I know you will still love me the same

HELIA ☽ I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways maybe it's all part of a plan, I'll just keep on making the same mistakes hoping that you'll understand. But baby now,  take me into your loving arms, kiss me under the light of a thousand stars, place your head on my beating heart, I'm thinking out loud that maybe we found love right where we are.

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Le soleil qui caresse sa peau, Natalia ouvre un oeil avant d’enfoncer sa tête dans l’oreiller. Elle est fatiguée et elle avait bien besoin de ces petites vacances, alors elle fait des siestes alors qu’elle n’a pas l’habitude. Elle a besoin de souffler, et quand bien même elle soit partie seule, elle s’en fiche, elle avait besoin de se retrouver, alors elle part en trek, elle fait du yoga, lit, se repose et elle en profite surtout. Parfois Helios lui manque. Il lui manque mais elle se dit qu’il doit être occupé, avec sa femme, avec le boulot et qu’elle n’a pas le droit de lui demander comment il va. Elle n’a pas le droit de vouloir des messages, de vouloir des nouvelles, elle n’a pas le droit. Elle est celle qu’il cache et elle n’a pas envie qu’il s’attire des ennuis, alors elle pense simplement à lui. Elle pourrait penser à lui avec quelqu’un d’autre, mais elle n’y parvient pas, elle a essayé l’autre soir, de sortir, de rentrer avec quelqu’un mais elle n’a pas réussi, elle n’a même pas réussi à foutre un pied dans un bar. Parce qu’elle se dit qu’il ne mérite pas ça. Mais est-ce qu’elle mérite tout ça, elle ? Est-ce qu’elle mérite de ne pas exister aux yeux des amis d’hélios ? Est-ce qu’elle mérite de savoir que si jamais il lui arrive quelque chose, elle ne sera pas au courant ? Ou peut-être dans les journaux, et elle n’aura pas le droit de pleurer, elle n’aura pas le droit de se morfondre parce qu’elle n’est rien aux yeux de tout le monde et pourtant lui, il lui dit qu’elle est beaucoup plus qu’elle ne veut le croire. Elle ne sait pas à quoi penser Natalia, autant elle sait que ça durera encore longtemps eux deux, du moins le temps qu’ils resteront cachés. Elle sait que ça durera un bout de temps, jusqu’à qu’il en ait marre ou qu’elle décide de tout arrêter. Mais la blonde, elle est accrochée à lui et elle sait que ça finira mal, quand sa femme l’apprendra, Natalia n’aura qu’à s’effacer parce qu’elle n’a pas envie d’être celle qui est la connasse de service. Elle n’avait pas prévu qu’ils finissent dans le même lit quand il lui a rapporté son porte-feuille. Elle n’avait pas prévu que ce verre continuerait dans l’appartement de la blonde, tout est venu comme ça, sans pression, sans prévision. Quittant son lit, elle s’étire comme un chat avant de se servir un verre d’eau citronné et de se poser sur la terrasse, son téléphone dans les mains, elle regarde les derniers messages qu’ils se sont envoyés avec Helios et elle sourit, un sourire réel qui prend place sur ses lèvres. Elle s’autorise quand même un message. Faible lui hurle le cerveau, puis elle rentre dans sa maison de location et enfile une tenue de yoga pour faire son sport. Elle est bien dans sa tête, même s’il ne lui répond pas. Elle est bien dans sa tête, même si elle a envie de regarder toute les micros secondes s’il lui a répondu, mais il doit être occupée avec sa femme. Alors qu’elle finit sa séance, elle se jette sous la douche pour finir par enfiler une robe légère avant de laisser ses cheveux tombé en cascade le long de son dos, pas de chapeau pour une fois. Elle allume la bouilloire pour se faire un thé et quand on toque, elle fronce les sourcils, laisse la bouilloire faire son travail avant d’aller ouvrir la porte, et elle cligne des yeux beaucoup trop rapidement quand elle se rend compte que c’est lui. Il lui faut une longue seconde de réaction avant qu’elle ne se pende à son cou. Ses lèvres contre celles d’Helios, elle l’embrasse comme si c’était la dernière fois et quand elle manque d’air, elle entoure la nuque du brun de ses bras « Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » Elle ne le salue même pas, elle a besoin de savoir qu’elle ne rêve pas. Elle a besoin de se dire qu’il ne va pas s’évaporer quand elle va cligner des yeux ou même claquer des doigts. Et elle embrasse sa mâchoire en se blottissant contre lui. « Je comprend maintenant pourquoi je n’ai pas eu de réponses. Je pensais que tu étais avec elle. » La voix n’est pas sèche, au contraire. Elle lui dit à demi-mots, qu’elle comprend, mais elle l’attire avec lui dans sa maison de location, un grand sourire qui n’abandonne pas ses lèvres depuis qu’elle l’a vu. Signe de l’affection qu’elle lui porte, affection qu’elle se demande, si elle partira un jour.

