bon danseur,  tu le sais. » Dans tous les sens du terme parce que tu ne sais pas ce qu'elle te demande avec ça, si c'est pour la vraie danse, tu es un pied, vraiment, tu ne veux pas faire d'efforts, tu n'aimes pas  être à l'avant de la scène et si elle parle du reste et bien, elle le sait aussi que tu n'es pas un si bon danseur que ça... Tu n'oses pas imaginer la dernière interprétation. Pas aujourd'hui. Vous venez à peine de trouver un équilibre dans votre relation alors vous n'allez pas tout foutre en l'air parce que vous êtes tous les deux fatigués et qu'un rien pourrait vous faire déraper ainsi que regretter plus tard. « Et oui, il y a une baignoire. » Tu préfères revenir en arrière et répondre à cette question que tu n'avais pas oublié, non, elle te sauve même sa fameuse question, comme ça, le silence n'a pas le temps de s'installer et encore moins le mal-être que ça peut créer. Une mauvaise idée peut vous entraîner là où vous voulez tous les deux mais ça risque de vous faire couler et honnêtement en ce moment, tu n'es pas prêt pour nager, absolument pas. Tu n'as pas la force de dire non, tu ne l'as pas non plus pour dire oui. Ta conscience est exténuée après toutes ces journées ou tu as pu la torturer. Tu reviens en plus d'un court mais dur voyage qui n'a pas été évident pour toi et tu n'en parleras pas, comme toujours, tu t'enfermeras dans ta putain de coquille jusqu'à ce qu'elle explose. Tu es quasiment à bout, ou pas. Tu ne connais plus très bien tes limites depuis que tu as clairement pété une pile lorsque vous étiez à cette fameuse soirée, si elle se souvient... C'était y a un moment mais toi, tu n'as rien oublié... de temps en temps, tu y penses, ça te revient et tu as peur que ça recommence, comme si tu étais sur la corde raide. « Tu as besoin d'un coup de mains ? » Subitement, tu demandes, tu coupes le silence, tu as peur que ça vous détruise, même si toi tu l'aimes ce calme, ces moments sans bruits, tu sais tout aussi bien qu'il peuvent tout bousiller. Pas maintenant, non, pas aujourd'hui. « Pour les... Les pancakes. » Tu n'as pas particulièrement faim mais tu sais que tu dois manger, tu as perdu quelques kilos trop rapidement récemment, tu sautes trop de repas et ce ne sont pas tes cafés et quelques sucreries par-ci par-là qui vont te nourrir. Il faut que tu te reprennes en mains. Tu restes en place, debout face à elle comme un idiot, ne sachant pas trop quoi faire ni comment le faire, attendant sagement des ordres sinon, tu files sur la terrasse pour ne pas la déranger, sait-on jamais quel mess tu pourrais créer ici en restant proche d'elle... Et tu ne parles pas nécessairement de la cuisine...
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Dim 1 Sep - 16:05 )



