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It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥]

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It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] ✻ ( Mar 5 Juil - 11:41 )

It's a quarter after one and you'r a little drunk




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On était mercredi soir, je ne travaillais pas, je me faisais chier, c'était donc le moment parfait pour faire une expérience de malade. Enfin de malade tout était à vérifier, en fait c'était juste que depuis peu sur mon téléphone j'avais téléchargé l'application des savoirs inutiles. Comme son nom l'indiquait cette application était inutile et par conséquent indispensable, en tout cas avec mes yeux. Du coup chaque jour à 17h c'était l'heure de mon petit point culture et justement hier l'une des infos était que les poissons nageaient plus vite quand ils avaient bu de l'alcool. Concrètement je trouvais ça fascinant. Mais forcément, maintenant que j'avais lu ça, j'avais envie de faire l'expérience moi-même ! J'avais essayé d'en parler à Shane, mais il n'avait pas le temps, c'était un peu triste et en même temps je comprenais, il devait gérer les sentiments qu'il avait et qu'il prétendait ne pas avoir pour Ophelia. Ce n'était pas forcément la chose la plus facile. Je m'étais aussi tourné vers Simon, mais lui non plus n'avait pas forcément le temps. En fait je le soupçonnais de ne porter aucun intérêt à mon expérience, mais comme il était poli et que j'étais le frère d'Elsa, il ne voulait pas trop me froisser. S'il savait que pour moi il était un dieu vivant, peut-être qu'il changerait de comportement ? Ouais, mais non je ne dirais pas que j'étais fan de lui. C'était un secret entre moi et moi. Du coup il ne restait que moi pour faire cette expérience sans aucun public pour valider la thèse du poisson qui nage quand il a bu.
Pour que tout puisse fonctionner convenablement, j'avais fait les choses bien quand même !! J'avais était acheter un poisson rouge tout mignon que j'avais intitulé Mr Pringles, parce que j'étais un fan de ces chips et puis parce que ça sonnait bien. Je lui avais aussi acheté un bocal et maintenant il faisait joyeusement des ronds dans son bocal et moi j'étais devant avec une bouteille de vodka à la main, en train de me poser des questions techniques. Est ce qu'il fallait que j'enlève toute l'eau du bocal pour la remplacer par de la vodka ? Ou alors je devais lui donner à l'aide d'une pipette ou d'un biberon ? Ou alors je faisais moitié moitié entre l'eau et la vodka ? Je n'en savais absolument rien et ça me perturbait et j'aimais pas ça. Parce que concrètement si je remplaçait toute l'eau par de l'alcool, mon pauvre petit poisson n'aurait plus d'oxygène et il allait mourir aussi vite qu'une pâquerette qu'on aurait tondue. Ceci dit je n'avais pas non plus de quoi lui donner à boire au biberon, donc vraiment j'étais perdue sur la méthode à suivre. J'allais finalement me lancer en mélangeant l'eau à la vodka quand Elsa venait de rentrer. Elle me trouvait dans la cuisine devant mon bocal et la bouteille de vodka à la main « T'es aussi déprimé que ça ? » Alors oui, mais non ce n'était pas du tout ça « Non, je tente une expérience, tu veux la faire avec moi ? » J'expliquais à ma sœur ce que je comptais faire. Si au début je pensais qu'elle allait être emballé, c'était sans compter sur son côté défense des animaux et tout ça, tout ça, son regard avait changé et vraiment je pensais que j'allais m'en prendre une « Non, mais t'es vraiment con ou quoi ? » mais heuuu elle était méchante un peu là non ? « Pour la peine t'es puni dans ta chambre avec l'interdiction de sortir » Non mais elle était sérieuse là ? C'était moi le grand frère, c'était à moi de la punir pour quelque chose et pas l'inverse  « Haha t'es pas maman, je suis assez grand pour faire ce que je veux » En théorie oui je l'étais, seulement le regard qu'était en train de m'envoyer Elsa m'empêchait de répliquer une seconde fois et j'abandonnai ma bouteille et mon poisson sur la table et en baissant la tête j'allais dans ma chambre. J'étais vraiment un faible face à Elsa, mais un jour ça changerait. « Et je donnerai le poisson à quelqu'un qui le mérite vraiment » Elle était vraiment méchante avec moi en fait. Ceci dit elle n'avait pas tort, j'aurai pu causer la mort de ce pauvre petit poisson qui n'avait rien demandé.
J'aurai pu passer une très bonne soirée et au final je me retrouvais dans ma chambre à contempler le plafond. Je ne savais absolument pas quoi faire et en fait je me rendais compte que je n'avais envie de rien faire. J'aurai pu dormir, mais même le sommeil n'était pas de mon côté, alors mon cerveau vagabondait d'un sujet à l'autre, je faisais des associations d'idée très bizarre et je le vivais super bien. J'essayais de compter les moutons dans l'espoir de dormir et faire en sorte que ma soirée passe beaucoup plus vite, mais même ça, ça ne fonctionnait pas. D'ailleurs je me demandais si ça avait vraiment marché pour quelqu'un ou si c'était juste une légendé urbaine. J'étais en pleine réflexion quand Elsa faisait irruption dans ma chambre « Je vais chez Simon ce soir. T'es toujours puni mais t'as le droit de sortir de ta chambre. Anton est pas là donc t'es tout seul bisou » J'aimais bien quand Elsa terminait ses phrases par bisou parce qu'elle venait toujours m'en faire un, même quand elle était pas contente de moi « Oui maman, amuse toi bien et bonjours à Simon » Je devais quand même avouer qu'elle avait bien du courage de me supporter,  mais elle m'aimait et je l'aimais et c'était ça le plus important non ?

Maintenant qu'elle était partie, je pourrais peut-être reprendre mon expérience là où je l'avais laissé, mais en entrant dans la cuisine je fus bien dessus de ne trouver Mr Pringles nulle part. Elle avait du l'emporter chez Simon, ou alors elle l'avait balancé dans les toilettes pour qu'il puisse retrouver l'océan. Quoi qu'il en soit je me retrouvais fort dépourvu et je n'avais plus que pour seul objectif de regarder le truc le plus nul possible à la télé. Pour ça, j'avais jeté mon dévolu sur Relooking Extrême : spécial obésité. Si au début je trouvais ça un peu humiliant, au final je me prenais rapidement au jeu et je trouvais les candidats hyper courageux et ouais vraiment j'étais impressionné. Je ne savais pas combien d'épisode j'avais regardé, mais en tout cas une chose était certaine, il était tard dans la nuit ou tôt dans le matin. Je me demandais si je devais aller me coucher ou pas, mais encore une fois mes pensées avaient été interrompu, mais cette fois pas par une Elsa sauvage, mais pas des coups sur la porte. Concrètement ça ne pouvait pas être Elsa parce qu'elle m'avait dit qu'elle passait la soirée chez Simon et en toute logique elle ne devrait pas rentrer. Ca ne pouvait pas être Anton non plus, parce que ses clés n'étaient en vue nulle part. Il ne restait plus que deux solutions. Soit c'était un tueur en série vachement poli, soit c'était une blague des voisins qui avaient un peu trop bu.
Parce que  même si j'étais courageux, je n'étais pas téméraire pour autant et j'allais jusqu'à la porte armé d'une batte de baseball, mais attention pas n'importe laquelle, elle était personnalisé par un ami que j'avais en France et dessus il avait fait inscrire Salut Enfoiré » et cette batte répondait au doux prénom de Lucille !! Je l'avais en main tout en regardant à travers le judas et en fait, à part une masse de cheveux brun je n'arrivais pas à reconnaître qui était devant chez moi. Okay, je ne risquais pas grand-chose – du moins je l'espérais – et je posais ma batte à côté de la porte avant de l'ouvrir. Et là il fallait remercier mes réflexes hors du commun, parce qu'une Mary venait de me tomber dans les bras. Alors je ne savais pas trop ce qui s'était passé, mais elle était venue jusqu'ici et je crois qu'elle s'était endormie contre la porte entre le temps où elle avait frappée et celui où j'avais ouvert et maintenant elle était tout simplement dans mes bras parce que je lui avais épargné une rencontre avec le sol et elle semblait un peu pas beaucoup dans son état normal. A en juger par sa façon d'essayer de se remettre debout sans y arriver, l'alcool y était pour beaucoup « Si j'avais su qu'il fallait te faire boire pour que tu tombes dans mes bras, je l'aurai fait il y a bien longtemps » Même s'il on se retrouvait souvent au bar pour boire un verre, on allait jamais plus loin que 3 verres et on restait tout à fait maître de nous. A ce moment là, Mary avait essayé de communiquer, mais je n'avais pas compris un traître mot de ce qu'elle avait dit « Je parle plutôt bien le bourré, mais je dois dire que je comprends pas du tout » Absolument pas même, avec mes mains sur ses épaules pour la soutenir, j'essayais de la soutenir et cherchait son regard des yeux « Toi vouloir communiquer avec moi ? » Honnêtement j'avais l'impression de parler à un mur tellement elle semblait ailleurs et pourtant elle souriait, elle semblait vraiment heureuse de vivre. Très bien, il ne me restait plus qu'une chose à faire. Le prenant sur mes épaules, je la portais comme un sac à patate. Alors oui j'aurai pu faire ça avec grâce et style en la portant comme une princesse, mais à ce niveau, elle ne faisait plus vraiment la différence. Je la portais comme ça jusque dans le canapé. « Toi vouloir quelque chose ? » j'avais vraiment l'impression d'être un débile à parler comme ça. Je prenais le risque de l'abandonner deux secondes pour revenir avec une bouteille d'eau, des cachets et puis aussi une bassine parce qu'on était pas à l'abri d'un accident.





lumos maxima


Dernière édition par Eliott Fitzsimmons le Mar 19 Juil - 22:46, édité 1 fois
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Re: It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] ✻ ( Ven 15 Juil - 15:11 )

elary
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✻ It's a quarter after one and you'r a little drunk


Cette soirée c’était beaucoup trop pour Mary. Elle avait foncé tête baissée dans le plan diabolique de Riley et ça ne lui ressemblait pas du tout. Pourtant on ne peut pas dire que Riley et Mary soient les meilleures amies du monde, loin de là. Surtout que des amis, Mary n’en a pas trois tonnes. Mais Riley et elles s’entendent très bien, et elles peuvent compter l’une sur l’autre, c’est certain. Mary avait senti son amie triste et un poil désespérée, alors, puisque faire des câlins et dire des mots doux ce n’est pas son truc, elle lui a gentiment proposé de rester avec elle ce soir et qu’elles feraient ce qu’elle voulait. « Tu me fais confiance ? » lui avait-elle demandé innocemment. Et bien peut être que Mary n’aurait pas dû. Lui faire confiance.  Pourtant Riley sait que Mary fait attention, à à peu près tout. Sa santé, sa force physique, son moral, son alimentation, son rythme de vie, son hygiène de vie. Mais au fond, Mary savait que Riley n’avait pas fait ça pour luire nuire loin de là. Surement pensait-elle bien faire, voulant " décoincer " Mary. Si tenté est qu’elle soit réellement coincée, ce qui est fort peu probable. Cependant, les fêtes comme ça c’est quelque chose qu’elle ne fait plus depuis bien longtemps. Au début Mary pensait fièrement pouvoir tenir le choc, après tout, elle en avait vu d’autre, et puis on peut bien lâcher prise de temps en temps non ? Grossière erreur, non on ne peut pas. On ne peut pas quand on est si strict en temps normal lâcher prise si radicalement et si subitement. Son corps n’est absolument plus habitué à ce genre de pas de côté et il lui a bien vite fait savoir. Présentement elle avait l’impression de ne plus pouvoir aligner trois pensées cohérentes. Elle était consciente de ce qu’elle faisait, mais ne contrôlait plus rien du tout, et aussi étonnant que cela puisse être, ça l’effrayait. Simon avait fait un passage éclair à la soirée, au fond il était inquiet de savoir Mary dans un tel endroit de débauche, mais il n’a pas pu supporter le milieu et a vite décampé. Surement aurait-il mieux fait de la faire sortir de force d là, elle n’était pas prête de lui pardonner d’être partit comme un lâche. Ok elle n’avait pas été très réceptive, et elle n’avait pas l’impression de toucher le fond à ce moment-là. Elle était encore en train de boire, et quand on boit, on ne se rend pas compte. C’est quand on lâche le verre un moment qu’on se rend compte à quelle point la pièce tourne et à quel point le cerveau semble vouloir s’échapper de sa tour d’ivoire.

Sincèrement, elle ne sait même pas comment elle a eu l’idée d’arrêter de boire à ce moment-là. Et encore moins comment elle avait pu penser qu’il fallait qu’elle sorte d’ici. Voilà un moment que Simon s’était fait la malle, Riley et Ryan sont complétement défoncés en plus de bourrés. Mary elle, a l’impression qu’elle est en train de suffoquer et que les gens autour d’elle ne souhaitent que lui faire du mal. Elle s’extirpait avec beaucoup de difficulté de l’appartement, s’affalant à moitié sur les gens, les poussant pour pouvoir arriver à destination, maintenant il fallait descendre jusqu’à la rue et les escaliers lui semblaient être un endroit particulièrement périlleux et elle s’accrochait à la rambarde de toutes ses forces. Dans la rue c’était encore une fois le même refrain, elle marchait, ou plutôt titubait en se grognant des reproches à elle-même. Elle ne sait pas combien de temps il lui a fallu pour arriver à destination, et la force qu’elle a dû concentrer pour s’extirper de la piscine géante pour aller jusque-là. Encore une fois, il fallait qu’elle brave les escaliers, mais ça lui paraissait moins dangereux de monter. Braver les dernières marches semblait être la chose la plus difficile à accomplir. Il lui fallait rassembler une volonté incommensurable et c’est à quatre pattes qu’elle avait réussi à les gravir. Elle se redressait avec beaucoup de difficulté s’appuyant sur le montant de la porte et y frappant pour qu’Eliott vienne lui ouvrir. Oui parce qu’elle a eu l’idée du siècle de venir ici. Pourquoi elle venait ici d’ailleurs, c’était complétement insensé. Peut-être parce que les seules cuites qu’elle avait eu c’était avec Eliott, et que dans un moment pareil c’était le seul repère qu’elle pouvait avoir. ? Ça lui arrachait la gueule que de s’avouer à elle-même qu’aller chez Eliott était certainement la meilleure solution, mais d’un côté elle n’était vraiment pas en état de réfléchir correctement, alors c’est sans aucun doute qu’étant un peu plus sobre elle n’aurait jamais pris une telle décision. D’un autre côté il y avait Simon. Comment pouvait-elle retourner chez eux dans cet état ? Tandis qu’elle a toujours été supérieur à Simon, il était absolument hors de question qu’elle soit confronté à lui dans cet état. Et bien qu’il l’ait vue bourrée toute à l’heure, elle était encore en mesure de réfléchir correctement. Mary frappait à la porte, mais puisque faire le trajet depuis le salon de la garçonnière Oakley jusqu’ici avait était la chose la plus épuisante au monde, elle s’affalait contre la porte à bout de forces. Alors qu’Eliott ouvrait la porte, elle avait oublié un instant où elle était et que s’appuyer sur une porte alors que quelqu’un va l’ouvrir ‘est une mauvaise idée, et tandis qu’elle s’ouvrait, Mary suivait la porte dans son mouvement. Elle tombait par miracle dans les bras d’Eliott, alors qu’elle voyait plutôt le sol s’écraser violemment sur son visage. Elle tentait de se relever, mais franchement là elle n’avait vraiment plus aucune force et plus aucune volonté non plus. Mary c’est pourtant une battante dans l’âme et franchement elle s’était battue pour arriver jusqu’ici, alors tout à coup elle avait la force d’une mouche.