C'est sur un coup de tête qu'il a pris cette décision, celle de rejoindre Natalia sur son lieu de vacances. Insupportable de la savoir si loin de lui, de ne pas pouvoir la voir même quelques minutes pour une durée déterminée. Helios a pris cette décision sans penser aux conséquences, sans penser à ce qu'il pourrait inventer à sa femme pour justifier quelques jours loin d'ici, loin d'elle, loin de chez eux. Jamais il n'a découché depuis qu'ils sont mariés, voir même depuis qu'ils sont ensemble. Ou alors, il n'en a pas le souvenir. Raison de plus pour trouver une excellente excuse et qu'elle ne se rende compte de rien. Parce que l'idée de passer quelques jours avec Natalia, loin de tout et sans la peur d'être reconnue, lui fait vraiment envie. Il a déjà pris ses billets d'avion, il part dans la nuit pour arriver au petit matin devant la porte de la jolie blonde. C'est peut-être bien la chose la plus folle qu'il fait par amour. Helios, ça a toujours été quelque de calme et discret. Jamais à faire des choses jugées loufoques ou dingues. Mais là, il le fait, il se lance. Et ce n'est même pas pour sa femme.
Il avance assez peu sur son travail du jour tellement il pense à ce qu'il va pouvoir dire à Cassie en rentrant. Je vais chez un ami pour le week-end. Elle n'est pas aussi bête que ça, elle connaît tous ses amis depuis le temps. Et il connaît les siens. Je vais chez ma mère. Elle connaît très bien sa famille et il est presque sûr qu'elle appelle sa mère de temps en temps et inversement. Impossible. Il se creuse les méninges toute la journée, prenant soin d'avancer dans ce qu'il a à faire pour ne prendre aucun retard et que sa supérieure ne revienne pas sur son acceptation de lui donner son lundi. Il n'a pas envie d'arriver pour déjà repartir. Même s'il ne va véritablement rester que deux jours et demi au final. Ce n'est pas grand chose mais c'est tout ce qu'il peut lui offrir dans l'immédiat. Tout ce qu'il peut s'offrir à lui-même aussi. Il prend, c'est déjà plus que bien. Jamais ils n'ont pu se retrouver plus de quelques heures. Pour la plupart du temps chez elle parce que chez lui ou dehors, c'est bien trop risqué. Il connaît du monde, Helios, il ne peut pas prendre le risque de croiser une connaissance voir une personne proche.
Sur la route, il y repense. Il a son excuse en tête et il se répète la scène dans sa tête pour être au point face à Cassie. Il stresse un peu, il a peur de sa réaction. Il a peur qu'elle comprenne directement qu'il a une liaison extra-conjugale. Il a peur, tout simplement. Il tente de respirer, de se dire que tout va bien. Il pense à son arrivée non prévu. Il pense au fait qu'il sera bientôt auprès de Natalia et ça le rassure un peu. Si seulement il pouvait lui en parler. Mais ça ne serait plus une surprise. Et il ne veut surtout pas lui enlever ça.
Il entre sans réfléchir d'avantage, il finira par faire marche arrière sinon. Il embrasse sa femme comme si de rien n'était, comme tous les soirs quand il rentre. Cassie.. Je vais devoir m'absenter jusqu'à lundi. On m'a mis sur un voyage d'affaire que je n'ai pas pu refuser. Je pars dans la nuit. Il lui dit tout d'un bloc même s'il ne l'avait pas envisagé comme ça lorsqu'il y pensait, à cette scène. Rares sont les fois où il part en voyage d'affaire parce qu'ils sont attribués à un de ses collègues. Mais ça, Cassie ne le sait pas. Alors elle accuse le coup et elle n'a d'autres choix que d'accepter. Il vient l'embrasser une nouvelle fois, pour lui faire comprendre que ça ira. Puis il monte à l'étage, dans leur chambre pour préparer son sac. L'étape la plus dure est passée et il se sent soulagé d'un énorme poids. Il prend son sac et y met plusieurs affaires adaptées à la destination. Ainsi que son chargeur pour la forme. Même s'il n'est pas vraiment certain de consulter son téléphone durant ce voyage. Ses affaires de toilettes, un bouquin pour le trajet et... Il est prêt. Il n'a pas besoin d'énormément de choses pour voyager.