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Elle ne sait pas pourquoi ça se passe toujours si bien Azraël, elle a l’impression qu’elle le connaît depuis toujours alors qu’au fond ils se sont séparés un long moment. Mais ils sont complémentaires, elle le sait, elle le sent. Ils sont complémentaires, elle a besoin de lui comme il a besoin d’elle, deux aimants qui s’attirent, se repoussent avant de ne pas pouvoir résister aux lois de l’attraction et ils finissent par se retrouver, elle dans ses bras, et lui ses bras autour de la taille de la jeune avocate. Elle a toujours eu du mal à passer à autre chose, mais la c’était encore différent, elle avait du mal et au fond il ne l’aidait pas parce qu’il était toujours là. Mais elle apprécie Azraël, elle sait qu’elle peut compter sur lui, elle sait qu’il sera là, qu’importe ce qu’ils sont. Des amants, des amis, des amis et plus si affinités, qu’importe comment ça se termine, comment ça se terminera, il sera là, elle le sait. Ils ne peuvent se passer l’un de l’autre et quand bien même ça peut être étrange pour les personnes étrangères à leur semblant de relation, elle a besoin de lui dans l’équation de sa vie pour que tout aille bien. Elle se sent bien ici, comme si elle avait passé toute sa vie dans cet appartement qui est pourtant nouveau pour elle. Elle se sent à sa place, là où elle devrait être, malgré le fait que ça tambourine encore un peu dans sa tête. C’est peut-être même pour ça qu’elle demande une danse, alors qu’elle sait pertinemment qu’il lui dira non parce qu’il ne sait pas danser. Elle le sait. Mais elle n’a pas le contrôle de ses pensées quand elle a la gueule de bois, ou une fin de gueule de bois. « Oui, je sais. J’aurais essayé. » répond t-elle en souriant avant de détourner son regard vers la pâte à pancakes « Je ne suis pas meilleure danseuse que toi. » tente t-elle de se défendre en riant, reprenant sa préparation pour que ça ressemble à quelque chose. Parce qu’elle sait que si elle n’est pas attentive, elle risque de rater sa pâte et elle n’en a pas envie, ça risquerait de la frustrer grandement et elle n’a pas envie d’être de mauvaise humeur à ses côtés. Alors qu’elle est concentrée dans le mélange de la pâte elle entend qu’il confirme pour la baignoire et elle saute sur place en riant « TROP. BIEN. Quand j’aurais envie de prendre un bain je viendrais ici alors. » Ça lui sonne étrange à l’oreille mais pourtant, elle ne retire pas ses paroles. Elle sait qu’elle n’osera pas venir le déranger juste pour un bain, ce serait vraiment trop bizarre et elle n’a pas envie que ça soit bizarre entre eux, loin de là. Alors que le silence reprend la place qui lui ait dû comme à son habitude, Azraël sent son coeur qui se compresse un peu, elle n’aime pas ce silence, il le sait. Et elle sait qu’il le sait. Elle le vit toujours extrêmement mal, mais bizarrement, là, c’est lui qui brise le silence et elle soupire un peu de soulagement, le silence la met toujours mal à l’aise et ce n’est pas aujourd’hui ni demain que ça changera, le silence ça lui rappelle son passage à vide, quand elle ne parlait pas, quand elle avait mal, quand personne n’osait aller la voir de peur qu’elle se remettre à pleurer. Quand seuls les larmes et les pleurs étaient sa compagnie. « Si tu pouvais faire cuire le bacon, tu serais un amour. » propose t-elle en lui tendant la viande, elle ne dira jamais rien aux gens qui se nourrissent d’animaux mais si elle peut éviter d’y toucher ou de le faire cuire ça l’arrange. Elle fait alors couler les deux cafés, lui tend une tasse avant de prendre une gorgée de sa propre boisson chaude « Je dois attendre un peu pour la pâte… » Sinon ça ne sera pas aussi bon et elle veut le meilleur pour lui alors elle grimpe sur le plan de travail, le visage rieur et elle reprend une gorgée de café en le regardant « Je te regarde travailler du coup. » prononce t-elle en balançant ses jambes dans le vide « Si tu fais le bacon, je fais les oeufs. » continue t-elle en haussant les épaules « moi je trouve qu’on fait une super équipe ! » S’extase t-elle en reprenant une gorgée de café, le regardant du coin de l’oeil, un petit sourire en coin dressé sur les lèvres.
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Mer 9 Oct - 16:02 )


Elle est bien meilleure danseuse que toi, tu le sais, elle a certainement eu plus de cavaliers que tu as eu de cavalières. Tu as toujours poliment refusé de te donner en spectacle sur une piste de danse alors que derrière, tu es le premier à lever la voix lorsque tu dois défendre un client, à te faire remarquer. Chacun son truc après tout, tu n'es pas à l'aise avec tout ce qui est mondain, c'était le domaine de Paul et ça va vous poser quelques soucis avec votre nouveau cabinet parce que ni toi, ni Sophie n'êtes des bons organisateurs de soirées pour récolter des fonds, enfin, vous pouvez tout mettre en place, mais le reste, l'animation, les petits mots lancés en cachette, c'était Paul. Il te manque Paul. Il ne reviendra plus jamais, il a été le pire des connards mais c'est ton ami, ton seul vrai ami. Sans lui, la vie est plus difficile, tu n'as plus ton confident, plus ton pilier sur lequel te reposer si soucis il y a surtout dans ta vie personnelle.

Il suffit de te voir là pour constater que tu ne fais que des erreurs, tu es avec elle alors que tu ne devrais pas, vous êtes trop proches, il serait déjà en train de te dire que tu joues avec le feu. Il était ta conscience absente. Tu n'es pas, enfin, quasiment pas capable de raisonner clairement lorsqu'elle est avec toi, dans ta bulle. Il suffit qu'elle te touche pour que tout dérape et tu sais qu'il ne faut pas grand chose, vraiment pas grand chose pour que tu foutes en l'air votre semblant d'équilibre. Tu essaies tant bien que mal de rester clair, de rester calme mais c'est tellement dur, tu as envie de te laisser aller mais ça ne va pas vous mener au bon endroit. Même si vous avez eu cette discussion au sujet de votre couple, ça n'empêche rien, au contraire, c'est comme si désormais c'était la porte ouverte à tous les débordements possibles et imaginables. « On en rediscutera de cette histoire de baignoire. » Murmures-tu, presque taquin. Mais c'est de sa faute à elle, à instaurer dans images dans ton cerveau sur un possible moment intime dans cette fameuse baignoire. Tu ne parles pas de sexe, non, mais juste un moment tous les deux, comme vous le faisiez avant. Au début de votre relation, quand tout était parfait, quand il n'y avait pas de nuages à l'horizon, quand tu avais les deux mots aux bout de tes lèvres. Tu les as toujours. Ils seront sans doute toujours là.