Mary avait essayé de dire quelque chose, mais tout ce qui voulait bien sortir de sa bouche c’était des syllabes étranges comme un signal qui se coupe régulièrement.  Elle avait honte d’être là, malade comme un chien et en plus dans les bras d’Eliott mais ne même temps elle était aussi sur un petit nuage. Et la remarque d’Eliott était passée crème dans le cerveau de la brune, même si évidement elle avait envie de lui répondre d’aller se faire foutre, pour faire original. Elle haussait les épaules, il ne comprenait pas, tant pis elle n’avait pas le courage de répéter ou d’essayer d’exprimer les pensées brumeuses et saccadées qui se battaient dans sa tête. Il lui parlait maintenant comme s’il parlait à un gorille, mais elle n’arrivait pas à lui dire d’effectivement aller se faire foutre. Surement que même un gorille comprend le langage humain normal d’ailleurs. Un sourire complétement débile s’étalait sur son visage tandis qu’elle était complétement amorphe dans les bras d’Eliott. Elle ne savait même pas pourquoi elle souriait d’abord, mais l’odeur d’Eliott avait quelque chose de rassurant. Alors qu’elle se sentait soulevée du sol elle fermait les yeux et c’est avec une grâce inouïe, vêtue d’un maillot de bain et d’une fine robe d’été, et trempée jusqu’à l’os qu’elle atterrissait dans le canapé. Elle se recroquevillait sur elle-même en tenant sa tête de ses deux mains. L’atterrissage n’avait fait qu’accentuer les vertiges qu’elle ressentait et sa tête lui faisait horriblement mal. Elle n’écoutait même plus Eliott. Sa façon d’être l’énervait au plus haut point alors elle se contentait de fermer les yeux et simplement sentir l’odeur apaisante de ce lieu. Elle entendait Eliott s’approchait d’elle et entrouvrit les yeux, il lui tendait des cachets et de l’eau. Se redressant un peu, du mieux qu’elle pouvait et bu de l’eau avec les cachets. Bon Eliott a dû l’aider un peu il faut l’avouer mais voilà. Ceci étant fait, il déposait simplement sur la table derrière lui et avant qu’il puisse dire quoique ce soit Mary encerclait ses bras à son cou et enfouissait son visage dans celui-ci, le forçant à se pencher au-dessus d’elle tandis qu’elle reprenait sa position allongée. Elle oubliait un instant la douleur tandis que son cerveau se mettait en stand-by. Elle soupirait d’aise. « ..t’ déteste Fitz » Oui elle essayait de lui dire qu’elle le déteste dans un moment pareil, absolument tout va très bien. Pourtant elle est contente qu’il soit là et qu’il la laisse faire comme ça. Et c’était bien la première fois depuis dix ans qu’ils étaient si proches physiquement l’un de l’autre. Un moment après elle lâcha son étreinte et  relaissait tomber ses bras et sa tête  sur le canapé. « Vais mourir… » Faisait-elle en gémissant. Clairement la pièce était en train de tourner autour d’elle, même Eliott se dédoublait et il y avait comme un marteau piqueur dans sa tête. Ajouté à tous ca les frissons qui lui parcouraient l’échine tandis qu’elle était encore trempée. Et maintenant ses pieds qui lui faisaient mal. Les pieds d’une danseuse c’est sacré, et en même temps c’est la partie du corps en moins bon état. Elle y apportait toujours un soin très particulier mais c’était inévitable qu’ils soient toujours dans un état assez pitoyable. Elle tentait de bouger pour enlever ses chaussures, chose qu’un soir normal elle aurait fait depuis longtemps. Chez elle, elle est toujours à pied nu, les chaussures ça fait mal, et la fraicheur du sol ça fait du bien. Malheureusement au moment où elle bouge sa tête, une épée semble s’y planter et elle hurle en se la tenant subitement. « Putain » Comme avant, Mary n’était pas malade au point de vomir, ça lui était rarement arrivé. Mais elle est plutôt malade de la tête et principalement de vertiges assez violents. « Mes. Chaussures. S’il te plait » disait-elle comme une supplication à Eliott. C’était pourtant quelque chose qu’elle ne lui aurait jamais permis de voir en temps normal, ces pieds c’est un peu un point sensible, ils sont toujours bleus, l’ossature s’est déformée au fil du temps, les cloques et les ongles sont en sangs. Mary bande toujours ses pieds parce qu’il lui ait insupportable d’être la peau à vif sur les tissus. En l’occurrence, ce soir elle avait dansé comme une débile pendant plusieurs heures dans des chaussures absolument pas confortables et dieu sait comment pouvaient être ses pieds après ça. Eliott semblait avoir compris le message et il lui enlevait ses chaussures, ce qui décrochait un soupir de soulagement à la brune qui agitait alors avec difficulté les doigts de pieds. Du bout du bras elle attrapait la bouteille qui était heureusement encore à portée de main et en bu une gorgée non sans difficulté, encore une fois à chaque fois qu’elle daigne soulever sa tête du canapé, quelque chose semble lui transpercer le crane. Elle reste donc amorphe et sans aucune force sur le canapé, priant pour que ça passe vite. La tout de suite elle n’était plus heureuse de vivre et elle avait surtout l’impression qu’elle allait mourir. Alors qu’Eliott s’approchait de nouveau d’elle, Mary attrapait sa main. En fait elle la broyait plus qu’autre chose mais elle s’accrochait désespérément à celui qui semblait être celui qui allait devoir veiller sur elle, certainement dans le moment le plus gênant de sa vie.
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Re: It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] ✻ ( Mar 19 Juil - 22:47 )

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La vie était vraiment trop injuste. Tout ça parce que j'avais voulu faire une expérience un peu étrange avec un poisson, je me retrouvais puni dans ma chambre. Pour un peu Elsa aurait été capable de tout fermer à clé jusqu'à ce qu'elle rentre. Puis comme elle allait chez Simon ce soir, elle m'aurait oublié, je n'aurai même pas pu sortir pour faire mes besoins, ni pour pour manger ou boire et avant même qu'elle ne puisse s'en rendre compte je serais mort sur mon lit Totoro comme un malheureux chien qu'on abandonnait la veille des vacances parce qu'il n'était pas autorisé dans le camping 4 étoiles qu'on avait choisi. En plus elle m'avait confisqué le poisson. Je lui avait donné un nom, j'étais prêt à l'aimer une fois que je l'aurai fait boire un peu d'alcool pour vérifier qu'il nageait plus vite. Seulement notre grande histoire d'amitié ne verra jamais le jour, je ne pourrais jamais le promener dans une charrette, je ne pourrais pas le baigner et rien de tout ça, parce qu'en partant, elle avait emporté Roger et j'étais sûre qu'elle allait le donner à Simon. M'en fout un jour j'irai le récupérer et on sera réuni et cette fois je prendrais toutes les précautions avant de me lancer dans l'expérience de l'alcool sur un poisson.
En attendant comme ma punition était levée et que je ne savais pas quoi faire, je posais mes jolies fesses sur le canapé avec un excellent plateau repas, tout en regardant un programme super intelligent. N'empêche, je trouvais ça quand même super sympa de vouloir aider les gens obèses de cette façon. Après si le gars devait à chaque fois passer 3 mois avec eux, c'était chaud pour sa vie de famille non . Enfin, en tout cas je n'arrivais pas à comprendre comment il pouvait mettre tout ça en place et ouais c'était ça ma plus grande interrogation. Puis je me demandais s'il y avait un suivi psychologique des gens aussi. Parce que bon concrètement perdre autant de poids en si peu de temps pouvait perturber pas mal de choses ou même développer des troubles alimentaires et bref je me posais vraiment beaucoup trop de question pour une émission colle celle ci. Si un jour je devenais obèse, alors Chris Powell serait mon seul espoir. Je lui enverrai une lettre si mignonne qu'il ne pourra pas refuser de m'aider. Enfin d'ici à ce que j'en arrive à ce niveau, j'avais quand même de la marge.
Regardais autant de changement dans la vie des gens m'avaient fatigué et je m'apprêtais à aller me coucher quand j'entendais frapper à la porte. J'aimais pas trop ça. Il était tard et Elsa ne devait pas rentrer, Anton avait ses clés et bref, si je voulais savoir, je n'avais qu'à ouvrir la porte en fait, mais pas sans Lucile. Lucile c'était la batte de base-ball. J'avais beau regarder dans tout les sens à travers le judas, je n'arrivais pas à distinguer grand-chose et je me décidais finalement à ouvrir la porte. J'étais prêt à pas mal d'éventualité, mais peut-être pas à ce que Mary me tombe dans les bras. Soit elle venait de se faire sauvagement attaquer dans le coin, soit….je savais pas en fait. Je laissais bien vite tomber l'idée de l'attaque parce qu'elle semblait plutôt en forme, même si elle semblait complètement bourrée. A tel point que je n'arrivais pas à comprendre ce qu'elle essayait de me dire. En même temps elle avait la tête contre mon torse donc forcément ça ne facilitait pas la communication et puis quand on était noyé dans l'alcool, parler devenait une grande aventure. C'était comme être bambi qui apprenait à marcher, mais version langage humain.

Avoir Mary dans mes bras c'était sympa, même très sympa, mais ce n'était pas le plus pratique, surtout qu'elle était complètement trempée. Comment elle avait fait ça, c'était un mystère, mais en tout cas elle l'était. Puis elle ne tenait plus vraiment debout non plus. Je n'étais pas connu pour être le plus délicat des hommes et au lieu de porter Mary comme une princesse, je la portais comme un sac à patate et la déposait avec un peu plus de délicatesse cette fois, mais pas trop non plus. Je l'abandonnais l'espace de quelques minutes pour pouvoir lui apporter de l'eau, de l'aspirine et puis une bassine. Parce que j'étais un homme prévoyant et surtout parce que je ne voulais pas me taper le nettoyage le vomis. Pour éviter que Mary ne se retrouver plus mouillé qu'elle ne l'était déjà, je l'aidais avec sa bouteille d'eau et son aspirine. On pouvait quand même dire que j'étais l'homme parfait, même si Mary me faisait gentiment remarqué qu'elle me détestait. Ca faisait toujours plaisir à entendre. « Oui je sais, tu me le dis assez souvent, je commence à le comprendre » Même si depuis notre première soirée de retrouvaille, les choses c'étaient nettement arrangés entre nous, il était clair que Mary continuait à m'en vouloir. Bah ça allait bien finir par lui passer. On passait beaucoup de temps ensemble et elle était venu jusqu'ici en étant complètement saoule, donc elle ne devait pas me détester autant.
C'était dans ce genre de situation qu'on voyait que Mary était une athlète, elle n'avait absolument pas l'habitude de boire et c'était bien pour ça qu'elle avait l'impression de mourir. « Tu vas rester bien vivante ne t'inquiète pas. » L'alcool n'avait jamais tué personne. Enfin si concrètement ça avait déjà tué plus d'une personne, mais pour Mary ça allait très bien se passer, j'en étais persuadé, puis j'étais là pour m'occuper d'elle. « T'aura juste une énorme gueule de bois demain » J'étais plutôt un habitué de ce genre de situation, alors oui ça serait difficile pour elle demain matin, mais ce n'était pas la fin du monde., ce qui semblait vraiment être la fin du monde pour Mary par contre, c'était l'état de ses pieds et de vouloir enlever ses chaussures. « Je m'en occupe » Rapidement je lui enlevais ses chaussures comme elle me l'avait demandé. Okay, je ne m'attendais pas à voir des pieds dans un état pareil. En même temps ça devrait pas m'étonner non plus, elle était danseuse professionnelle donc c'était normal. Puis j'avais déjà vu Save The Last Dance alors voilà. En tout cas le fait de lui enlever ses chaussures semblait lui faire un bien fou. Tant mieux, c'était un peu le but recherché même si elle était loin d'être au mieux de sa forme avec tout l'alcool qui circulait dans son sang. Au moment où je voulais rabattre le plaid sur elle, Mary m'avait attrapé la main et même si je n'étais pas sensible, je devais avouer qu'elle avait pas mal de force. Okay très bien, maintenant que je n'avais plus qu'une main de libre qu'est ce que pouvais faire ? Tant bien que mal et avec ma seule main de libre, j'essayais de prendre position sur le canapé. Une chance que Mary avait compris ce que je voulais faire et elle se relevait juste le temps que je puisse poser à nouveau mes fesses dans le canapé et la tête de Mary se retrouve sur mes genoux. Ma main toujours dans la sienne, je la posais au niveau de son ventre et de mon autre main je lui caressais les cheveux. « Tu es en état de parler et de me raconter ta folle soirée ? » A voir sa tête cela me semblait complètement impossible, ou alors il faudrait qu'elle fasse beaucoup d'effort et je n'étais pas sûr qu'elle ait le courage de le trouver. « Sinon je pense que Simon et toi avaient un nouveau locataire dans votre appartement, Elsa m'a confisqué mon poisson » J'étais encore super triste de ne plus avoir Roger avec moi, mais ce n'était pas forcément une histoire qui pouvait intéresser Mary, peut-être même qu'elle s'était endormie en fait, je ne savais pas. « Tu veux que je te chante une berceuse pour que tu puisses t'endormir ? » Je ne garantissais pas que ça puisse lui faire du bien, mais sur un malentendu ça pouvait fonctionner. Le seul risque, c'était qu'à un moment donné elle se réveille pour vomir.





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Dernière édition par Eliott Fitzsimmons le Mer 3 Aoû - 7:26, édité 1 fois
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Re: It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] ✻ ( Mer 20 Juil - 2:00 )

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✻ It's a quarter after one and you'r a little drunk


Mary avait déployé toute sa force restante pour trainer son cul jusque chez Eliott. Dieu sait où elle a puisé cette rage de vaincre. Bon en vrai tout le monde sait qu’elle peut puiser une détermination assez extraordinaire quand elle veut alors au fond, elle était bien capable de se ramener jusque-là. Mais franchement c’était le parcours du combattant et c’était extrêmement épuisant. Elle avait surement mit une éternité avant d’enfin arriver sur le pas de la porte de l’appart où Elsa et Eliott vivent. Ce n’était peut-être pas l’idée du siècle de venir ici, mais dans son état c’était déjà bien qu’elle arrive à réfléchir un tout petit peu. Elle était au moins consciente qu’elle était dans un état plus que déplorable et que Simon ne devait vraiment pas voir ça. Elle avait envie de frapper Simon tout à coup, parce qu’il était partit comme un lâche, une couille molle en la laissant là en train de dépasser les limite et de bien bien loin. Si déjà quand il est parti Mary était éméchée, c’était bien pire maintenant. Elle n’était jamais bien sûre de comprendre le monde qui l’entoure, ni même elle-même. Pendant la soirée elle se sentait plutôt bien, même carrément bien. Elle enchainait les Marley, merveilleux cocktail en l’honneur de Mary et Riley, en elle avait laissé Riley la servir encore et encore. Elle avait même réclamé elle-même qu’on lui remplisse son verre. Ce qui la sauvait c’est qu’elle a eu au moins la décence d’esprit ne de pas toucher à tous ces autres extras que Riley avait prévu et dont beaucoup profitaient avec plaisir. Et en plus de ça elle n’avait bu qu’une seule chose de toute la soirée. Malheureusement pour elle cette chose c’était un cocktail, et les cocktails c’est la mort. C’est vicieux et sournois. C’est sympa, bon, mais ça passe un peu trop comme une lettre à la poste justement, alors Mary les avait enchainés. Pourtant elle avait eu un avertissement.  Le second soir où elle avait vu Eliott, il avait eu la très bonne idée de jouer à –je n’ai jamais- et les shooters lui étaient bien vite montés à la tête. Elle avait déjà compris ce soir-là, ou plutôt le lendemain qu’elle ne tenait absolument plus l’alcool comme avant. Et peut-être que finalement ça avait quelque chose à voir avec l’habitude. Habitude qu’elle avait complètement perdue en même temps qu’elle s’était forgé une nouvelle hygiène de vie. L’alcool n’était pas interdit, les écarts non plus, mais se mettre la tête à l’envers n’était clairement pas quelque chose à faire. Mais le cerveau de la brune semblait avoir dire nikez vos mères à tout le monde ce soir et il avait envie de se lâcher. Ou peut-être Mary avait besoin de se lâcher pour une fois ? Arrêter d’être aussi stricte avec elle-même et se laisser aller un peu. C’était peut-être une bonne chose au fond, mais ça avait complètement mal tourné et Mary était maintenant à moitié morte sur le paillasson de son ex.

