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And I'm on my way, I still remember
Those old country lanes
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GINA is in da place

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Matthias ne supporte plus ses colocataires, que se soit Bird, son frère ou les animaux qui y vivent. Il en a marre et il a envie de jeter tout le monde à la poubelle. Il commencerait d'abord par le chat, parce que ce dernier est une vraie plaie et qu'il n'a pas envie de se réveiller demain avec, encore, une tâche de pisse sur son parquet. Puis, il donnerait le poisson rouge en nourriture pour la tortue et il donnerait la tortue aux voisins puisqu'ils semblent l'adorer ! Oui, l'italien n'est pas vraiment accès animaux. Donnez-lui un chien, et vous ne l'entendrait plus râler de la journée. Donnez lui autre chose, et c'était comme réveiller le diable qui est en lui. Bref. Aujourd'hui, il a décidé qu'il était grand temps qu'il parte de ce bordel et ceci, pour une durée supérieure à huit heures. Sacoche dans la main, il la remplie des copies de ses élèves. Il a pas mal de corrections à faire et ça ne lui ferait pas trop de mal de changer d'atmosphère. Peut-être, qu'ainsi, les étudiants auront de meilleurs notes. Bien que Matthias ne soit pas le prof qu'on qualifie de "bâtard" ou de "connard". Non. Il fait bien attention à ce que chaque élèves écope de la note qui revient au travail accompli. Une personne qui n'a strictement rien fait ne pourra donc pas se plaindre de voir sa note approcher des zéros et une personne ayant fait des efforts ou même des progrès, approcher des vingt. Il ajoute aussi, de manière un peu discrète, un dossier plus complet et plus fourni. Il est censé rencontrer un trafiquant, ce soir, et il compte bien signer ce foutu contrat qui le tient en haleine depuis deux semaines. Son sac enfin prêt et rempli, il sort de l'appartement et prends sa voiture. Il conduit sans vraiment savoir où il va s'arrêter. Il chante aussi, les diverses musiques italiennes qui sortent de ses enceintes. Ça le fait retourner pendant quelques minutes en Italie, à ses racines et ça le fait sourire comme une débile.

Quand il s’arrête, c'est surtout parce que les effluves de donuts et de beignets au chocolat lui sont parvenus jusqu'aux nez. Il a faim ! Et il va dévaliser le Nora's café. Tranquillement et nonchalamment, il fait la queue, sans vraiment se soucier des personnes qu'il y a. De toute façon, il n'a pas dans la tête de croiser quelqu'un. Pourtant, la jeune femme juste en face de lui, lui rappelle vaguement quelqu'un. Alors, juste histoire de clarifier son esprit. Il tapote de la main l'épaule de cette blonde sulfureuse. Et ... « OH ! Gina. » Sa magnifique et tendre cousine. Il est obligé de la prendre dans ses bras, tactile comme il est. « Ça faisait un bail que je t'avais pas croisé. Tu vas bien ? » Elle semble un peu préoccupé, mais il se le garde pour lui. Peut-être qu'il se trompe totalement. Peut-être qu'elle ne veut pas en parler. Peut-être qu'il a besoin de lunette, aussi. « La famille aussi ? » Le brun aura beau tout faire, sa famille, ça reste sa famille. Il en a besoin, qu'il l'apprécie ou non. Et merci Jupiter, il l'adore. Mais en ce moment, il est pas mal déconnecté et mise à part avoir vaguement entendue des rumeurs de la part de sa soeur, il ne sait pas grand chose. Il serait temps pour lui de peut-être revoir ses priorités. « Tu prends quoi, c'est moi qui paye. »