Tonight we are victorious

with, Cameron .

« Noooon, c’est toi qui va faire le petit-déjeuneeeeer. » Bird couine et elle roule sur Andrea pour passer ses jambes de chaque côté de la taille du brun avant de l’embrasser alors qu’elle récupére le sweat de son petit-ami en riant pour l’enfilant et se glissant sous les draps, elle le regarde avec un regard de chat potté. Mais il ne cède pas et Bird elle boude en se tournant sur le côté pour lui montrer son dos, signe qu’elle boude. Mais elle ne boude pas longtemps quand Andréa attarde ses lèvres dans la nuque de la brune. Bon. Il sait comment la faire craquer. Elle l’embrasse alors encore une fois, enfile un short trop large, la capuche du pull sur sa tête avant de sortir de sa chambre à pas feutrés, fermant la porte de sa chambre pour qu’Andy puisse être tranquille ou même redormir un peu le temps qu’elle fasse les pancakes. Elle sautille jusque la cuisine en sortant tout les ingrédients qu’il lui faut pour pouvoir faire la pâte et elle commence à cuisiner avant de voir un type qu’elle ne connaît pas venir squatter la cuisine « Bonjour tu es ? » Et elle voit Lina qui arrive à sa suite, alors Bird soupire. « Si tu pouvais éviter que tes plans cul viennent dans la cuisine comme si on était un self service ce serait cool, merci. » Et un sourire hypocrite sur les lèvres plus tard, elle dégage Enrico le balai brosse et Lina ailleurs. Elle n’a pas envie de servir tout les copains de sa colocataire. Elle n’a surtout pas que ça a foutre de sa vie. Elle donne alors un coup de louche dans le vent, signe de son agacement avant de cacher la louche derrière son dos quand elle voit Cameron qui entre dans la cuisine, la tête encore toute endormie « Je fais des pancakes, je t’en garde ? » Demande t-elle, des fois qu’il soit pressé et qu’il n’ait pas le temps de déjeuner. « Oh t’as ta tête d’aigri. Pourquoi t’es aigri ? Dis tout à Tata Bird ! »

Tonight we are victorious

with, Cameron .

C'est le grabuge ambiant qui le réveille. Enfin, il ouvre pas les yeux. Il se trouve même encore dans du coton. Néanmoins, il sait que c'est suffisant pour que, d'ici quelques longues minutes, il sorte du lit et doive assumer sa journée. Il est sortie hier soir, il est rentré ... A une certaine heure. Il ne veut même pas savoir combien de temps il a dormi. Ca risque d'amplifier son mal de tête. Par contre, il va devoir avoir une discussion avec l'une des deux filles. Il a trouvé des choses pas très net dans sa poche. Ca l'a tout retourné. Il était pas prêt à voir ça. Il s'est un peu, beaucoup, voir complètement foutu la honte. Cameron se lève, enfile un vieux t-shirt, met ses chaussons et se dirige à pas d'éléphant vers la cuisine. « Je fais des pancakes, je t’en garde ? » Hein ? « Mhhhhm. » qu'il fait, comme un ours. Il a pas véritablement encore ouvert les yeux en grand. Il ne distingue que des formes. Heureusement que ses oreilles savent reconnaître la douce voix sympathique de sa meilleure amie. Il aurait moins appréciait celle de Lina. « Oh t’as ta tête d’aigri. Pourquoi t’es aigri ? Dis tout à Tata Bird ! » C'est pas vrai. Il n'a pas une tête aigrie. « C'est un pistolet que tu tiens devant toi ? » La prochaine fois, il pensera à mettre ses lunettes pour voir claire. Là, il avait juste eu trop la flemme de les chercher à tâtons dans son lit. « Je suis pas aigri. » Genre, vraiment ! C'est juste qu'il est pas foutu d'avoir une banane sur le visage dès le matin. « C'est des princes ? » qu'il demande, en sortant un paquet de gâteau d'un placard. Bordel, même de près il arrive pas à distinguer quoi que se soit. « C'toi qui a voulu me faire une mauvaise blague hier soir ? » qu'il finit par demander, quand même. « J'ai trouvé ... Ça. » Il sort, du bout des doigts, un petit paquet carré de sa poche de jean. Oui, il a dormi avec son jean parce qu'il arrivait pas à l'enlever hier soir. « C'est ... Uhm. Pas à moi. » Il dépose le préservatif, mot qu'il ne prononcera pas, à côté de Bird. Ses joues sont déjà bien rosé. Tout ça, ça le gêne.

Tonight we are victorious

with, Cameron .

« Mhhhhm. » Oulala, Bird se rend compte que pour avoir une conversation sérieuse avec Cameron le matin il faut attendre deux heures et ça la fatigue, non pas qu’elle avait envie d’en avoir une sérieuse mais bon. Elle avait tout de même besoin de lui parler « C'est un pistolet que tu tiens devant toi ? » Hein ? Bird regarde sa poêle et la louche qu’elle tient dans le main et elle se met à rire « alors non, c’est une louche, c’est la chose qui te sert à mettre la pâte à pancake dans la poêle. » Elle hausse les épaules en déposant son arme sur le plan de travail pour aller embrasser la joue de son meilleur ami. « Je suis pas aigri. » Une paille. Elle le regarde avec les sourcils froncés pour lui signifier qu’elle sait qu’il ment. « C'est des princes ? » Elle jette un oeil au paquet avant de lever un pouce en l’air pour lui annoncer que oui, c’est bien des princes. Mais elle se rend compte qu’il est complètement aveugle, ou du moins qu’il ne voit pas bien alors elle dit simplement « Oui ! Au chocolat même, j’en avais acheté des bigouts l’autre jour mais ça va, tu ne me les a pas volé. » annonce t-elle avec un sourire angélique. Elle sait que ses Princes ne feront pas long feu maintenant que Cameron connaît leur existence. « C'toi qui a voulu me faire une mauvaise blague hier soir ? » Oups. « J'ai trouvé ... Ça. » Elle le regarde galérer à retirer le préservatif de son jean et elle se retient de rire. Sa tête est tout bonnement excellente. « Non, c’est pas moi c’est andy » La traîtresse qui vend son petit ami alors qu’ils ont eu l’idée à deux. Elle rit avant de se cacher derrière ses mains « Tu sortais, il fallait bien que tu te protèges ! » Bon, elle est en train de se vendre. « C'est ... Uhm. Pas à moi. » Elle attrape le préservatif pour le lui glisser dans la poche arrière du jean « T’en auras bien besoin un jour mon chat. » Elle pose alors ses deux mains sur les épaules de Cameron. « Tu sais, c’est rien, au début t’as peur. Puis après ça passe tout seul, comme une lettre à la poste. Je te dirais pas de demander à Lina de t’expliquer comment on fait. » Parce qu’il la tuerait. « Mais si tu veux, je peux demander à mes copines de promo de venir et je suis sûre qu’il y en aura une qui te plaira dans le lot. Et si t’as besoin de préservatif, tu sais que t’en as dans mon tiroir de table de nuit hein ? T’as le droit de te servir. »