Toujours debout, les bras ballants, tu finis enfin par te mouvoir vers elle, tu t'empares du bacon comme elle te l'a demandé, tu sais qu'elle ne touche pas à la viande. Tu prends un couteau et tu te mets à couper des lamelles parfaites, tu prends ton temps pour le faire avec un air sérieux ancré sur ton visage, comme si tu faisais une œuvre d'art. Ton côté perfectionniste ne te lâche pas d'une semelle mais c'est aussi et surtout parce que tu essaies de vider ton cerveau de toutes ces images qui viennent l'embrouiller. « Le partage des tâches en cuisine est très important, ça permet d'avancer plus rapidement mais surtout d'être plus efficace. » Une belle phrase bien passe-partout pour ne pas laisser la conversation dériver vers le silence. Tu as retenu la leçon, elle n'aime pas quand tu ne parles pas mais en même temps, tu as du mal à parler, surtout quand ça n'a pas de rapport avec le travail. « Je pense que j'en ai terminé. » Tout ce que tu as coupé, tu le mets de côté, dans une assiette à part, à côté d'une seconde poêle afin de ne pas tout faire cuire en même temps. Tu passes tes mains sous l'eau et un peu de savon avant de reprendre la parole. « Alors, depuis quand tu es devenue une experte des pancackes ? Auntie duties ? » demandes-tu amusé avant de lever les yeux vers elle, assise sur le plan de travail, à côté de toi. Tu perds l'amusement dans ton regard immédiatement et tu prends conscience que tu as du mal à avaler ta salive. Ta main gauche s'approche dangereusement de sa cuisse qui est à sa portée tu le fais sans la quitter du regard, cherchant l'approbation. Ça va déraper. Tu le sais. Vous étiez là pour déjeuner putain... Oliver il faut que tu arrêtes les conneries, voilà ce que la voix de Paul est en train de marteler dans ton cerveau et puis il y a le regard de Sophie, atrocement déçue. Ils viennent tout gâcher pour toi. Ta main s'efface derrière une dernière caresse sur sa cuisse et tu te recules lui laissant un peu d'air, l'air penaud, désolé. Tu regardes le sol désormais, ça t'évitera de faire des conneries ou presque.
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Mer 9 Oct - 21:29 )



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Être ici rien que tout les deux, ça change et ça lui fait du bien à la brune. Après tout un long week-end loin de Cap Harbor, après un week-end qu’entre filles, elle avait eu envie de le retrouver et qu’il soit la seule compagnie qu’elle tolérerait. Elle n’avait pas prévu que ça se fasse, parce qu’au fond, elle pensait qu’il serait au travail, mais non, il était là. A l’aéroport, à l’attendre avec un café à la main, et maintenant ils sont là, tout les deux, dans son appartement. Et Azraël, elle se sent bien, elle se sent elle-même, il ne la jugera pas, il ne l’a jamais fait, enfin du moins pas qu’elle le sache. Et elle est bien, elle est si bien qu’elle aimerait que le temps s’arrête, qu’elle n’ait qu’à claquer des doigts pour que tout se fige, que le temps s’arrête le temps qu’elle le décide, le temps qu’elle le veut. Elle est elle-même quand elle est avec lui, n’en déplaise à leurs détracteurs, n’en déplaisent à ceux qui n’apprécient pas de les voir ensemble. Ils se complètent tout les deux et ça dérange, elle le sait Azraël, elle le sait que ça dérange et elle s’en fout, elle a apprit à s’en faire. Azraël s’extasie sur absolument tout et surtout sur le fait qu’il ait une baignoire. Elle aimerait un appartement avec une baignoire, quand elle pourra déménager, acheter plus grand, elle optera pour une baignoire. Et elle le regarde en coin, les lèvres suivent le mouvement et un sourire mesquin naît sur ses lèvres « Oui, on en rediscutera. » répète t-elle en riant un peu, se mordant l’intérieur de la joue pour se taire et ne rien rajouter de plus, parce qu’elle sait que ça envenimerait la situation et elle a faim. Enfin, elle a faim, elle pense qu’elle a faim, mais ce qui grouille dans son bas-ventre lui prouve que c’est peut-être autre chose, comme quand elle est près de lui et que sa voix lui parvient à l’oreille. Quand il prononce son prénom surtout. Mais elle occulte tout ce qu’elle ressent, elle n’a pas envie de tout foutre en l’air.