Il lui ouvrait la porte, elle la brune se rendait compte que s’appuyer sur une porte n’était pas l’idée du siècle. Mais maintenant qu’Eliott était là pour la supporter, Mary se laissait complètement aller. Elle était épuisée après ce marathon et la force venait de quitter son corps et elle la voyait s’envoler doucement vers le ciel. Elle n’est pas très lourde alors Eliott réussit plus ou moins à la soulever jusqu’au canapé et une épée venait de se planter dans son crâne. Alors soudain, elle ne savait plus très bien si adorer ou détester Eliott, alors elle optait pour la seconde option, comme souvent. Après que celui-ci lui ai donné une aspirine, Mary s’accrochait à son cou, pour le plaisir de vivre. Parce qu’elle aime son odeur et parce que blottir son visage dans son cou c’était très agréable quand même. Mais elle le déteste toujours alors elle tente de le lui faire savoir, histoire que ce soit clair. Evidemment ce n’est pas tout à fait vrai, elle garde un peu de rancœur au fond d’elle mais elle ne le déteste plus. Peut être juste un tout petit peu, mais c’est en tout cas le bouclier qu’elle avait construit. Après cette très brève étreinte, la danseuse se laissait tomber dans le canapé, elle avait vraiment l’impression qu’elle allait mourir. Ca se bousculait dans sa tête, elle était tout à fait heureuse pendant deux minutes, ensuite elle avait des envies de meurtre et l’instant d’après elle avait un mal de tête à lui fendre la boîte crânienne. Est-ce que c’est possible ? Certainement. Eliott lui assurait qu’elle n’allait pas mourir, mais elle avait du mal à y croire, elle fermait les yeux de toutes ses forces pour se projeter dans un autre monde ou elle irait mieux mais ça n’avait pas l’air de fonctionner. Il ajoutait à a qu’elle aurait une belle gueule de bois demain matin. « Noooooooooooon » criait-elle en désespoir. Elle avait surtout des souvenir de gueules de bois particulièrement horribles les lendemains de soirée, plutôt qu’être malade le soir même. Alors elle avait déjà peur pour le lendemain. Elle avait d’ailleurs tout aussi peur pour ses pauvres pieds qu’elle avait maltraités pendant des heures durant. Pas que ce soit inhabituel parce que la danse classique c’est torturer ses pieds, c’est bien connu mais quand même. Elle avait brièvement eu l’espoir d’enlever ses chaussures à l’aise, mais c’était sans compter sur cette fameuse épée qui lui transperçait encore une fois le crâne. Okkk on reste allongé et on demande à Eliott. C’est bien la dernière chose qu’elle voulait qu’il voit mais là tout de suite elle avait oublié ce genre de détail, et tout ce qu’elle voulait c’est avoir ses pieds nus et libres. Et oh elle avait bien envie d’embrasser Eliott d’avoir rendu la liberté à ses petits pieds. Ca faisait beaucoup de bien et ça la soulageait déjà d’un poids. Alors que le brun s’agitait autour d’elle à faire quelque chose de non identifiable, elle attrapait sa main par réflexe. C’était un peu con, elle avait l’impression qu’il allait partir et c’était un fait très stupide parce qu’il n’allait surement pas la laisser là en train de mourir. Mais toujours est-il qu’elle s’agrippait à sa main comme pour le supplier de rester.  En silence Eliott semblait vouloir s’asseoir, à moins qu’il ne veuille s’asseoir sur sa tête il valait mieux qu’elle la soulève deux seconde. Elle se retrouvait donc la tête sur ses genoux, ou plutôt le nez sur son paquet pendant deux secondes mais ça c’est un détail. Le brun n’avait pas lâché sa main, et ils les posaient donc l’une comme l’autre sur son ventre. Un peu brusquement Mary relevait sa main et éloignait son bassin pour éloigner sa main de son ventre. Ça lui posait normalement aucun problème mais elle avait senti comme un coup de jus au niveau de sa cicatrice au contact pourtant faible qu’Eliott avait eu avec son ventre. Du coup leurs mains avaient atterris dans sa poitrine mais c’était un détail aussi. Le voilà qui lui demandait de lui raconter la soirée. Franchement elle n’en était pas capable, à part des minis phrases et des mots par ci par là elle était incapable d’aligner plus que trois pensées cohérentes. « Riley.. cocktail.. mousse » chuchotait-elle. Elle avait aucun souvenir de si Eliott connaissait Riley, ou peut être vaguement qu’elle était proche de Ryan.  Ces trois mots résumaient à peu près la soirée. Riley avait tout organisé, Mary avait voulu faire la bonne amie, ça lui apprendra ‘ailleurs. Elle avait bu beaucoup trop de cocktails. Et c’était une soirée mousse. Voilà. Après quoi il lui expliquait une étrange histoire de locataire et de poisson, elle ne faisait pas bien le lien entre les deux mais peu importe. Elle levait vaguement son pouce de sa main libre pour le faire signe –ok c’est bien-. Tout à coup son estomac lui faisait extrêmement mal et la panique l’envahissait. Pourtant c’était tout à fait normal d’avoir l’estomac retourné après une soirée pareille mais non ce n’était pas la première pensée qui effleurait son esprit. C’était tout à fait logique de penser qu’un bébé venait d’élire domicile dans son ventre. « AAAAAAAAH » Tout à coup elle avait le courage de gueuler et de s’agiter, c’était un peu comme le dernier regain certainement. « Bébé ! » Elle broyait littéralement la main d’Eliott et balançait son regard de son ventre à Eliott et d’Eliott à son ventre. « suis enceinte !! » Mary était complétement paniquée, si elle pouvait elle se serait levée au aurait couru dans toute la pièce pour se calmer. Elle se tordait de douleur et se recroquevillait pour ne pas avoir le ventre tendu et soulager la douleur. « qu’est-ce que fais ? » Elle a mal au ventre, simplement parce qu’elle est bourrée et que c’est normal, mais elle est persuadée avoir un petit être qui s’est immiscé dans son ventre, elle le voyait concrètement genre le bébé déjà vieux de sept ou huit mois qui venait d’atterrir subitement dans son ventre.
Finalement elle fermait les yeux, apaisée par les caresses qu’Eliott effectuait dans ses cheveux. Sa main dans la sienne, allongée avec lui, et son autre main glissant dans ses cheveux, c’était tout à fait apaisant. Elle haussait douloureusement les épaules à sa question, peut-être qu’il chantait bien après tout. Elle n’arrivait pas à s’en souvenir. Mais si ce n’était pas le cas elle trouverait bien le moyen de le faire taire. En attendant elle avait mal partout c’est un fait, la pièce tournait toujours autant, et elle ne discernait pas avec exactitude les traits d’Eliott mais cette atmosphère rassurante lui faisait un peu tourner la tête, dans un autre sens. Elle le regardait silencieuse, a priori il la regardait aussi. En gardant sa main dans la sienne elle se redressait avec difficulté, fronçant les sourcils de douleur. Elle tirait son cou pour se hisser un peu plus près de lui et  déposait alors ses lèvres sur les siennes d’abord doucement puis un peu plus passionnément. Les dernière fois que leurs lèvres s’étaient touchées c’était ce fameux soir où ils avaient fait un jeu d’alcool. Et c’est d’ailleurs ça qui avait fait basculer la soirée. Ou plutôt la réaction que Mary avait eue. Et malgré les apparences, elle avait eu envie qu’il l’embrasse de nouveau, avec un peu plus de franchise. Elle ne se l’expliquait pas vraiment à ce moment c’était surtout une étincelle de nostalgie qui refaisait surface. Après ce deuxième baiser échangé depuis dix ans Mary se laissait glisser doucement le long du torse d’Eliott pour revenir à sa position couché en soupirant. Elle posait sa main libre sur son front et ses yeux comme pour soulager la douleur. « T’déteste pas Fitz… » C’était un bien gros aveu mais elle n’était en mesure de se rendre compte de la bombe qu’elle venait surement d’amorcer. Toujours est-il qu’elle ne s’en souviendrait peut –être pas du lendemain matin. Elle espérait surtout que l’aspirine fasse vite effet pour s’endormir et oublier la douleur constante. Son estomac semblait se tordre dans tous les sens et elle avait bien envie de se téléporter deux ou trois jours plus tard histoire de ne pas vivre la gueule de bois qui allait faire suite. La brune se recroquevillait sur elle-même pour avoir un peu plus chaud et fermait les yeux et ne tarda pas à s’endormir.

Une chute rêvée l’extirpait violemment des bras de Morphée, la brune se redressait brusquement en lâchant un cri avant de ressentir de nouveau une douleur lancinante dans la tête et de se la saisir. Elle n’avait aucune idée de combien de temps elle venait de dormir, quelques minutes, quelques heures ? Mary se levait doucement du canapé, il faisait sombre dans la pièce, elle ne reconnaissait pas le lieu. Son mal de crâne pouvait tout aussi bien être encore des prémices de son état après la soirée, où la gueule de bois, ou peut être un stade entre les deux simplement. Sa robe était encore mouillée en tout cas et lui collait à la peau . Elle était capable de réfléchir un peu plus clairement mais ce n’était pas tout à fait le top non plus. Avec beaucoup de difficulté elle enlevait sa robe, elle restait quand même en maillot de bain et s’emmitouflait dans un plaid pour se réchauffer. Une seconde plus tard une silhouette débarquait vers elle visiblement pressée/ paniquée/inquiète, elle eut à peine le temps de relever la tête pour comprendre qu’elle se retrouvait au sol, percutée par la silhouette en question. La chute réveillait en elle toutes les douleurs calmées par l’aspirine Elle ouvrait les yeux et ils se plantaient directement dans ceux d’Eliott juste au-dessus d’elle, sentant son souffle sur son visage. Ah oui, elle était chez Eliott.
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Re: It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] ✻ ( Mer 3 Aoû - 7:27 )

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S'occuper d'une Mary complètement bourrée n'était pas une mince affaire. Cela demandait beaucoup de patience et surtout de compréhension parce qu'elle parlait par monosyllabe. Par moment je devais avouer que j'avais beaucoup de mal à comprendre ce qu'elle essayait de me dire, mais dans l'ensemble ça allait, j'arrivais à m'en sortir. Dans ces conditions je devais avouer que mon boulot de barman était un gros avantage, parce que j'avais du apprendre à parler le bourré et voilà.  Par contre je n'aurai jamais imaginé que cette faculté puisse me servir avec Mary. Pas qu'elle ne buvait jamais ou ne s'amusait jamais, mais avec son métier je savais qu'elle devait avoir une hygiène de vie irréprochable. Pour elle ce n'était pas une contrainte parce qu'elle était habituée à ça, mais par contre dès qu'elle sortait un peu des clous et qu'elle buvait un peu trop ça pouvait donner ce genre de résultat. Quand on était au lycée j'avais eu l'occasion de la voir dans cet état plusieurs fois.
Depuis qu'on s'était retrouvé non. En même temps sur le début, notre relation n'avait pas été des plus cordiales. Cela ne faisait que quelque temps qu'on arrivait à se parler normalement et à parler sans se crier dessus. Après tout cela restait quand même assez restrictif parce qu'on ne se voyait qu'au bar. Sans qu'on se soit accordé que quoi que ce soit, on avait pris l'habitude de boire un verre ensemble de temps en temps et voilà. Par contre je ne m'attendais pas à ce qu'elle vienne dans cet état chez moi. Le gentleman en moi ne pouvait pas clairement pas la laisser dans cette situation et depuis qu'elle avait pris place dans le canapé, je faisais en sorte de m'occuper d'elle. Pour cela j'avais du aller jusqu'à la faire boire et de lui enlever ses chaussures. J'avais l'impression d'avoir bambi devant moi, c'était vraiment trop adorable. Bambi n'était pas mon disney préféré, mais il restait mignon a voir, tout comme Mary même si elle me détestait haha. Je le savais, elle n'avait pas besoin de me le dire. Après je savais aussi que ce n'était plus la haine d'avant non plus et que peu à peu elle recommençait à me faire confiance.
Même si pour Mary la situation n'avait rien de drôle, je ne pouvais m'empêcher de sourire en secouant la tête en l'entendant dire qu'elle allait mourir. J'essayais de la rassurer, de lui dire qu'elle allait s'en sortir sans problème. « Noooooooooooon » D'accord, elle ne semblait absolument pas convaincu. C'était triste un peu, mais en même temps je comprenais tellement son état, j'avais l'impression de me revoir quelques années en arrière quand en Australie, les gens du coin avait voulu me faire boire leur boisson locale. A ce moment là, j'avais voulu jouer aux warriors en pensant que ce n'était que de la piquette et que ça ne pouvait pas me faire de mal, mais évidemment cela n'avait pas été le cas. « Je t'assure que tu vas t'en sortir sans problème. » J'aurai bien ajouté qu'elle n'allait pas souffrir et tout ça, tout ça, mais ça serait mentir et le mensonge c'était le mal et comme j'étais une personne bien sous tout rapport, je préférais juste lui dire qu'elle allait survivre. Après pour ce qui était du mal de crâne – et sûrement la crise de foie – je ne pouvais pas faire grand-chose. Il faudrait juste qu'elle s'hydrate beaucoup demain dans la journée si elle en avait le courage en tout cas.