* * *

Il vient d'atterrir, un peu déboussolé par l'excitation et le manque de sommeil. Il se dirige rapidement vers la zone réservée au taxi et prend le premier véhicule libre qui s'arrête devant lui. Il donne l'adresse de la location de sa maîtresse et se laisse conduire jusqu'à la destination où il arrive plus rapidement que prévu. Il est heureux mais en même temps, un peu stressé. Et s'il y découvrait quelque chose qui ne lui plaît pas ? Par exemple, un homme dans son lit ? Après tout, elle est totalement en droit de le faire. Elle mérite de trouver un homme mieux, un homme libre. Mais il préfère chasser cette image et cette pensée de son esprit. Il paie le chauffeur puis sort du véhicule, son sac à la main. Et sans plus attendre, il se poste face à la porte et toque contre celle-ci avant d'attendre patiemment qu'elle ne lui ouvre. En espérant qu'elle soit réveillée sinon, il n'aura pas l'air bête.
Bien vite, il se retrouve face à elle et il se retient de rire quand il découvre son expression de surprise. Elle ne s'y attendait pas, c'est réussi. Elle vient l'embrasser comme pour s'assurer qu'il est réel. Et Helios est bien réel, il se tient bien devant elle. Mais il ne va pas rechigner pour un baiser. Son sac tombe au sol et ses mains viennent se glisser dans son dos pour l'approcher de lui. Elle lui a manqué, il s'en rend d'avantage compte à présent. Bien plus qu'il ne le pensait. Surpriiiiise.. ? Qu'il dit avec une voix se rapprochant de l'intonation que prenne les gens qui font une surprise à quelqu'un avant d'ajouter : Je suis ici jusqu'à lundi. il s'impose clairement mais il n'est pas certain qu'elle refuse sa présence au vu de leurs derniers échanges. Mais qui sait, peut-être qu'elle avait besoin de s'éloigner de lui, de faire le point sur leur situation et relation. Helios n'est pas dans sa tête après tout. Serrant un peu plus son corps contre le sien, il ne bouge pas de l'entrée parce qu'il veut profiter un maximum de ses retrouvailles, de ce nouveau souvenir qu'il crée ensemble. Je n'aurais pas été capable de garder le secret jusqu'au bout si on avait continué à discuter. Pour les prochaines heures qu'ils vont passer ensemble, il ne veut pas parler de Cassie, ni même l'évoquer sans la nommer. Il veut seulement profiter d'elle, profiter d'être ensemble. Tu me laisses entrer ou je reste devant la porte durant mon court séjour ? Il rigole un peu mais il en serait capable. Il n'a pas fait tout ce chemin pour rester loin d'elle, pour ne pas passer la moindre seconde à ses côtés. Il en est hors de question.

I know you will still love me the same

HELIA ☽ I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways maybe it's all part of a plan, I'll just keep on making the same mistakes hoping that you'll understand. But baby now,  take me into your loving arms, kiss me under the light of a thousand stars, place your head on my beating heart, I'm thinking out loud that maybe we found love right where we are.