Elle aurait bien fait un effort la brune, mais couper de la viande c’est plus fort qu’elle. Elle le fait quand elle le doit, quand elle doit faire une purée pour Maxine, quand Jaxson et Anya viennent à son appartement et qu’elle doit préparer le repas, elle le fait, mais elle arbore toujours des têtes de dégoût qui mériteraient d’être filmés. Les jambes qui se balancent dans le vide, elle regarde Oliver qui s’affaire à la découpe du bacon, déglutit pour ne pas faire une tête des plus dégoûtées et elle se prend à rêver quand elle s’attarde sur ses mains. Elle détourne la tête en soufflant un bon coup et elle sursaute quand il se met à parler « Tout à fait, et j’aime bien être efficace, surtout en cuisine. » Elle aime cuisiner, mais ce n’est pas elle qui prendra trois heures pour faire un ragout ou autre, elle préfère des choses rapides, elle préfère faire des plats simples et pas sophistiqué, parce qu’elle déteste mettre trois heures à préparer quelque chose qui mettra trois minutes à être dégusté. Elle reprend une gorgée de café en déposant sa tasse à ses côtés, continuant à le regarder. « Parfait, on pourra faire cuire ça après, quand on aura commencé les pancakes. » Parce que pour l’instant, il faut que la pâte repose, et elle n’a pas envie de les louper ces pancakes. Sombre excuse lui hurle la conscience et elle tait la petite voix dans sa tête. « Absolument, Maxine raffole des pancakes, puis ça va vite à manger le matin, alors je me suis perfectionnée. » prononce t-elle, fière comme un coq. Et le souffle se coupe quand il plonge son regard dans celui de la Hamilton, toutes les cellules nerveuses sont en alerte et elle sent son coeur qui se met à battre encore plus fort qu’à l’accoutumée. Elle sent que le myocarde a envie de s’extraire de la poitrine. Mais elle garde ses yeux plantés dans ceux d’Oliver et quand la main d’Oliver s’attarde sur sa cuisse, elle sent un frisson qui la perfore de part en part. Ça part du haut de son crâne jusqu’au bout de ses pieds. Elle se pince la lèvre inférieur, et elle ne bouge pas, elle n’a pas envie de bouger, le temps s’arrête, depuis qu’elle attendait ça, que le temps s’arrête. Elle agrippe le plan de travail pour éviter de glisser, même si c’est impossible. Et quand il retire sa main, elle frisonne une nouvelle fois. Elle a froid, bien trop froid. Et quand il baisse la tête, elle ne réfléchit pas, elle attrape doucement sa main pour la reposer sur sa cuisse avant de relever sa tête et elle rapproche son visage de celui d’Oliver pour venir l’embrasser, lentement, encadrant le visage d’Oli de ses mains et elle entoure la taille de l’avocat de ses jambes. Sa bouche s’attarde sur la mâchoire d’Oliver puis sur son cou qu’elle parsème de doux baisers. Et elle refait le chemin inverse avant de lui murmurer au creux de l’oreille « Ne réfléchit pas… » parce qu’elle sait qu’il doit réfléchir, elle le connaît. Elle le connaît par coeur. Elle sait décrypter ses regards, ses sourires, la ride de lion qui naît parfois sur son front. Et elle glisse doucement ses mains sous la chemise d’Oliver, cherchant elle aussi une approbation, une approbation silencieuse. Une approbation qui viendra, elle espère, parce qu’elle ne supporterait pas que les questions et leurs réponses deviennent virulentes et cassent ce silence, qu’elle apprécie, pour une fois.
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Jeu 10 Oct - 2:13 )