Voyant sa souffrance, comme elle me l'avait demandé je lui avais enlevé ses chaussures et parce qu'elle avait capturé ma main, je ne pouvais rien faire d'autre que de m'asseoir à ses côtés. Enfin à ses côtés c'était vite dit, tant bien que mal elle avait réussi à le lever le temps que je puisse poser mes fesses sur le canapé. J'avais posé ma main sur son ventre qu'elle avait automatiquement posé sur sa poitrine. Okay alors pas que j'étais mal à l'aise, mais c'était un peu bizarre non ? Non, bon bah si ça l'était pas, je n'allais pas me plaindre non plus. Surtout que ce n'était absolument pas de mon fait, mais celui de Mary alors techniquement je n'étais pas en faute et puis voilà. De mon autre main, je lui caressais les cheveux tout en essayant de savoir ce qu'il s'était passé ce soir pour qu'elle puisse se retrouver dans un tel état. « Riley.. cocktail.. mousse » Okay elle voulait jouer à pyramide c'est ça ? Du coup en 3 briques, avec comme indice Riley. Cocktail. Mousse. « D'accord, je vais essayer de tout comprendre »  Alors qu'est ce que je pouvais déduire de tout cela. Que déjà elle était à une soirée avec Riley. Est ce que je connaissais Riley ? Je savais pas, ça me disait quelque chose mais je n'étais absolument pas. Cocktail ? Elle avait du boire moult cocktail. Ce qu'il y avait de plus fourbes avec les cocktails c'était qu'on les buvait comme du petit lait, le goût sucré masquait très bien le goût de l'alcool et du coup naïvement on pensait que cela n'avait pas beaucoup d'effet sur nous alors que c'était tout le contraire. Par contre pour la mousse, aucune idée. Ca me faisait penser à la bière, mais je n'étais pas sûr. Ou alors c'était de l'eau et ça expliquait pourquoi elle était trempée. Ouais ça me semblait pas mal comme possibilité. « En fait ça sera plus simple que tu me racontes demain quand tu seras en état » Je ne savais pas si demain elle aurait la force, en tout cas pour ce soir ça semblait foutu, surtout qu'elle semblait à peu près s'endormir. Elle semblait apaisé, enfin c'était ce que je croyais, jusqu'à ce qu'elle se mette à hurler et parler d'un bébé. J'étais complètement perdu, elle nous faisait un délirium tremens ? « suis enceinte !! » Whaaaat ? Mary enceinte, alors là j'avais loupé pas mal d'épisode. Et puis enceinte de qui d'abord. Pas que j'étais jaloux, mais si en fait j'étais complètement jaloux. Si Mary devait avoir un enfant ça devrait être de moi. Enfin non, enfin je savais plus d'accord. En plus elle me demandait ce qu'elle devait faire, je n'en avais aucune idée moi, je n'avais jamais été enceint et en toute logique je ne le serais jamais. « qu’est-ce que fais ? » C'était une très bonne question. Moi même je savais pas « Respire profondément, ça va finir par passer » J'étais pas gynécologue donc peut-être que je disais des grosses conneries. Après peut-être que Mary avait tout simplement super mal au ventre à cause de l'alcool. Je n'en avais strictement aucune idée.
Tant bien que mal Mary avait réussi à se calmer. Je ne savais pas si la douleur était toujours là, mais en tout cas elle ne hurlait plus et c'était une très bonne chose. Peut-être que c'était ma main dans ses cheveux qui était magique et qui faisait toute la différence. Je ne vais sûrement jamais le savoir, mais ce n'était pas très grave. Je lui proposais de lui chanter une berceuse pour qu'elle puisse s'endormir, mais elle ne semblait pas convaincu. Pourtant j'étais un très bon chanteur. Je ne comptais pas insisté non plus. Je baissais la tête pour la regarder et lui sourire. J'essayais de faire passer toute ma compassion pour elle dans ce sourire et puis il se passait une chose à laquelle je ne m'attendais absolument pas. Sans prévenir, sans que je puisse vraiment faire quelque chose, Mary m'embrassait. Sur le moment je n'étais tellement pas prêt que je ne réagissais pas tout de suite. C'était tellement soudain. Passer ce moment de choc, à mon tour j'intensifiais notre baiser. Je savais que demain Mary ne s'en souviendrait pas, mais je voulais quand même en profiter. Ce baiser était à son initiative et même si elle était bourré, cela voulait quand même dire quelque chose non ? Après avoir mis fin à notre baiser, Mary reprenait sa place initiale et moi je regardais droit devant moi, me demandant encore comment on en était arrivé là. Pour un peu j'aurai pu afficher un sourire idiot, mais non, je restais calme et maître de moi même. « T’déteste pas Fitz… » C'était la soirée de l'inattendu ou quoi ? Bon d'accord je m'en doutais un peu beaucoup, mais quand même. Le plus triste dans cette histoire c'était que Mary ne se souviendrait de rien demain et je ne savais pas si je lui en parlerai. Aussi soudainement qu'était arrivé ce baiser, Mary venait de s'endormir la tête sur mes genoux. Très bien et si je voulais aller aux toilettes on faisait comment ? Tout doucement, je la relevais pour pouvoir m'extirper du canapé et lui remettre la couverture en place. Qu'est ce que je pouvais faire moi maintenant ? Me coucher ? Ouais ça pouvait être une bonne idée. De toute façon Mary ne craignait rien dans le salon et ma chambre était juste à côté donc tout allait bien.

Je dormais tellement bien, que j'avais eu besoin de comprendre que quelqu'un venait de crier dans la maison. Je me retournai dans mon lit, prêt à me rendormir avant de me souvenir que Mary était dans le salon. Okay son cri n'était peut-être pas tout à fait normal. Je me doutais qu'elle n'était pas en train de se faire attaquer, mais je préférais allait vérifier quand même, je me sentirai mieux après. La maison était plongé dans le soir, mais j'avais trop la flemme d'allumer les lumière et puis je connaissais la typologie des meubles par coeur alors pas de risque que mes orteils ne les percutent. Par contre, je venais de toute évidence de percuter quelqu'un.  Sans trop que je sache comment cela venait d'arriver, je me retrouvais à terre au dessus de Mary. Son visage était à quelques centimètres du miens et je mourais d'envie de l'embrasser, mais est ce que ça ne serait pas de l'abus de pouvoir ? Les secondes s'écoulaient et pourtant je ne bougeait toujours pas. Sentir le corps de Mary sous le mien c'était agréable et cela me ramenait des années en arrière. Est ce que c'était le moment où on faisait sauvagement l'amour sur le sol du couloir ou alors je me relevais gentiment et lui laissé ma chambre pour qu'elle puisse dormir ? Uuurg c'était trop compliqué dans ma tête. J'en avais envie, mais en même temps elle devait être toujours alcoolisée. Il était temps pour moi de prendre une décision et plutôt que d'écouter le diable sur mon épaule gauche, j'écoutai l'ange. J'allais très certainement le regretter, mais c'était la chose la plus sage à faire. Je l'embrassai rapidement avant de me relever et de l'aider aussi à se remettre sur ses pieds. Je ramassais la couverture qui était tombé et la passait sur les épaules de Mary sans la quitter des yeux. Je n'arrivais pas à déterminer si je venais de la frustrer, si elle m'en voulait, si elle avait envie de me tuer. C'était trop confus dans son regard et je me raclais doucement la gorge pour dissiper ce moment de gènes. « Viens, je vais te donner des vêtements, tu seras plus à l'aise » J'attrapai sa main pour la conduire dans ma chambre et l'installai sur mon lit pendant que je fouillais dans mon armoire à la recherche d'un tee shirt et d'un pantalon. Mes trésors à la main je les lui tendais en essayant d'esquisser un sourire. « Je te laisse dormir ici, tu seras plus à l'aise, je vais prendre le canapé. » Oui c'était sûrement la meilleure chose à faire. « Si tu as mal à la tête, il y a de l'aspirine dans le tiroir et une bouteille d'eau sur le côté » La prévoyance de moi était trop impressionnante et je quittais ma chambre sur ces derniers mots. En fermant la porte, je m'appuyais sur cette dernière et soufflait en me passant une main sur le visage. J'avais pris la bonne décision non ? Oui on allait dire que oui. Puis on verra bien demain matin ce qu'il en serait.

Même si le canapé était très confortable je n'avais pas beaucoup fermé l’œil de la nuit, pensant toujours à la sensation du corps de Mary contre le mien. Quand 9h avait sonné, j'en avais eu marre de me tourner encore et encore et avait décidé de me lever pour préparer le café et faire quelques  crêpes. Si sa gueule de bois n'était pas trop fort, Mary aurait sûrement très faim en se levant.
Je terminai justement la dernière crêpes quand je l'entendais arriver dans la cuisine. Sa tête signifiait très clairement qu'elle était dans le mal. J'hésitais entre le rire et la compassion et finalement j'optai pour l'entre deux en lui adressant un sourire « La nuit ne fut pas trop dure? » Le monde avait du tourné dans tout les sens pour elle et je connaissais que trop bien cette sensation horrible « J'ai fais du café et si le cœur t'en dis, il y a des crêpes » Sans vraiment attendre sa réponse j'avais posé une tasse fumante devant elle. Je m'installai en face d'elle en dévorant une première crêpes. Pas de doute j'étais vraiment doué en cuisine, peut-être que j'allais me reconvertir en cuisinier en fait. « Comment tu te sens ce matin? Des souvenirs d'hier ? » Genre est ce qu'elle se souvenait qu'elle m'avait embrassé et qu'on aurait possiblement pu faire l'amour sur le sol du couloir ?





lumos maxima


Dernière édition par Eliott Fitzsimmons le Mar 6 Sep - 15:38, édité 1 fois
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Re: It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] ✻ ( Sam 27 Aoû - 23:58 )

elary
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✻ It's a quarter after one and you'r a little drunk


C’est un peu la fin du monde dans la tête de Mary. Bien qu’elle ne sache pas bien aligner plusieurs pensées cohérentes, elle se rend bien compte qu’elle est dans une merde phénoménale. Et elle se rend surtout compte qu’elle a mal comme un chien et que le monde ne veut cesser de tourner. Eliott tente de la rassurer en lui expliquant que ça va aller, mais non ça ne va pas. Et elle sait surtout que quand elle était au lycée elle avait des sacrées gueules de bois et elle en panique d’avance. Etant donné l’état dans lequel elle se trouve actuellement, mieux ne valait-il pas tenter d’imaginer l’état du lendemain. Elle serait capable de se sentir d’autant plus mal d’ailleurs. Malheureusement pour elle Eliott ne pouvait pas y faire grand-chose et se plaindre pendant trois heures ne changerait absolument rien à sa situation. A moins que ça ne l’empire justement. Elle serait capable de se souler elle-même en plus de ça. Toujours est-il qu’Eliott est là et il fait ce qu’il peut pour elle. C’est bien. Ca la rassure parfois même et elle apprécie sa présence. Evidement elle a du mal à se l’avouer et le lui avouerait absolument pas. Mais il délivre même ses petits pieds de leur prison actuelle et rien que pour ça elle est aux anges. Dans la mesure du possible. Franchement elle ne pensait pas qu’Eliott soit si gentil et accueillant avec elle. Evidemment, pourtant c’est logique, il ne la laisserait pas en plan dans son état. Mais toujours est-il qu’elle en reste étonnée de son comportement et elle ne peut que l’apprécier d’avantage. Et puisque c’est comme ça autant lui faire confiance et se laisser faire. Elle n’avait plus le courage de lutter et de se poser trois millions de question. Peut-elle vraiment lui faire confiance ? De toute évidence oui, puisqu’elle a décidé de venir ici ce soir. Elle n’avait peut-être pas toute sa tête, certes, mais ça elle aurait bien le temps de le regretter plus tard. Pour le moment, elle décidait que la meilleure chose à faire c’est lâcher prise et cesser de tenter de réfléchir. Parce qu’en plus essayer de réfléchir correctement ne faisait qu’augmenter son mal de crâne alors autant rester calme et faire la morte. Sans état d’âme elle avait fini par capturer sa main et lui s’était assis avec elle et caressait ses cheveux. Voilà, c’était donc la meilleure solution, se laisser faire. Ce n’est pas tout à fait dans son caractère c’est certain, mais surement Eliott en profitait tout autant qu’elle. Il lui demandait alors qu’est-ce qui l’avait mise dans cet état. C’était une bien belle question. Honnêtement, c’était parce qu’elle avait voulu être sympa. Comme quoi, il valait mieux pour elle qu’elle reste elle-même en fait. Mais puisqu’elle n’avait aucun courage de lui expliquer, et se contentait de lui donner les mots clés. A savoir Riley la sorcière et ses cocktails un peu trop bon et ses idées de folies. Ouais tout est la faute de Riley en fait. Mais elle l’aimait bien trop pour lui en vouloir trop longtemps. Toujours est-il que c’est bien la première et dernière fois qu’elle se fait avoir par la blonde et ses plans machiavéliques. Même Simon s’était pointé à la soirée, inquiet par des messages suspects que Mary lui avait adressé du genre ‘’fbfjbrgerbgguyg’’. Une fois sur place il avait lâchement prit ses jambes à son coup. Ça n’avait pas étonné Mary le pauvre avait l’air d’une brebis égarée dans un troupeau de loups affamé. Mais quand même, il aurait pu faire preuve d’un peu plus de persuasion pour ramener sa sœur chérie à la maison non ? Non. Voilà où elle en était maintenant, dans un état bien plus pitoyable qu’il n’avait pu constater à ce moment-là. Elle n’en sortait pas fière de cette soirée étant donné qu’elle avait vraiment l’impression d’être en train de mourir et regrettait amèrement être passée à la garçonnière ce soir-là. Bon en tout cas, Eliott tentait de comprendre le déroulé de la soirée. Il avait la mine songeuse et les yeux pleins d’interrogations. Elle n’était pas en mesure de lui en dire davantage, et lui semblait capituler et disait simplement qu’elle lui raconte demain. C’est déjà une meilleure idée. Elle hoche doucement la tête en guise d’approbation. « On fait ça »

Maintenant, une douleur lancinante se réveillait brutalement dans son vendre et sans réellement y réfléchir a deux fois la brune se mettait à paniquer. Une idée complétement débile venait de germer dans sa tête et se dessinait alors un petit bébé dans son cerveau. Mon dieu. Oui elle pensait vraiment qu’elle venait de tomber enceinte sur le champ d’un bébé arrivé à terme. Prise de panique elle hurlait et s’agitait, demandant innocemment à Eliott ce qu’elle pouvait bien faire.  Elle était complétement perdue et avait les larmes aux yeux. Heureusement Eliott savait trouver les mots. Enfin c’est ce qu’elle ressentait là tout de suite. « D’accord » Elle hochait la tête en se pinçant les lèvres avant de prendre à la lettre son conseil et de respirer un bon coup. S’il disait que ça irait mieux alors ça lui suffisait. Il ne lui fallait que ça pour se calmer et puis se recroqueviller un peu pour calmer la douleur. La frayeur était partie aussi vite qu’elle était venue dans son cerveau et heureusement le bébé se volatilisait déjà. Ça devait être les caresses dans les cheveux qui la calmaient aussi rapidement. Aussi dure qu’elle soit, elle reste sensible à certaines choses et les papouilles dans les cheveux, le cou et dans le dos plus particulièrement. Elle se sentait l’âme douce et gentille et s’étonnant elle-même elle se redressait pour pouvoir déposer ses lèvres sur celles de son ex. Elle ressentait son inquiétude et son empathie, et ça n’avait fait que fragiliser ses remparts encore une fois et finalement elle avait baissé les armes. Simplement parce qu’elle n’avait pas le courage de lutter contre elle-même, parce que malgré la douleur et la pièce qui tournait autour il avait réussi à l’apaiser. Son odeur l’enivrait et le goût de ses lèvres et de sa langue lui rappelait des souvenirs biens enfouis. Ce n’était peut-être pas une bonne idée, mais encore une foi elle s’en foutait bien là tout de suite. Tout ce qu’elle voulait c’était répondre à ce qu’elle avait envie et c’était ça dont elle avait envie. Et elle ne regrettait absolument pas avoir mêlé sa langue à celle d’Eliott. Mais elle était exténuée et au bout de sa vie pour en faire d’avantage. Elle reposait sa tête sur les genoux d’Eliott en lui chuchotant qu’elle ne le déteste pas. Inutile de dire qu’elle n’a aucune idée des répercutions que cela pouvait bien avoir dans la petite tête d’Eliott. Mais il lui semblait être une bonne idée de préciser ce fait au brun parce qu’il est important qu’il sache que ce baiser était sincère. En tout cas Eliott lui avait rendu son baiser et c’était bien agréable et c’est sur cette touche rassurante que la danseuse s’endormait comme un chaton.