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Helios s’était immiscé dans son coeur avec une aisance qu’elle ne s’imaginait pas Natalia, elle n’avait jamais pensé qu’elle s’attacherait autant à quelqu’un, elle n’avait jamais pensé qu’elle se sentirait si bien avec quelqu’un autant qu’elle s’était sentie bien avec Opale, et pourtant, il était là, dans un coin de sa tête, à lui rappeler à quel point ils étaient heureux, à quel point les moments qu’ils partagent tout les deux sont beaux, même s’ils sont rares, des fois, ce sont les appels plus que les visites impromptues, et des fois, les appels se font rares mais les étreintes se font moins rares, et plus intense. Lors de leurs dernières retrouvailles, ça avait été électrique, et Natalia avait encore les souvenirs des lèvres d’Helios sur sa peau, elle en rêvait parfois, elle partait ailleurs, là où il n’y avait pas d’obstacles, là où tout était beau, tout était bien et où la femme d’Helios n’existait pas. Elle se déteste de penser ça dans ses moments-là, se trouve bien trop égoïste, et surtout, elle se déteste de prendre l’homme d’une autre femme parce qu’elle a toujours réfuté l’infidélité, elle déteste savoir que quelqu’un est infidèle et pourtant, Helios est infidèle, et c’est à cause d’elle, c’est elle qui l’a invité à boire un verre, c’est elle qui l’a embrassé. Elle aurait pu s’arrêter quand elle a su qu’il était marié, mais non, il avait déjà capturé son coeur, et elle se savait foutue. Encore plus quand elle devait faire affaire avec les mensonges qu’il servait à sa femme avant de partir de chez elle, avant de déposer une dernière fois ses lèvres sur celles de la blonde avant d’effacer toute trace de leur relation pour que sa femme ne soupçonne rien. Alors c’est pour ça qu’elle est partie, non sans le prévenir, parce qu’elle avait besoin de réfléchir, de se ressourcer mais qu’importe ce qu’elle pouvait faire, elle pensait à lui. Beaucoup trop. Toujours plus. Elle a le coeur qui palpite un peu plus quand elle pense à lui, se plaît à penser qu’il est là, près d’elle et des frissons se créer le long de sa peau. Elle se déteste de penser à lui parce qu’elle est bien trop indépendante, un seul texto et c’est reparti, le manque est toujours aussi virulent, pourtant elle se promet de ne pas lui répondre et elle ne tient pas plus de quinze minutes. Elle en a encore eu la preuve ce matin, quand elle lui a envoyé un message et qu’il ne lui a pas répondu, elle avait réfléchi, gamberger et elle s’était fait à la triste fatalité qu’il n’avait pas de temps pour elle, alors elle avait éteint son téléphone pour se recentrer sur elle-même. Jusqu’à ce qu’on toque. Elle ne s’attendait pas à de la visite, la petite vieille d’à côté devait aller au marché ce matin, elle lui a dit quand elles se sont croisés la veille au soir, qu’elle s’excusait si son chien venait squatter le jardin du chalet, qu’elle devait s’absenter. Et quand elle ouvre la porte, elle ne sait pas ce qu’il lui passe par la tête. Tristesse, joie, étonnement. jusqu’à lundi, le coeur de Natalia bat bien trop vite, toujours plus vite, dans ses tempes. Elle sourit, béatement, mais elle sourit. En guise de réponse elle dépose ses lèvres sur celles de l’homme politique, il est donc là. Elle entoure la nuque d’Helios de ses bras, pour ne pus jamais le quitter. « J’ai eu peur… » murmure t-elle, en se mordant l’intérieur de la joue, symbole de faiblesse. Quand il lui demande si elle le laisserait à la porte, elle arbore un petit sourire mesquin avant de se reculer, et de fermer la porte le temps de deux secondes tout au plus avant de la rouvrir pour l’attirer à l’intérieur, récupérant le sac de sport de son amant, et elle l’embrasse, elle l’embrasse comme si c’était la dernière fois. Elle l’embrasse et dépose ses lèvres sur celles d’Helios, une dernière fois avant de l’attirer à l’intérieur, ses bras grands ouverts « Ma demeure pour ces quelques jours. » Comme si c’était un palace alors que c’est simplement un chalet. « Je suis heureuse que tu sois là. » prononce t-elle, elle n’a pas envie de mentir, de ne pas dire la vérité. Elle attrape alors sa main pour l’attirer dans le canapé, où elle s’installe, sa tête sur les cuisses d’Helios leur deux mains liées. « Je sais que je vais parler de choses qui fâchent mais je crois que mon frère nous a vu, au gala. » Elle se pince les lèvres en embrassant leurs mains liés « Mais j’ai réussi à noyer le poisson, du moins j’espère. Mais arrêtons de parler de ça. Tu as fait bon voyage ? »