C'est de la torture. Tu fais tout pour éviter de rentrer en contact avec elle et au final, tu entres beaucoup plus en contact. C'est toujours comme ça, quand tu veux éviter quelque chose, ça te revient en pleine face, tout le temps. Tu ne cherches pas à ne pas passer de temps en compagnie d'Azraël mais simplement ne pas la toucher. C'est trop compliqué lorsque tu commences à prendre possession de son corps. Tu te sens intouchable quand tu as tes mains sur sa peau et tu ne te fais absolument pas confiance. C'est indéniable que tu as envie d'elle. Tu as toujours eu envie d'elle, le sexe n'a jamais été un problème pour vous, jamais. Tu n'étais pas avec elle pour ça, évidemment, mais elle a réveillé une partie de toi que tu ne connaissais même pas. C'est pour ça que la toucher, pas bonne idée, pas du tout mais là, c'était trop tentant. Elle était là, proche de toi, assise sur le plan de travail, tout est pour que tu fasses quelque chose et tu t'es autorisé une caresse, juste une, ta main sur sa cuisse, juste l'instant de frôler sa peau sous le tissu de sa jupe, rien de déplacé, rien de forcé, non. Juste une petite caresse, aussi innocente elle pouvait être mais ton regard lui... Il est tellement loin de l'innocence et malheureusement après t'être reculé, éloigné pour reprendre tes esprits, elle est déjà là.

Pas une seule seconde de répit, elle est déjà sur toi sa main et elle t'attire contre elle, tu fais un puis deux pas en avant, sans broncher, sans résister et elle est contre toi, son parfum s’insinue dans tes narines et il y reste, tu t'en imprègnes. Ta main est de nouveau sur sa cuisse et l'autre se glisse dans le creux de ses reins pour la coller à toi alors que tu sens ses jambes dans ton dos, te bloquant sur place. Ses baisers viennent prendre le relais pour complètement embrouiller ton cerveau qui pourtant t'envoie des signaux d'alerte avant qu'il ne soit trop tard mais tu es perdu. Ses lèvres sur ta peau, c'est pire qu'une drogue. Cette sensation, c'est comme une drogue, elle ne se rend pas compte de l'effet que ça te fait et de l'effet que ça va te faire quand ça sera terminé. Au final, tu n'es pas si différent que ça de ton petit frère, vous êtes tous les deux des drogués, une fois que vous avez une première dose, après c'est la débandade. C'est peut-être de famille...

Ta main gauche agrippe le tissu de sa robe dans le bas de son dos alors qu'elle vient te murmurer quelques mots à l'oreille et ton cerveau se met en route. Ses mots ont l'effet contraire, tu es en train de réfléchir, de douter, de te remettre en question mais en même temps ton corps lui, il est intransigeant. Tu ne veux pas lui faire de mal, tu sais que ça ne peut pas s'arrêter à un coup comme ça, sous l'impulsion d'une simple caresse, ou pas...  Peut-être que c'est simplement toute cette tension qui s'est installée entre vous depuis que vous vous êtes revus qui éclate. Ta main gauche remonte sur son dos, obligeant son bassin à rencontrer le tien afin que tu puisses caresser ses cheveux et cette fois ce sont tes lèvres qui vont se loger dans son cou que tu dévores de baisers avant de s'emparer de sa bouche pendant un moment, les yeux fermés, profitant de chaque secondes de ce baiser qui dure une éternité. Tu y mets fin pourtant, tu dois le faire, tu as tant d'autres parties de son corps à venir chérir mais... Tu t'arrêtes un instant, tu poses ton front contre le sien, reprenant ton souffle, la laissant en faire de même. « Je ne peux pas... » Tu marques une première pause sans te rendre compte que tu la laisses dans le désarroi le plus total. « Je ne peux pas ne pas réfléchir. » Tu mets tout de même fin à cette attente courte en temps, mais longue en ressenti. « Je ne veux pas que ça soit une erreur. ». Tes mains viennent se poser sur ses joues que tu caresses doucement, avec tendresse à l'aide de tes pouces. « J'ai envie de toi et je pense que c'est réciproque sinon on en serait pas là. » Tu déposes un tendre baiser sur ses lèvres. « Qu'est-ce qu'on va faire après ? Qu'est-ce qu'il va se passer ? Je ne veux pas te faire de mal, tu le sais... » Mais c'est ce qu'il va arriver, obviously, c'est comme ça entre vous, du bien, de l'extraordinaire et après, la dégringolade, comme toujours et vous le savez pourtant... Vous avez déjà eu cette discussion mais, pas dans cette position là. Là, vous avez dépassé les limites fixées. Qu'est-ce que tu dois faire maintenant ? Revenir en arrière et rendre cette journée awkward et invivable (et les prochaines à suivre) ou continuer et prendre le risque de faire exactement la même chose. Quel dilemme...