Mary se réveille en sursaut et en criant d’un sommeil étrange. Elle ne saurait pas dire pourquoi car déjà elle a oublié, mais la sensation désagréable d’avoir eu un rêve pas très bienfaisant se fait pesante. Avec difficulté elle se lève pour se débarrasser de sa robe collante et tout à fait gênante. Il fait sombre et son cerveau semble un peu trop irrigué car elle peut sentir son cœur battre et résonner dans son crâne. Parce qu’elle est en maillot de bain et humide elle s’emmitoufle dans le plaid avant de se diriger vers sa chambre. A peine faisait-elle un pas que quelqu’un la percutait de plein fouet et elle se retrouvait au sol. Elle n’avait eu absolument aucun reflexe et sa tête avait heurté le sol, heureusement pas très fort mais ça avait instantanément réveillé ses douleurs. Elle grimaçait et ce n’est qu’après quelques secondes qu’elle se rendait compte qu’Eliott était allongé sur elle. « Eliott ? » Elle n’avait absolument aucune force de l’engueuler ou le repousser pour se lever. Ni même de dire quoi que ce soit. Dans la pénombre elle pouvait néanmoins deviner les traits d’Eliott et plonger son regard dans le sien. Le silence se faisait pesant, et tous les deux se regardaient pendant de longues secondes. La danseuse ne comprenait pas bien ce qu’il était en train de se passer. Elle sentait le souffle du jeune homme s’écraser sur son visage et ça ne manquait pas de la troubler. Elle se rendait compte à ce même moment que leur deux corps  sont littéralement l’un contre l’autre et qu’il est un peu en train de l’écraser. Mais surtout, elle est en maillot de bain, il est torse nu et le contact de leurs peaux provoque un frisson qui lui parcoure l’échine.  Toujours est-il qu’il s’approche davantage et l’embrasse doucement et surtout très rapidement. Et en un battement de cil le voilà qui se relève et l’aide ensuite à se lever. Donc elle se lève avec toute la frustration du monde. Encore plus que l’autre soir. Décidément il ne sait pas embrasser correctement ou comment ça se passe ? La brune a beau être au bout de sa vie elle est bien consciente qu’il aurait au moins pu l’embrasser un peu mieux étant donné le contexte dans lequel ils étaient non ? Pour tout dire elle ne comprenait absolument pas la signification de ce baiser furtif et encore moins par quoi il était motivé. Elle pouvait bien comprendre qu’il ait eu envie de l’embrasser, elle lui aurait bien volontiers rendu son baiser et pourquoi pas plus si affinité. Mais là, autant ne rien faire du tout non ? Eliott ramasse le plaid et le lui met sur les épaules. Elle ne manque pas d’en profiter pour suivre son geste et glisser sa main sur la sien. Ce n’était que pure provocation. Parce qu’elle ne comprend pas ce qu’il a en tête et ses meilleures armes restent la provocation et l’intimidation. Il se racle la gorge avant de la diriger vers sa chambre en la tenant par la main. Ok c’est un peu contradictoire mais elle se laisse faire. Elle n’a qu’une envie de toute façon c’est s’écrouler et se laisser mourir. Elle n'était même pas sûre d’avoir la foi d’enfiler des vêtements mais elle n’allait pas refuser. Assise sagement sur le lit, Mary observe avec insistance Eliott. Fidèle à elle-même, elle ne se dérange pas pour le détailler et c’est à ce moment-là que celui-ci se retourne et lui tend des vêtements en lui disant qu’il allait prendre le canapé. « Tu peux rester ici » Elle est encore un peu à l’ouest mais effectivement ça ne la dérangerait pas qu’il dorme avec elle après tout. Elle ne savait pas très bien pourquoi elle lui proposait ça. Peut-être par gentillesse pour pas qu’il dorme sur le canapé ? Peut-être simplement pour profiter de sa présence apaisante et de sa chaleur rassurante. Décidément, elle n’est plus du tout elle-même. Mais le jeune homme n’est pas du même avis et fini par lui indiquer où se trouve l’aspirine. Elle y jette un œil. « Merci » Et déjà Eliott avait disparu de la pièce. La danseuse se laissait tomber en arrière se demandant sincèrement ce qui lui prenait. Elle commençait tout doucement à retrouver sa lucidité mais ce n’était pas tout à fait ça encore. Après quelques secondes a fixer le plafond, elle finit par se hisser hors du lit pour se mettre nue et enfiler les vêtements d’Eliott. Elle avale un cachet et s’écrase comme un merde sur le lit. Elle n’avait absolument pas la foi de se glisser sous la couette ou de se mettre dans une position confortable. Elle restait là amorphe sans aucun courage de bouger le petit doigt à méditer sur le sens profond de la vie tandis que la pièce se déformait devant ses yeux avant de s’endormir dans cette même position tout à fait inconfortable au bout de très longues minutes.

C’est la tête comme une pastèque que la danseuse ouvre les yeux. La lumière qui filtrait au travers des rideaux l’éblouissait  déjà. Elle posait sa main sur ses yeux pour leur offrir un peu de pénombre. Elle se redresse en grimaçant et reste un instant sur le bord du lit, incapable de bouger d’avantage. Elle se avale alors d’une énième aspirine et après avoir rassemblé tout son courge pour s’extirper de là, la danseuse se lève et avance pas à pas, rasant les murs pour avoir un appui constant. C’est à ce moment précis que la brune remarque la particularité du lit dans lequel elle venait de passer quelques heures. Elle en reste bouche bée et est un peu choquée, il faut l’avouer. Les sourcils froncés elle détaillait quelques seconde le lit totoro qui se dévoiler sous ses yeux. Ok mon voisin totoro est un très bon ghibli, mais quand même c’est absolument exagéré. La position d’Eliott dans son estime devient confuse. Enfin, toujours est-il qu’elle se dirige à pas de souris vers le salon et finalement la cuisine depuis laquelle elle entend de l’agitation. C’est donc adossée au mur que la jeune femme tentait d’arborer un ton décontracté. « Hey » Il lui adressait un sourire plein d’empathie et lui demandait comment avait été la nuit. Un peu agitée dans son cerveau en tout cas. Mais justement lui venait au nez les effluves de nourriture et un haut le cœur se manifestait. Ok alerte rouge. Elle levait le doigt en sa direction, signifiant ‘’donne-moi une minute’’ et se retournait illico. Heureusement pour elle les toilettes n’étaient pas très loin et c’est le pas incertain qu’elle s’y rendait et vidait aussitôt ses tripes dans la cuvette. Elle tirait la chasse et restait un instant sur le sol avant de revenir doucement dans la cuisine. « Pour répondre à ta question, j’ai l’impression que le tour de montagne russe ne s’arrêta jamais ». Elle avait pourtant l’habitude de tester ses limites, les repousser. Mais là c’était quelque chose qu’elle ne pouvait pas contrôler et c’était très énervant. « Et toi ça a été ? Je t’ai forcé à aller dans le canapé ? » Ou alors il avait dormi avec elle, c’était une autre possibilité. La danseuse saisit la tasse de café qu’il lui proposait et la portait à ses lèvres. C’était bien mieux que ce goût affreux qu’elle avait dans la bouche. « Le café ça ira très bien. Je ne doute pas que les crêpes soient savoureuses vu la tête que tu fais mais voilà. » Et puisque Mary reste Mary elle ne peut s’empêcher de le charrier un peu. «  J’suis sûre que t’es capable d’avoir foutu du poulet dedans. » Elle n’est pas sans avoir compris qu’Eliott est littéralement accro au poulet et en plus de ça complétement arrogant quand à celui-ci. Mais la vraie raison étant qu’elle est incapable d’ingérer quelque chose de solide pour le moment étant donné les envies de vomir qu’elle se tape. Elle continue donc de boire son café histoire de se remplir un minimum l’estomac. Il lui demande alors si elle a des souvenirs d’hier, et c’est une très bonne question. Elle est surprise sur le coup et se met donc à réfléchir. Elle voit surtout du flou dans sa tête et une incapacité grandissante à se concentrer. « Je crois que ma gueule en dit long. » Parce qu’elle ne s’est pas encore regardée dans le miroir, mais elle se doute qu’elle a possiblement des traces dégueu de maquillage  à moitié partis, des valises sous les yeux et peut être d’autres traces de frasques. « C’est surtout le grand flou pour le moment. A part le début de soirée. J’me souviens de bribes de choses. » Et c’est plutôt inquiétant pour elle qui a l’habitude de tout contrôler. « Je me souviendrai peut être plus tard. Et puis si tu me dis déjà ce qu’il s’est passé ici, ça sera ça de gagné. » Elle espérait vraiment pouvoir se souvenir. Et elle espérait surtout ne pas avoir fait de trop grosses bêtises qui entacheraient sa carrière. C’était sa plus grande hantise pour le moment. Alors qu’elle finissait sa tasse de café, la danseuse se relevait. « Je peux t’emprunter la douche cinq minutes ? » Elle avait bien besoin d’un rafraichissement et aussi d’un ravalement de façade. Après qu’Eliott lui ait remit une serviette propre, elle entre dans la douche. Elle va pouvoir se laver correctement puisque c’est aussi la salle de bain d’Elsa et qu’elle peut lui emprunter une ou deux choses. Elle lui prend donc un peu de shampoing et de gel douche et en profiter pour se passer de l’eau glacée sur le corps histoire de le réveiller un peu. Elle a l’impression d’être engourdie de partout et incapable de faire le moindre pas sans douleur. Sortie de là, elle se démaquille entièrement le visage. Heureusement son visage n’était pas trop ravagé sinon Eliott se serait surement bien moqué d’elle. Fraîche et requinquée elle sortait de là, la serviette enroulée autour d’elle. Elle s’approchait d’Eliott. « Tu sais où est ma robe ? » Celui-ci lui amenait sa robe et la lui tendait. Elle s’apprêtait à aller la remettre. « Urgh mauvaise idée » Elle pose sa main sur sa bouche. Visiblement quelques verres avaient fini leurs courses sur sa robe. Heureusement ce n’était pas de la bière, mais ça sentait quand même l’alcool. Mary réenfilait alors les habits qu’Eliott lui avait passés la veille visiblement et ressortait de la salle de bain. Elle avait toujours un mal de crâne comme elle n’en avait jamais eu, l’équilibre un peu incertain et une envie de vomir devenue constante mais elle commençait à s’habituer faut croire. « Sinon. C’est quoi ce lit ? Me dit pas que c’est le tien ? » Question de la plus haute importance. Elle ne pouvait pas s’empêcher de lui faire la remarque, c’était un poisson bien trop gros pour l’ignorer. « Faudra que tu m’expliques comment tu y amènes des femmes sans perdre toute crédibilité » Plaisantait-elle ostentatoirement. Franchement elle était un peu sur le cul, elle savait qu’Eliott est un grand enfant, mais quand même. Il y a des limites à tout. Elle tentait aussi d’éviter le sujet fâcheux du –pourquoi tu es venue ici ?- où quoi que ce soit s’y rapprochant. Même si connaissant le monstre il lui poserait surement la question. Mais elle n’avait absolument pas envie d’y répondre. Elle avait surtout en même temps envie de prendre ses jambes à son cou et envi de rester toute la journée dans les bras d’Eliott. L’alcool semble avoir fait des ravages sur son cerveau.
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It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] Vide

Re: It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] ✻ ( Mar 6 Sep - 15:40 )

It's a quarter after one and you'r a little drunk




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Prendre soin d'une Mary alcoolisé ça pourrait presque devenir un boulot à plein temps, parce que ce n'était forcément facile et surtout il fallait être capable de décoder ce qu'elle voulait ou ce qu'elle racontait. En même temps je devais avouer que c'était un peu fourbe de ma part de lui poser autant de question alors qu'elle semblait être dans le mal absolu. Du coup je préférais la laisser se reposer un tant soit peu. Je commençais à somnoler à mon tour, mais un cri de Mary me remettait bien vite en état. D'après elle, elle était enceinte et le bébé était en train de sortir. Okay alors ça c'était complètement impossible. Du moins je l'espérais, parce que l'idée que Mary puisse être vraiment enceinte me pinçait un peu le coeur. Ceci dit ce n'était pas le moment de penser à ça, c'était plutôt le moment de la rassurer. Ce que je faisais plutôt bien de toute évidence, après avoir replacé sa tête sur mes genoux, elle s'était relevé pour m'embrasser. L'espace de 2 secondes je ne m'y attendais pas vraiment et je n'étais pas prêt, mais je cédais bien vite et répondais à son baiser. En y mettant fin, un sourire étirait mes lèvres. Okay ma soirée c'était bien mieux passé que ce qui était prévu et même si j'avais perdu mon poisson et que m'occuper de Mary n'était pas facile, je me sentais bien et heureux voilà.
Maintenant qu'elle semblait vraiment endormie, je pouvais la laisser sans prendre trop de risque. Alors oui je savais que ce n'était pas très sympa de ma part, mais j'étais fatiguée moi aussi et même si c'était agréable de sentir Mary tout contre moi, je n'étais pas dans une position super confortable pour pouvoir dormir. Si je restais comme ça, demain je serais incapable de changer de position et je devrais me déplacer en étant dans la position de la chaise. Ca serait super chelou non ? Oui ça le serait sans aucun doute. J'avais réussi à me lever sans la réveiller et parce que j'étais un gentleman, je n'oubliais pas de mettre la couverture sur elle pour ne pas qu'elle attrape froid. Maintenant que c'était fait, je pouvais tranquillement rejoindre mon lit et les bras de Morphée.

J'étais au beau milieu d'un non rêve quand j'entendais crier. Je ne savais pas trop ce que c'était, mais j'imaginais que c'était Mary. Parce que ça m'inquiétait un peu, je me levais rapidement pour aller voir ce qu'il se passait. Je n'avais pas fait 3 pas que je me retrouver percuter par une Mary sauvage. Le résultat fut assez chaotique parce qu'on se retrouvait par terre et moi au dessus d'elle. Dans d'autre circonstance, la situation m'aurai fait rire, mais là je me sentais un peu gêné. Enfin non pas vraiment gêné, c'était juste que j'aimais un peu trop ce contact. « Eliott ? » Oui, oui c'était bien moi. « Je t'ai entendu crier et je me suis inquiété et on s'est percuté » et voilà quoi. C'était tout à fait normal non ? « Je t'ai pas fait mal ? » Je n'étais pas forcément un poids plume. Pourtant je ne faisais aucun effet pour me relever. J'observais Mary et l'envie de l'embrasser était un peu trop présente. Si j'étais honnête avec moi, j'avais tout simplement envie de lui faire l'amour à même le sol. Seulement je doutais que ce soit une très bonne chose. Mary était encore alcoolisé et je n'étais pas sûr que se soit une bonne idée et aaarg sa proximité et son souffle sur mon visage m'empêchait complètement de réfléchir correctement. Pour autant, je ne pouvais pas me relever comme ça, c'était impensable, alors je déposais un chaste baiser sur ses lèvres avant de me remettre debout rapidement. Au final, ce baiser m'avait frustré plus qu'autre chose. Le problème c'était que si j'en avais fait beaucoup plus, si j'avais approfondis notre baiser, je n'aurai pas été capable de me retenir et les choses auraient déparé. Tout cela était bien trop compliqué, vraiment. Debout, je tendais la main pour aider Mary à se relever et je lui remettais le plaid sur les épaules. J'avais envie de lui caresser le visage, de remettre ses cheveux en place, mais non ça serait autant de geste qui me donnerait envie de l'emmener dans ma chambre et de lui faire l'amour. Même si ma chambre était la prochaine étape, je ne comptais pas lui sauter dessus. J'étais quelqu'un de bien, je ne profitais pas des femmes qui avait trop bu.
Sans un mot je la prenait par la main pour qu'on aille dans ma chambre. A ce moment là je la lâchais pour chercher des vêtements dans mon armoire, tout en lui signifiant que je lui laissais mon lit pour la nuit pendant que je prendrais le canapé.   « Tu peux rester ici » Alors oui, mais non c'était une très mauvaise idée. « Non tu as besoin de repos. Oublie pas que je bouge beaucoup en dormant. » C'était peut-être une excuse bidon, mais c'était quand même très vrai. Combien de fois le matin je devais me battre avec mes draps ou ma couette parce que je m'étais emmêlé dedans. Ou alors je me retrouvais la tête au niveau des pieds et inversement. Ou tout simplement par terre parce que j'avais trop roulé dans le lit. Je me souviens aussi quand on était encore ensemble avec Mary, du nombre de fois où elle m'avait réveillé à gros coups de coudes parce que soit je prenais toute la place, soit parce que je lui avais donné des coups. Un jour, il faudrait que je me conditionne pour ne pas bouger dans mon sommeil, mais seulement un jour. En attendant, je n'avais plus qu'à quitter la chambre pour retrouver le canapé. Youhou une nuit magique en perspective. En sortant, je respirais un bon coup et m'adossais à la porte en me demandant si j'avais pris la bonne décision, si je n'aurai pas du rester avec Mary. C'était délicat, mais en même temps oui c'était sûrement pour le mieux. Il y avait fort à parier que si j'avais tenté quelque chose, Mary m'aurait envoyé balader. Bon okay c'était elle qui m'avait embrassé dans le canapé, mais je ne devrais pas non plus y voir un signe quelconque. C'était simplement parce que j'étais là pour prendre soin d'elle et qu'elle se sentait en sécurité. Oui ça devait uniquement être pour ça. Puis il y avait fort à parier que demain elle ne se souviendrait de rien.

C'était après avoir passé une nuit dans le canapé, que je me rendais compte qu'il était vachement confortable en fait. Malheureusement pour moi, pas assez pour m'autoriser à dormir. Ou alors il n'avait pas l'habitude que je dormes là et donc le canapé ne m'avait pas accepté. C'était possible aussi. De toute façon après une nuit blanche à cogiter un peu trop, j'en avais marre d'être allongé et j'avais surtout besoin d'une bonne dose de café pour pouvoir tenir le reste de la journée. Puis comme j'avais faim, je faisais des crêpes aussi. Je ne savais pas si en se levant Mary aurait envie de manger, mais en tout cas si tel était son désir, en plus de mes délicieuses crêpes, il y avait de quoi faire.
D'ailleurs en parlant de la belle endormie, là voilà qui faisait son apparition dans la cuisine, restant à distance respectable de la nourriture. Okay peut-être qu'elle ne mangerais pas finalement. J'avais à peine fini de lui demander comment elle allait ou de lui proposer de manger quelque chose, qu'elle partait en courant en direction des toilettes. Aaaa la gerbe du main. C'était elle qui allait déterminer le reste de sa journée. Soit c'était une gerbe de purge et quand elle reviendrait ça irait beaucoup mieux, soit ce n'était que le commencement d'une longue série. J'aurai pu aller l'aider, tenir ses cheveux, mais connaissant Mary, je me doutais qu'elle n'aurait pas du tout apprécier que je la vois de la sorte. Elle n'aimait pas qu'on la voit en position de faiblesse, alors pour l'instant je me contentait de la soutenir mentalement. Une nouvelle fois, elle faisait son retour dans la cuisine « Tu vas mieux ? Ca va aller ? » Pas de doute que dans pas longtemps elle se ferait la promesse de ne plus jamais boire une seule goûte d'alcool. Je ne comptais plus les fois où je m'étais fait ce genre de réflexion pour finalement boire la semaine d'après parce qu'il y avait une soirée. J'étais un être faible en fait. « Pour répondre à ta question, j’ai l’impression que le tour de montagne russe ne s’arrêta jamais ». comme je pouvais la comprendre. C'était la pire sensation du monde. « Je compatis et je t'encourage. Demain tu seras en pleine forme. » Je ne voulais pas lui donner des faux espoirs dès le matin en lui disant que dans 5 minutes ça irait beaucoup mieux. Il y avait fort à parié qu'elle passerait la journée dans le canapé à dormir ou alors tout simplement à comater. Mais au moins elle se reposerait. « Et toi ça a été ? Je t’ai forcé à aller dans le canapé ? » Oh bah moi en comparaison c'était presque le paradis. Bon je n'avais pas dormi, mais au moins j'étais frais et pimpant de ne pas avoir bu d'alcool. « Oui, oui tout s'est bien passé pour moi. » Non, je ne dirais pas que je n'avais pas fermé l’œil de la nuit. De toute façon c'était un peu faux, j'avais quand même dormi quand je l'avais laissé dans le canapé avant qu'elle ne se réveille en criant et que du coup je lui cède ma place dans mon lit. « J'ai dormi dans le canapé parce que je suis un gentleman Madame » je lui faisais même une petite révérence en souriant. Et ouais, j'étais comme ça.
e. « Le café ça ira très bien. Je ne doute pas que les crêpes soient savoureuses vu la tête que tu fais mais voilà. » Malgré la pureté et le bonheur que pouvaient procurer mes crêpes, Mary n'avait pas envie de manger, je pouvais le comprendre. Je m'empressais de lui servir une très grande tasse de café, elle en avait besoin. « Café chaud de ce matin » J'aurai pu lui sortir un café soluble, mais non, j'avais des principes dans la vie. Bon après je n'en étais pas encore au niveau au je moulais moi même. «  J’suis sûre que t’es capable d’avoir foutu du poulet dedans. » Alors là c'était complètement faux. Pas au matin en tout cas. « Mon amour pour le poulet est inconditionnel, mais quand même. Je n'aurai pas sacrifié de si bonnes crêpes comme ça » En tout si Mary n'en voulait pas, moi ce n'était pas mon cas et je m'en faisais une au nutella. Ça ferait plus de crêpes pour moi. Ou alors pour Elsa et Anton quand ils rentreront.

Parce que je voulais savoir à quoi m'en tenir, je demandais à Mary si elle avait des souvenirs de ce qu'il s'était passé hier. De sa soirée, ce qui l'avait mis dans cet état notamment. « C’est surtout le grand flou pour le moment. A part le début de soirée. J’me souviens de bribes de choses. » Ah ouais quand même, le niveau d'alcool était donc encore plus élevé que ce que je pensais réellement « T'étais avec qui à la soirée ? » Parce que la personne en question avait quand même était assez inconsciente de laisser partir une Mary aussi alcoolisé toute seule. Elle aurait quand même pu se faire attaquer dans la rue. « Je me souviendrai peut être plus tard. Et puis si tu me dis déjà ce qu’il s’est passé ici, ça sera ça de gagné. » Buvant une gorgée de café, je me demandais si devais dire directement qu'on s'était embrassé ou pas du tout ? Ouais, non je vais passer sous silence pour l'instant. « Tu as parlé de Riley, de cocktail, de mousse. » Ce qui expliquait pourquoi elle était arrivée complètement trempée chez moi « Oh et tu pensais être enceinte aussi » Enfin elle pensait surtout qu'elle était en train d'accoucher. Oui tout ceci était très bizarre « Et après voilà, je t'ai mis au lit » Oui, oui j'avais volontairement coupé certain passage. J'avais pas encore bu assez de café pour l'instant. D'ailleurs je me servais une nouvelle tasse. « Je peux t’emprunter la douche cinq minutes ? » Ca serait drôle de voir sa tête si je disais non, mais pour Mary il était encore trop tôt pour les blagues comme ça « Oui bien sur, fait comme chez toi. Les serviettes sont sous le lavabo »
En attendant que Mary prenne sa douche, je faisais ma petite vaisselle tranquille et je retournais dans ma chambre. Non ce n'était pas pour faire le lit, je voulais juste m'allonger et fermer les yeux quelques secondes. « Tu sais où est ma robe ? » En entendant sa voix, je me relevais. Par contre je n'étais pas vraiment prêt à la voir juste en serviette. Okay j'avalais ma salive difficilement avant de me lever pour lui tendre l'objet du délit. Je ne savais pas vraiment si c'était une bonne idée de la remettre. Au pire, elle faisait ce qu'elle voulait. La robe en main elle repartait dans la salle de bain et moi je soufflais un bon coup. Ce n'était pas bon pour mon coeur de voir Mary aussi peu vêtu, ça me donnait un peu trop d'idée.
Heureusement pour moi, elle revenait et cette fois habillée. D'ailleurs je trouvais que mes vêtements lui allaient très bien. « Sinon. C’est quoi ce lit ? Me dit pas que c’est le tien ? » Ce n'était pas celui du voisin en tout. Puis je voyais pas ce qu'elle lui reprochais, mon lit avait trop la classe. « Bien sur que c'est le mien. T'es impressionnée avoue. » Ou pas, vu son regard, elle était dubitative plutôt qu'autre chose. « Faudra que tu m’expliques comment tu y amènes des femmes sans perdre toute crédibilité » Ma personne suffisait à comprendre pourquoi je ne perdais pas ma crédibilité. « Sur le moment elles ont autre choses à faire que de regarder le lit. » En tout cas Elina n'avait jamais était dérangé, tout comme rares autres femmes qui avaient pu venir ici. « Il est tellement confortable, qu'on oublie rapidement que c'est un lit Totoro. Puis c'est Totoro, il fait craquer tout le monde tant il est adorable. » personne ne pouvait lui résister de toute façon. « Un peu comme moi en fait » Oui voilà, j'étais la personnification humaine de Totoro. « Rejoins moi, tu es en meilleur état maintenant pour profiter du lit comme il se doit » Non je ne faisais pas un sous-entendu sexuel, je disais ça juste pour qu'elle puisse se reposer. Comme elle semblait toujours aussi perplexe, je lui prenais la main et la forçait à s'asseoir à côté de moi. Et parce que j'étais un homme fourbe, je passais un bras autour de ses épaules et je nous faisais tomber dans le lit. Allongé dans mon lit avec Mary dans les bras, c'était un peu le paradis quand même « Tu peux pas nier qu'on est super bien dans mon lit » Si elle disait le contraire je me mettais à pleurer voilà.
Avec ma main, je caressais doucement son épaule, c'était peut-être le moment de lui dire ce qu'il s'était passé cette nuit non ? Oui c'était le moment. « A propos de cette nuit, j'ai peut-être oublié de te dire une ou deux choses. » Oui j'y allais en douceur et par étape « On s'est embrassé aussi » Même que la première fois c'était elle qui était avait pris l'initiative, la deuxième fois c'était moi, mais bon il ne comptait pas vraiment tant il était chaste. Je baissais les yeux pour la regardais et voir sa réaction. Cela ne semblait pas la dérangeait plus que ça, ou alors j'en savais rien, c'était difficile de déchiffrer son visage et je décidais de pousser mon avantage un peu plus long en remontant l'embrassant une nouvelle fois. Pas le chaste baiser que j'avais pu lui donner dans la nuit. Non le vrai baiser passionnée, celui qui mettait dans tout ses états. Le plus triste quand on embrassait quelqu'un, c'était qu'il fallait forcément mettre fin au baiser. Mes lèvres quittaient celles de Mary et je la regardais tendrement « Au moins cela lui je suis sûr que tu ne l'oublieras pas » De ma main libre, je caressais doucement sa joue. La vérité c'était que j'avais envie d'embrasser chaque parcelle de son corps.





lumos maxima
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Dernière édition par Eliott Fitzsimmons le Mer 12 Oct - 14:33, édité 1 fois
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It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] Vide

Re: It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] ✻ ( Ven 30 Sep - 18:16 )

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Mary s’était retrouvée violemment projetée sur le sol, un Eliott sauvage au-dessus d’elle. Ca tête avait un peu heurté le sol mais ça va, elle était encore capable de se souvenir où elle était et pourquoi. Enfin pourquoi dans la mesure du possible étant donné son alcoolémie. Concrètement elle est déjà en train de décuver mais la chute réveillait une sensation désagréable dans son crâne. Il lui demandait si il ne lui avait pas fait mal, mais elle restait silencieuse. Elle aurait pu dire ‘’non ça va t’inquiète’’ mais il y avait quelque chose de subjuguant dans la situation et elle était incapable de dire quoi que ce soit. Elle sentait le regard pesant d’Eliott planté dans le sien et sa peau s’envahissait de frissons. C’est à ce moment-là que ses lèvres se déposent furtivement sur les siennes avant qu’il ne se relève aussitôt et l’aide à se relever. Mary reste de marbre, un peu interloquée par la scène qui vient de se dérouler. Elle était au final plus que frustrée de ce baiser insignifiant et ça ne faisait que lui rappeler cette soirée au bar où ça avait dégénéré parce qu’il l’avait disons, mal embrassé. Elle avait pourtant pas souvenir qu’Eliott soit aussi maladroit mais soit. Mais Mary n’était pas au bout de ses surprises puisqu’il la prenait maintenant par la main pour l’amener dans sa chambre. Elle n’avait absolument pas la force de le repousser et se laissait faire telle une jeune fille docile qu’elle n’est en fait pas. Eliott met le nez dans l’armoire en lui expliquant qu’il dormirait dans le canapé et pour une raison qui la dépasse un peu elle lui propose de rester. Enfin ce n’est pas une proposition ne soit, mais effectivement elle ne trouverait rien de dérangeant à ce qu’il dorme avec elle. En temps normal, elle n’aurait absolument rien dit et pensé de tel, mais un peu de chaleur et présence réconfortante ne serait pas de refus. Malheureusement pour elle Eliott refuse illico, il bouge beaucoup en dormant. La danseuse fait la moue et grogne en guise de réponse. C’est une excuse et elle le sait. Alors oui, c’est exact, il bouge et plus d’une fois elle avait dû jouer de ses jambes pour le repousser mais elle était à mille lieux de se soucier de ce genre de chose là tout de suite. Elle n’aurait pas dit non à ce qu’il reste, parce qu’elle voulait bien un peu de compagnie et parce qu’elle était assez consciente de la situation pour se rendre compte qu’il allait passer la nuit dans le canapé. Arès s’il ne voulait pas elle n’allait pas lui courir après alors tant pis pour lui s’il préfère le canapé. La force l’a complétement abandonné et elle préfère se contenter d’accepter la situation comme elle est plutôt que d’essayer quoi que ce soit. Alors elle finit par enfin se décider à enfiler les vêtements de son ex et de s’écraser sur le lit et ne plus bouger jusqu’à ce que sommeil s’en suive.