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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Jeu 10 Oct - 21:28 )



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Une caresse douce, mais un regard qui en dit long, et un coeur qui bat vite, bien trop vite. Le myocarde qui a envie de sortir de la poitrine de la brune alors que le regard d’Oliver est plongé dans celui de la brune, assise sur le plan de travail. Elle le connaît ce regard, elle l’a connu pendant quelques mois avant que tout se casse la gueule, que tout s’effrite. Ele se mord l’intérieur de la joue, le tente, le cherche. Elle sait qu’elle va sûrement le trouver. Quand il s’éloigne, elle a froid, quand il se rapproche, la chaleur remonte d’un cran d’une rapidité qui lui avait manqué. Elle se sent complète à ses côtés, elle se sent complète quand il est là, contre elle. Elle avec ses jambes qui entourent la taille de l’avocat. Ses lèvres contre la peau du brun, Azraël retrouve des sensations qu’elle pensait endormie à jamais, la sensation dans le creux de son bas-ventre aussi, elle pensait que ça ne reviendrait jamais. Elle a voulu passer à autre chose, mais elle ne retrouvait pas ce qui caractérisait leur relation avec Oliver. Elle n’a jamais retrouvé cette sensation du coeur qui palpite, de la sensation électrisante dans tout le corps. Quand il agrippe le tissu de sa robe, Azraël plonge son regard dans celui d’Oliver et le souffle est coupé. Tant de sensations, tant de choses qui reviennent et les papillons dans le ventre reviennent, plus rapide que jamais. Quand ses lèvres se déposent contre la peau du cou de la brune, Azraël penche sa tête sur le côté pour lui donner un peu plus d’accès à sa peau, elle se mord la lèvre inférieur, son coeur qui palpite toujours plus fort. Puis elle prolonge le baiser qu’il lui offre, ses bras autour du cou d’Oliver, elle l’embrasse, lui fait comprendre ce qu’elle veut, qu’elle le veut lui, qu’elle a besoin de lui, là, maintenant. Quand il se recule, elle s’apprend de nouveau à respirer en passant une main dans ses cheveux, un sourire béat sur les lèvres. Quand il lui dit qu’il ne peut pas, elle ouvre les yeux qu’elle avait fermé, pour le regarder, chercher des réponses dans le regard mais rien ne vient elle souffle alors de soulagement quand il lui dit qu’il ne peut pas ne pas réfléchir elle murmure un « Idiot » en riant un peu. Elle l’écoute attentivement, les yeux fermés, et elle sourit un peu. « Je sais que tu ne veux pas me faire de mal et je sais aussi que tu ne m’en feras pas. » le rassure t-elle à voix basse, comme si c’était un secret d’état en embrassant lentement sa mâchoire à la suite. « Et après on verra, parce que tu as raison, j’ai envie de toi autant que tu sembles avoir envie de moi, alors l’après, c’est l’après. »

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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Ven 11 Oct - 0:37 )



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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Ven 11 Oct - 18:48 )



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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Ven 11 Oct - 20:12 )


Tu viens d'atteindre ton apogée et comme à chaque apogée, il y a une chute après le moment ou tout est absolument parfait. Vous étiez dans votre bulle, intime, protectrice, illusoire. C'est terminé, ça n'a pas duré aussi longtemps que tu aurais pu le vouloir mais vous avez tous les deux cherchés à vous retrouver rapidement, vous souvenir de ce que vous ressentiez avant. Tu es complètement vidé. Ta tête est collée dans son cou et ce n'est qu'elle qui bouge, qui agit, qui se déplace, elle te quitte même pour se rhabiller, enfin, prendre ta chemise et l'enfiler avant de te jeter ton boxer sur les jambes afin que tu le mettes. Mais tu n'en as pas envie, tu n'as pas envie de bouger mais elle est là, elle est devant toi à vouloir faire des choses, à prendre les devants. Toi tu es bien là, enfoncé dans le canapé, nu, bloqué dans un monde entre-deux. Machinalement, tu fais ce qu'elle te demande sans même le prononcer et tu mets ton boxer sans un mot, sans faire un effort supplémentaire, tu restes assis sur le canapé et tes paupières se ferment. La fatigue elle est là, elle te scie les jambes. Tu n'es pas en état de faire quoi que ce soit et encore moins de prendre des initiatives ou de tout simplement parler. Comme si tu étais en état de choc. Azraël vient s'installer sur tes jambes et tu ne bouges pas d'un pouce, non, toujours pas et elle te propose de passer la journée au lit et ça te frappe, comme une claque. Tu te souviens de votre dernière journée au lit tous les deux avant que tu ne te barres comme un voleur parce que tu es un lâche or ici, tu ne peux pas te barrer, c'est chez toi. Tu ne peux pas non plus lui demander de parler de toute façon, tu es toujours incapable de prononcer le moindre mot. Tu ne veux pas qu'elle s'en aille mais tu ne sais pas si c'est une bonne idée qu'elle reste. Qu'est-ce que tu dois faire ? Enfin, là il vaut mieux se demander ce que tu peux faire. C'est à dire pas grand chose.