C’est avec difficulté que la danseuse ouvre les yeux au petit matin. Dès qu’elle arrive à bouger un minimum ses membres et s’extirper de la position la plus inconfortable du monde pour dormir, elle s’empresse d’avaler encore un de ces petits cachets magiques qu’Eliott avait laissé là. Elle reste un instant sur le lit à rassembler toute sa bonne volonté avant de se lever. La danseuse fait ce qu’elle peut mais son équilibre pourtant à toute épreuve est bien mis à mal et s’appuyer contre les parois devient indispensable. Avant de quitter la chambre, elle ne manque pas de noter l’étrangeté du lit dans lequel elle venait de passer les dernières heures. Quelle horreur. Décidément Eliott n’a pas grandi dans sa tête. Enfin toujours est-il que peu importe, ceci est vite oublié et c’est d’un pas incertain qu’elle se dirige vers la cuisine d’où elle entendait provenir quelques bruits. Mary tente alors de paraitre normale face au Eliott tout à fait compatissant qui se dévoilait sous ses yeux. C’était sans compter sur cette bonne odeur de crêpes tout à fait écœurante. Elle aurait pourtant adoré mais non. Son corps n’était absolument pas d’accord et refuse catégoriquement toute intrusion olfactive ou gustative de ces crêpes dans son organisme. Pourtant elle ne doute pas qu’elles sont délicieuse mais..non. Sans attendre une seconde de plus la danseuse s’en va vers les toilettes pour y laisser ses tripes. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable mais de toute façon elle ne pouvait pas lutter. Et dans un sens ça va toujours mieux après non. ? Alors voilà, elle reste un moment sur le sol à se remettre de ses émotions et de la chose pas très agréable qui venait de contracter son corps. Intérieurement elle priait pour qu’Eliott ne fasse pas le mec chevaleresque pour l’aider parce que clairement il aurait pu aller se faire mettre. C’est pas une position dans laquelle elle voudrait qu’il la voit alors exit. Non on n’aide pas une fille en train de vomir, c’est une idée stupide. Et encore plus quand la fille est une Mary sauvage en plein déni d’elle-même. Maintenant que ça va un peu mieux, la brune revient vers la cuisine et les odeurs ne la dérangent plus autant. « Ca va mieux » Oui mais.. elle précise que c’est quand même encore les montagnes russes dans sa tête alors faut pas pousser mémé non plus. Doucement, la danseuse s’installe à table et boit le café proposé par Eliott en faisant la discussion. D’un côté elle préférait maitriser le sujet pour pas qu’il s’aventure à lui poser des questions du genre ‘’pourquoi t’es venue ici ?’’ Parce que clairement ça a été une faiblesse de sa part que de choisir Eliott pour décuver et elle préfère largement ne pas aborder le sujet ‘’ok effectivement peut être que j’aime bien être avec toi’’. Toujours est-il qu’elle se pose encore la question de où Eliott a dormi, notamment si il a dû rester dans le canapé, et ça ne l’étonnerait pas qu’elle l’ait un peu forcé à rester dans le canapé d’ailleurs. « T’as la mine fatiguée. » Ouais Mary elle remarque ce genre de détails, même si elle n’en fait pas toujours part c’est certain. Pour le coup, à priori Eliott a choisi tout seul de squatter le canapé, elle hausse les épaules. « T’étais pas obligé de te sacrifier. » Dans l’idée, supposons qu’elle ait été réticente à l’idée de dormir avec lui, il n’est pas sans se douter qu’elle l’aurait finalement laissé faire. Et puisqu’apparemment elle ne l’a pas obligé à dormir dans le salon, elle était étonnée qu’il l’ait fait. Enfin voilà, elle dégustait alors le café qu’il venait de lui servir et ça lui fait un bien fou.

Eliott lui demandait pour la soirée, et concrètement elle ne se souvenait pas très bien. En tous cas à partir d’un moment la chronologie s’effaçait dans sa tête et elle ne savait plus très bien le déroulement de la chose. Alors oui, elle a quelques flashs si elle se concentre, mais voulait-elle vraiment savoir. Elle a clairement dépassé les bornes et ne l’accepte pas très bien au final. « C’est Riley qui a eu cette idée géniale. J’ai voulu essayer de faire la bonne copine et je l’ai laissé gérer et finalement elle a organisé une fête monstrueuse. » Elle n’en revenait pas. Finalement elle aurait mieux fait d’être la copine qui ne sait pas trop être sympa et qui vit sa vie comme elle l’a toujours été. « Ensuite y’a Ryan qui a débarqué. Elle a organisé ça chez lui.. Mais au lieu de s’énerver il a foncé dans le truc et voilà. » Elle marque une pause. « Oh et puis y’a Simon qui est passé j’me souviens. Je crois parce qu’il s’inquiétait pour moi. Mais il a vite prit ses jambes à son cou ce bébé. » Toujours aussi mauviette celui-là, on le changera pas. Pour que ce soit un poil plus clair dans sa tête, elle demande à Eliott ce qu’il s’est passé ici, et étrangement il ne lui donne absolument pas la réponse qu’elle attend. Il se contente de dire ce qu’elle a révélé de la soirée. Oh et puis aussi qu’elle pensait être enceinte. Elle pouffait de rire. Tout va bien. « Putain ce qu’on peut être con quand on est bourré. » Ouais non elle n’avait pas honte d’avoir pensé une telle chose, c’était juste trop rigolo. « Et sinon ouais, c’était une soirée mousse si tu veux. Et Riley a inventé un cocktail à notre nom et je crois qu’elle m’en a fait boire beaucoup trop. » La danseuse se frottait le visage, rien qu’à repenser à tout ça lui donnait mal au crâne. Toujours est-il que Mary restait frustrée fasse aux indices d’Eliott. Elle avait du mal à croire que la seule chose qui s’était passé c’était qu’elle ait pensé être enceinte. Ce qu’elle voulait savoir c’est si il l’avait laissé crever là, si il était resté avec elle, si elle était restée calme et docile ou si au contraire elle l’avait malmené. Elle se souvient vaguement être à moitié morte sur le canapé et elle croit bien qu’Eliott était avec elle à ce moment-là en tout cas donc c’était –il occupée d’elle ? Elle pense que ça doit être ça. Mais elle reste persuadée qu’Eliott passe sous silence quelque chose étant donné qu’il n’a absolument rien dit du déroulement de la soirée. Elle rigolait au ‘’je t’ai mise au lit’’ parce que c’était un peu bizarre et elle avait l’impression qu’il lui avait changé la couche avec de la coucher. « Je sens que tu me caches des choses Fitzs » Faisait-elle avant de s’éclipser dans la salle de bain en mode –je te laisse avec ça-. C’était un peu vicieux de le provoquer comme ça, mais elle ressent bien qu’il y a une gêne quelque part et dans l’idéal elle préférait savoir ce qu’il  s’est passé au moins. Parce qu’être dans l’ignorance ce n’est pas très agréable.

Une fois toute fraîche et emplie d’une sensation agréable, la danseuse sort de la douche et s’enroule dans une serviette, ça va elle n’a pas trop une sale tête au final. Elle pense alors à sa petite robe offerte par une Riley sauvage la veille au soir. Sans réfléchir à deux secondes elle va demander à Eliott où celle-ci se trouve, sans penser une minute qu’être vêtue d’une serviette dérangerait Eliott. Alors oui, elle n’est absolument pas pudique et se balader à moitié à poil est loin d’être un problème pour elle. Le jeune homme était visiblement surpris de la voir comme ça mais s’empresse de lui tendre l’objet et sans dire un mot elle s’en retourne pour s’habiller. Evidemment, elle finit par remettre les vêtements d’Eliott parce que la robe a quand même traversée une belle soirée et n’est pas très propre disons. Alors finalement elle abandonne lâchement sa robe et son maillot de bain pour se contenter de fringues de mec. Elle s’essuie alors les cheveux avant de retourner vers Eliott. C’était le moment parfait pour aborder le sujet de ce lit plus qu’étrange dans lequel elle a passé la nuit, et où son ex est présentement assis. Elle n’est pas impressionnée mais étonnée. Et oui c’est confus dans sa tête, Eliott redevient alors le jeune homme de 20 ans de ses souvenir et c’est plus que perturbant. Elle se dit qu’il est resté le même au fond et ça lui pince un peu le cœur. Elle veut bien comprendre que oui, sur le coup les filles ont autre chose à penser, mais étrangement cette remarque pourtant avec une touche d’humour ne la fait pas rire. Une nostalgie vicieuse s’empare d’elle et s’accompagne d’un début de jalousie intrusive. Parce que combien de femmes sont passées par ce lit ? Elle aimait à savoir qu’elle avait été spéciale pour Eliott mais évidemment ce n’était plus forcément le cas. En 10 ans, de l’eau a coulé sous les ponts et des centaines de mains ont surement parcouru son échine. Elle esquisse un sourire lorsqu’il dit qu’il est aussi adorable que Totoro. Elle ne fera aucun commentaire. Adossée contre la penderie, la danseuse se sent dans une position de faiblesse face à cette nostalgie étrange qui était apparue sans crier garde. Elle se contente d’observer son ex, les bras croisés. Alors qu’elle se redresse et commence à se retourner pour aller dans la cuisine elle lui propose de le rejoindre sur le lit en une proposition plus ou moins douteuse. Justement au moment où elle se disait qu’il valait mieux qu’elle rentre où en tous cas qu’elle s’isole cinq minute dans la cuisine. Elle fronce les sourcils, prête à le rembarrer mais elle est prise de court, il se saisit de sa main et l’attire sur le lit. En soufflant elle s’assoit sur le lit à ses côtés et déjà il l’entraine à l’arrière pour qu’ils se retrouvent tous les deux allongés. La danseuse est perplexe. Ca ne lui ressemble pas de se laisser faire comme ça mais elle n’a pas envie de se battre là tout de suite. Et malgré qu’elle soit tout à fait consciente de ce qu’elle est en train de faire, elle ne peut pas complètement l’accepter. « Qu’est-ce que tu veux ? » Oui parce qu’elle n’est pas non plus dupe, il se passe quelque chose. Et elle a peur de s’imaginer comment s’est passé la fin de soirée étant donné le comportement actuel d’Eliott.

Mary fixait le plafond dans un état qui la dépassait un petit peu. Elle ne pouvait pas nier apprécier être là tout proche d’Eliott à méditer et à profiter simplement de sa présence. Mais c’est un sentiment qu’elle n’aime pas alors son cerveau est en conflit. Elle apprécie le moment présent, le silence qui règne et l’atmosphère détendue, sans oublier la présence d’Eliott qui l’apaise plus qu’elle ne voudrait. Mais ce n’est pas évident pour elle d’accepter ça. Elle préférerait largement l’envoyer chier et s’en aller. Comme elle le fait toujours au final. Mais ce serait vache étant donné que visiblement Eliott s’est occupé d’elle cette nuit, et qu’à cause d’elle il a surement passé une mauvaise nuit à se casser le dos sur le canapé. La danseuse est perdue dans ses pensées alors que la voix d’Eliott la ramène à la réalité. Visiblement il s’apprêtait à lui faire une révélation, et c’est à ce moment-là qu’elle se rend compte qu’il est en train de lui caresser l’épaule depuis un temps indéterminé. « Je le savais » il ne lui avait pas tout dit c’est certain. Par contre elle n’était pas prête à ce qu’il lui dise qu’ils se soient embrassés. Elle lâche un « Ah » perplexe et étonné. Ca par contre elle ne s’en souvient pas en effet. Elle se demandait qu’est-ce qui avait bien pu amener une telle chose arriver mais soit, elle voulait bien le croire. Eliott avait plongé son regard dans le sien et quelque chose d’étrange se produit à ce moment-là. Elle ne saurait  trop expliquer mais Eliott se penche au-dessus d’elle et après s’être perdus dans les yeux l’un l’autre pendant quelques secondes il scelle ses lèvres aux siennes. Sans hésitation aucun la brune lui rend son baiser et pendant de longues secondes mêle sa langue à la sienne. C’est le genre de baiser passionné contre lequel on ne peut pas lutter, celui qui retourne la tête et nous empêche de penser correctement. Elle se revoyait alors dix ans plus tôt éperdument amoureux d’Eliott et même si elle voudrait le rayer de sa vie, elle se rend compte à ce moment précis qu’elle n’en a pas forcément envie, et qu’elle ne peut pas lutter contre sa propre histoire. Le jeune homme se détache d’elle et la regarde avec insistance en déclarant que celui-là elle ne n’oubliera pas. Oh ça c’est certain. « Moi qui était persuadée que tu ne savais plus embrasser correctement » parce qu’au bar, ce baiser était vraiment nul et frustrant. Et parce que ça venait de réveiller en elle quelques bribes de souvenirs d’un baiser furtif à même le sol. D’ailleurs que faisaient-ils sur le sol ? Enfin. Perdue dans les beaux yeux de son ex, la brune se laissait aller, fatiguée de s’empêcher de faire ci ou ça et alors qu’il caressait sa joue elle glisse sa main dans sa nuque pour l’attirer et l’embrasse de nouveau, parce qu’elle en avait encore envie et parce que c’était vraiment bien. Il n’y a pas à dire, il n’y a qu’avec lui qu’elle se sent comme ça, et il a toujours été le seul homme à qui elle s’est vraiment ouverte. Clairement une barrière est tombée et ces baisers passionnés n’ont pas manqué de la mettre dans tous ses états. Et parce qu’elle connait un minimum Eliott elle n’est pas sans se douter que lui aussi. C’était clairement le genre de baiser qui au-delà d’être sensuels sont sexuels. Le désir se ressent dans la passion et sans plus attendre, le souffle court, la danseuse se détache de ses lèvres pour se placer à califourchon sur lui. Elle tire sur son t-shirt, le forçant à se redresser un peu pour le retirer et écrase ses mains sur celui-ci avant de parcourir sa peau. Elle ne manque pas d’apprécier le spectacle et d’observer minutieusement comme son corps a légèrement changé pendant toutes ces années. Pendant un instant elle se dit que ce n’est pas vraiment une bonne idée, mais tant pis. Au fond, la suite est évidente et inutile de résister plus longtemps, elle pourra regretter plus tard, mais là tout de suite tout ce qu’elle veut c’est lui sauter dessus et puisque c’est réciproque, pourquoi se priver ?  La danseuse préfère arrêter de réfléchir et déboutonne le pantalon d’Eliott pour passer à la vitesse supérieure. Elle lui laisse l’initiative de la déshabiller, pour le plaisir de vivre et parce que c’est mieux quand l’autre le fait au fond. Malheureusement pour elle, c’est encore un peu la tornade dans son corps alors elle ne fait pas la folle, mais pour ça, elle est bien capable de mettre un peu son état de côté, quitte à se sentir un peu plus mal après. C’est un mal pour un bien. Toujours est-il que la situation est grisante, elle ne sait pas bien comment ils en sont arrivés là, mais voilà, après dix ans sans s’être vus, ils couchent ensemble. C’est différent, mais c’est bien mieux, plus serein, plus expérimenté et surtout plus agréable. L’osmose parfaite, celle qu’on ne trouve qu’une fois dans sa vie, celui avec lequel on prend son pied d’une manière différente et totalement unique. Ça lui fait mal au cœur d’avouer mais oui, c’est Eliott sa moitié sexuelle. L’avantage c’est qu’ils savent déjà les points sensibles de l’autre et c’est sans mal qu’ils se mettent mutuellement dans tous leurs états. C’était fougueux et passionné et malheureusement ça fatiguait beaucoup la danseuse qui n’était pas trop en forme. « Attends » se permettait-elle de chuchoter doucement à bout de souffle. Ok ça le fait pas trop mais hein, on a beau être passionné, Mary est un peu au bout de sa vie alors quand même. Elle reste lovée dans ses bras, simplement pour profiter du contact de son corps nu tout contre le sien avant de lui violer la bouche, parce que c’est tout de même moins fatiguant. Mary est électrisée et bien malgré elle, elle craint qu’Eliott comprenne que c’est plus que sexuel. Pour éviter que cette idée ne germe dans son esprit elle écourte immédiatement cette pause furtive pour recommencer de plus belle mais avec moins d’entrain. « Oh et puis ça veut pas dire que j'approuve ce lit. » Mieux fallait-il le préciser avant qu'Eliott ne se perde dans les éternels " t'as vu toi aussi ça te dérange pas." Si si, ça la dérange.
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Re: It's a quarter after one and you'r a little drunk [Mary ♥] ✻ ( Mer 12 Oct - 14:34 )

It's a quarter after one and you'r a little drunk




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Ce matin en me levant on ne pouvait pas dire que j'étais frais comme un gardon, ni que j'étais frais et pimpant, mais même si je n'avais pas beaucoup dormi j'avais quand même pu me reposer un peu et puis au moins je n'avais pas la gueule de bois. Ce qui pour sûr ne serait pas vraiment le cas de Mary. Quand elle était arrivée hier soir elle avait l'air d'être complètement sur une autre planète tant elle avait bu. Dans la soirée j'avais essayé de comprendre ce qu'il s'était passé, mais demander à Mary de m'expliquer sa soirée c'était aussi compliqué que d'apprendre le langage des signes à une girafe, alors j'avais laissé tombé. Au pire, elle m'en raconterai plus aujourd'hui si elle avait des souvenirs bien évidemment. Honnêtement j'avais des gros doutes, il y avait 99 % de chance qu'elle ait tout oublie. Dans un sens c'était peut-être pas plus mal, mais en même temps je savais pas, ça me laissait perplexe parce que du coup elle aurait oublié le fait qu'elle ne me détestait pas et aussi qu'elle m'avait embrassé. J'étais vraiment dubitatif et je ne savais pas très bien de quoi j'avais envie en fait. La nature humain et les relations c'était bien trop compliqué pour moi. Je serais tenté de téléphoner à Ellie pour avoir des conseils, mais si je lui racontais que Mary avait passé la nuit ici, elle me ferait un interrogatoire pour que je lui raconte tout en détail et je n'étais pas forcément prêt pour ça, alors ça attendra. Peut-être que je pourrais envoyer un message à Shane ? Ouais ça pouvait être pas mal comme idée ça. Ceci dit le pauvre il avait déjà pas mal de problème pour essayer de reconquérir Ophélia, je n'allais pas lui ajouter mes états d'âmes à propos de Mary et moi. Parce que oui je me prenais bien trop la tête en fait. Pour un peu elle était venu ici tout simplement par hasard et il n'y avait aucune explication comme quoi inconsciemment elle aurait encore des sentiments pour moi et tutti quanti. D'ailleurs est ce que moi j'en avais pour elle ? Huum c'était une question bien délicate, il fallait que je m'accorde un moment pour faire le point. De bien des manières oui j'aurai toujours des sentiments pour Mary. Elle avait était ma première copine, la première femme dont je sois tombé amoureux et tout ça, tout ça. D'ailleurs elle était même la seule, avec mon tour du monde, je n'avais pas cherché à rencontré quelqu'un de sérieux et j'avais enchaîné les relations. D'un autre côté, à l'heure actuelle notre relation était plus que tendue et à chaque fois qu'on se voyait c'était pour se foutre sur la gueule, alors non une relation comme ça je n'avais pas envie. Mais c'était Mary quand même et aaarg c'était trop compliqué en fait. J'avais besoin de bien plus que 5 minutes de réflexion sur mon canapé pour faire le point. Une discussion avec Sasha pourrait peut-être aussi me faire le plus grand des biens. Ouais dans la semaine j'irai le voir et puis bah voilà.

Maintenant que j'avais plus au moins un plan d'action pour me comprendre un peu mieux et que j'avais décidé de ne pas me prendre la tête ce matin, je pouvais foncer dans la cuisine pour me faire un petit déjeuner digne de ce nom et ce matin j'avais envie de crêpes, mais avant toute chose, j'avais surtout besoin d'un café. D'ailleurs je me demandais si le café n'avait pas une place aussi importante que le poulet dans ma vie. Encore une autre question sur laquelle il faudrait que je médite un jour. D'ailleurs est ce que j'avais réellement envie d'un café ou alors d'un chocolat chaud ? Par bien des aspects pour manger des crêpes c'était mieux un chocolat chaud, ça donnait l'impression de retomber en enfance. Enfin l'idéal ça serait quand même du cidre, mais il était un peu beaucoup trop tôt pour ça alors ça se jouerait entre chocolat et café. Le chocolat était sur le point de l'emporter et puis je me souvenais que je n'avais pas eu beaucoup de sommeil dans le canapé et donc en ce jour, le café s'imposait haut la main. Le chocolat ça sera pour le goûter comme ça pas de jaloux.
J'avais eu le temps de prendre un petit déjeuner digne de ce nom avant de voir Mary débarquer dans la cuisine. Je lui offrais une tasse de café et des crêpes, mais l'odeur avait eu raison d'elle et de sa gueule de bois et elle s'était tout simplement précipité aux toilettes. L'espace de 2 secondes j'avais été tenté de la suivre pour lui tenir les cheveux ou ce genre de chose, mais je m'étais rapidement ravisé. Avec une toute autre personne ça aurait pu passer sans problème, mais avec Mary non. Elle était bien trop forte et butée pour accepter l'aide de quelqu'un dans une position de faiblesse. Du coup la seule chose que je pouvais faire, c'était d'enlever les crêpes pour atténuer l'odeur. Par contre la tasse de café je laissais, je savais qu'à un moment donné ça lui ferait du bien et elle en aurait besoin.
Avec son retour, j'hésite à me foutre de gueule pour avoir trop bu ou avoir l'air compatissant. J'avais choisi la deuxième option, parce que quand même j'étais pas trop un enfoiré. « Ca va mieux » Okay c'était bon à savoir. J'imaginais qu'elle n'était pas prête pour faire une nouvelle fois la fête, mais en tout cas elle était capable d'avaler du café. Même si pas exceptionnelle, ma nuit avait quand même été meilleure que la sienne, même si je l'avais passé dans le canapé. Elle semblait étonné, mais pourtant c'était une chose normale. « T’étais pas obligé de te sacrifier. » Qui avait parlé de sacrifice ? Aucune chèvre n'avait été tué sur l'autel du canapé, ni aucune vierge. « Oh non ne t'inquiète pas, le canapé est bien plus confortable qu'il n'en a l'air » Ce n'était certes pas une canapé 5 étoiles, mais pour une nuit il remplissait son office.

Maintenant qu'elle était réveillé, elle allait peut-être m'aider à retracer sa soirée, parce qu'hier je n'avais absolument rien compris. Du coup je lui parlais des quelques mots qu'elle avait réussi à sortir hier. « C’est Riley qui a eu cette idée géniale. J’ai voulu essayer de faire la bonne copine et je l’ai laissé gérer et finalement elle a organisé une fête monstrueuse. » Aaaaa oui d'accord, tout finalement tout s'expliquait. Enfin après elle n'avait pas été obligé de suivre. « Ensuite y’a Ryan qui a débarqué. Elle a organisé ça chez lui.. Mais au lieu de s’énerver il a foncé dans le truc et voilà. » Urg Ryan ! J'ai le droit d'aller vomir à mon tour ? Parce que vraiment ce gars yeuuurk okay ? En plus c'était un enfoiré avec Rachel et c'était bien pour ça qu'on avait formé le club des détesteurs de Ryan. Même si Rachel était en train de m'abandonner lâchement. « Mais Riley a pas une maison pour organiser ça chez elle ? » Pas que ça me dérangeait que la maison de Ryan soit mise à feu, mais bon c'était pas très poli quand même. Enfin après si le gars ça le faisait rire, c'était son problème, absolument pas le mien. « Oh et puis y’a Simon qui est passé j’me souviens. Je crois parce qu’il s’inquiétait pour moi. Mais il a vite prit ses jambes à son cou ce bébé. » Comment elle était méchante avec son frère, j'étais choqué. Bon pas tellement en fait parce que j'avais l'habitude, mais je fangirlais un peu trop sur Simon en fait. « Ton frère n'est pas une mauviette, c'est un grand joueur de foot. » Puis ce n'était pas parce qu'il était une brute sur le terrain que cela voulait dire qu'il était insensible.
C'était maintenant à mon tour de raconter ce qu'il s'était passé ici et okay c'était pas très sympa de ma part, mais je laissais de côté quelques événements. Ce n'était pas forcément le moment d'en parler et puis c'était plus drôle de voir sa tête quand je lui disais qu'elle pensé être enceinte et tout ça. « Putain ce qu’on peut être con quand on est bourré. » Oh bah pour ça, je ne pouvais absolument pas la contredire, le dernière fois avec Raphaël, j'ai quand même pensé qu'on était attaqué par des petits hommes verts et on a du partir à la chasse parce qu'ils avaient kidnappé le chat. Un grand moment de ma vie. « Et sinon ouais, c’était une soirée mousse si tu veux. Et Riley a inventé un cocktail à notre nom et je crois qu’elle m’en a fait boire beaucoup trop. » Ce qui expliqué l'état de sa robe et son état tout court. L'alcool c'était mal les enfants, par contre le poulet et le saucisson c'était la vie. « Je pense que tu devrais arrêter les cocktails haha » C'était juste un conseil comme ça, loin de moi l'idée de lui dire ce qu'elle devait faire. « Je sens que tu me caches des choses Fitzs » Alors là, c'était complètement vrai. De toute façon elle ne me laissait pas le temps de démentir qu'elle était parti dans la salle de bain.

Pendant qu'elle se lavait, j'avais tout simplement fait la vaisselle et j'étais retourné dans mon lit. Allongé sur le dos, je regardais le plafond en me disant qu'en fait c'était un espace immense qui n'était pas assez utilisé. Alors non je n'envisageais pas d'y mettre un miroir, mais je réfléchissais à ce qui pourrais être cool. Mettre des trucs fluorescents ça pourrait être sympa non ? Ouais, ou alors je demanderais à Ellie de le peindre. Pas façon chapelle Sixtine, mais elle pourrait y faire tout ce dont elle avait envie. Ma sœur était une artiste.
Je n'avais plus trop le temps de réfléchir à ce que je voulais faire de mon plafond, pour la deuxième fois Mary était de retour dans ma chambre et cette fois elle était habillé, ce qui était beaucoup plus simple pour moi. Pas que la voir à moitié nue me dérangeait, mais c'était perturbant et voilà. Par contre elle ce qui la perturbait c'était mon lit et elle doutait du fait que j'avais vraiment pu ramener des femmes avec un lit Totoro. Elle serait bien surprise du pouvoir de ce lit, bien qu'en toute honnêteté, j'avais plus de pouvoir que mon lit pour attirer les femmes, mais ça c'était un autre sujet. Elle pouvait être sûre d'une chose, c'était que j'étais très fière de mon lit et puis surtout elle ne s'en était absolument pas plainte en se réveillant. Ce qui voulait bien dire ce que ça voulait dire. Même si c'était un lit Totoro et qu'elle n'aimait pas le concept, il était super confortable et c'était trop la classe voilà. D'ailleurs je proposais à Mary d'essayer une nouvelle fois en venant s'installer à côté de moi. Il lui fallait une piqûre de rappel pour qu'enfin elle confesse que mon lit était merveilleux. Avant même qu'elle puisse protester ou s'enfuir, je lui prenais la main et de force je l'installais à mes côtés. Assis comme ça, ce n'était pas très représentatif de la confortabilité de Totoro, alors je passais un bras autour de ses épaules et je nous faisais tomber. Voilà qui était bien mieux pour profiter d'un lit. En plus pour une fois que Mary se laissait faire sans dire, ça serait dommage de ne pas en profiter. « Qu’est-ce que tu veux ? » Okay chassez le naturel et il revenait au galop. Genre une fois dans sa vie, Mary ne pouvait tout simplement pas profiter du moment présent sans tout de suite se mettre sur la défensif et pensait qu'il y avait anguille sous roche ? J'avais peut-être oublié à quel point elle pouvait être chiante de temps en temps. Enfin ce n'était pas pour autant que je relâchais mon étreinte. Moi aussi je pouvais être très chiant et elle était bien placée pour le savoir. « Arrête de voir le mal partout Mary. Je veux rien. Profite juste de la confortabilité du lit » Pour une fois que c'était vrai. On avait rien à se reprocher, rien à se balancer à la gueule, donc autant en profiter non ? J'avais décidé que oui en tout cas.

Malgré tout, il y avait cette partie de soirée que je ne lui avais pas raconté et au calme dans ma chambre, je pensais que c'était le bon moment pour lui dire qu'effectivement il y avait peut-être eu plus que sa prétendue grossesse. Je lui disais tout simplement qu'on s'était embrassé. Après qui avait embrassé l'autre ce n'était pas le plus important – même si c'était Mary qui l'avait fait. « Ah » Je m'attendais pas à ce qu'elle saute au plafond, mais peut-être une réaction un peu plus expressive. Enfin après voilà je n'allais pas non plus en faire tout un plat. Je profitais de son manque de réaction pour plonger mon regard dans le sien et l'embrasser. Au moins cette fois je savais qu'elle ne l'oubliera pas. Notre baiser était passionnée et Mary y avait répondu avec ardeur. « Moi qui était persuadée que tu ne savais plus embrasser correctement » Okay si elle continuais comme ça, elle allait vraiment me vexé. « Je suis un maître en la matière » C'était juste que la dernière fois j'avais peur de me prendre une claque dans la gueule et cette nuit elle ne s'en souvenait pas alors voilà.

Après ce baiser, quelque chose d'électrique était en train de passer entre Mary et moi, comme si le temps s'arrêtait et qu'on savait exactement ce qui allait se passer. Aucun de nous ne pouvait résister à cette attraction. C'était comme revenir 10 ans en arrière, mais en beaucoup mieux. Après plusieurs baisers, comme à son habitude, Mary prenait le contrôle des choses. Est-ce que cela me dérangeait ? Absolument pas. Je profitais de ce moment pour poser mes mains sur ses hanches et les faire glisser son son tee-shirt qui en fait était le mieux, mais c'était un détail sans importante. Rapidement elle me faisait comprendre vouloir passer à la vitesse supérieure et je me laissais faire en me levant pour qu'elle puisse enlever mon maillot, rapidement mon pantalon avait suivi le même chemin et à mon tour je m'amusais à lui retirer ses vêtements un par un, sans oublier de couvrir son corps de baiser. Cette odeur, cette sensation, avoir Mary dans mes bras, tout cela m'avait manqué et même si je le savais déjà, à ce moment précis je le comprenais une nouvelle fois. Je ne laissais aucune partie de son corps souffrir de délaissement, mes mains et mes lèvres parcouraient tout son corps et je la voyais frissonnais de plaisir. « Attends » Quoi ? Mais noon, elle ne pouvait pas dire ce genre de chose à ce moment là ? Elle voulait me tuer c'était ça son plan ? En tout cas, ça pouvait fonctionner et pourtant je m'arrêtais – enfin presque – posant juste mes lèvres sur sa nuque, sa poitrine, le temps de lui laisser le temps de respirer. Après quelqu'un instant, elle reprends possession de mes lèvres. Les derniers morceaux de tissus qui nous recouvraient avait fini par trouver leur place avec le reste. « Oh et puis ça veut pas dire que j'approuve ce lit. » Sérieusement ? On était sur le point de faire l'amour et c'était tout ce qu'elle trouvait à dire ? Je la faisait taire d'un baiser et reprenais le dessus sur elle. Peu important ce qu'elle pensait de mon lit, mon esprit était tout focalisait sur le plaisir qu'on allait s'apporter dans les prochaines minutes et rien d'autre ne comptait pour l'instant.

* * *

Faire l'amour avec Mary sans avoir dormi de la nuit, c'était complètement épuisant et je n'avais pas tenu le choc très longtemps. Morphée avait trop besoin de moi dans son domaine pour que je puisse vraiment lui résister. La seule chose dont j'étais sûr, c'était qu'en émergeant et en cherchant Mary dans le lit, je ne la trouvais absolument pas. Je ne savais pas trop comment le prendre en fait. D'accord je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit sur un coude à me regarder dormir prête à me faire une grande déclaration d'amour et dire qu'elle n'aimait que moi. Et heureusement d'ailleurs parce que je ne l'aurai pas fait non plus. Ceci dit, je ne m'attendais pas non plus à ce qu'elle parte sans un mot. La situation était peut-être un peu trop gênante pour elle et elle ne savait pas quoi penser de tout ça ? Oui c'était possible, mais justement on aurait pu en parler.
Uuurg, réfléchir comme ça dès le réveil c'était bien trop pour mon petit cerveau et je préférais passer des vêtements sur moi et retrouver la cuisine pour me faire un goûter digne de ce nom. Chocolat chaud et crêpes.





lumos maxima
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