Tu sais que ton fondre dans le silence ne va pas vous aider parce qu'elle va comprendre mais parler ne va pas servir à grand chose non plus, dormir alors ? Mais prendre le risque de faire des cauchemars, mauvaise idée. Accepter de passer cette journée au lit et faire comme si tout allait bien, enfonçant un peu plus votre relation dans le mensonge ? Mauvaise idée. Tu te dois de trouver une solution rapidement sinon la panique ne va pas te faire de cadeaux et tu risques de la faire paniquer aussi. Peut-être que faire semblant de dormir ça peut fonctionner ? Non, si tu as le malheur de vraiment dormir, ça va pas aller. En tout cas, tu te prends bien la tête pour trouver une solution à votre situation qui est plus que compliquée. Ce n'est pas comme si tu avais l'impression d'avoir fait une énorme erreur... Si seulement tu pouvais calmer les rouages de ton cerveau, t'empêcher de revisiter tes actions et de prévoir des réactions et autres scénarios en lient à celles-ci. Tu ne peux pas te permettre de lui mentir à nouveau, de fuir et pourtant, tu ne vois pas comment ça peut fonctionner autrement. Enfin, tu décides, sortant de ta douloureuse torpeur de t'offrir quelque minutes de répit. « Attends, je reviens. » Tu la repousses tendrement sur le canapé afin de pouvoir te lever et après quelques pas en titubant tu trouves ton chemin vers le couloir central direction la salle de bain pour y trouver une nouvelle chemise et jeter le préservatif.... « Oh non... » Y a jamais eu de préservatif. Tu fais couler l'eau du robinet avant de t'asperger le visage afin de te réveiller à nouveau et ça marche, tu flippes. Est-ce qu'elle prend la pilule ? Elle la prenait avant non ? Tu prends ton visage entre tes mains fouillant dans tes souvenirs, mais rien, tout s'embrouille, ton cœur se met à palpiter, tu as chaud, tu as froid. Tu prends une chemise posée sur un étagère de côté et tu l'enfiles rapidement avant de sortir de la salle de bain direction la cuisine pour prendre tes clopes. Faut que tu fumes, faut que tu prennes l'air. Tu ouvres à la volée la porte-fenêtre et tu mets tes pieds dehors, allumant ta clope après quelques essais loupés mais tu ne restes pas dehors, tu rentres, la clope coincée entre le coin de tes lèvres. Comme un con, tu es debout dans le salon pas capable de trouver les mots. J'avais pas de préservatif, tu n'arrêtes pas de dire ça dans ta tête mais tu n'arrives pas à le dire à haute voix alors que tu es debout, en milieu du salon. « Les pancakes. » Tu montres du doigt la pâte qui devait reposer. Voilà tout ce qui sort de ta bouche. Tu te souviens d'avoir entendu son ventre gargouiller avant vos ébats, elle doit avoir encore plus faim. C'est logique non ?

Pathétique Oliver, pathétique. Si tu crois que ça va te calmer, tu te trompes. Quel idiot tu fais, tu préfères de laisser bouffer par l'angoisse que de simplement lui demander si elle prend toujours la pilule. Après des mois sans relations sexuelles, tu es certain de toi, tu n'es pas porteur d'une quelconque maladie, mais elle ? Tu ne sais pas ce qu'elle a fait pendant tout ce temps et honnêtement, tu ne veux pas le savoir. Et ne parlons même pas de la possibilité qu'elle puisse devenir enceinte après ce rapport non protégé. Vous devriez monter l'exemple et vous n'en êtes pas capables. Tu es censé être celui qui pense à tout ça, tu dois pouvoir le faire à chaque fois, mais avec elle, qui défit toutes les lois existantes c'est pas possible... Tu en perds la tête.


Dernière édition par Oliver Deirdre le Ven 11 Oct - 22:53, édité 1 fois
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Re: Waiting here for you (Az ♥) ✻ ( Ven 11 Oct - 21:40 )



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Elle se demande bien combien de temps ça durera l’effet qu’elle a, l’impression d’être sur un petit nuage, l’impression de planer à des kilomètres au dessus du sol. Elle se demande encore combien de temps cette sensation va rester et surtout comment va être la chute. Elle a peur qu’elle soit violente, elle a peur de perdre quelques plumes de ses ailes quand elle s’écrasera sur le sol, parce qu’elle ne peut pas s’élever sans penser à s’écraser sur le sol comme une vieille chaussette. Elle a l’impression qu’elle commence déjà à dégringoler quand il ne bouge pas alors qu’elle, elle s’active. Alors qu’elle, elle est déjà debout dans le salon à virevolter avec légèreté, toujours dans sa chemise trop grande mais confortable. Elle sait qu’elle va s’écraser plus vite que prévu quand il ne parle pas et que le silence inconfortable prend la place des soupirs qui s’élevaient quelques minutes auparavant. Elle se mord la joue pour ne rien dire, elle se contente de rester là, contre lui après en avoir eu assez de virevolter comme une plume. C’est le seul endroit où elle est bien, contre lui, parce qu’elle n’est toujours pas retournée dans son appartement depuis quatre jours, temps loin du continent Américain. Et à peine a t-elle posé un pied dans la ville qu’elle a déjà l’impression de faire n’importe quoi. Lui proposer de passer une journée au lit, à lui ? N’importe quoi. Quand il la repousse contre le canapé, le coeur manque un battement. C’est quoi cette histoire ? Elle lui sourit alors faiblement « D’accord. » Et tandis qu’il s’échappe, elle se dirige jusque son sac pour récupérer son téléphone et son paquet de cigarettes, elle allume son smartphone, sourit quand elle voit qu’une image de Maxine faisant un câlin à sa mère l’attend, et elle sort une cigarette qu’elle fait rouler entre ses doigts, le temps s’étire bien trop, elle sent qu’elle faiblit et que bientôt, elle va tomber, bientôt, elle va se casser la gueule. Comme d’habitude. Elle s’obstine Azraël, mais elle tente de calmer la panique qui vient de s’immiscer dans son coeur, elle ferme les yeux si fort que quand elle les réouvre, elle a l’impression d’avoir des milliers d’étoiles devant les yeux. Elle ne sait pas si elle peut fumer, mais elle allume quand même sa cigarette, et quand elle le voit revenir pour sortir, elle sait qu’il y a quelque chose qui cloche. Elle tire sur sa cigarette, s’apprête à se lever pour le voir rentrer et elle lâche sa cendre dans le cendrier en le regardant du coin de l’oeil je ne veux pas te faire de mal, est-ce qu’il savait que ce serait comme ça, l’après ? Est-ce qu’il se doutait que tout allait exploser ? Azraël espère que non, mais elle ne dit rien. Elle retourne dans sa bulle, elle ressent encore les lèvres d’Oliver contre sa peau pour ravoir une sensation plaisante en dépit de l’angoisse qui commence à creuser la cage thoracique. Elle sursaute quand il lui parle des pancakes et elle souffle un peu, elle qui pensait que ça remettrait la machine en route, non pas que ça signerait la résurrection de leur relation, elle ne s’attend pas à ça, mais à la légèreté qui les caractérisait si bien. Elle écrase sa cigarette et se lève, un peu chancelante, c’est terrible cette façon qu’elle a de passé du chaud au froid quand elle est avec lui. C’est terrible cette façon qu’elle a de se sentir vivante une seconde et d’avoir l’impression que la carapace est trop faible pour supporter les attaques la minute suivante. Elle attrape la poêle qu’il a sorti et la fait chauffer, poêle dans laquelle elle met de la pâte pour faire cuire les pancakes. Elle serre les poings pour calmer l’angoisse qui commence à arriver, et quand elle en a assez, elle éteint les plaques, et se rapproche de lui « Je sais ce qui te mine, j’ai compris, je te connais par coeur. Et si ça te rassure, je prend la pilule, je n’ai couché qu’avec un type qui n’était pas toi et on s’est toujours protégés. » Elle secoue la tête en soupirant, et elle souffle pour se calmer, pour calmer l’angoisse qui monte. « Tu ne me feras pas de mal Oliver, je te l’ai dit tout a l’heure. Tu le sais que tu ne me feras pas de mal, au fond de toi tu le sais. Je dirais même que tu es la seule personne capable de me faire autant de bien. » Ses joues rougissent alors qu’elle se rapproche de lui pour se mettre sur la pointe des pieds et déposer ses lèvres sur celles d’Oliver. « Je te fais confiance… Et je ne m’attend pas à ce que tout redevienne comme avant, je sais que ça n’arrivera pas. Et je parle encore trop. Mais si tu veux que je rentre, tu peux me mettre à la porte, je ne t’en voudrais pas. » Même si elle n’a pas envie, même si elle n’a pas envie de finir dans un taxi et s’endormir dans son grand lit, et se rendant compte que le moment est beaucoup trop awkward, elle se recule de quelques pas avant de se remettre à la cuisson des pancakes, silencieusement. Parce qu’il aime le silence, alors qu’elle, elle le déteste. Mais elle fait avec, on fait toujours avec après tout.
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